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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Le massacre des éléphants d'Afrique et le commerce de leur ivoire en Chine sont "hors de contrôle". Ils pourraient provoquer l'extinction des pachydermes vivant en liberté d'ici une génération, selon l'enquête de deux ONG de défense de l'environnement. Plus de 100'000 éléphants d'Afrique ont été tués en 2010 et 2012, et des quantités de plus en plus importantes d'ivoire sont vendues dans un nombre croissant de boutiques en Chine, dénoncent dans un rapport conjoint les associations Save The Elephants et The Aspinall Foundation. Elles appellent Pékin à réagir vigoureusement: "la Chine détient la clé de l'avenir des éléphants", a expliqué Iain Douglas-Hamilton, fondateur de Save the Elephants. "Si la Chine n'est pas en pointe pour mettre fin à la demande d'ivoire, les éléphants d'Afrique pourraient disparaître de la nature d'ici une génération." Le braconnage des éléphants, mais aussi des rhinocéros, a explosé ces dernières années en Afrique, alimenté par la forte demande d'ivoire et de corne en Asie, où ils sont recherchés respectivement pour leur aspect décoratif et leurs prétendues vertus médicinales. Les prix sont devenus astronomiques, faisant saliver gangs criminels internationaux et groupes armés. Des enquêteurs des deux ONG ont visité plusieurs dizaines de magasins et d'usines en Chine, principal centre mondial de transformation et premier importateur illégal d'ivoire. "Tous les chiffres concernant le commerce de l'ivoire ont explosé ces dernières années. Les prix de l'ivoire brut ou travaillé en Chine, le nombre d'usines autorisées de taille de l'ivoire, celui des boutiques de vente de détail, tant légales qu'illégales, celui des objets à la vente, tous se sont envolés", s'alarment-ils. Selon eux, entre 2004 et 2013, le nombre de commerces d'ivoire patentés est passé de 31 à 145 et le nombre d'usines de transformation de neuf à 37. La vente illégale dans des commerces sans licence a progressé au même rythme. "Parallèlement, les quantités d'ivoire saisies et le nombre d'éléphants tués en Afrique ont également augmenté", poursuivent Save The Elephants et The Aspinall Foundation. Le prix de l'ivoire brut en Chine est passé de 750 dollars le kilo en 2010 à 2100 dollars en 2014. Romandie 10/12/2014
  2. Lima - Ban Ki-moon a appelé mardi à Lima les négociateurs des 195 pays à être à la hauteur de l'enjeu que représente le réchauffement climatique, le compte à rebours pour parvenir fin 2015 à un accord ambitieux ayant commencé. Il y a encore une chance de rester sous le seuil des 2°C (...) mais la possibilité d'agir se réduit, a lancé le secrétaire général de l'ONU à la tribune de la 20ème conférences des parties (COP) sur le climat. ladepeche.fr 10/12/2014 La conférence de l'ONU doit permettre de poser les fondations d'un accord multilatéral suffisamment ambitieux qui serait signé fin 2015 à Paris et entrerait en vigueur en 2020. Mais il ne reste plus que trois jours pour que Lima soit un vrai pas en avant: la première semaine, si elle a été épargnée par des blocages, n'a pas permis de combler le fossé entre pays développés, en voie de développement et émergents. Les pourparlers pourraient toutefois s'accélérer grâce à la présence de ministres de plusieurs pays depuis mardi, à l'arrivée mercredi de Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, et à la courte visite de son homologue américain, John Kerry, annoncée pour jeudi. Mardi, le président bolivien Evo Morales avait fait le déplacement à Lima. Il ne peut y avoir un accord climatique qui condamne la Terre Mère et l'humanité à la mort pour favoriser le capital, l'enrichissement d'une petite partie et la croissance prédatrice, a lancé le leader bolivien. La communauté internationale s'est donnée comme objectif de limiter à 2°C le réchauffement de la planète par rapport à l'ère pré-industrielle, un seuil au-delà duquel la science estime que les impacts seraient très graves et irréversibles et mettraient en danger de nombreuses populations. Ces derniers mois, le climat est peu à peu revenu en haut de l'agenda politique international, les pays étant poussés par la science, la société civile et les impacts déjà constatés du réchauffement (multiplication des sécheresses, des inondations, montée du niveau des océans, etc). La Chine et les Etats-Unis ont conclu un accord, impensable il y a quelques années, sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), l'Union européenne a pris des engagements dans ce sens jusqu'en 2030 et il y a quelques jours l'Allemagne a annoncé un plan pour se détourner du charbon, l'énergie la plus polluante. Les gouvernements répondent (à l'urgence climatique) d'une manière inédite, a d'ailleurs estimé Ban Ki-moon, mais pour ajouter aussitôt: Je suis très préoccupé par le fait que notre action collective n'est pas à la hauteur de nos responsabilités à tous. Le niveau des émissions de gaz à effet de serre, dues aux activités humaines, continue de croître chaque année et conduit la planète vers une hausse dangereuse de 4 à 5°C à la fin du siècle. Pour éviter cette sombre perspective, deux tiers des énergies fossiles connues doivent être laissées dans le sol et des investissements à très grande échelle doivent dès maintenant être faits dans les énergies non émettrices de CO2. A Lima, plusieurs sujets-clés continuent à diviser: - le contenu des engagements que chaque pays devra prendre d'ici mi-2015 (contributions nationales) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre; - l'évaluation globale, avant le rendez-vous de Paris, de ces engagements par rapport à l'objectif de 2°C; - les options à retenir dans le projet du futur accord, les financements Nord-Sud. Nous devons ici parvenir à (...) un projet de texte bien structuré et cohérent en vue de l'accord de 2015, a souhaité le secrétaire général de l'ONU. Nous devons faire des progrès (...) pour consolider le système des financements climat, a aussi plaidé Ban Ki-moon. Selon Romain Benicchio de l'ONG Oxfam, la question des financements, à la fois dans le cadre de l'accord post-2020 et sur la période pré-2020, est en train de devenir la principale pierre d'achoppement. Dans ce contexte, le franchissement du seuil symbolique de 10 milliards de dollars de promesses pour le Fonds vert (pour 2015-2018) mardi grâce à l'Australie (166 millions de dollars) et à la Belgique (63 millions) a été favorablement accueilli par les pays du Sud. Romandie 10/12/2014
  3. La Suisse doit diviser par deux le gaspillage alimentaire d'ici 10 ans. Pour sensibiliser les autorités à ce problème, le WWF a déposé mercredi à Berne une pétition munie de 20'332 signatures, tout en servant symboliquement aux parlementaires sur la Place fédérale des amuse-bouche préparés avec des restes qui auraient normalement été jetés. Infographie Fne.asso.fr Le WWF constate qu'un tiers des denrées alimentaires sont gaspillées. Même si les données manquent en Suisse en comparaison à d'autres pays, l'ONG estime qu'"environ deux millions de tonnes d'aliments parfaitement consommables se retrouvent chaque année à la poubelle au lieu de finir dans nos assiettes". "C’est un luxe que nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre", déclarait au moment du lancement de la pétition il y a huit semaines la vice-présidente des Verts Adèle Thorens. "Et ce n’est pas qu’une question d’argent", souligne-t-elle. Photo fortune.fdesouche.com (voir dossier complet sur le sujet) Cette surproduction engloutit inutilement des ressources rares telles que l’eau, les éléments nutritifs, le sol ou l’énergie. Elle cause d’importants problèmes environnementaux et aggrave la pénurie alimentaire, ajoute la conseillère nationale vaudoise. Si les autorités sont invitées à récolter des données et à fixer des objectifs, le WWF s'adresse à tous les partenaires: "afin de pouvoir réduire considérablement les pertes alimentaires, producteurs, transformateurs, commerce de détail et consommateurs doivent se sentir engagés par un objectif commun", affirme Jennifer Zimmermann, responsable Consommation au WWF Suisse. Romandie 10/12/2014
  4. Donetsk (Ukraine) - Bassin houiller de l'Ukraine ravagé par des mois de guerre, le Donbass pourrait pourtant manquer de charbon pour ses centrales électriques, entre des transports paralysés et des mines illégales produisant des ressources de piètre qualité. Le charbon de cette partie de l'Est de l'Ukraine alimente en temps normal les centrales thermiques produisant près de 40% de l'électricité ukrainienne. Prise entre deux feux (autorités rebelles et celles loyalistes), la société des chemins de fer de la région de Donetsk a interrompu le transport de cette ressource naturelle. Nombre de wagons remplis de charbon sont ainsi à l'arrêt à Debaltseve (nord-est de Donetsk), théâtre d'intenses combats. A Debaltseve il y a plusieurs wagons chargés de charbon. Mais nous ne sommes pas en mesure de parler des moyens techniques pour l'exporter. C'est la prérogative des employés de la société des chemins de fer, confirme à l'AFP le service de presse de la police de la région de Donetsk. La société locale des chemins de fer répond toujours officiellement aux ordres de Kiev, mais sa direction se trouve à Donetsk, un des bastions des rebelles prorusses, et toute décision doit désormais de facto être prise en accord avec les autorités de la République populaire autoproclamée de Donetsk (DNR). En raison de cette position ambiguë, l'approvisionnement en charbon des centrales thermiques situées dans les zones contrôlées par l'armée ukrainienne dans le Donbass est devenu problématique. Outre le transport, l'extraction même de charbon devient compliquée. Sur les territoires contrôlés par les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, seules 40 mines fonctionnent encore, la plupart ayant été mises à l'arrêt à cause du conflit, qui a fait plus de 4.300 morts en huit mois selon l'ONU. Et selon Alexandre Maltsev, directeur de la mine Troudovska, bombardée à trois reprises, la région subit justement une pénurie de charbon du type nécessaire à l'alimentation des centrales électriques. Nous avons démarré la construction d'un nouveau tunnel pour extraire un tel charbon, mais à cause des combats tout a été arrêté, souligne-t-il. On trouve ce type de charbon dans d'autres mines aussi, mais non seulement beaucoup de gens ont peur de travailler sous les bombardements, et ensuite, il n'y a toujours pas d'organisation au sein de la république concernant les infrastructures, le transport et le chargement, ajoute-t-il. Pour pallier le manque, les autorités de la République autoproclamée par les rebelles à Donetsk (DNR) semblent se tourner vers les mines illégales, dont le charbon extrait est pourtant réputé de mauvaise qualité. Le président de la DNR Alexandre Zakhartchenko est venu nous voir à la mine. (...) Il nous a aussi dit qu'il avait donné l'ordre de travailler avec les mines non-officielles pour alimenter les centrales, chauffer les écoles. Car de nombreuses mines ont été détruites et le charbon manque dans la région, a raconté à l'AFP Alexandre, 42 ans, un employé de Makiïvouguillia, une mine officielle. L'extraction illégale se développe comme jamais. Nous observons que les mines illégales sont en activité sur tout le territoire sous contrôle de la DNR, confirme Mikhaïlo Volynets, président d'un syndicat indépendant des mineurs. Mais cette stratégie pourrait s'avérer peu efficace. La plupart des centrales de la région utilisent en effet du gaz. Et celles utilisant du charbon ont besoin d'une production de bonne qualité. Le charbon extrait des mines illégales ne pourra servir qu'à répondre aux premiers besoins des habitants, ajoute M. Volynets. Le charbon de bonne qualité, en provenance des mines gouvernementales, est livré à la Russie par les rebelles, et pour les habitants de la région il y a du charbon illégal, conclut pour sa part Mykola Volynko, président d'un autre syndicat indépendant de mineurs. Romandie 10/12/2014
  5. Paris - Le géant français de l'électricité EDF installera 200 bornes de recharge rapide pour véhicules électriques et hybrides en 2015, le long des autoroutes et en périphérie de grandes villes françaises, a indiqué à l'AFP mercredi une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien. Bolloré et EDF dans la course aux bornes de... par leparisien Les 200 bornes, permettant une recharge complète en 20 à 30 minutes, seront déployés entre janvier et décembre 2015, sur des aires d'autoroutes et à proximité de noeuds de communication structurants près de grandes villes, a précisé cette source. Mardi, Le Parisien évoquait des implantations autour des frontières avec l'Allemagne, la Belgique et l'Italie. Selon le quotidien, l'Europe financera ces bornes à hauteur de 4,5 millions d'euros, sur un montant total de 10 millions d'euros. Le projet, porté par un consortium associant EDF et quatre constructeurs automobiles français et allemands (Renault, Nissan, BMW et Volkswagen), a en effet obtenu le soutien financier de la Commission européenne, dans le cadre du programme RTE-T (réseau transeuropéen de transport), a expliqué la source ayant eu accès au dossier. L'électricien français n'a cependant pas déposé de dossier auprès du gouvernement pour être reconnu en tant qu'opérateur de bornes de recharge, qui ouvre droit à une exemption de la redevance pour occupation du domaine public. En mai, l'ancien ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, avait indiqué à l'Assemblée nationale qu'EDF et le groupe diversifié Bolloré avaient manifesté leur intérêt pour l'obtention de ce statut. Lundi, le ministère de l'Economie a annoncé que Bolloré avait présenté un projet d'installation de 16.000 bornes de recharge, pour lequel une éventuelle exemption de redevance doit être décidée d'ici fin janvier 2015. Romandie 10/12/2014
  6. Paris - Les pays émergents ont besoin de réformer leur politique énergétique pour soutenir leur croissance économique et leur consommation d'énergie mais aussi pour permettre la stabilité du système énergétique mondial, selon un rapport du Forum Economique mondial (WEF). Aucun grand pays émergent ne fait ainsi partie du top 10 de l'index de performance énergétique (EAPI) 2015, publié mercredi par le WEF et Accenture, excepté la Colombie (9e). Sur les 125 pays évalués, le Brésil se classe par exemple 23e, la Chine 89e et l'Inde 95e. Les trois premiers sont la Suisse, la Norvège et la France. 2014 a été une année de turbulences pour le secteur de l'énergie. Les incertitudes géopolitiques, la baisse de la croissance économique et la chute des prix du pétrole ont affecté les systèmes énergétiques partout dans le monde, a commenté Roberto Bocca, responsable des Industries énergétiques au WEF. Dans ce contexte, de réelles réformes sont plus importantes que jamais pour tirer la compétitivité économique, particulièrement dans les grands pays émergents, a-t-il ajouté. Ce classement prend en compte l'impact du système énergétique d'un pays sur sa croissance économique et sur l'environnement, ainsi que la sécurité d'accès à l'énergie de sa population. Parmi les axes de réformes, le Forum économique mondial avance l'évolution du statut des entreprises d'Etat, majoritaires dans le secteur de l'énergie, une gouvernance et une fiscalité qui favorise les investissements ou encore la mobilisation et la consultation de tous les acteurs, entreprises comme population. Mais le rapport note qu'il n'y a pas de formule universelle applicable partout en matière de réforme énergétique. Et il prend l'exemple des pays qui arrivent en tête de ce classement. La Suisse, même dépendante des importations pour son énergie, a d'excellentes performances en terme d'intensité énergétique (PIB par unité d'énergie consommée), alors que la Norvège bénéficie de ses immenses ressources énergétiques qui dopent ses exportations. Enfin, la France doit sa troisième place à l'importance du nucléaire dans son mix énergétique. Chaque pays devra trouver sa propre voie, insiste le rapport, même s'ils devront tous se concentrer particulièrement sur l'abandon des subventions à l'énergie, l'amélioration de l'intensité énergétique de leurs économies et faire des progrès dans la réforme de leur marché. Romandie 10/12/2014
  7. Un visiteur du zoo de Barcelone (Espagne) a été attaqué par les félins, dimanche 7 décembre, après être descendu dans leur enclos, indique Le Parisien. Souffrant de plusieurs blessures, il a été hospitalisé dans un état critique. Agé de 45 ans, l'homme a escaladé la clôture pour descendre dans la fosse, sous les yeux de plusieurs témoins. La victime, vêtue d'une tenue militaire, a été agripée par les animaux, qui l'ont fait tomber dans un fossé, comme on le voit dans cette vidéo filmée avec un smartphone. AGENCIA EFE 7/12/2014 Si ses motivations restent inconnues, l'homme a déjà fait parler de lui pour ses actions contestataires. En novembre, il avait déjà escaladé un immeuble de l'architecte barcelonais Gaudí avec un drapeau nazi pour dénoncer l'avortement, raconte Le Parisien. En septembre, il avait aussi brûlé un drapeau indépendantiste catalan. ----->Quelles que soient ses motivations, il devait bien se douter que les lions ne sont pas de gentilles peluches ou des toutous à qui on dit coucher pour être obéi ! Il faut quand même une forte dose d'inconscience (pour rester courtoise) pour faire un tel geste. Francetv info 9/12/2014
  8. Le pays est placé en alerte météo, mardi, car des vents violents sont attendus en raison d'un phénomène météorologique particulier au sud du Groenland. @metoffice "De très forts vents pourraient affecter le nord et le centre du Royaume-Uni à partir de mardi soir et durer jusqu'à jeudi matin", a indiqué mardi 9 décembre le met Office. Le centre et le nord du pays sont placés en alerte jaune. L'Ecosse en orange. "Des bourrasques de 96 à 112 km/h peuvent être attendues dans les zones concernées par l'alerte, voire 112 à 128 km/h à l'ouest et au nord-ouest" du pays, a précisé l'organisme, qui redoute aussi des chutes de neige. Une bombe météorologique n'est pas un terme météorologique à proprement parler, mais elle est définie comme un système d'intense basse pression avec une pression centrale qui tombe 24 millibars en 24 heures", explique l'organisme. "Ceci se produit quand de l'air sec de la stratosphère arrive dans une zone de basse pression. Cela provoque une augmentation et une rotation rapides de l'air dans la dépression, ce qui fait baisser la pression et créé une tempête plus vigoureuse", précise-t-il. Francetv info 9/12/2014
  9. Lima - Miguel Canete, le commissaire européen chargé du climat, a estimé lundi à Lima que le sentiment d'urgence faisait défaut dans les négociations en vue d'un accord pour limiter le réchauffement de la planète, peu de progrès ayant été faits sur des sujets clés. Le sentiment d'urgence fait défaut, les questions fondamentales en jeu font retomber les parties dans leurs positions habituelles, a-t-il déploré sur le site de la Conférence de l'Onu sur le climat qui se déroule du 1er au 12 décembre dans la capitale péruvienne. Dans les jours prochains, nous devons redoubler d'efforts pour écouter les préoccupations des uns et des autres, a-t-il estimé appelant les parties à s'écouter et non à se donner des leçons. AFP 9/12/2014 Depuis une semaine, les 195 pays membres de la convention de l'Onu sur le climat ont repris les négociations en vue de conclure un accord d'ici un an à Paris. Sur de nombreux sujets, les positions des pays développés, des pays les moins avancés et des pays émergents sont très éloignées. La gestion de la responsabilité historique des pays riches dans les émissions de gaz à effet de serre est l'un d'entre eux, tout comme l'aide aux pays du Sud et le contenu possible des engagements de chaque pays pour réduire les gaz à effet de serre (contributions nationales). Nous pensons que les contributions nationales doivent se limiter aux efforts de réduction des émissions, a affirmé M. Canete, alors que les pays en voie de développement veulent voir inclus leurs efforts d'adaptation au changement climatique et les moyens que les pays riches pourraient mettre en oeuvre pour aider le Sud. Nous devons prendre en compte l'adaptation (dans le futur accord), mais pas dans les contributions nationales, estime Miguel Canete. Le périmètre des contributions doit faire l'objet d'une décision approuvée par tous d'ici la fin de la semaine. Sur l'épineuse question de la différentiation entre les pays, le Nord ayant une responsabilité historique dans le réchauffement, nous ne sommes pas d'accord avec une interprétation rigide de la convention de l'Onu qui a créé deux catégories (Annexes 1 et 2), l'une pour les pays développés et une pour les pays en voie de développement, a affirmé Miguel Canete. Le monde de 2015 n'est pas le monde de 1992, date de signature de la convention de l'Onu sur le climat, a fait valoir le commissaire européen, en référence à l'essor des économies de la Chine et de l'Inde notamment qui a placé ces pays parmi les gros émetteurs aujourd'hui. Romandie 8/12/2014
  10. Lima - L'objectif de ne plus émettre de CO2 d'ici 2050, qui figure dans un texte provisoire actuellement négocié à Lima en vue d'un accord en 2015 pour limiter le réchauffement climatique, n'est pas réaliste, a estimé Khalid Abuleif, le principal négociateur saoudien. Zéro émission (de CO2), nous ne pensons pas vraiment que ce soit réaliste à ce stade, avec la technologie actuelle et le modèle économique que nous avons aujourd'hui, a déclaré le responsable saoudien lors d'une rencontre avec quelques journalistes. Si vous dites +zéro émission sans avancer sur la technologie de capture et de stockage du carbone, cela veut dire que vous abandonnez les énergies fossiles, a-t-il souligné. Le concept de zéro émission (...) sans une diffusion de la technologie et sans de solides programmes de coopération internationale n'aide pas le processus de négociation, a-t-il ajouté, alors que les pourparlers ont débuté depuis une semaine à Lima pour progresser vers un texte qui doit servir de base à la suite des travaux. Cet objectif de zéro émission en 2050 représente un défi pour le développement futur et durable des exportateurs de pétrole, a-t-il poursuivi. Or, a-t-il fait valoir, il ne devrait pas y avoir de gagnants et de perdants dans tout accord multilatéral. Pour le négociateur saoudien, si nous laissons le changement climatique se produire, il y aura des perdants comme les états insulaires, les pays les moins avancés, etc. et si nous ne prenons pas les décisions appropriées pour traiter la question du changement climatique, nous allons créer un autre groupe de perdants, a-t-il expliqué. Le responsable saoudien a souhaité plus de coopération internationale à travers le transfert de technologie et des investissements: cela soutiendrait nos efforts pour diversifier notre économie. Pour que l'Arabie saoudite et les pays dépendants d'une seule ressource fassent partie du monde développé, ils doivent élargir le nombre de secteurs qui contribuent à leur économie, a avancé M. Abuleif. La diversification économique est essentielle, a-t-il dit, la question est de savoir comment la faire avancer à travers la coopération internationale. Romandie 9/12/2014
  11. Nouméa (awp/afp) - Le groupe brésilien Vale envisage de produire 20'000 tonnes de nickel en 2014 en Nouvelle-Calédonie, bien en deçà de ses objectifs initiaux en raison d'incidents intervenus à son usine, a déclaré mardi le président de Vale-Nouvelle-Calédonie. Egis / France "Nous allons produire 20'000 tonnes en 2014 avec une répartition à peu près à parts égales entre le produit intermédiaire (ndlr: Nickel Hydroxide Cake, NHC) et le produit final, l'oxyde de nickel", a déclaré à l'AFP Antonin Beurrier, nommé président début novembre. "C'est un chiffre inférieur aux 35 à 40'000 tonnes initialement prévues mais il montre que le procédé et la technologie fonctionnent", a-t-il déclaré, précisant qu'à cette production de nickel s'ajoutent 1500 tonnes de cobalt. En phase de montée en production, l'usine de Vale-NC, qui exploite [url=http://www.gitpa.org/web/KANAKY-NC Mine de Goro doc.pdf]la mine de Goro[/url], dans le sud de l'archipel, a connu une longue série d'incidents techniques et de conflits, parfois violents, avec les populations kanakes de la région et les associations écologiques. Le dernier incident en date remonte au 7 mai lorsque, suite à une erreur humaine, 100'000 litres d'une solution contenant de l'acide se sont déversés dans une rivière, alors que l'unité se situe dans une zone à la biodiversité marine et terrestre exceptionnelle. M. Beurrier a indiqué qu'après cette fuite, à l'origine de plusieurs semaines de tensions aux abords de l'usine, "une nouvelle direction générale avait été mise en place", "l'opération et la maintenance avaient été réorganisées" et "un département inspection avait été créé". Le coût de l'usine de Vale-NC, où sont employées quelque 1400 personnes, a explosé à plus de 7 mrd USD. "Ce projet continue à coûter de l'argent mais le succès est à portée de main", a cependant déclaré Antonin Beurrier, réaffirmant l'intérêt de Vale pour l'immense gisement de Prony-Pernod qui jouxte celui de Goro. En partenariat avec le français Eramet, Vale avait obtenu des autorités locales un permis d'exploration sur Prony-Pernod mais l'accord a été annulé en août, suite à un changement de majorité politique, en raison "d'illégalités manifestes". Romandie 9/12/2014
  12. Paris - Les Franciliens devraient pouvoir passer l'hiver au coin du feu: Ségolène Royal veut revenir sur l'interdiction des feux de cheminée à Paris et en banlieue, mesure anti-pollution que la ministre juge un peu ridicule. Un arrêté du préfet de la région Ile-de-France, pris au nom de la lutte contre les émissions de particules fines, prévoyait de bannir à compter du 1er janvier 2015 tous les feux de bois en foyers ouverts à l'ancienne, à Paris et dans 435 communes environnantes. Dans Paris intra-muros, l'interdiction devait même être plus poussée, puisqu'elle visait aussi toute forme de combustion de bois, y compris dans les cheminées les plus modernes et propres, fermées par un insert, ou encore dans les poêles et chaudières au bois dernier cri. La ministre de l'Écologie a décidé de revoir ce dispositif, assimilé à de l'écologie punitive et très critiqué par les usagers et les professionnels du secteur. Que les Français se rassurent, je vais changer cette décision qui ne va pas dans le bon sens, a déclaré Mme Royal sur France 2, précisant avoir été saisie de ce dossier par des associations de consommateurs. J'ai été moi-même très surprise, surtout des chiffres qui ont été utilisés. On nous a fait croire que les feux de cheminée polluaient plus que les voitures diesel, a-t-elle expliqué. Il faut être un peu raisonnable. Je ne suis pas favorable à une société des interdictions, a-t-elle insisté. D'autant que la mesure risquait tout simplement de ne pas être appliquée puisque aucune sanction n'était prévue. Pour appuyer l'interdiction préfectorale, les services régionaux en charge de l'environnement et de l'énergie (DRIEE) avaient affirmé que le chauffage au bois contribuait à 23% des émissions de particules fines de type PM10 en Île-de-France, soit autant que l'échappement des véhicules routiers. Ce chiffre a été contesté par les professionnels de la filière bois rassemblés au sein de l'association France Bois Forêt. Les feux de bois sont responsables de 5% seulement des émissions de particules fines alors que 40% viennent des voitures et camions, assure la filière, qui se félicite de l'annonce de la ministre. La pollution due aux feux de cheminée n'est pas à négliger, elle est conséquente et à prendre en charge, estime pour sa part Benoît Hartmann, porte-parole de la fédération d'associations écologistes France Nature Environnement (FNE). Mais ce n'est pas une catastrophe si Ségolène Royal revient sur l'interdiction, à condition qu'un système incitatif favorisant l'équipement en inserts propres des particuliers, comparable à celui mis en place dans la vallée de l'Arve en Haute-Savoie, soit mis en place dans toute la France, ajoute-t-il. Si on aide les gens à s'équiper en leur donnant (...), 1.000 euros chacun pour s'équiper avec un insert, on sait que c'est beaucoup plus efficace pour diminuer les émissions qu'un arrêté qui serait très difficile à faire respecter, explique-t-il à l'AFP. Les détracteurs de la mesure préfectorale soulignent par ailleurs son manque de cohérence avec la politique de soutien à la filière bois revendiquée par le ministère de l'Écologie. Ségolène Royal a confirmé cette ligne mardi: j'encourage en tant que ministre de l'Écologie le chauffage au bois. La France est quand même la quatrième forêt européenne (...) et il y a des poêles de chauffage au bois qui sont très performants, a-t-elle ajouté. La ministre a expliqué qu'elle ne voulait pas que cet arrêté mette en cause toute la filière bois et tout le développement des énergies renouvelables. Les PM10 sont les particules fines d'un diamètre inférieur à 10 microns. Elles sont accusées d'être nocives pour la santé, en pénétrant profondément dans les poumons (surtout les plus fines) et réduiraient de six mois l'espérance de vie en région parisienne. Romandie 9/12/2014
  13. Budapest - La Hongrie veut voir débuter en 2018 la construction de deux nouveaux réacteurs russes dans sa centrale nucléaire de Paks, a annoncé mardi un responsable gouvernemental, lors de la signature d'accords techniques autour de ce projet controversé. (Photo Viktor Orbán, Premier ministre de la Hongrie, en 2010. kormany.hu CC BY-SA 2.5) La construction doit démarrer en 2018, selon les accords signés aujourd'hui, a annoncé le commissaire gouvernemental chargé du projet, Attila Aszodi, lors d'une conférence de presse à Budapest. La Hongrie et la Russie avaient signé le 14 janvier 2014 un accord de coopération pour la construction de ces deux nouveaux réacteurs de 1.200 MW chacun, qui doivent doubler les capacités de production de l'unique centrale du pays, située à Paks, à 100 kilomètres de Budapest. Selon cet accord, Moscou doit prêter à Budapest jusqu'à 10 milliards d'euros, soit environ 80% du coût du chantier, estimé à 12,5 milliards. La partie russe nous a assuré que les ressources financières nécessaires sont disponibles. La situation financière actuelle n'affecte pas ce projet, a assuré M. Aszodi, interrogé par l'AFP sur de possibles répercussions des sanctions européennes infligées à Moscou en raison du conflit en Ukraine. Les accords signés mardi entre l'opérateur de la centrale et Atomenergoproekt, filiale du géant nucléaire russe Rosatom, portent notamment sur les paramètres de construction, les conditions de maintenance, la fourniture du combustible et la gestion des déchets, a-t-il été précisé. Le projet d'extension de la centrale a été vivement critiqué par l'opposition hongroise en raison de ses conditions d'attribution et de financement. Il a également été dénoncé comme le symbole d'un rapprochement du premier ministre conservateur hongrois Viktor Orban avec Moscou. Budapest insiste de son côté sur la nécessité de renforcer les capacités énergétiques du pays. Le premier réacteur est censé entrer en service en 2023. Construite au début des années 1980 par la Russie, la centrale de Paks, qui comprend quatre réacteurs à eau lourde, affiche actuellement une puissance de 2.000 MW. Romandie 9/12/2014
  14. Une région génétique responsable de la perte du sexe du puceron du pois a été identifiée. Elle explique la coexistence des lignées sexuées et asexuées dans les populations naturelles de ce puceron. Le puceron vert du pois (Acyrthosiphon pisum) est un parasite des légumineuses dont le pois, le trèfle ou la luzerne. Il compte dans ses rangs des individus sexués et d'autres asexués. Une vaste analyse génétique des deux catégories de pucerons menée par les chercheurs de l'Inra a permis de découvrir les bases génétiques de cette différenciation. Chez les pucerons du pois les individus sexués côtoient les individus asexués. INRA/Bernard Chaubet En combinant des comparaisons du génome de lignées sexuées et asexuées et des approches de cartographie génétique, les chercheurs ont montré qu’une petite région du génome, située sur le chromosome X, est responsable de la perte du sexe chez les lignées asexuées du puceron du pois. Les résultats de cette étude sont publiés dans la revue PLOS ONE. Ils ne permettent pas encore d'identifier les gènes existant dans cette zone mais des études complémentaires sont en cours. D'autres indices montrent également que même si l'asexualité est un caractère récessif chez le puceron un système génétique original semble favoriser l'émergence continue de nouvelles lignées asexuées. Beaucoup de parasites ont adopté une forme de reproduction asexuée. Si elle est considérée comme un cul-de-sac évolutif par les spécialistes, les lignées asexuées présentent des capacités de multiplication et de colonisation de nouveaux milieux qui sont souvent bien supérieures à celles des lignées sexuées. Fiche d'identité : Le puceron vert du pois (Acyrthosiphon pisum Harris), aussi appelé puceron du pois, est une espèce de petits insectes de l'ordre des homoptères et de la famille des aphididés, qui parasite de nombreuses plantes cultivées ou sauvages de la famille des légumineuses, dont le pois, le haricot, le trèfle et la luzerne. Il est aussi l'agent vecteur de certaines viroses. Ce très petit insecte de 2,5 à 4,4 mm de long, de couleur vert pomme (ou rose pour certaines souches), présente un abdomen renflé. Ses yeux sont rouges et ses antennes aussi longues que le corps. Ses pièces buccales sont modifiées pour former un tube piqueur droit. Les individus parthénogénétiques ne possèdent généralement pas d'ailes ; seuls les individus sexués ou colonisateurs présentent des ailes translucides, finement nervurées. (Photo Puceron du pois extrayant la sève. Shipher Wu CC BY-SA 2.5) Comportement : Le puceron du pois est un insecte piqueur-suceur. Ses plantes hôtes sont des membres de la famille des Fabacées : pois, haricot, luzerne, trèfle... Une fois installé sur une plante hôte, le puceron la perfore avec ses pièces buccales piqueuses jusqu'à ce qu'il atteigne un vaisseau conducteur de sève élaborée. Par la suite, il ne se déplacera plus guère, et pompera la sève nutritive en continu. Lorsqu'un herbivore s'approche à moins de 5 cm, de nombreux pucerons du pois détectent leur haleine, se décrochent de leur support végétal et tombent au ras du sol, échappant ainsi à leur prédateur. Malgré son nom, la population de ce puceron possède des individus roses et verts. Or, les adultes roses sont plutôt consommés par les coccinelles tandis que les larves vertes sont attaquées par des guêpes parasitoïdes qui y pondent leurs œufs. L’étude de la flore microbienne de ce puceron a mis en évidence une bactérie symbiotique du genre Rickettsiella responsable de la synthèse des pigments verts, faisant passer les larves roses en vert au fur et à mesure de leur développement, protégeant ainsi l'adulte vert des coccinelles. Rickettsiella est souvent associée à Hamiltonella defensa et à Serratia qui protègent le puceron des guêpes parasitoïdes. La vulnérabilité du puceron à l’égard des prédateurs et parasites est donc fortement conditionnée par la symbiose avec ces bactéries. (Photo : un puceron de couleur rose. Jpeccoud CC BY-SA 3.0) Reproduction : La stratégie reproductive du puceron du pois se fait en deux phases : - De février à septembre (printemps/été), ces pucerons réalisent une intense reproduction asexuée par parthénogenèse. Les femelles fondatrices qui sortent des œufs atteignent la maturité sexuelle au bout de 10 à 12 jours. Elles commencent alors à mettre bas des larves (viviparité). Ces larves, qui ne sont pas issues d'une fécondation mais d'une parthénogenèse, sont identiques entre elles et identiques à leur mère. Chaque femelle est capable de mettre ainsi bas environ 150 larves, qui seront capables de faire de même une dizaine de jours plus tard, ce qui explique les pullulations de pucerons lorsque les conditions climatiques sont bonnes et que les prédateurs manquent. - Vers mai-juin, sous l'effet conjugué de la surpopulation et de l'arrivée à maturité de la plante, apparaissent des femelles ailées dont le rôle sera de coloniser un nouvel hôte (toujours de la famille des Fabacées). Ces femelles colonisatrices produiront à leur tour de nombreuses larves non ailées par parthénogenèse. - Puis en septembre (automne), apparaissent des individus ailés des deux sexes : une reproduction sexuée a alors lieu. Les femelles fécondées pondront chacune quelques œufs (oviparité). Ces œufs seront les seuls à pouvoir passer l'hiver ; les individus adultes et les larves mourront. En février, les œufs qui éclosent produisent des femelles fondatrices. Sexuellement matures au bout de 10 à 12 jours, elles vont produire par parthénogenèse environ 150 larves identiques à elles-mêmes, qui produiront de la même façon de nombreuses femelles. Cette phase de colonisation exponentielle se poursuit durant l'été et l'automne. Menaces pour les cultures : Le Puceron vert du pois est un nuisible pour certaines cultures. Des études menées sur le pois montrent que les infestations de ce puceron peuvent provoquer l'avortement des fleurs, une diminution du poids moyen des graines et une diminution du nombre de gousses produites. D'autres études, menées sur la luzerne, montrent des résultats similaires (réduction du rendement, de la qualité de la production et de la pérennité de la plante). De plus ce puceron peut être vecteur de certaines maladies affectant les plantes cultivées, notamment des affections virales à potyvirus comme la mosaïque jaune du haricot ou la mosaïque du pois, mais aussi à cucumovirus (mosaïque du concombre) ou à luteovirus (jaunisse apicale du pois, qui concerne aussi la fève). Sciences et avenir 9/12/2014 - Wikipedia
  15. Des avancées spectaculaires sont faites en matière de textiles intelligents. Objectif ? Une surveillance médicale optimisée et personnalisée qui pourrait sauver de nombreuses vies. Représentation du système de collecte et d'envoi des données biomédicales à partir d'un textile connecté. SENSOR Et si votre pyjama ou une simple chemise pouvait, grâce à des capteurs intégrés aux fibres textiles, prévenir un accident cardiovasculaire et alerter les secours en temps réel ? C'est ce sur quoi travaille activement une équipe de chercheurs canadiens de l'université Laval à Québec. Leurs avancées spectaculaires font l'objet d'une publication dans la revue scientifique Sensor. Les textiles intelligents seraient désormais "capables de capter des informations biomédicales sur les personnes qui les portent et de les transmettre" par des communications sans fil à des centres de secours ou à des programmes d'analyse, selon les chercheurs de la Faculté des sciences et du Centre d'optique, photonique et laser de l'université. Mieux, dans quelques années, de nombreuses applications seraient possibles selon eux, dont la majeure partie à des fins médicales ; même des enfants, enlevés ou perdus, pourraient être rapidement localisés grâce à ces vêtements bourrés de capteurs, a expliqué Jeff Viens, directeur chargé du transfert technologique. "Les textiles ont plusieurs fonctionnalités" et, en passant les informations par l'intermédiaire d'internet, les vêtements vont devenir "une plateforme de communication et un relais d'information", a-t-il ajouté. L'équipe de recherche dirigée par le professeur Younès Messaddeq a mis au point cette "fibre textile en superposant plusieurs couches de cuivre, de polymères, de verre et d'argent". La fibre, avec un rôle à la fois de capteur et d'antenne, est "résistante et malléable et peut être tissée avec de la laine ou du coton", a indiqué l'université Laval en notant que les vêtements pourraient "capter différents types d'informations" comme le taux de glucose, l'activité cérébrale ou analyser "les mouvements et les coordonnées spatiales". Plusieurs défis techniques restent à régler avant de voir ces vêtements intelligents dans le commerce, comme la connexion du textile à un réseau sans fil ou "régler la question de l'alimentation électrique", a indiqué Younès Messaddeq. Dernier point, et non des moindres, "il faudra s'assurer que le textile est lavable et qu'il résiste aux produits contenus dans les détergents", selon ce professeur. Quelques "détails" donc... ----->Je comprends la démarche et elle peut être utile... mais c'est donc se soumettre "volontairement" à ce que nos faits et gestes, voire nos pensées, soient systématiquement épiés et analysés... Et les nanomatériaux intégrés dans les tissus pourraient ne pas être exempts d'effets secondaires comme des allergies ou des interférences avec les cycles notamment hormonaux... Sciences et avenir 6/12/2014
  16. Paris (AFP) - L'interdiction des feux de cheminée en Ile-de-France est "excessive", a estimé mardi la ministre de l’Écologie Ségolène Royal, qui a annoncé son intention de revenir sur l'arrêté préfectoral prévoyant de les interdire à compter du 1er janvier. "Je vais faire changer cette décision qui ne va pas dans le bon sens", a déclaré la ministre sur France 2, estimant qu'avec cette disposition prise dans le cadre d'un plan contre la pollution atmosphérique, "on était un peu dans le ridicule". Faire poser un insert dans une cheminée permet de gagner en pouvoir de chauffe et en autonomie. La cheminée devient un véritable appareil de chauffage pouvant chauffer toute la maison si elle est couplée avec un système de récupération de chaleur. pratique.fr "J'ai été moi-même très surprise, surtout des chiffres qui ont été utilisés. On nous a fait croire que les feux de cheminée polluaient plus que les voitures diesel", a expliqué Ségolène Royal, indiquant avoir été saisie de ce sujet par des associations de consommateurs. "Il faut être un peu raisonnable. Je ne suis pas favorable à une société des interdictions", a-t-elle ajouté, se disant au contraire favorable au chauffage au bois. "J'encourage en tant que ministre de l'Ecologie le chauffage au bois. La France est quand même la quatrième forêt européenne (...) et il y a des poêles de chauffage au bois qui sont très performants", a-t-elle souligné. Mme Royal a ajouté qu'elle ne voulait pas que cet arrêté "mette en cause toute la filière bois et tout le développement des énergies renouvelables". Rappel : Les feux de cheminée en "foyers ouverts" doivent normalement être interdits à compter du 1er janvier 2015 à Paris et dans 435 communes de la région, sur une zone rassemblant presque neuf Franciliens sur dix, en vertu d'un arrêté préfectoral pris dans le cadre d'un plan de protection de l'atmosphère (PPA), pour réduire les émissions de particules fines. Voir ICI les différents systèmes de chauffage au bois. Sciences et avenir 9/12/2014
  17. Paris (AFP) - "Surprenant revirement" pour le centre, "opération de communication" pour la droite: les groupes d'opposition au Conseil de Paris ont réagi avec scepticisme dimanche aux propositions anti-pollution développées par la maire de Paris, Anne Hidalgo. Qualifiant la semi-piétonisation du centre de la capitale, proposée par Mme Hidalgo dans une interview au Journal du dimanche (JDD), d'"heureuse initiative", le porte-parole du groupe UDI-MoDem au Conseil de Paris, Yann Wehrling, y voit pourtant un "beau revirement" de la part de la maire socialiste. Dans un communiqué, M. Wehrling affirme que "la circulation à pied" était "un axe majeur" des propositions de son camp "lors des dernières élections municipales." "Après les zones de restriction de circulation (ZAPA) dont la maire ne voulait pas entendre parler et qu’elle envisage finalement aujourd’hui, voilà que la semi-piétonisation trouve enfin grâce à ses yeux...", écrit l'élu, qui ajoute que la maire "s'expose à la question de sa crédibilité." Le groupe UMP, lui aussi, "se félicite qu'Anne Hidalgo se rallie aujourd'hui à (ses) propositions", et annonce dans un communiqué qu'il va proposer un voeu visant à "interdire l'accès de Paris aux autocars de tourisme les plus polluants." "Nous ne doutons pas que Mme Hidalgo votera ce vœu, à moins que ses annonces d’aujourd’hui ne se résument à une opération de communication ? Car on peut constater depuis le mandat de la nouvelle maire de Paris que la communication prend souvent le pas sur les mesures réelles", estime le groupe dans ce communiqué. Il assure aussi qu"'en juin 2014, près de 40% de la flotte municipale fonctionnait au diesel", contrairement à ce qu'affirme la maire. Anne Hidalgo a annoncé dimanche son intention de rendre "semi-piétonnier" le centre de la capitale française et d'interdire d'ici à la fin de son mandat la circulation des véhicules diesel dans toute la ville. Sciences et avenir 8/12/2014
  18. Les promenades dans les abysses offrent des spectacles surprenants, comme la chasse du calmar aux yeux noirs par exemple. Ce prédateur attrape et enlace sa proie jusque dans les profondeurs. Une vidéo de l’institut de recherche de Monterey Bay en témoigne. MBARI 13/1/2014 Le calmar au yeux noirs (Gonatus onyx) est un prédateur et lorsqu’il chasse, il n’a pas peur d’entraîner plus gros que lui dans un combat mortel. Ce poisson éperlan n’a pas eu de chance, car une fois pris au piège il ne lui reste guère d'échappatoire. Lorsque le calmar attaque, ses tentacules pourvues de ventouses et de crochets adhèrent à la proie. Puis ce céphalopode des abysses tourne sa victime pour lui donner le coup de grâce avec son bec. L'éperlan a de son côté un système de défense original : en cas de danger, il peut perdre ses écailles afin d’échapper aux prédateurs. Malheureusement pour lui, la méthode ne fonctionne pas à tous les coups. Le calmar l’entraîne alors vers les abysses pour en faire son repas... Lors de la chasse, ces calmars peuvent descendre jusqu’à 1.500 m. Ils sont plutôt communs au nord de l’océan pacifique, entre le Japon et la Californie, là où travaillent les équipes de l’observatoire du Mbari. Avec une taille d’une vingtaine de centimètres, ces animaux vivent plutôt en bancs lorsqu’ils sont jeunes et deviennent plus solitaires à l'âge adulte. Ce sont de bons nageurs qui, en cas d’attaque et à l'instar des pieuvres, peuvent se camoufler derrière un nuage d’encre. Futura Sciences 7/12/2014
  19. Hagupit, qui a ravagé les îles du centre des Philippines, a déjà fait 27 morts et détruit des milliers d'habitations en trois jours, selon un bilan donné par la Croix-Rouge. Les millions d'habitants de Manille se préparaient à subir les assauts du typhon, rétrogradé au rang de tempête. "Nous avons maintenant un total de 27 morts, pour la plupart à Borongan, au Samar oriental", a déclaré Richard Gordon, président de la Croix-Rouge des Philippines. La plupart des personnes décédées l'ont été noyées, a-t-il précisé. A Borongan, qui compte 64'000 habitants, 2500 habitations ont été partiellement ou totalement détruites. WestPacWx 6/12/2014 Malgré la forte hausse du nombre de morts - quatre décès avaient été signalés dans un premier temps - les Philippins sont soulagés parce que les dégâts causés jusqu'ici par Hagupit sont beaucoup moins importants que ceux causés par le passage de Haiyan en novembre 2013. Ce super-typhon avait fait 7000 morts et quatre millions de sinistrés dans la même zone du centre des Philippines. Tirant les leçons de ce drame, les autorités ont procédé à des opérations d'évacuations massives avant le passage de la tempête. Des villes et des villages entiers ont été vidés de leurs habitants dans les zones côtières et dans les secteurs sujets aux glissements de terrain. Les évacués ont été accueillis dans 1500 centres d'accueil. Romandie 8/12/2014
  20. Caen - La direction de la centrale nucléaire EDF de Flamanville (Manche) a annoncé lundi le redémarrage d'un de ses deux réacteurs, en panne depuis jeudi. Le 8 décembre à 4h30, l'unité de production n°2 de la centrale de Flamanville a été reconnectée, en toute sûreté, au réseau électrique national, écrit EDF dans un communiqué diffusé sur le site de la centrale. Le réacteur s'était automatiquement arrêté jeudi 4 décembre à 10h55, à la suite d'une perte d'alimentation électrique, rappelle EDF. Il s'agissait du quatrième arrêt inopiné d'un ou plusieurs réacteurs à la centrale de Flamanville depuis le début de l'année. [...]La centrale de Flamanville a produit en 2013 environ 4,5% de l'énergie nucléaire française. Un troisième réacteur y est en construction. Romandie 8/12/2014
  21. Washington - La Cour suprême des Etats-Unis a refusé lundi de se saisir d'un recours du groupe pétrolier BP qui affirmait avoir été contraint de payer des centaines de millions de dollars à des entreprises après la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique. Après l'avoir examinée à huis clos, les neuf juges ont annoncé, dans un document, avoir rejeté la plainte du géant pétrolier britannique. Celui-ci contestait le règlement d'une plainte en nom collectif d'entreprises se plaignant des répercussions de la catastrophe écologique sur leur activité économique. La haute Cour s'est contentée d'expliquer brièvement qu'elle se rangeait à l'avis de la Chambre de commerce des Etats-Unis, de sa branche de la région de Mobile (Mississippi, sud), dans le golfe du Mexique, et d'une fédération d'industries allemandes qui, toutes, soutenaient les entreprises plaignantes. Elle a ajouté qu'elle rejetait les arguments de BP qui affirmait, dans son recours, que les supposées pertes [des entreprises plaignantes] ne pouvaient pas être légitimement reliées à la marée noire. Cette décision représente un important revers pour BP, auquel la marée noire de 2010 coûte très cher. Le groupe britannique a dû débourser jusqu'à présent 36,3 milliards de dollars en amende, en compensations aux particuliers, entreprises et autorités locales et en participation aux opérations de nettoyage des côtes. BP a été jugé en outre responsable en septembre, par un juge de Louisiane (sud), de graves négligences ayant conduit à la marée noire de 2010, ce qui l'expose à une nouvelle amende qui pourrait atteindre 18 milliards de dollars. Jusqu'à deux millions de barils de brut se sont déposés au fond du Golfe du Mexique, sur les cinq millions écoulés lors de la marée noire d'avril 2010 provoquée par l'explosion d'une plate-forme exploitée par BP, selon une nouvelle étude publiée fin octobre. Romandie 8/12/2014
  22. Le ministère de l'Ecologie répertorie les menaces qui pèsent sur les milieux naturels dans l'hexagone, dans un rapport (Pdf) publié vendredi 5 décembre. La synthèse. Cliquez sur l'image pour accéder au document. Z.A.D. Zone à défendre, Trois lettres, trois mots hissés en étendard par des militants écologistes et défenseurs de l'environnement. A Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), à Sivens (Tarn), à Roybon (Isère), des citoyens mènent un combat contre des projets contestés, qu'il s'agisse d'un aéroport, d'un barrage ou d'un Center Parcs. Ils se font les portes-paroles d'un environnement menacé. Mais ces zones défendues ardemment par les opposants à ces projets sont-elles réellement en danger ? Le ministre de l'Ecologie et du Développement durable a publié, vendredi 5 décembre, un rapport sur l'état de l'environnement en France. Le document montre que certains progrès ont été réalisés grâce à la législation et à l'évolution des comportements. Néanmoins, la situation reste préoccupante, conclut le texte. Francetv info a choisi cinq chiffres qui illustrent la situation des les milieux naturels de l'hexagone. Le rapport complet. Le rapport par chapitres. Cliquez sur l'image pour accéder au document 1 - 68 000 hectares de terres disparaissent chaque année Le constat. Depuis 1993, la France connaît un phénomène dit d"'artificialisation" des sols. En clair, des terrains naturels ou dédiés à l'agriculture sont transformés en zones bâties ou en zones "stabilisées", c'est-à-dire en routes, parkings... Entre 2006 et 2012, 68 000 hectares de terres naturelles ou agricoles ont disparu chaque année. C'est l'équivalent d'un département tous les dix ans, note le rapport. En 2012, les zones artificialisées, représentaient 9,1% du territoire, contre 8,4% en 2008. Les risques. En rendant des sols imperméables, les ruissellements sont accentués, au détriment de l'infiltration de l'eau. Cela favorise la sécheresse et les risques d'inondations. Les zones humides, comme les marais et les tourbières, sont également englouties. Ces zones humides ne représentent que 2% des sols. Or elles ont un rôle clé notamment dans la recharge des nappes superficielles et souterraines. Elles améliorent aussi la qualité de l'eau en retenant des nutriments comme l'azote, les phosphores. Les zadistes de Sivens ou de Roybon invoquent tous la protection de ces milieux humides pour protester contre le projet du barrage ou de Center Parcs. L'extension des pôles urbains sur les terres se fait également à 90% au détriment des "bonnes terres" pour l'agriculture, signale le rapport. Dix régions (Aquitaine, Bourgogne, Haute-Normandie, Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Midi-Pyrénées, Nord Pas-de-Calais, Pays-de-la-Loire et Rhône-Alpes) ont ainsi perdu entre 33 et 62% de leurs terres à "fort potentiel agronomique". 2 - 14 % du littoral est artificiel Le constat. Le littoral est particulièrement concerné par la transformation des terres naturelles ou agricoles. La densité est de 285 habitants /km² : c'est 2,5 fois plus que la densité moyenne en métropole. Plus on se rapproche des rivages, plus cette densité augmente. On l'estime à 400 habitants par km² sur les côtes de la Manche, de la mer du Nord et de la Méditerranée. Résultat : 14% du territoire de ces communes littorales est artificialisé, soit soit deux à trois fois plus que la moyenne hexagonale. A moins de 500 mètres des rivages, la part du territoire occupé par les terres artificialisées grimpe jusqu'à 28 %. Les risques. Avec la densité de population, les déchets rejetés en mer ne diminuent pas, note le rapport. L’Ifremer note la présence de 150 millions de déchets sur les fonds sous-marins de la mer du Nord, de plus de 50 millions dans le golfe de Gascogne, de la côte à la limite de plateau, et de 175 millions dans le bassin nord-ouest de la Méditerranée. Ces déchets sont constitués d'électroménager, de sas ou particules plastiques, de mégots... Ces pollutions perturbent l'éco-système côtier, déjà fragile, selon le rapport. Par ailleurs, la pression démographique et l’artificialisation des sols aggravent l'érosion côtière et les risques de submersion marine. L'état de l'environnement en chiffres. Source développement durable.gouv.fr 3 - Toujours des constructions en zone inondable Le constat. Entre 2006 et 2012, les surfaces urbaines construites en zone inondables ont augmenté de 21 km². Or, sur la période 1950-2012, les inondations représentent les deux tiers des événements naturels graves en France, relève le rapport. Depuis 1992, ces inondations sont de plus en plus fréquentes. Le sud de la France a encore été fortement touchée en novembre par ces intempéries. Au total, 3,7 millions de logements sont situés dans les zones inondables enregistrées en 2013. Les risques. Le rapport publié par le ministère de l'Ecologie fait le lien direct entre l’accroissement de l’urbanisation dans les zones inondables et la recrudescence des situations de catastrophe naturelle. Ainsi l'urbanisation amplifie la gravité de l'évènement en cas de crue. Les sols étant imperméables, à cause de leur artificialisation, les hauteurs d'eau sont plus importantes, ainsi que les vitesses d'écoulement de l'eau. Le marais Vernier est une zone humide de 4 500 hectares située dans l'Eure. ( HEMIS.FR / AFP ) 4 - 20% des espèces sont menacées Le constat. L'urbanisation des terres, l'artificialisation des sols fragilisent l'habitat de nombreuses espèces. L’usage massif de produits phytosanitaires dans l'agriculture intensive, la surpêche, sont aussi des menaces pour la biodiversité. Résultat : 20% des espèces de l'hexagone sont menacées de disparition. Parmi les espèces menacées, on compte des crustacés et des poissons d'eau douce, des oiseaux nicheurs, des amphibiens, mais aussi des requins, des raies et des reptiles. Les risques. La disparition de certaines espèces fragilisent la chaîne alimentaire et la biodiversité. Par exemple, les crustacés d’eau douce menacés servent de base alimentaire à bien d'autres espèces. La disparition des papillons inquiète par ailleurs les spécialistes, car ils participent à la pollinisation des plantes à fleurs. 5 - 93% des cours d'eau pollués sont pollués par des pesticides Le constat. En 2001, des pesticides ont été identifiés dans 93% des cours d'eau essentiellement dans le bassin parisien, dans le nord de la France, en amont du Rhône et plus ponctuellement dans les Pays de la Loire. De 1 jusqu'à 20 pesticides ont été observés. Sur les 15 pesticides les plus fréquemment retrouvées dans les nappes de métropole, 12 sont interdits ou sont issus de molécules interdites. Cela s'explique par des nappes phréatiques qui se renouvellent moins rapidement. La pollution aux nitrates reste préoccupante, selon le rapport. Les risques. Les nitrates s’accumulent dans les nappes phréatiques, et peuvent provoquer des "marées vertes". Les nitrates présentent également des risques pour la santé. Leur présence dans l’eau potable est réglementée. Les pesticides sont surtout pointés du doigt pour la santé de l'homme. Ils sont soupçonnés, entre autres, d'augmenter les risques de développer un cancer. Francetv info 8/12/2014
  23. Depuis vendredi, le seuil d'information et de recommandation au titre de la concentration en particules fines sur l'agglomération rennaise est déclenché. Il est maintenu pour ce dimanche. Les raisons, le temps froid ainsi qu'une hausse du chauffage. T. Peigné Le froid et le chauffage en hausse à l'origine de cette pollution aux particules fines sur Rennes Trois jours d'affilée que l'association Air Breizh annonce que le seuil d'information et de recommandation au titre de la concentration en particules fines PM10 (moins de 10 microns) sur l'agglomération rennaise est dépassé. L'association précise que la tendance est cependant à l'amélioration. capture site airbreizh.asso.fr C'est l'indice de articules PM10 qui est très élevé encore ce dimanche 7/12/32014 La préfecture d'Ille-et-Vilaine qui déclenche ce seuil d'information et de recommandation explique que cette situation résulte du temps froid sur la région rennaise ainsi qu'une hausse du chauffage dans les habitations et les entreprises. La préfecture renouvelle donc ses conseils de prudence aux populations vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques) et aux personnes sensibles lors des pics de pollution. Il leur faut limiter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, limiter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu'à l'intérieur. FR3 Bretagne 7/12/2014
  24. Depuis trois jours, le typhon Hagupit, rétrogradé au rang de tempête, déferle sur l’archipel des Philippines. Dans la ville de Cadiz, sur l’île de Negros, Stéphane Mahoin, "Pompier Solidaire", participe à un programme de reconstruction d'une école. Il témoigne. Pompier volontaire, Stéphane Mahoin vit prêt de Rennes et s'est déjà rendu aux Philippines l'an dernier, trois jours après le passage du typhon Haiyan pour venir en aide à une population sinistrée. Le 8 novembre 2013, Haiyan avait fait 7 000 morts et disparus. Pompiers Solidaires Stéphane Mahoin : distribution de riz aux villageois de Tiglawigan Présent à nouveau sur l'île de Négros, où il participe depuis le 30 novembre à un programme de réhabilitation et de reconstruction d'une école, il a pu voir arriver Hagupit, un autre typhon qui depuis quelques jours traverse l'archipel. Ce lundi, nous avons pu le joindre au téléphone. Stéphane Mahoin, une nouvelle tempête a traversé les Philippines, comment cela s'est-il passé pour vous ? Réponse : "Nous sommes sur l'île de Négros, à côté de Cadiz, dans un village de pêcheurs. Jeudi dernier, déjà, soit deux jours avant l'arrivée d'Hagupit, la mer était tellement démontée qu'ils n'ont pas pu sortir. Du coup, ça fait cinq jours qu'ils ne pêchent pas, qu'ils n'ont plus rien à vendre, plus rien pour se nourrir. On a donc dû prendre des mesures pour les aider. On distribue chaque jour 1 600 repas. Et puis depuis jeudis soir également, l'école que nous réhabilitons a été réquisitionnée par l'état Philippin. Elle est devenue lieu d'accueil et d'hébergement pour 800 femmes et enfants du village. Les pêcheurs, eux faisaient les aller et retours entre l'école et leurs maisons." Annoncé comme typhon, Hagupit a finalement été beaucoup moins violent que prévu ? Réponse : "Oui, ça a vraiment tapé fort à partir de samedi en début d'après-midi avec des vents violents qui ont duré toute la nuit. La pluie n'est arrivée que dans la nuit de samedi à dimanche, vers deux heures du matin, mais elle est tombée sans discontinuité pendant 24 heures. Là, ça s'est calmé, mais toutes les routes sont encore inondées. Il y a de l'eau partout." Là où vous vous trouvez, quels dégâts a provoqué Hagupit ? Réponse : "En fait, il y en a assez peu. Hagupit a été beaucoup moins violent qu'Haiyan l'année dernière. Seuls quelques toits ont été endommagés. Franchement, j'ai été surpris. C'est la première fois que j'arrive avant un évènement comme ça. Depuis jeudi, depuis l'annonce de l'arrivée du typhon, la population a été sensibilisée. Les pêcheurs ont mis leurs bateaux à l'abri, protégé leurs maisons qui sont des habitations très précaires avec des cordages, des branchages, attachés les toits..." Dans quel état d'esprit se trouvent les personnes avec qui vous vous trouvez ? Réponse : "Ils sont traumatisés par le typhon Haiyan de l'année dernière. Ça, c'est évident. Il y avait une crainte qui est vraiment palpable, car en plus, ce n'est pas le premier typhon qui passe cette année mais c'était le plus fort annoncé. C'est pour ça qu'ils ont joué le jeu si j'ose dire, qu'ils ont vraiment suivi les consignes du gouvernement de venir se mettre à l'abri ici. Depuis ce midi, la situation est plus calme. La tempête est passée et on sent un réel soulagement qu'il n'y ait pas plus de dégâts que ça. Nous, on a repris nos activités de formation et on continue en parallèle de distribuer des repas. Dimanche, on sera de retour en France." Si Hagupit a été beaucoup moins violent qu'Haiyan, la Croix-Rouge fait état malgré d'au moins 21 victimes. Avec des vents à plus de 200 km/h et des pluies torrentielles, la tempête a ravagé plusieurs centaines d'habitations dans l'est du pays, comme à Borogan City ou à Nabua. FR3 Bretagne 8/12/2014
  25. Le fondateur de l'Académie équestre de Versailles a pris la plume dans les Echos ce lundi 8 décembre pour rappeler son opposition au site d'enfouissement des déchets de GDE à Nonant-le-Pin, dans l'Orne. "Pourquoi notre classe politique et l'administration ont-elles décidé de sacrifier les terres d'élevage d'excellence de l'Orne sur l'autel du projet d'un industriel, Guy Dauphin Environnement (GDE) ?" C'est par cette interrogation que Bartabas interpelle les lecteurs des Echos. (Photo © LOCB Image extraite d'une interview réalisée par LOCB. Bartabas, fondateur de la compagnie Zingaro, a rendu visite ce lundi aux anti-GDE) En jeu, une méga décharge polluante et les profits d'un industriel des déchets au coeur d'un territoire de plus de 160 haras et de terres d'élevage de chevaux que le monde entier nous envie. Le fondateur de l'Académie équestre de Versailles et du théâtre équestre Zingaro, qui s'était rendu sur place le 13 octobre dernier lors des représentations de son spectacle "Caracas" à Caen, réaffirme ce lundi 8 décembre son opposition à ce qu'il appelle "une méga décharge polluante". Pour souligner "la dangerosité du projet" et "son incompatibilité avec des activités d'élevage", Bartabas revient sur l'avis des experts, et l'impact sur l'environnement, avant de s'interroger sur les raisons d'un tel "gâchis". Les experts sont catégoriques : le mélange de ces déchets produit des jus toxiques qui se répandront d'autant plus facilement dans la nappe phréatique et l'Orne que le lieu est inondable et que les caractéristiques hydrogéologiques sont défavorables. [...]L'incompatibilité et la dangerosité du projet de GDE avec des activités d'élevage d'excellence existant depuis des siècles ont été démontrées. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles le rapport d'enquête publique initial et le préfet de l'Orne avaient rejeté la demande d'exploitation de GDE en 2010. Le célèbre metteur en scène équestre dénonce également l'attitude des responsables politiques qui misent sur le "sur le pourrissement du dossier et l'essoufflement de la population". Pour conclure, il demande pourquoi la Ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Ségolène Royal, ne suspend pas l'exploitation du site. Lire la totalité de l'article sur le site Les Echos FR3 Basse-Normandie 8/12/2014
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