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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Paris - Les énergies renouvelables, en pleine croissance, joueront, selon tous les experts, un rôle majeur pour limiter le réchauffement climatique, mais leur déploiement reste entravé par leurs coûts et la concurrence féroce des énergies fossiles, bien plus émettrices de CO2. Les deux tiers des émissions de CO2 sont liées à la production, à la distribution et à la consommation d'énergie, donc décarboner le secteur de l'énergie est probablement le moyen le plus rapide de décarboner le monde, affirme Adnan Amin, directeur général de l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA). Éolienne dans un paysage rural. Wagner Christian ccby-sa2.5 Selon les experts du groupement international GIEC, pour respecter le plafond d'émissions de gaz à effet de serre, il faudra accroître la part des énergies bas carbone dans la production d'électricité à 80% en 2050. Actuellement, les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydroélectricité, etc) représentent environ 20% du mix électrique, mais à peine 5% de la consommation totale d'énergie, dominée par le charbon et le pétrole. Un héliostat de la centrale solaire THEMIS. David66 ccby-sa3.0 Quasi absentes - hors hydroélectricité - du paysage énergétique il y a quinze ans, les renouvelables ont déjà montré leur efficacité pour réduire les émissions de CO2. Dans les pays du G20, les émissions liées à l'énergie se sont stabilisées l'an dernier, une première depuis 40 ans, selon le cabinet Enerdata. Selon l'AIE (Agence internationale de l'Energie), d'ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre issues de la production d'électricité vont augmenter moins vite que la consommation de courant. En 2020, les renouvelables représenteront 62% des nouvelles capacités électriques installées dans le monde, devenant le moteur de la croissance dans l'électricité, affirme Paolo Frankl, chef de la division Energies renouvelables à l'AIE. En 2040, elles représenteront près de la moitié de la production électrique. Le barrage des Trois-Gorges, dans la province du Hubei en Chine, est le plus grand barrage ainsi que le plus grand générateur d'électricité au monde. Christoph Filnkößl ccby-sa3.0 160 pays se sont fixé des objectifs de déploiement des renouvelables, se félicite Adnan Amin. Le Costa Rica et une poignée d'autres visent même 100% de renouvelables. Dans certains pays où le réseau électrique est peu développé, il peut être préférable de s'orienter vers des unités de production décentralisées, comme des parcs solaires ou éoliens. Ce sera d'autant plus vrai que les technologies de stockage se perfectionneront pour pallier l'intermittence de ces énergies. Barge de stockage d'énergie avec un lest auto flottant. Abystore ccby-sa4.0 Selon le Bloomberg new energy finance (BNEF), en Allemagne et au Royaume-uni l'éolien terrestre est désormais moins cher (entre 80 et 85 euros/mégawattheure) que les centrales à charbon et à gaz (plus de 100 EUR/MWh) lorsqu'on considère les coûts de développement, de financement, de maintenance et le coût du carbone. Et la baisse des coûts va se poursuivre, d'au moins 10% dans l'éolien, après une baisse de 30% depuis 2010, et de 25% dans le solaire après une baisse de deux tiers depuis 2010, selon l'AIE. Mais en Chine, si l'éolien (77EUR/MWh) et le solaire (109EUR/MWh) sont moins chers que le gaz (113EUR/MWh), ils restent moins compétitifs que le charbon (44EUR/MWh). Aux Etats-Unis, le gaz et le charbon sont aussi moins chers. Usine marémotrice de la Rance en Bretagne (France). Dani 7C3 ccby-sa2.5 Et les nouveaux nouvelables, comme l'hydrolien, l'éolien en mer flottant, l'énergie marémotrice, sont encore loin de la maturité économique. Si les pays émergents doivent faire face à une demande croissante de courant, ils choisiront la technologie la moins chère, la plus productive (...) Et le plus souvent, cela voudra dire du charbon, estime Angus McCrone, du BNEF. La domination des fossiles sera encore plus difficile à réduire dans le secteur du transport où les alternatives sont encore moins présentes. La Hiwind, première éolienne flottante, au large de Stavanger (Norvège). Lars Christopher Flickr / ccby-sa2.0 Les biocarburants de première génération (à partir de colza, soja, etc.) sont limités du fait de la concurrence avec les cultures alimentaires, note Paolo Frankl. Ceux de deuxième génération (à partir de biomasse forestière, industrielle ou de résidus agricoles) ont fait des progrès avec aujourd'hui neuf unités de fabrication de taille commerciale. Le problème c'est qu'elles sont encore chères, nuance-t-il. Conséquence: les biocarburants ne représentent que 4% du total des carburants routiers. Et selon l'Irena, ce sera seulement 4,3% en 2030. Une hydrolienne D03 de Sabella à Bénodet (Bretagne-Finistère, France). SABELLA ccby-sa3.0 L'Irena et l'AIE plaident donc pour l'électrification des transports routiers, via les véhicules électriques ou hybrides. C'est sans compter la résistance de l'industrie pétrolière et du secteur automobile. Paolo Frankl regrette aussi le manque d'objectifs contraignants. Il faudrait avoir un peu plus de courage, plaide-t-il, estimant que les obstacles sont essentiellement politiques. Énergie géothermique: Le principe consiste à extraire l’énergie géothermique contenue dans le sol pour l’utiliser sous forme de chauffage ou pour la transformer en électricité (Photo : Centrale géothermique de Nesjavellir en Islande. Gretar Ívarsson / domaine public) La suppression des subventions aux énergies fossiles et l'instauration d'un prix du carbone, accentueraient également l'avantage des renouvelables, et pas seulement dans l'électricité. Romandie 1/11/2015
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Mont Saint-Michel / France : la fin des voitures
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos : ACTIONS - MESURES écologiques - Manifestations
Il y a encore 20 ans, le site était défiguré par des milliers des voitures et de cars. Un site exceptionnel cerné par les eaux. Le Mont-Saint-Michel est redevenu une île, il n'est accessible que grâce à une navette ou à pied. Il y a encore 20 ans, il était défiguré par des milliers de voitures et de cars. Progressivement, la baie s'ensablait et le pire était craint... Le Mont-Saint-Michel redevient une île Les travaux ont débuté en 2005 avec la création d'un barrage qui permet de stocker l'eau de mer à marée montante et l'évacue à marée descendante. La digue sur laquelle circulaient les voitures est ensuite détruite et remplacée par un pont passerelle de 760 mètres de bois et d'acier sous lequel la mer peut circuler. Petite révolution qui fait parfois grincer des dents, il faut maintenant laisser sa voiture à deux kilomètres du site. Un prix à payer pour qu'il retrouve son caractère insulaire et puisse offrir un spectacle inoubliable lors des grandes marées. Francetv info 31/8/2015 -
Ces animaux qui ont tous un côté effrayant
Admin-lane a posté un sujet dans Insolite, cocasse ou dramatique, divers
Poissons, invertébrés, mammifères,... il existe de nombreuses espèces animales qui ont de quoi nous faire frissonner de peur. En voici quelques unes. Que cela soit en partie justifié, ou au contraire complètement fantasmé, certains animaux nous paraissent terrifiants. Ils sont d'ailleurs souvent au cœur de légendes ou récits populaires. On les appelle parfois même "diable" ou "vampire". Dans les airs, sur terre, ou dans l'eau, ces espèces redoutées se rencontrent partout, de jour comme de nuit. Du poisson des abysses à l'araignée du désert, tour d'horizon de 6 de ces animaux atypiques. Ce poisson à l'aspect terrifiant est une baudroie des abysses (Melanocetus), également surnommée "dragon des abysses". La femelle mesure au maximum 20 cm. Quant au mâle, il ne fait que 3 cm et sa vie est dédiée à la reproduction. Pour cela, il s'accroche à la femelle par les dents et vit comme un parasite en fusionnant son corps avec celui de sa dulcinée. C'est un animal rare et difficile à observer, car il évolue dans l'obscurité, entre 1000 et 3000 mètres de profondeur. Mais des scientifiques ont pu le filmer dans son milieu naturel : sciav.fr/815baudroie Capture d'écran de Youtube / MBARI "Vampire à pattes velues" : son nom fait déjà frémir. Hématophage, les incisives de cette chauve-souris sont conçues pour découper les chairs. Il ne lui reste plus qu'à laper le sang de sa victime. Mais heureusement, contrairement à la croyance populaire, cette chauve-souris vampire (Diphylla ecaudata) ne s'attaque pas aux hommes. Barry Mansell/SUPERSTOCK/SIPA Ce curieux animal au corps d’anguille et à la redoutable bouche est une lamproie. Il s'agit d'un poisson agnathe, c'est-à-dire un vertébré sans mâchoire. Il n'a pas non plus d'écailles, ni de nageoires. C'est un parasite externe hématophage : sa bouche munie de terribles rangées circulaires de dents lui sert à s’accrocher à un poisson, à gratter sa peau et à se nourrir de son sang. Rick Bowmer/AP/SIPA De longues griffes, une fourrure sombre, de drôles d'appendices longs et mouvants sur la face : pas de doute, cette taupe nord-américaine a un aspect un peu effrayant. D'ailleurs, c'est à la forme caractéristique de son museau que ce petit mammifère fouisseur doit son nom de Condylure étoilé (Condylura cristata). Mais pas de danger : ces sortes de tentacules lui permettent de saisir sa nourriture (crustacés, mollusques, vers...) et de la porter à sa bouche. Wikimedia Commons Voici le cauchemar des militaires : des "araignées-couteau", comme on les appelle au Tchad. Grandes parfois comme la main, ces arachnides nocturnes, appelées Solifuges par les scientifiques, ne sont toutefois pas venimeuses. En revanche, lorsqu'elles se sentent menacées, elles peuvent infliger une morsure douloureuse, provoquant une plaie importante. Mieux vaut donc les laisser tranquilles. dr Avec sa fourrure noire, l’odeur forte qu’il dégage lorsqu’il stresse, sa tendance à l'agressivité envers ses congénères lui ont valu le nom de Diable de Tasmanie. Mais le plus effrayant chez cet animal reste son cri, fort et grave, en somme inquiétant. De la taille d'un chien, c'est le plus grand marsupial carnivore d'Australie. John McConnico/AP/SIPA Sciences et avenir 31/8/2015 -
La tourterelle des bois et 40 autres espèces d'oiseaux en danger !
Admin-lane a posté un sujet dans Les espèces menacées
Quarante oiseaux figurent à un niveau de menace plus élevé sur la Liste rouge 2015, qui répertorie les espèces menacées au niveau mondial, voire au seuil de l'extinction. Par rapport à 2014, le bilan est négatif: seules 23 espèces ont vu leur situation s'améliorer. La Tourterelle des bois (Streptopelia turtur) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Columbidae. David King Flickr / ccby-sa3.0 Dans un communiqué diffusé jeudi, BirdLife appelle les gouvernements à prendre leurs responsabilités et à développer des programmes de conservation. Le Fuligule milouin (Aythya ferina) est une espèce de canard plongeur appartenant à la famille des anatidés. Marek Szczepanek ccby-sa3.0 Des espèces comme le fuligule milouin et la tourterelle des bois, menacées au niveau mondial, sont présentes en Suisse", écrit l'Association suisse pour la protection des oiseaux (ASPO/BirdLife Suisse). Le nombre de tourterelles des bois, oiseau symbole de l'amour et de la chance, a baissé de 30% en une quinzaine d'années. Le volatile figure donc sur la nouvelle Liste rouge, une publication de l'Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) et BirdLife International. Le Pipit farlouse (Anthus pratensis), aussi appelé Pipit des prés, est une espèce de passereau appartenant à la famille des Motacillidae qui niche dans le Nord de l'Europe et de l'Asie. Myosotis Scorpioides ccby-sa3.0 Parmi les 38 autres espèces inscrites dans une catégorie supérieure de menace sur cette liste apparaissent plusieurs vautours, des petits échassiers ainsi que des oiseaux "très particuliers" comme les calaos ou deux espèces de pinsons de Darwin. Le Vanneau huppé (Vanellus vanellus) est une espèce d'oiseaux limicoles vivant souvent en bandes, commun en Europe et dans toute la zone paléarctique. Gidzy Flickr / ccby-sa2.0 En Afrique, six des onze espèces de vautours ont été classées à un niveau supérieur de la liste. Les causes du déclin sont multiples, explique ASPO/BirdLife Suisse: disparition de l'habitat, braconnage, utilisation en médecine traditionnelle, empoisonnement visant des prédateurs. Or sans les vautours, "le risque de transmission de maladies va augmenter", avertit Julius Arinaitwe, directeur du programme Afrique pour BirdLife International. "En éliminant les carcasses, les grands oiseaux jouent en effet un rôle sanitaire de premier plan". 15% des espèces L'Eider à duvet (Somateria mollissima) est une espèce de canards plongeurs marins de la famille des anatidés. La photo montre un mâle (au milieu)) et deux femelles. Benutzer: BS Thurner Hof ccby-sa3.0 Au total, 1519 oiseaux - soit 15% de l'ensemble des espèces connues - sont menacés, dont 217 risquent de disparaître. "Plusieurs espèces européennes ont vu leur statut se péjorer" cette année, selon l'ASPO. Outre la tourterelle des bois, c'est notamment le cas du pipit farlouse, du vanneau huppé et de l'eider à duvet. Le Vautour de Rüppell est une grande espèce de vautours qui se rencontre en Afrique centrale (Éthiopie, Soudan, Tanzanie, Guinée). Rob Schoenmaker ccby-sa2.5 Une pointe d'optimisme quand même: certaines espèces ont été rétrogradées à des niveaux inférieurs de menace, parce que les scientifiques ont découvert de nouvelles populations ou parce que des programmes de conservation ont été menés et couronnés de succès. bluewin.ch 29/10/2015 -
L'archipel de Palaos (Palau en anglais) dans le Pacifique va étendre la superficie de sa réserve marine à 500 000 km2, l'équivalent d'un pays comme l'Espagne. Les Palaos, en forme longue la République des Palaos, est un pays d'Océanie situé en Micronésie, à l'est des Philippines, au nord de l'Indonésie, à l'ouest des États fédérés de Micronésie et occupant l'extrémité occidentale de l'archipel des îles Carolines. Carte des Palaos. Cia/Factbokk / domaine public Avec cette annonce faite le 28 octobre par le président Tommy Remengesau, cette réserve créée en 2009 va ainsi devenir la 6ème au monde, et couvrira 80% du territoire maritime de l'archipel situé à l'est des Philippines. 700 types de coraux tapissent les fonds sous-marins de cet archipel de Micronésie. (c) AFP / Richard Brooks Ce coup d'arrêt à la pêche intensive devrait permettre de sauver certaines des 1300 espèces de poissons qui évoluent dans ses eaux, et aux 700 types de coraux de se régénérer. Infographie The Pewtrusts.org A terme, le tourisme serait la principale source de revenus de cet archipel peuplé de seulement 18 000 personnes réparties sur environ 250 îles. La création du sanctuaire sera étalée sur cinq ans pour, au final, laisser seulement une petite zone ouverte aux pêcheurs locaux. Les chalutiers étrangers seront interdits. Pionnier en matière de sauvegarde des fonds marins, ce petit pays de Micronésie a fait de ses eaux un sanctuaire. Avec ses eaux à 29 °C toute l'année, la République des Palaos abrite une grande variété d'espèces sous-marines. La défense absolue de l'environnement naturel est inscrite dans la Constitution de cet État depuis son indépendance. Elle est même enseignée dès l'école primaire. Paysage des îles Chelbacheb. Aquaimages ccby-sa2.5 - En septembre 2009, devant l'assemblée des Nations unies, le président Johnson Toribiong avait annoncé la création du premier sanctuaire de requins au monde. - En 2010, lors de la conférence des Nations unies sur la diversité biologique, le ministre de l'Environnement de Palau, Harry Fritz, proclamait la naissance d'une autre réserve marine, destinée cette fois à protéger les baleines, dauphins et dugongs. Les territoires de pêche sont depuis longtemps délimités, et les saisons halieutiques définies, avec des fermetures correspondant aux époques de frai. Des informations complémentaires (en anglais) : ICI. Le Parisien 29/10/2015 * Phys.org
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Dans le golfe du Maine, le réchauffement a eu raison de la morue...
Admin-lane a posté un sujet dans Les poissons marins
En novembre 2014, les autorités fédérales américaines fermaient la pêche commerciale et récréative à la morue dans le golfe du Maine. Le stock de Gadus morhua – dont l’exploitation a été, du XVIIème au début du XXème siècle, le socle de l’économie de la Nouvelle-Angleterre –, avait atteint un minimum record. Morue (Gadus morhua) dans les aquariums de Mareis (Pas-de-Calais, France). Bathynome ccby-sa3.0 Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la démographie de l’espèce oscillait entre 3 % et 4 % de la population-plancher, nécessaire à sa survie. Dans les communautés de pêcheurs de la région, le désarroi était d’autant plus grand que les quotas imposés pour éviter l’effondrement de la pêcherie, avaient été scrupuleusement respectés. Un an plus tard, une équipe de biologistes américains conduits par Andrew Pershing (Gulf of Maine Research Institute, à Portland) estime que le réchauffement a joué un rôle-clé dans la quasi-disparition de la morue du golfe du Maine. Dans une étude publiée vendredi 30 octobre par la revue Science, les auteurs ont réanalysé la vitesse de réchauffement des eaux de cette région du nord-est américain. « Au cours de la dernière décennie, les températures de surface de la mer dans le golfe du Maine ont augmenté plus vite que dans 99 % des océans de la planète », écrivent-ils. Ce sursaut, provoqué par un décalage vers le nord du Gulf Stream – le courant chaud qui prend naissance dans le golfe du Mexique – auquel s’est superposée la tendance lourde du réchauffement, a conduit à « une réduction de la survie de la morue de l’Atlantique et à une mortalité régionale accrue ». Les chercheurs mettent en cause les méthodes de gestion de la pêcherie. « Les autorités ont réduit les quotas, mais les populations de morue ont continué à décroître », selon M. Pershing. De fait, expliquent en substance les chercheurs, les modèles numériques utilisés pour calculer les niveaux de prises acceptables n’ont pas tenu compte des effets de l’augmentation des températures. « Les pêcheurs ont respecté les quotas, mais ont malgré tout pris plus de poissons que ce que pouvait supporter la population », écrivent les chercheurs. « Cela crée une situation de frustration qui contribue à la défiance entre pêcheurs, scientifiques et gestionnaires des pêcheries », déclare M. Pershing. Ce constat n’étonne guère le biologiste Philippe Cury, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et spécialiste de gestion des écosystèmes marins. « Les changements environnementaux ne sont pas pris en compte dans la gestion des pêcheries, explique-t-il. Beaucoup de connaissances s’accumulent sur ces bouleversements mais les intégrer dans la gestion des ressources prend beaucoup de temps, beaucoup trop de temps par rapport à la vitesse à laquelle ces changements sont observés ». De fait, la fragilité de la morue face au réchauffement de l’océan est documentée depuis de nombreuses années. Une équipe internationale conduite par le biologiste français Grégory Beaugrand (CNRS, université Lille-I) avait montré, en 2003 dans la revue Nature, qu’en mer du Nord, le réchauffement a induit un profond remaniement de l’écosystème défavorable à la survie des jeunes morues. « En quarante ans, les températures de surface de la mer du Nord ont augmenté d’environ 1°C en moyenne annuelle, ce qui suffit à induire des changements majeurs dans la répartition et l’abondance du plancton », explique M. Beaugrand. Non seulement le zooplancton est globalement moins abondant, mais les espèces favorisées par le réchauffement ont un cycle de vie différent de celles qu’elles remplacent : leur pic d’abondance survient trop tard dans l’année pour servir de pitance aux larves de morue. Dans le golfe du Maine, à la limite orientale de son aire de répartition, le biologiste français estime que « vu le réchauffement en cours, la pérennité de l’espèce ne peut être garantie ». Andrew Pershing et ses coauteurs sont plus optimistes et estiment qu’après la reconstruction des stocks, l’adaptation des quotas à un scénario de réchauffement modéré pourrait permettre, d’ici à 2030, de prélever 5 000 tonnes de morue par an dans le golfe du Maine. Un scénario de réchauffement plus fort devrait quant à lui obliger à s’en tenir à 1 800 tonnes par an… Le Monde 29/10/2015 -
Suisse : Bienne protège ses arbres des castors
Admin-lane a posté un sujet dans ARBRES et FORETS du monde
La ville de Bienne a dû prendre des mesures pour protéger les arbres des castors. Le Service des espaces verts a entouré de treillis des arbres situés à proximité de la plage de Bienne après qu’un saule pleureur a fait les frais d’un de ces rongeurs. Le castor passe beaucoup de temps à transporter des branches pour construire sa hutte ou son barrage ou provisionner sa nourriture d'hiver. Sven Začek ccby-sa 3.0 Depuis quelques années, le castor a fait son apparition à Bienne, le long du canal de la Thielle notamment. Figurant sur la liste rouge des espèces animales menacées, ce rongeur autrefois largement répandu en Suisse avait disparu au début du XIXe siècle, victime de la chasse. A la suite de sa réintroduction entre 1956 et 1977, sa population était estimée à 1600 individus en 2008. Les dégâts dans les secteurs construits ne sont pas négligeables, selon la ville de Bienne. Un saule pleureur de la plage s’est retrouvé rongé sur plus d’un mètre le week-end dernier. Après avoir failli disparaître, Castor fiber a été classé espèce protégée dans plusieurs pays (dont francophones européens : Belgique, Suisse, Luxembourg et France) puis inscrit à l'annexe II de la directive Habitat, lui permettant de commencer à reconquérir une partie de ses habitats (cours d'eau, zones humides tourbeuses, lacs, étangs d'Europe et d'Asie). Il reste néanmoins vulnérable en raison d'un récent effondrement de sa diversité génétique. La marque la plus visible du Castor est le barrage fait de bois et de terre qu'il construit parfois, pour maintenir l'eau à un niveau qui lui convient (ici dans le Parc national de Lahemaa en Estonie). Athanasius Soter / domaine public Cette « espèce-ingénieur » des écosystèmes est aussi une «espèce-clé» et facilitatrice en raison de sa capacité à retenir l'eau par ses barrages et à accroître la biodiversité en complexifiant et en ouvrant certaines parties des ripisylves. Il a fait l'objet de nombreuses opérations de réintroduction. Capable de régénérer ou d'augmenter la diversité des espèces localement et à des « échelles paysagères », il est considéré comme un «auxiliaire» de la renaturation et « revitalisation » des cours d'eau, nécessaire à la restauration écologique et à la vie sauvage des cours d'eau. Petite touche émotionnelle : Une fois les couples formés, mâles et femelles restent ensemble toute leur vie, ce qui est exceptionnel chez les mammifères. Wikipedia La Liberté.ch 30/10/2015 -
Le Poisson lune est-il vraiment paresseux ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les poissons marins
En explorant les eaux en bordure de l'île portugaise de Santa Maria, des plongeurs sont tombés nez à nez avec un poisson lune d'une taille exceptionnelle. C'est la rencontre étonnante récemment faite par des plongeurs (le 26 septembre), qui exploraient les eaux côtières de l'île de Santa Maria (Portugal). Cette découverte a été filmée par les plongeurs, et publiée sur YouTube le 11 octobre 2015. (c) Miguel Pereira / ViralHog 11/10/2015 "Le poisson lune n'avait pas l'air dérangé par notre présence", raconte Miguel Pereira sur la page Youtube de la vidéo. "Il nous a suivi durant 15 minutes". Le poisson lune, le plus lourd de tous les poissons osseux connu à ce jour, se caractérise par une masse qui peut facilement dépasser la tonne. Il évolue dans la plupart des eaux tropicales et tempérées du globe. D'une nature pacifique, le poisson lune se nourrit principalement de méduses. Journal de la Science 14/10/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Dans quelques semaines, 195 états se réuniront pour parvenir à un accord pour limiter le réchauffement climatique. Il sera aussi question des emplois qui peuvent être créés grâce à une économie plus verte. La qualité des carburants, la pollution seront des thèmes majeurs de la COP21. Après l'étude des contributions de 155 pays, l'objectif de limiter à deux degrés le réchauffement climatique de la planète d'ici 2100 ne serait pas atteint, mais pas question de parler d'échec pour autant. Le réchauffement devrait selon une responsable de l'ONU atteindre 2,7 degrés. COP21 : Ségolène Royal y voit des opportunités pour créer des emplois verts Lors de la dernière conférence climat en 2009, la communauté internationale avait échoué à trouver un accord. Les pays en voie de développement ne voulant pas renoncer à des énergies fossiles qui avaient fait la richesse des pays du nord. Un échec inimaginable cette fois selon Ségolène Royal. "Tous les pays sont touchés, personne n'échappe au drame des conséquences du réchauffement climatique et tout le monde comprend aujourd'hui que relever ce défi est une chance extraordinaire pour créer des activités, des emplois dans des filières nouvelles de la croissance verte", commente la ministre de l'Écologie. L'enjeu de la COP21 est économique, écologique, mais aussi éthique rappelle les ONG qui pointent du doigt des pays comme le Canada, le Japon et l'Australie. Ces derniers auraient été très faibles dans leurs contributions. François Hollande se rendra lundi et mardi dans le pays désigné comme le plus pollueur au monde : la Chine. Il tentera de convaincre son homologue d'accepter des mesures plus contraignantes. Francetv info 31/10/2015 -
CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Le secteur des transports est le principal émetteur de gaz à effet de serre en France. Pour limiter la pollution, certaines entreprises ont mis en place le fret vertueux. Du gaz liquide à la place du diesel pour faire rouler les camions et limiter la pollution. C'est la solution trouvée par certains transporteurs en France, alors que les poids lourds sont responsables de 92% des émissions de CO2 sur les routes. Des solutions pour réduire la pollution des camions "Ce gaz est acheminé jusqu'aux huit bonbonnes de gaz qu'on a sur le camion", explique à France 2 Christophe Portejoie, un chauffeur de poids lourd qui utilise le bio-méthane depuis un an pour son camion. Après un plein de gaz liquide, le chauffeur peut rouler entre 350 et 400 kilomètres, soit deux fois moins qu'avec un plein de diesel. Principal avantage selon lui, "il n'y a plus d'odeur au niveau du gaz, c'est toujours propre, cette différence là, elle est énorme pour nous chauffeurs" explique-t-il. Depuis que ce camion fonctionne au bio-méthane, il a réduit sa pollution de 90% et n'émet plus de particules fines. Un nouveau mode de fonctionnement qui séduit les entreprises de poids lourds. D'autres ont décidé d'acquérir des camions plus léger, qui permettent de charger plus de marchandises et ainsi de réduire le nombre de camions devant circuler. Francetv info 30/10/2015 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Des secteurs entiers de Floresville, dans le comté de Wilson, à 50 kilomètres de San Antonio, au Texas, ont été ravagés, vendredi 30 octobre, par le passage d'une violente tornade. La remorque d'un camion a fini son envol sur le toit d'un hôtel Holiday Inn et un lycée a été complément détruit. Civil Reporter 30/10/2015 Francetv info 30/10/2015 -
Déchets : traitement des déchets
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les déchets - tri des déchets
L’incinération est un procédé de “traitement” des déchets basé sur la combustion en milieu fermé, à plus ou moins haute température selon le type de déchets concernés. En France, on ne compte pas moins de 128 incinérateurs destinés aux ordures ménagères, soit un quart du parc européen. À partir des années 60, la relative saturation des décharges ont favorisé le développement de ces installations. Incinérateur de Malmö (Suède). jorchr ccby-sa3.0 Incinère-t-on à foison ? La France compte 128 incinérateurs en service, alors que l’ensemble de l’Europe en compte 470. Nous détenons donc un quart du parc européen, et nous plaçons au 7e rang en termes de quantité de déchets incinérés par habitant chaque année. Selon l'Ademe, nous incinérons 30% des déchets gérés par les collectivités, nous en envoyons autant en décharge, alors que nous en recyclons et compostons respectivement seulement 20% et 15%. Si la France n’est pas la championne de l’incinération en Europe, l’incinération quant à elle est bien la championne en France. Dispositif de tri des déchets (Suisse). Ludovic Péron CCBY-SA3.0 Pourtant, ce procédé pose quelques problèmes. Lorsque l’on parle de l’incinération, on parle d’un procédé dit "d’élimination" des déchets. Pourtant, « rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme » disait Lavoisier. Il avait raison car, loin d’éliminer nos déchets, l’incinération ne fait que les réduire. Et encore ! Elle diminue leur volume, mais pas leur toxicité. Sur 1000 kg d’ordures incinérées, on retrouve à la sortie du four environ 300 kg de résidus solides (appelés mâchefers), 40 à 80 kg de résidus d’épuration des fumées (les REFIOM), et quelques milliers de m3 de fumées. Les résidus toxiques sont ensuite orientés vers des sites de stockage des déchets dangereux, en décharge donc. On ne peut donc pas parler "d’élimination" des déchets, qui sont toujours présents et même encore plus polluants du fait de la combustion. Un design moderne est souvent recherché pour rassurer les riverains et les opposants à l’incinération (Incinérateur de Naka, Japon). Taisyo ccby-sa3.0 L’incinération génère des émissions de polluants atmosphériques (dioxines, métaux lourds, etc.) qui, sur le long terme, peuvent avoir un impact sur la santé (cancers, troubles de la reproduction, etc). En 2001, l’incinérateur de Gilly-sur-Isère fait scandale. Des concentrations de dioxine 750 fois supérieures aux normes européennes de l’époque sont relevées autour de cet incinérateur ! L’année suivante, un arrêté fixant des normes d’émissions contraignantes aux incinérateurs est enfin publié. Il ne réglemente cependant qu’une vingtaine de polluants sur plus de 2000 molécules recensées en sortie de cheminée. Certains polluants dont les effets, y compris combinés, sur la santé sont mal ou méconnus, sont donc émis dans l’atmosphère en dehors de tout contrôle. Les incinérateurs ont beau être aux normes, ils représentent des risques sur le long terme pour la santé et l’environnement et on ne connaîtra leur impact réel que dans plusieurs années. Pour allumer un four, il faut un apport de combustible extérieur, généralement du gaz ou du fioul qui sont issus de ressources fossiles. Outre cette utilisation importante mais ponctuelle de combustible, c’est l’ensemble du procédé qui constitue un gaspillage de précieuses ressources naturelles. Un four incinérateur de déchets. Antoine Taveneaux ccby-sa3.0 En brûlant les déchets, on détruit les matières premières dont ils sont composés ainsi que les ressources (énergie, eau) nécessaires pour les extraire et les transformer en biens de consommation. Les procédés de "valorisation matière" (recyclage ou compostage) permettent au contraire de préserver ces ressources. Alors pourquoi choisir l’incinération ? En France, ce sont les collectivités qui choisissent les solutions de traitement pour leur territoire et qui en assument les coûts, même si la construction et l’exploitation sont le plus souvent déléguées à des entreprises privées. Le développement de la filière industrielle d’incinération des déchets est aussi la conséquence des avantages financiers et fiscaux mis en place par les gouvernements successifs, pour encourager les collectivités à faire le choix de l’incinération. Or, une fois que l’on a fait le choix de l’incinération, il peut être très long, coûteux et difficile de faire machine arrière. La construction d’un incinérateur, dont on estime la durée de vie à 20 ans minimum, est en effet un engagement financier de long terme pour les collectivités. Elles doivent non seulement rembourser les crédits contractés pour la construction de l’infrastructure, mais aussi assumer les coûts d’entretien et de mise aux normes régulières. De plus, les incinérateurs sont de véritables aspirateurs à déchets qui sont construits pour fonctionner avec une quantité de déchets constante, mettant ainsi un frein à la mise en place de politiques ambitieuses de réduction des déchets, de recyclage, de compostage. Pourquoi pas une société zéro déchet ? Dans la mesure ou l’incinération n’apporte rien de bon d’un point de vue sanitaire et environnemental, et qu’elle apparaît problématique en terme de gestion des ressources, il est nécessaire de promouvoir des modes de traitement alternatifs et viables sur le long terme, tels que le compostage ou le recyclage. Incinération des déchets : incinérateur de Gilly sur Isère. Jyoccoz, domaine public / Futura Sciences Les collectivités peuvent profiter de l’arrivée en fin de vie de certaines installations pour mettre en place une politique ambitieuse de réduction et de tri des déchets. Cela permettrait aussi de créer plus d’emplois ! Pour incinérer 10 000 tonnes de déchets, il faut 3 employés alors que pour traiter la même quantité de déchets en centre de tri, ce sont 10 fois plus de postes qui doivent être créés. On pourrait alors voir la France, non plus comme la championne de l’incinération, mais comme le fer de lance d’une gestion pérenne et soutenable de nos déchets. D'autres informations : ICI. Francetv info 30/10/2015 -
Une fissure géante dans la montagne est apparue ces dernières semaines non loin de la caldeira de Yellowstone, le volcan du parc national américain dans le Wyoming, sur la chaîne des monts Big Horn. DAHBOO777 28/10/2015 Sur le contrefort des Rocheuses, ce qui est désormais surnommé "the gash" ("l'entaille") et qui intéresse la presse, mais aussi les réseaux sociaux américains, ne serait dû qu'au printemps humide et aux ruissellements dans la roche, selon le directeur du Wyoming State Geological Survey, l'organisme d'Etat qui surveille les risques géologiques et les eaux souterraines, cité par The Huffington Post (en anglais). ipt> Le phénomène serait tout à fait normal, et la terre ne se dérobe sous les pieds des Américains, comme le pensent certains internautes. La faille mesure un peu moins de 700 mètres de long et 45 mètres de large et bien qu'impressionnante, la fissure n'est pas un signe que la caldeira de Yellowstone voisine est sur le point d'entrer en éruption. ]Francetv info 30/10/2015
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Les sécheresses dues ou attribuées au changement de climat dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Quatre villes de Californie, y compris la très chic Beverly Hills, ont été mises à l'amende vendredi pour ne pas avoir réduit leur consommation d'eau dans cet Etat de la côte ouest. Des restrictions y sont en place à cause d'une sécheresse jugée historique. Intersection de Benedict Canyon et Lexington Roads à Beverly Hills en Californie. Infratec / domaine public Beverly Hills va devoir payer 61'000 dollars, tout comme les villes du désert californien Indio, Redlands et Coachella. C'est la première fois que les autorités californiennes imposent des sanctions pécuniaires aux communes n'ayant pas atteint les objectifs de réduction de consommation d'eau imposés du fait d'une grave sécheresse qui sévit depuis quatre ans dans cet Etat de l'ouest. L'hôtel de ville de Coachella. Visitor7 ccby-sa3.0 "Du nord au sud de l'Etat, les habitants et les fournisseurs d'eau font les sacrifices nécessaires pour aider la Californie à atteindre ses objectifs de préservation", a commenté Cris Carrigan, l'un des responsables du conseil d'administration de l'eau de Californie. "Cependant, certains fournisseurs n'ont tout simplement pas rempli les exigences que l'on attendait d'eux", a-t-il poursuivi. Indio dans les années 1950. Ici on voit un producteur qui vend des dattes, une des cultures les plus populaires de la région. Cartes postales du désert - DATE'S SHOP SNIFF CHAMP FESTIVAL Indio POSTCARD 1960 / domaine public Selon lui, les quatre villes mises à l'amende ont gaspillé au total environ 8,7 millions de m3 d'eau depuis juin. Et si elles ne parviennent pas à réduire leur consommation à l'avenir, l'amende de 500 dollars par jour pourra grimper jusqu'à 10'000 dollars par jour. Maison Kimberly Crest et ses jardins à Redlands en Californie. Oleknutlee / domaine public Les autorités ont indiqué que les Californiens avaient réduit leur consommation totale de 28,1%, ou 959 milliards de m3 depuis juin. Cela représente 65% des économies visées d'ici février 2016. Le gouverneur Jerry Brown a imposé en avril des mesures d'économies obligatoires, qui ont été renforcées au fil des mois. L'objectif est une réduction de 25% de la consommation par rapport à celle de 2013. Mais certains quartiers huppés près de Los Angeles comme Beverly Hills et Bel Air ont été très critiqués pour ne pas laisser leurs robinets suffisamment fermés. Un habitant de Bel Air a par exemple consommé 44'660 m3 en un an, soit l'équivalent de 90 foyers moyens. Les autorités de Beverly Hills ont indiqué vendredi dans un communiqué qu'elles s'employaient à respecter les objectifs et que de nouvelles mesures, notamment des pénalités financières, étaient entrées en vigueur en octobre. Romandie 31/10/2015 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Rennes (AFP) - Près de trois ans après l'arrêt total des travaux pour construire un aéroport à Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, en raison de la guérilla juridique et de l'opposition sur le terrain des opposants, l'État a officiellement annoncé vendredi une reprise pour 2016. L'annonce de la préfecture de Loire-Atlantique, faisant suite aux déclarations en ce sens de Manuel Valls, avait été précédée, dès lundi, par le lancement d'un appel d'offres pour des "travaux de débroussaillage, de rétablissement d'accès et de clôtures de la desserte routière de l'aéroport du grand ouest à Nantes", à échéance du 23 novembre 2015 pour des travaux "en 2016". Rassemblement lors d'une manifestation contre la construction de l'aéroport de Notre-Dame- des-Landes près de la Cour administrative de Nantes le 18 Juin 2015. Le rapporteur public a demandé au tribunal de rejeter les 17 pétitions déposées par des opposants au projet. Le magistrat, Christian Rivas, a déclaré que le projet n'occasionnait aucun dommage environnemental majeur et qu'il y avait des "raisons impérieuses d' intérêt public pour la construction d'un nouvel aéroport". PHOTO / GEORGES GOBET ( c ) Afp Une rapidité qui contraste avec les nombreux délais qui ont progressivement fait prendre trois ans de retard à un aéroport déclaré d'utilité publique en 2008 et qui devait initialement être inauguré en 2017, une dizaine de kilomètres au nord de Nantes, afin de remplacer l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération. Une première intervention des forces de l'ordre de grande ampleur avait été lancée en octobre 2012 avec plus d'un millier de gendarmes mobiles. Les unes après les autres les fermes squattées ou les cabanes étaient expulsées puis démolies, mais le 24 novembre 2012, le gouvernement présidé par l'ancien maire socialiste de Nantes Jean-Marc Ayrault avait suspendu toutes les opérations. Le temps que travaille une "commission du dialogue" mais aussi qu'aboutissent les nombreux recours juridiques, déposés systématiquement par les opposants à tous les stades du projet. Alors que les partisans de l'aéroport, au premier chef desquels les collectivités locales de Loire-Atlantique et de Nantes, attendaient impatiemment la reprise des travaux, cette zone humide bocagère de quelque 1.600 hectares dédiée au projet n'a vu se construire que plusieurs dizaines de nouvelles cabanes d'opposants anticapitalistes. Ils sont entre 100 et 300 installés sur place, rejoints à chaque tentative d'intervention par une opposition "institutionnelle" d'agriculteurs proches de la Confédération paysanne, d'élus écologistes. Quelque 200 comités anti-"NDDL" ont essaimé dans toute la France en 2012. La "Zone d'aménagement différé" délimitée dans les années 1970 pour ce projet qui a connu vingt ans de pause avant d'être relancé au début des années 2000 est devenue une "Zone à défendre" (ZAD) peuplée de "zadistes" qui ont donné leur surnom à d'autres oppositions anticapitalistes en France, notamment à Sivens (Tarn) contre un projet de barrage où Rémi Fraisse, un opposant, a trouvé la mort en octobre 2014. Dernière grosse démonstration de force, une manifestation anti-aéroport en février 2014 à Nantes avait rassemblé de 20.000 à 60.000 personnes, selon la police et les manifestants. Plusieurs centaines de radicaux, employant des méthodes "black blocks" avaient fait d'important dégâts en centre ville. Le gouvernement avait alors réaffirmé la nécessité d'attendre "la fin des recours". En juillet dernier, le tribunal administratif de Nantes a rejeté l'ensemble des recours déposés contre les arrêtés préfectoraux qui autorisaient le lancement des travaux du futur aéroport par son concessionnaire Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci. Les opposants ont fait appel, mais celui-ci n'est pas suspensif et le 20 octobre le Premier ministre Manuel Valls a annoncé l'intention du gouvernement de "poursuivre le projet". "C'est une excellente nouvelle pour tout le Grand Ouest", s'est aussitôt réjouie la direction de la CCI des Pays de la Loire, tout comme le candidat Les Républicains aux régionales Bruno Retailleau. "Ce qui me met hors de moi, c'est la stratégie du gouvernement qui ne répond pas aux arguments de fond, leur oppose un silence opaque et, pire, pratique la rétention d'informations et même le mensonge", s'est insurgée Françoise Verchère qui préside le Cédpa, une des principales associations d'opposants. "Un État qui fait cela n'est pas respectable. L’État de droit n'existe plus dans notre pays". Dénonçant "la volonté du gouvernement de passer en force" et son "hypocrisie" à l'heure où il s'apprête à recevoir la COP21, un représentant des "zadistes" a fait part à l'AFP de leur intention de "s'opposer à toute tentative de reprise des travaux". Sciences et avenir 30/10/2015 -
Les sécheresses dues ou attribuées au changement de climat dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Los Angeles (AFP) - La sécheresse qui sévit depuis quatre ans en Californie menace d'extinction certains saumons et décime les arbres, dont 22 millions ont péri à cause du manque d'eau et d'invasions d'insectes. Le saumon royal, saumon chinook, ou saumon quinnat (Oncorhynchus tshawytscha) est une espèce de poisson anadrome présent dans les eaux du nord de l'océan Pacifique. C'est le plus grand des saumons américains. Il est aussi apprécié pour sa richesse en omega 3. Photo d'un banc de saumons Chinook. Zureks CCBT-SA 3.0 Les saumons Chinook étaient déjà en voie de disparition dans le fleuve Sacramento, mais sont désormais menacés d'extinction pure et simple en raison de cette sécheresse record qui touche le vaste Etat de l'ouest américain. "L'an dernier a été une année très difficile pour ces poissons (...) à cause de la sécheresse et de la chaleur, et nous pensons que 95% des jeunes poissons n'ont pas survécu", a indiqué à l'AFP vendredi Michael Milstein, porte-parole de l'Administration américaine des Océans et de l'Atmosphère. "Nous craignons que cette année soit pire encore car nos chiffres préliminaires font état de -22% de jeunes têtards sortis de leurs oeufs comparé à l'an dernier", ajoute-t-il. La population s'est effondrée de façon spectaculaire ces dernières années: il y avait 4,4 millions de jeunes saumons Chinook parvenus en aval du fleuve en 2009 et seulement 411.000 l'an dernier. Seuls 217.000 sont arrivés à ce stade cette année, contre 280.000 l'an dernier à la même période. Les saumons Chinook remontaient traditionnellement le fleuve jusqu'aux montagnes pour trouver l'eau très froide dont ils ont besoin pour que leurs oeufs se développent normalement. Depuis la construction du barrage de Shasta, ils se retrouvent bloqués plus bas dans le fleuve, où l'eau est plus chaude. Jusqu'à il y a quelques années les autorités relâchaient de l'eau du barrage pour faire tomber la température du fleuve et permettre aux Chinook de se reproduire. Mais avec le manque de pluie qui dure depuis quatre ans, l'eau disponible en Californie est de plus en plus rare et disputée, notamment par l'industrie agricole. La chaleur fait par ailleurs monter la température des fleuves. Les Chinooks sont particulièrement vulnérables et d'autres espèces de poissons du fleuve Sacramento, notamment les esturgeons, s'adaptent mieux au réchauffement de la température de l'eau. Certains poissons souffrent aussi de la sécheresse ailleurs sur la côte ouest, notamment "les saumons Sockeye du fleuve Columbia dans l'Oregon et l'Etat de Washington", a précisé M. Milstein. "C'est le genre de phénomène que nous prévoyons de voir plus souvent dorénavant à cause du réchauffement climatique", a-t-il conclu. Un mâle et une femelle saumon sockeye, en période de ponte, dans la rivière Adams, de la Colombie-Britannique au Canada, en Octobre 2014. La physique et la couleur changent durant le frai frai. Ils passent d'un gris argenté à un rouge vif avec des têtes vert / jaune La zone de la bouche se tourne vers le noir, tandis que le pourtour de la bouche vire vers le noir. En raison du dimorphisme sexuel, les mâles montrent un grand bec crochu et une bosse au milieu de leur dos. L'aspect extérieur des femelles change peu en-dehors de la coloration. William Rosmus CCBY-SA 4.0 La sécheresse et le réchauffement des océans, qui risque de s'accentuer avec l'arrivée sur la côte ouest du phénomène climatique El Nino, perturbe la faune. Des lions de mer et autres morses se sont déjà échoués sur des plages d'Alaska ou de Californie ces derniers mois parce que leur habitat est perturbé. Le reste de la faune résiste étonnamment bien à la sécheresse pour l'instant, estime un porte-parole du service de la pisciculture et des animaux sauvages de Californie, Andrew Hughan. "On observe un peu plus d'animaux dans des endroits où ils ne devraient pas se trouver cette année" pour chercher à manger ou à boire alors que leur habitat naturel n'est plus aussi fertile que d'ordinaire, mais "ce n'est pas dans des proportions spectaculaires pour l'instant, ce qui est même assez surprenant", estime M. Hughan. Il craint cependant que "les choses soient bien différentes l'an prochain si on traverse encore une année de plus quasiment sans pluie". La flore, et en particulier les arbres, sont en revanche en première ligne. D'après les services forestiers, 22 millions d'arbres ont péri en Californie à cause de la sécheresse. "La Californie vit sa pire épidémie de mortalité d'arbres de l'histoire récente", s'est alarmé le gouverneur Jerry Brown vendredi dans un communiqué déclarant "l'état d'urgence" face à ce fléau. La sécheresse favorise les infestations de scolytes, de petits insectes qui rongent les arbres. Même le célèbre Joshua Tree et ses piquants, symbole du désert californien, est menacé par le manque de pluie, tout comme les pins et séquoias géants du parc Yosemite. (Photo un Joshua Tree (Yucca brevifolia) Parc national de Joshua Tree, Californie. Bernard Gagnon CCBY-SA3.0) Le phénomène est d'autant plus inquiétant qu'il accroît les risques d'incendies et menace, à nouveau, l'habitat de la faune. Sciences et avenir 30/10/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris (AFP) - Comment accueillir des dizaines de milliers de participants, les transporter, les nourrir, les héberger, le tout dans le respect de l'environnement: la conférence de Paris sur le climat (COP21) est un défi logistique et écologique. De sécurité aussi, avec la présence d'au moins 80 chefs d'Etat ou de gouvernement le 30 novembre, à l'ouverture de cette réunion cruciale pour l'avenir de la planète. Travaux de construction d'un site de la COP21 le 6 octobre 2015 au Bourget (c) Afp Les représentants de 195 Etats tenteront de sceller un accord pour contenir le réchauffement à +2 degrés, pour éviter des impacts dramatiques tels que des inondations à répétition ou une baisse des rendements agricoles. La COP21 est la plus grande conférence diplomatique jamais réunie en France depuis la signature de la déclaration universelle des droits de l'Homme à Paris en 1948. 40.000 personnes venues du monde entier --20.000 accrédités et autant de visiteurs-- sont attendues quotidiennement du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, près de Paris. Une fréquentation importante, mais inférieure à celle du salon aéronautique du Bourget (50.000 à 100.000). COP21 9/9/2015 La COP21 se veut écologiquement "exemplaire". Les émissions de gaz à effet de serre produites sur le site --estimées à 21.000 tonnes d'équivalent CO2-- seront réévaluées à l'issue de la conférence et compensées par des projets dans les pays du Sud, promet le gouvernement. Pour Greenpeace cependant, elle réunit "la majorité des mécènes et des représentants du système énergétique (promoteurs du charbon ou du nucléaire, constructeurs automobiles, compagnies aériennes..) qui nous ont conduit là où nous sommes aujourd'hui". C'est une conférence "hors normes, en raison de sa durée, de la gravité des enjeux, et du nombre très important de participants", souligne le secrétaire général chargé de l'organisation, Pierre-Henri Guignard. Il a donc fallu "créer une ville éphémère" organisée dans le respect "du développement durable". ipt> Sur 16 hectares vont s'installer une soixantaine de pavillons, des halls abritant des dizaines de salles, des restaurants, kiosques, stands, lounges avec canapés pour participants épuisés, un bureau de poste, une salle de presse ouverte jour et nuit pour 3.000 journalistes, une infirmerie, 55 "fontaines d'eau du robinet"... Le site aura même ses "Champs Elysées", une rue couverte traversante. Une quarantaine d'entreprises françaises et étrangères assureront 15% du coût total de la conférence qui s'élève à 170 millions d'euros, sous forme d'aide financière ou en nature. Le groupe Engie fournira une chaudière permettant de diviser les émissions de dioxyde d'azote par quatre et des "arbres à vent" (éoliennes), Ikéa de l'ameublement, Google des écrans d'information, Renault-Nissan 200 voitures électriques... L'avenir climatique de la planète se jouera sous la voûte d'une salle de 2.000 places. Les 900 arbres abattus pour cette construction réutilisable seront, ou ont été, replantés. "Nous avons un matériel qui est déjà utilisé, qu’on réutilise et qui sera réutilisé après la COP", souligne Patrick Bazanan, de la société Décoral. Infographie des chiffres clés de la COP 21 (c) France diplomatie Des restaurants, selfs, cafés, "food trucks" et triporteurs à vélo fourniront 412.000 repas. "On a supprimé tout ce qui est verres et couverts en plastique pour les remplacer par des matériaux biodégradables", explique Jean-François Camarty, du groupe Elior. Des gobelets consignés et des gourdes permettront d'économiser deux millions de verres jetables. Avec pour mot d'ordre "zéro gaspillage et tri maximum", des bacs de tri seront installés un peu partout et les déchets emportés par camions électriques. Les invendus seront redistribués à une association. "74% des produits alimentaires seront made in France", si possible locaux, et 10.000 pains seront fabriqués chaque jour sur place, précise M. Camarty. Pour accéder au site, les délégués sont priés d'utiliser les transports en commun, avec leur Pass Navigo gratuit. Des responsables locaux se sont inquiétés d'éventuels embouteillages, d'autant que des manifestations sont prévues à Paris en marge de la COP. La SNCF, qui transporte quotidiennement 900.000 voyageurs sur la ligne B du RER, a mis en place une capacité d'accueil supplémentaire de 70.000 personnes tous les jours. En plus du métro, la RATP va renforcer trois lignes de bus. 70 navettes gratuites circuleront entre la COP et les stations de métro et de RER les plus proches. Des bus la relieront aux principales zones hôtelières où des dizaines de milliers de chambres ont été réservées. D'autres informations et commentaires sur les travaux du site de la COP21 : ICI. Sciences et avenir 30/10/2015 -
Chili : le désert d'Atacama en fleurs... comme jamais depuis 20 ans !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les forces de la Nature (séismes, tempêtes...)
Le désert d'Atacama forme une écorégion terrestre définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appartient au biome des déserts et brousses xériques de l'écozone néotropicale. L'équilibre de la région est modérément affecté par les routes et les opérations minières. Toutefois, la partie septentrionale a été atteinte par le surpâturage du bétail, l'exploitation du bois de chauffe et la récolte de plantes rares à des fins commerciales. Le désert compte trois aires protégées : le parc national Pan de Azúcar (438 km2), la réserve nationale de La Chimba (30 km2) et la réserve nationale de la Pampa del Tamarugal (1 023 km2) (les deux derniers liens -indiqués en bleu et en italique_ sont en espagnol). (Photo Une vue du Parc national Pan de Azúcar en 2006. Aaron Bornstein Flickr / ccby-sa2.0) Le désert d'Atacama présente un niveau élevé d'endémisme végétal, et se démarque par l'adaptation de certaines espèces à la survie dans des conditions figurant parmi les plus dures de la planète. Une vue du désert d'Atacam avant le coucher du soleil. À l'approche de coucher de soleil, les montagnes jettent des ombres plus longues, couvrant lentement le paysage de tons de couleur brunâtre qui recouvre ce magnifique paysage. Sur la droite, l'observatoire de l'Eso Paranal (c) ESO/Babak Tafreshi / ccby-sa4.0 Flore : Le désert comprend plusieurs systèmes de végétation distincts. Le long de la côte, lorsque les montagnes isolées rencontrent les nuages, une zone de brouillard se développe avec une couche de stratus concentrée contre les flancs des collines. L'humidité qui en résulte permet le développement de communautés végétales appelées « lomas » (« petites collines ») formées de plantes annuelles et d'arbustes ligneux. Elles comprennent environ 550 espèces de plantes vasculaires réparties en 225 genres et 80 familles, les plus représentées étant les Astéracées, les Nolanacées, les Cactacées, les Boraginacées et les Apiacées. La région compte trois cactus endémiques: Eulychnia iquiquensis, Eriosyce sp. et Copiapoa sp. Faune : Peu d'animaux sont adaptés aux conditions climatiques extrêmement arides de la région. La présence de quelques plantes herbacées et de lichens permet la survie des quelques insectes et scorpions, qui sont la proie de lézards du genre Tropidurus et de quelques Géosittes. (Photo Géositte à bec grêle (Geositta tenuirostris). Tor Egil Høgsås / Berichard ccby/sa2.0) Certains arachnides, comme Nerudia atacama ou Chileotrecha atacamensis, sont endémiques de ce désert. (Photo Chileotrecha atacamensis. (c) biouls.cl) Parmi les mammifères, on rencontre périodiquement une souris (Phyllotis darwini) et un renard (Pseudalopex griseus). (Photo un renard gris d'Argentine (Lycalopex griseus), un petit canidé d'Amérique du Sud connu également sous le nom de Renard de Patagonie).laudio ruiz Flickr / ccby-sa2.0) Les lomas ont une faune un peu plus importante et hébergent notamment plusieurs oiseaux, comme le Bruant chingolo, le Jacarini noir, le Colibri d'Arica (Eulidia yarrellii) la Géositte à bec épais, l'Upucerthie à gorge blanche, le Synallaxe des cactus, le Xénospingue uniforme et le Conirostre des tamarugos. (Photo d'un colibri d'Arica (c) Patrick Gallet. selon la liste rouge de l'IUCN ce petit oiseau est répertorié comme en danger critique d'extinction (CR)) Photo d'un des cactus endémiques du désert d'Atacama l'Eriosyce sp. Les Eriosyce sont des plantes miniatures chiliennes de la famille des Cactaceae. Le nom du genre vient du grec, Erion (la laine) et de Syce (la figue) en raison de leur fruit laineux.Michael Wolf cby-sa3.0 Wikipedia -
Chili : le désert d'Atacama en fleurs... comme jamais depuis 20 ans !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les forces de la Nature (séismes, tempêtes...)
Au Chili, "El Niño" recouvre le désert d'Atacama de fleurs Comme dit précédemment, une gigantesque étendue de fleurs colorées tapisse actuellement le sol le plus aride du monde, celui du désert d'Atacama au nord du Chili, un phénomène cyclique dû au redouté "El Niño"... Sur les immenses pentes désertiques d'Atacama, des milliers de fleurs jaunes, rouges, blanches ou violettes ont inondé de couleurs cet immense espace généralement sec et désertique. Le désert d'Atacama est un désert hyperaride situé au Chili en Amérique du Sud. (Le désert d'Atacama est cité comme étant le désert le plus aride, le plus sec au monde bien que certains endroits du Sahara notamment le sud de l'Égypte et le sud de la Libye reçoivent une quantité de précipitations comparable à celle du désert d'Atacama). C'est un désert d'abri coincé entre la fosse océanique d'Atacama et la Cordillère des Andes. Il est situé dans le nord du pays et couvre la région d'Arica et Parinacota, la région de Tarapacá, la région d'Antofagasta et le nord de la région d'Atacama. Il inclut les villes d'Antofagasta, de Calama, d'Arica, d'Iquique et de Copiapó. l'Atacama offre une ligne volcanique, marquant la frontière entre le Chili, la Bolivie et l'Argentine. Tout au long de cette barrière naturelle, il y a des volcans frôlant les 6 000 mètres, entourés par des lagunes turquoise, des geysers et des vallées encaissées. Image Localisation du désert d'Atacama vu par satellite. (c) NASA / domaine public Des milliers de "soupirs des champs" (nolana paradoxa) aux tons violets et blancs, et de jaunes "añañucas de la cordillère" (rhodophiala rhodocirion) recouvrent désormais le sol pâle du désert chilien. Ces plantes viennent compléter le festival de couleurs constitué par les "griffes du lion" (Bomarea ovallei), une espèce endémique chilienne de couleur rouge et les "pattes de guanaco" (calandrinia longiscapa), aux tons variés. (Photo Nolana paradoxa ou nolane paradoxale. Magnus Manske ccby-sa3.0) Une merveille de la nature qui se produit en général tous les quatre ou cinq ans, mais qui cette année atteint une intensité inédite depuis plusieurs décennies : "cette année est spéciale parce que la grande quantité d'eau qui est tombée a permis d'observer peut-être l'épisode le plus spectaculaire de ces 40 ou 50 dernières années", explique à l'AFP Raul Cespedes, muséologue et universitaire à l'université d'Atacama. (Photo Rhodophiala rhodolirion. Inao Vásquez Flickr / ccby-sa 2.0) Le phénomène climatique "El Niño" est un grave épisode météorologique se traduisant aussi bien par des sécheresses que par des inondations et qui survient tous les deux à sept ans. Selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui dépend de l'ONU, il a "une incidence majeure" sur le climat mondial, se manifestant par une hausse de la température de l'océan Pacifique qui produit des changements dans l'atmosphère, modifiant les vents et les régimes de pluie en Amérique latine. (Photo Bomarea ovallei (appelée localement Leontochir). Wiki surfer bcr / domaine public) Particulièrement intense cette année, "El Niño" a apporté une quantité de pluie nécessaire pour que les bulbes et les rhizomes (tiges souterraines horizontales produisant des racines) puissent germer et se maintenir dans cet environnement aride. "Quand on pense au désert, on pense à la sécheresse absolue, mais il y a un écosystème latent qui attend certaines conditions - comme la pluie, les températures élevées et l'humidité - pour s'activer", raconte Raul Cespedes. (Photo Calandrinia longiscapa, appelée aussi Cistanthe longiscapa ou, localement, Pata de Guanaco. (c) LeonardoGarrido ccby-sa 2.0) Après un premier épisode pendant l'hiver après les pluies intenses tombées en mars - qui ont provoqué des inondations et causé la mort de plus de 30 personnes dans la région -, une deuxième floraison s'est produite au début de ce printemps austral. "Le phénomène actuel est très inhabituel, il est dû aux inondations de mars qui ont provoqué une floraison spéciale en hiver, quelque chose que l'on n'avait encore jamais vu, (...) puis encore une floraison au printemps", raconte à l'AFP Daniel Diaz, directeur régional du Service national du tourisme dans la région d'Atacama. "Deux floraisons dans l'année, c'est quelque chose d'exceptionnel dans le désert le plus aride du monde. Un moment dont nous avons pu profiter pendant le printemps avec des amateurs du monde entier. Il y a beaucoup d'attente et d'intérêt autour de ce phénomène", ajoute-t-il. Un spectacle bénéfique pour la région qui enregistre une augmentation de près de 40% de la fréquentation touristique. "C'est très inhabituel. Nous sommes venus prendre le petit-déjeuner entourés de fleurs", raconte à l'AFP Edward Zannahand, un touriste anglais qui profite du paysage. L'aridité extrême du désert d'Atacama est due à trois causes : - la crête subtropicale et plus précisément à l'Anticyclone de l'île de Pâques aussi appelé Anticyclone du Pacifique Sud qui est un anticyclone subtropical semi-permanent, une large zone de haute pression ayant par définition un air sec descendant et subsident et qui annihile toute développement de nuages et de précipitations. - Cet effet est accentué par le courant de Humboldt qui est un courant froid venant directement des régions polaires et qui rafraîchit considérablement le climat du Chili et du Pérou. Son influence ne s'arrête pas là, en effet ce courant froid qui longe la côte chilienne refroidit aussi l'air marin à l'origine chaud et qui par conséquent empêche cet air de s'élever et de former de précipitations (bien que quelques nuages bas notamment des stratocumulus maritimes et du brouillard se forment). - Les importants reliefs et les grandes chaines de montagnes tel que la Cordillère des Andes sont également de la partie en produisant un effet d'ombre pluviométrique, ce qui arrête les nuages et les précipitations apportés par les vents dominants d'est en provenance de l'Amazonie et de l'océan Atlantique. Ces trois phénomènes réunis garantissent un temps sec et ensoleillé et expliquent pourquoi le désert d'Atacama est extrêmement sec. De ce fait, l'humidité relative du désert d'Atacama est extrêmement basse oscillant souvent entre 5 et 10 % en plein désert dans les zones les plus sèches. Cependant, le long de la côte chilienne et pacifique, celle-ci peut grimper 75 % notamment quand la camanchaca est présente. (Photo Camanchaca dans le parc national Bosque de Fray Jorge. Pierre Bachelot JP ccbysa3.0) De par sa situation géographique, le désert d'Atacama est un site exceptionnel pour l'observation du ciel en raison de la combinaison entre la sécheresse extrême du lieu, l'altitude et la très faible pollution lumineuse. Par ailleurs, le désert d'Atacama est riche en minerais, notamment le cuivre et le fer, l'or et l'argent. Antofagasta était au 19ème siècle aussi le port du guano et du salpêtre, sources d'extraction de nitrates cruciales pour l'industrie chimique, en particulier les engrais, la poudre et les explosifs. (Photo Observatoire du Cerro Paranal. Fmillour ccby-sa 3.0) Sciences et avenir 30/10/2015 -
Début ? - Fin ? Auteur : Corentin Dep Cible : Ministère de l'Ecologie Les études ont montré que mettre des dauphins et des orques dans des bassins représentent une maltraitance pour ces animaux sensibles qui méritent d’être considérés comme des personnes non-humaines. Cela peut les conduire à la dépression, au suicide volontaire et à une agressivité élevée sur les hommes et leurs congénères. ZfusionHD 29/5/2015 Plus de 70 attaques d'orques sur des humains ont été répertoriées, TOUTES en captivité et aucune dans la nature. Plusieurs attaques ont eu lieu au Marineland d'Antibes. Quelques agressions ont été commises par des dauphins surtout avec l'activité (rencontre avec les dauphins). Des accidents se sont produits dans certains parcs dans le monde. Leur espérance de vie est bien plus courte que dans la nature. On leur donne des anti-dépresseurs pour essayer de leur faire supporter cet enfermement. ipt> Une vidéo simple, courte et efficace qui oppose quelques aspects liberté /captivité. Il y a tant à dire sur les conditions de séquestration de ces animaux si évolués... Les autres arguments contre cette forme d'esclavagisme sont très nombreux et nous devons arrêter de mettre ces animaux dans de telles conditions. La taille des bassins n'y changera rien ! Il faut juste ne plus les maintenir sous n'importe quelle forme de captivité. Dans plusieurs années nous dirons tous (quelle époque barbare). Signe la pétition et n’achetez pas votre billet pour ces parcs honteux !!! ICI pour SIGNER la PETITION cHANGE.ORG 30/10/2015
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Antarctique : Pourquoi il faut créer le plus grand sanctuaire marin au monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Réserves, Parcs, Sanctuaires marins
Pékin a accepté l'idée de sanctuariser la mer de Ross, l'un des derniers écosystèmes protégés de la planète, dans l'Antarctique, ont annoncé vendredi des négociateurs qui espèrent que la Russie finira elle aussi par plier. Carte de l'Antarctique. La mer de Ross est située vers le bas de la carte, sur la gauche de Terre Victoria et au-dessus de l'île Scott.. CIA World Factbook / domaine public La Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR), qui regroupe 24 Etats plus l'Union européenne, tient depuis le 19 octobre à Hobart, sur l'île australienne de Tasmanie, sa réunion annuelle. Le sort de deux projets qui visent à protéger de vastes étendues maritimes autour du continent gelé est pour la cinquième fois entre les mains des délégués de la Commission, dont la réunion s'achève vendredi. L'un des deux projets -promu par les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande- concerne la mer de Ross. Le lac Fryxell en Antarctique, recouvert de glace. Joe Mastroianni (National Science Foundation) / domaine public Cette immense baie côté Pacifique sous juridiction néo-zélandaise est parfois surnommée «le dernier océan» car elle est considérée comme le dernier écosystème marin intact de la planète, c'est-à-dire non touché par la pollution, la surpêche ou les espèces invasives. «Jusqu'à présent, la Chine n'était pas favorable à la création de cette aire marine protégée (AMP), mais grâce à la négociation et la discussion, ils ont accepté de soutenir l'AMP en mer de Ross», a déclaré à l'AFP le chef de la délégation américaine Evan Bloom. Nixi Tutorials 18/8/2015 20 Minutes 30/10/2015 -
Chine : Un village déserté où la nature reprend ses droits « Quand l’humain n’est pas là, la nature danse ! » pourrait-on retenir de cette série photographique du Vietnamien Tang Yuhong. Ces images étonnantes nous viennent de l’île de Gouqi (archipel chinois de Shengsi), où la végétation s’est réappropriée un ancien village de pêcheurs. Beautifull places on earth 11/7/2015 Kaizen 30/10/2015
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Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Le rapport de l'ONU publié vendredi montre, à quatre semaines de la conférence mondiale sur le climat de Paris, que les engagements des pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre permettent de changer la donne, estime Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français. Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c'est-à-dire d'un réchauffement à 4-5°C ou plus, déclaré le futur président de la conférence climat (COP21) dans un communiqué. Les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou contributions nationales sont une solide base pour le succès indispensable de Paris, affirme le ministre des Affaires étrangères. Le ministre français rappelle néanmoins que des efforts supplémentaires dans le temps sont nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5-2°C car, selon les experts, les engagements nous placent sur une trajectoire entre 2,7° et 3°C. Cela confirme l'importance d'aboutir à Paris à un accord qui fixe les règles permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales, ajoute Laurent Fabius. Un tel mécanisme fait partie des multiples options inscrites dans le projet de texte qui sera sur la table des négociateurs du 30 novembre au 11 décembre à Paris-Le Bourget, où se tiendra la conférence climat (COP21), placée sous l'égide des Nations unies. La pré-COP que j'accueillerai du 8 au 10 novembre à Paris et qui réunira près de 80 ministres pour discuter de l'ensemble des grands évènements de l'accord, devra permettre de progresser sur ces questions centrales de l'ambition à poursuivre, indique aussi Laurent Fabius. L'ONU a publié vendredi un rapport (*) évaluant les 146 engagements nationaux qui étaient connus au 1er octobre (86% des émissions mondiales). (*2 documents sont téléchargeables sur le site : rapport de synthèse de la Ccnucc et le dossier de presse, les deux en Pdf, il vous suffit d'aller en fin du doument indiqué par le lien indiqué en bleu et en italique). Ce rapport parle d'un effort mondial sans précédent en cours, qui permet d'envisager de pouvoir rester sous les 2°C, mais avertit que des réductions d'émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus importantes seront nécessaires dans les prochaines années pour rester sous cette limite. Romandie 30/10/2015 -
Petrila (Roumanie) - La mine de charbon la plus ancienne de Roumanie, ouverte à Petrila (sud-ouest) en 1859 sous l'empire austro-hongrois, a fermé ses portes vendredi dans le cadre des promesses de Bucarest de liquider les mines non rentables. C'est un moment triste pour la vallée du Jiu (ndlr: première région minière du pays), qui va marquer pour la vie tous ceux qui, comme moi-même, ont travaillé ici, a déclaré lors d'une brève cérémonie Aurel Anghel, directeur d'une société d'Etat chargée de la fermeture de trois grandes mines, d'ici janvier 2018. Puffulina100 18/5/2011 Pour les curieux(ses) ou simplement pour ceux (celles) qui ont envie d'en savoir plus, voir le site Patrimoine minier.fr, de nombreuses photos sont disponibles... Romandie 30/10/2015
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Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Berlin - Le monde est en train de fournir des efforts sans précédent pour lutter contre le réchauffement de la planète, mais il faudra des politiques encore plus volontaristes dans les prochaines années pour espérer limiter la hausse du mercure à 2°C, a averti vendredi l'ONU. Un effort mondial sans précédent est en cours et permet d'envisager de pouvoir rester sous les 2°C, estime un rapport publié à Berlin, qui passe en revue les objectifs de réduction des gaz à effet de serre annoncés par 146 pays au 1er octobre (86% des émissions mondiales). Selon les Nations unies, des réductions d'émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus importantes seront nécessaires dans les prochaines années pour rester sous cette limite. Le verdict de l'ONU tombe un mois avant le coup d'envoi de la conférence mondiale sur le climat à Paris où le premier accord engageant l'ensemble des pays dans la lutte contre le réchauffement est espéré. Reprenant une récente estimation réalisée par le groupe Carbon action tracker (CAT), les Nations unies estiment que les engagements nationaux ont la capacité de limiter à 2,7°C l'élévation de la température. Ce n'est en aucun cas suffisant, car encore synonyme de dérèglements climatiques majeurs, mais cela est baucoup plus bas que les 4 ou 5 degrés ou plus de réchauffement projetés par beaucoup avant les engagements, a commenté Christina Figueres, la secrétaire genérale de la Convention climat de l'ONU, dans un communiqué. La température moyenne de la planète a gagné 0,8°C depuis l'ère pré-industrielle. Ce réchauffement de la planète, dont la vitesse est inédite, menace de nombreuses espèces et est à l'origine d'évènements météorologiques extrêmes plus fréquents, de la fonte accélérée des glaciers à la montée du niveau des océans. Les émissions de gaz à effet de serre produites par les activités humaines, la plupart issues de la combustion des énergies fossiles, sont à l'origine d'une hausse trop rapide des températures. Pleinement mis en oeuvre, ces plans de réductions d'émissions commencent ensemble à ouvrir une brèche significative dans la croissance des émissions de gaz à effet de serre, a estimé Christiana Figueres. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a calculé qu'il ne fallait pas émettre plus de 1.000 gigatonnes de CO2 pour avoir de bonnes chances de respecter l'objectif des 2°C. Cela constitue le budget carbone de l'Humanité. Avec les engagements actuels, 72 à 75% de ce budget auront été consommés en 2030 car selon les projections de l'ONU, les émissions cumulées atteindraient environ 540 gigatonnes en 2025 et 748 gigatonnes en 2030. Les principaux émetteurs sont la Chine (environ 25%), les Etats-Unis (15%), l'Union européenne (10%), l'Inde (6%) et la Russie (5%). Au cours des derniers mois, les 195 pays participant aux négociations sur le climat ont dû plancher sur leurs besoins énergétiques à l'horizon 2025 ou 2030 et formuler des objectifs pour y répondre, tout en limitant les émissions de gaz à effet de serre. Il faut saluer le fait que tant de pays ont pris des engagements publics pour réduire leurs émissions, certains de manière plus significative que d'autres, a commenté Oxfam. Si les engagements sont un pas dans la bonne direction, ils nous ramènent d'une catastrophe à 4°C à un désastre à 3°C, ajoute l'ONG. Jennifer Morgan du World ressources institute basé à Washington a souligné que le nombre de pays déterminés à mettre en place des modèles énergétiques moins émetteurs de CO2 était le signe que le contexte a changé depuis Copenhague en 2009, lorsque la communauté internationale avait échoué à sceller un accord mondial pour lutter contre le réchauffement. Les pays vont devoir accélérer leurs efforts après la conférence de Paris, a-t-elle dit. Un mécanisme pour revoir régulièrement l'ambition des pays à la hausse est discuté et devrait faire partie de l'accord de Paris. Romandie 30/10/2015