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Admin-lane

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  1. Thomas Menant, l'un des candidats de la 8e saison de l'émission L'amour est dans le pré, diffusée sur M6, comparaissait ce vendredi devant le tribunal correctionnel d'Amiens (Somme). Il est poursuivi pour acte de cruauté sur un cheval, atteint de myopathie, qu'il aurait laissé agoniser. Six mois de prison avec sursis et 2 000 euros d'amende ont été requis contre lui, révèle le site du Courrier Picard. Le procureur a souhaité une "peine d'avertissement" : "Quand un animal est à l'agonie, tout éleveur fait appel à un vétérinaire pour l'euthanasie", a déclaré le substitut du procureur qui a toutefois demandé la requalification les faits en "abandon volontaire d'animal". "Il serait excessif de prononcer une peine qui aurait un impact majeur sur son activité", alors qu'au départ, l'éleveur était poursuivi pour actes de cruauté. Thomas Menant, candidat de la 8e saison de "L'amour est dans le pré", est impliqué dans une affaire de maltraitance animale. Sipa / dr L'éleveur s'est en effet défendu et a déclaré à la barre : "Je n'ai pas commis d'actes de cruauté. Les chevaux, c'est ma raison de vivre." Le jeune homme assure également qu'il a fait son maximum pour soigner l'animal : "J'ai le sentiment d'avoir apporté les soins nécessaires et pas de l'avoir abandonné." Ces excuses et ces états d'âme n'ont pas convaincu les parties civiles. "C'est bien un acte de cruauté. Il est cruel de laisser mourir un animal. Lorsque vous êtes un professionnel, vous avez des responsabilités supérieures", a accusé l'un des avocats des parties civiles. Il réclame l'interdiction définitive de détenir des animaux, ajoutant que le prévenu "avait peut-être des préoccupations médiatiques. Il a oublié que sa première responsabilité était de s'occuper de son cheval." Selon le Courrier picard, il y a quatre parties civiles : l'association Brigitte Bardot, la SPA, l'association Assistance animaux et 30 millions d'amis. La décision sera rendue le 4 octobre. LE POINT 7/9/2013
  2. Huit départements ont été placés en vigilance orange, des orages étant attendus dans l'après-midi et jusque dans la nuit. Les orages sont de retour. Météo-France a placé samedi huit départements du sud de la France en vigilance orange en raison de fortes intempéries attendues à partir de samedi après-midi et pendant la nuit. Ardèche, Aude, Aveyron, Drôme, Gard, Hérault, Lozère et Tarn sont concernés par cette vigilance qui concerne un épisode orageux attendu à partir de 16 heures. Cet épisode nécessite "un suivi particulier dans la mesure où il existe un fort risque de phénomène violent", précise l'organisme de prévision. "Dès la seconde partie d'après-midi de ce samedi et durant la nuit de samedi à dimanche, des orages se renforceront sur le Languedoc jusqu'au Tarn, à l'Aveyron et à la vallée du Rhône. Ils s'accompagneront de très fortes intensités pluvieuses et d'une activité électrique intense, d'un risque de fortes chutes de grêle localement, et pourront générer de violentes rafales de vent", indique Météo-France. "Des cumuls de pluie de plus de 50 mm pourront être atteints assez fréquemment sous ces orages en peu de temps, voire plus rarement de l'ordre de 80 à 100 mm sur le relief", selon le bulletin de vigilance. De façon globale, Météo-France s'attend à un temps "très pluvieux et parfois orageux sur toute la moitié sud-est de la France jusqu'à dimanche soir". LE POINT 7/9/2013 - Météo France
  3. Le petit âge de glaciaire en Europe est associé à des séries de mauvaises récoltes, de famines, de catastrophes naturelles… La situation a brusquement changé au milieu du XIXe siècle. Les glaciers se sont rapidement retirés, pour une raison jusqu’alors inconnue. Une équipe américaine suggère à présent que l’explosion d’utilisation du charbon pourrait bien être en cause. Dans le monde de la climatologie, la fin du petit âge glaciaire est l’une des énigmes les plus intrigantes. Les glaciers alpins ont commencé à se retirer dans les années 1860 tandis qu’il n’y avait pas de hausse sensible de la température, ni de diminution de précipitations. Les pluviomètres et thermomètres indiquent qu’en ne considérant que ces paramètres, les glaciers n’auraient pas dû se retirer avant 1910, période où la température a sensiblement commencé à grimper. Pourtant, la chaîne alpine a entamé son déclin dès 1860. Une nouvelle étude, publiée dans les Pnas, met en cause l’émission anthropique de suie. La suie et en particulier le carbone noir absorbent beaucoup le rayonnement solaire, et s'échauffent. À la surface d'un glacier, une couche fine de particules de ce type peut fournir beaucoup de calories pour la fonte de la glace de surface. Ville Miettinen, Wikipédia, cc by 2.0 La fonte des glaciers dépend des flux d’énergie à leur surface. L’énergie disponible permettra en effet à la glace d’entrer en fusion, et donc de conduire au retrait du glacier. Le rayonnement solaire est la première source d’énergie. En moyenne, seulement 30% de ce rayonnement est absorbé. L’atmosphère et les nuages rayonnent aussi, mais dans de plus grandes longueurs d’onde (dans l’infrarouge pour l’essentiel). Ils contribuent à fournir de l’énergie de fonte. La turbulence de l’air, c'est-à-dire le vent et la température de l’atmosphère, fournissent aussi de l’énergie, il s’agit du flux de chaleur sensible. Enfin, les changements de phase de l’eau, soit la condensation, l’évaporation ou la sublimation, nécessitent beaucoup d’énergie, le flux de chaleur latente est donc très important. L’influence des forçages radiatifs est définie par un paramètre appelé albédo. Il caractérise la quantité de radiations réfléchies par la surface du glacier. S’il est de 0,7, cela veut dire que 70 % du rayonnement total est réfléchi et ne contribue donc pas à la fonte du glacier. À la fin du petit âge de glace, le flux de chaleur sensible n’a pas réellement été modifié. Le rayonnement solaire non plus. En revanche, d’après l’étude menée par le Jet Propulsion Laboratory, les émissions de suie ont considérablement augmenté et de façon abrupte, au milieu du XIXe siècle dans l’Europe de l’ouest. La suie est le résultat de la combustion incomplète de combustibles fossiles (essence, gazole, fioul, charbon…). C’est un aérosol goudronneux, noir et riche en carbone. Son forçage radiatif est énorme. Il aurait ajouté au bilan énergétique des glaciers alpins entre 13 et 17 W/m2 entre 1850 et 1880, entre 9 et 22 W/m2 au début du XXe siècle. En saison de fonte, c'est-à-dire principalement durant les mois d’avril, mai et juin, la suie sur les glaciers pouvait apporter jusqu’à 35 W/m2 de plus ! Les cryoconites (les trous coniques) se forment localement autour d'une particule au fort pouvoir radiatif. On en observe régulièrement sur les glaciers. L'albédo de la particule diminue localement l'albédo du glacier et la glace se met à fondre autour de la particule. Curd W., Wikipédia, cc by sa 2.0 Une mince couche de suie favorise l’absorption des calories. L’albédo chute et la glace absorbe beaucoup plus de chaleur que si elle était pure. Localement, la glace chauffe, et encore aujourd’hui, on observe régulièrement des cryoconites, des trous au fond desquels se trouvent des particules sombres qui ont localement entraînées la fonte autour d’elles. Dans les années 1860, la suie était si abondante qu’elle aurait suffisamment recouvert les glaciers pour entraîner une fonte de 0,9 m d’équivalent d’eau par saison de fonte. Au milieu du XIXe siècle, les glaciers alpins étaient déjà étroitement surveillés. Cette étude se base donc avant tout sur les données historiques de bilan de masse, de température et de précipitations. L’équipe a aussi analysé les carottages de divers glaciers, tant en Italie, qu’en Suisse ou qu’en France. Ils ont ainsi pu quantifier la quantité de suie, et en particulier de carbone noir, apportée chaque année sur les glaciers. Ils se sont ensuite servis d’un modèle numérique, qui simule la dynamique des glaciers, pour vérifier la plausibilité de leur théorie. Les conclusions de l’article sont sans équivoque : modèles et données d’archives convergent vers l’idée que le dépôt de la suie sur les glaciers est un facteur, peut-être le principal, impliqué dans la fin du petit âge glaciaire. FUTURA SCIENCES 6/9/2013
  4. Sur mille kilomètres depuis les îles Salomon vers l’est, l’atmosphère réagit tout particulièrement à l’émission de polluants par le transport aérien. C’est là que le maximum d’ozone troposphérique se forme, motivé par l’état chimique de l’atmosphère et l’émission d’oxydes d’azote. En particulier, les vols provenant ou partant de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande sont les plus responsables. L’ozone est un composé clé de l’atmosphère. La «couche» qui se situe dans la stratosphère, à une vingtaine de kilomètres d’altitude, absorbe la majorité du rayonnement UV issu du soleil. C’est donc en partie grâce à elle que la vie sur Terre est possible. On estime que 90% de l’ozone fabriqué stagne dans la stratosphère, mais les 10% restants sont formés en troposphère, juste au-dessus de nos têtes. Le rôle de l’ozone troposphérique est tout autre : il agit comme un puissant gaz à effet de serre, oxyde l’atmosphère et est nocif pour nous. Les traînées de condensation se font plus remarquer que la pollution liée à la combustion du kérosène. Essentiellement liées à la condensation de la vapeur d'eau, elles agissent dans le sens d'un effet de serre. Gralo, Wikipédia, DP La formation de l’ozone troposphérique est complexe. Le principal mécanisme en jeu est la photolyse du dioxyde d’azote (NO2) par le rayonnement solaire, mais ce n’est pas si simple. Cette formation dépend de façon non linéaire de la présence de gaz précurseurs, à savoir les composés organiques volatils (COV) et les oxydes d’azote (NOx). Les épisodes de pollution à l’ozone surviennent en fin de compte suivant le rapport de concentration entre les NOx et les COV. Difficile donc de prédire un événement de pollution à l’ozone, mais il est clair que plus on émet de NOx dans la troposphère, plus il y a de risques. Source de polluants primaires, l’aviation civile contribue fortement à la formation de l’ozone troposphérique. En brûlant son kérosène, un avion émet dans l’atmosphère des NOx, des hydrocarbures (et donc des COV) et du monoxyde de carbone (CO). Suivant l’état de l’atmosphère, cela peut provoquer localement une surproduction d’ozone troposphérique. Une nouvelle étude, publiée dans les Environmental Research Letters, suggère que le taux d’ozone troposphérique généré par la pollution aérienne est le plus important pour les vols entrant et sortant de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Actuellement, l'indice de pollution de l'air de Paris est faible. Les principaux polluants sont l'ozone et les particules fines PM10. Céréales Killer, Wikipédia, GNU 1.2 Les recherches, menées par une équipe du Massachusetts Institute of Technology (MIT), montrent même que la zone la plus sensible englobe la région des îles Salomon, jusqu’à 1.000 km à l’est. Dans cette région, 1 kg de carburant brûlé par les avions (en particulier la formation des oxydes d’azote) se traduit par la formation de 15 kg d’ozone troposphérique supplémentaires sur l’année. C’est cinq fois plus qu’en Europe et 3,7 fois plus qu’en Amérique du Nord. «Nos résultats montrent que les parties les plus propres de l’atmosphère présentent la réponse la plus spectaculaire aux nouvelles émissions», commente Steven Barett, principal auteur de l’étude. Avec l’analyse de 83.000 vols aériens et les résultats de simulation de modèles numériques de transport chimique, l’équipe a identifié que les 10 vols les plus impliqués dans la formation d’ozone troposphérique sont les vols à destination ou en partance de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Le vol le plus producteur d’ozone serait le Sydney-Bombay, accusé de fabriquer 25.300 kg d’ozone ! Les avions à destination des deux îles sont en outre bien souvent des avions long courrier, ils consomment donc beaucoup de carburant. L’ozone troposphérique dépend de l’état chimique local de l’atmosphère. Ses effets se font sentir localement et non à l’échelle mondiale, ce qui rend sa prévisibilité difficile. Dans le cas des îles Salomon par exemple, l’étude montre que les avions émettent 40 % de NOx de plus en octobre qu’en avril. L’affaire n’est donc pas simple. Cependant, en ayant connaissance des zones photochimiquement sensibles aux NOx, et de la saisonnalité de cette sensibilité, on peut envisager de modifier les lignes de transport aérien, au moins pour limiter la formation de trop d’ozone dans les régions les plus réceptives. FUTURA SCIENCES 7/9/2013
  5. Des experts se sont intéressés à la réutilisation des eaux usées dans le monde, y compris après d’éventuels traitements. Leur message est sans appel : elles représentent un potentiel économique méconnu et inexploité. Il est cependant difficile à chiffrer vu le manque flagrant de données disponibles. Quelques chiffres valent parfois mieux que de longs discours. Actuellement, près de 40 % de la population mondiale vivent dans des régions où la demande en eau est supérieure à l’offre. Dans 12 ans, ce chiffre devrait passer à 60 % car les ressources hydriques sont limitées. Deux coupables sont régulièrement désignés : l’agriculture et l’industrie, représentant près de 90 % de la consommation mondiale. Cependant, ce fait ne doit plus occulter certains points : la population mondiale s’accroît continuellement, nos modes de vie sont de plus en plus consommateurs et l’urbanisation bat son plein. Sur la planète, l’eau douce disponible pour les activités humaines représente moins de 1% de l’eau terrestre. Snap, Flickr, cc by 2.0 Dans ce contexte, des experts de l’université des Nations unies (UNU-INWEH, Canada) et de Tottori (Japon) se sont intéressés au devenir de l’eau une fois consommée. Ils ont ainsi découvert une ressource méconnue, au potentiel économique largement sous-estimé par les entreprises et les autorités gouvernementales : les eaux usées ou traitées. Si l’on en croit les prévisions présentées dans le rapport publié dans la revue Agricultural Water Management, les choses devraient changer à l’avenir, notamment quand les problèmes de stress hydrique vont augmenter. Pour ne citer qu’un exemple, les eaux usées seraient appropriées à l’irrigation des cultures, puisqu’elles renferment des nutriments tels que la potasse, des nitrates et des phosphates. Ainsi, leur exploitation limiterait les besoins en engrais tout en préservant mieux les nappes phréatiques des régions où elles se vident plus rapidement qu’elles ne se remplissent. Cependant, comme le rappelle les auteurs de l’étude, les données relatives aux volumes des eaux usées, traitées et réutilisées dans le monde font cruellement défaut. Les chercheurs se sont penchés sur la situation rencontrée dans 181 pays. Seuls 55 d’entre eux (parmi lesquels figurent la France et l'Allemagne, mais pas la Belgique) ont été en mesure de fournir toutes les données requises. Cependant, dans 63 % des cas, les chiffres étaient vieux de plus de 5 ans, donc probablement pas à jour. À l’inverse, 57 pays n’ont pas pu livrer de donnée, tandis que les 69 autres ne possédaient que l’une ou l’autre des informations demandées. D’importants efforts sont donc à faire à ce niveau pour mieux estimer le potentiel des eaux usées/traitées, et ainsi adopter des mesures ou des programmes visant à en tirer profit. Pourcentage de la population de chaque pays (échelle de couleur à gauche) qui avait accès à l'eau en 2005 (selon l'OMS). Fanny Schertzer, Wikimedia commons, cc by 2.5 Les chiffres obtenus ont néanmoins permis de se faire une idée précise de la situation rencontrée en Amérique du Nord. Chaque année, près de 85 km3 d’eaux usées sont produits sur ce continent, dont 61 km3 sont traités, ce qui vaut environ le volume d’eau s’écoulant annuellement dans les chutes du Niagara. Enfin, seuls 4 % de cette ressource sont réutilisés ! La situation nord-américaine est représentative d’un autre résultat : plus les pays sont «riches», et plus les eaux usées sont recyclées (environ 70 % en moyenne), donc à même d’être réutilisées au quotidien. En effet, seuls 8 % des eaux usées sont purifiées dans les pays «pauvres», contre 28 % à 38 % pour les nations «intermédiaires». Le problème vient principalement du fait que les installations de filtration requises sont coûteuses à l’achat et à l'entretien (par exemple suite au prix des membranes), même si elles sont plus rentables sur le long terme que l’exploitation des nappes aquifères profondes. Ainsi, l’étude rappelle également l’importance des travaux menés pour développer des installations de traitement de moins en moins onéreuses. FUTURA SCIENCES 7/9/2013
  6. MADRID (Espagne), 23 août 2013 (AFP) - Ni les gros morceaux de viande crue ni les cages et caméras mises en place par une demi-douzaine d'agents n'avaient permis vendredi de capturer vivant le "grand félin", qui pourrait être "une panthère noire", recherché depuis quatre jours en Espagne. N'étant parvenu qu'à capturer un chat domestique et un renard, immédiatement relâchés, le gouvernement régional d'Andalousie, grande région agricole du sud de l'Espagne, a décidé vendredi de renforcer le dispositif de recherche. "D'après la description qu'en ont fait tous les témoins, il semblerait qu'il s'agisse d'une panthère noire mais nous n'en sommes pas sûrs", a expliqué à l'AFP Jacinto Navarro, coordinateur des agents chargés de l'environnement au ministère régional de l'Agriculture. Une demi-douzaine d'habitants de Berja, petite ville près d'Almeria, dans le sud-est de l'Espagne, ont affirmé ces derniers jours avoir vu "un grand félin", de couleur noire, roder dans un parc protégé, proche de la bourgade, où les habitants ont l'habitude de se promener. "Ce matin même, des agriculteurs qui cueillaient des amandes nous ont appelés, disant qu'ils avaient été stupéfaits de voir aussi cet animal qui rôdait", a dit Jacinto Navarro. Tous les témoins "sont inquiets car il s'agit d'un animal dangereux à l'état sauvage", a-t-il ajouté, précisant toutefois qu'aucun n'avait vu l'animal faire un "mouvement agressif". "Personne n'a signalé la disparition d'un animal", expliquait Jacinto Navarro. "Nous imaginons que quelqu'un, dont c'était l'animal de compagnie, l'a lâché dans cette zone de loisirs". Les agents, dont la "priorité absolue" est de capturer l'animal vivant, ont installé dès mardi deux cages dans la zone, disposant à l'intérieur plusieurs gros morceaux de viande crue. Face à l'échec des recherches, le gouvernement régional a décidé vendredi d'installer "deux nouvelles cages et deux caméras de surveillance à vision nocturne" en plus de celle déjà en fonctionnement depuis mardi, a-t-il indiqué dans un communiqué. Trois agents du ministère régional et trois agents de la Garde civile travaillent aux recherches. "Si le félin entre dans l'une des cages, les agents utiliseront un fusil anesthésiant pour l'endormir" avant de le confier à un zoo de la ville voisine de Tabernas, dont les propriétaires se sont proposés de l'accueillir. 30 millions d'amis 23/8/2013
  7. SAN JOSE, 18 août 2013 (AFP) - Plusieurs milliers de Costaricains accompagnés de leurs chiens et autres animaux domestiques ont manifesté dimanche (18/8/2013) sur la principale avenue de San José pour réclamer l'approbation d'une loi punissant la maltraitance envers les animaux. Les chiens de toutes tailles et de toutes races formaient la majorité des animaux qui participaient à cette manifestation en compagnie de leurs maîtres, y compris les chiens de la brigade canine de la police, qui eux étaient là pour travailler. Mais des chats, un coq, "Coco", ainsi qu'une couleuvre, ont pris part à ce défilé organisé par des associations de défense des animaux. Les manifestants entendaient faire pression sur les députés pour qu'ils approuvent un projet de loi punissant la maltraitance envers les animaux domestiques et sauvages. "Depuis le début de l'année, nous avons accueilli plus de 4.000 animaux, dont 80% victimes de maltraitance", a déclaré Sergio Gonzalez, directeur du refuge privé pour animaux sauvages ZooAve. Selon lui, les cas de maltraitance ont augmenté de 300% en un an. 30 millions d'amis 18/8/2013
  8. Pour la journée internationale des animaux sans foyer, l’International Society for Animal Rights (ISRA) - qui a créé l'événement il y a 22 ans - souhaite promouvoir la stérilisation des animaux de compagnie. La Fondation 30 Millions d’Amis se joint à cet appel et encourage les propriétaires de chiens et chats à faire stériliser leurs compagnons. Photo : ISRA Chaque année à travers le monde, des millions de chiens et chats n'ont pour seule promesse d’avenir que la rue et l’errance… Pour lutter contre ce fléau, une association américaine, l’International Society for Animals Rights (ISRA), et ses partenaires dans une douzaine de pays, ont organisé, le 17 août 2013, une journée qui leur a été entièrement dédiée. Des dizaines de milliers de personnes se sont retrouvées aux Etats-Unis, au Canada, au Mexique, en Thaïlande mais aussi en Afrique du Sud et à Singapour, pour sensibiliser le public à la question de la surpopulation animale. «L’un des objectifs de cette journée est d’informer les citoyens du monde sur la nécessité de faire stériliser son chat ou son chien pour éviter le meurtre de millions de nos compagnons. Car la plupart des animaux errants, une population malheureusement en constante augmentation, risque l'euthanasie», explique Colleen Gedrich, chargée de campagne à l’ISRA. Photo : ISRA Peu relayée en France et en Europe, l’action a tout de même eu un petit écho à Annemasse (Haute-Savoie) via l’association Oïkos Kai Bios et à Neufchâtel (Suisse). «Nous soutenons cette initiative depuis 2004 car nous pensons qu’il est important de commémorer la mémoire des chats et chiens martyrs. Des personnalités publiques suisses et des représentants d’organisations comme Sea Sepherd et le groupe anti-chasse, se sont jointes à nous », raconte,Tomi Tomek présidente de SOS Chats Noiraigue. La Fondation 30 millions d’Amis, qui lutte contre la surpopulation canine et féline, incite les propriétaires d’animaux à procéder à leur stérilisation et à leur identification. Elle invite aussi ceux qui le souhaitent à adopter l’un des nombreux chats et chiens qui sont aujourd’hui sans foyer. 30 millions d'amis 16/8/2013
  9. LONDRES (Angleterre), 14 août 2013 (AFP) - Un meurtrier britannique a récemment été condamné grâce à l'analyse de l'ADN de son chat retrouvé sur le corps de la victime, une première au Royaume-Uni, a annoncé mercredi l'université de Leicester. Cette université du centre de l'Angleterre a créé un fichier génétique des félins du pays après avoir recueilli les empreintes génétiques de 152 chats pour constituer cette base de données. Le fichier a servi de référence pour établir que les poils trouvés sur le corps démembré d'un homme découvert sur une plage de Portsmouth (sud) en juillet 2012 correspondaient à ceux du chat du principal suspect. Cet élément de preuve a été retenu par la justice dans l'affaire, qui a débouché en juillet dernier sur la condamnation du suspect, David Hilder, à la prison à vie avec 12 ans de sûreté pour homicide. "C'est la première fois que de l'ADN de chat est utilisé dans un procès criminel au Royaume-Uni", a commenté le docteur Jon Wetton, médecin légiste qui a dirigé la constitution de ce fichier. "Nous espérons maintenant publier cette base de données pour qu'elle soit utilisée dans de futures enquêtes criminelles", a-t-il ajouté. "Ce pourrait être une aubaine pour la médecine légale, puisque les 10 millions de chats au Royaume-Uni marquent, sans le vouloir, de leur empreinte les vêtements et les meubles dans plus d'un quart des foyers", a souligné le scientifique, qui a déjà créé une base de données similaire pour les chiens. Une telle base de données d'ADN de chats existe aux Etats-Unis. Un homme avait déjà été condamné au Canada en 1996 pour le meurtre de sa femme grâce à l'analyse génétique des poils de chat retrouvés près des lieux du crime. 30 millions d'amis 14/8/2013
  10. HANOI, 14 août 2013 (AFP) - Plus de six tonnes de pangolins, petits mammifères insectivores protégés mais très prisés pour leur viande en Asie, ont été saisis vivants au Vietnam dans un conteneur en provenance d'Indonésie, ont annoncé les douanes mercredi. Photo Piekfrosch / CC-BY-SA-3.0-migrated Les animaux ont été découverts la semaine dernière lors d'une inspection dans le port de Haïphong, dans le nord du pays, a précisé un responsable des douanes à l'AFP, sans autre détail. Les autorités n'ont pas précisé ce qu'il adviendrait des pangolins. "Personne dans ce pays n'est équipé pour gérer autant de pangolins", a noté de son côté Naomi Doak, de l'ONG Traffic, estimant à plusieurs centaines le nombre d'animaux retrouvés. "Ils sont difficiles à garder en captivité et à nourrir. Ils ne mangent que des termites", a-t-elle ajouté. "A mon avis, ils vont être tués et vendus". Depuis le début de l'année, plus de dix tonnes de pangolins, vivants ou congelés, ont été saisis dans le port de Haïphong, selon un communiqué posté sur le site du gouvernement. Les autorités ont également confisqué 1,2 tonne d'écailles de pangolins, considérées comme un remède contre les allergies dans les médecines traditionnelles chinoise et vietnamienne. Les pangolins se vendent entre 8 et 10 millions de dongs (285 à 350 euros) le kilo dans les restaurants au Vietnam, selon la presse officielle. Le pangolin, étrange petit fourmilier à écailles, est une des espèces qui fait le plus objet de trafics en Asie, pour sa viande et ses supposées vertus médicinales. Le commerce de ce mammifère insectivore est interdit par la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites). 30 millions d'amis 14/8/2013
  11. Le nombre de rhinocéros tués par des braconniers depuis début 2013 a atteint un nouveau record. Les associations de protection de la faune sauvage et la Fondation 30 Millions d’Amis s’inquiètent pour le futur de l’espèce. 618. C’est le nombre de rhinocéros tombés sous les assauts des braconniers en Afrique du Sud depuis janvier 2013. Ce chiffre délivré par le ministère de l’Environnement sud-africain au début du mois de septembre est alarmant. Certains spécialistes évoquent même un risque de déclin de population. Louise Joubert, présidente du Sanlife Wildlife trust – une organisation de protection des animaux sauvages en Afrique du Sud, soutenue par la Fondation 30 Millions d’Amis – évoque «une atteinte grave à la conservation de l’espèce». Elle poursuit : «Chaque nuit, près de 160 braconniers s’introduisent illégalement dans l’enceinte du Parc national Kruger (la plus grande réserve animalière d’Afrique du Sud, NDLR). L’an dernier, ils ont tué 628 animaux et nous estimons ce nombre déjà atteint, voire dépassé, alors que l’année n’est pas encore terminée». Photo : gallas - Fotolia.com L’inquiétude est aussi de mise du côté de Traffic, un réseau international de protection de la vie sauvage. «On a atteint un pic dans la pratique du braconnage et nous nous approchons du point critique où le nombre de rhinocéros tués sera supérieur à celui des naissances. A partir de là, la population de rhinocéros en Afrique du Sud va commencer à décliner mettant à mal tout le travail mené depuis des années pour la survie de l’espèce», déclare Richard Thomas, porte-parole de l’association. Chaque année, le nombre de rhinocéros victime du braconnage ne cesse d’augmenter. Selon Traffic, ils étaient 12 à tomber sous les coups des braconniers en 2000, 55 fois plus nombreux en 2012 ! Et les femelles en âge de procréer ne sont pas épargnées. Un problème majeur pour le renouvellement de l’espèce puisqu’elles n’atteignent leur maturité sexuelle que vers 6/7 ans et qu’elles ne mettent bas que tous les deux à quatre ans. En cause : l’évolution de la demande en cornes de rhinocéros émanant d’Asie, notamment de Chine et du Vietnam. Très prisée pour ses soi-disant vertus aphrodisiaques, les asiatiques considèrent la poudre de corne de cet animal comme un produit à haute valeur médicinale. Elle est utilisée de longue date dans la médecine traditionnelle pour soigner la fièvre. Aujourd’hui, un mythe veut même qu’il s’agisse aussi d’un remède miracle contre le cancer. Pour la sauvegarde de l’espèce, il est donc urgent de mettre en place une politique de lutte contre le braconnage plus efficace. «Les programmes actuellement en place ne fonctionnent pas correctement. Il faut prendre des mesures plus draconiennes. Mais pour que cela serve à quelque chose, il faut aussi s’attaquer à la source et s’attacher à réduire la demande et la consommation de cornes de rhinocéros en Asie», déclare le porte-parole de Traffic. Le gouvernement sud-africain a indiqué à l’AFP être en négociation avec le Mozambique pour l’adoption d’un accord et d’actions conjointes qui devraient aboutir à une meilleure protection de l’espèce. Il a aussi réaffirmé son intention de renforcer les mesures de sécurité et a annoncé avoir arrêté 167 braconniers depuis le début de l’année. Selon l’agence de presse sud-africaine Sapa, le tribunal régional de Nelspruit au Nord-Est du pays a d’ailleurs condamné trois Mozambicains à 16 ans de prison pour avoir abattu en 2012 une femelle rhinocéros et son petit (30/8/13). Preuve de l’engagement réel du gouvernement sud-africain dans sa lutte contre le braconnage ? 30 millions d'amis 3/9/2013
  12. BANGKOK, 30 août 2013 (AFP) - Deux Vietnamiens ont été arrêtés avec plus de 100 kilos d'ivoire dans leurs bagages, à leur arrivée à l'aéroport de Bangkok depuis l'Angola, ont annoncé vendredi les douanes de Thaïlande, plaque tournante du trafic d'ivoire africain vers la Chine et le Vietnam voisins. La cargaison, comprenant des défenses entières et des cubes d'ivoire pouvant être destinés à la sculpture, représente 500.000 dollars de perte pour les trafiquants. Elle a été découverte jeudi dans les bagages d'une femme et d'un homme vietnamiens, arrivés de Luanda sur un vol Ethiopian Airlines, et qui devaient ensuite avoir une correspondance vers le Vietnam. Une grande partie de l'ivoire africain à destination de l'Asie transite par Bangkok. L'ivoire est utilisé en Chine et au Vietnam comme ingrédient de base à la médecine traditionnelle ainsi que comme objet décoratif, malgré les appels à préserver les éléphants d'Afrique, dont 30.000 ont été tués pour leur ivoire l'an dernier. 30 MILLIONS D'AMIS 30/8/2013
  13. JOHANNESBURG (Gauteng), 30 août 2013 (AFP) - Trois Mozambicains ont été condamnés vendredi à 16 ans de prison en Afrique du Sud pour avoir abattu une femelle rhinocéros blanc et son bébé l'an dernier dans le parc national Kruger (nord-est), a rapporté l'agence Sapa. Ils ont été reconnus coupables par le tribunal régional de Nelspruit (nord-est) d'entrée illicite dans le parc et d'avoir tué et décorné les animaux en infraction avec la loi, ainsi que de détention illégale d'armes à feu et de munitions. Les trois hommes avaient été arrêtés le 10 mai 2012 lors d'une opération conjointe des rangers du parc et de l'armée sud-africaine. Un quatrième homme avait alors été abattu. Ils ont accusé ce quatrième homme d'avoir été le réel braconnier, eux-mêmes n'ayant fait, selon eux, qu'aider à enlever les cornes des rhinocéros et les transporter. Ce quatrième homme leur aurait proposé 2.000 rands (150 euros) chacun pour le coup de main. Le braconnage des rhinocéros alimente le marché clandestin de poudre de corne, achetée à prix d'or en Asie - essentiellement au Vietnam - pour alimenter la pharmacopée traditionnelle. On prête à la corne de rhinocéros différentes vertus curatives, que la science n'a jamais pu démontrer, cet étrange appendice nasal étant composé de kératine comme les ongles humains. Selon le dernier bilan publié le 21 août par le ministère de l'Environnement sud-africain, 587 rhinocéros ont été tués dans le pays depuis le début de l'année, un chiffre record. Le rythme du braconnage ne cesse de s'accélérer ces dernières années: il est passé de 13 animaux abattus en 2007 à 333 en 2010, 448 en 2011 et 668 en 2012.Le secteur le plus touché est le parc Kruger, à la frontière avec le Mozambique, d'où viennent des braconniers bien armés, organisés et équipés. Plus de 60% des rhinocéros braconnés en Afrique du Sud le sont dans ce parc, 362 depuis le début de l'année au 21 août. Les Sud-Africains ont récemment annoncé qu'ils avaient l'intention de reconstruire la clôture électrifiée que le régime de l'apartheid avait érigé à la frontière pour empêcher l'infiltration de militants contre le régime raciste. Le pays abrite plus de 20.000 rhinocéros, soit près de 80% d'une population mondiale qui pourrait commencer à décliner vers 2015 ou 2016 au rythme actuel du braconnage, selon les spécialistes. 30 MILLIONS D'AMIS 30/8/2013
  14. BORDEAUX (Gironde), 31 août 2013 (AFP) - Des défenseurs des oiseaux ont mené une action samedi matin dans les Landes pour répertorier les sites de braconnage de l'ortolan, minuscule migrateur protégé, mais toujours chassé illégalement dans ce département, ont-ils annoncé à l'AFP. "Notre opération consistait à déterminer le périmètre de braconnage", a expliqué à l'AFP Allain Bougrain-Dubourg, le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), qui mène chaque année à cette période des actions contre la chasse illicite du bruant ortolan (Emberiza hortulana), protégé depuis 1999 et objet de fantasmes culinaires. Le président de la LPO indique avoir repéré une zone, située entre Mont-de-Marsan, Dax, Capbreton jusqu'au Gers, "où le braconnage est en activité". Les militants de l'association ont identifié des champs où étaient visibles des pièges (matoles), ont libéré des oiseaux emprisonnés, mais n'ont pas détruit de pièges comme les années précédentes, a précisé M. Bougrain-Dubourg. "Notre objectif est d'identifier les sites de braconnage par GPS et de transmettre tous les éléments à la Commission européenne", a-t-il expliqué. En mars, Bruxelles avait mis en demeure la France de lui répondre sur le sort de l'espèce protégée. "La France a répondu qu'elle surveillerait attentivement, et qu'elle ferait de la répression si nécessaire, or ce n'est pas le cas, elle est en train d'enfumer l'Europe", s'énerve le président de la LPO, "le braconnage perdure sans aucun contrôle", estime-t-il. Une demi-douzaine de militants allemands et italiens du CABS (Comittee Against Birds Slaughter) parcourent également depuis plusieurs jours le département pour repérer des pièges. "Les gendarmes ne poursuivent pas les chasseurs, et quand on leur signale un site, ils ne vont pas inspecter les champs", s'étrangle Andrea Ruttigliano, contacté par l'AFP. "J'ai fait des opérations en Italie, en Allemagne, mais c'est la première fois que je vois ça. On dirait le Far West et que ce sont les chasseurs qui dirigent la France", dit-il. Selon la LPO, 30.000 ortolans sont capturés chaque saison (mi-août à mi-septembre) puis engraissés avant d'être vendus pour être consommés à des prix pouvant atteindre 100 à 150 euros pièces. Quelques centaines à un millier de chasseurs s'adonneraient à cette chasse dans le département. Mi-mars, l'ex-ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, avait indiqué que la France ne demanderait pas de dérogation à Bruxelles pour l'ortolan. Fondation 30 millions d'amis 31/8/2013
  15. En Nouvelle- Zélande, un vétérinaire a sauvé la vie d’un chat en lui transfusant du sang prélevé sur un chien. 30millionsdamis.fr revient sur une pratique qui est loin de faire l’unanimité chez les spécialistes. [...]« Les gens vont peut-être penser que la procédure est vraiment limite, et elle l'est... Mais ça a marché et nous avons sauvé sa vie», a déclaré la vétérinaire au New Zealand Herald, un quotidien édité dans la région d’Auckland. Effectivement, la procédure n’est absolument pas conseillée. «La transfusion sanguine entre deux animaux qui ne sont pas de la même espèce n’est pas du tout recommandée. Il ne faut recourir à ce procédé que si il y a urgence et qu’il n’existe pas d’autre alternative», déclare Cécile Clercx, professeur à la faculté de médecine vétérinaire de Liège, établissement connu pour sa banque de sang pour chien. Surtout, cette opération ne peut être effectuée qu’une seule fois. «Après la première transfusion, le chat va réagir en fabricant des anticorps pour se protéger des corps étrangers que représentent les globules rouges du sang canin. Si l’on réalise une seconde transfusion, il va tout de suite déceler la présence des corps étrangers et faire une réaction de rejet qui risque fort de lui être fatale», explique le professeur. Heureusement, aucune complication n’est venue perturbée la convalescence de Rory. Quelques jours après les faits, sa maîtresse se félicitait du travail accompli par le vétérinaire précisant avec humour dans les colonnes du New Zealand Herald : «Rory a complètement récupéré. Et nous n'avons pas un chat qui aboie ou qui va chercher le journal !». 30 millions d'amis 3/9/2013
  16. NICE (Alpes-Maritimes), 02 sept 2013 (AFP) - Des bergers ont demandé lundi, dans une lettre ouverte au président de la République, que soient prélevés avant vendredi les 24 loups autorisés pour la période 2013-2014 par le "Plan loup", après une nouvelle attaque dans les Alpes-Maritimes. La Fédération ovine de ce département, la Fédération des acteurs ruraux, l'Association des éleveurs et bergers du Vercors Drome Isère et Solidarité pastorale ont indiqué attendre de François Hollande qu'il fasse "prélever au minimum la totalité des loups prévus par le plan avant le vendredi 6 septembre et accorder aux chasseurs le droit de tirer des loups dans le cadre de leurs activités de chasse". Au niveau national, le "Plan loup" 2013-2017, entré en vigueur au printemps, prévoit en effet que 24 loups peuvent être prélevés durant la première année sur une population estimée par les autorités à 250 animaux. "Si vous manquez de moyens pour parvenir au quota minimum de 24 loups avant" cette date, "faites appel à l'armée pour porter assistance aux éleveurs en danger", suggèrent les éleveurs excédés par les attaques, exigeant "des avancées significatives avant samedi", date à laquelle le chef de l'Etat doit se rendre à Nice pour la cérémonie d'ouverture des Jeux de la Francophonie. Un ou plusieurs loups ont attaqué la semaine dernière les chiens (des patous notamment) d'un berger du Val d'Entraunes, dans le nord du département, en mettant six sur sept hors d'état de protéger son troupeau qui a également subi quelques pertes. Deux loups, dont une louve allaitante, ont été prélevés cet année dans les Alpes-Maritimes. Revenu naturellement au début des années 1990 dans les Alpes, le loup - espèce protégée - est en croissance constante en France, d'où une multiplication des attaques sur les troupeaux (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en 2008). Près de 800 attaques sur des troupeaux ont été dénombrées en 2012 dans les Alpes-Maritimes, qui concentre un tiers (2.417 bêtes) des pertes d'ovins en France. 30 millions d'amis 2/9/2013
  17. Le matin du 6 septembre se tenait à Amiens, dans la Somme, le procès de Thomas Menant, le candidat de l’émission «L’amour est dans le pré» (M6) accusé de «sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique». Au mois de mars 2013 l’un de ses poulains était découvert agonisant au bord d’une prairie. La Fondation 30 Millions d’Amis, partie civile, a réclamé la confiscation de l’ensemble de ses chevaux et l’interdiction à vie de posséder des équidés. Décision du tribunal le 4 octobre... jour de la Saint-François d’Assise, le saint patron des animaux ! 30 millions d'amis 6/9/2013
  18. L’organisation de protection animale autrichienne Vier Pfoten, soutenue par la Fondation 30 Millions d’Amis, a organisé le sauvetage de Masha, un ours de combat utilisé pour le dressage de chiens de chasse. 30millionsdamis.fr revient sur une histoire qui n’est malheureusement pas un cas isolé. Après d’intenses négociations, l’association de Vier Pfoten, soutenue par la Fondation 30 Millions d’Amis, est parvenue à faire libérer Masha, une ourse qui n’avait connu que l’enfermement et la rudesse des combats. L’opération s’est déroulée (4/9/13) dans une région forestière située à 120 km de la ville de Kharkov au Nord-Est de l’Ukraine, sans que les autorités n’aient été prévenues. « Nous avons pris ce risque pour garantir la sécurité de Masha », justifie le docteur Amir Khalil, vétérinaire et directeur de projet auprès de l’organisation de protection animale autrichienne. Photo : Vier Pfoten Agée de 5 ans, Masha vivait enfermée dans une cage minuscule. Un traumatisme pour un animal censé vivre dans de grands espaces. «Les ours ont besoin de disposer de beaucoup de place, ils doivent aussi pouvoir hiberner et bénéficier d’une alimentation équilibrée. Masha n’a rien connu de cela : elle est bien trop maigre, son pelage est terne. Le sol en béton de sa cage a mis ses pattes à rude épreuve et son cou présente de nombreuses plaies dues au frottement du collier et de la lourde chaîne métallique qu’elle devait porter jour après jour. Cela témoigne d’une cruauté inqualifiable envers l’animal!», dénonce Amir Khalil. Masha ne quittait sa cage que pour servir d’appât pour dresser des chiens de chasse. Enchaînée et sans défense, elle subissait alors les assauts répétés des molosses. Cette pratique odieuse serait malheureusement assez courante en Ukraine. En juillet, une vidéo, qui mettait en cause la filière locale de Royal Canin, dévoilait aux internautes la violence de cette coutume. Vier Pfoten a été alerté du sort de Masha en février 2013. L’organisation autrichienne a alors immédiatement avisé l’administration ukrainienne qui a confirmé les faits de cruauté envers l’animal et porté plainte contre le propriétaire. Suite à cela, l’ourse a mystérieusement disparu. Décidées, les équipes de Vier Pfoten sont parvenues à retrouver la trace du propriétaire. «La pression sur le groupe de défense des combats d’ours, qui se déroulent en toute illégalité, était devenue trop importante en raison du matériel vidéo que nous avions diffusé. Le propriétaire a fait disparaître Masha, mais nous n’avons pas baissé les bras. Nous avons réussi à le contacter et l’avons finalement convaincu, après de multiples pourparlers, de nous remettre Masha volontairement en un lieu tenu secret », raconte le vétérinaire. Aujourd’hui, Masha a troqué sa minuscule cage pour les espaces plus propices du centre de sauvegarde de Jitomir situé au nord-ouest du pays. Les soignants ont commencé à la nourrir correctement. Et suite à un examen vétérinaire, elle a reçu les médicaments dont elle avait besoin ; son état général est satisfaisant mais elle est très nerveuse et faible. Masha entame maintenant une nouvelle vie aux côtés de Bodia et Nastia, deux autres pensionnaires du centre Nadiya dont les histoires sont lisibles sur 30millionsdamis.fr. Il ne faut pas pour autant en oublier leurs congénères : selon Vier Pfoten, il resterait encore 20 autres ours de combat en Ukraine. 30 millions d'amis 6/9/2013
  19. Quelque 1.050 hectares de forêt ont brûlé en zone Méditerranée entre le 1er janvier et le 4 septembre 2013, a annoncé à l'AFP Philippe Michaut, expert en feux de forêt à la direction générale de la sécurité civile. Un bilan très limité au regard des 12.500 hectares partis en fumée en moyenne depuis dix ans sur la même période et dans la même zone. Même constat dans le sud-ouest de la France : quelque 880 hectares ont brûlé sur la même période, contre 3.000 en moyenne les autres années. "Les surfaces touchées en France se situent aux alentours des 2.000 hectares" avant le 4 septembre, dont l'essentiel cet été, précise M. Michaut. "Ça n'a jamais aussi peu brûlé en France que cet été, depuis 40 ans qu'on a des statistiques", jubile l'expert. Si l'on prend en compte toute l'année civile, depuis 1976, quelque 30.000 hectares de forêt en moyenne sont dévorés par les flammes chaque année en France. Les pires bilans ont été enregistrés en 1976 (88.300 hectares brûlés) et 2003, année de la canicule (73.300). Mais, depuis 2003, la tendance est à la baisse, avec une très bonne année enregistrée en 2008 (seulement 6.000 hectares brûlés). Les conditions météo très favorables avec "une bonne pluviométrie en juin et pas beaucoup de vent en juillet" expliquent principalement ce bon bilan, selon le colonel Robert Bardo, directeur général de l'Entente pour la forêt méditerranéenne, un établissement public qui réunit 14 départements habituellement touchés par les incendies. À plus long terme, il faut y voir l'effet du "virage" pris à la fin des années 1980 en matière de stratégie anti-incendie. "Avant, les moyens n'étaient déployés qu'une fois que l'incendie avait éclaté. Depuis, il a été décidé de mobiliser des pompiers sur le terrain dès qu'il y avait un risque important d'incendie", en fonction notamment des indicateurs météo, résume M. Michaut. "Le développement du téléphone portable" a aussi donné un sérieux coup de main aux pompiers: "maintenant tout départ de feu est signalé très rapidement", précise-t-il. Les moyens déployés pour éteindre les incendies ont néanmoins joué un rôle mineur cet été, selon les experts. En juillet-août, il n'y a eu qu'une cinquantaine d'interventions de bombardiers d'eau en Méditerranée, contre plusieurs centaines en temps normal. Dans cette région, "il n'y a eu que 400 feux" au cours de ces deux mois, selon M. Michaut. À comparer avec les 400 départs de feux qui ont parfois éclaté en une seule journée cet été au Portugal, un pays durement touché par les incendies de forêt cette année. Pour autant, les pompiers français restent sur le pied de guerre. D'abord l'été n'est pas fini. "Nous ne sommes pas sortis de la campagne d'été, la sécheresse n'est pas finie et en plus, en septembre, il y a toujours un petit affaissement des effectifs de pompiers volontaires" mobilisables, insiste le colonel Bardo, même si un passage pluvieux est annoncé dans le sud du pays. Par ailleurs, les pompiers s'attendent à long terme à devoir affronter des incendies plus nombreux et plus graves, ce qu'ils appellent des "feux catastrophes", en raison des changements climatiques et des modifications qu'ils induisent déjà sur la végétation. Un bombardier survole le 31 août 2012 la région d'Ajaccio (c) Afp Hors de France, des pays ont d'ailleurs connu cet été des feux géants d'une rare puissance. Au Portugal, une vague de feux de forêt a ravagé jusqu'à fin août plus de 94.000 hectares. Aux États-Unis, la Californie a connu l'un des plus grands incendies de son histoire, surnommé "Rim Fire", brûlant plus de 95.000 hectares de forêt dont une partie du parc de Yosemite et pas encore totalement maîtrisé. SCIENCES ET AVENIR 6/9/2013
  20. La Corée du Sud a interdit vendredi tous les produits de la mer venant de la préfecture japonaise de Fukushima. Elle a regretté le manque d'information sur l'eau radioactive qui fuit de la centrale nucléaire. La situation du complexe atomique saccagé par le raz de marée du 11 mars 2011 est revenue ces dernières semaines à la une des médias en raison de fuites en mer d'eau radioactive de réservoirs montés à la hâte. La consommation de poissons et crustacés en Corée du Sud a de ce fait fortement diminué. Séoul avait déjà limité l'importation de produits alimentaires marins provenant de Fukushima et de sept autres préfectures voisines. L'interdiction concerne désormais tous les produits de cette nature. "Tous les produits de la mer venant de cette région vont être interdits, qu'ils soient contaminés ou non", a expliqué le ministère des Océans et de la pêche. "L'inquiétude de la population s'accroît à cause du fait que des centaines de tonnes d'eau contaminée par les radiations fuient chaque jour" de la centrale nucléaire, a-t-il justifié. "Les informations fournies par le Japon ne permettent pas de savoir comment les choses vont évoluer", a-t-il ajouté. Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a déploré la décision sud-coréenne. "Nos normes de sécurité alimentaire sont strictes, y compris sur les produits de la mer, et se fondent sur les normes internationales", a-t-il assuré. "Nous souhaiterions que le gouvernement sud-coréen agisse sur la base d'éléments scientifiques". Fukushima Daiichi regorge de quelque 400'000 tonnes d'eau pleine de césium, strontium, tritium et autres substances radioactives, enfouie dans le sous-sol ou stockée dans un millier de réservoirs spéciaux. Ce volume augmente chaque jour de 400 tonnes, en raison de l'infiltration de quantités massives d'eau sous les bâtiments et de la nécessité de continuer à refroidir les réacteurs. ROMANDIE 6/9/2013
  21. PARIS - GDF Suez a annoncé vendredi avoir obtenu le feu vert pour lancer l'exploitation de la première turbine de la méga-centrale hydraulique de Jirau au Brésil, un projet majeur de l'énergéticien français très actif dans l'hydroélectricité. Le 5 septembre, la mise en service commerciale de la première turbine de 75 mégawatts de la centrale hydroélectrique de Jirau a été officiellement approuvée par l'Agence nationale de l'énergie électrique brésilienne (ANEEL), a précisé le géant énergétique français dans un communiqué. Jirau, l'un des plus importants projets de barrage hydroélectrique dans le monde, disposera une fois parachevé de 50 turbines et d'une capacité de production totale de 3.750 mégawatts, soit autant que la puissance cumulée de 3 ou 4 réacteurs nucléaires. Construite sur le fleuve Madeira, dans le nord du Brésil, elle doit être mise en service à pleine puissance en 2015. Une fois achevée, elle sera la quatrième plus grande centrale hydroélectrique brésilienne, et son coût est évalué à 16 milliards de reais (plus de 6 milliards d'euros). Lorsqu'elle sera pleinement opérationnelle, elle produira suffisamment d'énergie propre et renouvelable pour répondre à la demande en électricité de 10 millions de foyers brésiliens, a souligné GDF Suez dans un communiqué, confirmant l'objectif d'une mise en service complète d'ici 2015. En outre, rappelle GDF Suez, la centrale est le plus important projet participant au Mécanisme de développement propre (MDP) issu du protocole de Kyoto, un système qui vise à encourager le développement des énergies décarbonées. Selon le groupe, à son achèvement, elle réduira de 6 millions de tonnes par an les émissions de CO2 du Brésil, en limitant le recours à des centrales électriques à charbon. romandie 6/9/2013
  22. LONDRES (Angleterre) - Le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell et les avocats des victimes des pollutions causées par d'importantes fuites de pétrole dans le delta du Niger en 2008 ont indiqué vendredi qu'ils se retrouveraient à partir de lundi au Nigeria pour tenter de trouver un accord d'indemnisation. Nous espérons qu'un accord acceptable pourra être trouvé avec la communauté Bodo pendant la session de négociations la semaine prochaine au Nigeria, a déclaré un porte-parole de Shell à Londres. Un tel accord permettrait une compensation juste, ainsi qu'une avancée en vue du nettoyage de la totalité de la région affectée par les fuites du pétrole, qu'elles aient été causées par les incidents opérationnels de 2008 ou par des actions criminelles, a-t-il poursuivi. Si toutes les parties abordent ces discussions avec le souhait d'agir de bonne foi, nous pouvons aboutir exactement à ce résultat. Des négociations d'indemnisation avaient été rompues en mars 2012. Les fuites de 2008 ont affecté 49.000 membres de la communauté Bodo répartie sur 35 villages vivant essentiellement de la pêche. Shell, qui se félicite que des représentants de la communauté Bodo participent aux négociations, conteste un certain nombre d'affirmations émanant des avocats britanniques des plaignants, mais notre objectif est désormais de trouver une solution, pas de faire des récriminations, a ajouté le porte-parole. Comme nous, les membres de la communauté Bodo ont intérêt à ce qu'une indemnisation raisonnable et juste soit versée rapidement à ceux qui ont été véritablement affectés par ces fuites regrettables, a-t-il ajouté. Les discussions, qui doivent débuter lundi à Port Harcourt (sud), pourraient se dérouler jusqu'à vendredi prochain. Le cabinet d'avocat londonien Leigh Day --qui représente 15.000 victimes des fuites de 2008 devant la Haute cour de Londres depuis mars 2012-- a confirmé la tenue de ces discussions la semaine prochaine. Selon lui, les fuites de 2008 ont déversé l'équivalent de 500.000 à 600.000 barils sur 6.000 hectares, dont un millier de mangrove. Pour l'heure, aucune indemnisation n'a eu lieu et aucun nettoyage n'a été réalisé, a déploré le cabinet dans un communiqué. Nos clients ont besoin de retrouver leur cadre de vie et leur environnement. Shell trouve toutes les excuses pour éviter d'assumer sa responsabilité pour la totalité des dégâts causés par ces fuites, y compris en accusant nos clients qui, avant les fuites, avaient été qualifiés par Shell de communauté responsable, a expliqué l'avocat Martyn Day. Le Nigérian Nnimmo Bassey, qui milite pour la protection de l'environnement, s'est réjoui de ces négociations pour une indemnisation, mais il a insisté sur le fait que Shell doit également réparer les dégâts causés par les fuites de pétrole. C'est une bonne chose que Shell indemnise les villageois. Mais ce qui est encore plus important c'est le nettoyage des nappes de pétrole et de la pollution pour que les pêcheurs et les fermiers puissent avoir à nouveau accès à leurs moyens de subsistance, a-t-il déclaré à l'AFP. La filiale de Shell au Nigeria, Shell Petroleum Development Company (SPDC), avait reconnu en 2011 sa responsabilité pour les deux fuites totalisant 4.000 barils mais contestait les assertions du cabinet Leigh Day sur l'ampleur des déversements. Shell estime en effet que la majorité du pétrole répandu provient de tentatives pour pomper illégalement du pétrole sur les oléoducs. ROMANDIE 6/9/2013
  23. OSLO - L'autrichien OMV a annoncé vendredi la découverte d'un gisement d'hydrocarbures conséquent au large de la Norvège, dans le nord de la mer de Barents, une découverte de bon augure pour le potentiel énergétique dormant sous ces latitudes très élevées. Le gisement Wisting Central recèlerait entre 60 et 160 millions de barils de pétrole et entre 283 millions et 1,132 milliard de m3 de gaz naturel, selon les estimations préliminaires d'OMV, l'opérateur du bloc. Le forage, qui a débouché sur cette découverte, est le premier à avoir été réalisé dans la région baptisée Hoop, la zone la plus septentrionale de la mer de Barents que les autorités norvégiennes aient ouverte à la prospection. L'annonce a été saluée par le champion national norvégien Statoil, partenaire du projet et qui prévoit lui-même d'effectuer l'an prochain deux forages 50 km plus au nord. Le forage sur Wisting Central nous fournit des informations géologiques appréciables et démontre que la région Hoop a un potentiel pétrolier qui suscite l'enthousiasme, a noté Mme Gro Haatvedt, une responsable des activités exploration de Statoil, dans un communiqué distinct. Le gouvernement norvégien, qui n'a généralement pas pour habitude de commenter les découvertes d'hydrocarbures, s'est aussi fendu d'un commentaire, estimant qu'il s'agissait d'un grand jour. Les nouvelles découvertes sont toujours une bonne chose mais c'est particulier quand ça se produit dans de nouvelles zones de la mer de Barents, a estimé le ministre du Pétrole et de l'Energie, Ola Borthen Moe. Cette découverte confirme ce que l'on a observé ces dernières années, à savoir que la mer de Barents est une contrée pétrolière excitante, a-t-il dit. Outre OMV et Statoil qui en détiennent respectivement 25 et 15%, Wisting Central est détenu par la société publique de participations norvégienne Petoro (20%), le nippon Idemitsu Petroleum (20%) et le britannique Tullow Oil (20%) pour qui il s'agit de la première découverte d'hydrocarbures en Norvège. Selon la Direction norvégienne du pétrole, les eaux norvégiennes de la mer de Barents abritent près de 8 milliards de barils équivalent pétrole, une manne bienvenue pour prendre le relais des gisements vieillissants de la mer du Nord. La production pétrolière de la Norvège, un des principaux exportateurs de brut au monde, a diminué d'environ 50% depuis le pic enregistré en 2000-2001 (plus de 3 millions de barils par jour). ROMANDIE 6/9/2013
  24. SAN SALVADOR - Un puissant séisme de 6,5 de magnitude sur l'échelle ouverte de Richter a secoué dans la nuit de vendredi à samedi le Guatemala et le Salvador limitrophe, a annoncé l'observatoire sismologique à San Salvador, provoquant quelques glissements de terrain et coupures d'électricité au Guatemala. L'observatoire avait dans un premier temps annoncé une magnitude de 6,3. L'épicentre de la secousse, enregistrée à 18H13 (00H13 GMT), a été localisé sur la côte pacifique du Guatemala, entre les frontières du Guatemala et du Mexique, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'observatoire. Elle a eu lieu à 68 km de profondeur, a précisé le directeur de la protection civile du Salvador, Jorge Melendez. Les services géologiques américains ont également fait état d'une secousse de 6,5 sur la magnitude du moment (Mw). La secousse a été suivie d'une seconde enregistrée quelques minutes plus tard, à 18H20 (00H20 GMT), de 5,5 de magnitude, avec pour épicentre la municipalité de Coatepeque (sud-ouest du Guatemala), ont de leur côté indiqué les services guatémaltèques. Dans l'ouest du pays, les secousses ont provoqué quelques glissements de terrain sur les routes et des coupures d'électricité, ont indiqué les médias locaux. Aucune victime n'a été recensée dans l'immédiat. Le président du Guatemala, Otto Perez, a signalé sur son compte Twitter que des vérifications étaient en cours au niveau national pour dresser un bilan d'éventuels dégâts. Trois répliques ont par ailleurs été enregistrées au Chiapas, dans le sud-est du Mexique voisin. La ville frontalière de Ciudad Hidalgo a subi des coupures de courant, a indiqué la protection civile mexicaine à l'AFP. ROMANDIE 7/9/2013
  25. Des étudiants philippins en biologie ont découvert une nouvelle espèce de scarabée... dans le parc de leur campus en plein Manille. Quand on parle d'expédition à la découverte de nouvelles espèces, on pense immédiatement aux forêts vierges, aux fonds des océans, à des endroits vierges et reculés. Pourtant, notre connaissance de la biodiversité dans les endroits les plus familiers est loin d'être exhaustive. C'est particulièrement vrai pour les insectes puisqu'on estime que 88% des espèces existant n'ont pas encore été découvertes. Et une nouvelle découverte en est la preuve : des étudiants et des chercheurs de l'université Ateneo, à Manille dans les Philippines, viennent d'identifier une espèce de scarabée aquatique encore inconnue... dans une des mares de leur campus en pleine capitale ! Photo: H. Freitag, Ateneo de Manila University Manille et sa banlieue sont une mégalopole de plus de 11 millions d'habitants, la 10e plus grande au monde. Autant dire que ce n'est pas là qu'on imaginerait trouver de nouvelles espèces. L'université Ateneo est une île de 80 hectares au milieu des gratte-ciels, comprenant de nombreuses espèces végétales, des mares et des ruisseaux qui la traversent. En novembre 2012, des étudiants en biologie se sont ainsi vus confier la tâche d'inventorier les espèces d'insectes aquatiques du parc. Le groupe a répertorié 7 espèces de scarabées aquatiques, dont une encore jamais observée. Elle a été nommée Hydraena ateneo, en hommage à l'université. Arielle Vidall, une des étudiantes, explique dans un communiqué : "j'étais tellement émerveillée qu'il existe de nouvelles espèces au sein même du campus, en plein centre de Manille. Cela m'a donné envie d'écrire ma thèse sur un sujet de taxonomie". Kimberly Go, sa partenaire de thèse, ajoute : "Nous avons continué l'investigation dans une rivière éloignée, à Mindoro. Nous y avons trouvé plusieurs nouvelles espèces de la famille". Le Dr Hendrik Freitag, leur directeur de thèse et auteur de l'article paru dans le journal en ligne Zookeys, précise : "les scarabées aquatiques aux longues palpes, du genre Hydraena, sont une des familles de scarabées d'eau les plus diversifiées. Il existe 14 espèces de ce genre dans le pays, toutes endémiques, mais il en reste beaucoup à découvrir." "Elles présentent toutes ces très longues palpes maxillaires, qui sont en fait des parties de leur bouche et non pas des antennes" continue-t-il. En effet, les insectes possèdent des pièces buccales nombreuses et complexes, et les palpes sont des appendices sensoriels dédiés au toucher, à l'odorat et au goût. "Ces espèces trouvées sur le campus ont dû recoloniser la zone au cours des 50 dernières années, alors que la végétation et les points d'eau refleurissaient". L'université Ateneo a fêté ses 50 ans cette année. Cette étude montre que des petits habitats semi-naturels au sein d'une zone fortement urbanisée peuvent contenir une biodiversité importante et vigoureuse. Dans leur étude, les chercheurs mettent en avant quelques mesures de conservation afin d'améliorer la qualité de l'eau et de l'environnement au sein du campus, comme la limitation du déversement des eaux usées ou la plantation d'espèces végétales locales. Il est tout de même important de rappeler que la perte de biodiversité dans les Philippines est aujourd'hui devenue particulièrement difficile à enrayer. Une large proportion des espèces endémiques est inféodée aux forêts primaires, qui disparaissent un peu plus chaque année. MAXISCIENCES 6/9/2013
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