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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. PARIS - Le mission BIOMASS, qui vise à cartographier par satellite la distribution de la biomasse forestière, a été retenue pour devenir la septième mission Earth Explorer de l'Agence spatiale européenne (ESA). Elle a été sélectionnée mardi par le Comité de programme de l'ESA pour l'observation de la Terre, a annoncé l'ESA dans un communiqué. Son objectif est de déterminer la distribution et l'évolution dans le temps de la biomasse forestière à l'échelle du globe, l'une des ressources les plus précieuses de la planète. La déforestation est en effet identifiée comme une source de carbone atmosphérique, facteur qui influe sur le changement climatique. Seuls les satellites peuvent assurer un tel suivi, alors que l'on ne dispose actuellement que de mesures locales. La mission BIOMASS comprend un satellite qui embarquera un radar à synthèse d'ouverture qui travaillera dans la plus grande longueur d'onde disponible depuis l'espace, la bande P. Le lancement de la mission est prévue pour 2020. Les deux premiers satellites Earth Explorer ont été lancés en 2009: GOCE pour l'étude du champ gravitationnel et SMOS pour celle du cycle de l'eau. CryoSat-2, mission d'étude sur la glace, a été lancée en 2010. Trois autres futures missions ont déjà été approuvées, pour l'étude du champ magnétique, du vent et du rayonnement de la Terre. ROMANDIE.COM 7/5/2013
  2. NEW YORK - Près d'un tiers des colonies d'abeilles aux Etats-Unis ont été décimées au cours de l'hiver 2012/2013, une surmortalité aussi préoccupante pour la pollinisation des plantes à fleurs qu'inexpliquée, selon les experts. Publiée quelques jours après un rapport du ministère américain de l'Agriculture (USDA) et de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) qui pointaient déjà la disparition croissante de la population d'abeilles aux Etats-Unis, une étude a confirmé mardi les inquiétudes des experts. Selon cette enquête, menée par l'USDA et des associations professionnelles, les colonies d'abeilles ont décliné de 31,1% durant l'hiver dernier. C'est 42% de plus que l'hiver précédent, lorsque 21,9% d'entre elles avaient disparu. Chaque année depuis 2007, les autorités américaines et les associations AIA (Apiary Inspectors of America) et Bee Informed Partnership interrogent à deux reprises un large échantillon d'apiculteurs sur leur élevage d'abeilles. C'est une question simple que l'on pose dans l'ensemble du pays en octobre puis en avril, pour voir combien de colonies ont survécu à l'hiver, détaille Jeffery Pettis, qui dirige le service de recherches agricoles de l'USDA. Quelque 6.200 producteurs, représentant 22,9% de la production totale du pays de 2,62 millions de colonies, ont répondu cette année. Or, 70% d'entre eux ont fait état de disparitions plus importantes cette fois, selon l'étude. Nous ne menions pas d'enquête comme celle-ci auparavant mais d'après notre expérience et nos contacts avec les producteurs il ressortait qu'en général les pertes se situaient entre 10% et 20%, indique Jeffery Pettis. Désormais, et sans que les experts s'accordent sur un facteur déterminant, quelque 30,5% en moyenne des colonies d'abeilles meurent chaque année depuis l'hiver 2006/2007. C'est alarmant, à la fois pour les apiculteurs et pour répondre à nos besoins de pollinisation, poursuit-il. Les prix pour polliniser les cultures ont plus que doublé, le prix des abeilles est en nette augmentation, mais si on ne peut pas en fournir, les récoltes vont en pâtir, se réduire et faire monter les prix de la nourriture, affectant au final notre nutrition et la chaîne alimentaire. La Californie, l'Etat le plus gourmand en abeilles, est le plus touché par ces pertes. Pour sa seule production d'amandes, cet Etat de l'ouest des Etats-Unis a besoin de 1,5 et 1,7 millions de colonies, soit 60% des abeilles élevées dans le pays. Une nouvelle perte de 30% serait un désastre pour la culture d'amandes, prévoit l'USDA. Outre l'action des parasites, de maladies et de facteurs génétiques, l'exposition aux pesticides et une mauvaise nutrition liée à la disparition progressive de la faune sauvage, ont contribué à cette hécatombe. Mais, pour la première fois cet hiver, il semble qu'un stress dû à la migration des productions d'abeilles pour répondre à la demande de l'ensemble du territoire américain ait été un facteur important, selon M. Pettis. D'autre part, l'hiver particulièrement rigoureux, froid et sec, connu par les Etats-Unis ces derniers mois, notamment dans les grandes régions productrices d'abeilles du Nord, comme le Dakota du Nord et du Sud et l'Etat de New York, aurait pu jouer un rôle, selon les experts. Quoiqu'il en soit, pour l'antenne américaine du réseau PAN (Pesticide Action Network), il est temps d'agir: Les abeilles ne peuvent pas attendre. L'Europe a engagé des actions courageuses en interdisant trois pesticides tueurs d'abeilles fin avril, les Etats-Unis doivent s'élever également pour protéger les abeilles. Le chercheur de l'USDA a indiqué qu'il prévoyait de rencontrer ses homologues européens en Italie le mois prochain pour faire le point sur la situation. ROMANDIE 7/5/2013
  3. YAOUNDE - Un groupe de 17 braconniers est entré lundi dans un parc animalier en Centrafrique, faisant craindre un des plus grands massacres d'éléphants en Afrique centrale, a averti mardi le Fonds mondial pour la nature (WWF). Un groupe de 17 individus armés est entré lundi dans le parc national de Dzanga-Ndoki (Centrafrique) et se dirigeait vers la Dzanga Bai, connu localement comme le "village des éléphants", a indiqué le WWF dans un communiqué transmis à l'AFP à Yaoundé. Ces braconniers menacent de provoquer un des plus grands massacres d'éléphants dans la région depuis que les braconniers ont tué au moins 300 éléphants pour leur ivoire dans le parc national de Bouba N'Djidda (nord du Cameroun) en février 2012, selon le communiqué de WWF. Selon le texte, Dzanga Bai est une grande clairière (située dans le parc de Dzanga-Ndoki) où entre 50 et 200 éléphants se rassemblent chaque jour pour boire des sels minéraux présents dans le sable. A moins que des mesures rapides et décisives ne soient prises, il semble très probable que les braconniers vont profiter du chaos et de l'instabilité du pays pour abattre des éléphants vivant dans ce site unique du patrimoine mondial, a souligné Jim Leape, directeur général de WWF International. En mars, la coalition rebelle Séléka a renversé le régime du président François Bozizé mais elle peine à rétablir l'ordre dans le pays et l'armée est complètement désorganisée. Nous n'avons pas pour l'heure confirmation de massacres (d'éléphants) dans ce parc (centrafricain) mais il n'y a rien qui protègent les éléphants. Les braconniers sont équipés d'armes automatiques (Kalachnikov), a affirmé à l'AFP Jules Caron du programme anti-braconnage à WWF en Afrique centrale. Dans son communiqué, WWF appelle la communauté internationale à aider à rétablir la paix et l'ordre en République centrafricaine qui a été secoué par la violence et le chaos depuis le début de l'année et à aider à préserver ce site unique du patrimoine mondial. L'organisation demande également à Bangui de tenir immédiatement sa promesse prise il y a deux semaines de mobiliser des troupes pour mettre un terme au braconnage dans la région. Elle souhaite également que le Cameroun et le Congo voisins viennent en appui à le Centrafrique pour protéger cette réserve. ROMANDIE 7/5/2013
  4. Nairobi, 6 mai 2013 : En mission au Kenya, l'actrice Li Bingbin, l'un des stars chinoises populaires en Chine et étoile montante à Hollywood, a demandé que soient fait davantage d'efforts par les gouvernements et les consommateurs pour lutter contre le commerce illégal es espèces sauvages. Li Bingbing déclaré que les citoyens et la communauté des affaires en Asie peuvent jouer un rôle crucial dans la prévention de l'abattage illégal des éléphants en Afrique en disant non aux produits d'ivoire. Li Binging's visit to Kenya will focus on the far-reaching impacts of the illegal ivory trade. In the past decade, the number of elephants illegally killed in Africa has doubled, according to a recent UNEP study. Photo: Georgina Goodwin. La récente flambée des massacres d'éléphants, actuellement à leurs plus hauts niveaux en une dizaine d'années, menace l'avenir de certaines populations d'éléphants et les moyens de subsistance de millions de personnes liées au tourisme. Cette visite marque le premier engagement à l'étranger pour Li Bingbing, récemment nommée "Asian Star de l'année" par Variety Magazine, dans son rôle d'Ambassadrice de bonne volonté pour le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE). Défenderesse convaincue de l'environnement, Li Bingbing a fondé le L.O.V.E Green Movement en 2009 qui encourage les citoyens chinois à adopter des modes de vie économes en ressource et à faible émission de carbone. Elle a largement promu la campagne Think/Eat/Save du PNUE et de ses partenaires à travers les médias et réseaux sociaux en Chine. La campagne vise à réduire les déchets alimentaires et la perte de nourriture dans le monde entier. Photo Facebook Elephant Listening Project Li Bingbinb a visité la célèbre fondation David Sheldrick Wildlife Trust près de Nairobi, où de jeunes éléphants, dont beaucoup sont devenus orphelins à cause du braconnage, sont soignés avant de pouvoir, peut-être, retourner à l'état sauvage. Elle a également vu un énorme stock d'ivoire au siège kényan de Kenya Wildlife Service, dont la majorité a été saisi à des braconniers. Photo Facebook Elephan Linstening Project "L'importance du braconnage actuel soulève des inquiétudes quant à la survie des éléphants et des rhinocéros, ici, au Kenya" a déclaré Li Bingbing, au cours d'une conférence de presse au siège du PNUE à Nairobi. "Mais il y a aussi d'autres répercussions. Les tueries illégales d'éléphants sont liés au crime organisé et au financement de milices armées. Beaucoup de consommateurs, en Asie, ne se rendent pas compte que par l'achat d'ivoire, ils jouent un rôle dans l'exploitation du commerce illégal des espèces sauvages avec les graves conséquences qui en découlent. Comme citoyens du monde, nous devons en apprendre davantage sur les impacts potentiels de nos choix de vie et en assumer la responsabilité" a-t-elle ajouté. Habituée des tapis rouges d'Hollywood à Cannes, Li Binbing figure parmi les visages les plus connus en Chine et compte plus de 20 millions de fans sur les réseaux sociaux chinois. Elle a joué dans un certain nombre de films de langue anglaise, dont, parmi les derniers, dans "Resident Evil" et "The Forbidden Kingdom" avec Jackie Chan et Jet Li. Photo Facebook Elephant Listening Project Selon une récente étude menée par le PNUE et ses partenaires, au cours de la dernière décennie, le nombre d'éléphants tués illégalement en Afrique a plus que doublé, tandis que le commerce de l'ivoire a triplé. Les données de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES), via le suivi du programme MIKE, 17.000 éléphants ont été abattus illégalement en 2011. Le programme MIKE couvre environ 40% des zones abritant les éléphants d'Afrique. Cela signifie que les chiffres réels pourraient bien être plus élevés. Pour 2012, il semble que nombre d'éléphants tués soit bien supérieur. Au Cameroun, 450 éléphants ont été tués en début de l'année dernière. Ce qui fait dire à certains experts, que les bénéfices provenant de l'ivoire braconné contribuent à soutenir des conflits armés dans la région. La demande pour l'ivoire illégal reste élevé dans les économies à croissance rapide de l'Asie, notamment la Chine. Les grandes saisies d'ivoire à destination de l'Asie ont doublé depuis 2009. La mauvaise gouvernance dans les pays source (l'Afrique), les pays de transit et de destination, contribue également au problème. FACEBOOK Elephant Listening Project Selon l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime : "La hausse de la criminalité faunique au Kenya et dans d'autres parties de l'Afrique est un problème mondial, car il affecte de nombreuses régions du monde. Les bénéfices élevés provenant du prix de l'ivoire des éléphants et des cornes de rhinocéros sont reliés à des réseaux criminels impliqués dans le commerce de drogues illicites, à l'exploitation forestière illégale et à la traite des humains, a déclaré le Directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner. Le PNUE, la CITES et ses partenaires travaillent ensemble pour améliorer la collaboration entre les douanes, les forces policières et les gouvernements nationaux afin de s'attaquer à ce marché noir. Mais le commerce illégal de la faune ne pourra être éradiqué que si la demande des produits disparaît. "Le travail de Li Bingbing consiste à mettre en évidence les aspects multiples de ce commerce illégal auprès de millions de consommateurs et les encourager à des choix durables pour soutenir la survie des éléphants d'Afrique" a ajouté M. Steiner. Photo Facebook Save One Horn Rhinocéros Le PNUE a récemment signé un accord avec la ville de Shangaï, mégapole de 23 millions d'habitants, pour afficher une série de photos dans le réseau ferroviaire souterrain soulignant le commerce illégal des espèces sauvages. Les images ont été réalisées par sept grands photographes animaliers internationaux. Elles sont destinées à appeler l'attention sur le marché noir de l'ivoire, de la corne de rhinocéros, des peaux, des nageoires et fleurs, qui menace la survie de nombreuses espèces menacées. Un film, l'éléphant dans la pièce, réalisée en partenariat avec la Cites, sera diffusé dans la principale ville de Shangaï. Le film retrace les origines des ornements en ivoire d'origine illégale et se termine par le slogan : "Quand nous cessons d'acheter, ils cessent de mourir". Photo Facebook Save The Elephants Dans une effort conjoint du PNUE et de l'ONG Save The Elephants, Li Bingbing se rendra à la réserve nationale de Samburu, au nord du Kenya, où elle rencontrera des experts de la faune et visitera des sites où les éléphants ont été récemment massacrés par des braconniers. "Une demande excessive pour l'ivoire est à l'origine de la hausse du braconnage des éléphants, et les tentatives pour les sauver échoueront à moins que ce sujet soit abordé", a déclaré Iain Douglas-Hamilton, fondateur et PDG de Save the Elephants. "L"appétit pour l'ivoire peut-être modifié, comme cela l'a été aux Etas-Unis, en Europe et au Japon. La réalité de ce qui se passe pour les éléphants en Afrique doit être communiquée, comme par le travail confié à Li Bingbing et à d'autres célébrités, dans les pays consommateurs d'ivoire. Si cela ne se réalise pas, alors les perspectives pour les éléphants sont très inquiétantes", a-t-il ajouté. Cet éléphant mâle, appelé Olomunyak, est né sans défenses. C'est extrêmement rare chez les élphants d'Afrique. Cette absence de défenses est peut-être une chance pour lui, en espérant qu'il pourra tout de même conquérir une femelle pour transmettre son phénotype à sa descendance. - Photo Facebook Save The Elephants "Avec la tendance actuelle du braconnage des éléphants pour leur ivoire, il y a un risque d'amener les éléphants à l'extinction" a déclaré Patrick Omondi, responsable de la conservation et de la gestion des espèces au Kenya Wildlife Service. "Les citoyens du monde doivent s'unir pour combattre le crime international organisé à l'encontre de la faune. Une stratégie claire pour la réduction de la demande dans les pays consommateurs est indispensable et sera un long chemin pour sauver les éléphants d'Afrique" a-t-il ajouté. Outre les massacres illégaux, les éléphants sont également menacés par la perte croissante de leur habitat dans, environ, 29% de leurs aires de répartition. La raison principale est la croissance de la population humaine et l'expansion agricole. Selon un rapport, ce chiffre pourrait atteindre 63% en 2050 ; ce qui est une menace supplémentaire pour la survie à long terme de l'espèce. PHOTO | LABAN WALLOGA Des employés du port de Mombasa classent certains des 638 morceaux de défenses d'éléphant pour la pesée après avoir été confisqués en Janvier. Les écologistes ont donné l'alarme sur la flambée du braconnage. NATION MEDIA GROUP. Le fonds mondial pour la nature estime que le commerce mondial illicite des espèces sauvages représente une valeur d'au moins 19 milliards de dollars par an ; ce qui en fait le 4ème plus important commerce illégal dans le monde, après les stupéfiants, la contrefaçon et le trafic d'êtres humains. Les reptiles, les requins, les grands singes et certaines essences de bois sont, parmi la flore et la faune, les plus touchés par le commerce illicite d'espèces sauvages. Une récente étude du PNUE a montré que près de 3.000 grands singes vivants sont prélevés dans les forêts d'Afrique et d'Asie du Sud chaque année. Les principaux marchés pour le commerce illégal de chimpanzés, gorilles et orangs-outans sont l'industrie du tourisme de loisirs, les zoos peu scrupuleux, et les personnes qui souhaitent acheter des grands singes comme animaux de compagnie exotiques. Les recherches menées par le PNUE et Interpol estiment qu'entre 50 et 90% de l'exploitation forestière dans des pays tropicaux clés du bassin de l'Amazone, en Afrique centrale et en Asie du Sud-Est est menée par le crime organisé. C'est une menace qui pèse sur les tentatives visant à réduire la déforestation ainsi que les efforts pour lutter contre le changement climatique dans le cadre d'initiatives telles que la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD ou REDD +). Malgré les défis en cours, des mesures positives ont été prises pour lutter contre la criminalité environnementale et assurer un commerce durable. Lors de la récente Conférence des Parties à la CITES qui s'est tenue en Mars 2013, quelque 170 gouvernements se sont déplacés et se sont engagés pour augmenter le statut de protection de centaines essences de bois, certaines tortues terrestres et marines et d'autres espèces végétales et animales. Cinq espèces de requins et de raies mantas ont également été placées sous contrôles de la CITES. Les saisies d'ivoire seront désormais analysées par le médico-légal pour suivre le commerce de l'ivoire illégal. JOSEPH OKANGA / REUTERS / CORBIS D'autres mesures comprennent l'établissement de feuilles de projet (aide à exécution de la loi pour les forêts) - un consortium récent regroupant la gestion des forêts et des initiatives sur le climat, qui vise à lutter contre l'exploitation illégale et le crime organisé de la forêt. Le projet est mené par le Programme des crimes contre l'environnement d'INTERPOL et d'un centre partenaire du PNUE en Norvège (GRID-Arendal), avec le soutien du gouvernement de la Norvège. [b]Pour plus d'informations, contactez/b] : Nick Nuttall, Directeur, Division de la Communication et de l'Information au Tel: +254 733 632 755 / +41 795965737, E-mail: nick.nuttall @ unep.org Bryan Coll, le PNUE Newsdesk, Tél. +254 731 666 214, E-mail: unepnewsdesk@unep.org PNUE 7/5/2013
  5. Ils étaient enfouis à quelques centaines de mètres de la plage... dans les années soixante. L'île d'Oléron voit débarquer des milliers de tonnes de déchets sur son sable, comme le rapporte Sud Ouest. En cause: l'érosion marine. Une bouteille de vin pilée, une autre en plastique, compressée. Plus loin, un enjoliveur de Renault 16 ou des boîtes de conserve rouillées et concassées parmi des dizaines de sacs-poubelle d’un bleu seventies. S’il fallait une preuve ultime de la montée des eaux de l’Atlantique à la vitesse d’un cheval au galop, la voici. Ouvertes alors à des centaines de mètres du rivage entre les années 60 et 80, plusieurs décharges d’ordures ménagères remontent ainsi à la surface d’une île d’Oléron rongée par l’érosion. Après le colossal curage de 2 500 premières tonnes à demi enfouies dans la dune de Saint-Trojan, en 2011, les dernières grandes marées viennent une nouvelle fois de réveiller ce cauchemar insulaire du côté de Grand-Village-Plage. [...]"Véritable site d’archéologie contemporaine à ciel ouvert, la veine d’avant le tri sélectif affleure cette fois au beau milieu de la plage de la Giraudière, l’une des plus belles de l’île, fréquentée chaque jour d’été par près de 9.000 vacanciers", indique le journal Sud Ouest. Entre Xynthia et l'érosion par le vent, la décharge située à l'origine à 250 mètres du rivage a les pieds dans le sable. Autorisée par l'Etat entre les années 1960 et 1980, cette décharge comblait à l'origine des cratères creusés par les bombes de la Seconde guerre mondiale. «C’est en apercevant un morceau de bitume suspendu dans le vide que nous avons soudain réalisé qu’il s’agissait de l’ancienne route de la décharge», raconte une riveraine, encore estomaquée par la progression de l’océan. Rongée plus encore que le reste des côtes françaises, Oléron aurait, à certains endroits, déjà reculé de plusieurs centaines de mètres. «La tempête Xynthia nous en a pris 200 d’un coup ; et l’érosion éolienne, une dizaine chaque année», se désole Jacques Verwicht, le maire de Grand-Village. Car, si l’élu n’est évidemment guère enchanté par cette résurgence malpropre à l’avant-veille de la saison touristique, il ne fait hélas qu’hériter de pratiques autrefois innocentes. «À l’origine, ce site devait se trouver à plus de 250 mètres des vagues. Comment aurait-on pu imaginer que l’océan nous rattraperait à ce point ? Ces décharges ont d’ailleurs été autorisées par l’État pour combler les cratères creusés par les bombes de la Seconde Guerre mondiale.» Scrutant avec inquiétude les archives de l’ONF (1), qui recensent plusieurs autres déchetteries, possiblement rayées des mémoires plus encore que de la carte, les insulaires avertis redoutent désormais les prochains équinoxes. [...]Acculé autant que dépassé par cette montagne de déchets ressuscités, Jacques Verwicht promet en retour un grand nettoyage de printemps. «Il y a urgence et danger, oui. Alors, sans attendre l’autorisation ministérielle, qui risque de prendre six mois, j’espère trouver une entreprise qui m’en enlèvera la moitié avant l’été. Soit quatre mètres de hauteur, une dizaine de profondeur, et une soixantaine de longueur, d’après ce que nous disent les anciens.» Chez le voisin de Saint-Trojan, 1,5 milliond’euros ont été nécessaires pour vider la poubelle de plage. Malgré quelques subventions diverses et variées, gageons que le maire de Grand-Village ne manquera pas de ressasser son idée d’installer des parcmètres en bord de mer. L’été dernier, l’affaire avait fait long feu au terme d’une semaine à peine d’installation et de sabotages. (1) Office national des forêts. SUD-OUEST 7/5/2013
  6. Conséquence du cyclone Haruna, Madagascar est envahie de criquets. Une invasion très grave qui saccage les cultures et menace l'alimentation de 22 millions de Malgaches. Ils seraient 500 milliards sur l'île. Depuis plusieurs semaines, Madagascar subit une invasion de criquets, d'une gravité extrême. Une centaine d'essaims sont à l'œuvre et dévorent toutes les cultures du sud-ouest de l'île menaçant les cultures. La raison: le cyclone Haruna. En février, le cyclone Haruna a créé les conditions d'humidité favorables à la prolifération de ces insectes migrateurs, qui se sont multipliés. "En une journée, on a compté cinq essaims sur un trajet de 20 kilomètres, donc c'est vraiment extrêmement grave, c'est toute la population malgache maintenant qui est concernée", explique Tsitohaina Andriamaroahina, directeur de la Protection des Végétaux au ministère malgache de l'Agriculture. Sans pouvoir arrêter cette invasion des cultures, la population malgache est démunie et très vulnérable. Le gouvernement avait déclaré l'état d'alerte dès novembre, qualifiant l'invasion de "calamité publique". Mais la majeure partie du budget du centre national anti-acridien part en salaires tandis que les fonds internationaux se font attendre. "Je ne peux que me mettre à genoux devant le fait, ça me fait mal au coeur", se désole Tsitohaina Andriamaroahin qui est aussi chef de la mission associant l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). En un jour, jusqu'à 100.000 tonnes de végétation verte peuvent disparaître: riz, pâtures, maïs, canne à sucre, les criquets avalent tout, privant de leurs récoltes une population vivant déjà à 70% sous le seuil de pauvreté. À Sakaraha, à environ 130 km de Tulear, le spectacle est dantesque. Un gigantesque nuage noir surgit à l'horizon. Des millions de criquets formant un essaim de 15 km de long, filent au ras du sol à 20 km à l'heure, en silence entre les voitures et les passants. Des automobilistes, ahuris, s'arrêtent pour photographier la scène. La scène se reproduit non loin dans le village d'Andiorano où un essaim s'abat sur des plantations de cannes à sucre sous les cris affolés des enfants. "Après le passage des criquets il n'y a plus rien à manger pour les femmes et les enfants, les bêtes n'ont plus rien à manger non plus, on souffre beaucoup", raconte Zefa Vilimana, propriétaire d'un champ de cannes à sucre, dont les longues feuilles vertes ont été grignotées de toutes parts. À cause des criquets, ces cannes à sucres ne seront pas sucrées, donc plus difficiles à vendre. La FAO, dont les experts étaient sur place fin avril, estime que plus de la moitié des 22 millions de Malgaches sont désormais menacés dans leur sécurité alimentaire et nutritionnelle et compare la situation à celle de 1997, date de la dernière grande invasion acridienne qui avait coûté 60 millions de dollars. Un nouveau plan vient d'être élaboré par la FAO pour 2013-2016 avec le ministère de l'Agriculture. Il est trop tard pour faire de la prévention, mais les larves et les essaims pourraient être traités par des pesticides. Ce plan a cependant besoin de 17 millions d'euros d'ici juin et de 31,5 millions d'euros en tout pour pouvoir démarrer en septembre le traitement par voie aérienne des millions d'hectares touchés. "Le gros problème qu'on a ici, c'est le manque d'argent. On ne peut pas acheter de pesticide, on ne peut pas acheter de carburant", constate en attendant Rakotovao Hasibelo, responsable de la lutte terrestre anti-acridienne à Sakaraha. "Les agents sur le terrain, les chefs de poste ne peuvent pas effectuer leur travail, du coup nous ne travaillons pas, les agriculteurs souffrent et les criquets se multiplient." BFMTV 7/6/2013
  7. Le parc des félins est un endroit à visiter... Les animaux y bénéficient d'espaces relativement importants, bien plus importants que la majorité des parcs animaliers. De plus, ce qui est intéressant c'est que leur environnement a été aménagé de manière à reconstituer l'environnement naturel. Bien sûr, il n'y a pas les mêmes étendues, ni le sable, ni souvent les températures adéquates... Mais les animaux se sont adaptés à divers climats... A noter que toute l'équipe du parc des Félins montre un réel intérêt à son job : celui de contribuer à préserver des espèces menacées... Ce n'est pas une façade commerciale de bon aloi, comme dans tant d'autres lieux !
  8. Les colibris, ces petits oiseaux mouches... De merveilleuses images...
  9. J'avoue humblement avoir toujours plaisir à regarder des films, documentaires, petites vidéos, sur la faune sauvage. Ma préférence va vers les félins, même si tous les animaux et leurs comportements m'interpellent... Et les tigres font partie des animaux les plus majestueux... C'est probablement une des raisons qui les conduisent à leur perte... Si rien n'est réellement fait pour préserver leur habitat et les mettre à l'abri des exactions humaines... Admirez...
  10. PARIS (AFP) - Le manioc, qui nourrit 500 millions de personnes dans le monde, est attaqué en Afrique par un virus en expansion d'Est en ouest à travers le continent. Un congrès de scientifiques et de donateurs réuni cette semaine en Italie va tenter de leur déclarer une guerre totale. L'ennemi, la striure brune du manioc (CBSD en anglais, pour Cassava Brown Streak disease), est sournois car à peine visible des fermiers: "Les feuilles paraissent saines mais les racines (la partie comestible) sont noires, nécrosées, rendant la plante impropre à la consommation, même animale" explique le chercheur Claude Fauquet à l'AFP. Basé à Saint-Louis (Etats-Unis) pour le Centre international d'agriculture tropicale (CIAT), ce Français est l'un des fondateurs du Partenariat mondial du manioc pour le 21e siècle (GCP21), qui rassemble une trentaine de spécialistes. "Peut-on éradiquer les maladies virales du manioc en Afrique comme on l'a fait pour la polio et si oui, comment? Personne n'a jamais essayé", lance-t-il à la veille de la réunion annuelle du groupe sur les rives du lac de Côme à Bellagio. Dévastatrice pour la récolte, la striure brune, disparue depuis 1935, est réapparue il y a une dizaine d'années en Afrique de l'Est. Depuis, elle progresse vers l'ouest du continent: après la Tanzanie, le Kenya, le Mozambique, ses premiers foyers, elle a été signalée en République démocratique du Congo (3e producteur mondial) et en Angola. Simultanément et c'est nouveau, elle migre vers les hauteurs, à près de 1.000 m d'altitude en Ouganda, Malawi, Rwanda et Burundi. La crainte est que le virus contamine le Nigeria, le pays le plus peuplé du continent qui produit déjà 10 millions de tonnes et vise un développement industriel fondé sur l'amidon de manioc, comme en Thaïlande où cette activité fait déjà vivre de très nombreux petits producteurs. Alors que le manioc est produit dans 105 pays du monde, seule l'Afrique, où la plante constitue la première source de calories pour 300 millions d'individus, est touchée. Les paysans contribuent malgré eux à essaimer le virus en replantant et échangeant des boutures malades, note le chercheur: "Techniquement et scientifiquement on sait ce qu'il faut faire, la question c'est de mettre les moyens, financiers et logistiques", affirme Claude Fauquet. Il plaide pour un réseau de distribution de matériels sains, garantis sans virus, comme la France ou l'Amérique du Nord l'ont fait avec la pomme de terre. "En Afrique, on a toujours estimé que c'était trop compliqué, trop cher. Mais maintenant on a des maladies capables d'éradiquer toute une culture", insiste-t-il. La FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation qui sera présente à Bellagio, se mobilise également avec un plan stratégique de cinq ans (2010-2015) pour lutter contre les maladies du manioc, qu'elle voit comme une "menace majeure pour la sécurité alimentaire". D'autant que d'autres fléaux frappent, tel le virus de la mosaïque du manioc (CMD en anglais), qui prive chaque année le continent de quelque 50 tonnes de récoltes. Le virus se répand en souches de plus en plus résistantes, à travers l'Afrique de l'Est et centrale. Le CMD, apparu d'abord en Inde, est véhiculé par des mouches blanches (Bemisia Tabaci) qui prolifèrent depuis une vingtaine d'années. "Tout récemment, note M. Fauquet, on a noté une nouvelle apparition de ces mouches en Zambie, donc vers l'Afrique australe, et aussi au Cameroun". A Bellagio, les chercheurs et des représentants des grands organismes donateurs (Banque Mondiale, USaid, Fondation Bill Gates) doivent essayer de coordonner davantage leurs programmes et activités de recherches, espère-t-il. "L'objectif est de recueillir le consensus de tous. On peut commencer avec un plan pilote sur deux ou trois pays et l'étendre progressivement". Mais avec une situation alimentaire déjà tendue, le pic démographique attendu en Afrique d'ici 2050 et les impacts du changement climatique, "inutile d'en rajouter" juge-t-il. SCIENCES ET AVENIR 7/5/2013
  11. Le nouveau virus aviaire est sensible aux inhibiteurs de la neuraminidase (Tamiflu et Relenza). Ce traitement antiviral doit être débuté le plus rapidement possible, au mieux dans les 48 h après l’apparition des symptômes. Les souches virales H7N9 sont sensibles à l’oseltamivir (Tamiflu) et au zanamivir (Relenza) mais sont d’emblée résistantes à d’autres antiviraux [/b]- inhibiteurs du gène M2 - que sont l’amantadine (Mantadix) et la rimantadine (Flumadine), "du fait de la présence d’une mutation sur le gène M2 comme c’est le cas des virus saisonniers H3N2 et H1N1pdm09 actuels", précise le professeur Sylvie van der Werf, directrice de l’Unité de génétique moléculaire des virus à ARN à l’Institut Pasteur (Paris). Le Centre national de référence (CNR) des virus Influenzae, basé à l’Institut Pasteur, va "certainement et rapidement s’atteler" à la mise au point de tests de détection rapide de mutations sur la protéine N9 (neuramidinase) conférant au virus H7N9 une résistance ou une sensibilité diminuée aux inhibiteurs de la neuramidinase, en l’occurrence à l’oseltamivir (Tamiflu) et au zanamivir (Relenza). En effet, dans certains cas, des mutations de résistance à ces antiviraux sont susceptibles d’émerger au cours du traitement antiviral. [b]Les recherches de mutations de la N9 devraient largement s’inspirer de ce qui est déjà connu pour la N2 du virus H3N2. « La N2 et la N9 appartenant toutes deux à un même groupe génétique de neuramidinases, on peut raisonnablement faire un parallèle, mais il y aura certainement des spécificités » propres à chacune, indique Sylvie van der Werf. Le bulletin épidémiologique hebdomadaire des CDC américains (MMWR), daté du 1er mai 2013, précise que la souche virale A/Anhui/1/2013 (celle reçue par l’Institut Pasteur à Paris) est sensible au Tamiflu et au Relenza, alors que la séquence génétique récemment publiée d’une souche du virus A/Shangai/1/2013 a montré la présence d’un marqueur de résistance pour les inhibiteurs de la neuramidinase. L’impact sur le plan clinique de ces changements génétiques fait actuellement l’objet d’études, d’autant qu’il n’est pas clair, si cette mutation s’est produite spontanément chez le patient (mutation de novo) ou si elle était associée au traitement par oseltamivir (Tamiflu). SCIENCES ET AVENIR 7/6/2013
  12. OSLO - Des scientifiques ont tiré lundi la sonnette d'alarme sur l'acidification rapide de l'océan Arctique due aux émissions de CO2, un phénomène lourd de menaces pour le fragile écosystème de la région. L'acidité des eaux de la planète a augmenté de 30% depuis le début de l'ère industrielle, atteignant un niveau inégalé depuis au moins 55 millions d'années, ont rappelé les intervenants d'une conférence internationale sur l'acidification des océans réunie à Bergen (sud-ouest de la Norvège). L'océan Arctique est plus que tout autre vulnérable car les eaux froides absorbent davantage de CO2 et parce qu'il est abondé par l'eau douce venue de rivières et de la fonte des glaces, ce qui le rend moins apte à neutraliser chimiquement les effets acidifiants du dioxyde de carbone. De plus, la fonte accrue de la banquise l'été met à découvert des superficies marines toujours plus grandes, lesquelles contribuent au surcroît d'absorption. En mer d'Islande et en mer de Barents, le pH (potentiel hydrogène) a ainsi diminué d'environ 0,02 par décennie depuis la fin des années 1960. Même en stoppant les émissions de CO2 aujourd'hui, des dizaines de milliers d'années s'écouleraient avant que les océans ne retrouvent leur niveau d'acidité d'avant l'ère industrielle il y a deux siècles, a dit le chercheur norvégien Richard Bellerby, principal auteur d'un rapport scientifique sur ce thème. Encore mal connue et d'ampleur inégale selon les endroits, même à l'intérieur de la seule région Arctique, l'acidification fait courir un danger pour les coraux, mollusques et autres organismes à coquille comme le papillon des mers (ptéropode) dont la capacité de calcification est altérée. Certaines espèces comme l'ophiure, un organisme marin proche de l'étoile de mer, sont directement menacées d'extinction, et les stocks de poissons peuvent aussi être affectés. Par ricochet, ce sont la pêche industrielle, le tourisme ou encore le mode de vie des populations autochtones qui sont en jeu. A contrario, d'autres espèces pourraient tirer parti de cette acidité croissante, ont noté les scientifiques. L'incertitude n'est pas une excuse à l'inaction, a précisé Sam Dupont de l'Université de Göteborg (Suède). Les scientifiques ont appelé à remettre la lutte contre le changement climatique au centre des priorités politiques, déplorant qu'elle ait été éclipsée par la crise économique. On doit se projeter au-delà de cette crise bancaire, a souligné Carol Turley, du Laboratoire d'études marines de Plymouth (Grande-Bretagne). ROMANDIE 6/5/2013
  13. JOHANNESBURG - L'Afrique du Sud et le Vietnam ont renforcé leur coopération pour lutter contre le braconnage de rhinocéros sud-africains, dont les cornes sont revendues illégalement en Asie aux adeptes de médecine traditionnelle, a annoncé un porte-parole du ministère adjoint sud-africain de l'Environnement lundi. Le Vietnam, dans le cadre de la coopération entre les deux pays, nous fournira la liste des chasseurs autorisés à emporter un trophée, a déclaré à l'AFP ce porte-parole Peter Mbelengwa. Nous serons en mesure de vérifier la légalité de ces chasseurs, a-t-il ajouté. Les deux pays avaient déjà signé un accord en décembre, complété ce lundi par un plan d'action signé par la ministre adjointe sud-africaine de l'Environnement Rejoice Mabudafhasi et son homologue vietnamienne Ha Cong Tuan. Le plan prévoit aussi une banque de données génétiques et des analystes d'ADN pour traquer les cornes de rhinocéros, revendues en en Asie aux adeptes de médecine traditionnelle où ce marché est particulièrement lucratif. Plus de 270 rhinocéros ont été braconnés pour leur corne depuis janvier en Afrique du Sud, pays qui abrite la plus importante population de rhinocéros au monde. Une part importante des braconniers vient du Mozambique pour tuer des rhinocéros dans le parc Kruger. Mais des braconniers organisent aussi des pseudo-chasses sous couvert d'un permis légal pour pouvoir se procurer des cornes et obtenir le droit de les exporter. Un trafiquant thaïlandais, qui dirigeait un réseau d'exportation frauduleuse de cornes issues de la chasse légale, a été condamné vendredi à 40 ans de prison par un tribunal sud-africain. ROMANDIE 6/5/2013
  14. RIO DE JANEIRO - Quelques deux cents indiens et pêcheurs occupent depuis cinq jours le chantier principal du barrage géant de Belo Monte, au coeur de l'Amazonie brésilienne, et exigent l'envoi d'un membre du gouvernement pour négocier. Nous voulons être entendus. Nous demandons qu'un représentant le plus proche possible de la présidente Dilma Rousseff vienne nous voir, a déclaré à l'AFP par téléphone lundi l'un des responsables de l'occupation du barrage -la septième depuis juin-, Valdemir Munduruku. Les indigènes des ethnies Munduruku, Xypaia, Kuruaia, Canela et Jururna revendiquent que soit appliquée la loi dite de consultation préalable des peuples indigènes prévoyant que les autorités les consultent avant de prendre toute décision concernant leur habitat. Ils devraient nous consulter mais au lieu de cela, on nous envoie la police et les soldats de la Force nationale. Ils ne laissent pas entrer l'avocat qui nous défend, a déploré le cacique. Même si leurs terres ne seront pas inondées, l'édification du barrage risque de changer le mode de vie des communautés vivant aux alentours, qui ne pourront plus pêcher dans la rivière pour leur subsistance. Une attachée de presse du consortium public Norte Energia en charge de la construction du barrage sur le fleuve Xingu, dans l'Etat amazonien du Para, d'un coût de plus de 13 milliards de dollars, a confirmé cette occupation lundi. Les travaux ont été stoppés sur le chantier principal dénommé Belo Monte, celui où seront implantées la plupart des turbines. C'est un arrêt partiel, de l'un des quatre chantiers, a affirmé la porte-parole à l'AFP depuis Brasilia. Six mille ouvriers sont au chômage technique depuis cinq jours et vendredi, quelque 80 policiers ont entouré le site, sur lequel ne restent que les occupants. Ce lundi, les chefs vont sortir du chantier pour donner une conférence de presse et diffuser une lettre avec nos revendications, a précisé M. Munduruku. Dans cette lettre, les indiens et pêcheurs locaux affirment: Vous pointez vos armes sur nos têtes. Vous assiégez nos terres avec des soldats et des camions de guerre. Vous faites disparaître nos poissons (...) Ce que nous voulons est simple: vous devez appliquer la loi de consultation préalable aux indigènes. Belo Monte est le barrage le plus important en cours d'édification au Brésil et le troisième du monde. Il fournira 11.233 MW, soit 11% de la capacité installée du pays. Sa mise en place entraînera l'inondation de 502 km2. Le gouvernement prévoit des investissements de 1,2 milliard de dollars d'ici à la fin des travaux, pour réduire les impacts négatifs de la construction. La première turbine devrait entrer en opération en 2015 et la dernière en 2019. ROMANDIE 6/5/2013
  15. BREST - Un remorqueur de haute mer de la Marine nationale entreprendra samedi une mission de reconnaissance de la route maritime du Nord, alors que le changement climatique et la fonte des glaces rendent cette voie arctique de plus en plus accessible à la navigation, a annoncé lundi le commandant du brise-glace. Il s'agit de s'intéresser à une zone très peu fréquentée jusqu'à présent, mais qui est de plus en plus sous le feu des projecteurs, a expliqué le commandant Olivier Crec'Hriou à quelques journalistes à bord du Tenace, amarré à un quai de la base navale de Brest, en soulignant l'intérêt pour la Marine de montrer le pavillon tricolore dans une zone qui intéresse de plus en plus de monde. La mission, qui s'achèvera le 24 juin avec un retour du remorqueur à Brest, consistera notamment à évaluer le trafic maritime dans cette zone, mais également à réaliser des observations météorologiques et de la faune, ainsi qu'à tester des instruments d'aide à la navigation rarement utilisés à ces latitudes polaires. La route maritime entre l'Europe et l'Extrême-Orient, rendue plus praticable par le recul de la banquise, permet des gains de temps, de carburant et d'émissions de CO2 par rapport aux routes traditionnelles. Elle permet aussi d'éviter les risques de piratage et d'attaque terroriste rencontrés dans l'océan Indien. La route du Nord est le pendant du passage du Nord-Ouest, au large du Canada, qui permet d'éviter un détour par le canal de Panama, réduisant considérablement la distance entre océans Atlantique et Pacifique. Le remorqueur de haute mer, construit en 1972 à Hambourg (Allemagne), sera doté d'un équipage d'une quarantaine de personnes. Il fera notamment escale à Reykjavik, puis au Spitzberg, plus grande île de l'archipel norvégien du Svalbard, située entre les 76e et 80e parallèles. Le brise-glace se rendra également du 30 mai au 3 juin à Arkangelsk, ville portuaire russe. Cette escale est certainement une nouveauté pour la Marine française, a assuré le commandant Crec'Hriou, expliquant qu'habituellement les navires français font escale à Mourmansk et disant espérer des échanges très intéressants avec la marine russe. La principale mission du Tenace -capable de faire deux tours du monde sans ravitaillement, selon son commandant- est d'être en mesure de récupérer les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) n'importe où dans le monde et de les ramener, sans escale, à leur base de l'Ile Longue, dans la rade de Brest. Cependant, habituellement, il est affecté à des opérations de police des pêches dans la zone économique exclusive (ZEE) française. ROMANDIE 6/5/2013
  16. WASHINGTON - Les marchés aux volailles vivantes en Asie peuvent être des foyers actifs du virus H5N1 de la grippe aviaire mais de simples mesures telles la désinfection des camions et des équipements pourraient arrêter la propagation du pathogène, affirment lundi des chercheurs. Une équipe de chercheurs français, britanniques et vietnamiens a interrogé des vendeurs sur ces marchés dans le nord du Vietnam et déterminé comment l'infections pouvait se répandre même dans des zones reculées. L'abattage des volailles ou la fermeture des marchés sont inefficaces, affirment-ils dans une étude publiée dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). Mais des désinfections quotidiennes de seulement quelques marchés de volailles vivantes et des véhicules de transport suffit, selon ces scientifiques. Des désinfections tous les jours ont réduit l'ampleur d'une épizootie moyenne de 80 à 89%, ont-ils déterminé. Une désinfection tous les deux jours a été moins efficace, réduisant la propagation de l'infection d'environ 30% seulement. Les principaux avantages de cette approche sont son bas coût et la facilité de suivre les mouvements des marchands, souligne Guillaume Fournie, de l'Université de Londres, un des auteurs de la recherche. On a dénombré 566 cas confirmés d'infection humaine avec H5N1 depuis 2003 dont 332 décès, soit un taux de mortalité de 58%, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). La Chine s'efforce actuellement de contenir le nouveau virus H7N9 de la grippe aviaire, qui n'avait jamais jusqu'alors été transmis des volailles à l'homme et qui a déjà fait 27 morts dans le pays depuis deux mois. L'OMS a affirmé qu'il n'y avait pas eu à ce jour de transmission entre humains de H7N9, qui, met en garde l'organisation, est l'un des virus de la grippe les plus mortels, pressant les visiteurs en Chine d'éviter les marchés aux volailles vivantes. Sur les quelque 120 personnes infectées depuis la fin mars en Chine, dont un en dehors du pays à Taiwan, 27 sont décédées, soit un taux de mortalité de 22%. ROMANDIE 7/5/2013
  17. WASHINGTON - L'est des Etats-Unis attend une invasion de cigales: conçue il y a 17 ans, toute une génération de ces insectes va sortir en même temps de terre par milliards pour s'accoupler, pondre et mourir dans un concert assourdissant. En fait, l'émergence de Brood II (Génération II) a commencé, s'enthousiasmait lundi le site cicadamania.org, où les fans de cigales en ont déjà repéré émergeant de terre en Caroline du Nord (sud-est) ou dans le New Jersey (est). Mais cet extraordinaire phénomène est attendu dans tous les Etats longeant la côte jusqu'au Connecticut (nord-est), aux abords de New York comme de Washington, où le pic de la nuée devrait avoir lieu dans la seconde quinzaine de mai. Cette émergence de masse survenant tous les 17 ans par génération ne concerne que les cigales périodiques, les magicicadas, qui n'existent que dans l'est des Etats-Unis. A titre d'exemple, la cigale provençale se reproduit quasiment tous les ans. Les générations sont dûment répertoriées et classées par chiffre romain. Il en existe 15, dont trois se reproduisent tous les 13 ans et non 17. Il y a donc invasion quasiment tous les ans d'une génération, mais à étendue variable. Dans quelques jours, c'est la génération II conçue il y a 17 ans --Bill Clinton était alors président-- qui va sortir de terre et se reproduire lors d'une véritable orgie de plusieurs semaines. Pendant ces 17 ans, les larves sont restées enfouies à quelque 20 cm (8 inches) sous la surface du sol, se nourrissant de la sève des racines. Puis, quand la température du sol atteindra les 17 degrés, elles vont muer, se précipiter sur les arbres, les mâles vont courtiser les femelles, les femelles pondre des oeufs qui se transformeront en larves, résume à l'AFP l'entomologiste de l'Université du Maryland Michael Raupp. Les larves tomberont et s'enfouieront sous le sol où elles resteront à se nourrir pour 17 autres années, ajoute-t-il. Photo : Bruce Marlin / Creative Commons Attribution 3.0 Unported Ces hémiptères noirs font deux à trois cm de long, ont des yeux rouges et des ailes translucides à nervures orange. Elles ne piquent pas et ne posent de réels dangers qu'aux tout jeunes arbres dont elles vont pomper la sève. Il peut y en avoir de 1.000 à 2.000 au m2, le tout dans un vacarme assourdissant de cymbale (tymbal), la membrane abdominale qui fait striduler --ou craqueter-- le mâle appelant sa femelle. On peut comparer ça à un concert de rock, dit Mr Raupp. La majorité mourrira. Les cigales adultes sont un source énorme de nourriture pour divers animaux, surtout les oiseaux, mais aussi les petits mammifères comme les souris, ajoute Andrew Liebhold, entomologiste au ministère de l'Agriculture. Ils vont se régaler. Elles ont plus de protéines et moins de graisse qu'un steak, assure M. Raupp, qui pour sa part les préfère crues. A moins qu'on ne passe en cuisine avec à la main un petit manuel signé de la biologiste Jenna Jadin, quand elle était étudiante à l'Université du Maryland: manger une cigale, c'est presque manger du crabe ou du homard, écrit-elle, car ce sont aussi des arthropodes. Et donc après les avoir fait bouillir quatre ou cinq minutes, pourquoi ne pas déguster les cigales Maryland --250 grammes de cigales par personne-- avec oignons, pommes de terre et maïs, des cigales Shanghaï avec sauce soja, ail et navet, une pizza à la cigale avec basilic, olives et oignons, ou même en cookies, ces petits gâteaux secs, avec noix en option. ROMANDIE 7/5/2013
  18. JOSSELIN (France / Morbihan) - Rien ou presque ne trahit leur présence : une épluchure de patate qui tangue doucement, une silhouette rose entre des restes de légumes. Pourtant, dans ce bac à compost, utilisable en intérieur, des centaines de lombrics engloutissent les déchets; auxiliaires précieux pour réduire le volume des poubelles et produire un fertilisant de qualité pour les plantes. C'est inimaginable tout ce qu'ils mangent, ce qu'ils sont voraces! Avec tout ce que j'ai mis dedans depuis un an ..., s'exclame Patricia Dréano, encore incrédule devant l'appétit féroce des 400 lombrics Eisenia Foetida qui ont colonisé son lombricomposteur, installé au sous-sol de sa maison près de Josselin (Morbihan), sous la table où elle prépare ses soupes. Importé d'Australie et des Etats-Unis, le lombricompostage permet de recycler naturellement jusqu'à 30% du contenu de nos poubelles, plus rapidement et facilement qu'avec un composteur classique au fond du jardin, assure Gwénola Picard, 42 ans. Elle a co-fondé avec son mari, éleveur de dindes, la ferme lombricole du Pays de Josselin, un élevage d'un million de lombrics, nourris aux fumiers de cheval, de vache, de volaille et aux déchets de cuisine récupérés dans les restaurants. Appliqué aux particuliers, le principe est simple: chaque ver dévore quotidiennement entre la moitié et une fois son poids en résidus de cuisine (épluchures, marc de café..), matières carbonées (carton, journal) ... jusqu'aux poussières du balai. Au fur et à mesure que s'amenuise le volume des déchets, celui des déjections s'accumule dans le lombricomposteur, sorte de tour composée de plateaux encastrables et percés, pour permettre aux lombrics de se déplacer. Ne reste plus qu'à récolter le lombricompost, un fertilisant de la consistance d'un terreau destiné à nourrir les sols et revigorer les plantes. Au bout de deux mois, pour dix kilos de déchets, on en récupère 5 kilos, affirme Gwénola Picard. Le tout garanti sans odeurs, sans mouches et sans espoir pour les vers de s'échapper. Seule contrainte, selon Gwénola Picard : recueillir régulièrement le thé de ver, un engrais liquide issu de l'eau des matières en décomposition, pour éviter de noyer le cheptel. Ouvrir le composteur chez moi, c'est déjà une épreuve!, reconnaît en souriant Patricia Ros-Chilias, directrice du centre de loisirs de Josselin. Ce qui ne l'empêche pas d'accueillir, enthousiaste, un lombricomposteur rose, flambant neuf, dans la salle de restauration des enfants. C'est très pratique car on n'est pas obligé d'aller à l'extérieur les jours de pluie ou de froid, on l'a sous les yeux, on sait qu'on doit nourrir nos vers, explique-t-elle. C'est un geste qui devient naturel : on a mangé donc, au lieu de jeter les restes, on se demande d'abord si on peut les reconvertir, poursuit-elle. Si la méthode séduit M. et Mme Tout-le-Monde, on sent une demande qui explose de la part des collectivités, constate Frédéric Raveaud, de la société iséroise Collavet-Plastiques, et concepteur d'Eco-Worms, unique modèle de lombricomposteur 100% français, tout en rondeurs design et aux coloris pimpants. Il y a quatre ans, quand on a commencé, c'était un produit qui s'adressait à des convaincus, poursuit-il. Désormais, on en vend 3.000-3.500. Dans la communauté de communes de Saint-Jean-Brévelay, près de Vannes, qui en propose à 40 euros pièce, une vingtaine de particuliers figurent d'ores et déjà sur la liste d'attente. Les déchets organiques, qui devraient finir dans des composteurs, représentent 15 à 20 % du contenu des poubelles, explique Maxime Lohézic, du service environnement de cette collectivité. Le gisement est énorme, dans le cadre de la réduction des déchets ménagers demandée par le Grenelle de l'environnement, poursuit-il, bluffé par le succès de ces vers - plus petits et discrets que les vers de terre - et qu'il n'hésite pas à présenter, ironiquement, comme de nouveaux animaux de compagnie. ROMANDIE 7/6/2013
  19. REIMS - Trois départements de la région Champagne-Ardenne, l'Aube, la Marne et la Haute-Marne étaient toujours en vigilance orange aux crues mardi matin alors que des inondations sont redoutées à Troyes dans l'après-midi. L'eau commence à monter ce matin dans les communes de Saint-Thibault et Buchères, au sud de Troyes, et le pic de crue devrait atteindre Troyes dans les prochaines heures, a-t-on indiqué chez les pompiers de l'Aube. Dans la nuit de lundi à mardi, les pompiers ont effectué huit interventions dans le département et procédé à l'évacuation de quatre habitants de la commune de Bréviandes où l'eau atteignait 40 centimètres dans les maisons en bord de fleuve. Par ailleurs, trois familles de la communauté des gens du voyage résidant au sud de Troyes ont été déplacées vers une autre aire d'accueil, selon les pompiers. Après les fortes pluies qui ont touché le centre-est de la France en fin de semaine dernière, l'onde de crue s'est déplacée vers le nord, et le tronçon Seine troyenne, entre Courtenot et Romilly-sur-Seine, a été placé en vigilance orange lundi. Selon la préfecture, des inondations sont redoutées à Troyes alors que les lacs de la forêt d'Orient qui régulent le débit de la Seine arrivent à saturation et que les nappes phréatiques sont également saturées. Dans le département de la Marne, dont la partie sud a été placée en vigilance orange lundi, le niveau des eaux a légèrement augmenté après les pluies de la nuit, selon les pompiers de la Marne. Quelques champs étaient inondés autour du lac de Der et deux routes secondaires près de Saint-Rémy-en-Bouzemont (Marne) restaient fermées à la circulation. Du côté de la Haute-Marne, les secours se voulaient rassurants mardi matin : pour l'instant, tout est calme. Si quelques équipes de pompiers achevaient des interventions entamées lundi ou dans la nuit, essentiellement des assèchements de caves dans les communes de Châteauvillain et Joinville, un porte-parole des pompiers de la Haute-Marne estimait que ça devrait se terminer aujourd'hui. Dans le secteur de Saint-Dizier, touché lundi par des crues, la situation semblait revenir à la normale. ROMANDIE 7/5/2013
  20. MANILLE - Trois touristes allemands et leur guide philippin sont morts mardi dans l'éruption d'un des volcans philippins les plus actifs, alors qu'ils gravissaient ses pentes lors de l'explosion, qui a provoqué une gigantesque colonne de cendres, ont indiqué les autorités. Vingt-sept personnes, guides philippins et touristes, dont plusieurs étrangers, gravissaient les pentes du Mont Mayon lorsqu'il est entré en éruption sans avoir émis de signes annonciateurs, ont indiqué les autorités et un tour-opérateur. Il pleuvait des pierres comme en enfer. C'est arrivé tout d'un coup, sans avertissement, a déclaré par téléphone à l'AFP Marti Calleja, responsable d'un tour-opérateur local, rapportant les propos d'une cliente autrichienne qui était sur place. Les pierres qui se sont abattues sur eux étaient aussi larges que des sets de table, a-t-il ajouté. Trois guides philippins employés par son agence de tourisme et cinq touristes étrangers avaient commencé l'ascension du volcan quelques heures avant l'explosion, qui a provoqué une colonne de cendres de quelque 500 mètres de hauteur dans le ciel, a-t-il précisé. Trois Allemands, deux hommes et une femme âgés d'une trentaine d'années, et un guide du groupe sont morts. Une Espagnole de 22 ans a été grièvement blessée et une Autrichienne a subi des blessures plus légères, selon Marti Calleja. Le porte-parole de la police locale, Renato Bataller, a confirmé la mort des quatre personnes et précisé que sept autres avaient été blessées, dont quatre Thaïlandais. Les secours étaient entravés par le mauvais temps, qui a empêché les hélicoptères de se poser, a indiqué le gouverneur de la province Joey Salceda. Le Mont Mayon se situe à 330 km au sud-est de Manille, dans le sud de l'île principale de l'archipel, Luzon. Célèbre aux Philippines pour la quasi-perfection de son cône, ce volcan est entré en éruption une cinquantaine de fois au cours des 400 dernières années. L'explosion la plus meurtrière s'est produite en 1814, lorsque 1.200 personnes sont mortes sous des flots de lave. En décembre 2009, des dizaines de milliers d'habitants avaient quitté provisoirement leurs habitations lorsque le volcan avait craché des cendres et de la lave. Une zone d'exclusion d'un rayon de 6 km autour du mont Mayon est théoriquement en vigueur mais les autorités permettent aux gens de grimper lorsqu'il n'y a pas de signe d'éruption imminente, a expliqué Marti Calleja. On a entre 300 et un millier de grimpeurs au plus fort de la saison, de mai à août, a-t-il précisé. Les vulcanologues ont décrit l'explosion, qui a duré 73 secondes, comme minime et provoquée par l'accumulation de vapeur. Il est peu probable qu'elle se répète dans l'immédiat. Le chef sismologue du pays, Renato Solidum, a estimé que les personnes vivant autour du Mont Mayon n'avaient pas besoin d'évacuer. L'explosion est due au contact de l'eau de pluie avec des dépôts de cendres brûlantes dans la bouche du cratère, selon lui. Il n'y a pas d'activité au niveau du magma. Ce qui s'est passé aujourd'hui, c'est le processus normal d'une explosion provoquée par une accumulation de vapeur, a déclaré Renato Solidum lors d'une conférence de presse. La colonne de cendres avait disparu, dispersée par les vents, une heure après l'éruption. ROMANDIE 7/5/2013
  21. LYON - Le rapporteur public a délivré mardi à Lyon des recommandations en faveur des deux éléphantes présumées tuberculeuses, qui devraient être prochainement accueillies dans une propriété des Grimaldi, jugeant que la mesure d'abattage prise par le préfet du Rhône était disproportionnée. Le tribunal rendra son délibéré sous quinzaine quant à la demande d'annulation de l'arrêté du préfet du Rhône de décembre 2012 demandant l'euthanasie des éléphants appartenant au cirque Pinder. Lors d'une audience publique mardi devant le tribunal administratif de Lyon, le rapporteur public a estimé que l'attitude conservatrice est la plus logique, celle de retirer les animaux du public. Il a estimé que le préfet n'a pas recherché d'informations supplémentaires sur l'état de santé des éléphants avant de prendre des mesures d'abattage, et a donc demandé l'annulation des articles 3 et 4 de l'arrêté préfectoral du 11 décembre 2012 prévoyant l'abattage et ses suites. Jugeant que le préfet a eu raison de prendre des mesures de précaution face au risque sanitaire que représente l'infection tuberculeuse, le rapporteur a cependant jugé que les articles 1 et 2 de l'arrêté, relatifs à l'isolement et aux mesures d'hygiène des éléphants, n'étaient pas critiquables. Le rapporteur public a rappelé que les tests pratiqués sur les deux pachydermes ont fait l'objet de lectures très différentes, car aucun ne confirme avec certitude l'infection des animaux à la tuberculose. L'avocat de la Ville de Lyon, Me Frédéric Thiriez, a expliqué à la presse à la fin de l'audience que des tractations sont en cours entre le propriétaire des éléphants (Pinder), le préfet, la Ville et la princesse Stéphanie de Monaco pour le déplacement des éléphants dans les Alpes Maritimes. Stéphanie de Monaco avait proposé au préfet du Rhône d'accueillir Baby et Népal dans la propriété des Grimaldi à Roc Agel (Alpes-Maritimes), une proposition acceptée par le préfet Jean-François Carenco début avril. Je pense que d'ici deux mois les choses seront faites, a précisé l'avocat. ROMANDIE 7/5/2013
  22. BRUXELLES - Les riverains habitant à proximité immédiate du lieu de l'explosion de wagons contenant des produits chimiques dangereux samedi près de Gand, en Belgique, ne pourront pas réintégrer leur domicile avant plusieurs semaines, ont annoncé mardi les autorités locales. Les habitants des maisons situées dans un périmètres de 250 mètres autour du lieu de l'accident ne pourront pas réintégrer leur domicile avant plusieurs semaines, a indiqué dans un communiqué la province de Flandre orientale, qui coordonne les délicates opérations de sécurisation des lieux depuis l'accident, qui a fait un mort et une centaine de blessés par intoxication. L'accident s'est produit samedi vers 02H00 (00H00 GMT) entre les localités de Bescherelle et Wetteren, dans le nord de la Belgique. Six des treize wagons du train ont déraillé et deux se sont couchés. Le choc a provoqué une explosion, puis une lame de flammes s'est propagée sur plusieurs centaines de mètres. Le feu a pris dans trois citernes transportant de l'acrylonitrile, un produit chimique liquide inflammable et toxique. Mal mesuré au début par les pompiers, le principal danger s'est révélé être la dispersion de ce produit dans les égouts, où le contact avec l'eau a provoqué un dégagement de gaz toxiques. Lundi, quelque 300 riverains ont pu réintégrer leur domicile, situé à quelques centaines de mètres du lieu de l'accident, mais environ 150 d'entre eux ont à nouveau été évacués mardi matin après que des concentration importantes de produits toxiques ont été mesurés dans des canalisations, selon le communiqué de la province, qui n'exclut pas d'autres évacuation à l'avenir. Par ailleurs, la thèse d'une vitesse excessive semblait se confirmer. Le conducteur néerlandais du train a reconnu, dans le message d'urgence qu'il a adressé aux services de secours juste après l'accident, avoir pris trop vite un aiguillage, après avoir probablement raté le signal, situé 1,5 km plus tôt, lui enjoignant de réduire sa vitesse à 40 km/h, selon le compte-rendu de cette conversation publié mardi par le journal De Morgen. Le quotidien flamand estime, en citant des sources proches de l'enquête, que le train roulait à 80 km/h. Ce n'est qu'en apercevant un nouveau panneau, situé à 100 m de l'aiguillage, que le conducteur a brusquement freiné, selon le journal. Cette manoeuvre a propulsé par inertie le contenu des wagons vers l'avant. En franchissant l'aiguillage, le train a subi un mouvement latéral. La combinaison de ses deux forces aurait provoqué le déraillement du train, conclut De Morgen. ROMANDIE 7/5/2013
  23. BelleMuezza

    Le tigre doré

    Sur la vidéo ci-dessous, vous allez voir jouer des tigres dorés du Bengale âgés de 4 mois selon les commentaires de la vidéo. Sur celle-ci, un tigre doré joue avec des chiens Dans cette vidéo, le cirque Arlette Gruss présente des tigres dorés. Ces pauvres animaux sont hélas emprisonnés... dans une minuscule cage ! Cette vidéo date de 3 ans... Tigres dorés au DreamWorld en Australie, cette vidéo a été mise en ligne en 2010. Bébés tigre et leur maman (Sita) dans un parc animalier... Tigres dorés bien évidemment ! Sur celle-ci, on peut voir Diamond, un des tigres dont j'ai parlé. Il a l'air bien triste ! Etant donné le nombre restreint de tigres dorés ou golden tigers en anglais, il y a peu de vidéos les concernant. J'ajouterai d'autres vidéos au fur et à mesure que nous les dénicherons...
  24. Les chercheurs de l'Institut Pasteur disposent désormais d'une souche virale humaine H7N9. Elle leur a permis de valider un test de diagnostic virologique. Disposer d'un test rapide et sensible du nouveau virus aviaire H7N9 était en effet une priorité pour les autorités sanitaires françaises, car c’est sur lui que reposerait la confirmation de cas d’infection à ce virus dans notre pays. Les chercheurs de l’Institut Pasteur ont développé ces dernières semaines un test de détection du H7N9 par la technique « real-time RT-PCR » (transcription inverse et amplification génique par réaction de polymérisation en chaîne, en temps réel). Celle-ci consiste à convertir l’ARN viral en ADN puis à l’amplifier à partir de deux séquences appelées «amorces», et enfin à détecter en temps réel le matériel génétique obtenu à l’aide d’une sonde ADN. Les amorces et les sondes moléculaires ont été rapidement développées par les virologistes moléculaires de l’Institut Pasteur à partir des premières séquences du nouveau virus H7N9 déposées, sous forme numérique, par les chercheurs chinois dans une banque de données génétiques, la GISAID (Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data). [...]Disposer d’une souche virale humaine du H7N9 a permis aux chercheurs de l’unité de génétique moléculaire des virus à ARN, dirigée par le Pr Sylvie van der Werf, de valider la sensibilité de leur test de diagnostic virologique mis au point «avant la mi-avril» à partir des premières séquences génétiques du virus H7N9 publiées par les chercheurs chinois. «Valider notre test de détection RT-PCR avec le virus lui-même est très important, essentiel. En effet, la souche virale que nous avons reçue nous sert de vrai contrôle positif, même si nous avions développé un contrôle positif synthétique à partir des séquences génétiques publiées», précise le Pr Sylvie van der Werf. Autrement dit, pour valider la sensibilité du test de diagnostic virologique, rien ne peut remplacer le fait de détecter le vrai virus H7N9, même si ce test se montre parfaitement capable de détecter une séquence génétique (ARN) correspondant aux gènes viraux reconstruits artificiellement par synthèse chimique en laboratoire. CLIQUEZ ICI pour lire la totalité de l'article SCIENCES ET AVENIR 6/5/2013
  25. Il est arrivé via Londres, conditionné dans un tube de 0,5 millilitre, scellé dans deux récipients. Les analyses du virus se déroulent dans un laboratoire ultra-sécurisé de type P3 + à l’Institut Pasteur. Contacté par Sciences et Avenir, l'Institut Pasteur a indiqué avoir reçu une souche virale provenant d’un patient chinois souffrant de la grippe aviaire H7N9. Elle est parvenue le 22 avril au Centre national de référence (CNR) des virus Influenzae (virus grippaux) à l’Institut Pasteur de Paris, adressé via le centre collaborateur de la grippe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de Londres. Le virus H7N9, déjà responsable de 127 cas d’infection détectés dans 10 provinces de Chine et de 27 décès, était contenu dans un tube de 0,5 millilitre, lui-même scellé dans deux autres récipients. L’échantillon reçu contenait des particules virales libres en suspension, dans le même milieu liquide que celui utilisé pour cultiver les cellules infectées qui produisaient le virus. Son acheminement sécurisé, «en condition de triple emballage», était assuré par un transporteur agréé. Le logo des labos de biosécurité. Crédit Superstock/ Superstock/ Sipa Les chercheurs de l’Institut Pasteur disposent d’un laboratoire de biosécurité de niveau 3 + (couramment appelé P3+) pour réaliser leurs études sur la souche A/Anhui/1/2013, qui a déjà tué en Chine. Les normes de sécurité d’un P3 +, notamment en termes de dépression, de renouvellement et de filtration d’air et de procédures (habillement des chercheurs qui manipulent les échantillons viraux, protection du personnel qui travaille en binôme et en combinaison complète de la tête aux pieds, avec masque de protection dits «FFP3»), sont plus contraignantes que celles en vigueur dans un laboratoire P3 standard. L’entrée dans le P3 + se fait par un double sas, en surpression pour le premier. Cette même souche, ainsi que la souche A/Shanghai/1/2013, avait préalablement été envoyée aux États-Unis au centre de contrôle des maladies (CDC) d’Atlanta par le centre collaborateur OMS de référence et de recherche de la grippe du centre de contrôle et de prévention, le CDC chinois. SCIENCES ET AVENIR 6/5/2013
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