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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Bonsoir, C'est normal et pas normal à la fois. Je m'explique : C'est normal du fait que votre petit protégé s'est vu contraint à un changement d'alimentation qui peut, comme chez les humains, provoquer des dysfonctionnements. C'est anormal dans la mesure où le p'tit loup avalant son lait, devrait pouvoir faire son petit caca... En plus de masser le petit bidon il faut faire de même sur les parties génitales en insistant un peu avec un coton légèrement plus mouillé que pour le massage ventral, le temps d'éduquer le réflexe nécessaire. Lorsque je me suis retrouvée dans votre situation, j'ai en effet remarqué que le réflexe d'élimination des selles s'en trouvait facilité avec un coton (ou une compresse) plus humide que pour le massage ventral. Lorsque vous commencerez d'ici une petite quinzaine à ajouter de la nourriture solide à son alimentation, vous devrez apprendre à votre petit protégé à utiliser une litière... Tout d'abord celle-ci devra être basse (un plat simple) qui devra être placée à proximité immédiate de son coin favori. Deux possibilités s'offrent à vous : - Lui apprendre en le mettant dedans et en lui montrant comment il doit gratter la litière, à l'aide de votre index et du majeur puis, sans geste brusque, prendre délicatement ses pattes avant l'une après l'autre et lui faire gratter la litière. - Attendre le moment où vous verrez votre minou se mettre en position de faire ses besoins et le mettre immédiatement dans la litière, histoire de provoquer une association entre se soulager et l'utilisation de la litière. Les deux options sont valables selon le temps ou la disponibilité dont on dispose. Je tiens toutefois à préciser que ce réflexe est inné chez la plupart des chats. Il est même possible qu'au début cette nouveauté soit considérée comme un jeu... Ravie de savoir que vous avez trouvé de bonnes âmes charitables pour s'occuper des deux autres minous.... Bonne fin de soirée et à bientôt... PS : Je suppose que la photo de votre avatar représente les trois petits rescapés ?
  2. Le troisième plus gros incendie de l’histoire de la Californie, depuis 1932, a été observé de l’espace par les astronautes de l’ISS et de nombreux satellites dont Spot-6. Ce dernier a produit des cartes dans plusieurs longueurs d’onde qui rendent compte de l’immensité des zones brûlées. L’incendie de Yosemite, observé par le satellite Spot-6 dans le proche infrarouge. Cette bande fait apparaître très distinctement les zones boisées en rouge et les espaces brûlés en brun. Astrium Services, 2013 Débuté le 17 août, l’incendie dit de Yosemite en Californie est en passe d’être maîtrisé. Il s’est déclaré dans la forêt Stanislaus (vraisemblablement par la faute d’un chasseur qui n'aurait pas maîtrisé un feu de camp), avant d’atteindre le célèbre parc national de Yosemite, visité par des millions de visiteurs chaque année. Conséquences d’une sécheresse et de températures élevées, les feux ont ravagé une très large superficie et se sont approchés très près du lac Hetch Hetchy, principal réservoir d’eau douce de San Francisco. Aujourd’hui, la zone sinistrée s’étend sur 45 km et plus de 90.000 hectares ont été brûlés depuis le 17 août. Selon les autorités de Californie, ce feu est devenu le troisième plus important de l’histoire de cet État depuis le début des relevés en 1932. Fort heureusement, l’incendie n’a pas fait de victimes, ce qui n'est pas le cas de celui qui en 2003, près de San Diego, avait détruit 2.820 bâtiments, fait 14 morts et ravagé 110.578 hectares. Les incendies de Yosemite vus depuis la Station spatiale internationale, située à quelque 400 km d'altitude. Nasa Cet incendie, bientôt maîtrisé, a été survolé à plusieurs reprises par des satellites d’observation de la Terre dont celui d’Astrium, Spot-6. Les cartes réalisées lors de son dernier passage montrent toute l’étendue de la zone brûlée par une multitude de feux, certains ayant des flammes atteignant plusieurs centaines de mètres de haut. L’intérêt d’utiliser des images satellite est multiple. Dans la gestion de la catastrophe, elles sont une aide indéniable à la prise de décision rapide. En effet, elles permettent de comparer un contour de zone brûlée avec une carte d’occupation des sols établie grâce à une image de référence prise avant l’incendie, et également d’évaluer la nature des dégâts. Cartes, dans le proche infrarouge (à gauche) et en couleurs naturelles (à droite), de l’étendue de l’incendie de Yosemite en Californie, réalisées par le satellite Spot-6 d'Astrium (situé à 694 km d'altitude). Astrium Services, 2013 Surtout, elles rendent possible l’obtention de cartes détaillées dans des délais très courts. Il faut savoir que ces cartes sont tracées à partir d’images acquises dans plusieurs longueurs d’onde (on parle d’images multispectrales). Cela fournit des informations sur divers paramètres tels que la nature des dégâts occasionnés : pins, chênes, broussaille, activités humaines, etc. FUTURA SCIENCES 9/9/2013
  3. Le parc naturel de Yosemite, en Californie, brûle depuis 3 semaines. On sait désormais que l'incendie a démarré avec le feu illégal d'un chasseur, le 17 août dernier. Une image satellite du feu qui ravage le parc naturel, faite le 6 septembre 2013. NASA image courtesy Jeff Schmaltz LANCE/EOSDIS MODIS Rapid Response Team, GSFC Vu de satellite, le brasier se distingue encore facilement par les immenses colonnes de fumée qui s'en élèvent. La Garde nationale a même recouru à un drone Predator pour surveiller l'évolution de la catastrophe. "Rim Fire" a ravagé à ce jour environ 1000 km2 de nature (environ 100.000 hectares). À quand la fin de cet enfer ? Les pompiers américains considèrent que l'incendie est circonscrit à 80% et qu'il sera maté au 20 septembre prochain. SCIENCES ET AVENIR 9/9/2013
  4. ALGER - Le groupe pétrolier public algérien Sonatrach a découvert en 2013 d'importants gisements de gaz, ce qui permettra à l'Algérie d'augmenter ses réserves de gaz naturel, a annoncé lundi le ministre de l'Energie Youcef Yousfi. La Sonatrach a réalisé cette année des découvertes dont certaines sont très importantes et extrêmement prometteuses, a déclaré M. Yousfi lors d'une conférence de presse à Alger. Le ministre a refusé de donner des précisions sur ces découvertes, indiquant toutefois que la Sonatrach ferait une annonce à ce sujet prochainement. Les réserves de gaz naturel de l'Algérie ne sont pas en train de baisser, elles sont en train d'augmenter, a ajouté le ministre qui a démenti des informations selon lesquelles l'Algérie ne pourrait plus exporter du gaz en raison de la hausse de la consommation interne et du déclin de ses réserves. Il y a moins d'une semaine, une découverte a été réalisée dans une région très faiblement explorée, a indiqué le ministre, sans autre précision. Les réserves prouvées en gaz de l'Algérie, qui consomme 31 milliards (mds) de m3 par an, sont estimées à plus de 4.000 mds de m3. La production de ce quatrième exportateur mondial de gaz, est d'environ 80 mds de m3 par an, selon des chiffres officiels. M. Yousfi a par ailleurs indiqué que l'Algérie allait augmenter sa capacité de production d'électricité pour mettre fin aux coupures d'électricité fréquentes ces dernières années notamment durant l'été. Le PDG de du groupe public de l'électricité et du gaz Sonelgaz Nourredine Bouterfa a précisé que la croissance forte de la demande exigeait la mise en service de nouveaux moyens de production soit près de 2.000 Mégawattas par an pendant dix ans et 2,5 à 3 milliards de dollars d'investissments par an. M. Bouterfa a également annoncé que son groupe a décidé d'abandonner progressivement le clé en main pour les centrales électriques et de domicilier la fabrication en Algérie, écartant toutefois tout lien entre cette mesure et les récents scandales de corruption qui ont secoué le secteur de l'énergie en Algérie. En juin, la Sonelgaz avait annoncé avoir placé le géant canadien de l'ingénierie SNC Lavalin sur une liste noire pour versement présumé de pots-de-vin en échange de contrats en Algérie. SNC Lavalin est soupçonné d'avoir versé des pots-de-vin via un intermédiaire pour obtenir le contrat d'une centrale électrique, près d'Alger, en 2005 pour un montant de 826 millions de dollars, a précisé la même source. romandie 9/9/2013
  5. Bonsoir, En attendant que je vous réponde, vous devriez trouver des éléments de réponse dans le chapitre qui parle des chatons orphelins Cliquez ICI pour y accéder. La position pour nourrir les bébés doit être la plus naturelle possible, c'est-à-dire dans la position comme s'il tétait leur mère. C'est important pour éviter une fausse route du liquide absorbé, lequel aboutirait inévitablement dans les poumons... La température de la pièce est aussi importante tout comme aider les chatons à faire leurs besoins. Pour cela il convient quelques instants après leur tétée de frotter, délicatement, le petit ventrou avec un coton humidifié avec de l'eau tiède dans le sens des aiguilles d'une montre, ainsi que les parties génitales. Il est impératif d'éviter toute constipation. En attendant je vous dis chapeau et merci pour ce sauvetage ET je reviendrai vous parler demain ou après-demain au sujet de vos autres questions... Bonne fin de soirée et plein de câlinous à vos petits protégés.
  6. Des chercheurs tchèques ont étudié des poissons du genre Nothobranchius qui ne vivent que dans les éphémères flaques d’eau engendrées par la saison des pluies en Afrique et effectuent tout leur cycle de vie en un temps record. Une forme méconnue de vie extrêmophile : celle des organismes inféodés à un milieu non pas acide, brûlant ou soufré, mais tout simplement éphémère. Tel est le cas des Nothobranchius, des poissons dits "annuels". C'est-à-dire, des poissons qui achèvent leur cycle de vie en moins d’un an et meurent, seuls les œufs ou les embryons survivant durant la saison sèche. Ces individus exploitent une niche écologique bien particulière : les flaques d’eau engendrées par les pluies saisonnières d’Afrique, qui, rapidement asséchées, imposent à ces espèces un cycle de vie "express", le plus court de tous les vertébrés. Ce poisson du genre Nothobranchius se développe, se reproduit et meurt en l'espace d'un mois (crédit photo : BioMed Central Limited) Le Dr Martin Reichard et ses collègues de l'Institut de biologie des vertébrés de l'Académie des Sciences de la République tchèque en ont capturé des spécimens sauvages et ont étudié leur développement en laboratoire. Ils rapportent qu’en un seul jour, ces poissons peuvent atteindre jusqu'à 23% de la longueur définitive de leurs corps. L’espèce Nothobranchius kadleci commence même à se reproduire dès l’âge de 17 jours (l’animal mesure alors 31 mm), battant le record de sa cousine Nothobranchius furzeri, qui se reproduit à 18 jours et 32 mm. Ces poissons produisent alors des œufs qui se développent pour atteindre le stade d'éclosion en seulement 15 jours. Soit à peine plus d’un mois écoulé d’une génération à l’autre : le record parmi toutes les espèces de vertébrés connues. Dans la nature, lorsque les flaques d’eau où ils ont été engendrés se tarissent, les embryons "dormants" peuvent survivre dans la boue asséchée pendant des mois, jusqu'à ce que les prochaines pluies arrivent et qu’ils se développent à leur tour : le cycle de vie recommence alors. Publiée dans le revue en ligne EvoDevo, cette étude, basée sur des données quantitatives, est plus fiable que les données accessoirement recueillies précédemment. Les résultats suggèrent que la croissance et la maturation rapides ne compromettent pas la fécondité ultérieure. Le même phénomène s’observe chez d’autres espèces : quand le risque de mortalité est élevé ou que la durée de vie est courte, les animaux atteignent leur maturité sexuelle plus tôt. Ainsi, les femelles des souches de laboratoire de souris domestiques (Mus musculus) deviennent sexuellement matures à l'âge de seulement 23 jours. MAXISCIENCES 9/9/2013
  7. Un papillon de nuit semble avoir développé une défense qui lui permet de résister au maïs OGM. Cette nouvelle suggère que la stratégie de résistance des OGM n’est pas infaillible, et que le maïs Bt est tout aussi menacé de parasites que les autres types de maïs. Comme beaucoup d'autres plantes transgéniques, le maïs dit «Bt» synthétise son propre pesticide : une protéine toxique, produite dans ses feuilles et ses tiges, qui tue en quelques jours ses ravageurs. Imparable… sauf si les populations d'insectes s'adaptent à cette toxine ! Jusqu'à présent, les stratégies mises en place pour contrer l’apparition de résistances sont apparues efficaces. Des chercheurs de l’IRD viennent toutefois de montrer qu’un papillon de nuit, Busseola fusca, a développé en Afrique du Sud un nouveau mode de défense contre la toxine Bt. Une résistance, génétiquement dominante contrairement au mécanisme classique, qui s'est propagée très rapidement.[b] Cette découverte, publiée dans Plos One, remet en question le principe même sur lequel repose la stratégie antirésistance qui accompagne généralement l’utilisation des OGM.[/b] Busseola fusca est un papillon de nuit vivant en Afrique. Il semble qu'en Afrique du Sud, ce petit ravageur aurait développé un mode de résistance au maïs Bt. Bruno Le Ru, IRD Le maïs OGM a été créé par insertion dans son génome du gène codant d’une protéine toxique, issue d’une bactérie appelée Bacillus thuringiensis (Bt). Le «maïs Bt» produit alors lui-même dans ses feuilles et ses tiges cette toxine, qui détruit la paroi intestinale des larves d'insectes après ingestion. Pyrale, sésamie, chrysomèle… aucun prédateur du maïs ne lui résiste. Du moins au début. Car sous l'effet de la pression de sélection imposée en continu par la molécule toxique, les insectes peuvent développer des résistances. Face à cette menace, la solution prônée consiste à conserver des «zones refuges», c’est-à-dire une petite proportion des surfaces cultivées non OGM. L’objectif est de maintenir des populations d’insectes sensibles à la toxine. Chez la plupart des espèces de ravageurs étudiées jusque-là, l'évolution de la résistance semblait due à une modification des cellules de la paroi intestinale, empêchant la fixation de la toxine. Ce type d’adaptation se transmet de manière récessive : seuls deux parents résistants produiront une descendance à son tour résistante. Or, la probabilité d’apparition de tels individus reste faible. Un insecte résistant qui survit dans un champ d'OGM a beaucoup plus de possibilités de s'accoupler avec un de ses nombreux congénères sensibles provenant de la «zone refuge». Cette tactique a fait ses preuves en Amérique du Nord, mais l’équipe de recherche souligne une brèche dans le système. Champ de maïs au Kenya près du Kilimandjaro (en arrière plan). Bruno Le Ru, IRD Six ans à peine après l’introduction du maïs Bt en Afrique du Sud, les scientifiques ont découvert des chenilles de Busseola fusca résistantes, qui ont proliféré très rapidement. Pour expliquer ce phénomène, les chercheurs ont croisé des papillons sud-africains résistants avec des papillons kenyans sensibles (le maïs Bt n’est pas à ce jour commercialisé au Kenya). Dès la première génération, les chenilles hybrides obtenues se sont montrées tout aussi résistantes au maïs Bt que leur parent sud-africain. Ce résultat ébranle le fondement de la stratégie anti-résistance qui accompagne en général l’utilisation des OGM. Cela montre en effet, pour la première fois, qu’une résistance au maïs Bt se transmet de manière dominante et non récessive. Le papillon ne fait donc pas appel au mécanisme d’adaptation classique. Selon les chercheurs, la chenille de B. fusca pourrait être capable de désactiver la toxine avant qu'elle ne s'attaque aux parois intestinales. Un tel type de mutation se transmet en effet de manière dominante. La résistance aurait ainsi pu se propager de génération en génération chez le ravageur. Les mécanismes physiologiques en jeu doivent désormais être confirmés, afin de réorienter la stratégie antirésistance des OGM. Par ailleurs, les chercheurs explorent d’autres voies de lutte biologique prometteuses contre les ravageurs du maïs en Afrique, soit à partir d’un champignon pathogène ou grâce à des petites guêpes parasitoïdes. Celles-ci pondent leurs œufs dans les chenilles de B. fusca, puis leurs larves tuent les chenilles après s’être développées à leurs dépens. FUTURA SCIENCES 9/9/2013
  8. La population d'ours des Pyrénées s'est agrandie cette année de deux nouveaux venus. Les oursons viennent d'être repérés côté espagnol et font prudemment espérer aux défenseurs du plantigrade une dynamique favorable de peuplement. La population d'ours des Pyrénées s'est agrandie cette année de deux nouveaux venus qui viennent d'être repérés côté espagnol et font prudemment espérer aux défenseurs du plantigrade une nouvelle dynamique de peuplement. (c) Afp Les appareils à déclenchement automatique des équipes espagnoles de suivi de l'ours ont capturé le 27 août des images assez remarquables de la femelle Hvala, ourse slovène lâchée dans le massif en 2006, et de deux oursons de peut-être huit ou dix kilos, probablement nés en janvier ou février, a indiqué vendredi 6 septembre à l'AFP François Arcangeli, président de l'association Pays de l'ours-Adet. Les nouveaux arrivants ont beau être très vulnérables (aux maladies, aux accidents, voire aux mâles dominants), ils donnent tous les signes d'une excellente santé et escaladent joyeusement un conifère du Val d'Aran espagnol sous la surveillance de leur mère Hvala (prononcez: ouala, merci en slovène). Cette femelle a donné naissance à des petits en 2007, 2009, 2011 et 2013; elle leur a tous fait passer le cap de la première année décisive pour leur survie. Ses deux derniers rejetons sont les premiers nouveau-nés détectés en vie en 2013 dans les Pyrénées. Un autre ourson de l'année a été retrouvé mort au printemps côté espagnol. L'ours ne subsiste plus en France à l'état sauvage que dans les Pyrénées. Au dernier recensement officiel, ils étaient au moins 22 côté français ou espagnol. C'est bien trop peu pour assurer la survie de l'espèce, disent les partisans du plantigrade; c'est beaucoup trop pour ses détracteurs, au premier rang desquels les éleveurs pour lesquels la présence de l'ours est incompatible avec l'économie montagnarde. La querelle est passionnelle entre les deux camps et épineuse pour le gouvernement. Huit ours slovènes ont été introduits dans le massif depuis 1996. En 2006, les derniers lâchers ont mobilisé des milliers d'opposants, parfois violemment. SCIENCES ET AVENIR 9/9/2013
  9. Longue de 2 mètres, elle a été découverte sur la Grande barrière de corail. De quoi s'agit-il ? L'Australian museum a la réponse. Cette structure cylindrique a été photographiée au large de Lizard Island, une île australienne sur la Grande barrière de corail. Crédit Lyle Vail. C'est un tube gélatineux aux relents de mystère qui a été photographié sur la Grande barrière de corail. Les naturalistes australiens oeuvrant sur Lizard Island pour le compte de l'Australian museum en sont resté médusés ! De quoi s'agit-il ? D'une structure de 20 à 25 cm de diamètre, pouvant mesurer jusqu'à deux mètres de long. À y regarder de plus près, les chercheurs se sont aperçus que de petites billes noires ornent l'étrange créature de la mer de Corail. Précieuse constatation qui les a mis sur la voie afin d'identifier ce qui est en fait... une pouponnière. La structure cylindrique fait environ 20 cm de diamètre, pour au moins un mètre de longueur.Crédit Lyle Vail. Pour les scientifiques de l'Australian museum, il y a en effet fort à parier pour que la "créature" soit un assemblage d'oeufs de calmar. Ils penchent très précisément pour Thysanoteuthis rhombus, dont des océanologues ont observé, à partir des années 80, qu'il pouvait être l'auteur de pareilles sculptures sous-marines. La structure gélatineuse a été découverte par les chercheurs du Australian museum. Crédit Lyle Vail. Bref, le mystère a tenu moins longtemps que celui du "cocon de l'Amazonie" dont aucun scientifique ne peut encore dire ce qui, dans le règne animal ou végétal, en est l'auteur... SCIENCES ET AVENIR 9/9/2013
  10. Le parquet de Tokyo ne poursuivra pas pour négligence Tokyo Electric Power (Tepco), le gérant de la centrale de Fukushima Daiichi. Selon les procureurs, la compagnie ne pouvait pas prévoir un séisme et un tsunami comme ceux du 11 mars 2011. La plainte avait été portée par des habitants de la préfecture de Fukushima, qui voulaient poursuivre devant la justice criminelle non seulement les dirigeants de Tepco, mais aussi l'ancien chef de la Commission de sûreté nucléaire, l'ancien Premier ministre Naoto Kan, ainsi que plusieurs de ses ministres. Les plaignants reprochaient à ces divers responsables d'avoir tardé à dévoiler des données sur l'ampleur de la contamination radioactive issue de la centrale située à 220 km au nord-est de Tokyo, dont les systèmes de refroidissement avaient été coupés après le passage tsunami le 11 mars 2011. Les plaignaient arguaient aussi du fait que ces dirigeants n'avaient pas prévu de mesures de protection suffisantes pour faire face à un raz-de-marée. Au final, ils estiment que ces diverses erreurs ont entraîné la mort de nombreux résidents des environs. Les procureurs ont ajouté que les dirigeants gouvernementaux ne pouvaient pas être tenus légalement responsables pour leur réaction au désastre. De nombreuses autres plaintes devant la justice civile sont en cours. ROMANDIE 9/9/2013
  11. PELLWORM (Allemagne) - Bienvenue à Pellworm, son port de pêche, son église du XIe siècle et ses éoliennes, qui font de la petite île allemande un fournisseur d'électricité pour le reste du pays et un modèle d'auto-gestion énergétique. L'île, poche de verdure balayée par le vent au milieu de bancs de sable de la mer du Nord à une heure de bateau de la terre ferme, produit trois fois plus d'électricité qu'il n'en faut pour son millier d'habitants, son unique commerce et son feu de circulation solitaire. Comme dans un nombre croissant de communes allemandes, ce sont les citoyens qui ont pris eux-mêmes en main leur transition énergétique. Les huit éoliennes qui se dressent aux confins de l'île - pour ne pas gâcher la vue aux touristes - appartiennent à 40 familles du village, et produisent de quoi alimenter 400 foyers, c'est-à-dire suffisamment pour exporter vers le continent. Tout a commencé dans les années 80 quand des éoliennes et panneaux solaires ont été testés ici, raconte à l'AFP le maire Jürgen Feddersen. C'est de là que date notre réputation d'île des renouvelables. Pour stimuler la production de courant vert, la législation allemande fixe un prix garanti aux producteurs, et donne la priorité à l'énergie propre dans l'alimentation du réseau. Certains habitants de Pellworm, des agriculteurs pour la plupart, sont donc devenus producteurs d'énergie, s'assurant de juteux profits. Mais là n'était pas leur principale motivation. Nous savons ce que veut dire le changement climatique, assure Kai Edlefsen, adjoint au maire, éleveur bio et gestionnaire du parc éolien. Nous vivons entourés d'eau, et nous devons bien admettre que le niveau de l'océan monte, poursuit-il. Nous ne pouvons pas sauver le monde, mais nous pouvons apporter notre contribution. Faire cela en auto-gestion, et pas par le biais des grands groupes d'énergie, a été essentiel pour que la population l'accepte, ajoute M. Edlefsen. Les autorités locales ont aussi subventionné des appareils électro-ménagers à faible consommation énergétique, et certaines maisons de Pellworm, parmi celles qui n'arborent pas le toit de chaume traditionnel, sont équipées de panneaux solaires. Pour les jours sans vent et sans soleil, une centrale au biogaz transforme maïs et fumier en méthane puis en électricité. Si tout cela ne suffit pas, Pellworm s'alimente en courant venu du continent, grâce à la ligne sous-marine qui lui permet aussi d'écouler son surplus. Pellworm économise 5.000 tonnes de dioxyde de carbone par an, selon Walter Fohrbeck, historien de l'île, ce qui neutralise les émissions de 500 foyers sur la terre ferme. L'île veut aller encore plus loin et devenir complètement auto-suffisante. EON Hanse, fournisseur régional d'électricité et filiale du géant EON, s'apprête à tester à Pellworm plusieurs systèmes de stockage d'électricité et de réseaux intelligents (smart grids). Deux piles géantes, chacune de la taille d'un conteneur et utilisant deux technologies différentes, sont installées à proximité des éoliennes, et dix foyers équipés de dispositifs plus petits, de la taille d'un frigo. Objectif: stocker l'électricité en trop pour l'utiliser plus tard. Les compteurs intelligents doivent pour leur part optimiser la consommation de courant en fonction de la production. A terme, l'île ne veut pas être excédentaire seulement en électricité mais en énergie, explique M. Fohrbeck, en limitant voire en éliminant la consommation de carburants et de fuel domestique. Les efforts de Pellworm paient aussi dans un autre domaine: l'île s'est taillé une réputation de destination de vacances écologiques et attire de plus en plus de touristes. Surfant sur cette vague, un investisseur de Hambourg y loue depuis cette année quatre voitures électriques, pour des balades sur l'île 100% vertes. ROMANDIE 9/9/2013
  12. LONDRES (Angleterre) - Le groupe pétrolier britannique BP a annoncé lundi avoir effectué une importante découverte de gaz grâce au puits d'exploration offshore le plus profond jamais foré dans l'est du delta du Nil. La découverte (du puits d'exploration en eaux profondes) Salamat constitue un formidable résultat pour notre premier puits dans cet essentiel programme d'exploration dans l'est du delta du Nil, a relevé Hesham Mekawi, président régional de BP Egypt, cité dans le communiqué. Cela montre notre engagement à répondre aux besoins énergétiques de l'Egypte en explorant le potentiel de la grande profondeur dans le delta du Nil. Il a précisé que des options de développements, avec des infrastructures dédiées ou reliant le site à celui de Temsah à proximité, sont actuellement en cours d'évaluation. Cette découverte a été réalisée dans la concession Damietta attribuée à BP en février 2010, dans une zone géologique de 50 kilomètres de longueur, ce qui nous conforte en ce qui concerne le rôle de la période géologique de l'oligocène dans l'est du delta du Nil, a souligné Mike Daly, vice-président de l'exploration de BP. Les différents examens et prélèvements ont confirmé la présence de gaz dans une couche nette de 38 mètres de sables de l'oligocène, mais des études complémentaires vont être nécessaire pour évaluer les options de développement. Le puits a été foré sur une profondeur totale d'environ 7.000 mètres, dont 649 mètres d'eau. Il est situé à environ 75 kilomètres au nord de la ville de Damiette, et à 35 kilomètres au nord-ouest des installations offshore de Temsah. ROMANDIE 9/9/2013
  13. Huit minutes, pas plus ! Pour éviter les conflits matinaux et surtout économiser l’eau, des étudiants états-uniens ont conçu Uji, un pommeau de douche qui passe du vert au rouge lorsque la douche a duré suffisamment longtemps. Uji est un pommeau conçu par des étudiants de l'université Tufts aux États-Unis qui devient rouge lorsque la douche prend trop de temps, grâce à un système de Led. Objectif : réduire ses factures et économiser l'eau, pour le bien de la planète. Uji, un pommeau de douche intelligent qui passe au rouge lorsque la douche dure trop longtemps. Une solution pour économiser l'eau, et préserver une ressource précieuse de la planète. Uji Pour la paix des ménages et des collectivités, Uji se déclenche lorsque la douche dure plus de 8 minutes, durée jugée suffisante pour quiconque soucieux de son hygiène, de l’environnement… et de son portefeuille. Cet ustensile de douche, actuellement en phase de tests, intéresserait déjà le ministère états-unien de l'Énergie et le Lawrence Berkeley National Laboratory. Ses concepteurs espèrent qu'une version grand public pourra être mise sur le marché début 2014. Ses fabricants souhaitent également que d'ici sa commercialisation, ils réussiront à y incorporer de la musique ou des sons enregistrés que les utilisateurs pourront personnaliser en plus de la lumière. FUTURA SCIENCES 8/9/2013
  14. Face à un prédateur, les titis à front noir du Brésil (Callicebus nigrifrons) organisent leurs cris d’alarme de manière à fournir des informations à la fois sur son type (chat-tigre ou rapace) et sur sa position (au sol ou dans l’arbre). Pour ce faire, ces singes du nouveau monde, ou platyrhiniens, exploitent tout simplement des capacités syntaxiques ! Comme d’autres mammifères ou les oiseaux, les primates émettent des cris d’alarme à l’approche d’un danger pour prévenir leurs congénères. Plusieurs études l’ont montré, notamment chez les chimpanzés, ces sons peuvent varier en fonction du type de prédateur repéré (vipère ou léopard, par exemple), de sa position, de sa taille ou du niveau de risque… mais ils ne fournissent qu’une seule information. En est-on certain ? Les titis à front noir (Callicebus nigrifrons) sont considérés comme quasi-menacés par l'UICN depuis 2008. L'espèce est frugivore, monogame et territoriale. Tomaz Nascimento de Melo, Flickr, cc by 2.0 La question se pose notamment depuis 2009, année où des expériences ont dévoilé les capacités syntaxiques des mones de Campbell (Cercopithecus campbelli campbelli), des singes cercopithèques catarhiniens (également dits de l’ancien monde). En d’autres mots, ils savent combiner différentes unités syntaxiques en propositions, afin de transmettre plusieurs informations simultanément à leurs semblables. Par exemple, le cri Krak Hok-oo signifie « attention, il y a un léopard en haut dans le voisinage », sachant que Krak veut dire « attention, léopard » et Hok-oo « il y a quelque chose en haut dans le voisinage ». Pour la première fois, cette capacité a été découverte chez des singes platyrhiniens (du nouveau monde) : les titis à front noir du Brésil (Callicebus nigrifrons). Menées par Cristiane Cäsar de l’université de St-Andrews (Royaume-Uni), les expériences ont été réalisées en milieu sauvage, dans une réserve naturelle privée de l'État du Minas Gerais au Brésil. Elles ont été décrites, avec leurs résultats, dans les pages de la revue Biology Letters. Les titis à front noir (Callicebus nigrifrons) ont une queue préhensile et, comme tous les platyrhiniens, sont arboricoles. WolfmanSF, Wikimedia commons, cc by 2.0 Les Callicebus nigrifrons sont des primates néotropicaux diurnes, qui vivent en petits groupes familiaux (ils sont composés des deux parents et de leur progéniture). Ils craignent les oiseaux de proie, les serpents et les prédateurs terrestres, dont ils signalent la présence à l’aide de trois cris d’alarme composés de sons particulièrement hauts. Deux d’entre eux sont communément utilisés dans un contexte spécifique. Le cri A désigne la présence d’un oiseau de proie en hauteur (comme un Caracara, un genre de falconidés), tandis que le B est émis pour les dangers terrestres (par exemple représentés par un oncille, autrement appelé chat-tigre). Les expériences ont été menées avec cinq groupes de titis, qui ont tous réagi à l’identique. Dans un premier temps, un caracara a été placé au sol, là où les singes peuvent le remarquer. La réaction ne s’est pas faite attendre, plusieurs cris d’alarme successifs ont été émis… et enregistrés. Ils se composaient de séries de quatre unités A, dans lesquels était inséré un appel B. Pour la suite des tests, un oncille a été placé en hauteur, dans un arbre. Les singes ont alors réagi en émettant un cri A, suivi de plusieurs vocalisations de type B. Ainsi, les titis peaufinent leurs cris d’alarme pour rendre compte du type de danger repéré et de sa position, mais 5 à 6 appels consécutifs sont requis pour fournir les informations. Documentaire : Avant qu'il ne soit trop tard, nous montre la bataille que ces petits singes du Brésil mènent pour leur survie... Vidéo posté le 23/8/2010 par StorytellerMedia Catarhiniens et platyrhiniens partagent donc des compétences syntaxiques, un élément clé du langage humain, bien que leur répertoire vocal soit réduit. L’apparition de cette capacité au cours de l’évolution pose question. Est-elle par exemple apparue une fois, chez l’ancêtre des deux groupes voici plus de 40 millions d’années, ou deux fois de manière indépendante dans chacune des deux lignées ? Quoi qu’il en soit, les scientifiques vont maintenant tester les réactions des titis en présence de sons qui leur sont diffusés, puis s’intéresser à d’autres espèces, y compris à des grands singes. Le Costa Rica est le foyer de plus de 200 mammifères connus, certaines de ces espèces sont extrêmement rares, et d'autres ne peuvent être trouvés nulle part ailleurs dans le monde, et il y en aurait un grand nombre d'espèces qui restent non identifiés. Dans cette vidéo on voit le singe écureuil d'Amérique centrale (Mono Titi) que l'on peut trouver dans les basses terres du Pacifique du Costa Rica et du Panama. Au Costa Rica, il peut être trouvé dans des endroits comme Corcovado et la zone Manuel Antonio (Quepos). Cette sous-espèce a été filmée dans la région de Manuel Antonio (Quepos) et est considéré comme une espèce menacée. En cause : la croissance démographique et l'industrie touristique à Manuel Antonio (Quepos) qui a conduit à la destruction des corridors utilisés par ces Saïmiris (Mono Titis) pour faire place à des hôtels et autres entreprises qui ont réduit drastiquement leurs déplacements. Comme si cela ne suffisait pas, il faut ajouter qu'outre la déforestation rapide, ces saïmiris doivent faire face à leurs prédateurs naturels ainsi qu'aux habitants qui les attrapennt pour en tirer profit. Il ne fait aucun doute que leur petit nombre, estimé à 1.500, continuera de diminuer... Vidéo postée le 20/7/2009 par iCostaRica24 FUTURA SCIENCES 8/9/2013
  15. Nous connaissons moins bien les fonds marins que la surface de la Lune. En témoigne la découverte du plus grand volcan de la planète dans les profondeurs du Pacifique, jusque-là passé inaperçu. Aujourd’hui éteint, le massif Tamu affiche la même superficie que les îles britanniques ! Les fonds marins ne sont pas uniformément plats au large du Japon, environ 1.500 km à l’est de ses côtes, dans le Pacifique. C’est précisément à cet endroit que se trouve Shatsky Rise, un plateau océanique d’origine volcanique de la taille de la Californie, lui-même recouvert de plusieurs massifs rocheux. En 2009, le site a fait l’objet d’une campagne scientifique organisée dans le cadre de l’International Ocean Drilling Program (IODP, expédition 324). Son but était alors de mieux comprendre la formation puis l’évolution du massif Tamu, dont le sommet culmine 2 km sous la surface de l’océan. Le massif Tamu affiche une superficie d'environ 310.000 km2. Par comparaison, le Mauna Loa, un volcan hawaïen, présente une surface de 5.200 km2. IODP Ce choix n’est pas anodin puisqu’il s’agit du plus vieux et du plus grand édifice géologique du plateau. On pensait alors qu’il devait son existence au refroidissement de laves émises par plusieurs volcans. Un argument fort plaidait en ce sens, puisque le site affiche une surface de 310.000 km2 (environ 650 km de long, pour 450 km de large), soit l’équivalent de la superficie des îles britanniques. La surprise a donc été de taille lorsque les résultats sont tombés : le massif ne se compose que d’un seul volcan en bouclier ! Aux dernières nouvelles, le massif Tamu était éteint, et devrait le rester. Cependant, il est devenu le plus grand volcan connu sur Terre. Le fait étonne car la plupart des volcans sous-marins connus présentent des surfaces de quelques dizaines des kilomètres carrés. Pour se faire une idée, sa base, bien que plus petite, peut être comparée en ordre de grandeur à celle d'Olympus Mons (environ 500.000 km2), sur Mars, considéré comme le plus imposant du Système solaire avec ses 22,5 km d'altitude. L’information a été dévoilée dans la revue Nature Geoscience par William Sager, de l’université américaine Texas A&M, en collaboration avec d’autres spécialistes. Les profils sismiques et les forages ont été réalisés depuis le JOIDES Resolution, un navire de recherche scientifique spécialisé dans les forages profonds. Il fait 144 m de long, et possède en son centre un derrick de 60 m de haut. IODP/USIO Pour percer les secrets du massif Tamu, les chercheurs ont réalisé, depuis le navire JOIDES Resolution, plusieurs profils sismiques du site, ainsi que des forages pour récolter des échantillons de roche. Des mesures radiométriques ont confirmé leur âge : 144,6 ± 0,8 millions d’années. Après analyse, il est apparu que tous les prélèvements présentaient la même composition chimique, ce qui montre qu’ils sont issus d’une même source. Les données sismiques l’ont d’ailleurs confirmé : les roches résultent du refroidissement d’un magma qui s’est écoulé depuis le centre de l’édifice. Ces deux indices trahissent bien l’existence d’un seul et unique volcan. Vidéo postée le 5/9/2013 parThe Cosmos News Un détail jugé «anormal» a également surpris les chercheurs : la faible déclivité des pentes du volcan, puisqu’elle est majoritairement comprise entre 1° et 1,5°. Elle serait à mettre en relation avec l’important taux d’effusion et la faible viscosité de la lave qui a donné naissance au site, dont les racines descendent d’ailleurs à plus de 30 km de profondeur. Les autres volcans sous-marins ont des parois plus abruptes, c’est-à-dire dont la déclivité est supérieure à 5°. Des datations en cours doivent encore le confirmer, mais le massif Tamu pourrait s’être formé en un million d’années, voire moins. Il se trouvait alors à l’intersection de trois plaques tectoniques (volcanisme de divergence), dont la plaque Pacifique sur laquelle il trône actuellement. Qui sait quelles surprises nous réservent encore les fonds océaniques ? FUTURA SCIENCES 8/9/2013
  16. La formation d'un trou de 18 m de diamètre a entraîné, dans la nuit de dimanche à lundi 12 août, l'effondrement partiel d'un complexe hôtelier près du parc d'attractions Disney World, en Floride (Etats-Unis). Il n'y a pas eu de blessé, selon les autorités américaines. Vidéo du 12/8/2013 par zoominwal "Dimanche, peu avant minuit, les pompiers ont été informés de la formation d'un trou de 18 m de diamètre et de 4,5 m de profondeur, qui a fait trembler trois bâtiments du complexe" Summer Bay, situé à Clermont, en Floride, a expliqué Kelly LaFollette, porte-parole du comté de Lake où a eu lieu l'incident. "Environ 30% d'un bâtiment de trois étages s'est effondré vers 3 heures", a-t-elle ajouté. Dès l'arrivée des pompiers, les 36 touristes présents ont été évacués – aucun d'entre eux n'a été blessé. Des clients de l'hôtel ont raconté à la télévision locale WFTV avoir entendu des craquements et vu les fenêtres se briser. En mars, un habitant de la banlieue de Tampa, toujours en Floride, avait été englouti par un trou géant qui s'était ouvert sous sa chambre à coucher. Les recherches avaient été abandonnées au bout de quelques jours par les autorités. FRANCE TV INFO 12/8/2013
  17. Sur la route, on fait des rencontres parfois inattendues. Ce motard canadien en a fait la douloureuse expérience, en percutant un ours à 140 km/h. La courte vidéo a été mise en ligne par la police montée du Canada afin de sensibiliser les conducteurs sur les risques engendrés par la vitesse et le manque d'attention. Grâce à une caméra fixée sur le casque, les images montrent bien la violence du choc entre l'ours et le motard. L'homme est lancé à vive allure sur une route bordée d'arbres en Colombie-Britannique (ouest du Canada), lorsque surgit un jeune ours qui traverse la voie en courant. Le motard, qui roule à 140 km/h selon la police, est visiblement trop occupé à regarder son compteur de vitesse et ne peut éviter la collision. La police précise que le conducteur a été légèrement blessé et que le jeune ours s'est enfui. ----->Je peux me tromper mais j'ai le sentiment qu'au dernier moment le motocycliste a évité l'ourson et que c'est un freinage intempestif qui a provoqué sa chute... Et que l'ourson n'a rien eu ! Car à la vitesse indiquée, la violence du choc aurait à mon sens été bien plus grave et pour le conducteur de l'engin et pour l'ourson ! FRANCE TV INFO 28/8/2013
  18. Ces cervidés s'enivrent avec des pommes fermentées en fin d'été et en automne et peuvent se montrer agressifs. D'ailleurs ils étaient prêts à en découdre avec un habitant. La police suédoise de Värmdö, une ville tranquille de la région de Stockholm, a dû intervenir, mardi 27 août, pour chasser des élans... ivres. Ces cervidés s'enivrent avec des pommes fermentées en fin d'été et en automne et peuvent se montrer agressifs. Un élan (ou Alces) au Moose Park à Kosta, en Suède, le 14 juillet 2013. (CARMEN JASPERSEN / AFP) "Cinq élans ivres se montrent menaçants envers un résident qui ne peut rentrer dans sa maison. Les élans restent sur place et mangent des pommes fermentées", écrit dans un rapport la police de Värmdö. "La police qui se rend sur place pour aller voir les élans constate que ces derniers ont été prévenus de l'arrivée de la police et ont eu la présence d'esprit de quitter les lieux", ajoute-t-elle, avec une pointe d'humour. Les forces de l'ordre conseillent au propriétaire de "se débarrasser de tous les fruits tombés à terre. Les élans pourraient chercher l'ivresse ailleurs". FRANCE TV INFO 28/8/2013
  19. Les animaux, qui appartiennent à la police, se sont échappés. Pris de panique, ils ont blessé une personne et endommagé onze voitures. Comme un air de rodéo dans les rues de Mexico. Il faut imaginer une trentaine de chevaux déboulant au galop sur le périphérique parisien. C'est à peu près ce qui s'est passé, lundi 2 septembre, au sein de la capitale mexicaine. Vidéo postée le 3/9/2013 par ITN Une trentaine de chevaux de la police, mobilisés dans le cadre d'une manifestation, ont pris peur en raison d'un bruit violent. Ils se sont alors échappés pour s'élancer au galop sur la voie express nommée "Circuito Bicentenario". Ils ont blessé une personne et endommagé onze véhicules. Les autorités policières ont assuré qu'elles paieraient pour tous les dommages causés par l'incident. Vidéo du 3/9/2013 par AZCNewsView Dans la panique, certains des chevaux se sont également blessés au cours de leur folle escapade. Ils ont été soignés par un vétérinaire sur le bord de la route, avant de remonter dans la camionnette de police. FRANCE TV INFO 3/9/2013
  20. Des bébés loups vivent entre les Vosges et le Haut-Rhin. Dans la nuit du 29 au 30 août, des hurlements caractéristiques de louveteaux ont été entendus dans la Zone de présence permanente des Hautes-Vosges, dans le département du Haut-Rhin. Pour la préfecture des Vosges, contactée par francetv info mardi 3 septembre, la présence de ces animaux est donc très probable. Deux loups dans le zoo de Mulhouse (Haut-Rhin), le 13 juin 2013. (SEBASTIEN BOZON / AFP) "Ce n'était pas arrivé depuis plus d'un siècle dans les Vosges", affirme le quotidien régional Dernières nouvelles d'Alsace (article abonnés), qui précise que le loup a été réintroduit dans les Vosges en avril 2011. Les cris ont été repérés dans le cadre des opérations de comptage de loups "par hurlements". Menées dans le massif des Vosges par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, "elles ont pour objectif de détecter la présence de louveteaux nés en fin de printemps", indique la préfecture. "Cette opération de comptage ne permet pas de préciser le nombre de louveteaux", précise-t-elle néanmoins. "Il s'agit d'un protocole où l'on imite les hurlements du loup pour déclencher une réponse. On utilise pour ça un cône de chantier et ça marche très bien : le couple présent dans les Vosges a été repéré trois fois cet été grâce à cette méthode", explique Thomas Pfeiffer, spécialiste du loup, interrogé par le quotidien. Le préfet des Vosges prévoit de réunir un comité loup au mois d'octobre. FRANCE TV INFO 3/9/2013
  21. La cigogne, prise à tort pour une espionne en Egypte, a connu une triste fin. L'oiseau migrateur, qui avait été relâché après cette mésaventure, a été capturé, tué et mangé, raconte le journal britannique The Guardian (lien en anglais), samedi 7 septembre. La cigogne arrêtée le 31 août 2013 dans le gouvernorat de Quena (Egypte). (ACHMAD IBRAHIM / AP / SIPA) Innocentée par des vétérinaires qui avaient assuré aux autorités que le dispositif électronique fixé sur son dos n'était pas du matériel d'espionnage, mais une simple balise fixée par des chercheurs français pour suivre la trace de l'animale, la cigogne avait été remise en liberté dans une zone protégée du sud du pays. Mais très vite, le volatile s'est envolé sur une île du Nil. Et c'est là qu'il a été repris quelques jours plus tard, relate Nature Conservation Egypt, une ONG égyptienne de protection de l'environnement, sur sa page Facebook. La cigogne, qui avait été baptisée Ménès, du nom d'un pharaon, a fini cuisinée. A ceux qui s'en étonnerait, l'ONG précise que les cigognes font partie du régime alimentaire de la région depuis des milliers d'années. ----->Un effort de communication et d'informations aurait peut-être permis à Ménès de vivre plus longtemps... FRANCE TV INFO 7/9/2013
  22. PARIS - Le Journal officiel a publié samedi des arrêtés accordant des permis exclusifs de recherche de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux dans deux sites en Alsace et en Lorraine. Un permis d'exploration concernant le secteur de Seebach (Bas-Rhin) est attribué conjointement aux sociétés Bluebach Ressources et Geopetrol, selon un arrêté en date du 27 août des ministères du Redressement productif et de Ecologie. Le permis est accordé pour 4 ans et couvre une zone de 328 km2. Un autre permis concernant la zone de Forcelles (Meurthe-et-Moselle) est accordé à la société Terre par un arrêté également en date du 27 août des mêmes ministères. Ce permis est accordé pour 3 ans et couvre une surface de 20 km2. La demande de permis de recherche de Seebach avait été déposée par Bluebach en novembre 2009 et celle du permis de recherche de Forcelles par la société Terre en juillet 2008, selon un document sur le site du ministère de l'Ecologie. D'autre part, les sociétés Celtique Energie et Investaq Energie sont bénéficiaires conjointement d'une mutation de permis sur la zone de Claracq (Pyrénées-Atlantiques), indique un autre arrêté du même jour. Celtique Energie était déjà détentrice seule du permis de recherches de Claracq qui expire en novembre 2014, selon le document du ministère. Les arrêtés ne précisent pas la nature des hydrocarbures recherchés, mais le gouvernement a réaffirmé à maintes reprises son opposition à la technique de fracturation hydraulique utilisée pour l'exploitation des gaz et pétrole de schiste. ROMANDIE 7/9/2013
  23. Un Koweïtien a capturé samedi un lion qui errait dans les rues d'une banlieue commerçante de Koweït City. Il l'a attiré à bord de sa voiture avant d'appeler la police à la rescousse. Le propriétaire du jeune fauve fugueur n'a pas encore été retrouvé par la police. Les médias koweïtiens ont diffusé dimanche des photos de l'animal occupant le siège arrière de la voiture de police dans laquelle il a été transféré. Le passant "est monté dans sa voiture avec le lion, mais comme (l'animal) est devenu dangereux, il a appelé la police qui est venu le chercher", a raconté une source policière. Cet incident illustre la tendance croissante des riches Koweïtiens à adopter illégalement des bêtes sauvages comme animaux de compagnie. ROMANDIE 8/9/2013
  24. Publiée dans Animal Behaviour, une étude américaine montre que, contrairement à une idée communément admise, certains oiseaux utilisent les signaux olfactifs émis par leurs congénères pour choisir un partenaire pour l’accouplement. Junco ardoisé mâle -Photo Ltshears - Trisha M Shears / Domaine public Une hypothèse longtemps répandue voulait que, contrairement à beaucoup d’animaux, les oiseaux, pour communiquer et choisir un partenaire de reproduction, dédaignaient les odeurs émises par leurs congénères, leur préférant les signaux acoustiques ou visuels. Mais une équipe de l'Université d'État du Michigan dirigée par Danielle Whittaker, aidée par des chercheurs de l'Université de l'Indiana, vient de montrer que ce n’était pas toujours le cas. Leur étude, première du genre, porte sur les mœurs du Junco Ardoisé (Junco hyemalis), un passereau nord-américain. Elle se base sur les composés volatils présents dans les sécrétions des glandes que les juncos portent près de la queue. Les oiseaux ont coutume d’extraire cette huile de leur glande à l’aide de leur bec, et de s’en enduire les plumes. Pour fortifier celles-ci, pensait-on. Junco ardoisé femelle - Photo Ken Thomas / Domaine public Mais c’est un tout autre rôle qui vient d’être mis en évidence pour cette substance. Les biologistes ont en effet montré que son odeur joue un rôle clé dans la signalisation de la santé des candidats à la reproduction. "Cette étude montre un lien étroit entre l’odeur des oiseaux à l’approche du début de la saison de reproduction - lorsqu’ils choisissent un partenaire - et leur succès reproducteur pour toute la saison", explique Danielle Whittaker. Oeufs de Junco Ardoisé - Photo : S. Kropidlowski, Kanuti National Wildlife Refuge (USFWS) / Domaine public "Les mâles qui sentent le plus "masculin" et les femelles qui sentent le plus "féminin" ont le succès de reproduction le plus élevé", ajoute t-elle. Les résultats ont ainsi montré que l'odeur d'un individu importe plus que sa taille et l’aspect de son plumage. "Sur la base de l'odeur, les femelles semblaient non seulement choisir avec quels mâles s'accoupler, mais aussi, souvent, ceux qui élèveraient leurs oisillons. Fait intéressant, ces mâles "couveurs" avaient des niveaux d'odeur "féminine" plus élevés", précise-t-elle. Les chercheurs pensent que ces odeurs servent d’indicateurs de niveaux d'hormones et de santé globale et génétique. Junco ardoisé juvénile - Photo Gilles Gonthier / CC-BY-2.0 MAXISCIENCES 7/9/2013
  25. Jeudi, la Nouvelle-Zélande a annoncé qu'elle reverrait à la baisse son projet de création d'une vaste aire maritime protégée en Antarctique. Il semblerait que l'opposition de la Russie, soutenue par l'Ukraine, ait fait fléchir le gouvernement néo-zélandais. Les États-Unis et la Nouvelle-Zélande ont pour projet de créer une aire maritime protégée dans la mer de Ross, au sud-ouest de l'Antarctique. Une vaste zone qui s'étendrait sur plus de deux millions de kilomètres carrés. Proposée en juillet à la convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR), la mise en place de cette aire marine avait été favorablement accueillie par les 24 états membres et l'Union européenne (qui constitue un 25ème membre). Documentaire : Embarquement immédiat Antarctique Toutefois, aucun accord n'avait été conclu, en raison, selon les ONG, de l'opposition de la Russie, soutenue par l'Ukraine. Aujourd'hui, la Nouvelle-Zélande a semble t-il décidé de fléchir. Jeudi, le Premier ministre néo-zélandais, John Key, a en effet estimé qu'il fallait réétudier ce projet afin d’obtenir le feu vert de l’ensemble des pays membres de la CCAMLR. "Si nous voulons que ça bouge, nous allons sans doute devoir procéder à quelques modifications, mais c'est un projet qui est en cours", a-t-il assuré. Mais il sait bien que les choses ne seront pas simples puisqu’il a admis avoir "toujours su qu'il y aurait de l'opposition de la part de ceux qui ont des intérêts liés à la pêche dans cette région, ou qui pensent qu'ils en auront un jour". Bien que rien ne soit encore décidé, les médias du groupe Fairfax, citant des sources diplomatiques, indiquent que la surface de l'aire marine protégée pourrait être réduite jusqu'à 40%. Ajouté à cela, le nouveau projet pourrait autoriser la pêche à des endroits où se trouvent des espèces protégées. En effet, les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels aujourd’hui menacés par le développement de la pêche et des activités humaines. Documentaire : Une année sous la lumière Arctique Avec de telles modifications, le nouveau projet a donc de quoi inquiéter l'Alliance pour l'océan antarctique (AOA), qui rassemble une trentaine d'ONG. Selon l’organisme "les États-Unis et la Nouvelle-Zélande cèdent beaucoup trop et se retrouvent avec une aire qui réduit sensiblement la protection de la mer de Ross". La chose est d’autant plus regrettable que le projet que soutenait la France, l'Australie et l'Allemagne pour la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antarctique était également tombé à l’eau en juillet. La prochaine réunion de la CCAMLR aura lieu le 23 octobre prochain en Tasmanie. Documentaire : Expédition polaire MAXISCIENCES 6/9/2013
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