Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. N'attendons pas l'interdiction totale des pesticides qui interviendra dans sept ans pour trouver des altenatives écologiques. Nombre d'animaux sont là pour nous aider à lutter contre les parasites qui menacent nos plantes. Apprenons à les reconnaître et à les attirer. Quiconque s'est déjà prélassé dans l'herbe, allongé au soleil, sait combien le gazon le mieux entretenu est aussi un espace grouillant de vie. Fourmis noires et rouges, moucherons, sauterelles, quand ce n'est pas guêpes et moustiques, ne tardent pas à vous rendre visite tout en s'affairant dans ce qu'ils considèrent à juste titre comme leur territoire. Mais le jardin abrite également, pour qui sait les reconnaître et les observer, des habitants de taille plus imposante comme les batraciens (grenouilles, crapauds), les reptiles, les oiseaux et certains petits mammifères. À partir de 2022, lorsque l'usage de la plupart des pesticides sera interdit dans les jardins privés, toute cette faune sera plus que jamais utile aux plantes et à ceux qui les cultivent, comme l'expliquent Blaise Leclerc et Gilles Leblais dans le petit guide clair et pratique, Des auxiliaires dans mon jardin! Les attirer, les loger, les nourrir, qu'ils viennent tout juste de publier (Éditions Terre Vivante, 14€). (Photo couverture du livre Des auxiliaires dans mon jardin ! Cliquez sur l'image pour accéder directement au site Terre Vivante et ICI pour feuilleter quelques pages). Le principe est simple: un minimum d'équilibre écologique doit régner dans le jardin si l'on veut obtenir de bonnes récoltes et d'abondantes floraisons, tout en limitant le recours aux pesticides. Par exemple, plutôt que de chercher à éliminer tous les pucerons, on se contentera de réduire leurs effectifs en attirant leurs prédateurs naturels. Et Dieu sait s'ils sont nombreux! Oiseaux, coccinelles, araignées mais aussi syrphes, chrysopes, staphylins, perce-oreilles, pour ne citer qu'eux, adorent se repaître de ces damnés «suceurs» de sève. Le pari est gagné si ces auxiliaires s'installent durablement dans votre jardin. Les coccinelles sont les insectes auxiliaires les plus connus: déjà à l'état de larves, puis adultes, elles sont capables de dévorer des centaines de pucerons par jour. «Elles représentent une cure basique pour le jardin, c'est comme soigner une grippe !» confie au Figaro Laura Gatti, l'une des agronomes consultantes du projet immobilier Bosco Verticale à Milan (Italie). Sur ces deux tours entièrement revêtues d'arbres, pas moins de 1.200 coccinelles ont été rélâchées au printemps 2014. «Nous avons déposé des larves sur les arbustes du 14e étage et nous avons retrouvé des adultes au 26e: signe que la communauté des coccinelles s'est bien développée». Vous pouvez, vous aussi, relâcher dans votre jardin ou sur votre balcon des larves de ce coléoptère que l'on peut se procurer maintenant dans la plupart des jardineries (on paye en magasin et l'on reçoit un kit chez soi). Mais ces petites «bêtes à bon Dieu», comme on les appelait autrefois, sont également présentes dans la nature et peuvent être attirées chez soi en mettant à leur disposition un abri de tiges creuses. Abeilles, domestiques ou sauvages, bourdons, papillons ainsi que certaines espèces de guêpes et de mouches, jouent le rôle primordial de transporter le pollen d'une fleur à l'autre, ce qui est essentiel pour les féconder et obtenir des fruits. Pour les inciter à venir butiner chez vous, semez des mélanges de plantes mellifères près du potager et du verger ou installez des «hôtels» à insectes. Mais il faut aussi apprendre à les reconnaître et à les respecter. C'est le cas de la scolie à six taches (colpa sexmaculata), une grande guêpe solitaire que l'on confond facilement avec le frelon mais qui est un «insecticide bio» redoutablement efficace. L'adulte pond ses œufs dans les larves de hanneton, les fameux «vers blancs» grands dévoreurs de racines en tous genres. Une fois éclose, la larve de l'hyménoptère tue son hôte en le dévorant de l'intérieur. Grenouilles et chauves-souris, qui ne bénéficient pas toujours de la sympathie humaine, font elles aussi de véritables festins d'insectes. Sachant cela, le coassement de la grenouille rieuse (Rana ridibunda) sonnera comme une douce musique à vos oreilles... Quant aux chauves-souris, qui figurent sur la liste des espèces protégées en France, elles peuvent gober en une nuit une armée de moustiques! Proposez à ces petits mammifères volants un nid artificiel ou laissez un tronc mort à leur disposition, car les greniers et les caves, leurs abris habituels, sont en voie de disparition. Question régime insectivore, les oiseaux ne sont pas en reste. Les plantes à feuillage persistant les aident à se cacher des prédateurs et les ronciers leur offrent le gîte et le couvert (de baies en hiver). Sur les toits de Bosco verticale, «des rosiers de France (Rosa gallica), des Alpes (Rosa pendulina) et pimprenelle (Rosa pimpinellifolia) ont été installés dans le but d'attirer les oiseaux et de tester des micro-habitats naturels favorables à la faune sauvage», explique encore Laura Gatti. L'hermine, la belette, le hérisson et la musaraigne ont, quant à eux, des museaux sympathiques que l'on n'a pas souvent la chance de voir à l'œuvre. Des souris aux campagnols pour les deux premières, en passant par les insectes et les limaces pour les deux autres, ils abattent un «travail» considérable! On veillera a donc à leur laisser des coins du jardin en friche, des tas de feuilles et des murets de pierres où ils pourront s'abriter. Le dernier de cette liste, mais pas le moins important : l'humble lombric est le roi de la fertilité. En creusant ses galeries, cet infatigable «laboureur» retourne le sol, le digère, le brasse et l'aère en profondeur. On fera tout pour le protéger en troquant le motoculteur et la pelle-bêche qui le découpent en rondelles, pour la fourche-bêche, la Bi-Bêche ou la grelinette, et en semant des engrais verts. Le Figaro 17/4/2015
  2. Taipei - Un avis de tsunami émis lundi matin pour des îles du sud du Japon a été levé peu de temps après un séisme qui a secoué la capitale taïwanaise Taipei, faisant un mort et un blessé mais aucun dégât matériel significatif. Le séisme survenu à 10H43 (01H43 GMT) à 71 kilomètres des côtes est de Taïwan, et mesuré à 6,6 par l'Institut américain de géophysique (USGS), était susceptible d'entraîner une montée d'eau de 1 mètre sur des îles de l'archipel d'Okinawa, dans l'extrême sud du Japon. TopVideos 19/4/2015 Aucun raz-de-marée n'a finalement été enregistré et l'Agence nippone de météorologie a levé son alerte au tsunami environ une heure après la secousse. Un homme âgé est décédé dans l'incendie d'un immeuble de quatre étages dans la ville taïwanaise de New Taipei City après l'explosion d'un transformateur électrique, ont indiqué les pompiers. Un autre habitant intoxiqué par les fumées a été hospitalisé, selon la presse locale. Le Japon ne déplore en revanche ni victimes ni dégâts d'importance. Les autorités locales avaient conseillé à la population de s'éloigner des côtes en prévision de l'arrivée d'une ou plusieurs grosses vagues. Et un porte-parole du gouvernement à Tokyo avait indiqué qu'une cellule spéciale avait été formée pour rassembler les informations. Le Japon avait enregistré un petit tsunami en février dernier, lequel était cependant sans commune mesure avec celui du 11 mars 2011 qui avait atteint plusieurs dizaines de mètres par endroits et directement tué plus de 18.000 personnes. Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur la planète. Kuo Kai-wen, le chef de l'agence de sismologie de Taïwan, a prévenu que d'autres tremblements de terre pourraient survenir dans les prochains mois. Il s'agit du troisième séisme de magnitude supérieure à 6 depuis le début de l'année, nous n'excluons pas la probabilité de survenue de nouveaux séismes puissants, a-t-il indiqué. Romandie 19/4/2015
  3. Sabetta (Russie) - C'est une vaste étendue blanche de neige et de glace qui s'étend à perte de vue dans l'Arctique russe: la péninsule de Yamal abrite le chantier de l'un des projets gaziers les plus ambitieux de la planète, à l'épreuve des éléments extrêmes et aujourd'hui de la crise ukrainienne. Dmitri Fonine se souvient de son premier séjour sur le site fin 2012. C'est simple: Il n'y avait rien. Juste la toundra, raconte ce vétéran des projets industriels du Grand Nord russe, aujourd'hui responsable de la construction pour Yamal LNG, complexe gazier chiffré à 27 milliards de dollars construit par le groupe russe Novatek avec le français Total et le chinois CNPC. Carte topographique de l'Arctique. Sémhur FAL Le site, à 2.500 kilomètres de Moscou et au nord du cercle arctique, n'était alors qu'un village, Sabetta, servant de base aux géologues et explorateurs, au milieu d'un territoire vierge soumis aux bourrasques glaciales, parcouru par les renards polaires et les ours blancs et privé de tout rayon de soleil pendant un mois en hiver. Deux ans et demi plus tard, des traces d'activités humaines permettent de distinguer la terre de la mer, couverts de la même couche blanche: là une grue, là un cargo pris dans les glaces. Sabetta accueille un port sur la mer de Kara permettant de recevoir les matériaux de construction, des immeubles d'habitations et depuis février d'un aéroport accueillant des vols réguliers. Quelque 9.000 personnes s'activent avec pour objectif de lancer dès 2017 l'usine de liquéfaction du gaz, d'une capacité très forte de 16,5 millions de tonnes par an destinés à être acheminés par bateau, en grande partie vers le stratégique marché asiatique. En attendant les lignes de production du gaz naturel liquéfié (GNL), deux des quatre réservoirs de stockage --160.000 m3 chacun-- ont été bâtis sur des piliers traversant le permafrost, la couche du sol gelée en permanence. Vous avez de la chance, il fait assez chaud: -10 degrés, mais la moyenne en hiver c'est -30 et le minimum qu'on ait eu c'est -56, ironise Rouslan Mikhaïlov, capitaine du brise-glace Tor qui manoeuvre tous les jours pour rendre les eaux du port navigables. Si la Russie s'est lancée dans un projet si difficile et coûteux alors qu'elle produit bien assez de gaz pour ses besoins et ceux de ses clients européens, c'est que Yamal répond à un impératif stratégique. Il doit permettre au pays de diversifier ses exportations d'hydrocarbures vers l'Asie, une nécessité apparue avec la crise économique en Europe et renforcée par les tensions croissantes avec les Occidentaux. Avant même que Moscou ne signe un contrat inédit avec la Chine pour l'alimenter par gazoduc à partir de 2018, Novatek obtenait le droit d'exporter du GNL et l'entrée du chinois CNPC au capital de Yamal LNG au même niveau que Total (20%). On pourra alimenter le marché européen et le marché asiatique, a souligné le nouveau directeur de Total, Patrick Pouyanné, lors d'une récente visite sur le site, évoquant une nouvelle base de croissance pour son entreprise qui a parié gros sur la Russie où est mort l'an dernier son ancien patron Christophe de Margerie dans un crash. Mais la donne a changé avec la crise ukrainienne. A la mi-juillet, les Etats-Unis, qui accusent Moscou d'envoyer des troupes soutenir les séparatistes de l'Est de l'Ukraine, ont décidé d'ajouter Novatek à leur liste noire d'entités sanctionnées. Lire la suite sur Romandie.com Romandie 17/4/2015
  4. Chaque année, sur le littoral atlantique, il faut reconstituer les plages. En cause : l'érosion. Explication avec France 2. Une équipe de France 2 s'est rendue à Chatelaillon (Charente-Maritime), pour assister à la remise en état de la plage, lourdement frappée par la tempête Xynthia. Pour éviter que cela ne se reproduise, du sable est propulsé sur la plage depuis la mer, via un pipeline. Il est d'abord récupéré au large par une barge, qui drague les fonds marins. "Le sable qui est pompé par notre drague est refoulé directement dans le puits. Le sable est pompé à une profondeur d'environ 13 mètres", explique Frédéric Guillon, directeur des travaux. Dans la zone où la barge est assignée, le sable est en surplus grâce aux courants. Et il correspond au sable de la plage de Chatelaillon. "Sous l'action des vagues notamment, le sable va rester en place", poursuit Frédéric Guillon. La barge se raccorde ensuite à la canalisation et l'expulsion du sable peut s'effectuer. Le réensablement épaissit la plage jusqu'à 3 mètres par endroit et pourra casser la force des vagues. Francetv info 16/4/2015
  5. Deux bébés gorilles ont fait leur première apparition publique au zoo du Bronx, à New York (Etats-Unis). Ils sont nés en janvier, à 48 heures d'intervalle, de Layla et Kumi, leurs mères âgées toutes deux de 16 ans. Issus de l'espèce des gorilles des plaines de l'Ouest, une espèce en voie de disparition à l'état sauvage, les deux bébés grimpent sur le dos de leurs mères et se roulent dans leurs bras. Dix-sept autres gorilles vivent dans la partie "forêt tropicale" du zoo. Aucun des deux bébés gorilles n'a encore été baptisé, selon le Daily Mail, qui attend des responsables du zoo les prénoms des deux nouveaux-nés. Leurs apparitions au public dépendent des conditions de température et d'ensoleillement. Le nombre de gorilles des plaines de l'Ouest vivant à l'état sauvage a chuté de 60% durant les vingt-cinq dernières années, toujours selon le Daily Mail. ----->C'est formidable de voir les mères montrer des signes de tendresse envers leur bébé, tout comme le ferait une maman humaine.... Francetv info 16/4/2015
  6. Paris - Les ministères de l'Energie et de l'Economie ont annoncé lundi le lancement d'un appel à projets pour le développement des réseaux électriques intelligents ou +smart grids+ dans les territoires. Les réseaux électriques intelligents, qui s'appuient notamment sur l'utilisation d'outils numériques, permettent par exemple de piloter la consommation de courant des ménages ou des industriels, mais aussi l'insertion d'énergies renouvelables dans le système électrique. Cet appel à projets vise à accompagner les collectivités qui s'associent pour déployer les fonctionnalités offertes par les smart grids, ont précisé les ministères dans un communiqué conjoint. Il s'inscrit dans le cadre du plan Réseaux électriques intelligents des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle. Cet appel à projets sera lancé mercredi. Sa dotation n'a pas été précisée. Les collectivités territoriales ont jusqu'au 1er juin pour manifester leur intérêt et doivent déposer leur candidature avant le 15 juillet. Romandie 13/4/2015
  7. Clermont-Ferrand (AFP) - Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a débouté la demande de reconnaissance en maladie professionnelle d'un ancien salarié de l'Institut de la recherche agronomique (Inra), décédé en 2013 d'une maladie du sang qu'il estimait avoir contracté après avoir utilisé des pesticides toute sa carrière, selon une décision de justice communiquée lundi à l'AFP. Les juges ont considéré "qu’au vu des données actuellement admises de la science, il n'existait pas de probabilité suffisante que le syndrome myélodysplasique" - une anomalie de la moelle osseuse entraînant une hémopathie - "qui a affecté l'agent soit en lien direct avec son activité professionnelle", écrit le tribunal dans un communiqué de presse. Un agriculteur épand des pesticides sur un champ de pommes de terre, dans le nord de la France, en 2012 (c) Afp Bernard Bonnemoy a travaillé pendant 30 ans comme technicien de recherche sur les sites de Crouël, dans la banlieue de Clermont-Ferrand, et de Theix. Il fut notamment responsable des traitements phytosanitaires sur le domaine et pour les expérimentations extérieures de 1983 à 1996. En février 2013, les médecins lui diagnostiquent un syndrome myélodysplasique, dont il décèdera six mois plus tard à 52 ans. Lui-même avait initié une procédure de reconnaissance en maladie professionnelle et celle-ci avait été refusée post-mortem, en janvier 2014 par l'Inra, après avis de la commission de réforme de la Sécurité sociale et d'un expert médical. "Je vais proposer à la famille de faire appel de cette décision, qui ne tient pas compte d'éléments qui nous paraissaient sérieux", a réagi lundi soir Me François Lafforgue, citant une étude d'octobre 2014 prouvant, dit-il, "le lien entre le syndrome myélodysplasique et l'utilisation des pesticides". Selon cet avocat spécialisé dans la reconnaissance des maladies professionnelles, l'ancien salarié "était le nez dans les pesticides". "Il avait été exposé autant, voir plus qu'un agriculteur car il utilisait neuf mois de l'année, 10 heures par jour, des produits phytosanitaires, dont certains contenaient du benzène et dont le lien avec les maladies professionnelles est aujourd'hui reconnu", avait-il expliqué, fin mars, lors de l'audience devant le tribunal. "Si le benzène est cité dans la littérature scientifique comme favorisant la survenue de tels syndromes", le tribunal a toutefois estimé "qu'il n'apparaissait pas que (M. Bonnemoy) ait été exposé à des doses significatives de benzène à l'occasion de l'utilisation" d'un des produits mis en cause, selon ce même communiqué. Le tribunal a également relevé qu'un autre des produits pointés du doigt, "contenait non pas cette molécule mais l'un de ses dérivés, dont le rôle dans l'apparition desdits syndromes n'est pas évoqué en l'état actuel des connaissances scientifiques". "C'est le serpent qui se mord la queue: très peu d'études sont faites sur le sujet et quand il y en a, on les écarte car on estime que ce n'est pas encore suffisant", a encore déploré Me Lafforgue. Contacté par l'AFP, l'Inra n'était pas joignable dans l'immédiat pour réagir. Sciences et avenir 13/4/2015
  8. Plus de trente villages ont été touchés par les incendies. Des centaines de têtes de bétail et au moins 3 000 moutons ont également péri dans le sud de la Sibérie, lundi. Les incendies sont visibles de l'espace et certaines flammes dépassent trois mètres de haut. Les feux de prairies ont débuté dimanche 12 avril dans la région de Khakassie, une république autonome de Russie, dans le sud de la Sibérie, sous des températures relativement chaudes et des vents forts. Au moins 17 personnes ont péri, selon un bilan publié lundi par les autorités russes. Plus de trente villages ont été touchés par les incendies. Des centaines de têtes de bétail et au moins 3 000 moutons sont morts. Toujours selon les autorités, 100 hectares de terres ont brûlé. Les autorités régionales ont mobilisé huit avions et hélicoptères, des trains anti-incendie et plus de 5 000 personnes pour tenter de contrôler ces feux. A l'été 2010, la Russie avait été frappée par des incendies de forêts et de tourbières provoqués par une chaleur sans précédent, notamment dans sa partie européenne, et 11 000 décès supplémentaires avaient été enregistrés à Moscou en deux mois. Francetv info 13/4/2015
  9. Neuf mois après le lancement, par décret présidentiel, d’une « stratégie fédérale pour la santé des abeilles et des autres pollinisateurs », les Etats-Unis prennent leurs premières mesures de restrictions des insecticides dits « néonicotinoïdes ». Dans une lettre adressée début avril aux firmes agrochimiques, l’Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine prévient qu’elle ne délivrera plus d’autorisation de mise sur le marché de nouveaux produits contenant des molécules de la famille visée (imidaclopride, thiaméthoxame, etc.). Celles-ci sont suspectées d’être les éléments déterminants du déclin des abeilles domestiques et des insectes pollinisateurs et, vraisemblablement, d’une variété d’autres organismes (oiseaux, organismes aquatiques…). Photo d'une ruche aux Etats-Unis. Paul J. Richards /AFP Ce moratoire sur les nouveaux usages de ces substances s’applique au niveau fédéral, mais il fait suite à plusieurs initiatives locales, en particulier dans les Etats de l’Oregon et de Californie, visant à restreindre l’usage de ces substances controversées, notamment sur les terrains publics. « Il ne fait aucun doute que ces produits toxiques tuent nos pollinisateurs, a déclaré Lori Ann Burd, directrice pour la santé environnementale du Centre pour la diversité biologique, dans un communiqué. Nous louons l’EPA de l’avoir reconnu et d’avoir pris cette décision, même s’il faut aller plus loin ». Régulièrement accusée par les apiculteurs et les organisations non gouvernementales de laxisme en matière d’évaluation des risques des pesticides, l’EPA a été la cible de plusieurs poursuites en justice. En particulier, selon un rapport publié en mars 2013 par l’ONG Natural Resources Defense Council (NRDC), l’EPA a utilisé, de nombreuses années durant, une procédure d’autorisation temporaire pour donner un agrément de facto permanent à une grande part des pesticides actuellement sur le marché américain. Dans de nombreux cas – en particulier celui de plusieurs néonicotinoïdes –, les études d’évaluation du risque environnemental et sanitaire n’ont pas été menées par l’agence. Dans sa lettre, l’EPA précise ainsi qu’elle attend des firmes agrochimiques des données sur les effets de leurs produits sur les pollinisateurs. A partir de ces données, l’agence ajoute qu’elle conduira – mais plus vingt ans après leur mise sur le marché – une évaluation du risque présenté par ces substances avant de forger son opinion à leur sujet. De l’autre côté de l’Atlantique, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a mené en 2013 une telle évaluation, qui a conduit à la mise en place d’un moratoire partiel de deux ans sur les principaux néonicotinoïdes, touchant le territoire des Vingt-Huit. En France, l’un des premiers pays à avoir restreint leur usage, un amendement au projet de loi sur la biodiversité, visant à les interdire définitivement du territoire national, a été adopté le 19 mars. La décision américaine, très en retrait par rapport à celle de la Commission européenne, est confortée par une étude publiée dans la dernière édition de la revue Environmental Science & Technology. Conduits par Margaret Douglas et John Tooker (université de Pennsylvanie, Etats-Unis), ces travaux permettent de retracer l’intensité de l’utilisation des néonicotinoïdes depuis leur introduction, en 1993. De telles statistiques n’avaient jamais été tenues par les autorités américaines, et les chercheurs ont dû solliciter d’autres sources – des bases de données publiques croisées avec des informations issues de l’industrie – pour établir l’histoire de l’usage de ces molécules aux Etats-Unis. La courbe montre une utilisation d’abord très marginale, puis une forte croissance dès l’année 2003, c’est-à-dire précisément un an avant que les apiculteurs américains ne rapportent des mortalités anormales dans leurs cheptels. « Les régulateurs, les semenciers, les agriculteurs et le public pèsent les coûts et les bénéfices de l’utilisation des néonicotinoïdes, a déclaré Mme Douglas. Mais ce débat se tient en l’absence de l’information de base, à savoir quand, où et comment ces molécules sont utilisées… Notre travail permet d’être informés sur ces éléments fondamentaux relatifs à l’usage des néonicotinoïdes ». Le Monde 9/4/2015
  10. La rédaction a testé pour vous les capuchons spéciaux pour griffes de chat, conçus afin d'éviter les problèmes de griffures. Avantages et inconvénients. C'est Silex, le chat mascotte de la rubrique Animaux, qui a "joué" les cobayes. Ce jeune chat, qui voit son deuxième printemps, a en effet le caractère placide requis pour ce genre d'épreuve : la pose de sorte de "prothèses ongulaires", c'est-à-dire des capuchons en plastique recouvrant le bout de ses griffes. L'idée de ces protège-griffes est simple : empêcher que l'animal (chat, mais aussi chien, furet, lapin, et même iguane, d'après le site vendeur) n'abîme le mobilier, ou les mains délicates de son compagnon de jeux bipède. Les griffes du chat avec capuchons (en bleu à gauche) sont moins rétractées que les griffes sans capuchon (à droite). Morgane Kergoat Un comportement naturel chez le chat, qui n'a rien d'un geste d'ennui ou de rancune envers son maître et qu'il ne faut donc pas punir, malgré les sérieux dommages qu'il peut causer. Parmi les diverses solutions "anti-griffures", la pose de protège-griffes semble assez simple et respectueuse de l'animal (surtout comparée à une autre pratique : le dégriffage, interdit en Europe depuis 10 ans, mais toujours autorisé aux États-Unis et au Canada). En effet, un chat n'ayant pas véritablement conscience de son propre corps, il ne sera a priori pas gêné par l'ajout des capuchons, qui plus est sur une zone non-sensible : le bout de ses griffes. D'après le vendeur, le produit "n’interfère en rien avec la capacité des animaux de compagnie à extraire et rétracter leurs griffes". On remarquera toutefois que les protège-griffes dépassent plus visiblement des doigts que les griffes rétractées (voir photo ci-dessus). Le chat continue son comportement naturel de griffades, mais les capuchons empêchent les marques de griffure. Silex ne fait pas exception : capuchons bleus au bout des pattes, il n'a pas semblé gêné, n'a pas tenté de les mâcher ni de se les arracher. C'est à peine s'il les a davantage léchés, mais plus probablement pour retirer la colle utilisée (autorisée par les vétérinaires) pour fixer les capuchons qui dépasse légèrement. Attention cependant : malgré sa patience, voire sa mollesse, Silex n'a pas du tout apprécié la pose des protèges-griffes (d'ailleurs pour limiter "la torture" la pose a été faite à une seule patte). Mieux vaut être deux pour opérer : une personne qui tient le chat, l'autre qui met la colle dans le capuchon et l'applique sur la griffe préalablement taillée. À noter que la pipette et son embout ne sont pas pratiques, que la colle sèche rapidement et qu'elle ne s'en va qu'avec du dissolvant. Un conseil : mettez des gants. Surtout, et même si cela n'est pas précisé par le vendeur, il est absolument déconseillé d'appliquer ces protège-griffes à un chat ayant un accès à l'extérieur. Car celui-ci ne pourrait alors plus grimper aux arbres pour fuir ses peurs (chiens, voitures, etc.), ni se défendre face à l'agression d'un congénère. Et cela, même si vous pensez mettre de fausses griffes colorées, juste pour "vous amuser" un instant : la notice ne le précise pas clairement, mais il est impossible de retirer les capuchons en les rinçant simplement à l'eau. Une fois posés, vous devrez attendre que la paroi extérieure de la griffe tombe toute seule : soit 4 à 6 semaines plus tard. ----->Un ami de ma fille, en Corée du Sud, a équipé un de ses chats particulièrement destructeur (Bengale) de capsules identiques, pour protéger ses autres chats et son environnement. L'expérience racontée n'est pas aussi idyllique. D'abord, monsieur le chat a dû être endormi : trop nerveux. Et c'est le vétérinaire qui les a posées. A son réveil pas de problème particulier, mais au bout d'un moment, il a cherché à s'arracher ces embouts de protection... Le véto l'a mis sous un léger sédatif pour le calmer et en quelques jours tout est rentré dans l'ordre. Autant vous dire qu'à leur chute il n'a pas recommencé l'opération... Sciences et avenir 8/4/2015
  11. Des traces de radioactivité provenant de la centrale japonaise endommagée de Fukushima ont été détectées dans deux échantillons d'eau de mer prélevés près des côtes ouest du Canada. Il n'y a cependant aucun danger pour l'homme. C'est la première fois que des traces de césium 134 sont détectées sur les côtes nord-américaines. Il s'agit de l'isotope de césium caractéristique de l'accident de la centrale électrique de Fukushima, provoqué le 11 mars 2011 par un tsunami qui avait suivi un séisme de magnitude 9 au nord-est du Japon. Les échantillons ont été prélevés en février près des côtes de Colombie-Britannique (ouest) puis analysés par les scientifiques du réseau de surveillance InForm. Pour autant "les niveaux de césium sont bien en deçà des niveaux de radioactivité reconnus au niveau international comme pouvant représenter un danger pour la santé humaine ou pour l'environnement", a indiqué mardi le réseau InForm (Integrated Fukushima Ocean Radionuclide Monitoring) sur son site. Un des scientifiques de ce réseau, le professeur Jay Cullen de l'université de Victoria, capitale de la Colombie-Britannique, a expliqué que ces traces de pollution sur les côtes n'étaient pas surprenantes. "Les niveaux (de césium, Ndlr.) qui ont été détectés à la fois au large ou sur les côtes sont pertinents avec les modèles qui avaient prédit l'arrivée de cette contamination sur la côte pacifique", a-t-il déclaré sur la radio canadienne CBC. "Sur les deux échantillons, le niveau de césium 134 dans l'eau est 1000 fois moins important que le seuil de tolérance pour la santé humaine", a-t-il ajouté. La surveillance de la qualité de l'eau de mer, de la faune et flore marines va se poursuivre encore quelques années afin d'appréhender l'impact environnemental de la catastrophe de Fukushima, a souligné le réseau InForm. Ce réseau est constitué de scientifiques, de professeurs, d'organisations gouvernementales, de représentants de la société civile ou de simples citoyens volontaires qui collectent et analysent des échantillons. Romandie 8/4/2015
  12. Paris (AFP) - A la veille d'un nouveau pic de pollution, Anne Hidalgo, maire de Paris, et Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France, ont demandé mardi à l’État de "planifier dès maintenant" les mesures à prendre, en convoquant notamment une cellule de crise. La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a indiqué avoir demandé au préfet de "réunir les élus" de la région mercredi matin et d'être "prêt à déclencher le seuil d'alerte - le premier seuil", qui prévoit notamment une limitation de la vitesse de "20 km à l'heure, pas d'épandage, de pulvérisation d'engrais, la réduction de la pollution industrielle, l'interdiction des brûlages". A la veille d'un nouveau pic de pollution, Anne Hidalgo, maire de Paris, et Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France, ont demandé mardi à l’État de "planifier dès maintenant" les mesures à prendre (c) Afp L'instauration de la circulation alternée n'est pas envisagée "pour l'instant" mais "peut faire partie des discussions" de mercredi, a-t-elle déclaré à l'AFP. "Ce n'est pas une réunion de crise, c'est une réunion d'information. Je m'y étais engagée donc ça va se faire", a-t-elle souligné. "Un nouvel épisode de pollution aux particules fines PM10 est annoncé par Airparif pour mercredi. Dans la perspective d'un risque avéré de persistance de l'épisode de pollution cette semaine, et au regard des incompréhensions apparues dans la gestion du précédent épisode de pollution" fin mars, Mme Hidalgo et M. Huchon "demandent que les mesures à prendre pour faire diminuer les niveaux de pollution soient planifiées dès maintenant". "Les conséquences néfastes sur la santé des Franciliens des pics de pollution aux particules fines appellent une anticipation et une coordination de l’État, de la Ville de Paris et de la Région", insistent les deux élus socialistes. "Il faut préparer dès aujourd'hui les conditions favorables à un retour à la normale par des mesures efficaces sur le plan environnemental et adaptées aux besoins de mobilité des Franciliens", poursuivent-ils, proposant la convocation "sans tarder" de la "cellule de crise associant à l’État, les experts, la Ville de Paris et la Région". La Région et la Ville dépendent de la préfecture (et donc de l’État) pour la mise en place de mesures d'urgence telles que la circulation alternée. De plus, la gratuité des transports, que peut déclencher M. Huchon comme président du Stif, pose la question de la participation de l’État à cette mesure qui coûte 4 millions d'euros par jour au Stif. "Afin d'être plus efficace dans la prise de décision en cas pic de pollution, nous rappelons notre volonté de faire évoluer les modalités de réponses des pouvoirs publics en cas d'épisodes de pollution", rappellent Mme Hidalgo et M. Huchon. La maire de Paris a demandé récemment au Premier ministre un changement de la réglementation, afin de simplifier et de rendre automatique la mise en œuvre de la circulation alternée en cas de pic de pollution. Sciences et avenir 7/4/2015
  13. L’Union Européenne est la principale consommatrice au monde, de produits agricoles issus de terres illégalement déboisées, selon une étude néerlandaise. Soja, huile de palme, bœuf, cuirs… L’Europe se montre extrêmement gourmande en produits issus de terres illégalement déboisées, montre un rapport accablant de l’ONG néerlandaise FERN (Making the UE Work for people and forest), daté du 17 mars 2015. L’Union Européenne constitue même le premier débouché mondial pour ceux qui pillent ou déforestent… ses deux premiers fournisseurs étant le Brésil et l’Indonésie (voir le Datanimé de Sciences et Avenir). De précédentes études commandées par l’Union européenne montraient déjà en 2013 que l’Union était le principal importateur au monde de produits du bois liés à la "déforestation intrinsèque". Cette fois, l’étude de FERN pousse l’investigation plus loin et établit que l’UE "est également l’un des plus grands importateurs de produits primaires issus de la déforestation illégale". En 2012, elle en a importé pour 6 milliards d’euros "ce qui représente près d’un quart du volume total des échanges mondiaux" selon l’ONG. Les Pays-Bas - dont les ports constituent la principale porte d’entrée vers nos marchés - le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et… la France figurent parmi les principaux pays consommateurs de ces matières premières et "sont collectivement responsables des deux tiers de leur valeur d’achat dans l’Union européenne et des trois quarts des zones forestières détruites" selon l’ONG. Rappelons que le défrichage illégal de terres à des fins d’exploitation agricole commerciale serait responsable de la moitié de l’ensemble des activités de déforestation en zone tropicale depuis 2000, selon une étude de 2014. Et que la majorité des produits cultivés ou élevés sur les terres récemment déboisées est destinée à l’exportation. Sciences et avenir 2/4/2015 - En Indonésie, où les plantations de palmiers à huile et de bois sont les principales causes de la déforestation, plusieurs études estiment qu’au moins 80 % de ces exploitations sont illégales. - Au Brésil, où les cultures de soja et les élevages de bétail sont responsables de la quasi-totalité de la déforestation, des travaux universitaires ont démontré que 90 % de la déforestation liée à la production de ces matières premières était illégale en Amazonie brésilienne au cours de la période 2000-2009. Les autorités brésiliennes viennent d'arrêter le "roi de la déforestation" qui sévissait jusqu'alors en toute impunité dans la région mais il leur reste fort à faire. "Le Brésil et l’Indonésie sont loin d’être les seuls pays touchés par ce phénomène" selon l’ONG qui a minutieusement recensé les fraudes au permis, infractions aux règlements, vols ou intimidations auxquels ont recours les défricheurs, les politiques, ou les entreprises impliquées. Et conclut tristement « En dehors de leur impact sur l’environnement, ces pratiques illégales répandues entraînent de la corruption, de la violence et des violations des droits de l’homme. Des menaces et des agressions physiques, parfois même mortelles, sont exercées à l’encontre des opposants à la déforestation illégale ». De quoi faire réfléchir l’Union Européenne ? Selon l’ONG les politiques agricoles et énergétiques de l’UE sont en contradiction avec la volonté affichée des européens de lutter contre le pilage mais aussi de préserver mondialement les forêts, notamment parce qu’elles jouent un rôle régulateur essentiel dans le climat, en servant de pompe à carbone. L’ONG entend désormais pousser le dossier et fera prochainement des propositions pour inciter l’Europe à sortir de son incohérence. Sciences et avenir 3/4/2015
  14. Au cours des derniers 50 millions d’années, les grandes variations climatiques ont été attribuées aux surrections des grandes chaînes de montagnes. Deux chercheurs du CNRS viennent de montrer que l’aptitude des surfaces continentales à former des sols influence aussi le climat de la Terre. Avant le réchauffement global actuel, le climat de la Terre n’a cessé de se refroidir depuis environ 50 millions d’années. Les raisons sont âprement discutées dans la littérature scientifique. La surrection des grandes chaînes de montagnes du Tertiaire, et en particulier celle de l’Himalaya, est très souvent invoquée comme la principale cause de cette détérioration climatique. Profil latéritique de la région de Foumban, au Cameroun. J.-J. Braun En effet, le rapport isotopique du lithium de l’eau de mer (7Li/6Li) enregistré dans les coquilles carbonatées d'organismes fossiles du microplancton, publié en 2012, semble à première vue renforcer le rôle de l'Himalaya. Ce rapport a considérablement augmenté au cours des derniers 50 millions d’années. Or, l’isotope 6 du lithium est préférentiellement piégé dans les argiles qui se forment au cours de l’altération des roches exposées à la surface des continents, alors que l’isotope 7 est plus facilement emporté à l’océan par les rivières. Une équipe américaine en avait donc conclu en 2012 que l’augmentation du rapport 7Li/6Li de l’eau de mer signifiait davantage de formation d’argiles, et donc davantage de dissolution de roches continentales. Comme ce processus consomme du CO2 et réduit par conséquent l’effet de serre, on pouvait y voir la raison du refroidissement du climat depuis 50 millions d’années. Quant au moteur de cette évolution, il était une fois de plus attribué à l’Himalaya : l’érosion intense de la chaîne brise les roches en petits morceaux et favorise l’altération et la formation d’argiles. Les auteurs de cette nouvelle étude, publiée dans la revue Climate of the Past, viennent de montrer qu’une interprétation différente du signal isotopique du lithium est aussi possible. Ils ont analysé la concentration en lithium de la kaolinite de sols et de latérites de Côte d’Ivoire, des États-Unis, d’Amazonie et du bassin parisien. Il apparaît que ces profils d’altération, qui peuvent être très épais, stockent beaucoup de lithium. Il y a 50 millions d’années, la quantité de lithium capable d’échapper à ce piège pour atteindre l’océan sous forme dissoute devient très faible et, en réponse, le rapport 7Li/6Li de l’eau de mer s’effondre. D’où un nouveau scénario proposé par les deux chercheurs du Laboratoire Océanographique de Villefranche-sur-mer (UPMC, CNRS) et de Géoscience Environnement Toulouse (CNRS, Toulouse 3, IRD). Le plateau himalayen photographié en mai 2012 par André Kuipers, à bord d’ISS, à quelque 400 km d’altitude. Esa, Nasa Il y a 50 millions d’années, le contexte tectonique était marqué par l’absence de grandes chaînes de montagnes et donc d’érosion intense. Les continents d’alors présentaient des altitudes et des pentes faibles, et des sols épais pouvaient aisément se développer, comme en attestent de nombreuses archives géologiques. Ces sols ont protégé les roches mères de la dissolution. En réponse, le niveau de CO2 atmosphérique a pu s’envoler, car il n’était plus pompé efficacement par l’altération. Un climat chaud et humide s’est installé globalement, ce qui est à nouveau confirmé par les archives paléoclimatiques. Lorsque les chaînes de montagnes surgissent à partir de 40 millions d’années. L’apparition de nouveaux reliefs et pentes sur les continents va briser cet état chaud. Mais pas directement en augmentant l’altération, plutôt en limitant la capacité du système Terre à former des sols épais. Le lithium parvient à nouveau à rejoindre les océans sous forme dissoute, poussant le rapport 7Li/6Li de l’eau de mer à augmenter. Sol latéritique aux îles Marquises, Polynésie française. Leandro Kibisz CC BY-SA 3.0 Les isotopes du lithium révèlent donc une histoire géochimique et climatique de la surface de notre planète plus subtile qu’il n’y semble au premier abord. Cette nouvelle étude révèle le rôle clé joué par les grandes surfaces continentales planes sur l’évolution climatique de notre planète. La latérite (du latin later, brique) est une roche rouge ou brune, qui se forme par altération des roches sous les climats tropicaux. Les sols latéritiques sont des sols maigres, lessivés et appauvris en silice et en éléments nutritifs fertilisants (Ca, Mg, K, Na). Une latérite peut se former à partir de n'importe quel type de roche, mais seulement si le climat est chaud et humide sur une période prolongée. Cependant, il se forme autant de types de latérites qu'il y a de roches d'origine. Lors de l'altération, les minéraux de base les plus instables disparaissent (comme les feldspaths), et les ions les plus solubles s'échappent en solution. Les autres restent sur place en formant de nouvelles roches. Plus d'informations, ICI. La kaolinite est une espèce minérale composée de silicate d'aluminium hydraté, de formule Al2Si2O5(OH)4 du groupe des silicates, sous-groupe des phyllosilicates. Ce nom provient du chinois (sinogrammes : 高岭土, pinyin : gāo líng tǔ), signifiant terre des hautes collines. La kaolinite se trouve dans les roches argileuses, comme le kaolin, ou dans les roches magmatiques, résultat de l'altération des feldspaths, des granites. (Photo Kaolinite (silicate d'aluminium et d'hydroxyde) USGS / domaine public). Plus d'informations, ICI Le lithium est un métal alcalin et un élément chimique de symbole Li et de numéro atomique 3, situé dans le premier groupe du tableau périodique des éléments. C'est l'élément solide le plus léger. En raison de sa très grande réactivité chimique, le lithium n'existe pas à l'état natif dans le milieu naturel. Il n'y est présent que dans des composés ioniques. On l'extrait de minéraux de type pegmatite, ainsi que d'argiles et de saumures. Le lithium est présent à l'état de traces dans les océans et chez tous les êtres vivants. Il ne semble pas avoir de rôle biologique notable car les animaux et les végétaux peuvent vivre en bonne santé dans un milieu dépourvu de lithium. Le lithium est trouvé à l'état de traces dans le plancton, dans de nombreuses plantes et invertébrés à des concentrations variables. Les organismes marins accumulent davantage de lithium dans leurs tissus que leurs homologues terrestres. L’extraction du lithium a un impact environnemental important. Le procédé d'extraction consiste à : - pomper la saumure présente dans le sous-sol des lacs salés ; - augmenter la concentration de la saumure par évaporation ; - purifier et traiter la saumure afin d’obtenir le carbonate de lithium (Li2CO3) pur à 99 % ; - effectuer la calcination du carbonate pour obtenir le métal lithium. Pour pomper la saumure, on a besoin de carburant : puis l'évaporation nécessite de larges espaces de salins ; enfin, la calcination du carbonate de lithium libère du CO2. Le lithium est peu recyclé, en raison du faible taux de collecte, des prix bas et volatiles du lithium sur les marchés, et des coûts élevés du recyclage. Plus d'infos sur Wikipedia. Explications sur les isotopes du Lithium 6Li et 7Li (Plus de détails ICI): - Lithium 6 : Le lithium 6 (6Li) possède un noyau composé de trois protons et de trois neutrons. Stable, il constitue environ 7,5 % du lithium présent dans la nature. - Lithium 7 : Le lithium 7 (7Li) est l'isotope stable le plus abondant du lithium (92,5 %). Son noyau est constitué de trois protons et de quatre neutrons. Futura Sciences 3/4/2015
  15. Parfois, le règne animal donne lieu à d’étonnants spectacles. La parade nuptiale du Paradisier sifilet en est un bon exemple. Cet oiseau de Nouvelle-Guinée danse sans aucune retenue dans l’espoir de séduire sa belle, comme on peut le voir au cours de cette vidéo. Information Interesting 26/4/2014 Le Paradisier sifilet (Parotia sefilata; en anglais : The Western Parotia) est une espèce d'oiseau de paradis de taille moyenne. Distribution / Habitat : Il vit dans les Monts Arfak et Tamrau dans le Vogelkop, et montagnes Wandamen (Wondiwoi) en Nouvelle-Guinée Occidentale. Son milieu électif est la forêt de moyenne montagne entre 1100 et 1900 m (selon les auteurs) et la forêt secondaire bien pourvue de petites branches basses et transversales utilisées lors des parades. Alimentation : Son alimentation consiste essentiellement en fruits (surtout des figues), en noix et en insectes et petits vertébrés. Paradisier sifilet mâle Description : Il mesure 33 cm avec une queue de longueur moyenne. Le mâle a un plumage noir avec sur la poitrine un écusson triangulaire vert jaune et un triangle de plumes argentées sur la tête. Son plumage est complété de longues plumes noires sur le côté de la poitrine et de trois plumes décoratives derrière chaque œil. La femelle a un plumage marron sans aucune décoration. Paradisier sifilet femelle Comportement : Les mâles sont solitaires et vivent en altitude dans le massif forestier tandis que les femelles et les jeunes occupent des étages plus bas. Ce sifilet recherche les arthropodes dans l’écorce des arbres, parfois sous les branches, et dans les plantes épiphytes. Il peut se joindre à d’autres espèces en période de nourrissage. La parade nuptinale : Elle commence début août et se termine fin octobre. L’aire de parade mesure environ deux mètres de diamètre avec des branches en travers jusqu’à trois-quatre mètres au-dessus. Le mâle retire les feuilles des branches car il les utilise comme perchoir de parade et il entretient également la piste en retirant feuilles et débris végétaux. La parade nuptiale consiste à la fois en postures statiques et actives (en pliant les pattes) avec des déploiements complexes et conjugués des plumes des flancs, du plastron, de la taille, de la nuque et des filets. Elle commence sur un perchoir horizontal où le mâle sautille de droite à gauche tout en agitant ses ailes entrouvertes et en ouvrant sa queue en éventail. Puis il saute sur la piste et exécute une parade complexe faite de postures figées et de courbettes. Enfin la femelle sollicite l’accouplement en s’accroupissant sur le perchoir, le bec grand ouvert et les ailes vibrantes. Reproduction : La femelle construit et s’occupe seule du nid mais les autres activités de la nidification (site du nid, couleur des œufs, incubation, soins et développement des oisillons) restent inconnues. Pour terminer, l’espèce semble commune voire franchement abondante localement... Pour l'heure, et c'est une bonne nouvelle, l'espèce ne semble donc pas menacée ! Wikipedia - Photos mâle et femelle Candy - Photo paradisier sifilet en parade nuptiale traidnet Futura Sciences 31/3/2015
  16. Elle a été en partie mise au point aux Ateliers de constructions chaudronnées de l’ouest (ACCO) à Soudan, près de Châteaubriant (Loire-Atlantique). La première station instrumentale au monde dédiée à l’observation des vertébrés marins sera mise à l’eau ces tout prochains jours en mer d’Iroise, en baie de Douarnenez, à 5 km des côtes du Finistère. Haute de 14 m, la station, baptisée Simeo, ressemble en fait à une grosse bouée semi-immergée bourrée de technologies (capteurs, radar, sonar, système audio vidéo...). La nacelle de la station Simeo. - NKE / Biotope «Ces outils permettront d’étudier les trajectoires des oiseaux, les ultrasons émis par les chauves-souris, les déplacements des poissons ou les sons sous-marins des cétacés jusqu’à une profondeur de 40 m. Aucun équipement ne permettait jusque-là de collecter toutes ces données en même temps», explique Erwan Roussel, ingénieur de recherche au sein du bureau d’études environnementales Biotope, qui développe le projet aux côtés de NKE instrumentation, de l’Ifremer et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD). La plupart des informations seront transmises à terre chaque jour. D’autres données, plus lourdes, seront recueillies manuellement tous les deux mois environ. La bouée prototype sera testée en mer d’Iroise pendant 6 mois, avant une commercialisation prévue à partir de fin 2015. Les clients potentiels sont des opérateurs privés ou des services de l'Etat. Télénantes 13/3/2015 «SImeo doit pouvoir s'adapter aux différents besoins. Elle peut par exemple servir à l’observation de la biodiversité marine dans le cadre du développement des parcs éoliens offshore ou des aires marines protégées, indique Erwan Roussel. Mais elle peut aussi être utilisée pour la surveillance des observatoires côtiers ou des aménagements littoraux (ports et digues). Les premiers retours de clients intéressés sont plutôt bons. C'est prometteur». 20 Minutes 26/3/2015
  17. Il avait déjà été condamné en 2012 pour maltraitance, mais assure cette fois avoir été berné par des vendeurs étrangers. Il est soupçonné d’avoir laissé mourir de faim des animaux, d’en avoir achevé à coups de fusil, d’avoir découpé des bêtes mortes pour en nourrir d’autres et de s'être enrichi en revendant des animaux : le propriétaire du zoo de Bouy, à Champétières (Puy-de-Dôme) a été mis en examen pour "trafic international d'espèces protégées en bande organisée" et placé en détention provisoire, rapporte La Montagne, samedi 28 mars. Un des 400 animaux du Zoo du Bouy. F3 Auvergne Selon le quotidien régional, l'homme, qui nie les faits, avait déjà été condamné en 2012 pour pour maltraitance d'animaux et "avait écopé de six mois de prison avec sursis, assortis d'une interdiction d'exercer pendant un an". Selon les informations révélées par La Montagne, une des transactions qui intéressent la Justice concerne deux panthères des neiges. "Les fauves, arrivés l’an dernier au zoo du Bouy en provenance d’Allemagne, venaient d’être cédés à des Russes. Montant de la vente : 50 000 euros", explique le quotidien. L'intéressé "réfute tout enrichissement personnel". Selon son avocat, Me Jean-Hubert Portejoie, toujours cité par La Montagne, il aurait été "berné par des vendeurs étrangers, qui lui ont donné un soi-disant certificat de commercialisation de ces animaux". Lire aussi : Le zoo du Bouy au bord du gouffre Francetv info 28/3/2015
  18. « Notre bilan est exceptionnel, nous sommes loin devant le reste de l’Afrique ». Le ministre botswanais du Tourisme et de la Vie sauvage, Tshekedi Khama, n’a pas manqué de vanter le succès de son pays dans la lutte anti-braconnage alors que le Botswana accueillait cette semaines à Kasane deux conférences mondiales sur le trafic d’espèces protégées. Vue aérienne du Zakouma National Park, au Botswana, en 2013. Crédits : MICHAEL LORENTZ / AFP Déjà lors de la guerre civile en Angola (1975-2002), les éléphants avaient traversé la Namibie pour trouver refuge au Botswana. Cet Etat enclavé d’Afrique australe est désormais le pays africain qui abrite le plus grand nombre de pachydermes sur le continent, environ 130 000. Un chiffre stable depuis 2010, mais qui a triplé en trois décennies alors que la population de ce mammifère emblématique a chuté de 15% en presque dix ans en Afrique. Seulement une cinquantaine d’éléphants ont été braconnés au Botswana l’an dernier selon les autorités. Quelles leçons ce pays peut-il donner à ses voisins ? - Défendre une cause nationale : « Le Botswana a pris une décision délibérée, avec le soutien de notre président, de combattre le braconnage et le commerce illégal d’espèces sauvages, notre but est de faire savoir aux braconniers que notre pays n’est pas un endroit où ils peuvent faire affaire », rappelle Tshekedi Khama. Cette volonté politique au plus haut niveau manque souvent dans d’autres pays. Classé dans les pays à revenus intermédiaire grâce à ses mines de diamants, le Botswana a aussi les moyens de son ambition. Le budget accordé à la lutte anti-braconnage a augmenté ces deux dernières années malgré une baisse du cours de la pierre précieuse. Grâce à la victoire de son parti (BDP) aux élections d’octobre dernier, le président Ian Khama, frère du ministre, peut poursuivre cette politique pendant son second mandat. Rendre efficace les unités anti-braconnage : Les rangers des parcs nationaux ne sont pas les seuls à être mobilisés contre les trafiquants. L’armée, la police et les services de renseignements ont aussi été déployés. Selon les autorités, une dizaine d’arrestations ont été faites l’an dernier lors d’opérations ciblées ou de barrages routiers. « Les unités anti-braconnage sont réactives », confirme Kelly Landen, cofondateur de l’association Elephants sans frontières (EWB), basée à Kasane. Ils viennent nous voir une fois par mois pour savoir dans quels secteurs se concentrent les troupeaux ». Outre la collaboration avec ses voisins pour partager les informations, l’Etat africain fait régulièrement appel à des experts étrangers pour accroître ses compétences. Le Botswana est également le pays le moins corrompu d’Afrique selon l’organisation Transparency International, ce qui empêche les braconniers d’avoir des relais utiles au sein même des autorités. Sanctionner lourdement les braconniers : « Si on vous trouve avec de l’ivoire braconné, vous encourez jusqu’à dix ans de prison, et l’étude d’un projet de loi est en cours pour encore augmenter les sanctions », indique Charles Mojalemotho, responsable des parcs nationaux botswanais. Le gouvernement soutient aussi la politique controversée du « tirer pour tuer » des forces de l’ordre. « Un moyen de dissuasion efficace », selon le ministre de la Vie sauvage. « Si vous êtes dans la brousse et qu’on vous trouve avec un fusil, nous ne prendrons aucun risque avec notre sécurité », résume Charles Mojalemotho sans souhaiter détailler davantage. Miser sur les revenus du tourisme de safaris : « La terre des géants ». C’est le slogan sur les affiches touristiques du Botswana avec en arrière-plan les « Big Five », les cinq animaux d’Afrique les plus symboliques, dont l’éléphant. Ils sont tous présents dans le pays. Le tourisme de safaris, essentiellement haut de gamme, est le deuxième secteur économique du pays (12% du PIB) après l’industrie du diamant. « Le calcul est simple, si on n’a plus d’animaux, il n’y aura plus de touristes, donc plus de revenus pour le pays », résume le ministre Tshekedi Khama. « Encore faudrait-il que ces bénéfices profitent à tous les Botswanais », rétorque Sox, un guide travaillant dans le parc de Chobe. « Des emplois sont créés pour les locaux grâce au tourisme, mais une grande partie des bénéfices reste entre les mains de quelques grands opérateurs », estime-t-il. Convaincre les communautés locales : « Si les habitants des villages qui vivent à proximité des éléphants ne voient pas les bénéfices qu’ils retirent de la protection de ces animaux, ils risquent de se retourner contre eux, notamment par le braconnage », admet Charles Mojalemotho. La moitié des Botswanais vivent encore sous le seuil de pauvreté. Une centaine d’associations ont été créées dans des communautés du pays pour développer des projets financés par l’argent du tourisme. Si les autorités saluent un succès, il est difficile de juger de l’impact positif en raison de la disparité des initiatives. Les autorités locales reçoivent par contre de plus en plus de récriminations de la part d’habitants dont les cultures sont endommagées par les va-et-vient incessants des nombreux éléphants. Avec la forte augmentation de la population en Afrique, quelle cohabitation est à l’avenir possible sur le continent entre êtres humains et pachydermes ? Le Botswana n’a cette fois-ci pas encore trouvé la meilleure recette. En dépit de cet article plutôt positif et encourageant pour la lutte contre le braconnage, il semble tout de même, selon une vidéo publiée par 20Minutes.fr, que la faune du Botswana est tout de même menacée par le trafic illégal. Ayant visionné la vidéo, celle-ci n'apporte pas d'informations se rapportant à son titre.... 20Minutes 24/3/2015 ----->Conclusion, si pour l'instant le Botswana réussit à contenir le braconnage, l'avenir pour les éléphants restent quand même incertain... La recette serait peut-être d'empêcher les agriculteurs d'empiéter sur l'habitat des éléphants en proposant des alternatives, comme développer l'artisanat local, dans les endroits où l'homme et l'animal sont en conflit... En quelque sorte proposer une reconversion aux personnes concernées, tout en améliorant leurs revenus et les techniques agricoles pour un meilleur rendement sur une surface peut-être plus restreinte... Le Monde Afrique 27/3/2015
  19. Paris (AFP) - Vinci Autoroutes et le site de covoiturage BlaBlaCar ont mis en place un partenariat pour développer ce mode de transport sur les autoroutes, avec une offre de télépéage dédiée et la création de 1.500 places de parking. Ce partenariat vise à mettre en relation les membres de BlaBlaCar et les automobilistes qui empruntent le réseau Vinci Autoroutes, sur lequel 19 parkings de covoiturage sont créés, soit 1.500 places, ont-ils annoncé jeudi dans un communiqué de presse. Vinci Autoroutes et le site de covoiturage BlaBlaCar ont mis en place un partenariat pour développer ce mode de transport sur les autoroutes, avec une offre de télépéage dédiée et la création de 1.500 places de parking (c) Afp Par ailleurs, une offre télépéage dédiée, nommée "Temps Libre Covoiturage", est créée, "incluant la gratuité des frais de gestion, valable à partir de deux covoiturages longue distance par mois, réservés sur BlaBlaCar et effectués sur le réseau Vinci Autoroutes", détaillent les partenaires dans un communiqué de presse. BlaBlaCar revendique 10 millions de membres, dont 2 millions qui covoiturent chaque mois. Des expérimentations ont déjà été menées par Vinci Autoroutes avec les collectivités locales, à Briis-sous-Forges (Essonne), où la "première gare autoroutière d'Europe" a été mise en service en 2005, et à Longvilliers-Dourdan (Yvelines) sur l'A10 avec la réalisation d'un "parking de comodalité", mis en service en 2013. L'entreprise envisage à l'avenir "l'accompagnement du développement des liaisons inter-cités par autocar", et prévoit la création de "gares routières et d'aires de service dédiées aux autocaristes", ainsi que "le financement, la réalisation et la gestion au quotidien de voies dédiées sur les voies rapides, en banlieue des grandes métropoles, pour favoriser le développement des lignes express d'autocars et du covoiturage". Vinci Autoroutes a conduit une étude en mars 2013 sur son réseau, qui "a permis de constater que 89% des déplacements en covoiturage sont liés à l'activité professionnelle: 46% sont associés à des déplacements professionnels (parcours moyen de 286 km aller-retour), 43% à des trajets domicile-travail (parcours moyen de 194 km aller-retour)". Sciences et avenir 26/3/2015
  20. L'Organisation Mondiale de la Santé vient de classer comme "cancérogènes probables" cinq pesticides dont le malathion, utilisé en 2014 en Guyane et en Nouvelle-Calédonie, pour lutter contre les épidémies de chikungunya et de zika. Cinq pesticides ont été classés aujourd'hui cancérogènes "probables" ou "possibles" pour l'homme par l'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé (Iarc). L'herbicide glyphosate, l'un des plus utilisés dans le monde, et les insecticides malathion et diazinon ont été classés cancérogènes "probables chez l'homme", même si les "preuves sont limitées", selon l'Agence internationale de recherche sur le cancer (Iarc). GUYANE 1ÈRE La classification de l'Iarc n'a toutefois aucun caractère contraignant pour les Etats. "Il revient aux gouvernements et aux autres organisations internationales de recommander des réglementations, des législations ou des interventions de santé publiques", note l'Iarc dans son communiqué. Pour ce qui est des risques cancérigènes du glyphosate et des insecticides malathion et diazinon, l'Iarc note qu'il existe des "preuves limitées" chez l'homme en ce qui concerne les lymphones non hodgkiniens, des cancers du sang. L'Iarc cite également le cancer de la prostate pour le malathion, qui continue a être utilisé de manière importante par les agriculteurs, et le cancer du poumon pour le diazinon, dont l'utilisation, limitée, est en baisse depuis les restrictions imposées en 2006 par les Etats-Unis et l'Europe. En août 2014, alors qu'une épidémie de chikungunya sévissait en Guyane, le gouvernement français avait décidé de démarrer une campagne de six mois de pulvérisation de malathion dans le département. Cette décision dérogatoire, alors que le malathion est interdit en France métropolitaine depuis 2008, avait suscité une levée de boucliers en Guyane. Les autorités sanitaires ainsi que plusieurs ministres s'étaient employés à rassurer les populations concernées. Les premières pulvérisations ont débuté en novembre 2014. Début 2014, face à l'épidémie de Zika en Nouvelle-Calédonie (voir encadré ci-dessous), des épandages de Malathion ont également été effectués. Fin 2013, l'utilisation du malathion avait été envisagée en Polynésie. Mais devant la protestation des apiculteurs, les autorités avaient finalement renoncé. Carte du monde montrant la répartition du virus Zika : en rouge, pays où le virus a été isolé chez l'Homme. En rose, pays où des anticorps anti-virus ont été mis en évidence chez l'Homme. Image Sir Henry CC BY-SA 3.0 Le virus Zika (ZIKV) est un arbovirus membre de la famille des Flaviviridae et du genre Flavivirus, responsable de la fièvre Zika. Il tire son nom d'une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947. Transmis par la piqûre d'un moustique infecté, il peut entraîner un syndrome proche des autres arboviroses, avec fièvre, éruption cutanée, céphalée et douleurs articulaires, spontanément résolutif. C'est par ailleurs le seul arbovirus pour lequel une transmission sexuelle a été mise en évidence. Le moustique Aedes aegypti est impliqué dans la transmission du virus Zika. James Gathany / domaine public Le virus Zika est transmis à l'Homme par la piqûre d'un moustique infecté, qui lui-même s'infecte lors d'un repas sanguin sur un Homme ou autre vertébré infecté. Le virus Zika est maintenu dans la nature par un cycle de transmission impliquant un ou plusieurs vecteurs arthropodes et un ou plusieurs hôtes vertébrés. L'homme est un hôte accidentel. Les humains peuvent être des hôtes d'amplification voire réservoirs du virus. De nombreuses espèces de moustiques ont été identifiées comme vecteurs du virus Zika. En Afrique, le vecteur principal serait Aedes furcifer ou Aedes africanus. Le virus a également été retrouvé chez d'autres moustiques des genres Aedes, Anopheles, Mansonia, Eretmapodites. Parmi eux, Aedes aegypti, principal vecteur de nombreuses arboviroses, serait responsable des transmissions hors de la forêt tropicale africaine. Par ailleurs, une étude expérimentale a montré que le moustique tigre Aedes albopictus, abondamment réparti dans le monde, est également capable de transmettre le virus Zika. Chez l'Homme, après une incubation de 3 à 12 jours, une virémie est généralement observée pendant 2 à 5 jours. L'infection n'est symptomatique que dans 18 % des cas. Le syndrome clinique est connu sous le nom de fièvre Zika, dont les symptômes sont proches des autres arboviroses (dengue, chikungunya) ce qui peut conduire à des confusions lors du diagnostic clinique. Symptômes : Le syndrome se présente sous forme d'une maladie fébrile, parfois faible ou absente, pouvant être associée à une éruption maculo-papuleuse, débutant sur le visage puis s'étendant au reste du corps, parfois prurigineux, une céphalée, une conjonctivite et de l'arthrite ou une arthralgie, en particulier des petites articulations des chevilles et des mains. D'autres symptômes ont également été ponctuellement rapportés : signes digestifs (diarrhée, constipation, douleur abdominale), des signes neurologiques (vertige, étourdissement, nausée, vomissement, anorexie), myalgie, douleurs rétro-orbitaires et douleurs dorsales. (Photo Éruption cutanée sur un bras dû au virus zika. FRED CC BY-SA 3.0) Diagnostic : Le diagnostic clinique de la fièvre Zika est difficile. Les symptômes, peu spécifiques, peuvent être également dus à d'autres arboviroses comme, entre autres, la dengue ou le chikungunya, mais également à d'autres maladies virales, comme la rubéole ou la rougeole, ou encore à d'autres types de pathologies, comme le syndrome oculo-urétro-synovial, des réactions allergiques, des conjonctivites, des arthrites ou la goutte... Le diagnostic de certitude repose sur la détection du virus dans le sang par RT-PCR ou isolement du virus sur culture cellulaire. Traitement : A ce jour, aucun antiviral dirigé contre le virus Zika. Le traitement repose sur la gestion des symptômes. Le paracétamol pourra être utilisé pour lutter contre la fièvre et les douleurs, tout en évitant l'utilisation d'ibuprofène ou d'aspirine qui risquent d'induire un syndrome hémorragique, commun chez les flaviroses. Prévention : En l'absence de vaccin, la prévention de l'infection passe par la lutte anti-vectorielle. Au niveau de la communauté, la prévention vise à réduire le nombre de moustiques en diminuant le nombre de sites de pontes (soucoupes, fossés, réservoirs d'eau, pneu abandonnés, etc.) en les asséchant, en les isolant ou en les traitant par des insecticides. Au niveau individuel, le port de vêtements longs, ainsi que l'utilisation de répulsif et de moustiquaires, viseront à éviter la piqûre des moustiques potentiellement vecteur du virus ou d'autres maladies. Ces principes s'appliquent également aux personnes déjà infectées pour éviter l'infection de nouveaux vecteurs. De même, il est déconseillé aux personnes malades de voyager pour éviter de propager la maladie à de nouvelles zones géographiques. Wikipedia Outre-Mer 1ère 20/3/2015
  21. Tokyo - Un fabricant japonais de structures parasismiques en caoutchouc a reconnu que les données d'une partie de ses produits avaient été falsifiées, un scandale qui a encore pris de l'ampleur mercredi avec des doutes sur un nombre étendu d'immeubles équipés. La société Toyo Tire & Rubber, connue pour ses pneus, est aussi, comme son concurrent et compatriote Bridgestone, un fournisseur de sortes de gros amortisseurs qui, installés sous les bâtiments, permettent d'absorber les chocs des tremblements de terre. Exemple d'amortisseur parasismique utilisant du caoutchouc. (c) Etic.sas Toutefois, des maquillages de spécifications d'une partie des produits de ce type ont été découverts récemment, et les standards de certification des autorités ne sont ainsi pas respectés. Initialement, il y a une quinzaine de jours, ont été identifiés 55 immeubles de 18 régions utilisant un total de 2.052 absorbeurs problématiques, mais Toyo Tire a annoncé mercredi que le nombre de cas pourrait être nettement plus important (plus de 100), car des doutes de truquage de caractéristiques existent sur d'autres modèles. Autre exemple d'amortisseur parasismique (c) datbim.com Nous menons une enquête avec le ministère japonais des Transports et de l'Aménagement du Territoire pour éclaircir le plus rapidement cette affaire et mettre au jour la raison de ces modifications frauduleuses, a expliqué Toyota Tire dans un communiqué. Le travestissement des données semble être le fait d'un seul salarié d'une filiale du groupe spécialiste de ces sortes de gros amortisseurs de chocs. Avancées scientifiques et réalisations techniques.Voir d'autres présentations de Germain Ledoux [...]Le ministère a déjà enjoint à Toyo Tire de remplacer tous les spécimens présentant un risque de ne pas jouer pleinement leur rôle en cas de puissant tremblement de terre, un ordre qui va forcer l'entreprise à doper ses capacités de production pour que l'opération ne prenne pas des années. La compagnie gérante des centrales nucléaires Fukushima Daiichi et Fukushima Daini, Tokyo Electric Power, s'était empressée d'indiquer dès l'annonce des frelatages d'informations que ces complexes atomiques accidentés et fragilisés par le séisme du 11 mars 2011 n'étaient pas équipés d'amortisseurs incriminés de Toyo Tire. Au Japon, depuis plus de trois décennies, toutes les nouvelles constructions doivent disposer de dispositifs parasismiques dont les caractéristiques sont tenues de remplir des conditions normatives de plus en plus sévères. Des cas retentissants de déguisement de spécifications architecturales avaient déjà eu lieu dans le passé. L'archipel, situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, enregistre chaque année plus de 20% des séismes les plus violents recensés sur Terre. Romandie 26/3/2015
  22. Une nouvelle espèce de poisson-chat a une telle ressemblance avec le chasseur de primes abattu par Han Solo que les chercheurs l'ont nommé Peckoltia greedoi. Auburn University College of Sciences and Mathematics. 16/3/2015 Son nom savant est Peckoltia greedoi... Si vous êtes familier de la saga Star Wars, cela vous rappelle forcément quelqu'un : Greedo, l'un des plus fameux chasseurs de primes œuvrant pour l'ignoble Jabba The Hutt. L'équipe du Museum d'Histoire Naturelle d'Auburn (États-Unis) a découvert ce poisson le long du fleuve Rio Gurupi au Brésil en 1998. Mais une nouvelle espèce est très longue à déterminer car il faut la comparer aux caractéristiques de celles qui l'ont précédée. Or, la famille des poissons-chats est une des plus riches, avec plus de 800 espèces connues à ce jour. Après son classement, vint la recherche du nom... Un poisson-chat baptisé en l'honneur de Greedo Capture d'écran / Youtube Jonathan Armbruster, le chercheur ayant découvert le poisson, ne savait pas comment nommer cette nouvelle espèce. Un de ses collègues arachnologistes, Chris Hamilton, lui aurait dit que le poisson lui rappelait un personnage de Star Wars. D'où la référence à Greedo, soulignée dans l'étude publiée le 2 février 2015 dans la revue ZooKeys où les chercheurs expliquent le nom donné au poisson : "Nommé en l'honneur de Greedo, le chasseur de primes tué par Han Solo dans le film Star Wars Episode IV : Un nouvel espoir, avec lequel cette espèce partage une grande ressemblance". Ce Peckoltia greedoi mesure entre 4,5 et 7,8 centimètres de long. À la différence des autres Peckoltia, une sous-espèce des poissons-chats, il a une mâchoire dont l'angle fait plus de 90 degrés et des nageoires caudales et dorsales. De plus, sa couleur est uniforme, oscillant entre le rouge et le marron. Il a aussi des yeux situés plus haut sur le crâne que les autres espèces trouvées. Sciences et avenir 25/3/2015
  23. L'éléphant d'Afrique risque de disparaître d'ici une dizaine d'années si le trafic d'ivoire n'est pas contrôlé. C'est l'enjeu de la conférence internationale qui se tient au Botswana du 23 au 25 mars 2015. Si des mesures très énergiques ne sont pas prises immédiatement, l'éléphant d'Afrique pourrait à court terme disparaître à l'état sauvage, victime du braconnage pour l'ivoire, ont averti des experts réunis le lundi 23 Mars 2015 au Botswana pour tenter de sauver cet emblématique géant. "[size=18]Dans cinq ans, il sera peut-être trop tard pour sauver cet animal magnifique", a déclaré devant des délégués d'une vingtaine d'ONG et d'autant de gouvernements Dune Ives, chercheuse à la fondation philanthropique Vulcan du milliardaire américain Paul Allen, venue présenter les résultats des derniers recensements d'éléphants.[/size] Elle a ajouté que "Cette espèce risque l'extinction dans le courant de notre vie si la tendance n'est pas inversée. (...) D'ici une à deux décennies". Comme pour illustrer ses propos, le Parc national de la Garamba, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a annoncé ce lundi 23 mars 2015 que trente éléphants y avaient été abattus en à peine deux semaines. Le comptage des éléphants sur un continent gigantesque n'est pas une science exacte, mais il restait 470.000 individus à l'état sauvage en 2013, selon les chiffres présentés à la conférence de Kasane. Contre 550.000 en 2006. Au rythme de 25 à 30.000 animaux abattus par an, la mortalité surpasse désormais le taux de natalité de cet animal, qui n'a qu'un petit à la fois, après une gestation de 21 mois. [size=18]Autrement dit, si la courbe ne s'inverse pas, l'éléphant d'Afrique est condamné à mort. Pour alimenter le marché de l'ivoire, essentiellement chinois. Le déclin est déjà particulièrement net en Afrique de l'Est, au Kenya et en Tanzanie. Des cartes des "routes de l'ivoire", élaborées par l'association TRAFFIC - spécialisée dans la traque des exportations illégales d'espèces menacées - montrent d'ailleurs clairement que ce sont par les ports ou aéroports kenyans et tanzaniens que la plus grande partie de l'ivoire de contrebande quitte l'Afrique.[/size] "L'or blanc" transite généralement par la Malaisie, le Vietnam, les Philippines ou Hong-Kong, avant de gagner ses destinations finales, la Chine, et pour une moindre part la Thaïlande. Là, les défenses d'éléphants abattus deviennent des bijoux, des objets d'arts ou des sculptures, très prisées des riches Asiatiques. "[size=18]Au bout du compte, qu'on le veuille ou non, la solution et le résultat final sont entièrement entre les mains de la Chine", a d'ailleurs noté le ministre botswanais du Tourisme et de la Vie Sauvage, Tshekedi Khama. Durant la session à huis-clos, un représentant chinois est intervenu pour demander qu'on arrête de placer son pays sur le banc des accusés, et qu'on le considère comme un partenaire, ont rapporté à l'AFP des participants.[/size] La Chine, a plaidé ce délégué, aide financièrement des pays africains à former leurs équipes anti-braconnage et renforce sa propre législation pour éradiquer le trafic illégal d'ivoire. "Nous sommes au début (des efforts), tout ne va pas se faire en un an (...) mais nous allons dans la bonne direction", a commenté Kelly Landen, représentante de l'ONG Eléphants Sans Frontières. "Les éléphants ne connaissent pas les frontières, ils passent d'un pays à l'autre, d'une zone protégée à une zone à risque, c'est cela qu'il faut améliorer" Sciences et avenir 25/3/2015
  24. Ces crabes, nommés ainsi pour leurs grands yeux jaunes, résident sur l'île de Java, en Indonésie. Ils sont très convoités pour leurs pinces de couleurs vives. Le crabe vampire aux pinces mauves est originaire de Java. Chris Lukhaup Deux nouvelles espèces de crabes ont été identifiées sur l'île de Java, en Indonésie. Enfin, pas tout à fait... Il était courant de les apercevoir dans les aquariums mais ils n'avaient ni nom scientifique déterminé ni origine connue. Ils étaient généralement nommés "crabes vampires" en référence à leurs yeux de couleur jaune. Cette situation était due au fait que ces animaux sont très convoités par les aquariums pour leurs couleurs vives mais les scientifiques n'avaient pas encore mené d'expéditions dans cette région. Les chercheurs, dirigés par Peter Ng Kee Lin de l'Université de Singapour, ont donc rectifié cette anomalie dans leur étude, publiée le 16 Janvier 2015 dans la revue Raffles Bulletin of Zoology (Pdf, en anglais) et les ont nommés Geosesarma dennerle et Geosesarma hagen. Geosesarma dennerle (à gauche) et Geosesarma hagen (à droite) - (Photo : Oliver Mengedoh / Tan Heok Hui) - Geosesarma dennerle, en plus des fameux yeux jaunes, a des pinces de couleur mauve, une carapace et des pattes violettes ainsi qu'un large rond blanc sur le dos. - Geosesarma hagen a des pinces oranges, une carapace d'un orange plus clair et des pattes de couleur marron, sans oublier les fameux yeux jaunes. Ces deux crabes sont terrestres et vivent dans la végétation. Selon cette étude, le passage de la vie marine à la vie terrestre explique l'apparition de ces couleurs vives. En effet, sur Terre, la communication entre individus n'est plus d'ordre chimique (contrairement au milieu aquatique où le transport des molécules est facilité par l'eau), mais beaucoup plus visuelle. Malheureusement, c'est à cause de leurs couleurs caractéristiques que ces crabes sont pêchés. Ils sont tellement convoités que les chercheurs ont eu des difficultés à obtenir des renseignements sur leur lieu de vie auprès des collectionneurs. Les "bons sites" sont devenus une vraie chasse gardée. Les biologistes pensent ainsi qu'il existe encore beaucoup d'espèces de crabes vampires à identifier dans les îles indonésiennes. Sciences et avenir 25/3/2015
  25. En France entre Saint-Malo et Dinard, un site unique en Europe produit des millions de kilowatts par an, c'est le barrage de la Rance. Isabelle Rettig, journaliste à France 3, nous fait découvrir ce site. francetv info 21/3/2015 Entre les villes de Saint Malo et Dinard, le site du Barrage de Rance fait figure d'exception. Cette usine unique en Europe est l'une des seules usines marée-motrice du monde et la seule d'Europe. "Long de 750 mètres, le barrage a été construit dans les années 1960 et abrite 24 turbines géantes qui peuvent produire 500 millions de kilowatts par an, soit la consommation d'une ville comme Rennes", commente la journaliste. Ce samedi 21 mars, l'usine barrage tourne à plein régime, aidée par la grande marée et son coefficient de 119 sur 120. "Les gros coefficients permettent d'avoir une hauteur plus importante entre l'amont et l'aval du barrage et c'est ce qui favorise la production d'électricité", poursuit Isabelle Rettig. Pour les pêcheurs qui souhaitent profiter de la grande marée à proximité du site, il faudra être prudent, avertit la journaliste, "car si la mer se retire très bas, elle remonte aussi plus haut et parfois plus vite en raison de courants plus forts". Francetv info 21/3/2015
×
×
  • Créer...