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Tout ce qui a été posté par Admin-lane
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Ce chaton fait ses premiers pas grâce à...une imprimante 3D
Admin-lane a posté un sujet dans Les histoires de chats
Cassidy, le chaton, pourra à nouveau se déplacer. Des étudiants ont fabriqué un "fauteuil roulant" adapté à l'animal. Cassidy n'a pas bien débuté dans la vie. Trouvé mourant dans une forêt du Canada, le chaton a dû survivre par ses propres moyens pendant ses neuf premières semaines d'existence. Little Darling 2 14/9/2015 Des étudiants de 17 ans ont trouvé la solution : ils ont imprimé un "fauteuil roulant" grâce à l'imprimante 3D présente dans leur lycée. Cassidy peut désormais se déplacer seul. Nul doute que ce chaton est un survivant ! Sciences et avenir 14/10/2015 -
Un dauphin rose découvert dans un lac en Louisianne
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Photos - vidéos insolites ou rigolotes d'animaux
Le dauphin rose, ou boto, vivant dans le fleuve de l'Amazone en Amérique du Sud, a adapté la technique d'écholocation à son environnement. L'Amazone est un fleuve d'Amérique du Sud long de 7025 kilomètres. Il permet le développement d'une végétation très dense sur ses rives, irriguant en partie la célèbre forêt amazonienne et sa végétation luxuriante (aux endroits où elle n'est pas surexploitée). Le boto utilise une biosonar à courte portée et à haute fréquence. SUPERSTOCK /SUPERSTOCK / SIPA Des chercheurs ont étudié une espèce particulière vivant dans le fleuve Amazone, le boto (Inia geoffrensis). Ils ont enregistré environs 35.000 phénomènes d'écholocation (cette technique utilisé par les cétacés consiste à envoyer un son puis en écouter l'écho afin de repérer les obstacles et les proies aux alentours) produits par cette espèce particulière de dauphins et ont publié le résultat de leur étude dans Journal of Experimental Biology. Résultat : les botos ont une technique d'écholocation très différente des autres dauphins vivant en mer. En effet, une espèce marine ne peut pas correctement utiliser son sonar dans un environnement semblable à la forêt Amazonienne car la faible profondeur du fleuve et la végétation dense causerait une réverbération et une saturation des ultrasons générés par le dauphin. Mais le boto a une astuce : il a développé un biosonar à courte portée et à haute fréquence. Ainsi les clics d'écholocation émis (nom donné aux ultrasons produits par le dauphin) rencontrent moins d'obstacle ce qui va permettre de réduire les réverbérations sur les végétaux environnants et donc de percevoir uniquement les obstacles proches. Jusque là, on pensait que seule la taille de l'animal influençait l'écholocation. Désormais on sait que l'environnement dans lequel l'animal évolue joue un rôle tout aussi important dans la variation du biosonar chez les différentes espèces qui l'utilisent. Sciences et avenir 15/10/2015 -
Les bisons de Pologne fuient l'hiver !
Admin-lane a posté un sujet dans Actualités - Informations mammifères terrestres
A cause du froid intense, les bisons de Pologne descendent vers les vallées et quittent les monts. "Les températures de plus en plus basses ont poussé les bisons de Pologne des monts Bieszczady à descendre dans les vallées" a indiqué jeudi à l'AFP un porte-parole de l'administration des forêts de Krosno. "Pour le moment, ils broutent la jeune herbe qui repousse dans les prés fauchés par les gardes forestiers. Plus tard, quand il y aura jusqu'à un mètre de neige partout, nous leur servirons du foin, des betteraves, des carottes, et aussi du sel", a précisé M. Edward Marszalek. Des bizons au parc national de Bialowieza en Pologne. (c) Afp Réintroduits dans les années 60 dans les monts Bieszczady, dans le sud-est de la Pologne à la frontière avec l'Ukraine, les bisons, issus du croisement de ceux du Caucase et de ceux de Bialowieza, sont devenus complètement sauvages, à la différence de leurs cousins de Bialowieza, dans le nord-est, dont beaucoup vivent dans des enclos, visités par des foules de touristes. Dans les Bieszczady, ils sont environ 300 aujourd'hui, mais on arrive difficilement à les rencontrer. "Ils entendent l'homme à quatre ou cinq cents mètres et s'en vont immédiatement", explique M. Marszalek. "Plusieurs équipes de télévision sont venues pour tenter de les filmer et sont reparties les mains vides". Il ajoute : "En été, ils ne forment pas de grands troupeaux, mais en hiver ils se réunissent en quelques groupes, avec toute la hiérarchie, le mâle leader, les vieillards, les femelles avec leurs veaux, sans oublier les jeunes taureaux qui n'arrêtent pas de se battre et les génisses qui leur font des yeux doux". Le bison est le plus grand mammifère d'Europe et le mâle peut peser jusqu'à une tonne. C'est une espèce protégée, mais le ministre de l'Environnement autorise quelque tirs par an pour des raisons sanitaires ou de réduction de troupeaux. "Le droit de chasse d'un bison coûte, en fonction de la valeur du trophée, entre 3.000 et 4.500 euros", a indiqué à l'AFP Wojciech Zubrzycki de l'agence Vip Hunter. "Nos clients sont le plus souvent des chasseurs de Grande-Bretagne, Russie ou Belgique". A l'époque communiste, des dirigeants communistes ou occidentaux venaient chasser dans les monts Bieszczady. Le maréchal yougoslave Josip Broz Tito y avait abattu un bison alors que le président français Valéry Giscard d'Estaing n'y avait tiré qu'un cerf. Sciences et avenir 18/10/2015 -
Quand le chien a-t-il froid ?
Admin-lane a posté un sujet dans Actualité / Informations sur les chiens
La fourrure des chiens les protège bien des intempéries. Or, lors des périodes de froid hivernal, ce n’est pas toujours suffisant. Voici donc les quelques conseils à adopter. Avec sa température corporelle avoisinant les 39 degrés Celsius, le chien est beaucoup plus résistant au froid que les humains (dont la température moyenne est de 37 °c). Photo (c) Wamiz Toutefois, certaines races sont assez sensibles au froid. Les petits chiens et ceux au pelage fin et peu épais, tels que le Chihuahua ou le Yorkshire, sont plus vulnérables que les toutous costaux et dont la fourrure est bien fournie. A noter : les chiots et les chiens âgés sont plus susceptibles d’être affectés par les basses températures tout comme ceux qui ont l'habitude de vivre à l'intérieur. Comment savoir ? Généralement, en deçà de 5°c, les chiens les plus vulnérables ressentent de l’inconfort... Sachant que tous les toutous ne réagissent pas tous de la même manière au froid. Certains grelottent alors que d’autres se figent, refusent d’avancer ou s’arrêtent fréquemment lors de leurs promenades. L’important est d’observer la réaction de l’animal pour adopter les bons comportements s’il est affecté par la température. De manière générale, il est déconseillé de le faire raser lorsque l’hiver approche. Espacer les bains est aussi bénéfique, car le chien sécrète plus de sébum, un liquide gras qui protège la peau du froid. Il est aussi important de protéger ses pattes en y appliquant une crème protectrice si la température dégringole, car des crevasses peuvent se former au niveau des coussinets, comme en période de gel par exemple, notamment quand les communes (ou particuliers) déversent du sel pour faire fondre la neige ou la glace. Pour les plus "frileux", il existe des vêtements d’hiver. Manteaux, chaussons, écharpes, bonnets, rien n’y échappe. De quoi faire une belle garde-robe à son plus fidèle ami ! Encore plus de détails sur le site de Wamiz ! Sciences et avenir 15/10/2015 -
Actu infos sur les oliviers dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
La préfecture des Alpes-Maritimes a annoncé jeudi 15 octobre 2015 cette mesure visant à lutter contre la propagation de la bactérie tueuse Xylella fastidiosa. C'est lors d'une rencontre avec les horticulteurs et les élus qu'Adolphe Colrat, le préfet des Alpes-Maritimes, a annoncé cette mesure. Pour tenter d'enrayer la propagation de Xylella fastidiosa, repérée dans la région le 13 octobre 2015, la préfecture a interdit la commercialisation de dix espèces végétales susceptibles de véhiculer cette bactérie tueuse de végétaux. Les 10 espèces concernées sont : 1 - l’érable sycomore (Acer pseudoplatanus L.), 2 - le genêt de Ténérife (Cytisus x racemosus), 3 - le genêt faux raisin d’ours, (Genista ephedroides) 4 - le romarin (Rosmarinus officinalis), 5 - le faux genêt d’Espagne (Spartium junceum), 6 - la véronique arbustive (Hebe), 7 - la lavande dentée (Lavandula dentata) et ses hybrides, 8 - le myrte commun (Myrtus communis) 9 - le pelargonium odorant (pelargonium graveolens) 10 - et, bien entendu, le polygale à feuilles de myrte (Polygala myrtifolia), l'arbuste que l'on retrouve le plus fréquemment contaminé par cette maladie. (Photos : 1 KenzoB CCBY-SA4.0, 2 Truffaut, 3 montelinas.it, 4 Jeantosti CCBY-SA4.0, 5 Hans Hillewaert CCBY-SA3.0, 6 Rustica, 7 aujardin.info, 8 rafael Jimenez Flickr / CCBY-SA2.0, 9 Stan Shebs CCBY-SA3.0, 10 Guitou1214 / domaine public). "Ces plantes seront consignées chez les pépiniéristes jusqu’à nouvel ordre", a précisé à l’AFP François Goussé, qui dirige la direction régionale de l’Agriculture, de l’alimentation et de la forêt. Ces 10 espèces comptent parmi les plus susceptibles d’être contaminées par la bactérie, a expliqué ce fonctionnaire, qui précise que "la contamination peut s’effectuer par les insectes, mais aussi lors de la taille ou des boutures". Ces mesures, qui devraient s’appliquer à l’ensemble du département des Alpes-Maritimes, interviennent après la découverte d’une plante atteinte par la maladie à Nice, ce qui constituait le premier cas avéré de présence de la bactérie en France métropolitaine. Selon les services de l’Etat, la bactérie détectée à Nice serait de la sous-espèce "multiplex", la même que celle détectée en Corse sur plus d’une centaine de plants à ce jour et qui ne s’attaque pas, contrairement à la souche italienne, aux oliviers. Située sur un terre-plein central, la plante concernée, un polygale à feuilles de myrte, ainsi qu’une vingtaine d’autres plants de la même espèce, ont d’ores et déjà été arrachés et incinérés par les services municipaux. Le député-maire de Nice Christian Estrosi a indiqué, lors de la réunion en préfecture, que ces plants avaient été acquis auprès d’un pépiniériste qui lui-même s’était approvisionné chez un producteur italien. D’autres mesures vont également être prises dans le quartier où la plante infectée a été trouvée. Dans un rayon de 100 mètres autour du terre-plein, la préfecture, avec le concours du département, va envoyer dès vendredi une équipe chargée de désinsectiser, arracher et incinérer les plantes dès lors qu’elles feront partie de la liste des 10 espèces suspectes. Cette opération prise en charge par les pouvoirs publics concerne une soixantaine de particuliers. Sciences et avenir 16/10/2015 -
Plusieurs centaines de vaches sauvages se promènent librement dans les Pyrénées-Orientales. Un problème ancien qui ressurgit suite à une succession d'attaques. Sciences et Avenir fait le point sur la situation. Aux abords de la frontière franco-espagnole, ce sont plusieurs centaines de vaches qui sont retournées à l'état sauvage. Elles circulent sur les routes escarpées près du Perthus et de L'Albère (communes du massif des Albères). Une vache Massanaise de la race Albera. La Massanaise CCBY-SA3.0 Fin septembre 2015, les gendarmes ont dû intervenir neuf fois afin de disperser des groupes de vaches errantes sur la D900 et l'A9. Selon le journal régional L'Indépendant, deux accidents ont eu lieu à quelques jours d'intervalle : une femme d'une cinquantaine d'années a été chargée puis encornée, lui causant une fracture du col du fémur et un homme en voiture a percuté une vache qui se trouvait au milieu de la chaussée du Perthus. Le sous-préfet de Céret a alors autorisé l'abattage d'une vingtaine d'animaux au cours d'une opération "d'urgence". Il avait également déclaré : "C'est une menace. Ces vaches sont revenues à l'état sauvage. Elles sont peureuses et foncent facilement sur les gens. Elles se reproduisent de façon anarchique et on estime ce troupeau sauvage entre 300 et 400 bêtes. Il faut agir pour protéger la population, protéger le Perthus et les Albères". Dernièrement, c'est une fillette qui a été attaquée. Dimanche 11 octobre 2015, alors que l'enfant pique-niquait avec ses parents, une vache l'a chargée. La fillette a été évacuée vers le centre hospitalier de Perpignan. Heureusement elle s'en tire seulement avec un hématome. Après la décision du sous-préfet, la fondation Brigitte Bardot a réagi début octobre 2015 avec une lettre ouverte adressée à la préfète des Pyrénées-Orientales, Josiane Chevalier. Dans cette lettre que Sciences et Avenir a pu se procurer, Christophe Marie, le directeur du pôle animal de l'association dénonce l'abattage indiquant que la fondation Brigitte Bardot gère "depuis quelques mois et avec succès, une situation similaire dans les Bouches-du-Rhône". Il rappelle également que Brigitte Bardot était intervenue il y a sept ans alors qu'un arrêté autorisant l'abattage de ces mêmes vaches avait été pris déclarant que "sept ans après, les erreurs du passé n'ont visiblement servi à rien, elles se répètent et la situation reste la même". Le problème remonte à une vingtaine d'années, lorsqu'un important éleveur espagnol a mis fin à ses activités. Totalement livrées à elles-mêmes, les vaches ont continué de se reproduire faisant parfois parler d'elles dans les journaux. Par exemple, La Dépêche titrait en nvovembre 2008 sur une action d'abattage clandestine menée par quelques chasseurs. Les vaches de race massanaise (du nom de la rivière qui coule dans les Albères) pourraient faire le bonheur d'un éleveur alors pourquoi restent-elles ainsi ? Car aujourd'hui elles ne sont pas recensées et aucune traçabilité de la viande n'est possible. Madame Chevalier s'était donc empressée de répondre à la lettre de la fondation Brigitte Bardot : "À mon arrivée, en septembre 2014, j'ai entrepris de mettre en place une politique de reconnaissance et de valorisation de cette race autochtone sur le modèle de ce qui se pratique en Espagne". Elle confie également vouloir solliciter une aide européenne en vue d'un partenariat transfrontalier pour l'exploitation du cheptel. Alors où en est-on aujourd'hui ? Contacté par Sciences et Avenir, Gilles Giuliani, le sous-préfet de Céret nous a confié qu'à l'heure actuelle, 20 à 25 vaches avaient été abattues. "Il y a différentes démarches dans ce dossier : la démarche sur le long court, la démarche scientifique, la démarche contre l'errance et les mesures d'urgence. Actuellement, nous avons pris des mesures d'urgence". Le jeudi 15 octobre 2015, M. Giuliani a rencontré plusieurs personnalités catalanes afin de "traiter le problème de fond" en avouant que "il y a 7 ans, il y a eu un abattage, mais rien ne s'est fait après". Cette race est reconnue par un décret royal de l'autre côté de la frontière sous l'appellation de vache de l'Albera. Catalans et Français se sont alliés dans un projet de reconnaissance et de promotion de cette race. "Pour cela, un dossier de demande d'aide à la POCTEFA est en cours de préparation", explique le sous-préfet. Il pourrait permettre d'obtenir des subventions indispensables à l'exploitation du cheptel. Ces fonds permettraient aussi de construire des enclos, dépister les animaux pour d'éventuelles maladies et de les identifier. D'après Gilles Giuliani, il faudrait 4 à 5 ans pour que tout se mette en place, qualifiant le projet de "passionnant". Le dossier sera finalisé pour le printemps 2016, puis envoyé aux autorités compétentes. Jusque-là, le sous-préfet admet que les animaux qui divaguent devront être abattus. Sciences et avenir 16/10/2015
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Paris - Les bus électriques, malgré une technologie balbutiante et des prix élevés, sont observés de près par les constructeurs, opérateurs, collectivités locales, soucieux de faire oublier l'image du vieux bus polluant. Premier obstacle à l'essor du bus électrique: le prix d'achat, environ deux fois plus cher qu'un bus diesel. Ce qu'il faut c'est faire baisser les prix, implore le sénateur Louis Nègre, qui représente les collectivités locales au sein du Gart (Groupement des autorités responsables de transport). La seconde inconnue majeure réside dans les batteries, leur durée de vie, leur recyclage: faire circuler des minibus de 6 mètres ne pose pas de problème, mais c'est plus compliqué pour les bus classiques, longs de 12 m. Soit le constructeur y installe suffisamment de batteries pour n'avoir à le recharger que la nuit, mais leur poids oblige à embarquer moins de passagers. Soit il opte pour la recharge rapide à chaque bout de ligne ou chaque arrêt - le biberonnage - mais cela nécessite des infrastructures plus lourdes. Il n'y a pas aujourd'hui en exploitation véritablement de bus de 12 m électriques, souligne Xavier Hubert, directeur industriel de l'opérateur Keolis. Mais pour lui, il y a tellement de travail en ce moment sur ce sujet qu'on va s'améliorer, c'est sûr. Il reste des inconnues sur le coût de possession, le cycle de vie du matériel, acquiesce Yann Leriche, directeur performance de Transdev. C'est le sens de l'histoire, note-t-il sans encore savoir la vitesse à laquelle ça va se déployer. Le marché mondial est estimé à plus de 72 milliards de dollars à horizon 2025 par le cabinet IDTechEx, spécialisé dans les technologies émergentes. Un peu partout, quelques bus électriques se frayent un chemin dans la circulation (par exemple) : - Londres en teste depuis 2013, et le premier bus à étage électrique y roule depuis peu. Objectif: 51 bus électriques en 2016, 300 d'ici à 2020. - A Paris, la RATP mise sur la charge lente de nuit et essaie plusieurs bus, fournis par Heuliez Bus-Iveco, Yutong-Dietrich, Golden Dragon-Ebusco, Irizar et Solaris, ainsi qu'une vingtaine de véhicules achetés à Bolloré. - A Göteborg (Suède), trois véhicules Volvo sont expérimentés. - Berlin exploite quatre bus à recharge par induction au terminus. - Et Genève va électrifier une ligne début 2017, après 18 mois de tests avec le groupe ABB. Pour Alain Court, du constructeur MAN, certains problèmes soulevés par l'électrique relèvent de décisions stratégiques: comment alimenter les batteries, les recharger? Les grands constructeurs ne sont pas prêts (...) car ils réfléchissent à comment aborder les choses. En attendant, souligne-t-il, l'hybride, une technologie plus mature, représente un pas transitoire. La gestion des batteries est très complexe, cela nécessite du recul avec les fournisseurs sur la durée de vie, souligne Michel Bouton, président du constructeur français Pvi, qui expérimente à l'aéroport de Nice, avec Transdev, un bus en biberonnage (recharge expresse à chaque arrêt). L'électrique devient une problématique de tous les élus, note-t-il. Le patron de Keolis et président de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP), Jean-Pierre Farandou, conseillerait pourtant à une collectivité qui voudrait se lancer de différer un investissement massif. Les rares industriels qui présentent des solutions sont Chinois. Mais dans les conditions d'usage européennes, ils ne remplissent pas le cahier des charges, souligne-t-il. On s'appuie sur les tests faits en Asie, dément Pierre Reinhart, président du français Dietrich Carebus Group, partenaire du chinois Yutong, capable, affirme-t-il, de produire, dès le mois de mars, 1.500 véhicules par mois pour le marché européen. Mais au-delà de la propreté environnementale et du silence, se pose la question de la provenance de l'électricité: centrales à charbon, éoliennes, nucléaire... Romandie 18/10/2015
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Suède : Le biogaz, quand les eaux usées font rouler les bus
Admin-lane a posté un sujet dans La méthanisation / Biomasse
Stockholm - En Suède, une partie des autobus de la capitale Stockholm, roule grâce aux eaux usées de la ville, fermentées dans une usine inaugurée en 1941, pour produire du biogaz, utilisé comme carburant. De l'extérieur, on aperçoit une cheminée, qui dépasse d'une colline. Creusés dans la roche, les 20 km de galeries de l'usine d'Henriksdal, vastes tunnels dans lesquels sont installés bassins et réservoirs, permettent de produire l'énergie d'une partie des bus de la ville. (c) Photo MetaEfficient.com Pendant 15 à 20 jours, les eaux usées de la ville, mais aussi les graisses des restaurants, vont être triées et versées dans des bassins pour pouvoir fermenter, être transformées en biogaz - ou biométhane - ensuite injecté dans les réservoirs des autobus. Plus de 850.000 m3 y sont ainsi recyclés chaque année, initialement pour fournir notamment du chauffage. La priorité a été donnée aux autobus à la fin des années 1990, détaille Andreas Carlsson, ingénieur dans cette usine. Cleantech Högdalen est une nouvelle plate-forme de développement des affaires à Stockholm créée pour soutenir l'internationalisation des technologies innovantes suédoise dans les domaines de la gestion des déchets, le recyclage et l'énergie. (c) waste watchsweden.com A Stockholm, ce sont les déchets de la ville qui produisent le gaz pour alimenter les bus, commente Jean-Pierre Farandou, le patron de Keolis, l'opérateur français chargé de l'exploitation d'une partie des bus de Stockholm. Quelque 36% de leur flotte dans cette ville roule au biogaz. C'est un gros investissement, une usine de méthanisation. Sans compter les (tuyaux) éventuels. Il y a des infrastructures à construire, on est en retard en France, ajoute-t-il. Le gaz est une énergie fossile. Il émet du carbone, mais moins que les autres. On peut facilement passer au biogaz, car c'est le même moteur pour le véhicule, explique Anne-Blandine Dassencourt, directrice adjointe environnement de Keolis. La RATP avait annoncé en juin le remplacement d'ici à 2025 de ses 4.500 bus franciliens par de l'électrique à 80% et du biogaz à 20%. A Lille, 100% des bus roulent au gaz naturel de ville (GNV, le gaz classique), dont une partie est du biogaz issu de la fermentation des déchets depuis 2014, continue Anne-Blandine Dassencourt. Car dans l'Hexagone, contrairement à la Suède, l'injection directe de biogaz dans le réservoir des autobus est interdite, le gaz produit doit être injecté dans le réseau de gaz de ville, avant d'être utilisé dans les transports, les appartements, ... A moyen terme, la France doit progressivement substituer le gaz naturel par du biogaz, afin de respecter ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre, avait déclaré en septembre la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, sans fixer d'objectifs précis pour les transports. La loi sur la transition énergétique fixe un objectif de 10% de biogaz dans la consommation française de gaz naturel en 2030. L'Ademe estime que la France pourrait produire l'énergie nécessaire pour chauffer 2,5 millions de foyers et alimenter 55.000 bus et camions, selon GrDF, au lieu des 11.000 foyers et 580 bus actuellement concernés. Romandie 18/10/2015 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Le puissant typhon Koppu a touché terre dimanche dans une région reculée du nord-est des Philippines. Il y a arraché des toitures, provoqué des glissements de terrain et contraint à l'évacuation des milliers de personnes. The Star Online 18/10/2015 Les Philippines, pays en développement, subissent régulièrement des intempéries meurtrières, avec en moyenne une vingtaine de typhons par an. L'archipel aux 1700 îles est souvent la première masse terrestre d'importance que rencontrent les typhons se formant dans l'océan Pacifique et les scientifiques estiment que la virulence des dernières tempêtes est imputable au changement climatique. En novembre 2013, le supertyphon Haiyan, le plus violent à jamais toucher terre, avait rasé des villes entières dans le centre de l'archipel et fait plus de 7350 morts ou disparus. Romandie 18/10/2015 -
Un rare martin-chasseur à moustaches ("Mbarikuku") pris en photo pour la première fois par des scientifiques
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Oiseaux
Ce scientifique traquait depuis deux décennies un spécimen mâle du martin-chasseur à moustaches. Mais il l'a abattu après l'avoir trouvé. Deux décennies pour le trouver. Une seconde pour l'abattre. Biologiste travaillant à l'American Museum of National History, Chris Filardi a enfin pu photographier, le 23 septembre 2015, l'oiseau qu'il cherchait depuis vingt ans : un spécimen mâle du martin-chasseur à moustaches. Mais il n'a rien trouvé de mieux que le tuer ensuite, ce qui a fait polémique. Un martin-chasseur photographié à Bornéo, en Malaisie. (CH'IEN LEE / MINDEN PICTURES / AFP) Le scientifique avait découvert l'oiseau rare fin septembre aux îles Salomon. Comme le rapporte Ouest-France, il l'a observé, photographié et a enregistré son cri si caractéristique ("kokoko-kiew"). Le musée pour lequel il travaille a fièrement rapporté la découverte sur son compte Twitter : "Voici les premières photos du martin-chasseur à moustaches mâle !" ipt> On ignore quelle mouche a ensuite piqué Chris Filardi, mais il a tué le petit oiseau dont il enserrait les pattes sur la photo. Selon le journal britannique The Independent, cette espèce souvent décrite comme un "oiseau fantôme" ne se trouve que dans les îles Salomon. Il y aurait entre 250 et 1 000 martins-chasseurs adultes de cette sorte dans la région. Le fait d'abattre l'oiseau sans nécessité a été vivement critiqué par une partie de la communauté scientifique. Le biologiste a répondu que l'oiseau n'était pas en voie d'extinction, même s'il était mal connu en Occident. Il a ajouté, toujours selon le quotidien britannique, que le fait de "collecter un spécimen" était une pratique répandue dans sa discipline. Selon lui, le martin-chasseur à moustaches serait plus facile à étudier mort que vivant, et tel était le meilleur moyen de préserver l'espèce. Un biologiste enseignant à l'université du Colorado, Marc Bekoff, a vertement répliqué qu'il fallait en finir avec le massacre d'animaux, quel qu'en soit le motif : "Il faut arrêter de tuer au nom de la conservation, de l'éducation ou de quoi que ce soit d'autre. C'est une erreur et un horrible exemple pour la recherche à venir et les enfants". Francetv info 12/10/2015 -
Des pluies torrentielles et des glissements de terrain ont eu lieu, jeudi, dans la région de Grapevine, au nord de Los Angeles. Près de 200 véhicules, dont 75 semi-remorques, ont été piégés par une boue épaisse, jeudi 15 octobre, après les pluies torrentielles et des glissements de terrain dans la région de Grapevine, au nord de Los Angeles, en Californie (Etats-Unis). 115 véhicules et 75 camions bloqués dans la boue sur une autoroute californienne Les glissements de terrain ont frappé une autoroute dans le comté de Kern. Les automobilistes ont été contraints d'abandonner leurs véhicules, secourus par les autorités locales, selon le Los Angeles Times (en anglais). Quelques-uns ont choisi de passer la nuit près de leurs voitures par peur des vols. Les autres ont dormi dans des refuges. C'est sur une voie très utilisée que les tonnes de boue se sont déversées. L'autoroute est restée fermée à la circulation vendredi. Le nettoyage pourrait prendre plusieurs jours et les prévisionnistes de la météo locale ne sont pas confiants : de forts orages pourraient se produire dans la région. Ces pluies soudaines se produisent alors que la Californie est victime, depuis plusieurs années, d'une sécheresse récurrente, qui menace l'agriculture et l'approvisionnement en eau des habitants. Francetv info 16/10/2015
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Un touriste qui parcourait la région du Pantanal, au sud-ouest du pays, est parvenue à filmer l'attaque, minutieusement préparée par le félin. Un jaguar qui chasse un caïman près d'une rivière, au Brésil. C'est la scène exceptionnelle filmée par un touriste qui parcourait la région du Pantanal, au sud-ouest du pays. La vidéo, spectaculaire, a été postée le 3 septembre. classicgrag 3/9/2015 La vidéo, d'une durée de 40 secondes, montre l'approche du jaguar près de la rivière. Il observe la surface du cours d'eau, puis, subitement, saute dans la rivière. Il en ressort avec un caïman dans la gueule, avant de disparaître dans la forêt. La région du Pantanal, une des plus humides du monde, présente aussi une faune particulièrement riche. Des excursions dans la forêt sont organisées pour les touristes qui souhaitent observer le jaguar ainsi que le caïman yacare ou jacara. Le jaguar peut être observé dans une partie de l'Amérique du Sud : principalement dans le nord de l'Argentine, dans le sud de la Bolivie, dans le sud-ouest du Brésil et au Paraguay. Francetv info 16/10/2015
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Marche dans le monde contre la chasse en boîte (conserve)
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les lions
L'animal a été tué par un touriste allemand dans une réserve privée située à proximité d'un parc national. Il était considéré comme un "trésor national". Un imposant éléphant âgé de plus de 50 ans a été abattu au Zimbabwe par un touriste allemand. L'animal a été tué dans une réserve privée située à proximité du parc national de Gonarezhou, près de la frontière sud-africaine. Un éléphant, dans le parc national Manapools au Zimbabwe. (PETER GROENENDIJK / ROBERT HARDING HERITAGE / AFP) "Nous sommes écoeurés. On ne peut pas tuer un animal aussi emblématique", a réagi Johnny Rodrigues, porte-parole de l'organisation de défense des animaux Zimbabwe Conservation Task Force, précisant que ses défenses pesaient 54 kilos. "Nous n'avons jamais vu un animal aussi impressionnant", a de son côté expliqué le président de l'association des opérateurs de safari au Zimbabwe, Emmanuel Fundira. Le pachyderme était "si imposant que ses défenses touchaient presque le sol". Selon The Telegraph, le touriste aurait payé plus de 50 000 euros pour participer à cette partie de chasse. "Comme le lion emblématique Cecil, c'était un trésor national qui aurait dû être protégé et non tué", a-t-il ajouté. Trois mois plus tôt, la mort de Cecil le lion, remarquable par sa crinière noire, avait provoqué un tollé international parmi les défenseurs des animaux. Le Zimbabwe est particulièrement confronté au fléau du braconnage, qui vise essentiellement les rhinocéros et les éléphants. En octobre, 26 éléphants ont été retrouvés empoisonnés au cyanure dans différents parcs de ce pays d'Afrique australe. Zimbabwe : un éléphant de 50 ans tué par un chasseur allemand Les associations de défense des animaux sont à nouveau en colère après la mort d'un éléphant âgé de 50 ans, tué en toute légalité par un chasseur au Zimbabwe. Les photos ont fait le tour de la presse. Elles montrent un chasseur accompagné de son guide en train de poser fièrement devant l'éléphant qu'il vient d'abattre au sud-est du Zimbabwe, près d'un parc national. Le pachyderme de 50 ans était l'un des plus vieux du continent. Ses défenses pesaient au moins 50 kilos chacune. Le chasseur est un Allemand. Il aurait payé près de 50 000 euros pour cette chasse privée. Les autorités assurent que tout a été fait dans un cadre légal. Mais l'affaire provoque la colère des défenseurs des animaux, trois mois après la mort du lion Cecil. Il avait été abattu par un dentiste américain, devenu en quelques jours l'ennemi numéro un des réseaux sociaux. La chasse aux trophées est une pratique légale dans une trentaine de pays africains. On peut chasser les lions, les éléphants, les rhinocéros... Seuls les tigres et les grands singes sont interdits. À Paris, plusieurs agences proposent ce genre de safaris avec des formules tout-compris. La chasse aux trophées est aujourd'hui une industrie qui génère plus de 180 millions d'euros par an. Francetv info 17/10/2015 ----->Comme si le braconnage ne pesait pas suffisamment sur la faune sauvage ! Compte tenu de la baisse alarmante des effectifs des espèces dites emblématiques telles que les lions, les éléphants, les rhinocéros... Ce type de chasse (légale ou non) devrait être prohibée et surtout interdite, surtout pour les espèces en danger ou en voie d'extinction ! En outre légaliser ce genre de chasse concourt à décrédibiliser les organismes et autres ONG qui nous alertent sur les dangers encourus par ces mêmes espèces... Je suggère des représailles à l'égard de ces pays qui autorisent de telles pratiques... On pourrait imaginer que les aides financières à leur égard, que ce soit pour lutter contre le réchauffement climatique ou pour d'autres raisons, soient suspendues tant que ce type de chasse a lieu sur leur sol... Francetv info 16/10/2015 -
Une biodiversité élevée des prairies augmenterait leur résistance à une large gamme d’événements climatiques (sécheresse, canicule, pluies extrêmes). Ces résultats bouleversent les études habituellement menées en écologie, dont les mesures de stabilité des écosystèmes sont en partie basées sur leur capacité à retrouver un fonctionnement normal après une perturbation et non sur leur faculté à résister à cette perturbation. Le rôle de la biodiversité dans la capacité des écosystèmes à maintenir leur fonctionnement face aux événements climatiques extrêmes, de plus en plus fréquents suite aux changements climatiques, reste mal connu. Quelques études ont suggéré que les communautés végétales à haute diversité étaient plus résistantes que les communautés pauvres en espèces : elles s’écartaient moins de leur état normal pendant les épisodes de sécheresse. De même, elles seraient plus résilientes, retrouvant plus rapidement leur niveau normal après la sécheresse. Mais ces résultats n’ont pu être confirmés par la suite. Les prairies à haute biodiversité pourraient davantage résister aux événements climatiques extrêmes. Ici, une prairie dans le Parc national des Tablas de Daimiel, en Espagne. yannboix, Flickr, CC by 2.0 Dans cette étude publiée dans l’édition du 14 octobre 2015 de Nature, les chercheurs ont utilisé les données de 46 expériences manipulant la diversité végétale dans des prairies pour tester l’hypothèse d’un effet positif de la biodiversité sur la résistance et la résilience des écosystèmes à divers événements climatiques, de la sécheresse aux pluies extrêmes. L’analyse de ces données démontre que la biodiversité augmente bel et bien la résistance de la productivité primaire (accroissement de la biomasse végétale en une année) des prairies face à une large gamme d’événements climatiques, qu’ils soient secs ou humides, modérés ou extrêmes, brefs ou prolongés. Sur l’ensemble des études et événements climatiques considérés, il s’avère que la productivité des communautés végétales à faible diversité (qui ne comprennent qu’une ou deux espèces) s’écarte d’environ 50 % de son niveau normal pendant un événement climatique, alors que celle des communautés à haute diversité (qui comprennent 16 à 32 espèces), ne s’en écarte que d’environ 25 %. En revanche, la productivité des écosystèmes avait soit retrouvé, soit dépassé son niveau normal un an après un événement climatique indépendamment de la diversité végétale, ce qui révèle une absence d’effet de la biodiversité sur la résilience des écosystèmes, du moins à cette échelle de temps annuelle. Dans les grandes plaines d’Amérique du Nord, la présence de bisons en liberté permet aux prairies de retrouver leur biodiversité passé. Agricultural Research Service, K5680-1, Wikimedia Commons, DP Ces résultats suggèrent donc que la biodiversité stabilise la productivité des écosystèmes et les services écosystémiques (bénéfices que les êtres humains tirent du bon fonctionnement des écosystèmes, comme, par exemple, la pollinisation par les abeilles, bourdons, papillons ou oiseaux) qui y sont liés essentiellement en augmentant leur résistance aux événements climatiques. En conséquence, les changements environnementaux actuels d’origine humaine, qui entraînent une érosion de la biodiversité, risquent de diminuer la stabilité des écosystèmes en modifiant leur résistance aux événements climatiques. Jusqu’à présent, les études théoriques en écologie qui s’intéressaient à la réponse des écosystèmes à des perturbations diverses étaient axées sur la résilience de ces écosystèmes. Or, la biodiversité n’affectant pas la capacité des prairies à retrouver un fonctionnement normal après une perturbation, c’est un nouveau champ de recherche qui s’ouvre désormais aux théoriciens : comment la biodiversité améliore-t-elle la résistance des écosystèmes ? Quelle biodiversité faut-il protéger pour assurer la stabilité de leur fonctionnement ? Futura Sciences 16/10/2015
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
La centrale nucléaire de Leibstadt (AG) a été déconnectée du réseau samedi matin, en raison d'un problème du circuit de refroidissement du stator du générateur. La durée de la déconnexion reste pour l'heure indéterminée. La centrale nucléaire de Leibstadt a été déconnectée du réseau électrique peu après 11h00, écrit samedi son exploitant. Le retrait de l'installation du réseau a été rendu nécessaire afin de pouvoir inspecter le générateur et de localiser le défaut. Informés de la panne et des mesures mises en oeuvre par l'exploitant de la centrale, les services de l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire n'ont constaté aucune émission radioactive. Le système automatique de surveillance et de mesure installé dans les environs des installations de Leibstadt n'ont décelé aucun signe d'augmentation de la radioactivité. Le générateur dispose de deux circuits de refroidissement, soit un destiné au stator et l'autre pour le rotor. Alors que ce dernier est refroidi avec de l'hydrogène, le refroidissement du stator s'effectue de manière conventionnelle avec de l'eau. Cette partie de l'installation n'est pas liée au coeur nucléaire de la centrale. Celle-ci avait été déconnectée du réseau le 27 septembre dernier, après une fuite de mazout. Romandie 17/10/2015 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Les autorités des Philippines ont ordonné l'évacuation des zones côtières en prévision du passage du puissant typhon Koppu sur le nord-est de Luzon, la plus grande île de l'archipel. Plusieurs centaines de milliers de personnes doivent partir se réfugier en lieu sûr. Reuters 17/10/2015 Le cyclone de catégorie 4 charrie des vents allant jusqu'à 175 km/h. Il était situé samedi en fin de journée à environ 170 km au nord-est de Baler, capitale de la province d'Aurora, où il devrait arriver dimanche. "Nous obligeons les gens à évacuer les zones côtières et celles proches des rivières afin de minimiser les pertes en vies humaines", a commenté Alexander Pama, directeur du service de gestion des risques de catastrophes naturelles. Le gouvernement a aussi ordonné d'évacuer des villages à flanc de montagne en raison des risques de glissements de terrain. Un responsable local des secours a également demandé à quelque 2000 touristes, dont de nombreux surfeurs, de quitter le bord de mer pour rejoindre des zones plus abritées, en raison des risques d'inondations et de vagues hautes. Une quinzaine de vols intérieurs ont été annulés. Selon des prévisions météorologiques, Koppu pourrait déverser entre 300 et 600 mm de pluie sur l'île de Luzon, grenier à riz du pays. Les Philippines sont frappées chaque année par une vingtaine de cyclones majeurs. En 2013, le super typhon Haiyan y a fait plus de 6.300 morts et des millions de sans-abri. Romandie 17/9/2015 -
Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARCTIQUE
Washington - Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils n'accorderaient plus de nouveaux droits d'exploration pétrolière dans l'Arctique américain, au large de l'Alaska, jusqu'en 2017, alors que le potentiel de production dans le bassin est en-dessous des espérances. La secrétaire à l'Intérieur Sally Jewell a annoncé vendredi dans un communiqué l'annulation de deux prochaines enchères pour des concessions sous les mers des Tchouktches (2016) et de Beaufort (2017), alors qu'un seul candidat pour le site de Beaufort s'était manifesté. L'administration de Barack Obama a en même temps rejeté les demandes des compagnies Shell et Statoil qui réclamaient une extension de leurs concessions de dix ans, qui doivent expirer en 2017 dans la mer de Beaufort et en 2020 dans celle des Tchouktches. Elles n'ont pas produit de calendrier raisonnable d'exploration et de développement, a justifié l'administration. Le géant pétrolier Shell avait annoncé fin septembre son retrait d'Alaska, après avoir foré sans succès à plus de 2.000 mètres sous la mer des Tchouktches, avec son puits Burger J, à environ 240 km au large de la petite ville de Barrow. Etant donné l'annonce de Shell, la surface déjà louée et les conditions de marché actuelles, il n'est pas logique de préparer de nouvelles ventes de concessions dans l'Arctique dans la prochaine année et demie, a déclaré Sally Jewell. D'autres compagnies pétrolières détiennent actuellement des concessions au large de l'Alaska, notamment ConocoPhillips, Eni, Repsol, Hilcorp et Shell. Les associations écologistes ont salué la décision de l'administration de Barack Obama, qui avait autorisé en mai Shell à forer dans l'Arctique. Mais pour les républicains, majoritaires au Congrès, le blocage est un nouveau signe de l'hostilité du président américain aux énergies fossiles. La sénatrice républicaine de l'Alaska, Lisa Murkowski, a dénoncé l'excès de réglementations qui empêche les compagnies pétrolières d'explorer dans la région. Selon The Guardian, Michael Levine, militant d'Oceana pour l'article a déclaré : "C'est un grand pas dans la bonne direction, mais ce n'est pas la fin des forages dans l'Arctique pour toujours". "Il est très probable que ces entreprises ne seront pas en mesure d'exploiter les baux qu'elles possèdent actuellement. Donc, la bonne chose à faire serait qu'elles laissent tomber". L'organisation Greenpeace, qui avait organisé des flottilles de manifestants au large de Seattle, pour empêcher le départ d'un navire de forage de Shell, a déclaré "qu'elle levait ses pagaies pour saluer Obama". "Ceci est une décision historique pour garder le pétrole de l'Arctique dans le sol qui se fera sentir pendant les années à venir". "Ce sont d'excellentes nouvelles pour l'Arctique et pour tous ceux qui luttent contre les projets de combustibles fossiles dans des milieux extrêmes", a dit "Travis Nichols, un porte-parole de l'organisation dans un communiqué. Cela dit, cependant, des analystes de l'industrie ont déclaré que la décision avait été contrainte à cause de la réglementation en vigueur en matière de baux des concessions pétrolières. Les entreprises ont le droit de faire appel de la décision, ou d'ignorer (ou annuler) leurs baux ou, encore, d'attendre une nouvelle administration. Ainsi, des républicains, comme Lisa Murkowski représentante de l'Alaska, ont dit qu'ils allaient essayer de faire prolonger la vie des baux de forage. A l'inverse, l'ancien gouverneur du Maryland, Martin O'Malley (démocrate) dit, sur Twitter, que "l'annonce est une bonne nouvelle... Allant jusqu'à dire que le plan climat appelle la fin des forages en Arctique". ------>Petit rappel au passage, les républicains comptent dans leur rang une majorité de climato-sceptiques, lesquels nient l'impact de l'homme sur le réchauffement climatique et remettent en cause la science. En revanche, la majorité des démocrates a conscience de l'impact des hommes en la matière, entre autres, du fait des émissions de gaz à effet de serre générées par l'exploration, l'exploitation, la transformation des énergies fossiles. Romandie 17/10/2015 -
Buenos Aires - Un séime de magnitude 5,9 a secoué samedi matin le nord de l'Argentine, faisant au moins un mort et plusieurs blessés, a annoncé Hector Romero, maire de la ville d'El Galpon, l'une des plus touchées. Le séisme s'est produit à 08H33 locales (11H33 GMT), avec un épicentre situé dans le sud-est de la province de Salta, à dix km de profondeur, selon l'Institut national de prévention sismique. TopTips News 17/10/2015 Une femme est morte écrasée par un mur qui s'est effondré, a précisé M. Romero sur la radio Cadena 3, ajoutant que l'hôpital de cette ville de 7.000 habitants s'était écroulé. Le séisme s'est fait sentir dans les provinces voisines de Tucumán, Santiago del Estero et Jujuy, dans le nord du pays. Il y a des gens qui se retrouvent sans rien. Nous sommes sans eau ni lumière, a déclaré le maire. Un séisme de magnitude de 6,1 degrés a fait deux morts dans la province de Salta le 27 février 2010. Romandie 17/10/2015
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
On trouve dans la cuve du réacteur I de la centrale nucléaire de Beznau (AG) très exactement 925 "mini trous" d'une taille d'environ 7,5 par 7,5 millimètres. Le nombre exact de ces défauts de matériau a été révélé vendredi soir par la télévision alémanique. L'émission "10 vor 10" se réfère aux résultats provisoires des premières analyses par ultrasons effectuées sur l'installation et dont l'ats a obtenu des extraits. Dans le détail, les défauts de matériau se trouvent sur la paroi en acier de la cuve, épaisse de 18 centimètres. Celle-là même où s'effectue le processus nucléaire et qui est donc soumise à une chaleur de 300 degrés. Les aspérités sont reparties de manière irrégulière sur l'anneau C de la cuve. Elles se situent plus précisément sur une largeur de 250 millimètres et sont présentes jusqu'à une profondeur de 60 millimètres. La centrale de Beznau est de même facture que celle de Doel 3 en Belgique. Cette dernière n'est plus en service depuis que des fissures ont été découvertes sur la cuve du réacteur. Le document obtenu compare les deux centrales. On apprend ainsi qu'à Doel, il y a quelque 12'000 aspérités dont la taille est en moyenne deux fois plus grosse qu'à Beznau. Ce n'est pas parce que l'on y trouve moins de défauts de matériau que la centrale argovienne est plus sûre, explique en substance Sabine Stockar, de la fondation suisse de l'énergie, interrogée lors de l'émission. Selon elle, la question est plutôt de savoir si le coeur de l'installation, soit cette cuve de pression, est sûr. Et pour cela cette cuve doit être intacte. "Ce qu'elle n'est pas", conclut-elle. Le porte-parole de l'exploitant argovien Axpo, Antonio Sommavilla, tient cependant à préciser que la situation de la centrale de Beznau reste "très différente" de celle de Doel 3, comme le prouvent, dit-il, des inspections encore en cours. Les premières conclusions de ces analyses "ne font part d'aucun danger technique en matière de sécurité", se défend-il. Le réacteur 1 de la centrale de Beznau est débranché depuis mars pour des travaux. En été, des analyses ont révélé des défauts de matériau dans la cuve de pression, ce qui avait conduit l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) à exiger des mesures et évaluations supplémentaires en automne. L'IFSN décidera au cours du premier trimestre 2016 si le réacteur peut être redémarré et si la centrale remplit encore les conditions de sécurité nécessaire. Jusque-là, Beznau I restera débranchée. Romandie 17/10/2015 -
Ouragan, typhons, tempêtes, cyclones... : actualité et évolutions...
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
Les autorités des Philippines ont annulé des vols et recommandé à des centaines de touristes de s'éloigner des côtes en prévision du passage du typhon Koppu. Le pays est frappé chaque année par une vingtaine de cyclones majeurs. wochit News 16/10/2015 Les Philippines sont frappées chaque année par une vingtaine de cyclones majeurs. En 2013, le super typhon Haiyan y a fait plus de 6300 morts et des millions de sans-abri. Romandie 17/10/2015 -
Pauly : le chat à 6 pattes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les histoires d'animaux
Plusieurs mois après son sauvetage, Pauly a pu être opéré de ses pattes avant surnuméraires. Il est désormais un chat comme les autres. Ne vous fiez pas à son air banal, Pauly est un animal exceptionnel. Ce chat de gouttière noir et blanc revient de loin : après sept années passées dans la rue, une association canadienne a décidé de le prendre en charge et de lui faire retirer... deux pattes surnuméraires ! Pauly est en effet né avec six pattes (voir explications message précédent). Un cas rare, qui se produit également chez les humains, et qui toucherait seulement 1 chat sur 10.000. Le 13 septembre 2015, Pauly a été opéré de ses pattes avant surnuméraires. Facebook / Pauly's Journey Après quelques mois nécessaires à sa sociabilisation, Pauly a pu être opéré mi-septembre 2015, grâce au financement d'une collecte de soutien sur Internet qui avait connu un franc succès. C'est la deuxième intervention chirurgicale que le chat a dû subir : le 10 juillet il avait déjà fallu lui fixer la hanche. Les vétérinaires avaient profité de l'occasion de cette anesthésie générale pour stériliser le matou, afin d'éviter qu'il n'engendre d'autres petits miséreux comme lui. Désormais, "tout va très bien", rassure l'association sur la page Facebook Pauly's Journey. Le petit protégé doit toutefois encore réapprendre à se mouvoir. Petit à petit, Pauly se remuscle au fil de ses sorties. Toutes ces épreuves seront bientôt derrière lui et il pourra entamer un tout nouveau chapitre de sa vie : celui d'un chat ordinaire. Sciences et avenir 16/10/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), dont les travaux font référence dans les négociations climatiques, veut s'adresser au grand public en améliorant sa communication, a indiqué jeudi à Paris son nouveau président, le Sud-Coréen Hoesung Lee. Le Giec veut transmettre son message scientifique à un public plus large, au-delà de la communauté scientifique, a déclaré Hoesung Lee au cours d'une conférence de presse au ministère de l'Ecologie, en présence de la ministre, Ségolène Royal, à six semaines de la conférence de Paris sur le climat. Le Giec va travailler avec des infographistes, des auteurs spécialisés dans la vulgarisation scientifique et les inclure dans le processus pour que les conclusions de (ses) rapports soient plus accessibles, a dit M. Lee, élu à la tête du Giec la semaine dernière, en remplacement de l'Indien Rajendra Pachauri. Le Giec publie tous les cinq ans un rapport accompagné d'un résumé à l'intention des décideurs, synthèse des connaissances scientifiques censée être accessible à un public non spécialisé. Selon une étude parue lundi dans la revue Nature Climate Change, ces résumés sont d'une faible lisibilité, malgré les efforts du Giec pour consolider et adapter sa politique de communication. L'un des universitaires à l'origine de cette étude estimait que ce manque de clarté pourrait nuire à la recherche d'un accord à la conférence de Paris (COP21) qui tentera à la fin de l'année de parvenir à un accord mondial pour limiter le réchauffement climatique. Evoquant le prochain rapport du Giec, qui paraîtra d'ici cinq à six ans, Hoesung Lee a déclaré que le Giec voulait non seulement réaliser une évaluation robuste et solide mais aussi participer à l'élaboration des solutions qui permettent de lutter contre le changement climatique. Il a par ailleurs souligné l'importance d'une tarification du carbone. L'idée progresse dans les milieux économiques, je pense que nous allons dans la bonne direction, a dit Hoesung Lee, qui avait été reçu dans la matinée par le président François Hollande. ----->J'avoue que ces remarques sont judicieuses. J'ai essayé de lire le rapport en question... Mais on finit par se perdre dans le dédale d'un vocabulaire bien spécifique... Et un de mes profs en communication a souvent dit que trop de termes techniques ou de termes propres à un métier ou une spécificité empêchent non seulement de communiquer une bonne information, mais la rend incompréhensible du plus grand nombre... Romandie 15/10/2015 -
Cinquante sites menacés, selon le Fonds mondial pour les monuments
Admin-lane a posté un sujet dans Environnement
Cinquante sites de 36 pays figurent sur la nouvelle liste des sites menacés publiée jeudi à New York par le Fonds mondial pour les monuments. Parmi eux, on trouve une promenade à Beyrouth, une prison en Albanie, Petra en Jordanie et tous les sites culturels du Népal. Bruxelles (Belgique). Le Palais de justice (arch. Poelaert), photographié en 2009 depuis l'hôtel Hilton, bd. de Waterloo. Martin Mycielski CCBY-SA3.0 Cette liste, publiée tous les deux ans, est notoirement éclectique: y figurent pour 2016 le Palais de Justice de Bruxelles, le cimetière général de Santiago au Chili, le quartier d'El Vedado à La Havane, la ville submergée de Pavlopetri en Grèce, menacée par la pollution, l'Arc de Janus à Rome mais aussi, parmi les "lieux de conscience", l'ancienne prison de Spaç en Albanie ou les camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale en Italie. La liste "World Monument Watch", lancée en 1996 et établie par un groupe d'experts internationaux, à partir de propositions souvent locales, se veut un appel à agir pour des lieux menacés à court terme, religieux, archéologiques, mais aussi espaces publics, jardins, cimetières, musées... Site de Pavlopetri. Spiridon Ion Cepleanu CCBY-SA3.0 Ces lieux sont, selon l'ONG, menacés d'abord par le manque d'intérêt et de ressources financières et techniques. Viennent ensuite la pression du développement et, loin derrière, les catastrophes naturelles, les conflits et les pillages. Cette année l'ensemble des sites culturels du Népal y figurent, après les séismes qui ont durement frappé le pays au printemps et détruit temples et monastères. "En soulignant particulièrement la catastrophe au Népal, nous espérons pouvoir avoir une réponse vigoureuse", explique à l'AFP Bonnie Burnham, présidente du Fond. L'espace côtier de Dalieh-Raouché à Beyrouth, menacé par le développement, figure aussi sur la liste. Vestiges de l'arc de Janus. MM it / domaine public Volontairement, ses auteurs n'y ont pas inclus la ville antique de Palmyre en Syrie, tombée en mai aux mains de l'Etat islamique (EI), et dont le célèbre Arc de Triomphe a été récemment réduit en poussière. "Il y a un souci croissant, dans le monde de la préservation, qu'en répondant à ces atrocités de l'EI chaque fois qu'elles se produisent, nous faisons le jeu de leur propagande. Ils ne font ça que pour obtenir l'attention du public", explique Mme Burnham. Et "le but de la liste est d'apporter des remèdes", ajoute-t-elle aussi. Vue générale du site l'ancienne oasis de Palmyre en 2005. Eustache DIEMERT CCBY-SA1.0 D'où l'idée cette année d'ajouter à la liste "le monument anonyme": il rend hommage à "des milliers de sites qui sont détruits, non seulement en Syrie, non seulement en Irak, mais dans tout le Moyen-Orient et au-delà", dit-elle. "Nous ne pouvons pas les nommer tous" et, contrairement au but recherché par la liste, "il n'y a pas d'espoir immédiat de solution". Romandie 15/10/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Comme d'autres ONG cette semaine, le CCFD-Terre Solidaire a appelé jeudi à inclure les questions de sécurité alimentaire et d'agriculture dans les négociations de la conférence sur le climat prévue en fin d'année à Paris (COP21). La COP21 ne peut ignorer la question de la faim dans le monde, or les notions de droits humains et de sécurité alimentaire ne sont pour le moment pas prises en compte dans ce qui relève de l'accord destiné à être signé en décembre 2015 pour une application en 2020, estime l'ONG dans un communiqué. L'agriculture n'est jamais citée dans le document de base des négociations de la prochaine session organisée à Bonn en amont de la conférence de Paris, dénonce le texte. Alors que 800 millions de personnes souffraient déjà de la faim en 2014, (...) 600 millions de personnes supplémentaires pourraient être touchées par les impacts des changements climatiques si rien n'est fait d'ici 2080, rappelle le CCFD-Terre Solidaire, citant des chiffres de l'ONU. La sécurité alimentaire doit être réintégrée dans l'Accord de Paris et inscrite au-delà du seul préambule, ont aussi plaidé en début de semaine 13 ONG, dont Médecins du Monde, la Croix Rouge française, le Secours Catholique et Acted. Le changement climatique a déjà des conséquences directes sur la sécurité alimentaire, estiment ces organisations, citant les effets de l'augmentation des catastrophes naturelles, la baisse des productions et rendements agricoles, ainsi que la volatilité des prix agricoles. 4 Français sur 5 considèrent que faim dans le monde et changement climatique sont liés, selon un sondage CSA commandé par le CCFD, à paraître vendredi dans La Croix. Romandie 15/10/2015 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris - Le futur accord de Paris pour lutter contre le réchauffement climatique va fixer un cadre général à l'action de la communauté internationale: voici les points clés de cette négociation. - Les objectifs de long terme : Limiter la hausse au niveau mondial à 2°C est un objectif partagé par tous, mais des pays comme les Etats insulaires défendent 1,5°C, les deux chiffres étant mentionnés dans les documents de travail. Le respect de cette limite passe par une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais la formulation de cet objectif peut être très précise (une date butoir pour le pic des émissions) ou beaucoup plus floue (transformation globale bas carbone ou neutralité carbone). Le principe d'un bilan global des actions mises en place est discuté, mais la date fait débat. Certains veulent un état des lieux avant 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord. Pour rester sous les 2°C, les scientifiques et les économistes recommandent davantage d'efforts avant même 2020. Agir plus tard coûtera plus cher, préviennent-ils. - La révision à la hausse des engagements : Près de 150 pays ont annoncé leur objectif national pour réduire ou limiter les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2025 ou 2030. Si ces engagements sont respectés, la hausse prévisible du thermomètre mondial serait ramenée de plus de 4°C à environ 3°C. Pour combler l'écart entre 2 et 3°C, significatif en terme de bouleversements climatiques, de nombreux pays voudraient que de nouveaux engagements, plus ambitieux, soient publiés tous les 5 ans. - Les financements : En 2009, les pays développés se sont engagés à mobiliser de plus en plus d'argent pour financer des projets climat (réduction des émissions de gaz à effet de serre ou actions d'adaptation au dérèglement climatique) pour arriver annuellement à 100 milliards de dollars en 2020. Mais quels financements comptabiliser? Fonds publics et privés ? Prêts et dons ? Rien n'avait été défini. Très récemment, l'OCDE a évalué à 62 milliards les financements du Nord vers le Sud en 2014, en incluant les prêts. Il y aurait 43 milliards issus d'institutions publiques, 16 milliards d'acteurs privés et 1,6 milliard de crédits à l'export. Pour les années à venir, de nouveaux financements viennent d'être annoncés, notamment de la part des banques multilatérales. Le Fonds vert pour le climat, abondé à hauteur de 10 milliards jusqu'en 2018, financera ses premiers projets en 2016. Les pays en voie de développement exigent que les financements de projet climat viennent s'ajouter et non se substituer au budget de l'aide au développement. Ils veulent aussi un rééquilibrage entre l'adaptation au changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui capte l'essentiel des financements. Et quid de l'après 2020 ? Les pays en voie de développement veulent qu'une hausse soit garantie. - La coopération : En plus des financements, les pays en voie de développement réclament des transferts de technologie et une aide technique à l'adaptation (partage d'expérience, renforcement des systèmes d'alerte). Romandie 16/10/2015