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  1. PARIS - Un projet de loi sur la transition énergétique, attendu jusqu'ici cet automne, ne sera finalement présenté qu'au printemps 2014 et voté au mieux avant fin 2014, a annoncé mercredi le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Philippe Martin. Ce retard de plusieurs mois ne remet pas en cause l'engagement pris par le président (...) d'une fermeture de Fessenheim fin 2016, a-t-il toutefois précisé lors d'une conférence de presse. Le débat sur la transition énergétique débouchera sur un projet de loi que je présenterai au printemps 2014, a souligné, précisant que la loi serait au mieux votée avant la fin 2014. Cette loi de programmation, qui s'inspirera du débat national sur la transition énergétique, doit mettre en musique l'engagement du président François Hollande de réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% actuellement à 50% d'ici à 2025. La réduction de la part du nucléaire dans le parc électrique avait été un point de désaccord majeur du débat sur l'avenir de la politique énergétique française, organisé ces derniers mois. Faute de consensus et face notamment à l'opposition farouche du Medef, la synthèse du débat s'est contentée de prôner une étude de faisabilité pour préciser les trajectoires qui permettraient d'atteindre les 50% en 2025. ROMANDIE 11/9/2013
  2. PARIS - Le ministre de l'Ecologie Philippe Martin a confirmé mercredi l'introduction en 2014 d'une composante carbone dans les taxes pesant sur l'énergie, et notamment les carburants, mais que l'avantage fiscal du diesel sur l'essence resterait en revanche inchangé. Ces annonces viennent préciser les contours que prendra la contribution climat-énergie, annoncée fin août par le ministre aux journées d'été d'Europe Ecologie-Les Verts à Marseille. Je peux vous confirmer que le principe d'une introduction d'une composante carbone dans la taxe intérieure de consommation (TIC, qui frappe notamment les carburants) est bel et bien acté et figurera dans la loi de finances, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Paris. Le gouvernement ne prévoit en revanche pas de disposition pour réduire l'avantage fiscal du diesel sur l'essence dans le projet de loi de finances 2014, a-t-il souligné. Il n'y a pas de disposition qui concerne de manière spécifique ce qu'on peut appeler la convergence fiscale du diesel et de l'essence, a-t-il déclaré alors que ce rattrapage est réclamé par les écologistes en raison de l'impact des vieux moteurs diesel sur la qualité de l'air et la santé. L'idée est d'orienter notre fiscalité vers ce qui pollue plutôt que sur ce qui produit, a indiqué M. Martin lors de sa première conférence de presse plus de deux mois après avoir succédé au ministère de l'Ecologie à Delphine Batho, limogée le 2 juillet. ROMANDIE 11/9/2013
  3. PARIS - Pascal Canfin (EELV), ministre délégué au Développement, s'est dit mercredi très surpris de l'annonce, par son collègue à l'Ecologie, d'une fiscalité inchangée en 2014 sur le diesel, alors que les écologistes réclament qu'il soit davantage taxé. Le gouvernement ne prévoit pas de disposition pour réduire l'avantage fiscal du gazole sur l'essence dans le projet de loi de finances 2014, a indiqué mercredi le ministre Philippe Martin (PS). Il y a 15.000 morts par an par le diesel, a déclaré M. Canfin à l'AFP, c'est un cancérigène certain, on ne peut pas ne rien faire sur ce carburant comme on n'a rien fait sur l'amiante. Le diesel est un problème de santé publique. Si la porte est fermée sur la fiscalité diesel, qu'est-ce que le gouvernement propose comme solution pour qu'on arrête de subventionner un produit aussi meurtrier?, a insisté le ministre écologiste. Très surpris par cette annonce, il a assuré que ni lui, ni Cécile Duflot (EELV, Logement) n'étaient au courant de cette disposition qu'ils ont apprise en lisant une dépêche, malgré des réunions régulières avec leurs collègues. EELV réclame la fin progressive de l'avantage fiscal consenti sur le gazole qui conduit, selon ce parti, à sur-subventionner ce carburant à hauteur de 7 milliards par an. Europe Écologie-Les Verts demande que soit engagée une convergence fiscale entre le gazole et l'essence, plus chère, même si elle doit prendre des années. ROMANDIE 11/9/2013
  4. Pas moins de 280 chasseurs, pompiers et fonctionnaires ont été déployés lundi dans une ville japonaise pour attraper un macaque qui mordait et terrorisait la population. Le singe, finalement capturé, était accusé d'avoir attaqué 18 personnes depuis août, a déclaré un porte-parole de la bourgade de Hyuga, sur l'île de Kyushu. Il s'agissait de la seconde tentative de grande ampleur pour capturer l'animal. Après sa capture dans une maison abandonnée, la municipalité a essayé de placer le macaque auprès des zoos et universités de la région, mais personne ne le voulait. L'animal a finalement été euthanasié. Des agents de la force publique continuent de patrouiller les rues de la ville, au cas où d'autres singes se révéleraient méchants, a ajouté le porte-parole. ROMANDIE 11/9/2013
  5. STRASBOURG (Parlement européen) - Le Parlement européen s'est prononcé mercredi en faveur d'une série de mesures destinées à limiter la production de certains biocarburants aux effets pervers de plus en plus critiqués. Après les avoir encouragés, l'UE veut désormais mettre un coup de frein aux agrocarburants, dont le développement contribue à la disparition de cultures vivrières et à la déforestation. Elle souhaite en revanche favoriser les biocarburants de nouvelle génération, fabriqués à partir d'algues ou de déchets par exemple, et qui ne concurrencent pas les cultures alimentaires. Après plusieurs mois de rudes négociations entre les groupes politiques, le texte voté mercredi à Strasbourg demande de fixer à 6% la part maximale des biocarburants de première génération (produits à partir de céréales ou de diverses plantes sucrières et oléagineuses notamment) dans la consommation finale d'énergie dans les transports. Le texte fixe parallèlement un objectif de 2,5% à atteindre pour les biocarburants avancés, jugés plus vertueux. Il introduit également une notion controversée, le changement d'affectation des sols (dit facteur Casi ou Iluc): il s'agit de la prise en compte à partir de 2020, dans le calcul des émissions de gaz à effet de serre des différents biocarburants, des conséquences de l'utilisation croissante de terres agricoles. Ce facteur Casi, dont la pertinence scientifique est contestée par certains industriels, aura pour conséquence de réduire l'avantage environnemental affiché par certains agrocarburants. La députée libérale Corinne Lepage, rapporteure du texte, n'a en revanche pas obtenu le mandat de négociation qu'elle demandait au Parlement pour trouver un accord rapide avec les Etats membres sur ces nouvelles règles. Cela aurait permis d'avoir un texte avant la fin de la mandature, mais là, il n'y en aura pas avant 2015, a expliqué à l'AFP l'ancienne ministre française de l'Ecologie. Elle a estimé que les conservateurs du PPE, en votant contre un tel mandat, avait choisi de retarder le processus législatif pour satisfaire un petit conglomérat d'intérêts industriels hostiles au texte. Cela fera très plaisir à ceux qui touchent des subventions indues et aux producteurs d'huile de palme, a-t-elle ajouté, déplorant la pression des lobbies. ROMANDIE 11/9/2013
  6. PARIS - La réduction de la part d'électricité nucléaire en France d'ici 2025 est un objectif trop ambitieux sans rupture technologique, selon un rapport parlementaire publié mercredi qui préconise un calendrier étalé sur un siècle pour ne pas faire reposer l'avenir sur des paris. Selon ce rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix technologiques et scientifiques sur la transition énergétique à l'aune de l'innovation et de la décentralisation, la diminution de 75 à 50% de la part du nucléaire dans la production française d'électricité d'ici 2025, comme le veut François Hollande, serait l'équivalent de l'effacement de consommation de plus d'un jour d'électricité par semaine en France, une tâche gigantesque. Si la baisse de consommation d'électricité n'était pas au rendez-vous, par exemple en raison de la lenteur du renouvellement du parc immobilier et que les énergies renouvelables continuaient à demeurer très coûteuses, la France s'en trouverait exposée aux conséquences d'un choc énergétique: réduction de la croissance et pression sur les prix, notent les auteurs du rapport, le sénateur UMP Bruno Sido et le socialiste Jean-Yves Le Déaut, respectivement président et vice-président de l'Office. ROMANDIE 11/9/2013
  7. Dépourvues de système nerveux central, les plantes communiquent électriquement par leurs feuilles, pour s'avertir d'un danger par exemple, selon une étude de chercheurs lémaniques publiée dans la revue "Nature". L’équipe d'Edward Farmer, du département de biologie moléculaire végétale de l’université de Lausanne (UNIL), avec des collègues de l’école de pharmacie de l'université de Genève, a mis en lumière, comment une plante parvient, en cas d’attaque d’une feuille, à alerter les autres feuilles saines afin de mettre en place une stratégie de défense coordonnée efficace. La parade des végétaux contre les herbivores, insectes et autres parasites, repose notamment sur leur capacité à stimuler la production de jasmonates, des phytohormones impliquées dans la régulation du système immunitaire et de la croissance de la plante. "En cas d’attaque, les jasmonates s'accumulent dans la feuille mangée et dans les autres feuilles. Elles vont freiner la croissance de la plante et induire l’expression de plus de 1000 gènes de défense avec, pour conséquence, la production de composés toxiques ou de protéines qui bloquent la digestion des mammifères ou insectes herbivores", explique le professeur Farmer, cité mercredi dans un communiqué de l'UNIL. "Nous savions les plantes capables d’avertir les autres feuilles lors d’une attaque, mais les processus de signalisation à distance demeuraient jusqu’alors mal compris", détaille Edward Farmer. Arabette des dames (Arabidopsis thaliana) - Photo : Roepers / CC-BY-SA-3.0 Les chercheurs ont utilisé comme modèle l'Arabette des Dames, (Arabidopsis thaliana), en disposant sur ses feuilles des électrodes non invasives. "L’idée était de détecter les changements d’activité électrique à la surface de feuilles endommagées par comparaison avec des feuilles saines en mesurant notamment leur taux de production de jasmonates", poursuit le professeur de l’UNIL. "Nous avons été surpris de découvrir à quel point les gènes nécessaires à la transmission du signal longue distance chez la plante sont apparentés aux gènes humains impliqués dans l’activité synaptique. Dans une vision plus large, notre étude laisse ainsi entrevoir comment les êtres vivants pourraient transmettre des signaux électriques entre organes sans utiliser de neurones", conclut le professeur. ROMANDIE 11/9/2013
  8. Le volume de la banquise arctique était inférieur à la fin de l'hiver dernier à 15'000 kilomètres cubes, selon les dernières observations du satellite CryoSat de l'Agence spatiale européenne (ESA), présentées mercredi. Il s'agit du volume le plus bas observé jusqu'ici. "CryoSat continue à apporter des preuves claires de la diminution de la banquise arctique", a déclaré Andrew Shepherd (université de Leeds, Royaume-Uni), cité dans un communiqué de l'ESA, devant le symposium Planète vivante à Edimbourg. La mission CryoSat a fourni trois années consécutives de mesures de l'épaisseur de la banquise arctique, d'octobre 2010 à avril 2013. Ses observations ont permis de constater "une diminution du volume de glace en hiver et en été au cours des trois dernières années", a souligné le professeur Shepherd. L'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU, s'était alarmée en mai dernier de la "fonte record des glaces de l'Arctique" durant l'été 2012. L'an dernier, "la fonte record" de la banquise de l'Arctique, constatée en août-septembre s'est traduite par un chiffre inférieur de 18% au précédent record en 2007 de 4,18 millions de km2, avait-elle indiqué. Organisé par l'ESA, le symposium Planète vivante a réuni de lundi à mercredi plus de 1600 scientifiques pour analyser les tout derniers résultats obtenus par les satellites européens et discuter des projets les plus récents en matière d'observation de la Terre. "CryoSat est en orbite depuis 2010 et comme il reste en excellente santé, il est prêt à continuer à fournir des mesures de précision jusqu'en 2017", a annoncé l'ESA. Mis en orbite en avril 2010, CryoSat est un outil essentiel pour comprendre le réchauffement climatique. Sa durée de vie prévue initialement était de seulement trois ans. ROMANDIE 11/9/2013
  9. L’improbable rencontre entre une aurore boréale et des nuages noctulescents. Ces deux événements célestes tout à fait surprenants et rares ont été observés par l’astronome Maciej Winiarczyk, en Écosse. En voici les images et les explications. Les nuages les plus rares et les plus hauts du monde ont rencontré une aurore boréale au mois d’août dernier. À Caithness, comté situé dans le nord de l’Écosse, l’astronome amateur Maciej Winiarczyk fut témoin d’un événement inhabituel. Le ciel était si clair qu’il s’est rendu en campagne, loin des lumières des villes avec l’idée de photographier la Voie lactée, censée être particulièrement visible dans la nuit du 4 au 5 août 2013. Or, le spectacle était ailleurs, dans la rencontre de deux événements extrêmes : des nuages noctulescents, c'est-à-dire ceux qui se forment à 80 km d’altitude, ont côtoyé une aurore boréale. Pour le plaisir des yeux, en voici le time-lapse, réalisé par Maciej Winiarczyk. Time-lapse de la rencontre de nuages noctulescents et d'une aurore boréale. Les photos ont été prises en Écosse, dans la nuit du 4 au 5 août 2013. Maciej Winiarczyk, YouTube Nombre d’astronomes amateurs auraient souhaité être à sa place. Maciej Winiarczyk a eu la chance d’observer deux phénomènes tout à fait extraordinaires simultanément, à une latitude à laquelle il est d’autant plus difficile de les observer. La pointe du comté de Caithness se situe en effet à 58,25 °N. Les nuages que l’on observe dans la vidéo, au-dessus de la grande couche de nuages, se forment en très haute altitude (vers 80 km) et entre 50° et 70° de latitude. Mais les aurores polaires, elles, se forment le plus souvent dans la zone aurorale, comprise entre 65° et 75°. Il faudrait donc être à une plus haute latitude pour observer ces deux événements couplés. Si les aurores polaires sont observées depuis la nuit des temps, il semble que les nuages noctulescents soient apparus à la fin du XIXe siècle. Capture d'écran, Maciej Winiarczyk, YouTube Une aurore polaire voit le jour à la suite d'une éruption solaire. Tous les 11 ans, le Soleil connaît un maximum solaire : les taches solaires , et donc les éruptions, sont plus fréquentes. Des masses importantes de matière sont alors éjectées dans l'espace et peuvent atteindre la magnétosphère terrestre. Cette enveloppe capture ces particules chargées et les dirige vers les pôles magnétiques. de la Terre Une fois entrées, les particules solaires réagissent avec certains gaz et produisent les couleurs que l’on observe dans les aurores. Si l’été 2013 aurait dû être un pic d’activité du Soleil, il est resté particulièrement faible, atténuant alors la probabilité d’observer des aurores boréales, d’autant plus à aussi basse latitude. Les nuages stratiformes présents sur la vidéo avant l’apparition de l’aurore polaire sont nommés nuages noctulescents, soit « qui brillent dans la nuit ». Ce sont probablement les nuages les plus énigmatiques au monde. Ils se forment à 80 km de haut, dans la mésosphère. On les observe principalement en été, mais il faut que le Soleil se soit déjà couché. Ce sont en effet des nuages de glace, qui ne se voient pas en pleine journée. Pour devenir visibles, il faut qu’ils puissent réfléchir la lumière émise par le Soleil, par en dessous (voir schéma). Lorsque le Soleil est couché, ses rayons n'éclairent plus le sol ni les nuages troposphériques. Ils sont dirigés vers l'espace et rencontrent sur leur chemin les nuages noctulescents (NLC sur l'image). Ces nuages réfléchissent alors la lumière vers la Terre, ce qui les rend visibles pour les observateurs. Nasa La façon dont se forme et se maintient un tel nuage en mésosphère relève du mystère. Le phénomène est assez récent, puisque pareils nuages n’avaient jamais été observés avant 1883. C’était juste après l’éruption du volcan Krakatoa en Indonésie, c’est pourquoi pendant longtemps on a pensé que les aérosols volcaniques, ou les débris de météorites, pouvaient jouer un rôle de noyau de condensation dans la formation de ces nuages. Il aura fallu attendre les années 2000, pour que ces nuages soient identifiés comme des panaches de glace. En 2003, Michael H. Stevens mettait en évidence dans un article paru dans les Geophysical Research Letters que la formation de ces nuages était favorisée par le lancement des fusées. Ici le spectacle, bien que moindre par rapport à la vidéo précédente, s'est déroulé en 2011, dans le Minnesota Déjà en 2001, une équipe de l’université du Colorado à Boulder suggérait que les nuages noctulescents étaient des indicateurs possibles du changement climatique. S’ils ont été vus pour la première fois juste après une éruption volcanique majeure, la période correspondait aussi au début de l’ère industrielle. Dans une étude parue dans la revue Advances in Space Research, les chercheurs de Boulder montrent qu’il existe une corrélation entre l’augmentation de la fréquence de formation de ces nuages et les progressions d’émission de méthane dans l’atmosphère durant le XXe siècle. Si ce constat est exact, alors ce phénomène tout à fait extraordinaire deviendra peu à peu banal. Mais en attendant, continuons à apprécier cette beauté étonnante. ICI le spectacle a eu lieu à Oslo en juillet 2012. Vidéo posté le 15 juillet 2012 par Alfa y Omega Perú / YouTube FUTURA SCIENCES 11/9/2013
  10. La saison cyclonique est déjà bien entamée dans l’Atlantique nord, et pourtant aucun cyclone n’a été enregistré jusqu’à présent. Humberto, une tempête tropicale, pourrait bien devenir demain le premier ouragan de la saison… Voilà une année franchement exceptionnelle pour le nord de l’océan Atlantique. À la mi-septembre, la saison cyclonique est déjà bien avancée, mais on ne détectait jusqu'à aujourd'hui toujours pas de cyclone. Depuis que les satellites ont commencé à enregistrer l’activité nuageuse dans les années 1960, la saison d’ouragans ayant débuté le plus tardivement était celle de 2002 : le premier cyclone, Gustav, s’était développé seulement le 10 septembre. Humberto pourrait bien devenir le premier cyclone de la saison en Atlantique Nord. Nasa Va-t-on dépasser le record cette année ? Peut-être bien. En effet, actuellement, au large du Cap-Vert, la tempête tropicale Humberto devrait se renforcer ce soir et devenir un ouragan de catégorie 1. Tout est une question d’heures. Humberto est né ce weekend, sous forme de dépression tropicale. Comme beaucoup, il a vu le jour à proximité de l’archipel, mais cette fois-ci, il s’est développé un peu plus à l’est que d’ordinaire. En conséquence, jusqu’à mardi soir, il est prévu que des orages aient lieu au Cap-Vert, avec des cumuls de précipitations qui pourront atteindre 100 à 150 mm en moins de 24 h. On peut par ailleurs redouter une houle cyclonique de trois à quatre mètres. En quittant la zone du cap, Humberto va rencontrer des eaux tropicales plus chaudes et devrait alors se renforcer en ouragan de catégorie 1. S’il sera sûrement le premier ouragan de la saison, Humberto n’est pas à craindre, car les prévisions suggèrent qu’il devrait rester localisé au large. En revanche, la tempête tropicale Gabrielle, qui a sévi la semaine dernière, s’est renforcée et devrait atteindre cette nuit la République Dominicaine. Finalement, ce sera surtout une tempête tropicale qu’il faudra surveiller, et non le premier ouragan de la saison. FUTURA SCIENCES 10/9/2013
  11. Froid, sombre et immuable. Voilà comment est considéré l’océan profond, pourtant d'énormes vagues s’y forment entre les couches d'eau de densités différentes. Elles contribuent au transport d’énergie, de nutriments et de carbone dans le monde. Et selon une étude publiée dans le journal Geophysical Research Letters, ces vagues ont une influence déterminante sur le climat planétaire. «Les modèles climatiques sont très sensibles aux turbulences dans l'océan profond ainsi qu’à leur emplacement», souligne Matthew Alford, océanographe qui dirigé une expédition vers les îles Samoa, là où l’océan pacifique et Antarctique se rejoignent. Récupération d'un instrument de mesure aux Samoa. Glenn Carter. A ce niveau, les chercheurs ont observé pendant sept semaines les flux d’eau sous-marin : «l'ensemble du flux du Pacifique Sud est bloqué par cette immense dorsale sous-marine et la quantité d’eau qui essaye de filer vers le nord est formidable. Près de 6 millions de mètres cube par seconde soit environ 35 fleuves Amazone !» rajoute Matthew Alford. Cela à de forte répercussions sur les courants océaniques et sur le climat mondial. Des vagues de 250 mètres de hauteur circulent au fond des océans. Tom Peacock, MIT | Wide Eye Productions A environ 5 km de profondeur, les scientifiques ont pu enregistrer le passage de vagues de plus 250 mètres, aussi hautes que certains gratte-ciel, qui viennent se briser sur les fonds marins. Elles contribuent à diluer l’eau froide de l’Antarctique dans les eaux chaude du Pacifique Sud. Le passage des Samoa est important parce qu’il mêle beaucoup d’eau mais des processus similaires se produisent en d’autres endroits du monde estiment l’océanographe. Quant à savoir s’il aimerait surfer sur ces vagues, ce dernier répond qu’elles mettent trop de temps à se briser (plus d’une heure parfois) et qu’il n’aurait pas la patience d’attendre ! SCIENCES ET AVENIR 10/9/2013
  12. Rennes (AFP) - Une bonne vache laitière produit beaucoup, vêle sans difficulté, a des mamelles de fer et vit longtemps. Bref, le rêve de tout éleveur; et un rêve en passe de devenir réalité avec le génotypage, qui a pignon sur salon au à Rennes. Les scientifiques ont réussi à séquencer le génome humain en 2003. Puis, ils se sont attaqués à celui du chien, du cheval ou de la vache. Cette découverte est en train de révolutionner l'élevage. Jusqu'à présent, il était d'usage de repérer les bons taureaux en fonction du potentiel de leurs filles. Il fallait donc attendre quatre-cinq ans que la fille grandisse pour voir si le taureau avait du potentiel, raconte Laurent Journaux, chef du département génétique à l'Institut de l'élevage. Et puis surtout, un même taureau pouvait inonder de sa semence de nombreux élevages, ce qui ne plaidait pas en faveur de la diversité génétique, explique le scientifique. Désormais, les professionnels disposent d'un outil beaucoup plus précis et plus rapide (donc moins cher): le génotypage. Grâce à cette technique, lorsqu'un veau naît, une petite prise de sang, un prélèvement de cartilage d'oreille et quelques centaines d'euros suffisent pour qu'il soit possible d'extraire son ADN, poursuit-il. En le comparant ensuite à ceux d'une population de référence, on peut mesurer son potentiel génétique selon plusieurs critères: son niveau de production (ou de sa descendance si c'est un mâle), sa fertilité, son aisance à la reproduction, la santé de ses mamelles, sa longévité. Une bonne vache laitière produit beaucoup, vêle sans difficulté, a des mamelles de fer et vit longtemps. Bref, le rêve de tout éleveur; et un rêve en passe de devenir réalité avec le génotypage, qui a pignon sur salon au Space à Rennes. (c) Afp "Une vache qui a moins de mammites (inflammation de la mamelle, la plaie de l'éleveur, ndlr), va consommer moins d'antibiotiques, donc nous coûter moins cher", explique Sébastien Cerclé, éleveur breton qui possède désormais 10 vaches génotypées sur un cheptel de 60. Un animal qui a une bonne aptitude à l'accouchement subira moins de césariennes, ce qui préservera son potentiel de production laitière et permettra là aussi d'économiser les coûts d'interventions chirurgicales, illustre aussi le scientifique. "Le génotypage permet d'avoir des animaux plus performants et mieux adaptés aux conditions économiques", surenchérit Jean-Luc Marchand, responsable des Holstein chez Evolution, groupe coopératif spécialiste de la génétique bovine. Contrairement à la sélection par lignée, qui peut lisser le profil génétique des animaux, le génotypage garantit la diversité et ne se focalise plus seulement sur le niveau de productivité, insiste Laurent Journaux. "Comme on peut avoir accès au profil génétique d'un veau dès sa naissance et pour un faible coût, on teste le potentiel de beaucoup plus d'animaux. Ce qui permet d'avoir un panel beaucoup plus grand". Par exemple, un éleveur bio, qui n'a le droit d'utiliser qu'un nombre restreint de traitements médicamenteux, va pouvoir choisir une vache moins sujette aux mammites. Et attention, il ne s'agit pas d'une modification génétique mais simplement d'un outil permettant de sélectionner les animaux en fonction de statistiques génétiques, rappelle le scientifique. Sébastien Cerclé, lui, est plutôt satisfait de ses vaches génotypées même si elles ont "encore quelques défauts". Il souhaiterait même que la génétique aille plus loin et puisse sélectionner des traits de caractère car "à quoi ça sert d'avoir une vache avec un bon potentiel laitier si elle n'arrive pas à s'imposer pour manger" à côté de ses camarades? Un pas que la science osera-t-elle franchir? Pour l'heure en tous cas, les professionnels ne semblent pas préoccupés par les questions éthiques comme il s'en poserait inévitablement pour l'homme. "Cet outil ne présente aucun conflit d'éthique", répond Laurent Journaux et il se multiplie à la vitesse de l'éclair. "Cette année, 95% des semences utilisées sont issues d'animaux génotypés", selon Jean-Luc Marchand. SCIENCES ET AVENIR 11/9/2013
  13. Paris (AFP) - Le mammouth laineux, qui a disparu progressivement de la surface de la Terre il y a 10.000 ans, a vu son histoire démographique fortement affectée par les changements climatiques, montre une analyse génétique publiée mercredi. Ces grands herbivores, parfaitement adaptés au froid et à un paysage de steppe aride, étaient très répandus au Pléistocène supérieur (entre 116.000 et 12.000 ans), sur une grande partie de l’hémisphère Nord. Le mammouth laineux, qui a disparu progressivement de la surface de la Terre il y a 10.000 ans, a vu son histoire démographique fortement affectée par les changements climatiques, montre une analyse génétique publiée mercredi. (c) Afp Mais, comme à la fin de la dernière ère glaciaire, il y a 10.000 ans, la période de réchauffement précédente, il y a quelque 120.000 ans, a coïncidé avec un important déclin de leur population, selon cette analyse. Les mammouths se sont alors retrouvés confinés dans de petites poches d'habitat favorable. L'équipe de chercheurs suédois et britanniques conduite par Eleftheria Palkopoulou (Muséum suédois d'histoire naturelle, Stockholm) montre également que l'Europe a été peuplée par un type génétiquement distinct de mammouth, qui a été remplacé par les mammouths de Sibérie il y a environ 30.000 ans. L'étude est publiée dans la revue Proceedings B de la Royal Society britannique. Les chercheurs ont séquencé l'ADN de fossiles de mammouths découverts dans le nord de l'Eurasie et en Amérique du Nord. "Nous avons constaté que la période chaude d'il y a quelque 120.000 ans a provoqué un déclin et une fragmentation des populations, conforme avec ce que nous pouvions attendre pour des espèces adaptées au froid, comme le mammouth laineux", a déclaré Eleftheria Palkopoulou. Cette fragmentation a conduit selon les chercheurs au développement d'un type distinct de mammouth en Europe, qui a disparu lors de la deuxième moitié de la dernière période glaciaire. "Il apparaît que les changements environnementaux ont joué un rôle important dans l'histoire démographique du mammouth laineux, les périodes chaudes limitant son habitat et les périodes froides conduisant à l'expansion de la population", ont conclu les chercheurs. Reste à déterminer pourquoi le mammouth laineux a pu survivre dans des poches de territoire aux précédentes périodes interglaciaires, mais pas à celle de l'Holocène, époque qui a commencé il y a 10.000 ans. Les chercheurs y voient "la clé pour comprendre le mécanisme derrière son extinction finale". SCIENCES ET AVENIR 11/9/2013
  14. Port Harcourt (Nigeria) (AFP) - Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a commencé lundi à négocier un accord d'indemnisation avec les victimes des pollutions causées par d'importantes fuites de pétrole en 2008, ont indiqué des militants écologistes. Les négociations doivent se poursuivre durant la semaine dans la ville de Port Harcourt, capitale de l'Etat de Rivers et principale ville du delta du Niger, au Sud, où se concentre l'activité pétrolière du premier producteur d'or noir d'Afrique. Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a commencé lundi à négocier un accord d'indemnisation avec les victimes des pollutions causées par d'importantes fuites de pétrole en 2008, ont indiqué des militants écologistes. (c) Afp Environ 15.000 habitants de la communauté de Bodo, qui regroupe des villages vivant essentiellement de la pêche, réclament plusieurs millions de dollars en compensation de la pollution créée par les fuites de pétrole. "Les représentants de Shell et une équipe d'avocats venant (de Grande Bretagne) discutent (...) de la façon de compenser les villageois affectés", a déclaré à l'AFP Chima Williams, responsable local de l'ONG Environmental Rights Action (ERA). Les avocats de la firme londonienne Leigh Day représentent la communauté Bodo dans ces négociations. ERA n'est pas directement impliquée dans les pourparlers, mais l'ONG suit de près les débats, aux côtés des victimes. "Nous voulons que Shell indemnise les villageois de façon adéquate et qu'ils nettoient (le pétrole) qui a pollué leur environnement et détruit leurs moyens de subsistance", a déclaré M. Williams. Un reponsable de Shell qui a requis l'anonymat a confirmé la tenue de négociations, lundi, à l'écart des médias qui n'ont pas eu accès au site. Selon les militants écologistes, les fuites de 2008 ont déversé l'équivalent de 500.000 à 600.000 barils sur 6.000 hectares. Mais Shell conteste la quantité de pétrole déversé et l'ampleur des dégâts. Le Nigeria est le huitième plus gros producteur de pétrole au monde, avec une production de 2 millions de barils par jour, et Shell, qui est présent au Nigeria depuis 50 ans, est le plus important producteur d'or noir du pays. SCIENCES ET AVENIR 9/9/2013
  15. Une entreprise a déversé par accident 180 tonnes de béton dans un torrent alors qu’elle tentait de réparer des dégâts déjà causés par une mine de charbon. C’est un journaliste du Newcastle Herald, un quotidien australien de Nouvelle Galles du Sud, qui a découvert la catastrophe. Le reporter enquêtait sur les dégâts infligés à un parc naturel, la Sugarloaf State Conservation area, par une mine de charbon, la West Wallsend Colliery. Et il est tombé sur un véritable torrent de béton solidifié dans cette même zone protégée. La photo publiée par le site du Newcastle Herald qui révèle l'incroyable pollution au béton dans le parc naturel australien, la Sugarloaf State Conservation area. Crédit photo Darren Pateman. En fait, l’exploitant de la mine, Glencore Xstrata, avait au départ confié des travaux de réparation à un sous-traitant, Orica Mining Services. À cause des activités minières qui exploitent, légalement, 23 % du sous-sol de Sugarloaf, les richesses naturelles du parc ont subi de lourds dommages sur une zone de près de deux kilomètres : falaises effondrées, collines affaissées, failles béantes dans le sol, arbres morts. Sans compter les problèmes de sécurité pour les visiteurs. Orica Mining Service était donc chargé de combler les failles et les trous créés par l’activité minière, pour éviter que la situation ne s’aggrave. L’entreprise a ainsi décidé de consolider le sous-sol en y déversant l’équivalent de douze camions bétonnières dans une fissure en haut d’une crête. Or, la matière s’est échappée par d’autres fissures et interstices en contrebas pour se répandre carrément dans le parc, dans le lit d’un torrent sur plus de quatre cent mètres. D’après le reporter du Newcastle Herald, qui compare la vue du résultat à un mini-glacier, la couche de béton atteint à certains endroits un mètre d’épaisseur pour cinq de large ! Au total, ce sont 180 tonnes de béton qui se sont solidifiées dans le parc national. L’événement n’est pas récent : les premiers dommages causés par la mine remontent à octobre et l’écoulement accidentel de béton au mois de juin. Mais tout cela n’a été découvert et rendu public que fin août, par l’enquête du Newcastle Herald. L’Office of Environnement and Heritage (l’administration de l’environnement et du patrimoine) de Nouvelle Galles du Sud a intimé l’ordre à Glencore Xstrata de réparer les dégâts. Dans un communiqué, il annonce réfléchir à des poursuites judiciaires. Seule consolation, l’Office affirme que le type de ciment répandu est constitué de composants chimiques non toxiques. L’entrepreneur doit présenter ce mois-ci un plan d’action. D’ores et déjà, d’après de nouvelles révélations du Newcastle Herald, il apparaît que s’il avait obtenu en janvier 2012 l’autorisation d’exploiter une mine à cet endroit, il n’a pas mis en place le comité d’experts indépendants chargé d’étudier l’impact environnemental de l’extraction, comme il était prévu. SCIENCES ET AVENIR 11/9/2013
  16. Grâce aux énergies renouvelables, la Suisse pourrait disposer d'une autosuffisance énergétique de 89% d'ici 20 ans, contre 20% aujourd'hui, selon une étude publiée mardi par la Fondation suisse de l'énergie (SES). C'est aux cantons d'agir, estime-t-elle. Actuellement, seuls les cantons des Grisons et d'Uri produisent plus d'énergie renouvelable qu'ils n'en consomment. Selon l'étude de la SES, Appenzell Rhodes-Intérieures, Glaris, le Jura, Obwald, le Tessin et le Valais pourraient devenir des cantons autosuffisants d'ici 2035. Uri pourrait même atteindre une production cinq fois supérieure à sa consommation. La fondation encourage les cantons à mettre en place des conditions cadres afin d'encourager les énergies renouvelables et des mesures visant à améliorer l'efficacité énergétique. "Le potentiel est là" et il faut l'utiliser au moment où les prix des énergies fossiles prennent l'ascenseur et que le pays veut sortir du nucléaire, souligne la SES. ROMANDIE 10/9/2013
  17. PARIS - Neuf grands énergéticiens européens, représentés par les PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet, et d'ENI, Paolo Scaroni, ont appelé mardi l'UE à freiner le soutien public au développement des énergies renouvelables, qu'ils accusent d'entraver les investissements et d'amoindrir la sécurité d'approvisionnement énergétique européenne. Les deux patrons sont venus présenter à Strasbourg, où siège en ce moment le Parlement européen, des mesures concrètes pour rebâtir l'Europe de l'énergie, selon un communiqué commun à ces neuf énergéticiens. Leur intervention avait pour objectif d'alerter sur les risques inhérents à la politique énergétique européenne actuelle. En effet, les efforts des énergéticiens pour réaliser les indispensables investissements dans le secteur ont été entravés par l'incertitude sur la rentabilité de ces investissements en raison notamment de l'absence de cadre politique clair, prévisible et objectif, fondé sur une législation stable et prévisible, expliquent ces entreprises. La sécurité d'approvisionnement énergétique n'est plus assurée, les émissions de CO2 repartent à la hausse, les investissements dans le secteur diminuent drastiquement et les factures énergétiques sont en forte augmentation, reprochent-elles à l'UE. En cause, selon ces énergéticiens : des subventions trop généreuses pour les énergies renouvelables, qui dissuaderaient les investissements dans les énergies traditionnelles et saperaient la rentabilité des centrales électriques conventionnelles, notamment à gaz, pourtant essentielles à la sécurité de l'approvisionnement énergétique du vieux continent. Nous devons réduire le rythme auquel l'Europe installe des parcs éoliens et des panneaux solaires. Actuellement, il est insoutenable, a notamment plaidé M. Mestrallet, selon des propos cités par le Financial Times. Ces entreprises avaient déjà interpellé en mai l'Union européenne sur ces sujets. Outre le français GDF Suez et l'italien Eni, cette initiative assez rare dans un secteur soumis à une forte concurrence rassemble les dirigeants des colosses allemands EON et RWE, des espagnols Gas Natural Fenosa et Iberdrola, l'électricien italien Enel, le néerlandais Gas Terra et enfin le suédois Vattenfall, qui a rejoint la bande récemment. ROMANDIE 10/9/2013
  18. La Ville de Sion a présenté mardi une carafe destinée aux particuliers et aux établissements publics. Vendu 10 francs aux premiers et gracieusement mis à la disposition des seconds, le flacon doit sensibiliser le consommateur à la qualité et à l'importance de l'eau du robinet. La carafe en verre de 750 ml avec un bouchon est munie du logo officiel de la Ville de Sion et du symbole H2O. Elle sera vendue avec un "ice-bag" réutilisable et un dépliant explicatif sur l'eau potable, sa valeur et son importance, indique Philippe Dubois, responsable de l'unité d'affaires eau et gaz à la Ville de Sion. La bouteille sera proposée samedi à la Fête du Goût et dès lundi dans divers commerces. La Ville espère séduire les particuliers qui pourront utiliser la carafe quotidiennement à la table familiale et compte ensuite sur le bouche-à-oreille. Une campagne de publicité est également prévue. La carafe sera gratuite pour les cafés et restaurants. En échange, ces derniers s'engagent à offrir l'eau du robinet ou à la facturer au maximum 3 francs par table. Les écoles, EMS et autres établissements publics la recevront également gratuitement. Une telle initiative n'est pas nouvelle: "Je crois que l'idée est née à Besançon, en France. Depuis, en tout cas Paris, Genève, Lausanne, Vevey et Montreux ont leur carafe ainsi que, en Valais, Martigny, Bovernier et bientôt Ayent" précise Phillippe Dubois. ROMANDIE 10/9/2013
  19. Les gardes-frontière bâlois ont saisi deux bouteilles d'alcool dans lesquelles étaient conservés un cobra et un scorpion, deux espèces protégées. Le conducteur français voulait importer les boissons en Suisse à la douane autoroutière de Bâle/St-Louis (F). Il a dû s'acquitter d'une amende de plusieurs centaines de francs. Les faits datent de la semaine dernière, écrit mercredi le corps de gardes-frontière bâlois. L'automobiliste a déclaré les deux bouteilles. Lorsqu'ils les ont examinées, les gardes-frontière ont découvert un cobra et un scorpion dans chacune d'elles. Des animaux soumis à la Convention internationale de conservation des espèces. La marchandise a été remise à l'Office vétérinaire fédéral. ROMANDIE 11/9/2013
  20. TOKYO - Deux ans et demi exactement après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, 2.654 corps n'ont toujours pas été retrouvés sur un total de 18.537 morts, selon les plus récentes données de la police nationale. La déferlante qui a submergé plus de 500 km de côtes dans l'est et le nord du Japon a tout emporté sur son passage et nombre de cadavres ont probablement été avalés par l'océan Pacifique. Toutefois, des recherches se poursuivent encore, ne serait-ce que pour laisser quelques lueurs d'espoir aux familles, bien que les chances de retrouver des corps soient désormais extrêmement faibles. Mercredi, pas moins de 90 policiers et garde-côtes ont ainsi fouillé la côte au large du district d'Onahama dans la préfecture de Fukushima, à une cinquantaine de kilomètres au sud de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi. Imaginez les sentiments des familles des disparus, c'est très triste, a expliqué Hiroshi Kuno, chef de la police pour l'est de la ville d'Iwaki. Nous voulons retrouver ceux qui ont été emportés ou au moins leurs effets personnels, a-t-il dit à la presse locale. Des recherches du même type ont été menées mercredi en de nombreux points du littoral nord-est du Japon. Le plus lourd bilan du tremblement de terre de magnitude 9,0 suivi d'un raz-de-marée et de nombreuses fortes répliques concerne la préfecture de Miyagi, qui a déploré 10.834 morts (dont 1.297 corps encore introuvables). Ont aussi été durement touchées les préfectures d'Iwate et Fukushima, ainsi que dans une moindre mesure celles d'Ibaraki, Chiba, Kanagawa, Tokyo, Tochigi et plusieurs autres encore. En outre, les autorités nippones ont enregistré plus de 2.700 décès liés à la catastrophe. Il s'agit des cas de personnes mortes durant les opérations d'évacuation (notamment des alentours de la centrale accidentée de Fukushima) ou qui on succombé à des conditions de vie devenues trop pénibles. L'accident nucléaire de Fukushima n'a pour sa part pas causé de mort directe par irradiation, mais il serait responsable d'une grande partie des 1.539 décès liés recensés dans la préfecture de Fukushima et comptabilisés dans le total cité plus haut. Tous ces décès indirects pris en compte, le bilan total du désastre du 11 mars 2011, le pire depuis la dernière guerre au Japon, atteint près de 21.000 morts et plus de 6.000 blessés. Plus d'un million d'habitations ont en tout ou partie été saccagées. Près de 300.000 personnes qui ont dû abandonner leur domicile à cause du tsunami ou de l'accident nucléaire vivent encore dans des logements provisoires. ROMANDIE 11/9/2013
  21. LYON (Rhône) - Vingt-neuf militants de l'organisation écologiste Greenpeace doivent comparaître jeudi devant le tribunal correctionnel de Valence pour s'être introduits en juillet sur le site de la centrale du Tricastin (Drôme) dans le but de dénoncer des failles dans la sécurité nucléaire. Poursuivis pour violation de domicile et dégradations en réunion après leur interpellation et une plainte d'EDF, les prévenus, de nationalités française, russe, espagnole, roumaine, belge, suisse, allemande, etc., encourent cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. L'un d'eux, qui avait bousculé un gendarme lors de l'opération, est également convoqué pour des violences sur personne dépositaire de l'autorité publique n'ayant entraîné aucune incapacité de travail. L'audience pourrait être renvoyée à la demande des parties. Aux premières heures du 15 juillet, les militants avaient pénétré dans l'enceinte nucléaire en escaladant des clôtures à l'aide de couvertures et en découpant des grillages à la cisaille - dégâts estimés à 9.000 euros - et bloqué certains portails par des cadenas pour retarder l'intervention des forces de l'ordre, selon un rapport d'enquête. Une vingtaine de personnes s'étaient introduites en zone de protection renforcée et un plus petit groupe en zone protégée au niveau de la station de pompage. Certains avaient même réussi à grimper sur des structures métalliques proches des réacteurs, à l'aide de matériel d'escalade, pour y déployer des banderoles. Tricastin: accident nucléaire et François Hollande: président de la catastrophe?, pouvait-on y lire. Dans la nuit, les militants avaient déjà diffusé le même message sur une façade des bâtiments de la centrale à l'aide d'un vidéo-projecteur, d'après une vidéo diffusée alors sur internet par Greenpeace, qui mimait aussi la formation d'une fissure. L'organisation écologiste avait expliqué vouloir pointer du doigt toutes les failles de la sécurité dans la production d'énergie nucléaire, soulignant que ses militants étaient entrés sur le site le plus simplement du monde, vingt minutes leur ayant suffi pour atteindre le haut des structures. Selon Greenpeace, Tricastin est la troisième centrale la plus âgée du parc français. Elle a dépassé les 30 ans, durée de vie prévue initialement et comme Fessenheim, elle est exposée aux risques d'inondation et de séisme. Cette opération coup de poing avait suscité de nombreuses réactions: une opération de communication qui ne prouve strictement rien, avait dénoncé EDF. Une action médiatique qui ne représente pas de danger pour la sécurité des installations, avait assuré le ministère de l'Intérieur. Une action citoyenne alertant les Français sur un risque terroriste, saluait au contraire le sénateur EELV Jean-Vincent Placé. Et le gouvernement d'annoncer dans la foulée qu'il étudiait la mise en oeuvre de sanctions pénales plus lourdes contre ce type d'intrusion. En mars, un militant avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir survolé en paramoteur la centrale nucléaire du Bugey (Ain). En novembre 2012, la cour d'appel de Nîmes avait infligé quatre mois de prison avec sursis à deux militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale de Cruas (Ardèche). L'avocat des prévenus, Me Alexandre Faro, compte contester la qualification de violation de domicile pour plaider l'intrusion sur un site intéressant la défense nationale, délit pour lequel la peine encourue est moindre. ROMANDIE 11/9/2013
  22. Des variétés de blé résistantes à cette maladie due à la prolifération d'un champignon sont en train d’être testées au Kenya. Apparue en 1999 en Ouganda, Ug99 ou rouille noire est un champignon microscopique ravageur du blé particulièrement virulent. Ce parasite est capable de détruire la totalité des champs dans lesquels il se développe. Sa progression a été foudroyante, ses spores se dispersant grâce au vent. Des variétés de blé obtenues par mutagénèse, résistantes à la maladie de la rouille sont en train d’être testées au Kenya. Jim Mone/AP/SIPA Ug99 a d’abord colonisé l’Afrique de l’Est avant de passer au Yémen en 2005. Il a ensuite été signalé en Iran et dans les grandes plaines céréalières de l’Asie centrale à partir de 2008, menaçant les greniers à blé que sont l’Ukraine et le Kazakhstan. Selon la FAO, l’organisme onusien pour l’agriculture et l’alimentation, 37% de la récolte mondiale de blé est susceptible d’être touchée. Depuis 1964, la FAO travaille avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à l’utilisation des techniques nucléaires dans l’amélioration des semences au sein d’un laboratoire commun situé à Seibersdorf près de Vienne (Autriche). C’est donc la mutagénèse provoquée par irradiation qui a été choisie. La mutagénèse est un phénomène naturel d’apparition d’une mutation génétique au sein de l’ADN. L’exposition à des rayonnements ionisants permet d’accélérer ces mutations afin de rechercher plus rapidement des caractères de résistance aux maladies. Ce n’est donc pas une modification génétique de type OGM puisqu’il n’y a pas introduction d’un gène étranger dans le patrimoine de la plante. Dans le cas de la rouille noire, il a fallu cinq ans de recherche en laboratoire et une collaboration de 20 Etats et organismes de recherche pour définir les bonnes variétés. En 2009, raconte la FAO, « Miriam Kinyua, chercheur au Département de biotechnologie de l'Université d'Eldoret (Kenya), a envoyé 10 kg de semences de blé appartenant à cinq variétés aux laboratoires FAO/AIEA de Seibersdorf (Autriche), où elles ont été irradiées pour mutation induite. Les graines ont été ensuite réexpédiées au Kenya où elles ont été semées dans un "point chaud" de la maladie pour être triées et sélectionnées». C’est en constatant la résistance au champignon dans les champs que des variétés ont pu être choisies. Ces essais ont permis d’identifier huit lignées résistantes à Ug99. Quatre variétés ont finalement passé avec succès les derniers tests de rendement et de stabilité et six tonnes de semences pourront être commercialisées dès la prochaine campagne de semis au Kenya. La semaine dernière, l’Université d’Eldoret a ouvert ses portes à des milliers d’agriculteurs kenyans venant s’informer sur ces blés nouveaux. L’irruption d’Ug99 a en tout cas rappelé aux agronomes que le combat contre la rouille n’est jamais terminé, cette nouvelle souche arrivant après trente ans de répit. De 1918 à 1960, les pertes de blé étaient en moyenne de 2,5 % aux Etats-Unis pour tomber à moins de 0,3 % par la suite avec l’utilisation de variétés résistantes. Sans la recherche, les destructions de blé de 1961 à 2009 auraient donc été de 6,2 millions de tonnes par an. SCIENCES ET AVENIR 10/9/2013
  23. Paris (AFP) - De la soie d'araignée, de minuscules tubes de carbone, un peu d'eau et beaucoup de doigté: il n'en faudrait pas plus pour préparer l'électronique du futur, à la fois nanométrique et écologique, suggère une étude publiée mardi. La soie d'araignée est en effet non seulement très résistante, mais aussi disponible à bas prix, biodégradable et compatible avec des usages médicaux car elle ne provoque pas de réaction de rejet. En outre, soumise à un certain taux d'humidité, la fibre de soie augmente en longueur et en diamètre. Et elle peut même subir une "super contraction", augmentant son diamètre tout en réduisant sa longueur et en s'assouplissant lorsqu'elle est abondamment mouillée. De la soie d'araignée, de minuscules tubes de carbone, un peu d'eau et beaucoup de doigté: il n'en faudrait pas plus pour préparer l'électronique du futur, à la fois nanométrique et écologique, suggère une étude publiée mardi. (c) Afp Autant de critères qui en font un matériau de choix pour des applications électroniques miniaturisées dans le domaine des implants ou des senseurs. Seul problème: à l'état naturel, le fil d'araignée conduit très mal l'électricité. Pour y remédier, une équipe de chercheurs internationaux a eu l'idée de pulvériser des nanotubes de carbone, très bons conducteurs d'électricité, sur de la soie d'araignée mouillée, à température ambiante. En déroulant cette pelote, ils ont obtenu des fils noirs aux propriétés mécaniques et électriques particulièrement performantes, avec une solidité trois fois supérieure à celle de la soie d'araignée d'origine. A l'aide de ces fils, ils ont facilement pu réaliser un prototype d'électrode capable de mesurer les pulsations cardiaques et un "actionneur" abaissant ou soulevant une masse de 35 milligrammes rien qu'avec un peu d'eau et un courant électrique chauffant le fil, expliquent-ils dans l'étude, publiée dans la revue Nature Communications. Fruit de centaines de millions d'années d'évolution, les fils d'araignée font également l'objet de recherches intensives dans le domaine médical, où les chercheurs envisagent la possibilité de les utiliser pour réaliser des sutures, remplacer des ligaments ou tendons, etc. Un chercheur japonais est même récemment parvenu à fabriquer des cordes de violon tressées en soie d'araignée, dotées selon lui d'un son exceptionnel. SCIENCES ET AVENIR 10/9/2013
  24. Rio de Janeiro (AFP) - La température pourrait augmenter de 3 à 6 degrés Celsius au Brésil d'ici à 2100, une situation aggravée par un manque de pluies, révèle une étude de scientifiques brésiliens diffusée dimanche sur le site d'informations G1. Le cours des fleuves importants du pays et l'approvisionnement des nappes phréatiques, dont dépend l'alimentation des sources en eau potable, pourraient être affectés par cette hausse de température, selon ce premier rapport d'évaluation des changements climatiques. Le rapport estime que les niveaux d'émissions de gaz à effet de serre restent trop élevés. La température pourrait augmenter de 3 à 6 degrés Celsius au Brésil d'ici à 2l00, une situation aggravée par un manque de pluies, révèle une étude de scientifiques brésiliens diffusée dimanche sur le site d'informations G1. (c) Afp En Amazonie par exemple, en 2100 la température pourrait augmenter de près de 6 ºC et la distribution des pluies chuter de 45% dans la région. Déboisements et brûlis pourraient continuer à changer drastiquement le cycle hydrologique de la forêt amazonienne en prolongeant la saison sèche et en altérant la distribution des pluies dans le pays. "Ce sont des prévisions dans des conjonctures extrêmes d'émissions de gaz à effet de serre. Si en 30 ans nous ne changeons pas le taux actuel, la température moyenne annuelle dans le pays augmentera de 1 ºC", explique Tércio Ambrizzi, de l'Université de São Paulo (USP) cité par G1. Dans ce contexte, l'agriculture et le secteur énergétique du Brésil seraient fortement touchés avec le risque d'une brusque chute du Produit intérieur brut (PIB). Le rapport montre que les changements climatiques réduiront la productivité de presque toutes les cultures agricoles existantes au Brésil aujourd'hui. Cela entraînera des pertes économiques provoquées par des gelées ou des sécheresses dans l'agriculture de quelque 7 milliards de reais (2,4 milliards d'euros) par an, d'ici à 2020. Les cultures de soja perdraient 20% de leur productivité d'ici à sept ans et 24% d'ici à 2050. Divisé en trois volumes, le document élaboré par 350 chercheurs brésiliens sera présenté officiellement lundi à Sao Paulo pendant la 1ère Conférence nationale sur les changements climatiques. Les données ont été recueillies avec l'aide du "Modèle brésilien du système terrestre", premier système brésilien de simulation du climat mondial, qui comprend des caractéristiques détaillées du Brésil et du continent sud-américain. SCIENCES ET AVENIR 8/9/2013
  25. Un matériau qui imite la peau de calmar est utilisé dans la composition d’un nouveau revêtement invisible aux caméras infrarouges. Que peut apprendre l’armée américaine d’un calmar ? Beaucoup de choses sur la façon de se cacher des ennemis, selon des chercheurs l’université de Californie, à Irvine. Ils détaillent dans une publication dans la revue Advanced Materials un revêtement de camouflage infrarouge biomimétique inspiré par le Loliginidae, le calmar commun. Les cellules colorées sur la peau du calmar. capture d'écran/ labo de biologie marine de Woods Hole (USA) Les équipements de détection infrarouges sont utilisés pour la vision nocturne. Ils permettent de repérer des objets ou des êtres vivants qui émettent de la chaleur sous forme de rayonnement infrarouges dont le spectre est compris entre 700 et 1200 nanomètres. Dans certains cas un projecteur d'infrarouge associé au système de vision, permet de visualiser des objets sans chaleur intrinsèque, par réflexion. L’équipe d’Alon Gorodetsky, a mis au point un système de films changeant de couleurs et réfléchissant les infrarouges pouvant être utilisés pour échapper aux caméras de vision nocturne. Les chercheurs ont pour cela utilisé de la reflectine, une protéine structurale essentielle à la capacité du calmar à changer de couleur et à réfléchir la lumière. Ils ont produit la protéine grâce à des bactéries OGM et l’ont utilisé pour faire des films optiquement actifs qui imitent la peau d'un calmar. Vidéo postée en avril 2012 par National Geographic «Notre approche est simple et compatible avec un large éventail de surfaces. Elle permet potentiellement de camoufler de nombreux objets dans les infrarouges» a déclaré Alon Gorodetsky dont le travail a des applications possibles dans le camouflage furtif infrarouge mais aussi pour les revêtements réfléchissants économes en énergie et l'optique biologique. Ce n'est que la première étape dans l'élaboration d'un matériau qui s'auto-reconfigurer en réponse à un signal externe : «Notre objectif à long terme est de créer des tissus qui peuvent modifier dynamiquement leur texture et leur couleur pour s'adapter à leur environnement», a-t-il ajouté. Vidéo postée en août 2012 par tube2usful, réalisée à Alanya (Turquie) en 2011 SCIENCES ET AVENIR 10/9/2013
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