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Admin-lane

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  1. La pluie continuait à tomber sans relâche mardi sur le nord des Philippines, archipel régulièrement affligé par des intempéries meurtrières. Le typhon Koppu y a fait au moins 22 morts, selon un nouveau bilan. euronews 19/10/2015 Romandie 20/10/2015
  2. Bonn - Après une première journée agitée, les délégations de 195 pays, réunies à Bonn pour préparer le terrain à un futur accord mondial sur le climat, se retrouvent mardi pour tenter de progresser, disposant seulement de quatre jours de négociations avant la conférence de Paris. ***RelaxTV*** 18/10/2015 Romandie 20/10/2015
  3. Washington - Le président américain Barack Obama redouble d'efforts pour obtenir le soutien des grandes entreprises aux Etats-Unis sur le changement climatique, après avoir obtenu lundi la coopération de dizaines de nouvelles sociétés qui se joignent à cette lutte. M. Obama a accueilli lundi à la Maison Blanche les patrons de 81 entreprises qui ont pris des mesures pour lutter contre le changement climatique. Ces entreprises, dont des grands noms comme Google, Xerox ou encore Intel, Starbucks, McDonald's, vont par exemple réduire leur consommation en eau, se convertir aux énergies renouvelables et modifier leurs chaînes d'approvisionnement. Une dizaine d'entreprises, d'Apple à General Motors en passant par Goldman Sachs, avaient déjà pris ces engagements en juillet. A quelques semaines de la conférence COP21 de l'ONU sur le climat en décembre à Paris, l'administration américaine espère rallier bien plus de sociétés à sa cause. La perception de certains est que c'est une question environnementale, c'est pour les écolos, et que les hommes d'affaires froids soit n'en ont rien à faire, soit la voient comme un conflit avec leurs intérêts, a argumenté le président américain. Les considérations sur le changement climatique, l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables ne sont non seulement pas contradictoires avec leurs intérêts, mais ces entreprises sont en train de se rendre compte qu'elles peuvent même améliorer leurs intérêts, a-t-il ajouté. Les représentants de 195 pays sont attendus du 30 novembre au 11 décembre pour négocier un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète, lors de la 21e conférence sur le climat. Nous allons continuer de travailler à cela, essayer de rehausser l'effort, essayer de convaincre davantage de sociétés de regarder ce qu'elles font a expliqué Brian Deese, l'un des conseillers de M. Obama sur l'environnement. Le président Obama a fait du changement climatique l'une de ses priorités, mais ses adversaires républicains, qui contrôlent les deux chambres du Congrès, sont vent debout contre les mesures annoncées. Todd Brady, directeur d'Intel pour l'environnement, a indiqué de son côté que l'administration Obama avait donné aux entreprises la certitude absolue du besoin de renforcer les mesures déjà en place pour le climat. Notre engagement est une combinaison à la fois des actions qui vont se poursuivre et de nouvelles étapes, a-t-il précisé. Romandie 19/10/2015
  4. Washington - Le président américain Barack Obama redouble d'efforts pour obtenir le soutien des grandes entreprises aux Etats-Unis sur le changement climatique, après avoir obtenu lundi la coopération de dizaines de nouvelles sociétés qui se joignent à cette lutte. M. Obama a accueilli lundi à la Maison Blanche les patrons de 81 entreprises qui ont pris des mesures pour lutter contre le changement climatique. Ces entreprises, dont des grands noms comme Google, Xerox ou encore Intel, Starbucks, McDonald's, vont par exemple réduire leur consommation en eau, se convertir aux énergies renouvelables et modifier leurs chaînes d'approvisionnement. Une dizaine d'entreprises, d'Apple à General Motors en passant par Goldman Sachs, avaient déjà pris ces engagements en juillet. A quelques semaines de la conférence COP21 de l'ONU sur le climat en décembre à Paris, l'administration américaine espère rallier bien plus de sociétés à sa cause. La perception de certains est que c'est une question environnementale, c'est pour les écolos, et que les hommes d'affaires froids soit n'en ont rien à faire, soit la voient comme un conflit avec leurs intérêts, a argumenté le président américain. Les considérations sur le changement climatique, l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables ne sont non seulement pas contradictoires avec leurs intérêts, mais ces entreprises sont en train de se rendre compte qu'elles peuvent même améliorer leurs intérêts, a-t-il ajouté. Les représentants de 195 pays sont attendus du 30 novembre au 11 décembre pour négocier un accord mondial visant à freiner le réchauffement climatique de la planète, lors de la 21e conférence sur le climat. Nous allons continuer de travailler à cela, essayer de rehausser l'effort, essayer de convaincre davantage de sociétés de regarder ce qu'elles font a expliqué Brian Deese, l'un des conseillers de M. Obama sur l'environnement. Le président Obama a fait du changement climatique l'une de ses priorités, mais ses adversaires républicains, qui contrôlent les deux chambres du Congrès, sont vent debout contre les mesures annoncées. Todd Brady, directeur d'Intel pour l'environnement, a indiqué de son côté que l'administration Obama avait donné aux entreprises la certitude absolue du besoin de renforcer les mesures déjà en place pour le climat. Notre engagement est une combinaison à la fois des actions qui vont se poursuivre et de nouvelles étapes, a-t-il précisé. Romandie 19/10/2015
  5. Miami - L'ouragan Olaf a continué de se renforcer lundi pour passer en catégorie 3 sur une échelle de 5 quelques heures seulement après être entré en catégorie 2, et ses vents devraient encore accélérer, ont indiqué les météorologues américains. NASA.gov Video 19/10/2015 Selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans publié à 15H00 GMT, Olaf souffle à 185 km/h ce qui le place dans la catégorie 3 de l'échelle Saffir-Simpson (vents entre 178 et 208 km/h) et fait de lui un ouragan majeur. Le NHC avait indiqué dans son bulletin précédant de 9H00 GMT qu'Olaf était passé en catégorie 2 et qu'il allait passer au cran supérieur dans les heures qui suivaient. Dans son dernier bulletin, le Centre s'attendait encore à ce qu'il se renforce dans les prochaines 24 heures avant de perdre en intensité en rencontrant des eaux plus fraiches et un environnement plus sec. Il se trouvait alors à 2.160 kilomètres au sud-est de Hilo, dans l'archipel américain de Hawaï, se déplaçant à 22 km/h, contre 19 km/h quelques heures plus tôt. Sa trajectoire est orientée vers l'ouest mais elle devrait changer lundi soir pour aller vers l'ouest/nord-ouest et poursuivre ainsi jusqu'à mercredi soir, sans faire de dégâts. Aucune surveillance côtière n'a pour l'instant été mise en place, mais selon les simulations de sa trajectoire la plus large, il pourrait frôler les îles hawaïennes. Olaf est le onzième ouragan à se former dans le Pacifique cette saison, qui s'étale du 15 mai au 30 novembre. Romandie 19/10/2015
  6. Quatre loups ont été abattus dans les Alpes françaises ce week-end - deux en Savoie et deux dans les Alpes-Maritimes -, ont annoncé les autorités locales. Ces tirs portent à douze le nombre total de ces prédateurs tués en France depuis début juillet. "Ces opérations sont intervenues à l'occasion d'opérations de chasse, conformément aux arrêtés préfectoraux ordonnant les tirs de prélèvement renforcé sur les secteurs concernés", a précisé la préfecture des Alpes-Maritimes. En Savoie aussi, un arrêté préfectoral pris le 10 septembre a autorisé l'abattage de six prédateurs pendant six mois. Cette décision faisait suite à la séquestration par des éleveurs des deux principaux dirigeants du parc national de la Vanoise, un parc naturel de la région. Elle est contestée en justice par plusieurs associations de défense de l'environnement, qui la jugent illégale. Une décision sur leur recours est attendue d'ici la fin de la semaine. Depuis la réapparition du loup dans les Alpes au début des années 90, leur nombre augmente régulièrement, exaspérant les éleveurs. Selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, il y aurait quelque 280 loups en France. Le loup est une espèce protégée par la convention de Berne sur la protection de la flore et la faune sauvages. ----->Il n'y a pas que les loups qui sont en augmentation... Il y a malheureusement une augmentation conséquente de c.ns ! Et pour autant il n'y a pas de permis de chasse pour en débarrasser la société ! Je contate deux poids, deux mesures : les éleveurs sequestrent deux personnes et obtiennent le droit de faire tuer des loups, pourtant indispensables pour la biodiversité... et des salariés, par exemple d'Air France, qui ne font que déchirer des chemises et eux sont poursuivis et menacés de licenciement... Et là-dessus il y a eu une annonce du PDG de la suppression de plus de 1000 emplois.... Messieurs/Mesdames les éleveurs faites en sorte qu'il y ait davantage de proies naturelles disponibles pour les loups pour limiter la casse dans vos troupeaux. Et cessez de croire que tout l'espace vous est dû... Et cessez de nous faire croire que vous aimez vos bêtes qui, immanquablement finissent à l'abattoir !!!! Romandie 19/10/2015
  7. Bonn - Le président Barack Obama et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ont appelé lundi à la mobilisation contre le réchauffement au moment où les négociations sur le climat redémarraient difficilement lundi à Bonn sur fond de grogne des pays en développement. Nous n'avons aucun plan B parce que nous n'avons aucune planète B, a dit Ban Ki-moon, depuis Bratislava, appelant les pays à voir au delà de leurs intérêts nationaux en négociant l'accord. Le président américain Barack Obama a pour sa part appelé les entreprises à s'engager contre le dérèglement du climat, en accueillant à la Maison Blanche les patrons de 81 sociétés. De l'autre côté de l'Atlantique, le président français François Hollande, dont le pays accueillera dans six semaines la conférence censée accoucher d'un accord universel pour freiner le réchauffement, a mis en garde contre un accord à l'ambition limitée. Il y aura un accord à Paris. Toute la question est de savoir à quel niveau se fera l'accord et si nous pourrons régulièrement le réviser, a-t-il dit. Son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, était attendu mardi à Bonn. Dans l'ancienne capitale allemande, la dernière semaine de négociation avant Paris s'est ouverte par une critique sévère des pays en développement. Ils ont dénoncé les insuffisances du nouveau texte devant servir de base aux discussions tout en réaffirmant leur confiance dans le processus. Le texte est extrêmement déséquilibré, a déclaré à la session d'ouverture la déléguée sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, au nom du groupe G77 et de la Chine (134 pays émergents et en développement). Dans une réunion à huis clos, Mme Mxakato-Diseko est allée jusqu'à parler d'apartheid si leurs propositions n'étaient pas prises en compte, a-t-elle dit à l'AFP. Le nouveau document ignore complètement les propositions du groupe G77 sur les financements, a expliqué à l'AFP Gurdial Singh Nijar, porte-parole d'un des sous-groupes du G77. La déléguée sud-africaine a toutefois salué l'écoute des coprésidents, l'Algérien Ahmed Djoghlaf et l'Américain Daniel Reifsnyder, auteurs du document, qui ont proposé aux pays de faire des ajouts avant que les négociations débutent réellement. Le groupe s'engage à limiter ses ajouts aux propositions les plus essentielles, a assuré Mme Mxakato-Diseko. Face à la lenteur des discussions, les deux coprésidents avaient été mandatés début septembre pour proposer un texte plus clair et plus succinct, ainsi réduit de 80 à 20 pages. Laurence Tubiana, la négociatrice française, a reconnu lundi en séance plénière que le texte manquait d'ambition sur tous les points. Elle s'est cependant voulue rassurante: Nous sommes ici pour corriger ses faiblesses. Les négociations climatiques s'enlisant régulièrement dans des débats de procédure, l'ambassadrice française a rappelé que désormais le temps presse. Amjad Abdulla, porte-parole des Etats insulaires, a déclaré à l'AFP être très confiant sur la possibilité d'avoir au final un texte dont la longueur reste gérable. Le futur accord de Paris doit être un tournant dans la lutte pour contenir les émissions de gaz à effet de serre, pour l'essentiel liés à la combustion d'énergies fossiles. Il doit aussi prendre en compte les besoins d'adaptation aux impacts du réchauffement. A ce stade, 150 Etats ont remis à l'ONU leur contribution pour réduire leurs émissions à horizon 2025-2030, en vue de la conférence de Paris, prévue du 30 novembre au 11 décembre. Mais l'ensemble de ces promesses met encore la Terre sur une trajectoire de +2,7°C voire 3°, loin de l'objectif de 2° au-delà duquel la science prévoit des effets destructeurs. Pour signer un accord, beaucoup de pays en développement exigent un soutien financier et technologique pour réduire leurs émissions et faire face aux impacts qu'ils subissent déjà. Particulièrement attendue: la concrétisation de la promesse, faite en 2009, d'arriver à 100 milliards de dollars d'aide climatique annuelle en 2020. Romandie 19/10/2015
  8. Washington - Plusieurs dirigeants internationaux, dont François Hollande et Angela Merkel, ont lancé un appel lundi pour donner un prix au carbone afin de renchérir le coût des activités polluantes sur le globe et freiner le réchauffement climatique. Si nous voulons vraiment envoyer un signal aux marchés pour permettre aux entreprises de faire leurs choix dans les meilleures conditions économiques (...), la question des prix du carbone surgit inévitablement, a déclaré le président français, dans cet appel publié à six semaines de la conférence COP 21 de Paris. Image teaparty.org Les technologies à faible émission de carbone sont un élément du combat contre le changement climatique mondial. Avec un prix pour le carbone et un marché mondial du carbone, nous soutenons l'investissement dans ces technologies respectueuses du climat, a ajouté la chancelière allemande dans le cadre de cette initiative coordonnée par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Selon cet appel, notamment co-signé par la présidente du Chili Michelle Bachelet et son homologue philippin Benigno Aquino, un prix du carbone permettrait de réorienter l'économie mondiale vers des énergies plus vertes, limitant ainsi le réchauffement climatique. Le document ne tranche toutefois pas entre les deux grands modes de fixation de prix du carbone: un système de quotas d'émissions du CO2 --comme celui en vigueur notamment en Europe-- ou une taxe carbone. Le FMI s'est récemment déclaré en faveur de cette dernière option qu'il considère être la meilleure solution en dépit des réticences des milieux d'affaires. Dans cet appel, le chef d'Etat français se dit d'ailleurs conscient des craintes des industries les plus émettrices en carbone, qui ont des inquiétudes, justifiées, pour leur compétitivité. Nous devons donc agir avec détermination, poursuit-il. Plusieurs entreprises, dont Engie (ex-GDF Suez) ou le conglomérat industriel indien Mahindra, se sont associées à cette initiative, en estimant qu'un prix du carbone constituerait une incitation économique à se détourner des énergies fossiles. Généraliser la fixation d'un prix du carbone est crucial pour conduire et accélérer la transition vers une économie à faible carbone partout sur le globe, estime ainsi le PDG d'Engie Gérard Mestrallet. Selon la Banque mondiale, une quarantaine de pays et 23 villes ont déjà mis en place un système de prix du carbone, ou s'apprêtent à le faire. Romandie 19/10/2015
  9. « Chère Madame Bardot (…), j’aimerais d’abord saluer votre travail et votre dévouement pour les animaux et leur bien-être. » C’est par ces mots que commence la lettre écrite par le gouvernement australien (Pdf, en anglais) à l’adresse de la présidente de la Fondation Brigitte Bardot, reprise depuis 24h par de nombreux médias. Si la forme est élégante, le fond est sans appel : laissez-nous tuer les chats en paix. Chats harets à Istanbul (Turquie). Alexxx Malev / Flickr / CCBY-SA2.0. Les chats harets sont des chats domestiques revenus sauvages suite aux abandons de chats non stérilisés et qui se reproduisent. La différence entre le chat domestique proprement dit et le chat haret est uniquement éthologique. Le chat haret ne doit notamment pas être confondu avec les chats sauvages, qui forment plusieurs espèces différentes. En aucun cas, il n'existe de chats sauvages domestiques ! Wikipedia A coups de poison et de pièges, l’Australie compte en effet abattre deux millions de chats errants (feral cats, des chats domestiques vivant à l’état sauvage), sur les vingt millions qui vivent sur l’île. Il faut dire que l’animal, introduit par les colons européens, est une véritable plaie pour le fragile et unique écosystème australien. Ça n’avait pas empêché Brigitte Bardot de s’indigner du procédé. En juillet, elle avait profité de sa renommée internationale pour adresser ce vœu au gouvernement de Canberra : qu’il renonce à commettre ce « génocide animalier », procédé « cruel » et « inutile », et qu’il se contente de stériliser les félins. Trois mois plus tard, c’est à ce message que répond dans une lettre ouverte Gregory Andrews, le commissaire aux espèces menacées nommé par le gouvernement australien pour mener cette campagne d’abattage. Il y souligne à nouveau le danger que représentent les chats errants : « Notre vie sauvage a subi l’un des plus hauts taux d’extinction du monde, (…) en grande partie à cause de leur prédation, écrit-il. Ces chats menacent 124 espèces australiennes menacées, un tiers de nos mammifères, reptiles, oiseaux et batraciens menacés ». Il assure que leur nombre sera réduit « humainement et efficacement », et souligne que les chats domestiques ne sont évidemment pas concernés. Contactée par 20 Minutes, la Fondation Brigitte Bardot estime que le message est à côté de la plaque. « Le problème c’est qu’il ne répond pas au problème soulevé », estime le porte-parole de la Fondation, Christophe Marie. Oui, reconnaît-il, l’introduction des chats a été une bêtise. Mais les abattre en serait une nouvelle. « Le nombre de chats doit être diminué, et le meilleur moyen c’est une campagne non pas d’abattage, mais de stérilisation. Ça marche partout dans le monde, pourquoi pas en Australie ? », interroge le porte-parole, qui reconnaît que stériliser est moins simple que tuer. « Mais plus efficace : un chat stérilisé continuera de défendre son territoire, alors que tuer des chats créera un appel d’air ». En attendant, dans les zones sauvages australiennes, deux millions de chats retiennent leur souffle. 20 Minutes 15/10/2015
  10. Deux loups ont été abattus ce week-end en Savoie, portant à trois le nombre de loups abattus dans ce département depuis le mois de juin, a annoncé la préfecture lundi. Ces loups ont été abattus samedi dans la commune de Saint-Colomban-des-Villards et dimanche à Saint-André. Ils s'ajoutent aux huit loups tués dans les Alpes françaises depuis le mois de juin. Un représentant du préfet a fait cette annonce au cours d'une audience devant le tribunal administratif de Grenoble, qui portait sur un arrêté préfectoral du 10 septembre 2015 autorisant l'abattage de six prédateurs pendant 6 mois en Savoie. Cet arrêté avait été pris à la suite de la séquestration par des éleveurs du président et du directeur du parc national de la Vanoise. ----->Décidément, cette région n'aime pas sa faune sauvage... Entre les loups, les bouquetins... bfmtv 19/10/2015
  11. Montataire (France) (AFP) - Les plantes sauveront-elles les sols pollués ? Une collectivité de l'Oise tente l'expérience de cette méthode douce, visant à concilier reconquête environnementale et politique urbaine. La communauté d'agglomération de Creil a été la première en France, en 2013, à mettre à disposition de chercheurs de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Inéris) près d'un millier de m2 pour conduire des recherches en phytoremédiation, éventail de techniques de dépollution des sols par les plantes. Le site choisi est celui d'une ancienne usine de camping-cars fermée dans les années 1990. Un panneau d'information présente un programme de recherche mené l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Inéris) sur la dépollution des sols par les plantes, le 12 octobre 2015 à Creil, dans la périphérie de Paris (c) Afp "Lorsqu'on a fait des études de sol, on a trouvé de la pollution qui venait de cette entreprise, mais aussi d'autres activités, car c'était des sols en remblai, pollués ailleurs et reversés ici", raconte Hervé Coudière, directeur général adjoint des services de la Communauté d'agglomération de Creil, en charge de l'environnement. Plantés sur 300m² au bord d'un rond-point, les saules des vanniers, aux frêles tiges, et les arabettes de Haller, minuscules végétaux en étoile, ne relèvent pas de la simple coquetterie paysagère: ils supportent sans ployer la pollution au zinc et au cadmium, deux métaux toxiques. (Photo : Saule des vanniers, aussi appelé vime ou osier vert (Salix viminalis), est un saule d'une hauteur de 3 à 6 m. Il tire son nom de l'utilisation de ses rameaux souples en vannerie sous le nom d'osier. Salix viminalis est un hyperaccumulateur de cadmium, chrome, plomb, mercure, zinc, pétrole et hydrocarbures, solvants organiques, MTBE, TCE et ses sous-produits, sélénium, argent, uranium et Ferrocyanure de potassium (expériences avec Salix babylonica L.). Hugo.arg CCBYSA-3.0) "A chaque fois que les plantes refont des feuilles et des tiges, elles absorbent une partie de la pollution", explique Valérie Bert, de l'Inéris, qui mène les recherches. Contrairement à d'autres plantes qui bloquent les métaux aux racines, les saules et les arabettes "facilitent l'absorption des métaux, qui montent avec la sève dans les feuilles". C'est la fraction la plus mobile des métaux, donc la plus susceptible de souiller les nappes phréatiques ou de contaminer d'autres surfaces, qui est ainsi absorbée. (Photo Arabidopsis halleri ou arabette de Haller est une espèce de plantes appartenant à la famille des Brassicacées qui se rencontre dans toute l'Europe centrale. HermannSchachner / domaine public) D'où vient cette rarissime et précieuse propriété qui pourrait faire économiser des millions d'euros aux collectivités? "On ne sait pas, ça pourrait être des défenses contre les herbivores, qui sentent les métaux en quantité importante et ne mangent pas la plante", avance Valérie Bert. Les résultats sont probants après deux ans d'expérimentation. La chercheuse a constaté que les saules et les arabettes accumulaient toujours davantage de métaux: quatre fois plus de zinc que l'an dernier et deux fois plus de cadmium. Grands principes de la phytoremédiation. UPVD-BioEco-STEL3-2011 / FAL La technique n'est cependant pas la panacée en dépollution pure, prévient Michel-Pierre Faucon, enseignant-chercheur en écologie végétale à l'Institut polytechnique LaSalle de Beauvais (Oise): "ces plantes ont de petites biomasses, donc il faudrait des centaines d'années pour phytoextraire" la pollution de sols très contaminés, selon lui. "Ca marche quand c'est moyennement intense en pollution, et sur de petites surfaces les sols sont souvent excavés et traités à part", ajoute-t-il pour relativiser le rôle que jouera à l'avenir la phytoextraction dans la dépollution. Pour autant, ses avantages en termes de coût et d'aménagement paysager pourraient lui assurer une place au soleil des politiques publiques, dans la mouvance actuelle des éco-quartiers. "L'un des enjeux de l'agglomération est de reconquérir son foncier pour réaménager la ville, construire des logements, remettre de l'activité économique", témoigne Hervé Coudière. "Les phytotechnologies sont une des solutions pour maitriser les coûts de dépollution qui autrement sont très élevés". La phytoextraction s'inscrit aussi dans l'économie circulaire. Les métaux stockés dans les feuilles et tiges des plantes peuvent en effet être réemployés en "éco-catalyseurs dans les procédés pharmaceutiques et chimiques", selon Valérie Bert. On travaille alors "sur la filière globale: les plantes deviennent une matière première enrichie en zinc ou cadmium". "C'est le même principe que la valorisation et le recyclage des déchets, sauf qu'il s'agit là de sols pollués", résume Michel-Pierre Faucon. Valérie Bert assure être d'ores et déjà sollicitée par plusieurs villes intéressées par le procédé. Certes, "ce n'est qu'une solution parmi d'autres", concède-t-elle. Mais pour la chercheuse, "on résout la question environnementale grâce à la diversification des méthodes plutôt que par une seule solution miracle". Sciences et avenir 16/10/2015
  12. Paris (AFP) - François Hollande défend la révision annuelle des quotas de chasse au loup, mais se dit opposé à la création d'un avantage fiscal pour les chasseurs, dans un entretien inédit au mensuel Chasseur français à paraître mercredi. "Chaque année, il sera décidé du nombre de loups à abattre en fonction de l’évaluation des risques et de la croissance de la population de loups", déclare le président de la République en rappelant que le quota a été porté de 24 à 36 par an. François Hollande défend la révision annuelle des quotas de chasse au loup (c) Afp "Je voudrais également insister sur les sangliers (...) Ils provoquent des accidents, des dégâts aux cultures, aux forêts. Nous devons en tirer les conséquences", ajoute-t-il dans le premier entretien accordé par un président de la République à ce magazine mensuel de la ruralité, qui fête ses 130 ans. Pas question en revanche de geste fiscal pour les chasseurs. "Acquitter une redevance cynégétique représente plusieurs centaines d'euros par an. Mais le gouvernement fait la +chasse+ aux niches fiscales, il ne va pas en créer une nouvelle pour les chasseurs", prévient le président. Dans un plaidoyer pour la ruralité à moins de deux mois des élections régionales, M. Hollande rappelle qu'il "s'est battu pour garder son appellation autour des produits" qui font la renommée de Laguiole, le couteau et le fromage, et dit avoir "beaucoup de considération pour ceux qui défendent la nature", dont "les chasseurs font d'ailleurs partie". "Mais en même temps, je n'admets pas qu’au nom de la nature, on empêche un certain nombre d'installations", ajoute le chef de l'Etat en rappelant le drame de Sivens dans le Tarn. Un jeune manifestant, Rémi Fraisse, était mort le 26 octobre 2014 dans l'explosion d'une grenade lancées par des gendarmes lors de heurts autour du barrage controversé de Sivens. "En revanche, je m'oppose à ce que des atteintes intolérables soient portées à l’environnement au nom du gigantisme sans limite ou du modernisme", poursuit-il. Sciences et avenir 19/10/2015
  13. Sydney (AFP) - Les défenseurs de l'environnement ont appelé lundi les dirigeants internationaux à passer outre leurs divergences et à créer deux vastes sanctuaires marins dans l'Antarctique pour protéger l'une des dernières étendues vierge de la planète, où vit un éventail unique d'espèces, dont les calamars géants. Carte générale de l'Antarctique. Sting - image originale du CIA World Factbook / domaine public Le sort de ces deux projets qui visent à protéger de vastes étendues maritimes autour du continent gelé est pour la cinquième fois entre les mains de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR). Celle-ci a ouvert lundi sa réunion annuelle à Hobart, en Tasmanie (Australie), qui s'achèvera le 30 octobre. L'année dernière, la CCAMLR, qui regroupe 24 Etats plus l'Union européenne, avait échoué une nouvelle fois à trouver un compromis sur ces propositions, l'une portée par l'Australie, la France et l'UE et l'autre par les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande. Fond marin sous la banquise à Explorer's Cover, New Harbor au détroit de McMurdo. On observe différentes types d'espèces comme une pétoncle austral (Adamussium colbecki), un oursin de l'Antarctique (Sterechinus neumayeri), une éponge de mer (Homaxinella balfourensis), une ophiure (Ophionotus victoriae), une araignée de mer (Colossendeis sp.). NSF/USAP / domaine public "L’Antarctique est l'une des dernières régions sauvages encore intacte tout en étant critique pour la recherche scientifique, à la fois pour étudier le fonctionnement d'écosystèmes marins intacts et pour évaluer l'impact du changement climatique", a déclaré Maritza Schaefer, chargée des océans chez Greenpeace International. "Les aires marines protégées (AMP) sont l'outil le plus puissant à la disposition de la CCAMLR pour (...) protéger la vie marine fantastique de l'Antarctique et permettre à son écosystème de mieux faire face aux conséquences du changement climatique et à l'acidification de l'océan", a-t-elle ajouté. L'océan Antarctique, également appelé océan Austral, abrite des écosystèmes exceptionnels, riches de plus de 10.000 espèces uniques, en bonne partie préservés des activités humaines mais menacés par le développement de la pêche et de la navigation. On y trouve en particulier des pingouins, des baleines, des phoques et des calamars géants. "La CCAMLR avait promis cette protection pour 2012 mais le processus s'est retrouvé en panne à quatre reprises", a souligné Mark Epstein, de la Coalition de l’Antarctique et de l'océan Austral. "Les dirigeants internationaux, dont bon nombre sont membres de la CCAMLR, ont la responsabilité d'agir maintenant, et faire en sorte que ces sanctuaires soient créées lors de cette réunion". Initialement, la France, l'Australie et l'UE avaient proposé la création de sept aires marines protégées (AMP) sur la façade Est de l'Antarctique, pour une surface totale de 1,9 million de km2. Mais ce projet s'est heurté aux objections de la Chine et de la Russie, et ses trois porteurs ont revu leur copie: il prévoit désormais la création de quatre AMP sur une surface de un million de km2 et autorise certaines activités de pêche et de recherches dans des conditions strictes de protection. Le deuxième projet avait également été revu à la baisse, ce qui ne l'a pas empêché d'être remisé. Il s'agit de protéger une aire de 1,25 million de km2 en mer de Ross, une immense baie côté Pacifique sous juridiction néo-zélandaise, dans une zone appelée "le dernier océan" en raison de son caractère intact. Pour être adoptés, ces projets doivent remporter les suffrages de la totalité des 25 membres de la CCAMLR, instance chargée de la conservation et de l'exploitation durable de l'océan Antartique. La réunion sera aussi l'occasion de se pencher sur l'impact du changement climatique et sur la pêche durable de krill, petites crevettes d'eau froide qui sont le pilier de l'écosystème antarctique et l'aliment de base de nombreuses espèces, selon la délégation australienne. (Image Géographie du réchauffement de l'Ouest-Antarctique, de 1957 à 2006 (image combinant données météo et satellites). Le modèle numérique de terrain est issu de l'imagerie radar de RADARSAT. Eric J. Steig & all. / NASA / domaine public) Sciences et avenir 19/10/2015
  14. Diabète, maladies cardiovasculaires, douleur... De nombreuses affections pourraient à l'avenir être traitées grâce aux toxines retrouvées chez les animaux. C'est le pari de Venomics, la plus grande banque de données sur les venins destinée à la recherche médicale. Serpents, scorpions, araignées, anémones de mer, fourmis, lézards... La plus grande banque au monde de données sur les venins, source potentielle de futurs médicaments (diabète, maladies cardiovasculaires, obésité, etc.), va voir le jour dans le cadre du projet européen Venomics. Un scorpion de l'espèce Pandinus dictator saisi à l'aéroport Charles-de-Gaulle. FLORIAN DAVID / AFP Au terme de quatre ans de travail, cette base de données unique sera accessible aux chercheurs sur internet fin octobre, a indiqué vendredi 16 octobre 2015 Frédéric Ducancel (Institut des maladies émergentes et des thérapies innovantes CEA-IMETI à Saclay), membre du consortium Venomics, en présentant un premier bilan. Elle va mettre à leur disposition plus de 25.000 "séquences de toxines" (analyses génétiques) provenant d'échantillons de 203 espèces animales, allant de quelques grammes (comme la majorité des araignées) à plusieurs kilos comme le serpent manba. 4.000 toxines (mini-protéines ou "peptides") ont ainsi pu être produites in vitro à partir des venins étudiés et font l'objet de recherches. Elles sont stockées au CEA à Saclay. Cet inventaire a révélé que la moitié de ce qui a été identifié dans les venins étudiés ne correspondait à rien de ce qui était connu, au plan génétique et biologique", selon le chercheur. Dans l'histoire de la pharmacologie, il y a déjà des exemples de médicaments issus de la recherche sur les venins comme l'antidiabétique Byetta (salive du monstre de Gila, un lézard venimeux) ou l'anti-douleur Prialt (venin d'un escargot). Les technologies modernes (telles que la génomique, le séquençage de l’ADN à grande échelle, l'étude des protéines) ont permis d'accélérer la recherche de molécules candidates à devenir de futurs médicaments dans le domaine de l'obésité, du diabète, des allergies, de l'immunologie, des maladies cardiovasculaires, voire du cancer. Une trentaine ont déjà été repérées. Le projet Venomics, qui a bénéficié d'un financement européen de 6 millions d'euros, associe des partenaires de cinq pays européens (Belgique, Danemark, Espagne, France et Portugal), du privé et du public. Mais les chercheurs espèrent pouvoir trouver de nouveaux financements pour poursuivre cette exploration. "Il existe 150.000 à 200.000 espèces venimeuses, voire plus, représentant des dizaines de millions de molécules potentielles", relève M. Ducancel. Deux autres bases de données de ce type existent déjà dans le monde, l'une pour les serpents et l'autre pour les araignées. Sciences et avenir 19/10/2015
  15. Après la catastrophe d'avril 2015, les archéologues réinvestissent les grandes cités royales de la vallée de Katmandou, au Népal, sous l'égide de l'Unesco. Tout doucement, Katmandou renaît du chaos, permettant aux archéologues de reprendre possession des lieux. Le 25 avril dernier, en effet, un séisme meurtrier de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter a frappé le Népal et dévasté des provinces entières, faisant 8000 morts et des centaines de milliers de sans-abri. Cette catastrophe naturelle, suivie de nombreuses répliques et d’un autre tremblement de terre le 12 mai, s’est aussi accompagné d’un désastre culturel avec la destruction de monuments uniques, dont plusieurs situés dans la vallée de Katmandou et sa capitale (1350m d’altitude) inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Début des travaux archéologiques menés par l'Unesco sur le Durbar Square de Patan, dans la vallée de Katmandou, au Népal. A l'arrière ce qui reste du temple de Char Narayan totalement détruit lors du séisme d'avril 2015. Copyright Robin Conningham - Université de Durham (UK)/Unesco Au cœur des anciens royaumes de Katmandou, Baktapur et Patan, des temples et des sanctuaires du 12ème au 18ème siècle en bois et briques ont été détruits. C’est donc par les centres de ces trois cités ravagées qu’une équipe internationale associée aux chercheurs du Département d’Archéologie du gouvernement du Népal, viennent de débuter une série d’enquêtes et de fouilles de sauvetage autour des temples effondrés. "Avant que les sanctuaires ne soient rebâtis, nous allons procéder aux relevés des places endommagées de Patan, Bhaktapur et celle d’Hanuman Dhoka, à Katmandou, explique Robin Cunningham, archéologue à l’université de Durham (Angleterre) impliqué dans ces recherches. Le but est en effet de créer une carte archéologique du patrimoine dans ces trois principaux Durbar*, pour mieux les protéger des risques en cas de nouvelles catastrophes", ajoute le chercheur associé de l’Unesco. D’où les mesures actuellement prises à l’aide d’un géoradar (GPR – Ground Penetrating Radar) pour explorer le sol de manière non-destructive, et fournir des informations précises sur l’état du sous-sol et des soubassements des sites classés avant que de nouvelles constructions soient érigées. Ce faisant, l’existence de structures médiévales méconnues et des murs antérieurs aux bâtiments détruits ont été mis au jour. Ces travaux entièrement financés par l’Unesco devraient durer jusqu’à la fin novembre 2015. (Photo : Utilisation d'un appareil géoradar (GPR) dans la ville de Patan, pour localiser des vestiges de murs anciens situés sous l'actuel pavement de briques. © Robin Conningham - Université de Durham (UK)/Unesco) * Durbar (square), est le nom générique utilisé pour décrire les grandes places situées face aux anciens palais royaux au Népal. Ils se composent de temples, de sanctuaires... et représentent les vestiges les plus importants de la vallée de Katmandou. Les plus célèbres sont situés à Katmandou, Patan et Bhaktapur. Avant l'unification du Népal, le pays est composé de petits royaumes et les Durbar sont les vestiges les plus importants de ces anciens royaumes. (Photo Patan Durbar Square en 2010. RM Calamar / Flickr / CCBY-SA2.0). Sciences et avenir 18/10/2015
  16. À quelques semaines de la COP 21, qui se tiendra au Bourget, près de Paris, du 30 novembre au 11 décembre, les enjeux du climat des prochaines décennies font déjà l’objet de négociations. En trois réponses, Jean Jouzel, vice-président du groupe scientifique du Giec de 2002 à 2015, les résume très simplement. Image (c) Innovalys Que se passera-t-il si le réchauffement dépasse les 2 °C ? Cette limite a été posée à Copenhague [la COP 15, NDLR], en 2009. Si le réchauffement est définitivement stabilisé un jour à 2 °C de plus qu’avant l’ère industrielle, c’est-à-dire 1,4 à 1,5 °C de plus qu’actuellement, nous espérons que nous pourrons nous adapter pour l'essentiel, même si cela provoque une montée du niveau de l’océan. À mesure que l'on s'en éloigne, tous les voyants se mettent au rouge : l’acidification des océans, les phénomènes climatiques extrêmes, le nombre de réfugiés climatiques, la sécurité alimentaire, la productivité de l’océan, la biodiversité, la fonte du permafrost [ou pergélisol, NDLR], etc. Le message à faire passer, c’est que nous devons modifier profondément l’usage que nous faisons des combustibles fossiles. Que reste-t-il comme inconnues pour les décennies à venir ? À l’échelle régionale, nous ne savons pas prédire les évolutions, par exemple pour les précipitations. À l’échelle planétaire, je viens de parler du permafrost : la vitesse de sa fonte et donc du dégagement de son méthane, puissant gaz à effet de serre, est l'une des inconnues. Une grande incertitude est celle des modèles climatiques. Lorsque nous disons que la température augmentera probablement de 4 °C, c’est que les différents scénarios conduisent à une augmentation entre 3 et 5,5 °C. Nous pouvons par exemple dire que 2050 et 2051 seront plus chaudes que 2015, mais nous ne savons pas si 2051 dépassera 2050. Selon ConsoGlobe, le réchauffement climatique risque de refroidir l'Europe car l'eau douce qui s'accumule dans l'océan Arctique pourrait venir nous priver des effets cléments du Gulf Stream.Image (c) encyclo-ecolo Quelle est la tendance actuelle ? Entre 2013 et 2014, les émissions de CO2 ont moins augmenté que les années précédentes. De gros efforts ont été faits en Chine en matière d’énergies renouvelables et l’efficacité énergétique a progressé. Cependant, les engagements de ces deux pays (avec les USA), les plus gros émetteurs de gaz carbonique, ne sont pas assez ambitieux. J’espère qu’ils le deviendront davantage ! Futura Sciences 19/10/2015
  17. Bonn - A six semaines de la conférence de Paris sur le climat, les représentants de 195 pays ont entamé lundi, avec un sentiment d'urgence mais aussi des dissensions, une dernière semaine de négociation en vue d'un accord mondial pour freiner le réchauffement de la planète. A l'ouverture de cette ultime session à Bonn, siège de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (Cnuccc), de nombreux pays en développement ont critiqué le nouveau texte devant servir de base aux discussions, tout en réaffirmant leur confiance dans le processus et dans les deux coprésidents des débats. Le texte est extrêmement déséquilibré, a déclaré à la session d'ouverture la déléguée sud-africaine Nozipho Mxakato-Diseko, au nom du groupe G77 et de la Chine, qui regroupe 134 pays émergents et en développement. Il ignore complètement les propositions du groupe G77 sur les financements, a expliqué à l'AFP Gurdial Singh Nijar, porte-parole d'un des sous-groupes du G77. La déléguée sud-africaine a toutefois salué l'écoute dont ont fait preuve les coprésidents, l'Algérien Ahmed Djoghlaf et l'Américain Daniel Reifsnyder, qui ont proposé aux pays de faire des ajouts au texte avant que les négociations ne débutent réellement. "Le groupe s'engage à travailler de manière constructive et disciplinée, et avec retenue en limitant nos ajouts aux propositions les plus essentielles", a dit Mme Mxakato-Diseko. Face à la lenteur des discussions, les deux coprésidents avaient été mandatés début septembre par les pays pour proposer un texte plus clair et plus succinct, ainsi réduit de 80 à 20 pages. Laurence Tubiana, la négociatrice française, a reconnu lundi en séance plénière qu'en l'état, il manquait d'ambition sur tous les points. Elle s'est voulue rassurante: Nous sommes ici pour corriger ses faiblesses. L'ambassadrice française a toutefois mis en garde les pays sur le compte à rebours désormais enclenché jusqu'à Paris. Le temps presse, a-t-elle dit, en appelant à la responsabilité de chacun pour aller à l'essentiel, les négociations climatiques s'enlisant très fréquemment dans des débats de procédure. Nous voulons tous avoir un texte à la fin de la semaine, ont souligné les coprésidents, qui avant l'ouverture, évoquaient le sentiment partagé qu'il y a urgence. Le futur accord de Paris doit être un tournant dans la lutte pour contenir les émissions de gaz à effet de serre, pour l'essentiel liés à la combustion d'énergies fossiles. Il doit aussi prendre en compte les besoins d'adaptation aux impacts du réchauffement. A ce stade, 150 Etats ont remis à l'ONU leur contribution pour réduire leurs émissions à horizon 2025-2030 (dernier en date, l'Ouganda, vendredi), en vue de la conférence de Paris, prévue du 30 novembre au 11 décembre. Cette forte participation réjouit les promoteurs d'un accord. Mais l'ensemble de ces promesses met encore la terre sur une trajectoire de +2,7°C voire 3°. C'est mieux que les +4 à 5° qui s'annoncent si rien n'est fait, mais loin de l'objectif de 2° au-delà duquel la science promet une multiplication d'événements extrêmes et des conséquences irréversibles sur les espèces, les océans et les économies. En outre, beaucoup de pays en développement exigent un soutien financier et technologique pour réduire leurs émissions et faire face aux impacts qu'ils ressentent déjà. Particulièrement attendue: la concrétisation de la promesse, faite en 2009, de 100 milliards d'aide climatique annuelle des pays du nord pour les pays du sud d'ici à 2020. Plusieurs annonces ont été faites récemment, devant l'ONU et à la réunion financière qui s'est tenue à Lima, avec des rallonges promises par des institutions bancaires et des pays comme la France ou le Royaume Uni. Mais les pays en voie de développement ne veulent pas s'en tenir aux promesses et souhaitent une feuille de route d'ici à 2020. Pour autant, de sommets bilatéraux en réunions à l'ONU en passant par les déclarations des certains milieux financiers en faveur du développement d'économies bas-carbone, ces dernières semaines ont fait avancer le débat climatique, faisant souffler un vent d'optimisme mesuré. Les deux principaux pollueurs, la Chine et les Etats-Unis, se sont en particulier mis d'accord sur la nécessité d'accroître sur la durée les ambitions en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES). Les négociateurs ont d'ailleurs dans les tuyaux un mécanisme de révision des efforts à la hausse. Mais là encore, reste à déterminer sa nature et son caractère contraignant. Romandie 19/10/2015
  18. Santa rosa (Philippines) - Le typhon Koppu continuait lundi de déverser des torrents d'eau sur le nord de l'archipel des Philippines, où 16 personnes ont trouvé la mort et des villages et des rizières ont été inondés. Le typhon, qui a touché terre dimanche sur la côte orientale de Luzon, l'île principale des Philippines, a également contraint plus de 60.000 personnes à fuir leur logement, ont déclaré les autorités. HOT NEWS TV 18/10/2015 En novembre 2013, le supertyphon Haiyan, le plus violent à jamais toucher terre, avait rasé des villes entières et fait plus de 7.350 morts ou disparus. Romandie 19/10/2015
  19. Paris - François Hollande a réaffirmé lundi qu'il y aurait un accord à la conférence sur le climat organisée à Paris du 30 novembre au 13 décembre, la question étant de savoir à quel niveau il se fera et s'il pourra être révisé régulièrement. Nous avons une certaine confiance dans le résultat de cette conférence dès lors que les Etats se sont engagés et que des contributions ont été portées, a affirmé le président de la République, lors de la 4e conférence sociale de son quinquennat. Il y aura un accord à Paris. Toute la question est de savoir à quel niveau se fera l'accord et si nous pourrons régulièrement le réviser. C'est ça l'enjeu de la négociation, a-t-il poursuivi. Selon M. Hollande, la question est aussi de savoir si la France, qui a de l'avance sur un certain nombre de technologies, aussi bien pour l'efficacité énergétique que pour le renouvelable, va accentuer son avance ou va se laisser finalement dépasser. Nous devons faire de la transition écologique non pas une contrainte, une somme de réglementations, une nouvelle fiscalité, mais un atout économique et aussi un mieux vivre tout en protégeant la planète, a-t-il plaidé. Aujourd'hui près d'un million de personnes travaillent directement dans l'économie verte. Demain nous pensons que ce sera le double, voire le triple, a fait valoir le chef de l'Etat. Considérant que la transition énergétique et écologique, c'est l'avenir de l'industrie en France, il a demandé aux partenaires sociaux de prendre toute leur part dans la définition des choix concernant à la fois les modes de production, le soutien à l'activité, l'organisation de travail et la formation. Romandie 19/10/2015
  20. Elles vont disparaître du territoire français d'ici deux ans. Francetv info liste quelques idées pour les recycler. C'est bientôt la fin d'une époque. Les cabines téléphoniques vont disparaître d'ici deux ans. Un article de la loi Macron libère Orange de son obligation de les installer et les entretenir dans toute la France. Résultat, l'opérateur a l'intention de les retirer, révèle Le Parisien, samedi 17 octobre. 1 - Des hotspots Wi-fi ou des points de recharge électriques. C'est une idée du groupe australien de téléphonie Telstra, rapportée par le quotidien britannique The Guardian (en anglais), en 2014. "Ce sont des hotspots idéaux parce que la plupart d'entre eux sont situé dans des zones bondées et connectées à de la fibre à haute vitesse", expliquait le journal. Selon le projet d'expérimentation, chaque cabine offrait une connection wi-fi dans un rayon de 100 mètres. Pourquoi ne pas le faire en France ? L'opérateur a déjà tenté l'expérience ces dernières années avec notamment un nouveau modèle de cabine, intégrant notamment l'accès à Internet. "Ces expérimentations n'ont pas perduré, nous n'avons pas trouvé de modèle économique", avait expliqué Orange. Pour s'adapter aux nouveaux usages, d'autres cabines londoniennes ont été réaménagées pour offrir aux passants des points de rechargement électrique pour téléphones portables et tablettes, rapporte le New York Times. Leur avantage ? Elles fonctionnent à l'énergie solaire et sont gratuites. 2 - Des aquariums. Au Japon, la ville d'Osaka a accueilli en 2012 des cabines téléphoniques transformées en aquarium. Des réalisations d'un collectif d'artistes appelé Kingyobu, rapportait Citylab (en anglais). geobeats 5/10/2012 Mais ce n'était pas une première. Deux designers avaient déjà fait la même chose. Leur réalisation était visible en juin 2008 dans les rues de Lyon (Rhône). Des designers ont transformé une cabine téléphonique en aquarium, à Lyon (Rhône), en juin 2008. (WENN / SIPA / SIPA USA) 3 - Des mini-bibliothèques. Deux jeunes Tchèques ont décidé de leur insuffler une nouvelle vie en les transformant en mini-bibliothèques. La première a été inaugurée en janvier 2014 dans un hôpital de Prague, la capitale. La première de ces mini-bibliothèques a été inaugurée le 9 janvier 2014 dans un hôpital de Prague, la capitale tchèque. (MICHAL CIZEK / AFP) La co-auteure du projet dit s'être inspirée d'initiatives similaires qui ont vu le jour en Grande-Bretagne où British Telecom, propriétaire des fameuses cabines rouges, a même lancé une opération appelée Adopt a Kiosk (adoptez une cabine téléphonique) pour leur donner une seconde vie. ipt> Aux Etats-Unis et en Allemagne aussi, les livres envahissent les cabines désertées. Voici une cabine transformée dans la ville de Schleswig, en Allemagne. ipt> En France, des cabines à livres du même genre ont vu le jour, qu'elles soient le fruit d'initiatives individuelles (exemples en Bretagne, à Lille ou à Paris) ou qu'elles soient lancées par les collectivités locales, comme c'est le cas notamment dans les Hauts-de-Seine à Rueil-Malmaison ou Issy-les-Moulineaux. Francetv info 17/10/2015
  21. Chaque année, des milliers de Français partent à sa découverte. Une équipe de France 2 vous la fait visiter. Carte géographique des écorégions de la forêt amazonienne délimitées par le WWF. Les lignes en jaune délimitent les contours de la forêt amazonienne. Les frontières nationales sont indiquées en noir (Image satellite de la NASA). Pfly — NASA / domaine public Au Brésil, elle s'étend sur plus de quatre millions de kilomètres carrés. La forêt amazonienne, surnommée "le poumon de la planète" est un territoire de légende, et un rêve devenu réalité pour les touristes passionnés de botanique. Trois jours d'excursion, loin des sentiers battus. "L'Amazonie c'est un rêve d'enfant. On est un peu écrasé par la magnificence de ce que l'on voit, c'est formidable", confie Charles Aussilaux, touriste retraité. Avec sa femme, ils se sont offerts cette communion avec la nature pour leurs 50 ans de mariage. Au coeur de la forêt amazonienne Cette forêt luxuriante est plus que jamais en danger. À quelques kilomètres de là, loin des zones touristiques, des centaines d'hectares sont coupés ou brûlés chaque jour. En dix ans, l'équivalent de la superficie de la France a été détruit. Pourtant, l'Amazonie pourrait sauver rien de moins que la planète grâce à une tour qui mesure les flux de carbone et de dioxyde de carbone, responsables du réchauffement climatique. Les dernières mesures indiquent une augmentation annuelle record de 2% de la concentration de dioxyde de carbone. La forêt amazonienne également connue sous le nom d'« Amazonie » ou « Jungle amazonienne », est une forêt équatoriale située dans le bassin amazonien en Amérique du Sud. En termes d'écologie, il s'agit d'une forêt primaire au stade climax. Avec une superficie de 5 500 000 km2, soit près de dix fois la taille de la France, il s'agit de la plus grande forêt du monde. La forêt amazonienne s'étend sur neuf pays, essentiellement au Brésil : près des deux tiers de sa superficie totale se trouvent au Brésil (63 %) ; le tiers restant se partage entre le Pérou (13 %), la Colombie (10 %) et, dans une moindre mesure, l'Équateur, le Venezuela, le Suriname, le Guyana, la Bolivie et la France (département de la Guyane française). Composée de près de 390 milliards d'arbres et de 16 000 espèces différentes, la forêt amazonienne est le plus grand réservoir de biodiversité au monde. Il y a près de 60 fois plus d'arbres « adultes » dans la forêt amazonienne que d'êtres humains sur l'ensemble de la planète. L'inventaire de la forêt a été effectué par une équipe internationale de scientifiques dans une étude publiée le 18 octobre 2013. (Steege H. et al. Hyper-domination dans le amazonienne Arbre Flore. Sciences, 2013: 288. DOI: 10.1126 / science.342.6156.288-i) cette étude a nécessité la mise en commun du travail de plus d'une centaine de chercheurs du monde entier, dont six Français, rassemblés dans le réseau ATDN (Amazon Tree Diversity Network). La forêt tropicale humide est le biome qui possède la plus importante biodiversité spécifique, et les forêts tropicales d'Amérique abritent plus d'espèces que les forêts humides d'Afrique et d'Asie. Étant la plus grande région de forêt tropicale humide d'Amérique, une espèce animale ou végétale sur dix, dans le monde, vit dans la forêt amazonienne ce qui constitue la plus vaste collection d'animaux ou de végétaux. La diversité d'espèces de plantes est la plus importante sur Terre. Certains experts estiment qu'un kilomètre carré pourrait contenir plus de 75 000 types d'arbres et 150 000 espèces de plantes supérieures. Actuellement, environ 438 000 espèces de plantes ayant un intérêt économique et social ont été répertoriées dans la région, et beaucoup plus restent à découvrir ou à classifier. La région abrite environ 2,5 millions d'espèces d'insectes et actuellement, au moins 40 000 espèces de plantes, 2 200 poissons, 1 294 oiseaux, 427 mammifères, 428 amphibiens et 378 reptiles ont été scientifiquement classés dans la région. Les scientifiques ont décrit entre 96 660 et 128 843 espèces d'invertébrés uniquement au Brésil. Une espèce d'oiseau sur cinq dans le monde vit dans la forêt amazonienne, et une espèce de poisson sur cinq vit dans ses rivières. Cette forêt immense est divisée en différents écosystèmes : - Forêt tropicale de plaine sempervirente : la plus riche et la plus diversifiée. Forte proportion de légumineuses. - Forêt sempervirente saisonnière : dans l'est et le nord-ouest, où les pluies sont inférieures à 2 000 mm/an. Le renouvellement des feuilles a lieu pendant la saison sèche. - Forêt de campina : forêt sempervirente à feuillage coriace (caatinga amazonienne). Arbres de 20 à 30 m de hauteur du genre Eperua, Micranda. - Forêt de carrasco : faible couverture végétale, xérophile, arbustive (7 à 8 m), se développe sur les sols de sable blanc recouverts d'une mince couche d'humus noir. - Forêt de varzea (partie de la forêt amazonienne qui est inondée de façon saisonnière en période de crue). - Forêt d'igapo (Igapo est une partie de la forêt qui reste marécageuse après le retrait des eaux de crue). Cet immense territoire est menacé par la déforestation : depuis 1970, environ 18 % de la forêt originale a disparu à cause de la déforestation et des activités humaines. Afin de préserver cet écosystème, plusieurs parties de la forêt amazonienne sont protégés et 3 d'entre elles : le complexe de conservation de l'Amazonie centrale au Brésil, le parc national de Manú au Pérou et le parc national Noel Kempff Mercado, sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO. Source : Wikipedia Francetv info 18/10/2015
  22. Le puissant phénomène météorologique contraint des habitants à grimper sur les toits. Des centaines de personnes ont fui leur logement depuis dimanche 18 octobre. Un paysage dévasté. Le puissant typhon Koppu qui frappe le nord des Philippines depuis dimanche 18 octobre a dévasté des maisons, provoqué des glissements de terrain et contraint à l'évacuation des milliers de personnes. Un adolescent a été tué à Manille, la capitale, lorsqu'un arbre renversé par les vents violents a écrasé sa maison, et une femme de 62 ans a péri dans l'effondrement d'un mur de son logement. Huit autres personnes sont portées disparues et plus de 23 000 habitants ont dû fuir leur domicile. Philippines : des centaines d'habitants pris au piège lors du passage du typhon Koppu Lundi, des Philippins pris au piège sur les toits de leurs maisons inondées attendent toujours d'être secourus alors que le typhon Koppu se déchaîne sur le nord de l'archipel pour la deuxième journée consécutive. Des milliers de personnes ont trouvé refuge dans des centres d'évacuation temporaire, selon l'agence gouvernementale de gestion des catastrophes. Quelque 19 000 habitants s'y trouvent encore lundi. ipt> Environ 70 villages sont sous l'eau, a déclaré Nigel Lontoc, directeur adjoint de la sécurité civile régionale à l'Agence France Presse (AFP). "Les eaux montent vite et il y a des gens sur les toits", a-t-il déclaré. "L'eau est trop profonde pour les camions militaires alors les secouristes tentent de parvenir jusqu'à eux à bord de canots pneumatiques." ipt> Des milliers d'habitants sont pris au piège dans ces villages et la sécurité civile n'a pour l'instant que dix équipes à sa disposition. Les écoles sont fermées à Manille, mais la capitale n'est pas la plus affectée. Francetv info 19/10/2015
  23. Le tribunal administratif de Grenoble décidera lundi de l'avenir des bouquetins du Bargy en Haute-Savoie, menacés d'abattage afin d'éradiquer une épidémie de brucellose qui menace les vaches laitières du massif et la filière reblochon. Quelque 70 bouquetins ont déjà été tués début octobre en vertu d'un arrêté préfectoral en date du 16 septembre. Saisi par des associations de défense de l'environnement, le tribunal devra décider ce lundi 19 octobre à 10H30 si l'abattage massif de cette espèce protégée depuis 1981 doit se poursuivre. Reblochons fermiers au séchoir. Myrabella / Wikimedia Commons CCBY-SA3.0 Sur environ 300 bouquetins recensés dans le Bargy (dont 40% atteints de brucellose), seul un "noyau sain" de 75 bêtes doit être épargné, selon les plans de la préfecture. Cet abattage massif est voué à éviter une transmission de la brucellose aux élevages bovins, comme ce fut le cas en avril 2012. A l'époque, un cheptel laitier de la commune du Grand Bornand avait dû être euthanasié et deux autres placés en soixantaine. Des reblochons vendus dans toute la France avaient été détruits. "Certaines exploitations avaient perdu 70.000 euros", rappelle Bernard Mogenet, président de la FDSEA des Savoie, des éleveurs étant contraints d'arrêter la fabrication de lait cru et de détruire des fromages déjà fabriqués. Or, le massif du Bargy ne compte pas moins de 62 élevages bovins laitiers. "On fait courir un risque à toute l'agriculture de montagne. La filière reblochon est en première ligne mais tous les fromages savoyards sont au lait cru", souligne M. Mogenet. Un bouquetin des Alpes (Capra ibex), mâle. Depuis 1981, un arrêté ministériel protège intégralement le bouquetin sur tout le territoire national. Karsten Dörre CCBY-SA3.0 Après la découverte du foyer de brucellose chez les bouquetins du Bargy, plusieurs campagnes d'abattage tuant plus de 300 bêtes ont été lancées, sans éradiquer la maladie. L'abattage ciblé des seuls bouquetins malades après dépistage, décidé en 2014, "prenait du temps et était dangereux", souligne Georges-François Leclerc, préfet de la Haute-Savoie. "On risquait de courir éternellement après la maladie". La chaîne du Bargy (arrière-plan) depuis Tête Pelouse. Martial GAILLARD-GRENADIER CCBY-SA3.0 Sur un terrain escarpé, il est en effet beaucoup moins risqué d'abattre un animal à 250 mètres de distance, que de le capturer par téléanesthésie, ce qui nécessite d'être à moins de 25 mètres. Pour justifier son choix de l'abattage massif, le préfet n'hésite pas à affirmer que le statut "indemne de brucellose", acquis par la France en 2005, est menacé. Si ce statut était perdu, "il faudra faire un test sur la moindre vache exportée", souligne-t-il, en assurant qu'il n'est "pas seulement le préfet qui défend le reblochon". Pourtant, les contaminations de 2012 (il y avait aussi eu un cas dans le Nord-Pas-de-Calais), vite maîtrisées, n'avaient pas remis en cause ce statut, note l'Anses (rapport en PDF) (Agence nationale de sécurité sanitaire) dans un rapport publié en juillet. Dans ce document, l'agence souligne en outre que "le risque actuel de transmission de la brucellose aux cheptels domestiques est estimé, par les experts, comme quasi-nul à minime". Quant au risque de transmission à l'homme, il est "quasi-nul", en tout cas "très inférieur" au risque lié à la brucellose importée (80% des cas en France chaque année). Les experts estiment en outre impossible de parvenir à un abattage total des bouquetins et suggèrent une combinaison de mesures sur au moins cinq ans pour éviter la propagation de la maladie aux autres massifs: vaccination, euthanasie sélective, surveillance, etc... "On demande à ce que les avis des experts soient suivis pour revenir à une approche raisonnée. Actuellement, le gouvernement agit en fonction de la pression qui s'exerce, de la capacité de nuisance de chacun", souligne Jean-Pierre Crouzat, porte-parole de la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature), qui estime aussi que l'opération d'abattage de la préfecture risque de provoquer une fuite des animaux vers le massif voisin des Aravis. "Les fabricants de fromage veulent se débarrasser de la brucellose et on le comprend. Mais le risque est grossi: c'est une épée de Damoclès petite et lointaine", ajoute-t-il. F3 Alpes 17/10/2015
  24. Miami - L'ouragan Olaf s'est formé dans le Pacifique, à près de 3.000 km au large des côtes mexicaines de Basse Californie, avec des vents soufflant jusqu'à 130 km/h, ont annoncé dimanche les services météo des Etats-Unis. La tempête se trouve actuellement à quelque 2.800 km à l'ouest-sud-ouest de la pointe sud de la péninsule mexicaine de Basse Californie, a annoncé le centre national des ouragans dans son bulletin de 15H00 GMT. Come Visit Waikiki 18/10/2015 Olaf devrait se renforcer dans les prochaines 48 heures et pourrait se déployer en ouragan majeur dès lundi soir, mais aucune alerte côtière n'a été lancée pour l'instant, selon les services météo, basés à Miami. D'après sa trajectoire actuelle, Olaf -- onzième ouragan de la saison dans le Pacifique est -- devrait se tenir à l'écart des terres et se maintenir au-dessus des eaux dans les jours qui viennent, précisent les météorologues. Olaf se déplace à la vitesse d'environ 19 km/h en direction de l'ouest et devrait virer à ouest-nord-ouest lundi. Romandie 18/10/2015
  25. Des Philippins pris au piège sur les toits de leurs maisons inondées à cause du typhon Koppu attendaient lundi d'être secourus. Le cyclone se déchaînait sur le nord de l'archipel pour la deuxième journée consécutive. Le typhon, qui a touché terre dimanche sur la côte est de Luzon, l'île principale des Philippines, a fait deux morts et contraint des milliers de personnes à fuir leur logement. Il se déplace très lentement vers le nord. CBS Evening News 18/10/2015 Romandie 19/10/2015
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