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BRUXELLES - La France va réclamer une politique énergétique européenne capable d'assurer une production continue à des prix abordables pour les consommateurs lors du sommet des dirigeants de l'UE consacré à l'énergie le 22 mai à Bruxelles. Le président François Hollande veut défendre six propositions au cours de cette réunion qui sera toutefois dominée par la lutte contre l'évasion fiscale. La principale est de garantir un droit d'accès à l'énergie à un prix abordable. Son argumentaire, dont l'AFP a obtenu une copie, insiste sur la nécessité d'assurer à l'industrie européenne des conditions de prix lui permettant de lutter à armes égales face à la concurrence internationale, en particulier américaine, et de répondre à des besoins d'investissements considérables dans le secteur énergétique. La France relance à cette occasion la possibilité de mise en place d'un mécanisme incluant les importations dans le système européen d'échange de quotas de CO2 (ETS). Paris insiste par ailleurs sur la nécessité de maintenir dans chaque Etat des capacités de production stables et prévisibles. Le gouvernement français veut notamment que chaque Etat puisse s'équiper d'installations comme des centrales à gaz en mesure de faire face à des pointes de consommation ou à des pénuries. La mesure est une marque de défiance vis-à-vis des énergies renouvelables, dont la France soutient le développement mais dont elle veut souligner les handicaps, notamment l'intermittence de leur production. Le développement rapide des énergies renouvelables intermittentes (l'éolien et le solaire, ndlr) a désormais un impact sur le bon fonctionnement du marché européen de l'électricité, affirme l'argumentaire. Les avantages dont elles bénéficient les placent hors marché et conduisent au gel de projets de centrales électriques de semi base ou de pointes pourtant indispensables à la compensation de leur intermittence, souligne-t-il. Sans prise en compte de ces effets, la sécurité d'approvisionnement est menacée à moyen terme, soutient-il. La France recommande en conséquence de donner un coût à l'intermittence et/ou une valeur à ses contreparties que sont la flexibilité, le stockage, la disponibilité. Paris souhaite également un échange de vues régulier entre les Etats sur les grandes décisions énergétiques nationales susceptibles d'avoir un impact sur le marché global ou des autres Etats membres. La requête cible la décision unilatérale de l'Allemagne en 2011 de sortir du nucléaire. Chacun des Etats de l'UE détermine souverainement son bouquet énergétique. La France tire 75% de son électricité de son parc de 19 centrales nucléaires, mais cherche a ramener cette dépendance à 50% avec un développement des sources d'énergies renouvelables. ROMANDIE 1/5/2013
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Au moins deux personnes ont péri et près de 70 ont été blessées, dont une trentaine d'élèves d'établissements scolaires, dans un séisme de magnitude 5,7 qui a secoué mercredi le nord de l'Inde, selon l'agence indienne PTI. Deux personnes ont trouvé la mort dans des éboulements provoqués par le séisme qui a été suivi de plusieurs répliques, a indiqué l'agence. Soixante-neuf personnes ont également été blessées, dont 32 étudiants, car les écoles et d'autres immeubles ont subi des dégâts dans les districts de Kishtwar et Doda dans l'Etat du Jammu-et-Cachemire, a ajouté PTI citant des responsables. L'épicentre était situé à environ 450 km au nord de la capitale fédérale indienne, selon un responsable du département indien de météorologie. Le séisme a frappé la frontière entre l'Etat du Jammu-et-Cachemire et celui de l'Himachal Pradesh, a déclaré à l'AFP ce responsable sous couvert de l'anonymat. La population de la région, prise de panique, a déferlé dans les rues après le séisme. Le tremblement de terre a également été ressenti dans les Etats du Punjab et de Haryana, où aucune victime et dégâts n'ont été signalés. Selon l'institut de géophysique américain (USGS), le séisme, qui a été ressenti jusque dans la capitale pakistanaise, Islamabad, était de 5,7. Un puissant séisme de 7,8 qui a secoué l'Iran le mois dernier avait fait trembler des immeubles de bureaux à New Delhi, provoquant la panique. New Delhi, mégapole de 18 millions d'habitants située à quelques centaines de km de la chaîne de l'Himalaya, ressent fréquemment des secousses telluriques d'ampleur modérée provenant des zones montagneuses. LE FIGARO 1/5/2013
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UNESCO : Patrimoine mondial ... Les infos
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos : ACTIONS - MESURES écologiques - Manifestations
TOKYO - Le Mont Fuji, plus haut volcan du Japon, devrait être inscrit par l'Unesco en juin au patrimoine mondial après avoir été jugé admissible dans cette liste de biens naturels et culturels par un comité spécial, selon le gouvernement japonais. Symbole de l'archipel, le Mont Fuji (Fuji-san pour les Nippons), qui culmine à 3.776 mètres, est une pièce maîtresse de l'iconographie du Japon, l'emblème des paysages traditionnels japonais, un lieu culturel autant sinon plus qu'un site naturel. Son inscription devrait être officialisée en juin lors d'une réunion au Cambodge de l'Organisation des Nations unies pour l'Education, les Sciences et la Culture (Unesco), après que le Conseil international pour les sites et monuments (Icomos) l'a recommandé. Volcan encore actif dont les sources chaudes font les délices des Nippons, le Mont Fuji s'étend sur quelque 70.000 hectares à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tokyo, englobant 5 lacs, les chutes de Shiraito et huit grands sanctuaires shintoïstes. Si de ce cône quasi parfait est admis au patrimoine mondial, ce sera le 17e site du Japon à rejoindre cette liste des biens culturels et naturels distingués, le précédent étant la région historique d'Hiraizumi dans la préfecture d'Iwate au nord-est de l'archipel, enregistrée en juin 2011. Les sanctuaires et temples de Nikko ont quant à eux été inscrits en 1999. La Liste du patrimoine mondial est régi par un traité international destiné à encourager l'identification, la protection et la préservation du patrimoine mondial culturel et naturel considéré comme ayant une valeur exceptionnelle pour l'humanité. Parmi les actuels 962 biens constituant ce patrimoine, figurent la colline et la basilique de Vézelay (Yonne, centre de la France), le Mont-Saint-Michel et sa baie (ouest de la France), la Grande Muraille de Chine, l'Acropole d'Athènes ou encore le centre historique de Cesky Krumlov (République Tchèque). ROMANDIE 1/5/2013 -
ABEILLES : Pesticide STOP !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
FOIX (Ariège), 29 avr 2013 (AFP) - Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a salué lundi l'interdiction pour deux ans sur les cultures de maïs, de colza, de tournesol et de coton de trois pesticides mortels pour les abeilles dans l'Union européenne. "Cette proposition de la Commission (de l'UE) d'un moratoire sur l'ensemble des membres de la famille des néonicotinoïdes est un pas important", s'est-il félicité, en marge d'une réunion annuelle du Conseil national de la montagne, à Foix (Ariège). "On a fait bouger un certain nombre de grands pays, dont l'Allemagne qui a rejoint la position de la France", a également souligné M. Le Foll. L'Union nationale des apiculteurs français (Unaf) a aussi fait part de sa satisfaction et salué "un premier pas" pour la protection de l'apiculture. "Il est indispensable que cette décision recouvre l'ensemble des cultures", a aussitôt réclamé Olivier Belval, le président de l'Unaf. M. Le Foll avait interdit, peu après son arrivée au gouvernement en juin dernier, le Cruiser OSR sur le colza. Et il n'avait pas exclu, si l'UE n'avait pas validé ce moratoire, de prononcer d'autres suspensions d'autorisations de mise sur le marché. Quinze États membres, dont la France, l'Espagne ou l'Allemagne, ont autorisé lundi la Commission européenne à interdire, à compter de décembre et pour deux ans, trois néonicotinoïdes, produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, sur quatre cultures : maïs, colza, tournesol et coton (produit essentiellement en Espagne). "C'est un moratoire à l'échelle de l'Europe, les abeilles n'ont pas de frontières. Il n'y a pas les abeilles de France, il y a les abeilles tout court (...) Il n'y a donc pas, en plus, de distorsion de concurrence. Ça s'applique à l'échelle de toute l'Europe", a déclaré M. Le Foll. "Maintenant, on a un chantier devant nous pour essayer de garantir à la fois la protection d'un certain nombre de productions, de récoltes et de céréales, et définir à partir de ce moratoire les conditions de la protection des abeilles", a-t-il poursuivi. L'ONG Générations futures, très active dans la lutte contre l'utilisation des pesticides, a salué la décision européenne et a affirmé "espérer qu'à terme deux autres néonicotinoïdes dangereux, l'acétamipride et le thialclopride soient interdits". 30 millions d'amis 29/4/2013 -
Le gouvernement a lancé sa campagne annuelle "Cool Biz" pour encourager la conservation énergétique sur le lieu de travail. Des fonctionnaires du gouvernement à Tokyo sont allés travailler mercredi sans cravate ou sans veste, malgré la fraicheur. La campagne va durer jusqu'en octobre et vise à réduire l'utilisation des climatiseurs. NHK WORLD 1/5/2013
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WASHINGTON - General Motors, le plus grand constructeur automobile américain, a appelé à son tour mercredi les Etats-Unis à faire davantage d'efforts pour lutter contre le réchauffement climatique, précisant que les questions environnementales étaient cruciales pour le commerce. GM est devenu le premier fabricant automobile à se joindre à un groupe de 40 sociétés américaines qui ont lancé un appel commun aux élus de Washington pour leur demander de conduire un effort coordonné contre le changement climatique. Nous voulons être un acteur du changement dans l'industrie automobile, a déclaré dans un communiqué Mike Robinson, un responsable de General Motors. GM est notamment le constructeur de la Chevrolet Volt, la première voiture électrique mise en service sur le marché américain. La firme automobile s'est également fixée comme objectif de réduire ses dépenses énergétiques de 20% sur la décennie qui s'achève en 2020. Cette prise de position de GM marque un tournant: les trois grands constructeurs de Detroit (GM, Ford et Chrysler) ont en effet longtemps été réticents à produire des véhicules consommant moins de carburant, allant même jusqu'à bloquer des initiatives en ce sens, selon leurs critiques. La Déclaration climat, lancée en avril, a été soutenue par des grandes sociétés comme eBay, Intel ou Starbucks, de même que de nombreuses marques de vêtements de sport. Cette déclaration souligne que le changement climatique constitue un réel danger et elle appelle à agir pour que les Etats-Unis restent une vraie superpuissance dans un monde compétitif, sans fixer d'objectifs précis. Barack Obama a promis pour son second mandat que le pays ferait plus d'efforts pour que la première économie du monde réduise ses émissions de gaz à effet de serre. Ceux-ci sont accusés de faire augmenter la température moyenne sur la planète, ce qui conduit à un nombre croissant d'événements climatiques extrêmes. Cependant, certains projets destinés à réduire les émissions de gaz à effet de serre se sont heurtés au Congrés, les adversaires républicains du président se montrant circonspects sur les études démontrant la relation entre pollution et réchauffement climatique, et affirmant que les mesures envisagées seraient trop coûteuses. ROMANDIE 1/5/2013
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Un nouveau genre de designers travaille avec des matériaux et technologies du vivant pour repenser notre monde en réorchestrant notre relation à la nature. Du 26 avril au 1er septembre, l’exposition «EN VIE, aux frontières du design» propose une réflexion sur la présence de la nature dans l'architecture et le design. Un événement Espace Fondation EDF. Des designeurs, des architectes et des chercheurs s'interrogent à travers leurs oeuvres sur la présence de la nature dans l'architecture, le design industriel ou interactif, le mobilier, les bijoux, les textiles, la mode et la photographie. Au travers de ces créations, il s'agit de mener une véritable réflexion écologique et éthique : quelles nouvelles biotechnologies peuvent mener à une production plus écologique ? Quelles sont les alternatives ? Jusqu’où peut-on contrôler la nature ? Ce contrôle du vivant mène-t-il aux frontières du design ? Ces nouveaux «plagiaires» imitent la manière d'opérer de la nature. Ou alors ils choisissent de codesigner avec la nature, en tant que «nouveaux artisans». D'autres deviennent «agents provocateurs» et explorent l'éthique et les risques de la création à l'aide d'un organisme en vie. Tous inventent et questionnent un futur hybride où nos produits quotidiens et nos outils de fabrication seront «en vie». Cette exposition montre comment, dans le futur, il sera possible de faire pousser des objets, d’imprimer des algues ou d’utiliser des abeilles pour fabriquer de la vaisselle, par exemple. Quelle place la nature tient-elle dans notre quotidien ? Dans l'architecture, le design, notre mobilier ou encore nos vêtements. Voilà une question qui mène à une véritable réflexion écologique et éthique soulevant à son tour d'autres interrogations: les nouvelles biotechnologies pourraient-elles mener à une production plus écologique ? Quelles sont les alternatives ? Et jusqu'où peut-on contrôler la nature ? C'est pour répondre à ces questions que des designers, architectes et chercheurs se sont tournés vers la nature et dévoilent leurs oeuvres au public dans l’exposition "En Vie, aux frontières du design". Présentée à l'université des arts Saint Martins de Londres, elle a ouvert ses portes vendredi à la Fondation EDF à Paris VIIème (6, rue Récamier) où elle restera jusqu’au 1er septembre. Cette galerie à l’entrée gratuite met ainsi en avant les dernières innovations de la biologie synthétique à travers une série de prototypes, installations et autres machines qui sont capables de fabriquer des objets du quotidien. L’exposition présente le travail de designers et de chercheurs internationaux qui fabriquent toutes sortes d’objets à partir d’organismes vivants, le tout en respectant l'environnement et la planète. Citée par l'AFP, Carole Collet, commissaire et maître de conférence en textiles du futur à l'université de Saint Martins explique : "Ce mouvement a démarré il y a environ trois ans et entraîne des modes de production très nouveaux qui ont un impact énorme sur le design et l'architecture, qu'il s'agisse d'habitat, de mobilier, de design culinaire, de textile, de mode, d'énergie". Dans l’exposition, le visiteur traverse cinq parties qui lui permettent de pénétrer l'univers de designers "plagiaires", "nouveaux artisans", "bio-hackers", "nouveaux alchimistes" ou "agents provocateurs". On y découvre ainsi des constructions qui se comportent comme des organismes vivants, à l’image de l’immense "suspension" du Canadien Philip Beesley qui comprend des milliers de composants équipés de microprocesseurs qui imitent cristaux et plumes et réagit aux mouvements, raconte l'AFP. On peut aussi observer les textiles intelligents de la Britannique Elaine Ng Yan Ling qui imitent les écailles de pommes de pin s'ouvrant et se refermant avec les changements de température et le taux d'humidité ; ou encore une structure architecturale qui pousse comme une plante en s’adaptant à la lumière (phototropisme), à la gravité (géotropisme) ou au contact (thigmotropisme). Le Français Emile de Visscher présente quant à lui des perles conçues à partir d’une nacre issue d'un composite de verre plongé dans différents bains de céramique, d'eau et de plastique soluble. Des chercheurs américains ont, de leur côté, imaginé des "peaux murales" imitant le comportement des cellules cutanées avec une consommation d'énergie minimale. Mais on part également à la rencontre d’un "bioprinter" qui cultive et imprime des micro-algues comestibles à usage domestique, de bactéries qui "digèrent" de la cellulose pour fabriquer des textiles (chaussures et blousons), de 60.000 abeilles capables de fabriquer un vase ou encore de champignons qui transforment de la sciure en chaises et en briques. D'autres inventent un habitat qui pousse à volonté à partir d'arbres greffés ou de l'énergie produite avec de la mousse de sous-bois. Comme le visiteur le constate, tout cela n’est plus de la science-fiction et certains projets basés sur "la reprogrammation du vivant" et combinés avec les avancées en chimie, en biologie, en robotique et en nanotechnologies permettent de créer des organismes hybrides comme les drones agricoles du futur. De même, des agents chimiques (sous forme de gouttelettes) pourraient créer un récif mi-synthétique, mi-naturel et qui serait capable de sauver une Venise aujourd’hui menacée d'effondrement. Enfin, l'exposition dévoile une dernière partie consacrée à "l'écologie high tech" qui pose les nécessaires questions d'éthique. En effet, que dire de la fusion de matériel génétique humain avec le génome du cactus, des microrobots alimentés par des poussières domestiques qui s'occupent de nos corps ou encore du "rétrécissement" des êtres humains afin d'économiser les ressources de la planète ? Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site consacré à l'exposition : http://thisisalive.com MAXISCIENCES 30/4/2013
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Marées noires dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
PARIS - Le graphène blanc, un nouveau matériau, souverain contre la marée noire? C'est ce qu'affirment des chercheurs qui ont testé les propriétés dépolluantes du nitrure de bore, capable d'absorber 33 fois son poids en pétrole ou solvants organiques tout en flottant à la surface de l'eau. Plus précisément, ces chimistes spécialistes des matériaux ont fabriqué des feuillets nanométriques de nitrure de bore, une structure au motif hexagonal épaisse de seulement quelques atomes dont la forme et les propriétés évoquent étrangement celles du graphène, matériau miracle primé en 2010 par le prix Nobel de physique. A ceci près que le graphène, semblable au graphite de nos mines de crayon, est noir comme du charbon et excellent conducteur d'électricité alors que le nitrure de bore est un très bon isolant et est blanc comme du sel de table. D'où son surnom de graphène blanc. De par leur structure hexagonale, les feuillets de graphène blanc sont extrêmement poreux, avec une surface de contact impressionnante: 1.425 m2 par gramme, soit l'équivalent d'un terrain de 35 m sur 40 m dans quelques pincées seulement de nitrure de bore. D'après les expériences réalisées par Weiwei Lei, de l'Institute for Frontier Materials de l'Université australienne de Deakin, et son équipe, ces nanofeuilles peuvent ainsi capturer en un temps record une grande quantité de substances, et absorber jusqu'à 33 fois leur poids en hydrocarbures et solvants organiques. Le nitrure de bore, le bore est un métal ultra-léger et hydrophobe. Autrement dit il flotte à la surface de l'eau, même après s'être gorgé de polluants, ce qui est bien pratique pour traiter une marée noire ou purifier une étendue d'eau. Autre avantage mis en évidence par les chercheurs, ces feuillets de graphène blanc peuvent facilement être nettoyés pour être réutilisés, jusqu'à cinq fois de suite sans rien perdre de leur faculté d'absorption. Ces travaux ont été publiés mardi dans la revue britannique Nature Communications. ROMANDIE 30/4/2013 -
Pétrole: les Etats-Unis seront le 1er producteur mondial ? (et indépendance énergétique)
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu - Infos PETROLE
WASHINGTON - L'idée que les Etats-unis puissent atteindre l'indépendance énergétique grâce à la forte hausse de leur production pétrolière est naïve et le pays continuera d'avoir besoin de s'approvisionner en brut au Moyen-Orient, a estimé mardi le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi. L'essor de l'exploitation du pétrole de schiste transforme l'industrie énergétique en Amérique et c'est une très bonne nouvelle, a-t-il déclaré lors d'une conférence au Centre d'études stratégiques et internationales à Washington. Cela apporte du soutien à l'économie américaine et permet de créer des emplois à une période difficile, a-t-il ajouté. Mais il n'est pas réaliste de penser que le boom de l'industrie pétrolière dans le pays va permettre aux Etats-Unis de mettre un terme à ses importations de brut, un objectif que certains responsables américains jugent essentiel pour assurer la sécurité du pays, selon M. Nouaïmi. Pour preuve selon lui, malgré la récente hausse de la production dans le pays, les importations de brut en provenance du Moyen-Orient se sont affichées au second semestre 2012 à leur plus haut niveau depuis les années 1990. Les Etats-Unis vont continuer à répondre à la demande intérieure en ayant recours à différentes sources, y compris le Moyen-Orient. C'est du bon sens économique, a dit le responsable saoudien. Je pense que cette idée de ne plus dépendre (d'autres sources) correspond à une vision naïve et plutôt simpliste, a-t-il ajouté. Le ministre a par ailleurs affirmé que l'annonce faite la veille par un autre responsable saoudien d'augmenter la production de 12,5 millions de barils par jour (mbj) à 15 mbj d'ici 2020 relevait d'un malentendu. Le prince saoudien Turki al-Fayçal, un influent membre de la famille régnante, a déclaré lundi au cours d'une conférence à l'université Harvard que le pays prévoyait d'augmenter sa capacité totale de production (pour la faire passer) à 15 mbj et ses capacités d'exportation à 10 mbj d'ici 2020. Nous n'avons pas prévu de faire ça, a assuré M. Naimi mardi. Nous ne voyons pas vraiment l'intérêt d'aller au-delà de nos capacités actuelles. ROMANDIE 30/4/2013 -
Actualités, informations à propos du moustique tigre
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Moustiques
PARIS - La surveillance estivale du moustique tigre, Aedes albopictus, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue et le chikungunya, concernera, dès mercredi, 17 départements français situés principalement dans le sud du pays, a annoncé mardi le ministère de la santé. Huit nouveaux départements, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-orientales, l'Aude, la Haute-Garonne, la Drôme, l'Ardèche, l'Isère et le Rhône sont venus s'ajouter l'an dernier à la liste des départements où le moustique est désormais définitivement implanté. Mais le moustique tigre a également été détecté de manière ponctuelle en Gironde, Pyrénées-Atlantique, Aveyron, Saône-et-Loire, Ain, Savoie et Haute-Savoie, précise la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué. Originaire d'Asie et implanté depuis de nombreuses années dans certains départements d'Outre-mer, il est apparu en métropole en 2004, dans les Alpes-Maritimes, avant d'être aperçu en Corse et dans le Var en 2007, puis dans les Alpes de Haute-Provence et certains quartiers de Marseille en 2010. En 2011, il s'est également installé dans l'Hérault, le Gard et le Vaucluse. Il n'y a pas, à l'heure actuelle, d'épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements précise le communiqué de la GDS qui rappelle qu'un dispositif de lutte contre le moustique existe depuis 2006. Il est actualisé chaque année et renforcé à partir du 1er mai et jusqu'à la fin de la période estivale. Il inclut une surveillance des populations de moustiques et des cas humains ainsi qu'une sensibilisation des personnes résidant dans les zones ou la présence du moustique est avérée. Dans ses recommandations, la DGS relève qu'il est important de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique à l'intérieur et surtout autour de son domicile (soucoupes de pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés...). Par ailleurs, les personnes se rendant dans des pays où circulent les virus du chikungunya et de la dengue doivent se protéger des piqûres de moustiques, dans ces pays mais également à leur retour si elles résident dans les départements où le moustique est implanté. Pour la première fois en 2010, des cas autochtones de dengue (2 cas) et de chikungunya (2 cas) avaient été identifiés pendant l'été dans les Alpes-Maritimes et le Var. Un dossier complet sur la dengue et le chikungunya est disponible sur le site www.sante.gouv.fr tandis que les informations sur les zones endémiques sont accessibles sur www.invs.sante.fr et sur www.diplomatie.gouv.fr. ROMANDIE 30/4/2013 -
AIX-EN-PROVENCE - La compagnie maritime italienne SDS Navigation SRL, condamnée en première instance pour un dégazage sauvage en Méditerranée d'un de ses navires, en avril 2010 à 18 km des côtes françaises, a été relaxée par la cour d'appel d'Aix-en-Provence, a-t-on appris mardi auprès de l'association France Nature Environnement (FNE). La compagnie avait été condamnée par le tribunal correctionnel de Marseille en février 2012 à 750.000 euros d'amende et le commandant italien du cargo SD Rain, Michele De Fina, à 250.000 euros. Les juges ont considéré qu'il s'agissait d'une opération de nettoyage pour retirer les résidus de l'ancienne cargaison contenant du feldspath de sodium qui s'étaient accumulés sur le pont, a indiqué mardi Céline Bronzani, la responsable juridique de l'association FNE-Paca. Les juges ont estimé que les recherches techniques sur le navire ont démontré qu'il était propre et que ce n'était pas de l'hydrocarbure à proprement parler, a-t-elle ajouté, évoquant une grosse déception et une grande désillusion. Le 23 avril 2010, un avion de surveillance des douanes avait surpris ce cargo, qui avait quitté le port de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) la veille pour la Turquie, en train de rejeter des hydrocarbures dans les eaux territoriales françaises. Une pollution de 22 km de long et 50 mètres de large avait ensuite été constatée. Sur ordre du parquet, le navire, qui transportait notamment de la ferraille, avait été dérouté par la Marine nationale vers Marseille, puis immobilisé. La peine maximale encourue dans ce type d'affaires est de 10 ans d'emprisonnement et de 15 millions d'euros d'amende. ROMANDIE 30/4/2013
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Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
PARIS - Si les agriculteurs ne peuvent plus utiliser les semences contenant des insecticides, interdits pour deux ans par Bruxelles, ils n'ont que deux solutions: pulvériser les insecticides sur le végétal ou exploiter les possibilités de la nature, explique un chercheur de l'Inra. Directeur scientifique adjoint agriculture à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), Christian Huyghe détaille les conséquences de la décision de l'Union européenne d'interdire, pendant deux ans, trois néonicotinoïdes jugées mortelles pour les abeilles. Cette suspension sera effective en décembre sur les cultures de maïs, colza, tournesol et de coton. QUESTION: Comment vont faire les agriculteurs sans ces insecticides? REPONSE: Pratiquement, toutes les espèces végétales ont des parasites qui mangent et dégradent les cultures. Pour les éliminer, vous avez plusieurs solutions : - Utiliser des néonicotinoïdes, c'est-à-dire que le produit phytosanitaire est contenu dans la semence et absorbé par le végétal. Il se promène dans la plante et quand l'insecte vient, il en mange une partie et meurt. Si on ne peut plus utiliser ce traitement, les agriculteurs vont certainement se remettre à traiter en plein champ, avec des produits de contact qui tuent l'insecte quand il le touche. Voilà pour les options chimiques. - Ensuite, vous avez deux autres options : -- Vous mettre dans une situation où la structure de l'environnement, le type de rotation des cultures réduit la probabilité que l'insecte se développe. Ou favoriser la présence des auxiliaires de cultures, par exemple des coccinelles contre les pucerons. Q: Quelles conséquences va avoir la réutilisation massive des produits de contact? R: Ils vont avoir un impact sur l'environnement: des résidus dans les sols, l'eau et un peu dans l'air. Ces produits vont exposer davantage les agriculteurs et ils sont un peu plus chers que les néonicotinoïdes. Q: Après l'interdiction du Cruiser OSR sur le colza en France en juin dernier, que s'est-il passé? R: L'interdiction du Cruiser n'est pas le facteur déclencheur, mais l'élément de plus qui a permis aux agriculteurs de se dire: on ne peut plus rester comme ça, il faut trouver des solutions alternatives. Et il y a beaucoup de développements en cours pour pouvoir modifier le désherbage et utiliser moins d'herbicides sur le colza. Certains travaillent à écarter davantage les semis pour pouvoir pratiquer du désherbage mécanique. La mise en place de cultures compagnes est en train de se développer aussi : vous associez au colza des espèces qui vont couvrir l'inter-rang, permettant de lutter contre les adventices (plantes indésirables, NDLR), qui va restituer de la matière organique au sol quand elle va pourrir et, si c'est une légumineuse, apporter de l'azote. Et vous pouvez imaginer en plus que ces espèces-là servent de garde-manger pour des auxiliaires de culture. ROMANDIE 30/4/2013 -
CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
PARIS - Plus de 60% des 800 plus grandes entreprises mondiales ne publient pas ou publient de façon insatisfaisante leurs émissions totales de dioxyde de carbone (CO2) et d'autres gaz à effet de serre, selon une étude publiée mercredi par une association britannique. 37% de ces groupes publient leurs émissions complètes, conformément aux principes de base en la matière. Seuls 21% font valider leurs données à l'extérieur, selon un classement réalisé par l'Environmental Investment Organisation (EIO). Au final, environ 300 de ces entreprises révèlent correctement leurs émissions, quand 500 ne le font pas. De façon générale, l'Europe est plus honnête: les grandes sociétés du Vieux Continent sont trois fois plus transparentes que les autres, selon l'EIO. Parmi les transparents, l'énergéticien allemand RWE est l'entreprise qui émet le plus de gaz à effet de serre au monde, devant le français GDF Suez et un autre opérateur d'outre-Rhin, EON. Les émissions directes (dites Scope 1) et indirectes ou Scope 2 (découlant de l'achat d'électricité qui a elle-même émis du CO2) de RWE représentent chaque année l'équivalent de 166,2 millions de tonnes de CO2, pour 156,9 millions de tonnes pour GDF Suez et 146,2 millions pour EON, selon la liste établie par EIO. Dans le top 10 des émetteurs, ont trouve trois autres producteurs d'électricité: l'american Electric Power (5e), l'italien Enel (7e) et l'américain Duke Energy (10e). Parmi les autres membres de ce club des gros contributeurs au réchauffement climatique, on trouve des pétroliers: l'américain ExxonMobil (4e) et le russe Gazprom, ainsi que deux cimentiers, le suisse Holcim (8e) et le français Lafarge (9e), dans un secteur lui aussi très glouton en énergie. Mais le rapport épingle aussi de nombreux groupes non transparents. Parmi les dix plus grands d'entre eux, figurent plusieurs entreprises américaines (First Energy, Edison International dans l'électricité, Anadarko, Phillips 66 et EOG Resources dans le pétrole...), les russes Lukoil et Surgutneftegas, l'australien Origin Energy, le candien Pembina Pipeline et le chinois Petrochina. A l'inverse, parmi les entreprises les plus transparentes, l'ONG salue notamment le chimiste allemand BASF ainsi que plusieurs groupes de télécoms, dont France Telecom. Quel bilan pour les 30 entreprises françaises figurant dans le classement? De façon générale, la France fait plutôt figure de bon élève, au 7e rang mondial en matière de transparence, selon EIO, avec un podium constitué de l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne. Deux géants français sont épinglés dans la catégorie pas de données publiques (Safran et Sodexo) et dix dans la catégorie données incomplètes (Technip, Carrefour, Vivendi, Schneider Electric, Société Générale, Pernod Ricard, Christian Dior, Unibail-Rodamco, BNP Paribas et Axa). Pour ceux dont les données sont complètes, on trouve dans l'ordre du top 10 des plus gros émetteurs derrière GDF Suez et Lafarge : Total (51,0 millions de tonnes), Air Liquide (20,5 Mt), Saint-Gobain (19,1 Mt), Michelin (4,0 Mt), Vinci (2,3 Mt), Sanofi et France Telecom (1,4 Mt) et Alstom (0,5 Mt). Quand elles sont calculées, les émissions indirectes dites de Scope 3, qui incluent la chaîne logistique de l'entreprise (transport de matières premières, marchandises déchets, etc.), ainsi que les émissions de transport des employés, sont également comptabilisées, mais séparément. En moyenne, celles-ci représentent souvent autour de 50% d'émissions supplémentaires. Beaucoup d'efforts restent donc à réaliser, alors même que les émissions de CO2 connaissent une hausse préoccupante : elles ont atteint un record absolu de 31,6 milliards de tonnes au niveau mondial en 2011, tirées notamment par l'émergence de la Chine, premier pollueur de la planète. Et la tendance ne devrait pas s'inverser dans les années à venir, ouvrant la voie à un réchauffement climatique de plusieurs degrés d'ici la fin du siècle. ROMANDIE 1/5/2013 -
Requins : quand les requins attaquent l'homme...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus - Infos : REQUINS
DURBAN (Afrique du Sud) - Les filets installés au large des plages du KwaZulu-Natal, sur la côte est de l'Afrique du Sud, ont largement mis fin aux attaques des requins depuis soixante ans, mais leur utilité est remise en cause, d'autant qu'ils tuent plusieurs centaines d'animaux marins tous les ans. Dans la banlieue de Durban, métropole touristique de la région, les visiteurs sont invités à tâter du requin au KwaZulu-Natal Sharks Board, l'organisme public chargé des filets. Vous êtes les bienvenus pour l'enlacer, l'embrasser, faire tout ce que vous voulez!, lance à la plus grande joie des enfants la conférencière Trinity après qu'un malheureux squale pris quelques semaines plus tôt eut été disséqué sous leurs yeux. Un requin peut sentir le sang à 1 km de distance. (...) Ne nagez jamais seul! Frisson dans l'assistance, qui a déjà vu dans le musée attenant tout un lot de planches de surf et de carapaces de tortues marines entamées par les dents de la mer. Pourtant, il n'y a pas eu d'attaque sérieuse depuis des années. Moins il y a de requins autour de la zone de baignade, moins il y a de chances qu'il y ait une attaque. Et pour réduire le risque (...), nous mettons ces filets, qui en gros pêchent les requins, explique Geremy Cliff, le responsable de la recherche. En fait, une attaque de requin est quelque chose de très exceptionnel. C'est un événement très, très rare. Vu qu'il s'agit d'un événement très rare et que nous capturons ces animaux, nous réduisons la probabilité d'une attaque à quasiment zéro, ajoute-t-il. Contrairement à ce que croient de nombreux baigneurs, les filets ne forment pas une ligne continue le long des 320 kms de côtes protégés. - Il s'agit le plus souvent de filets parallèles --de 214 m sur 6 m chacun-- fixés à 400 m de la plage face à 37 stations balnéaires de la région, là où l'eau est profonde de 10 à 14 m. - Les requins peuvent contourner les filets, reconnaît M. Cliff. Il y en a donc qui se promènent près des plages. Et une partie d'entre eux sont pris au piège à l'intérieur, quand ils veulent regagner le large. Et c'est là que le bât blesse: les filets capturent plus de 500 requins tous les ans, et neuf sur dix ne survivent pas. En outre, des dizaines de dauphins, de tortues et de raies en sont les innocentes victimes collatérales. Nous ne voulons pas tuer les requins, mais c'est le dilemme auquel nous sommes confrontés: nous sommes mandatés pour protéger la population, note Betty Hargreaves, responsable des programmes éducatifs du Sharks Board. L'agence a fait des efforts, en réduisant de moitié la longueur cumulée des filets, de 44 à 23 km, et a introduit un nouveau modèle de lignes faites d'un grand hameçon appâté accroché à un flotteur, qui ne piège que les requins. Réduire la voilure n'a pas pour autant rendu les plages plus dangereuses pour les baigneurs. Mais des défenseurs de l'environnement estiment que c'est encore trop et qu'il faut carrément tout enlever. D'autant qu'il n'y a pas plus d'attaques sur les plages non protégées... dont la plupart étaient laissées aux non-Blancs du temps de l'apartheid. Il y a soixante ans, on pêchait à la dynamite. Durban était une importante station baleinière. On rejetait dans l'eau d'énormes quantités de viande, des milliers de requins venaient, et ce qui est fou, c'est que les gens nageaient juste à côté, raconte Mark Adisson, le chef de file des opposants aux filets. Depuis, la chasse à la baleine a disparu, l'écosystème a changé, la température de l'océan Indien a baissé, les fleuves apportent moins d'eau douce, il y a moins de poissons à proximité immédiate des côtes... Autant de raisons qui font que les requins s'approchent moins, explique M. Adisson, qui fait plonger des touristes à la rencontre des squales depuis une petite plage au sud de Durban. Le Sharks Board vend de la peur pour justifier sa propre existence, soupire-t-il, reconnaissant volontiers qu'il y aura toujours quelques morsures ici ou là. Et de citer la Floride, grande destination touristique où les autorités ont préféré laisser les requins tranquilles. En outre, accuse Mark Adisson, certains employés de l'agence publique arrondissent leurs fins de mois en vendant sous le manteau des mâchoires ou des dents, un commerce théoriquement interdit. Le tiers des requins victimes des filets seraient ainsi discrètement rejetés en mer avant d'être comptabilisés, selon lui. Au KwaZulu-Natal Sharks Board Geremy Cliff réagit sèchement, parlant de rumeurs: Il n'y a absolument aucune preuve de ça! ROMANDIE 1/5/2013 -
USA : Un requin pèlerin s'échoue sur une plage de Rhode Island
BelleMuezza a posté un sujet dans Actus - Infos : REQUINS
C'est un spectacle triste et inattendu auxquels ont assisté les habitants vivant à proximité de la plage de Misquamicut dans le petit Etat du Rhode Island. Dimanche matin, un requin pèlerin a été repéré échoué sur le sable avant d'être signalé aux autorités américaines. De quoi attirer les riverains qui se sont arrêtés pour photographier et toucher l'animal plutôt impressionnant en taille. Rhode Island 28 avril : le requin pèlerin trouvé mort, échoué sur le rivage - Photo AP / Mail OnLine En effet, le spécimen mesurait pas moins de 9 mètres mais les raisons de sa mort restent pour l'heure inconnues, rapporte le Huffington Post. Le requin est-il mort avant de s'échouer ? Ou a t-il succombé une fois sur le sable ? Des biologistes du Northeast Fisheries Science Center doivent désormais réaliser une autopsie du géant marin afin de déterminer les causes de son décès. Selon les responsables du Mystic Aquarium, qui a dépêché des membres de son équipe sur place, les requins pèlerins sont de grands migrateurs et se nourrissent uniquement de plancton. Ils sont assez courants dans les eaux de Nouvelle-Angleterre mais se rapprochent rarement des côtes. Repris par CBS, Tracy Marcus, du Cornell Cooperative Extension a précisé que "l'enquête préliminaire de la carcasse du requin a révélé des traces de choc causées par un bateau, mais aucune blessure mortelle". Une étude plus approfondie de la carcasse devrait permettre d'en savoir davantage. Depuis toujours, le requin pèlerin a été une cible privilégiée des pêcheurs. Leur vitesse de croisière assez lente, leur nature non agressive et leur population abondante en faisaient une proie facilement accessible. De plus, le requin pèlerin est très demandé sur le marché. Sa chair est utilisée pour les plats, sa peau pour les articles en cuir et son foie pour de l'huile. Ce dernier possède un taux très élevée de squalène, qui est utilisée comme complément alimentaire. Actuellement, le requin pèlerin est, le plus souvent, chassé pour ses ailerons. Son cartilage sert également dans la confection de remèdes de la médecine chinoise et d'un aphrodisiaque vendu au Japon. Le requin pèlerin est le second plus gros poisson au monde. Actuellement classé comme "menacé", il peut mesurer jusqu'à 12 mètres de long. Très intelligents, les adultes mesurent néanmoins, en moyenne, six à sept mètres. Ce qui veut dire que la plupart des spécimens n'atteignent pas leur taille maximum. La raison? Une chasse à grande échelle qui dure depuis d'un siècle. Selon l'International Union for Conservation of Nature (IUCN), le requin pèlerin peut vivre jusqu'à l'âge de 50 ans. À l'instar des requins baleines, le requin pèlerin est inoffensif car il se nourrit uniquement de plancton. Ces géants migrateurs se déplacent principalement dans les eaux tempérées. Dans certaines régions, leur présence attire même les touristes. En effet, à cause de la surpêche, les requins pèlerins sont souvent méconnus du grand public, explique le site Planet Save. … Afin d'enrayer le déclin de sa population, le requin pèlerin est protégé dans certaines eaux territoriales. Son commerce est également réglementé dans de nombreux pays signataires de la Convention of International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES). Ainsi, le mammifère est totalement protégé dans des États comme le Royaume-Uni, Malte, la Floride. Depuis 2008, la pêche du requin pèlerin est limitée par des quotas. Parallèlement, la capture accessoire est totalement interdite dans les eaux européennes. Dans les eaux américaines, le requin pèlerin est protégé par le Service de pêche de la Marine nationale. ----->Pour moi, l'échouage d'un requin est une première. Je ne sais pourquoi je n'avais jamais imaginé cela possible. Peut-être pour la simple raison que je savais que ces animaux n'étaient pas familier des côtes... ROMANDIE 30/4/2013 -
Trois faucons naissent à Paris, une première depuis le XIXe siècle
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
PARIS - Trois faucons pèlerins viennent de naître à Paris, dans un nichoir artificiel installé à quelques centaines de mètres de la Tour Eiffel, une première depuis la fin du XIXe siècle pour cet oiseau qui a frôlé l'extinction en France, annonce mardi la Ligue de Protection des oiseaux (LPO). Cette naissance vient nous envoyer un signal: quand on s'applique, la nature peut reprendre sa place en ville, a déclaré à l'AFP Antoine Cadi, responsable de la LPO. Le 25 avril au matin, deux oeufs ont éclos, et un troisième quelques jours plus tard, au sommet de la grande cheminée Beaugrenelle de chauffage urbain, de 130 m de haut, dans le XVe arrondissement. Depuis, la femelle couve et le mâle repère ses proies, en l'occurrence des oiseaux comme les pigeons, depuis le haut des bâtiments les plus élevés, qui lui rappellent ses falaises de prédilection, dans ce quartier où les tours sont nombreuses. Il fonce alors sur eux en piqué, et les capture en plein ciel à une vitesse de 300 km/h. C'est le guépard du ciel, souligne M. Cadi. Le couple avait été repéré pour la première fois à l'automne 2011 sur la fameuse cheminée, mais n'avait pas niché avant qu'un espace adapté ait été confectionné. Fin novembre 2012, une caméra y a été installée, permettant de suivre les parades amoureuses du couple, les faucons sous la neige, ou encore la ponte. Des vidéos sont disponibles sur le site: http://rapaces.lpo.fr.fr/faucon-pelerin/suivi-par-camera. Munis de lunettes, les Parisiens pourront suivre l'envol des petits, attendu entre la mi et la fin juin, précise M. Cadi. Le faucon pèlerin a vu ses effectifs plonger entre 1945 et 1970, en raison de l'utilisation des pesticides organo-chlorés dans l'agriculture, avant d'être sauvé grâce au bannissement en ces produits phytosanitaires et à l'inscription de l'oiseau sur la liste des espèces protégées. Grâce aux efforts déployés, l'espèce recolonise désormais progressivement ses territoires autrefois occupés, notamment les villes où il trouve une alimentation abondante, indique la LPO. Ces rapaces sont revenus dans la vallée de la Seine normande dans les années 2000 et en Ile-de-France en 2005. D'autres couples se sont alors installés aux portes de la capitale, comme dans le quartier de la Défense. Mais depuis la fin du 19ème siècle, on n'avait pas d'information sur la reproduction de faucons pèlerins à Paris, précise M. Cadi. Leur présence est mentionnée vers 1850 sur la tour Saint-Jacques et vers 1870 dans les tours de Notre-Dame. Cela montre qu'on est capable de remettre un peu de vie, de biodiversité au coeur des villes. C'est dans la continuité du travail sur les ruches qui se multiplient dans la capitale, commente M. Cadi. ROMANDIE 30/4/2013 -
Zoo de Beauval : Actualités, naissances... etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités parcs animalier, zoos
Les zoos d'aujourd'hui n'ont plus grand chose à voir avec ceux d'hier, on parle de parc animalier dans lesquels le bien-être des pensionnaires est privilégié. Le zooparc de Beauval (Loir-et-Cher) est devenu la plus grande maternité d'animaux sauvages de France avec 350 nouveau-nés chaque année. Koalas, gorilles, tigres blancs, ces espèces menacées s'y reproduisent en captivité, fait rarissime il y a encore quelques années. C'est le travail minutieux des gardiens, vétérinaires et du directeur du parc, qui a été suivi par nos confrères de France 2. "Des animaux qui sont bien, un groupe bien formé, un mâle qui gère bien ses femelles et des femmes qui sont satisfaits du mâle et un environnement qui plaît aux animaux", voilà l'explication que donne le responsable animalier. Une banque de sperme pour l'insémination des éléphants existe en ce lieu. Voici le reportage : Cliquez sur le lien source, en bas à gauche, pour visionner la vidéo du reportage.... FRANCE TV INFO 22/4/2013 -
Le président du Botswana Ian Khama a été blessé au visage par un guépard la semaine dernière et a dû recevoir deux points de suture, rapportent les médias locaux lundi. Le chef de l'Etat a été griffé par le félin, un animal qui s'apprivoise facilement, lors d'une visite dans une caserne, selon un porte-parole du ministère de la Défense cité par le site internet du Sunday Standard. "C'est un incident exceptionnel, mais pas une attaque", a cependant modéré le porte-parole, Jeff Ramsay. Les circonstances de l'incident n'ont pas été rapportées en détail. Les blessures étant mineures, la présidence a décidé de ne pas faire d'annonce publique. Mais le président a été vu ensuite avec des pansements sur le visage, ce qui a attiré l'attention. Le guépard est le seul félin dont les griffes ne sont pas rétractiles, mais semblables à des griffes de chien, peu acérées. Les blessures qu'elles infligent sont en général superficielles. LE POINT 30/4/2013
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"À Montpellier, quand des marginaux laissent crotter leurs chiens n'importe où, ce n'est pas grave. Nicollin passe le lendemain et ramasse tout." À Retournac, en revanche, village d'à peine 2 700 habitants perdu au fin fond de la Haute-Loire, l'histoire est différente. Pour éveiller la citoyenneté de ses habitants, le maire Pierre Astor a eu une idée peu commune : organiser le concours de la plus belle crotte ! Le principe est tout simple : témoin d'une incivilité, vous pouvez photographier, impunément, le maître et sa bête et diffuser la photo sur le Web. Vous n'êtes pas inscrit sur les réseaux sociaux ? Aucun problème. Portez le cliché à la mairie, qui s'en chargera pour vous. "Sur la voie publique, le droit à l'image n'existe pas. Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude", explique le premier magistrat au micro du Point.fr : "Dans le village, le concept fait l'unanimité. Les gens s'en amusent, impriment les photos." Il faut dire qu'il était devenu difficile pour la dizaine d'agents communaux de maintenir propre les 45 kilomètres carrés de la commune et ses "110 kilomètres de voirie", d'après monsieur le maire. Encore plus le week-end, quand "la population peut monter à 11 000 personnes". Allez, ce n'est pas si compliqué à ramasser, une crotte... MYCHELE DANIAU / AFP Exaspéré, Pierre Astor tramait quelque chose depuis plusieurs semaines. Son quotidien, rythmé par les coprolithes en tous genres, était devenu presque invivable: "Au bureau, j'avais l'habitude d'arriver et d'en voir une belle et bien sèche devant ma porte. Après le déjeûner, dans l'après-midi, il y en avait souvent d'autres, fraîches cette fois. Ça puait, mais je n'allais pas dire à mes agents de tout me nettoyer à chaque fois." Lancé il y a trois semaines, le concours a même un règlement. Et au-delà du flagrant délit, la sensibilisation tient une place importante. Ne vous inquiétez pas, donc, de voir l'un de vos voisins courir vers vous pour vous restituer ces "fleurs d'anus" ainsi égarées. Vous seriez bien imprudent de ne pas "assumer leur paternité" ! Et si la chiure n'est pas encore totalement éradiquée du paisible village auvergnat, le coup de pub a fonctionné. L'information, relayée par quelques médias, a permis à Retournac de rencontrer Animo Concept... Coup de foudre : basée dans le Gard, la société propose des sacs de déjection canine, entièrement biodégradables. Fini, donc, la sensation dégoûtante des sachets en plastique. Avec le carton, c'est différent : "En plus, ils contiennent deux petites pelles cartonnées, que vous manoeuvrez comme une pelle à gâteau." Le maire, en tout cas, est ravi de sa trouvaille. "Même si vous êtes un sans-gêne et que vous ne balancez pas le sac à la poubelle, il se désintégrera !" Cinq distributeurs ont d'ores et déjà été installés, et d'autres pourraient suivre. "Mais attention, si ça continue à se dégrader, le concours reprendra de plus belle !" Pierre Astor insiste, c'est le comportement des gens qui doit changer : "Je vais vous raconter une anecdote. Un jour, une femme de la ville est venue faire déféquer son chien ici, à Retournac. Elle s'est baissée, l'a regardé faire puis est partie, sans rien ramasser. Et tout ça, sous les yeux de l'agent d'entretien ! Quand il lui a fait la remarque, elle n'a rien trouvé de mieux à dire que t'as qu'à le faire toi, t'es payé pour ça." Malgré tout, il prend la défense des personnes "en situation de misère", qui ne lisent pour la plupart pas les arrêtés municipaux et qui se contrefichent des amendes de 17 euros : "La réglementation était inadaptée." LE POINT 30/4/2013
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LONDRES : les huiles de cuisson pour fabriquer de l'énergie ?
BelleMuezza a posté un sujet dans Energie autres ou divers
Les huiles de cuisson rejetées dans les éviers font de gros dégâts dans les égoûts londoniens. Elles vont désormais chauffer et éclairer les maisons ! Un vrai rêve d'écologiste ! En 2015, 40 000 foyers londoniens seront alimentés par une centrale électrique qui carbure à... l'huile usagée de cuisine. Le moyen pour les autorités londoniennes de non seulement proposer une source d'énergie alternative, mais surtout de lutter contre un véritable fléau écologique outre-Manche: les fatbergs (pour fat, gras, et iceberg). Explications : à chaque fois qu'un particulier fan des plats en sauce ou qu'un restaurant, tout particulièrement ceux de fish and chips, déverse ses restes et de la graisse dans son évier, celle-ci s'épaissit en refroidissant et forme avec un autre grand polluant, les lingettes (même les biodégradables), d'énormes amas qui, à la longue, bouchent les égoûts. Et alourdissent copieusement en bout de chaîne les factures des particuliers. Car, selon la Thames Water, l'entreprise qui gère le réseau sanitaire du grand Londres, l'addition est salée : un million de livres par mois pour déboucher les égouts de la capitale, et cela, dans sept cas sur huit à cause de ces fameux fatbergs. Face à cela, la Thames Water ne disposait jusque-là que d'une seule arme : les campagnes de prévention et l'appel au civisme, particulièrement au moment de Noël où l'on compte 25 % de fatbergs en plus, festivités obligent. Las ! Les comportements n'ont pas changé. Ces fameux fatbergs - Photo Thames Water / Le Point Autant dire que l'entreprise 2OC et son procédé finalement assez simple - raffiner la graisse de cuisine et en extraire une huile qui servira de combustible à une centrale - ont été accueillis à bras ouverts. Les autorités de Londres ont signé début avril un contrat de 20 ans avec l'entreprise. Dès le premier trimestre 2015, les 40 000 foyers devront ainsi être alimentés avec les 30 tonnes de fatberg quotidiens que la Thames Water s'est engagée à fournir ! Une autre partie de l'électricité obtenue devrait même servir à faire fonctionner une usine de traitement des eaux. Et, promis juré, dit l'entreprise, cette centrale installée à l'est de la capitale ne répandra pas d'odeur de friture... LE POINT.FR 30/4/2013 -
Espèce en voie critique de disparition, le gibbon à crête noire vit exclusivement au Vietnam et en Chine. Les chercheurs tentent de mettre au point de nouveaux moyens pour sauver les primates. Vous l'ignorez peut-être, mais le gibbon à crête noire est le deuxième primate dont la population est la plus faible dans le monde. Selon les scientifiques, les gibbons sauvages ne vivraient que dans un seul endroit connu... Dans les années 60, les gibbons à crête noire ont même été déclarés espèce éteinte. Mais en 2002, à la surprise générale, les primates au pelage roux flamboyant ou noir profond, ont été de nouveau observés près de la frontière Nord du Vietnam.Quelques années plus tard, d'autres individus ont également été repérés en Chine. Le gibbon à crête noire est une espèce en voie critique d'extinction -Pphoto : Brian Hoffman / Flickr Autrefois, le gibbon à crête noire vivait dans les forêts s'étendant du Sud de la Chine au Nord du Vietnam, à l'est de la Rivière Rouge. Aujourd'hui, il ne reste plus qu'une centaine de gibbons à l'état sauvage. A cette constatation inquiétante s'ajoute un taux de reproduction très faible : les femelles ne donnent naissance qu'à un petit tous les trois ans. Depuis 2007, seuls sept petits sont nés en Chine, dont deux n'ont pas survécu à un coup de froid. Les gibbons à crête noire passent pratiquement l'ensemble de leur vie dans les arbres. Des études ont ainsi tenté de calculer la population survivante en observant le nombre d'animaux présents dans les arbres. Celles-ci ont révélé que les gibbons formaient 18 groupes distincts, dispersés sur l'ensemble du territoire. Ceci le place à la seconde place du primate le plus rare, derrière le gibbon de Hainan, qui vit également dans cette partie de l'Asie. En 2007 et 2009, le Vietnam et la Chine ont mis en place des zones de protection dans le but de limiter l'extinction des gibbons à crête noire. La Réserve Naturelle de Bangliang, de 6.500 hectares, a ainsi été créée, mais les zones forestières entourant les lieux de protection du primate se sont rapidement transformées en zones agricoles. Et malgré ces zones de sauvegarde, la chasse reste un problème pour l'espèce : les plats cuisinés à base de viande d'animaux exotiques sont très populaires chez les populations locales. Or, pour qu'une espèce en danger ne se contente plus de survivre, sa population doit augmenter. Toutefois, n'importe quelle zone forestière qui leur est consacrée ne peut accueillir qu'un certain nombre d'individus, selon les ressources alimentaires et l'espace disponible. Si le nombre de gibbons dépasse "ce seuil", nommé capacité de charge, les animaux souffriront de sous-nutrition et seront des proies plus faciles pour les prédateurs, rapporte le Smithsonian Mag. Des chercheurs de l'Université Dali, au Yunnan, de la Chinese Acadamy of Sciences à Kumming et de la Chinese Research Academy of Environmental Sciences à Pékin, ont souhaité en savoir plus sur l'habitat du gibbon à crête noire et surtout connaître le nombre d'individus qu'il peut accueillir. En utilisant des images satellites, à haute résolution, de l'habitat du gibbon, ils ont pu classer ces zones selon la végétation. Les scientifiques ont ainsi distingué les forêts, les broussailles, les zones d'arbustes ou les zones développées. Ces critères sont essentiels, car les gibbons ne peuvent vivre que dans les hauteurs arboricoles, éliminant les trois dernières zones comme habitat potentiel. Les chercheurs ont ensuite classé l'habitat possible du gibbon en fonction de sa qualité, dépendant notamment des routes ou des rivières. Les résultat ont ainsi montré qu'environ 20 groupes de gibbons pourraient vivre dans les zones protégées avant que leur population n'atteigne le seuil critique. Mais, il faut prendre en compte l'extension de l'activité humaine qui pourrait réduire ce nombre.Les gibbons pourraient ainsi atteindre la capacité d'accueil d'ici une quinzaine d'années, stoppant leur développement. Quelles solutions ? D'après les spécialistes, il existe deux options pour pallier ce problème. Il s'avère que les zones protégées sont, en réalité, des habitats assez médiocres pour les gibbons à crête noire. Si la qualité de ces zones était améliorée, alors elles pourraient accueillir jusqu'à 26 groupes de primates. Si les animaux se déplaçaient facilement, ils pourraient être transférés vers deux autres zones potentielles d'accueil des gibbons. Néanmoins, selon les études, aucun gibbon n'a jamais traversé une rivière ou une route. De plus, ces zones habitables, situées au Vietnam, ne sont pas protégées, ce qui signifie qu'elles devraient rapidement être transformées par l'homme. Si le gouvernement vietnamien décidait de protéger ces zones, les gibbons à crête noire pourraient s'y relocaliser. D'autant plus si des couloirs d'arbres, reliant les deux zones, sont créés, permettant aux primates de se déplacer facilement. En outre, si ces étendues de forêts devenaient des territoires protégés, cela serait bénéfique pour d'autres espèces que le gibbon à crête noire. D'autres espèces comme les civettes, les pangolins, les porcs-épics, les chauve-souris ou même d'autres primates dépendant également de ces habitats pour survivre. "Pour le moment, la population de gibbon à crête noire est très proche de la capacité de charge de son habitat actuel. La protection et la restauration de la forêt, via la plantation d'arbres produisant de la nourriture pour les animaux afin d'augmenter la qualité de l'habitat est la partie la plus critique de la stratégie de conservation qui est en train d'être mise en place", expliquent les scientifiques. MAXISCIENCES 30/4/2013
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Chat : Comment choisir son chat ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Edouard6 dans Chats : actualités, informations, divers
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ABEILLES : Pesticide STOP !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
L’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) prévoit de suspendre l’autorisation d’utiliser trois insecticides pour le traitement des semences de colza et de maïs, à l’instar de l’UE. Ces insecticides de la classe chimique des néonicotinoïdes ont fait l’objet d’une évaluation à la suite d’une publication de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). L’OFAG en conclut que la marge de sécurité est faible, bien que ces produits ne constituent pas un risque inacceptable pour les abeilles s’ils sont utilisés selon les prescriptions. Cette période de suspension doit servir à mettre au point les techniques permettant de réduire le risque pour les abeilles et d’accroitre la marge de sécurité. Suite à la publication par l'EFSA d'une évaluation sur le risque pour les abeilles de trois substances actives (imidaclopride, clothianidine, thiametoxame), le Département de l'économie, de la formation et de la recherche a donné mandat à l'OFAG d'analyser la situation. Cette analyse confirme que si ces produits ne constituent pas un risque inacceptable pour les abeilles lorsqu'ils sont utilisés de manière conforme aux prescriptions et dans des conditions normales, la marge de sécurité pour les abeilles est faible dans certaines situations. L'imidaclopride, la clothianidine et le thiametoxame sont autorisés pour le traitement des semences de maïs, de colza, de céréales, de betteraves et de salade. A ce jour, aucun cas d'intoxication d'abeilles lié à ce type d'utilisation n'a été observé en Suisse. L'utilisation de ces substances pour le traitement des semences présente l'avantage indéniable de protéger les jeunes plantes durant la croissance contre les ravageurs et d'éviter des traitements par pulvérisation avec d'autres produits. De plus, la Suisse se différencie du contexte européen par sa pratique agricole, sans monoculture. Cette suspension préconisée à titre de précaution concerne les cultures qui sont attractives pour les abeilles. Le traitement des semences de maïs et de colza entre en ligne de compte, mais pas celui des betteraves et des salades, qui sont récoltées avant la floraison. En outre, la technique d'enrobage des semences de betteraves exclut la formation de poussières lors du semis. Une restriction d'utilisation n'est donc pas justifiée dans ce cas. Dans le cas des traitements par pulvérisation, seule l'utilisation par des professionnels après la floraison des cultures sera encore acceptée. La période de suspension servira à approfondir les connaissances sur les moyens techniques permettant de réduire les risques pour les abeilles. Une analyse des risques et des bénéfices de la technique du traitement des semences par rapport aux alternatives consistant à protéger les cultures par traitement des feuilles sera également réalisée. De plus, il est important de poursuivre les recherches sur les causes de la disparition des abeilles, dont le parasite varroa semble être un facteur déterminant. L'OFAG va informer les détenteurs des autorisations concernées, conformément à la procédure habituelle, afin qu'ils puissent prendre position sur ces mesures. Il est prévu que ces dernières, plus strictes, entrent en vigueur dans le courant de l'été. Plus d'informations : Eva Reinhard, sous-directrice de l’Office fédéral de l’agriculture OFAG, tél. +41 31 322 25 03 Internet: http://www.blw.admin.ch ADMIN.CH 29/04/2013 - ROMANDIE -
PARIS - Les abeilles, dont le nombre disparait dangereusement depuis une quinzaine d'années, sont indispensables, par leur pollinisation, de plus d'un tiers de notre alimentation, un service de ces insectes évalué en dizaines de milliards d'euros. ----->Les derniers chiffres que j'ai lus à ce sujet parlent de 27 milliards) Au total, ce sont 80% des plantes à fleurs qui sont pollinisées par les insectes (abeilles, bourdons, papillons...). ----->y compris les chauves souris... Mais depuis quinze ans, de nombreux essaims disparaissent mystérieusement sur toute la planète, un phénomène baptisé Syndrome d'effondrement des colonies. Le taux de mortalité des abeilles est d'environ 30% chaque année depuis 2007. Ce processus a été imputé à tout un faisceau de causes, à commencer par les pesticides, d'où la décision de Bruxelles d'en interdire plusieurs. Cliquez ICI pour lire toutes les informations à ce sujet. En 2011, le programme des Nations unies pour l'environnement avait dénombré douze facteurs pouvant expliquer la mortalité des abeilles, surtout dans l'hémisphère nord industrialisé: outre les pesticides, il pointait surtout du doigt la pollution de l'air, la réduction du nombre de plantes à fleurs et un parasite mortel (le varroa) D'autres spécialistes blâment l'extension de la monoculture, qui amenuise la diversité de la flore nécessaire aux abeilles, et du même coup leur résistance immunitaire. L'abeille vit en moyenne 27 jours l'été et 27 semaines l'hiver, la reine 1 à 5 ans. Pour produire un kilo de miel, près de 100 millions de fleurs doivent être visitées. ROMANDIE 29/4/2013
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Et si on parlait recyclage... ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Conseils, innovations, astuces pour préserver l'environnement
PARIS - La montagne de déchets d'ameublement produits chaque année - plus de 2 millions de tonnes - généralement enfouis ou incinérés, vont pouvoir avoir une seconde vie grâce à la création de filières de recyclage, financées à partir du 1er mai par une éco-contribution. Comme dans d'autres filières de tri, la collecte et le traitement de ces meubles usagés ont été confiés à un éco-organisme, créé par les industriels du secteur à qui la loi impose de gérer leurs déchets. Cette nouvelle filière meubles était inscrite dans la loi Grenelle 2 de 2010. Particularité: il a été décidé d'avoir deux éco-organismes, l'un pour la filière particuliers (Eco-Mobilier) et l'autre, Valdelia, pour les meubles des entreprises, collectivités (hôpitaux, écoles, etc.), magasins et cafés-hôtels-restaurants. Certifiés depuis fin 2012, Eco-Mobilier et Valdelia oeuvrent depuis pour mobiliser tous les vendeurs de meubles, qui devront faire payer l'éco-contribution aux acheteurs avant de la reverser à l'éco-organisme ad hoc. Les vendeurs ont tout intérêt à rejoindre au plus vite le système, le paiement de l'éco-contribution étant rétroactif au 1er mai quelle que soit la date d'adhésion. 60% du marché (des meubles professionnels) est dans la boucle aujourd'hui, nous visons près de 80% à la fin de l'année, précise Arnaud Humbert-Droz, directeur général de Valdelia. Les éco-contributions iront de dizaines de centimes pour une chaise basique à une poignée d'euros pour les objets les plus lourds et les matelas. La collecte, qui se fait directement chez le détenteur à partir de 2,4 tonnes et 20m3 ou dans des points d'apport volontaire que nous mettons en place, a débuté en mars, explique Arnaud Humbert-Droz. Le but est d'avoir en 2017 un point d'apport volontaire tous les 40 km, contre environ 400 km aujourd'hui. A ce jour, 22 centres de tri ont été sélectionnés. Exemple: le site de Vert-le-Grand (Essonne) qui gère les déchets du sud de l'Ile-de-France. Nous traitons environ 70.000 tonnes de déchets secs (Ndlr: cartons, ferraille, plastiques, etc.) pour une capacité de 200.000 tonnes, nous avons donc de la marge, explique Marc Rajade, son directeur général. L'économie sociale (Emmaüs etc) aura accès au gisement de meubles en bon état en vue d'une réutilisation, assure le patron de Valdelia. Mais la grande partie sera recyclée: bois, plastique, métal seront au maximum transformés en "matières premières secondaires", c'est-à-dire vendus à des industriels et réintroduits dans un cycle de production. Un objectif ambitieux a été fixé: atteindre d'ici fin 2017 un taux de recyclage de 75% des déchets d'ameublement des professionnels (600.000 tonnes). Le budget de Valdelia s'élève pour 2013 à 30 millions d'euros et devrait grimper à 100 millions en 2017. En 2013, une collecte de 87.000 tonnes est visée. Pour les particuliers, la filière n'est pas encore opérationnelle mais les milliers de vendeurs de meubles - grandes enseignes ou indépendants - adhèrent peu à peu à Eco-Mobilier. En magasin, l'éco-contribution devra clairement être indiquée avec le prix de l'objet à partir théoriquement du 1er mai. La montée en charge va être progressive, affirme Dominique Mignon, directrice générale d'Eco-Mobilier, qui table sur un budget en rythme de croisière de 300 millions d'euros. Les discussions sont engagées avec les collectivités qui gèrent les 4.500 déchetteries. Il y aura désormais une benne meubles prenant tous les matériaux, y compris les matelas. Pour le tri, les choix des prestataires auront lieu en juillet et l'exploitation démarrera véritablement en septembre, prévoit Dominique Mignon. L'objectif pour les particuliers est en 2017 un taux de recyclage/réutilisation de 45% sur un gisement d'1,7 million de tonnes (contre 25% aujourd'hui dont 3% dans l'économie sociale). En plus des 45% recyclés, 35% devront servir à produire de l'énergie (essentiellement le bois). Pour Nicolas Garnier d'Amorce (collectivités), le défi, c'est la collecte: il faudra aller vers un système de récupération en magasin ou lors d'une livraison. ROMANDIE 30/4/2013