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L'OMS lance une alerte dans le monde quant à une grippe aviaire H7N9
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Articles de presse, découvertes...
Les épidémiologistes et virologistes moléculaires sont étonnés d’observer une répartition inhabituelle des cas sévères d’infection au nouveau virus H7N9, responsable de 127 cas dont 27 mortels. Intrigant, c’est le mot qui revient comme un leitmotiv. «Peut-être l’impression la plus intrigante à ce jour à partir des données disponibles est la distribution non attendue en fonction de l’âge et du sexe des cas rapportés d’infection au virus H7N9», déclaraient vendredi 3 mai Danuta Skowronski et ses collègues du Centre de contrôle des maladies de Colombie Britannique (Vancouver, Canada) dans une lettre publiée dans la revue Eurosurveillance. Les données d’épidémiologie clinique les plus récentes ont été publiées dans l’hebdomadaire britannique The Lancet du 25 avril. «La fourchette d’âge des cas confirmés se situe entre 2 et 91 ans, mais avec deux-tiers des cas chez des patients ayant plus de 50 ans, les deux-tiers des cas étant de sexe masculin », font remarquer les chercheurs canadiens. Le taux de mortalité est de 20 %. Il n’a pas été observé de décès chez les patients âgés de moins de 20 ans. Seuls quatre cas d’infection à H7N9 concernent des enfants de moins de 9 ans. L’âge moyen des patients est de 61 ans alors qu’il était de 26 ans pour les 45 cas de grippe H5N1 survenus en Chine entre 2003 et 2013. Par ailleurs, sur les 109 premiers patients évalués au 23 avril dernier, on dénombre 1 mort chez les 20-34 ans, 2 parmi les 35-49 ans, 4 parmi les 50-64 ans, 5 parmi les 65-79 ans, et enfin 3 morts chez les plus de 80 ans. Contrairement à ce que l’on observait lors de la grippe H5N1, les enfants, garçons et filles, ne sont que peu infectés par le virus H7N9. Surtout, au vu des données épidémiologiques concernant les 100 premiers cas d’infection H7N9, alors que l’on observe un nombre comparable d’hommes et de femmes infectés dans la tranche d’âge 20-34 ans, on dénombre deux à trois fois plus d’hommes que de femmes parmi les patients plus âgés. On observe deux fois plus de cas chez les femmes de 50-64 ans ou de 65-79 ans que parmi les patientes dont l’âge se situe entre 20 et 34 ans. Concernant les sujets de sexe masculin, on observe quatre à cinq fois plus d’infections chez les patients âgés de 50 à 64 ans, comme ceux ayant entre 65 et 79 ans, par rapport aux patients dont l’âge est compris entre 20 et 34 ans. Pour le Pr Sylvie van der Werf, directrice de l’Unité de génétique moléculaire des virus à ARN à l’Institut Pasteur (Paris), cette répartition selon l’âge et le sexe observée au sein des cas sévères, en l’occurrence ceux qui sont dépistés et motivent une hospitalisation, est "assez intrigante". Les enfants et les adultes plus jeunes seraient-ils plus que les autres susceptibles de développer des formes peu symptomatiques de l’infection ? Ou alors les patients âgés, plus fragiles car souffrant plus souvent de pathologies associées, seraient-ils plus enclins à développer une forme grave de l’infection ? À ce stade, les chercheurs canadiens estiment qu’il convient de rester ouvert à la possibilité que la présence d’anticorps, développés lors d’épisodes grippaux antérieurs ou de vaccinations contre la grippe, pourrait faciliter le processus d’infection virale chez les personnes les plus âgées. Ces anticorps produits antérieurement ne seraient pas protecteurs. Ils pourraient former des «complexes immuns» en se liant aux virus dont ils faciliteraient la pénétration dans les cellules et donc favoriseraient leur réplication. Un tel phénomène a été décrit avec le virus de la dengue, les anticorps induits par une première infection par une souche virale faciliteraient l'infection des cellules lors d’une infection ultérieure par une autre souche. Pour les chercheurs canadiens, il importe de rapidement mener des études séro-épidémiologiques sur le terrain en Chine afin de faire la part entre anticorps facilitant et anticorps protecteurs et déterminer la répartition des deux variétés d’anticorps selon les tranches d’âge, pas tant pour attester d’une possible protection vis-à-vis du virus que pour évaluer le possible risque encouru dans les zones infectées par le H7N9. Une autre hypothèse a été émise vendredi dernier sur le site spécialisé ProMED par le Pr David Fishman, chercheur à l’université de Toronto, pour rendre compte que «la distribution des cas identifiés d’infection à H7N9 est remarquable et qu’elle suggère fortement un haut degré de sous-notification des infections légères et asymptomatiques» en Chine. Pour cet épidémiologiste, le risque d’infection croît à partir de 54 ans pour l’homme, de 64 ans pour la femme, le risque étant sensiblement moindre chez les sujets de sexe féminin, mais sans que l’on observe pour autant une association claire entre âge et mortalité. Ce qui surprend David Fishman dans l’infection H7N9 est la similitude, en termes de distribution de l’âge des patients et la prédominance des cas masculins, avec ce qu’on observe pour ces deux paramètres dans une autre infection, la légionellose. Dans cette maladie, on compte en effet 1,5 à 3 fois plus d’hommes infectés que de femmes et très peu de cas avant l’âge de 50 ans, et ce alors que la bactérie pathogène circule très largement dans l’environnement. Et de s’interroger sur la possibilité que le système immunitaire de l’homme puisse être plus vulnérable à l’agent pathogène que celui de la femme, à âge physiologique identique. En d’autres termes, par rapport à la femme âgée, le fonctionnement des défenses immunitaires serait plus affaibli chez l’homme au même âge chronologique. Selon David Fishman, il est de la plus haute importance de déterminer «en urgence» et «par des études séro-épidémiologiques bien conduites» si les individus plus jeunes sont ou non infectés par le H7N9 et, s’ils le sont, s’ils seraient résistants au virus, ne développant qu’une forme asymptomatique de l’infection, contrairement à leurs aînés qui développent une maladie sévère. De ces enquêtes séro-épidémiologiques chez l’homme et l’animal, notamment menés chez des volatiles présents sur les lacs et marécages, dépend une estimation fiable et précise du véritable risque encouru par la population chinoise exposée à un nouveau virus qui s’accompagne d’un taux de mortalité particulièrement élevé à l’âge adulte. Enfin, l’étude chinoise publiée vendredi dans The Lancet précise que l’infection H7N9 entraîne, après une période d’incubation de 3 à 8 jours (5,8 jours en moyenne), une pneumonie bilatérale sévère avec défaillance du fonctionnement du foie et/ou des reins, une anomalie majeure de la coagulation et une chute des globules blancs. L’insuffisance respiratoire se produit dans un délai de 3 à 14 jours, le décès survenant une à trois semaines après le début des symptômes. Les chercheurs de l’université de Zhejiang à Hangzhou confirment par ailleurs que le nouveau virus H7N9 est le résultat du réassortiment de plusieurs gènes issus de divers virus aviaires circulant chez des oiseaux d’Asie du Sud-Est. Ainsi, le gène de l’hémagglutinine H7 est génétiquement apparenté à celui d’un gène du virus H7N3 circulant chez le canard dans la province du Zhejiang. Le gène de la neuraminidase N9 est voisin de celui du virus H7N9 circulant en Corée du Sud chez des oiseaux sauvages. Quant aux six autres gènes, ils sont très proches de ceux retrouvés en Chine dans des volatiles infectés par un virus H9N2 (pinsons de Pékin). SCIENCES ET AVENIR 6/5/2013 -
OGM: la seule expérimentation de culture en plein champ peut-être bientôt finie
BelleMuezza a posté un sujet dans OGM
PARIS (AFP) - Les jours de la seule culture OGM en plein champ en France sont-ils comptés? L'Inra veut prolonger dans le Loiret son expérimentation sur des peupliers, possibles futurs biocarburants, mais une partie du Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) a déjà rendu un avis défavorable. Une consultation du public a été ouverte lundi et doit se dérouler jusqu'au 27 mai. Les citoyens ont alors loisir de consulter des documents et donner leur avis sur le site vie-publique.fr. Dans les deux semaines qui suivront, le ministère de l'Ecologie rendra son avis et le ministre de l'Agriculture décidera alors du renouvellement de l'autorisation ou pas. L'Institut de la recherche agronomique (Inra) demande l'extension pour cinq ans d'une autorisation donnée en 2007 afin "d'étudier l'effet de la modification de la biosynthèse des lignines sur les propriétés du bois". L'ambition est notamment d'évaluer les propriétés du bois ainsi modifié pour la production de biocarburant de 2e génération. Cet essai, qui porte sur plus de 1.000 arbres et a démarré en 1995, se déroule à Saint-Cyr en Val. Saisi par le ministère de l'Agriculture, le HCB - instance créée en 2009 pour éclairer les décisions des politiques sur les nouvelles technologies- a rendu un double avis le 15 avril. Pour son comité scientifique, l'expérimentation "ne présente pas de risques identifiables pour la santé humaine ou animale ou pour l'environnement". En revanche, la majorité des membres du Comité économique, éthique et social (CEES) a estimé que la recherche "ne devrait pas être reconduite". Le CEES craint notamment que la production de bioéthanol à partir de peupliers n'entre "en concurrence avec des surfaces agricoles et des cultures alimentaires". Il pose également la question du bilan carbone global d'un tel biocarburant sachant que les productions faites à partir de peupliers classiques, dont les surfaces seraient utilisées en partie pour la production de bioéthanol, pourraient être substituées par du plastique. Les Amis de la Terre, la Confédération paysanne, la Fédération nationale agriculture biologique, Greenpeace et l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf), membres du CEES, ont appelé lundi "les citoyens à renforcer cette position" contre l'extension de l'expérimentation. "Les sommes engagées dans la recherche publique aujourd'hui ne peuvent se détourner à ce point-là de l'intérêt public qui est d'assurer l'autonomie et la souveraineté alimentaire des populations", écrivent les associations dans un communiqué. De son côté, l'Association française des biotechnologies végétales (AFBV), pro-OGM, a estimé que l'arrêt de cette expérimentation "serait pénalisant pour la recherche de voies innovantes nécessaires pour développer en France une énergie renouvelable à partir de la biomasse". Il s'agit du seul essai à fin scientifique en plein champ en France, depuis la destruction de 70 pieds de vignes à Colmar par des militants anti-OGM en août 2010. Depuis 2008, il n'y a plus de culture d'OGM en plein champ à des fins commerciales. SCIENCES ET AVENIR 6/5/2013 -
BRUXELLES - La Commission européenne a proposé lundi de simplifier les règles de commercialisation des semences afin de garantir la productivité et la diversité de la production végétale de l'Union européenne, mais cette ambition est mise en doute par les défenseurs d'une variété semencière accrue. Actuellement, seules peuvent être commercialisées les semences répertoriées dans le catalogue officiel européen, qui comporte plus de 30.000 variétés autorisées à la culture au sein de l'UE après avoir suivi une procédure d'homologation établissant l'ensemble de leurs caractéristiques. Ce processus d'enregistrement sera harmonisé et accéléré, a indiqué la Commission. Dorénavant également, les anciennes variétés traditionnelles et les semences ne répondant pas à la définition d'une variété seront soumises à des règles d'enregistrement allégées, a-t-elle expliqué dans un communiqué. Les semences traditionnelles seront désormais dispensées d'essai, même si les systèmes actuels d'enregistrement sont maintenus, a expliqué le commissaire européen à la Santé et à la Consommation, Tonio Borg, lors d'un point de presse. Concernant les semences destinées à des marchés de niche, qui sont souvent l'apanage des microentreprises, il n'y aura plus d'obligation d'enregistrement, a-t-il précisé. Les microentreprises, qui emploient jusqu'à dix personnes pour un chiffre d'affaires ne dépassant pas deux millions d'euros par an, pourront pour leur part commercialiser tout type de semence sans procéder à l'enregistrement des variétés. Ces entreprises seront également exonérées du paiement des redevances d'enregistrement, qui seront par ailleurs diminuées pour les semences traditionnelles. Ces nouvelles dispositions, incluent dans une série de mesures législatives sur la santé animale et végétale présentées lundi, visent à garantir la productivité, l'adaptabilité et la diversité de la production végétale et forestière de l'Europe, ainsi qu'à faciliter les échanges commerciaux en la matière, selon le communiqué. Mais pour l'eurodéputé José Bové, elles passent à côté de leur objectif et menacent au contraire la biodiversité. Malgré les quelques dérogations introduites, l'objectif permanent est d'instaurer une plus grande homogénéité des semences qui ont des qualités standards pour le marché industriel, a estimé M. Bové, qui dénonce une victoire du lobby de la semence industrielle européenne. Ce règlement mènera à l'abandon de plus en plus de semences car il fixe un cadre où il y aura d'un côté les grosses entreprises semencières, et de l'autre seulement quelques entreprises qui auront accès à la diversité dans des cas très spécifiques, a-t-il ajouté par téléphone à l'AFP. Pour l'IFOAM, la fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique, il est temps de mettre fin à une législation qui favorise l'industrie semencière mondiale et les entreprises avant les intérêts des consommateurs et des agriculteurs. Or, a-t-elle constaté dans un communiqué, la proposition de Bruxelles ne s'engage pas clairement en faveur de l'hétérogénéité des semences, en permettant notamment aux cultivateurs de travailler avec des variétés adaptées aux conditions climatiques locales. Les nouvelles règles pourraient entrer en vigueur en 2016 après leur approbation par le Parlement européen et le Conseil, qui représente les 27 pays membres de l'UE. ROMANDIE 6/5/2013
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Extension en mer de 6 hectares: Monaco lance un appel à candidatures
BelleMuezza a posté un sujet dans Divers - Insolite
MONACO - La principauté de Monaco a lancé un appel à candidatures pour son projet d'extension territoriale de 6 hectares gagnés sur la mer, dont la première étape sera la construction d'une immense dalle sous-marine d'un coût d'un milliard d'euros, à proximité d'une réserve marine protégée. L'équation est compliquée pour un Etat à l'étroit dans ses 2 km2: construire de nouveaux logements de luxe pour attirer une clientèle internationale fortunée, et préserver l'environnement marin défendu dans ses discours par le souverain Albert II de Monaco. Sur une carte du littoral monégasque, le gouvernement a délimité une surface d'une dizaine d'hectares où pourra se loger le nouveau quartier, jouxtant la salle de spectacles et de congrès Grimaldi Forum. A seulement vingt mètres sur la droite du futur quartier démarre la réserve marine du Larvotto, fierté de la principauté. Lundi, lors d'une présentation du projet à la presse, Marie-Pierre Gramaglia, conseiller de gouvernement (ministre) à l'Equipement, a vanté une biodiversité très riche où se sont multipliés les mérous bruns, des posidonies et des grandes nacres qu'il faut préserver. A quarante mètres sur la gauche du projet se situe le tombant des Spélugues, avec ses cavernes sous-marines où s'épanouit le corail qui a besoin d'oxygénation, a-t-elle précisé. Entre ces deux univers protégés doit surgir dans une dizaine d'années un nouveau quartier d'immeubles de 6 à 10 étages, comprenant logements de grand luxe, parkings sous-marins, commerces, bureaux et une marina d'une quarantaine d'anneaux. En tout, 60.000 m2 de surfaces vendables, hors espaces extérieurs. Au préalable, le constructeur retenu devra préparer à vingt mètres de fond un socle pouvant soutenir toutes ces constructions, pour un coût estimé à un milliard d'euros. Différentes techniques sont possibles, comme le remblaiement avec de la terre ou la pose de caissons flottants acheminés par la mer, puis immergés (solution qui pourrait être privilégiée car elle est moins violente pour la circulation des courants marins). En échange de cet investissement colossal, l'opérateur disposera de droits à construire, même s'il devra notamment rétrocéder à l'Etat monégasque certaines surfaces bâties ou non bâties. Les dossiers de candidatures peuvent être déposés jusqu'au 23 juillet. Dix postulants maximum seront sélectionnés, puis trois. Le premier de la liste disposera de douze mois de négociations avec l'Etat pour finaliser son offre globale. Le projet d'extension pourrait ainsi voir le jour vers 2024. La protection de l'environnement figure en bonne place dans l'appel à candidatures, qui parle aussi d'éco-quartier et de la réalisation d'études d'impact. Les candidats devront aussi pouvoir avancer de sérieuses garanties financières. En 2008, la principauté avait renoncé à un projet d'extension sur la mer, deux fois plus grand, en raison de la crise économique mais aussi de la proximité de la réserve marine. A l'époque, deux groupements devaient encore être départagés. D'un côté, Daniel Libeskind (maître d'oeuvre de la reconstruction du World Trade Center à New York), associé à l'architecte Arata Isozaki et aux constructeurs néerlandais Van Oord-Dragados et belge BESIX. De l'autre, un groupement comprenant l'architecte britannique Norman Foster, les constructeurs italien Saipem et français Bouygues, ainsi que l'actionnaire monégasque Michel Pastor. Le nouveau projet constitue un acte d'optimisme sur l'avenir économique du pays, a souligné lundi le ministre d'Etat (chef du gouvernement) Michel Roger. Monaco est sorti de la crise, nous sommes revenus à des fondamentaux sains, a-t-il ajouté. La principauté estime avoir besoin de 350.000 m2 supplémentaires tous les dix ans pour son développement. Le quartier d'affaires et d'habitations de Fontvieille, à l'ouest, a été entièrement construit dans les années 1960 sur la mer avec des remblais, sur 22 hectares. Michel Roger n'exclut pas une nouvelle extension de 6 hectares à Fontvieille d'ici 15 ou 20 ans. Il n'y a pratiquement plus de terrains vides à Monaco et les anciennes constructions sont détruites pour construire des immeubles plus hauts. La Tour Odéon est notamment en cours de construction. Elle culminera à 170 mètres sur 49 étages. Les logements devraient être commercialisés en moyenne à 50.000 euros/m2, contre 30.000 euros/m2 en principauté. ROMANDIE 6/5/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
NEW DELHI - La cour suprême indienne a donné lundi son feu vert à la mise en service controversée d'une centrale nucléaire construite avec l'aide de la Russie dans le sud du pays, alors que l'Inde recherche activement de nouvelles sources énergétiques pour alimenter la croissance de son économie. La centrale a été créée pour le bien-être de la population, assure la plus haute juridiction dans sa décision sur la centrale de Kudankulam, située dans l'Etat du Tamil Nadu, et qui prévoit le lancement de deux réacteurs de 1.000 mégawatts (MW). Les autorisations nécessaires ont été prises par le gouvernement et le développement de la centrale est importante pour l'Inde, a ajouté la cour suprême, faisant fi de manifestations d'opposants. Le chef du gouvernement du Tamil Nadu avait donné son accord en mars 2012 à la construction de ces deux réacteurs, relançant ce projet retardé depuis des mois. Après des manifestations de villageois et de militants antinucléaires, le projet avait été suspendu en septembre 2011. Las des retards à répétition, l'ambassadeur de Russie en Inde avait exprimé son vif mécontentement l'an dernier. L'énergie nucléaire est devenue pour l'Inde une priorité pour asseoir sa croissance. L'économie dépend essentiellement du charbon mais le gouvernement voudrait faire passer la part du nucléaire dans la production énergétique de 3% actuellement à 25% d'ici 2050. ROMANDIE 6/5/2013 -
SYDNEY - La montée des océans fait peser une menace plus grande que prévu sur les oiseaux migrateurs, surtout les espèces marines dont les aires d'étape et de reproduction seront submergées, selon une étude portant sur les flux de Russie et d'Alaska vers l'Asie. Une nouvelle modélisation mathématique montre que les réductions de flux migratoire excèdent nettement la proportion d'habitat perdu pour dix oiseaux migrateurs côtiers utilisant la route Asie de l'Est-Australasie. Nous estimons que si la montée des océans inonde entre 23 et 40% de l'estran (zone littorale couverte par la marée) sur leurs routes migratoires, elle entraîne une réduction de flux de population pouvant atteindre 72%, avertissent les scientifiques. Certaines zones à l'étude ont d'ores et déjà perdu entre 30 et 80% de leur fréquentation habituelle. Ces zones humides sont extrêmement vulnérables à la montée des océans et pourraient être perdues dans quelques décennies. Si les oiseaux ne peuvent plus y faire étape pour "faire le plein", ils sont incapables de terminer leur voyage vers leurs lieux de nidification, explique le chercheur Richard Fuller. Parmi les espèces les plus exposées, on compte la barge rousse, le bécasseau cocorli, le bécasseau de l'Anadyr, le chevalier de Sibérie, le pluvier de Mongolie et le bécasseau maubèche. ROMANDIE 6/5/2013
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FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
DIJON - La vigilance orange aux inondations était maintenue lundi sur deux affluents de l'Yonne, l'Armançon et le Serein, dont les crues devraient faire monter le niveau de l'Yonne à hauteur de Joigny et Sens, a indiqué la préfecture. L'onde de crue de l'Armançon et du Serein impactera l'Yonne dans la matinée, a alerté dans un communiqué la préfecture. Une hausse continue des niveaux d'eau est attendue avec une montée de +40 cm à Joigny durant l'après-midi et +60 à 90 cm à Sens durant la nuit, par rapport au niveau de ce matin. La vigilance reste de mise (surveillance des zones sensibles, mise en sécurité des personnes, des troupeaux, des biens, caves et sous-sols ...), ajoute la préfecture. Des averses ponctuelles et localisées sont prévues dans l'est et le sud du département mais elles ne devraient avoir aucune incidence sur le niveau de crue, a assuré la préfecture. Les services de secours restent mobilisés lundi et les sapeurs-pompiers seront notamment présents sur les zones touchées dimanche pour aider au retour à la normale. Dimanche, les environs de Tonnerre et de Chablis ont été particulièrement touchés par les inondations avec une quarantaine de communes concernées par les crues de l'Armançon et du Serein, les plus fortes depuis au moins 2001. ROMANDIE 6/5/2013 -
ISLANDE : sale temps pour les baleines, la chasse recommence !
BelleMuezza a posté un sujet dans Les baleines
L'Islande envisage de reprendre sa chasse commerciale, contestée, au rorqual commun en juin avec un quota d'au moins 154 baleines, a déclaré samedi la seule entreprise attirée par la chasse aux mammifères géants. Deux navires sont en préparation pour la chasse et prendront la mer début juin, a dit Kristjan Loftsson, un responsable de la Société Havlur, à la chaîne publique islandaise RUV. Photo : Malín Brand / RUV "Le quota de 154 baleines, représente environ 20% de plus que la dernière saison en 2010. Il n'y a pas eu de saison de chasse en 2010 et 2011 suite à l'effondrement de son seul marché au Japon, après que ce pays ait été victime d'un violent séisme suivi d'un tsunami."La majeure partie de la viande de baleine, cette année, sera exportée au Japon" a-t-il dit. Au japon, les choses s'améliorent, le pays est en train de se remettre". Les rorquals communs est la deuxième plus grande espèce de baleines après la baleine bleue. L'islande chasse aussi de petits rorquals, une espèce plus petite. La Commission baleinière internationale (CBI) a imposé un moratoire mondial sur la chasse à la baleine en 1986, en raison de la diminution alarmante des mammifères marins. L'islande, qui a repris la chasse commerciale en 2006, est avec la Norvège les deux seuls pays qui pratiquent encore ouvertement la chasse commerciale au mépris de ce moratoire. Le Japon chasse aussi les baleines mais insiste sur le fait que c'est uniquement à des fins scientifiques, même si la plupart de la viande se retrouve sur les étals des marchés pour la consommation humaine. En 2011, les Etats-Unis avaient menacé l'Islande de sanctions économiques à cause de cette chasse commerciale, l'accusant de saper les efforts internationaux visant à préserver ces géants des mers. Mais Barack Obama n'a pas donné suite, exhortant seulement Reykjavik de mettre fin à cette pratique. ----->Pour information, le rorqual commun est toujours classé par l'UICN en danger (EN). NewsDaily 4/5/2013 -
Importante pollution de l'air en Chine
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollutions
La pollution atmosphérique est l'un des sujets au menu des deux journées de discussions commencées ce dimanche à Kitakyushu, dans l'ouest du Japon, entre les responsables de l'environnement du Japon, de Chine et de Corée du Sud. Le ministre japonais de l'Environnement Nobuteru Ishihara, son homologue sud-coréen Yoon Seong-kyu et le vice-ministre de l'Environnement chinois Li Ganjie participent à cette rencontre. Le principal sujet abordé est le moyen de lutter contre les effets indésirables de la pollution atmosphérique provoquée par les particules polluantes PM2,5. Cette pollution est devenue un problème grave en Chine et aurait un impact dans certaines régions du Japon et de Corée du Sud. Tokyo souhaite proposer que les trois pays participent à un nouveau cadre de surveillance et de recherche conjointes sur les polluants. Le Japon veut aussi promouvoir le dialogue au niveau gouvernemental. NHK WORLD 5/5/2013 -
Ce dimanche marque la fête des enfants dans tout le Japon. Près d'une centaine de "koinobori", des manches à air en forme de carpes, flottaient dans le ciel d'une ville près de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi. S'il est interdit d'y résider, on peut néanmoins se rendre dans certaines parties de la ville en journée. Un groupe de jeunes de la région a organisé une cérémonie à cette occasion. Ils ont prié pour que les enfants touchés par le séisme, le tsunami et l'accident nucléaire de mars 2011 puissent grandir en bonne santé. Les "koinobori" symbolisent la jeunesse et la santé. Les manches à air ont été envoyées de tout le pays aux organisateurs, en réponse à leur demande en ligne. Certaines des manches à air contiennent des messages qui encouragent les enfants de Fukushima. Sur le site des célébrations, les "koinobori" ont été hissées à 40 mètres de hauteur avec deux grues. NHK WORLD 5/5/2013
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Eon France confirme le biomasse à Gardanne, abandonne le projet d'Hornaing
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
LILLE (France) - La cour d'appel de Douai (Nord) a ordonné vendredi à E.ON France de poursuivre la production à la centrale à charbon d'Hornaing (Nord), qui a fermé le 31 mars, a-t-on appris dimanche de sources concordantes. La cour d'appel de Douai a ordonné à E.ON de poursuivre l'activité sur le site, a déclaré à l'AFP Dominique Ben, membre du comité régional CGT Nord/Pas-de-Calais. La CGT et FO avaient assigné début mars en justice E.ON France pour contraindre la société à respecter son engagement de maintenir l'activité jusqu'à la fin 2015, pris en 2010 à l'issue d'un mouvement social. Les syndicats avaient été déboutés en première instance, mais avaient fait appel du jugement. Dans son arrêt, dont l'AFP a obtenu copie dimanche, la cour d'appel de Douai à estimé qu'E.ON a manqué à son engagement en décidant unilatéralement d'arrêter l'exploitation de la centrale à charbon dès 2013. Elle ordonne la mise en oeuvre de l'accord de fin de conflit signé le 16 février 2010, soit l'accomplissement de 20.000 heures de production, déduction à faire des 8.000 déjà effectuées, jusqu'au 31 décembre 2015 au plus tard. La centrale pourra redémarrer après avoir obtenu l'accord de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) dans le cadre de sa visite décennale de sécurité, prévue en août 2013, a expliqué M. Ben. E.ON France avait annoncé en septembre la fermeture de la centrale d'Hornaing qui emploie 86 salariés, estimant qu'une rénovation du site n'était pas rentable et son maintien en fonctionnement devait générer d'importantes pertes d'exploitation à partir de 2013. Le 29 mars, E.ON France avait annoncé l'ouverture dès le 1er avril de la phase de mise en sécurité du site en vue de son démantèlement puis de sa dépollution. C'est une décision difficile, qui entraîne des conséquences juridiques et techniques, qui seront analysées par le groupe avant de se prononcer sur les prochaines étapes, a réagi auprès de l'AFP la direction de la filiale française du numéro un allemand de l'énergie. C'est une victoire qui donne un second souffle à la lutte, s'est réjouie dimanche dans un communiqué la CGT, qui va, comme début avril, demander la réquisition du site de la centrale d'Hornaing (...) auprès du préfet de région. ROMANDIE 5/5/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Fessenheim (France / Haut-Rhin) - Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Fessenheim (Haut-Rhin) à l'appel d'élus locaux pour le maintien de la centrale nucléaire alsacienne dont le gouvernement programme la fermeture en 2016. Les manifestants, qui étaient environ 500 selon la gendarmerie et 700 selon les organisateurs, ont défilé jusqu'aux portes de la centrale sous le slogan Fessenheim est sûre, qu'elle dure!, a constaté un correspondant de l'AFP. Ils ont dénoncé une décision de fermeture purement électorale sans aucun argument rationnel, qui entraînerait la désertification de la commune et de ses environs. Le cortège rassemblait des élus locaux, des salariés de la centrale et leurs représentants syndicaux, ainsi que des artisans, des commerçants et des riverains. Nous sommes là pour dire non à une décision purement électorale, a déclaré Michel Sordi, député (UMP) de la circonscription, à l'origine de la manifestation. C'est une décision inique, politicienne, anti-économique, anti-sociale. On va mettre des sous-traitants en faillite et créer du chômage pour flatter un parti écologiste ultra-minoritaire, a martelé Fabienne Stich, maire de Fessenheim. La majorité sort du silence pour faire entendre les arguments rationnels contre les contre-vérités, a estimé pour sa part Magali Heyer, présidente de l'association locale Fessenheim notre énergie. Les manifestants se sont dits confortés par l'autorisation accordée lundi dernier par l'ASN (Autorité de sûreté nucléaire) à la poursuite pour dix ans du réacteur numéro 2 de la centrale. Cela confirme ce que nous vivons de l'intérieur. Si la centrale n'était pas sûre, nous serions les premiers à demander sa fermeture, a souligné un salarié de la centrale. Beaucoup ont évoqué la crainte de la disparition de 2.000 emplois dans les environs. Selon Mme Heyer, cela représenterait la moitié des actifs de la communauté de communes, et entraînerait le départ au total de 5.000 habitants. L'intersyndicale CGT-FO-CFDT-CFE/CGC de la centrale s'est jointe au cortège pour dire oui à un mix énergétique raisonné qui a besoin du nucléaire et de ses bénéfices pour subventionner les énergies renouvelables. ROMANDIE 4/5/2013 -
Actualité concernant les loups en France
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
LYON - La présence d'un loup a été attestée pour la première fois officiellement en Ardèche, grâce à une photographie prise sur la commune du Cellier-du-Luc, a annoncé la préfecture dans un communiqué. La présence du canidé était fortement soupçonnée depuis juin 2012, date de la première des 18 attaques visant des animaux domestiques dans le département. Mais malgré un rapport de l'Office National de Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), n'écartant pas cette hypothèse, et la mise en place en novembre 2012 d'un réseau d'observateurs sur le département, aucune observation visuelle, aucune empreinte, aucune trace génétique n'était encore venue confirmer avec certitude la présence du loup, a informé la préfecture de l'Ardèche. C'est une photographie nocturne, prise le 25 avril par un des appareils automatiques de la Direction Départementale des Territoires sur la commune du Cellier-du-Luc, proche de la Lozère, qui a confirmé la présence de l'animal. Les spécialistes du Centre national d'étude et de recherche appliquée (CNERA) de l'ONCFS, qui ont expertisé la photographie, ont estimé que les critères relevés sont majoritaires pour caractériser un loup. Depuis 2012, le département a mis un place un dispositif visant notamment à protéger les troupeaux contre les attaques du loup, rappelle la préfecture. ROMANDIE 4/5/2013 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
NANTES - Les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) près de Nantes ont réaffirmé samedi leur intention d'enterrer le projet lors d'une parade dans les rues de Nantes pour préparer une chaîne humaine géante qui doit avoir lieu sur le site le 11 mai. Une trentaine de véhicules avec des affiches placardées ou des peintures sur bois, ainsi que des tracteurs, ont défilé avec près d'une centaine d'organisateurs, de la périphérie nord de Nantes jusqu'au centre, dans le calme, encadrés par les forces de l'ordre, derrière une banderole: Enterrons le projet. Il y a un an jour pour jour, j'en étais au 24ème jour de grève de la faim, a rappelé sur place un des plus anciens opposants au projet, Michel Tarin, agriculteur à la retraite. Il avait ainsi obtenu la suspension des expulsions des occupants légaux (propriétaires, exploitants, locataires) tant que les recours alors engagés contre le projet n'étaient pas épuisés. Nous sommes au printemps 2013 et pour moi, déjà c'est une grande victoire, a-t-il ajouté, appelant à la participation à la chaîne humaine. Les organisateurs de la manifestation ambitionnent de rassembler quelque 100.000 personnes le 11 mai pour former une chaîne humaine sur les 25 km de route autour de la Zone d'aménagement différé de Notre-Dame-des-Landes, où est prévu le transfert de l'actuel aéroport de Nantes, à l'horizon 2017. Trois rapports d'études demandés par le gouvernement et rendus en avril ont réaffirmé le bien fondé du transfert tout en recommandant d'importants réaménagements du projet. ROMANDIE 4/5/2013 -
Belgique: incendie dans un train transportant des produits chimiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
BRUXELLES - Une personne est décédée et 49 ont été hospitalisées après avoir été intoxiquées samedi par les émanations dégagées par l'incendie de plusieurs wagons-citernes contenant un produit chimique après le déraillement d'un train près de Gand en Belgique, selon un dernier bilan officiel publié dimanche. Deux des personnes hospitalisées ont été placées en unités de soin intensifs, ont précisé les autorités de la province de Flandre orientale. Un homme âgé de 64 ans est décédé. L'autopsie a montré qu'il avait été étouffé par les émanations toxiques, a indiqué dimanche le gouverneur de la province, Jan Briers. Deux pollutions ont été combattues: un nuage de fumées toxiques provoqué par l'incendie des wagons-citernes et une infiltration de produits chimiques dans les égouts où la substance a provoqué une réaction avec un dégagement de gaz toxiques. Le nombre des personnes hospitalisées pour des malaises n'a cessé d'augmenter depuis samedi. Parmi elles figurent six membres des services de secours. [...]Un plan catastrophe a été immédiatement déclenché. Un périmètre de sécurité de 500 mètres autour du lieu de l'accident a été établi et 300 personnes ont été évacuées. Leur nombre est passé à 500 après la découverte des infiltrations dans les égouts. Il a été maintenu dimanche soir car la zone de l'accident est toujours polluée, ont annoncé les autorités aux habitants contraints de passer une deuxième nuit hors de chez eux. 80 riverains qui n'ont pas trouvé d'hébergement ont été pris en charge par la Croix Rouge. Les incendies ont été maîtrisés dès samedi soir. Mais les pompiers ont recouvert les citernes de mousse pour les refroidir. Les opérations de dégagement de la voie ferrée pourront ensuite être engagées. Les pompiers continuent par ailleurs à effectuer des mesures de l'air, car les relevés montrent la présence de substances toxiques. L'eau des lances d'incendie contaminée par des substances toxiques est collectée dans une station d'épuration. Elle sera pompée pour être ensuite emmenée par bateau aux Pays-Bas, où elle sera traitée. Mais en raison de la saturation de la station d'épuration, il a été décidé de rejeter dans l'Escaut une partie des eaux utilisées pour éteindre l'incendie. Le fleuve, qui coule à proximité, a été pollué par les rejets. La pêche et toutes les activités nautiques y ont été interdites jusqu'à nouvel ordre. La province recommande aussi aux habitants de ne pas utiliser l'eau de leurs puits. ROMANDIE 5/5/2013 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Après trois ans de développement, la NASA va tester en conditions réelle "Grover", un robot téléguidé sur la banquise du pôle Nord. Sa mission : étudier la fonte des glaces. C'est le 3 mai qu'ont commencé les choses sérieuses pour "Grover", le dernier robot de l'agence spatiale américaine (NASA). Après les tests dans le désert ou dans des stations de ski de l'Idaho aux États-Unis, l'engin a pose ses chenilles sur la banquise du pôle Nord. La Nasa envoie un robot explorer les glaces du pôle Nord Nasa : Grover pour Greenland remotely operated vehicle for exploration and research Piloté à distance, l'engin est décrit par la NASA comme un "vaisseau spatial conçu pour opérer sur le sol". En effet ses développeurs - les étudiants de plusieurs universités américaines, oeuvrant sur la bête depuis 2010 pour le compte du Goddard Space Flight Center - l'ont armé afin qu'il résiste aux conditions environnementales extrêmes de l'Arctique. "Grover" (pour Greenland remotely operated vehicle for exploration and research) pèse plus de 360 kilos et mesure presque 2 mètres de haut lorsqu'il est équipé de ses deux larges panneaux solaires. Ces derniers sont orientés de manière à recevoir non seulement la lumière directe du soleil, mais aussi celle, très importante, réfléchie par la glace. Un couple de petites éoliennes contribuera également à recharger ses deux batteries. Ainsi, à l'aide de ses deux puissantes chenilles, le robot pourra arpenter la banquise sans jamais s'arrêter. Sa mission : étudier la manière dont la glace s'est (ou non) reconstituée après un été particulièrement chaud en 2012. Pour ce faire, "Grover" va promener sur le terrain un "radar à pénétration de sol". Autrement dit un appareil qui envoie des ondes radios à travers la glace et qui en analyse les échos retours. Les équipes scientifiques installées dans une base du pôle Nord pourront recevoir à distance les données transmises par liaison directe Wi-Fi à longue portée ou par satellite lorsque le robot s'aventurera un peu plus loin. Par le même canal, les opérateurs pourront transmettre de nouvelles séries d'ordres à "Grover". Bien qu'il ne crapahute qu'à 2 km/h, le robot devrait collecter bien plus de données que ne le font les missions "classiques" qui s'effectuent habituellement à bord d'un avion survolant la banquise ou sur des motos-neiges. En effet, le soleil ne se couchant jamais totalement derrière l'horizon durant l'été, le robot pourra fonctionner 24h/24 pendant cette saison. Il devrait être rejoint par une machine similaire, fabriquée par les étudiants du Dartmouth College dans l'État du New Hampshire, à partir du 8 juin. Outre le fait que cette seconde machine permettra de couvrir deux fois plus de terrain, elle sera équipée de nouveaux instruments de mesure, notamment pour étudier l'atmosphère. SCIENCES ET AVENIR 3/5/2013 -
Au moins 11 morts dans des intempéries en Birmanie
BelleMuezza a posté un sujet dans Conditions climatiques
RANGOUN - Au moins onze personnes sont mortes et quatre sont portées disparues après de fortes pluies et des vents violents dans l'est de la Birmanie, a indiqué vendredi la police sur sa page Facebook. Les incidents se sont produits jeudi dans le district de Kalaw, au sud de l'Etat Shan qui subit depuis plusieurs jours des pluies diluviennes en ce début de mousson. Un précédent bilan communiqué par la Croix-Rouge birmane faisait état de seize morts et d'un accès difficile aux zones sinistrées. Un arbre est tombé sur un bâtiment où vivaient des chercheurs d'or près d'une mine, causant la mort de six personnes, et deux autres sont morts près du site, a précisé la police. Trois autres personnes sont mortes sur le site d'une autre mine d'or et quatre, dont un adolescent de 17 ans, sont portées disparues. Au total, sept personnes ont également été blessées et 170 bâtiments ont été détruits dans la région, dont deux écoles. ROMANDIE 4/5/2013 -
Actualités - informations sur les Pesticides
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
PARIS - L'ONG Générations Futures, qui avait accusé le ministère de l'Agriculture de maintenir sur le marché des pesticides contre l'avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), a estimé qu'il s'agissait essentiellement d'un problème d'information, les données disponibles n'étant pas régulièrement mises à jour. Le premier niveau du problème, c'est un vrai problème au niveau de l'information, a déclaré à l'AFP le président de l'ONG, François Veillerette. Dans la foulée de la mise en cause de l'ONG la semaine dernière, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll avait sommé la Direction générale de l'Alimentation (DGAL), qui délivre les autorisations de mise sur le marché (AMM), de répondre point par point à toutes les questions posées par Générations futures. Après avoir étudié les réponses, il apparaît que pour la quarantaine de produits mis en cause, le site E-phy (catalogue des produits phytopharmaceutiques présentant leurs usages et leur toxicologie) du ministère de l'Agriculture n'est quasiment jamais à jour, souligne l'ONG. Les modifications en matière d'AMM signalées par DGAL ne sont pas prises en compte sur E-phy, ce qui empêche toute transparence en la matière, ajoute-t-elle. Générations Futures avait déposé une plainte, pour sept de ces pesticides jugés particulièrement toxiques, pour mise en danger de la vie d'autrui. Elle est a priori maintenue, a indiqué M. Veillerette. Au moins pour deux produits cités, le problème n'est pas résolu. Les usages pour lesquels il y avait un avis négatif de l'Anses sont toujours autorisés , a-t-il ajouté, citant le Karate Zeon et le Karate Xpress. L'ONG avait basé ses accusations sur deux lettres, dont l'une est datée du 27 août 2012, du directeur de l'Anses, Marc Mortureux, au directeur de la DGAL, Patrick Dehaumont. Dans ce courrier, M. Mortureux attirait l'attention sur le maintien sur le marché des produits pour lesquels l'Agence avait émis un avis défavorable ou un avis favorable avec restrictions pour des raisons d'impact sur la santé ou sur l'environnement, des remarques qu'il avait déjà formulées dans un précédent courrier en 2009. Il s'avère que la DGAL avait mis à jour certaines de ses autorisations avant la lettre de l'Anses, qui donc n'en avait pas eu connaissance, et d'autres ont été réalisées après, mais n'ont pas été rendues publiques. Il y a tous les cas de figure, a indiqué M. Veillerette. ROMANDIE 4/5/2013 -
FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
LYON - La préfecture de l'Allier a lancé un bulletin d'alerte à la crue sur la rivière Allier, affluent de la Loire, qui concerne 18 communes, indique samedi un communiqué. Les dix huit communes concernées se situent sur l'Allier à l'aval de la Sioule. Il s'agit de Monétay-sur-Allier, La Ferté Hauterive, Châtel-de-Neuvre, Bessay-sur-Allier, Chemilly, Toulon-sur-Allier, Bressolles, Moulins, Neuvy, Avermes, Montilly, Trevol, Bagneux, Villeneuve-sur-Allier, Aubigny, Saint-Léopardin-d'Augy, Le Veurdre et Château-sur-Allier. Pour plus d'informations et connaître le suivi de la crue et la fin de l'alerte, la préfecture renvoie sur deux numéros de téléphone 02 43 50 08 63 et 08 25 15 02 85 ainsi que sur le site www.vigicrues.ecologie.gouv.fr. ROMANDIE 4/5/2013 -
FRANCE : Alertes sur les risques de tempêtes, crues, orages, sécheresse, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
LYON - L'Yonne et la Haute-Marne restaient placées dimanche en vigilance orange aux inondations, tandis que l'heure était à la lente décrue en Côte-d'Or, où plusieurs centaines d'habitations étaient toutefois toujours envahies par les eaux en aval de Dijon. C'est dans l'Yonne, dans les environs de Tonnerre et de Chablis que la situation était la plus critique en milieu de journée dimanche, avec une quarantaine de communes touchées par les crues de l'Armançon et du Serein, les plus fortes depuis au moins 2001. Dans les cinq localités les plus touchées, on recensait plus de 80 maisons inondées. Depuis samedi après-midi, les pompiers ont multiplié les interventions pour la mise en sécurité des personnes et des biens et 70 personnes ont dû être évacuées. Dans le secteur de Tonnerre, où 20 personnes ont été mises en sécurité dont cinq touristes italiens coincés sur un bateau, c'est un affluent de l'Yonne, l'Armançon qui est sorti de son lit. 23 communes situées en aval de la ville jusqu'à Migennes, étaient touchées par l'inondation, qualifiée de majeure par les services préfectoraux et dépassant en intensité les précédents épisodes de 1998 et de 2001. Selon la préfecture, la montée des eaux devait se poursuivre toute la journée et la nuit prochaine, avec parfois une hausse des niveaux pouvant atteindre 60 à 80 cm. Sur le Serein, l'eau a envahi des habitations dans 16 communes situées entre Chablis et Beaumont, où l'on s'attendait à une montée des eaux de 50 cm dans les heures à venir. En Haute-Marne, après avoir touché Chaumont, les inondations se déplaçaient vers le nord. Le secteur de Joinville, où le niveau de l'eau monte encore un peu, est particulièrement surveillé, selon la préfecture. Les pompiers ont effectué quelque 39 interventions dans la nuit de samedi à dimanche, principalement dans des communes de l'arrondissement de Chaumont, mais il n'y a eu aucun secours à personne. On arrive au pic de crue sur Joinville. Dans l'après-midi, le niveau devrait baisser mais on reste vigilant, ont expliqué les pompiers. Par précaution, une foire exposition organisée à Saint-Dizier, au nord du département, fermera ses portes à 17H00 au lieu de 19H00, ont indiqué les pompiers. En Côte-d'Or, la crue de l'Ouche, qui avait provoqué depuis vendredi soir de fortes inondations à Dijon et dans les villages environnants, était en voie de lente résorption. Quatre communes en aval de Dijon restaient particulièrement touchées: Neuilly-lès-Dijon, Varanges, Pluvet et Treclun, où les inondations se limitaient le plus souvent aux jardins, aux sous-sols et aux caves. Il n'y a pas de naufragés des inondations et aucune famille n'a dormi dehors cette nuit, a déclaré à l'AFP Sébastien Humbert, directeur de cabinet du préfet de la Côte-d'Or. Les gendarmes n'ont reçu dans la nuit de samedi à dimanche aucun appel de personnes sinistrées, a-t-il précisé. Le nombre des interventions des pompiers, qui avait atteint 650 samedi est retombé dimanche matin à 35. Mais la décrue restait très progressive, ralentie parfois par des remontées d'eau des nappes phréatiques ou venant de petits cours d'eau, affluents de l'Ouche. Dans les villages touchés, une centaine de pompiers au total étaient mobilisés, notamment pour aider les habitants et les services municipaux à pomper l'eau des caves et des habitations. Pour la Côte-d'Or, le ministère de l'Intérieur a mis en place une procédure accélérée pour le classement des communes touchées en situation de catastrophe naturelle et les maires peuvent commencer à recenser les dommages pour constituer les dossiers, a indiqué la préfecture. Dans l'Yonne, la préfecture a indiqué que la constitution des dossiers de reconnaissance en catastrophe naturelle serait mise en oeuvre dès lundi avec les maires concernés. ROMANDIE 5/5/2013 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
LYON - Après les inondations qui ont touché depuis vendredi soir Dijon et les villages environnants, en raison de la montée de l'Ouche, la tendance était à la décrue dimanche matin, mais plusieurs centaines de maisons avaient toujours les pieds dans l'eau, principalement en aval de Dijon, a indiqué la Préfecture. En aval de Dijon, quatre communes bordant l'Ouche restaient les plus touchées: Neuilly-lès-Dijon, Varanges, Pluvet et Treclun. Toutefois, aucune maison n'était sous les eaux, les inondations se limitant le plus souvent aux jardins, aux sous-sols et aux caves. Il n'y a pas de naufragés des inondations et aucune famille n'a dormi dehors cette nuit, a déclaré à l'AFP Sébastien Humbert, directeur de cabinet du préfet de la Côte-d'Or. Les gendarmes n'ont reçu dans la nuit de samedi à dimanche aucun appel de personnes sinistrées, a-t-il précisé. Depuis le début de la matinée, dimanche, les pompiers ont dû intervenir à 35 reprises. Samedi, ce sont pas moins de 650 interventions qui avaient dû être effectuées. Même si l'eau se retire petit à petit, la décrue est très lente, ralentie parfois par des remontées d'eau des nappes phréatiques ou venant de petits cours d'eau, affluents de l'Ouche, a détaillé M. Humbert. En aval de Dijon, le niveau de l'Ouche atteignait encore 3,11 mètres. A Dijon et en amont, le niveau de la rivière était redescendu à 2,70 mètres, après le pic de 3,18 mètres enregistré samedi. ROMANDIE 5/5/2013 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
LYON - Une quarantaine de communes de l'Yonne, dans les secteurs de Tonnerre et de Chablis, étaient touchées dimanche par les inondations suite aux crues de l'Armançon et du Serein, a-t-on appris auprès de la Préfecture et des pompiers. Ce département, maintenu en vigilance orange aux inondations jusqu'à lundi matin par Météo-France, n'avait pas connu de telles inondations depuis au moins 2001. Les pompiers de l'Yonne ont procédé dans la nuit et dimanche matin à de nombreuses interventions pour la mise en sécurité des personnes et des biens et plusieurs personnes ont dû être évacuées. Dans le secteur de Tonnerre, c'est un affluent de l'Yonne, l'Armançon qui est sorti de son lit, et 23 communes situées en aval de Tonnerre, jusqu'à Migennes, étaient touchées par l'inondation, qualifiée de majeure par les services préfectoraux. Cette crue dépasse en intensité les précédents épisodes de 1998 et de 2001, selon la préfecture. La montée des eaux devrait se poursuivre toute la journée et durant la nuit prochaine, avec parfois une hausse importante des niveaux. De 60 à 80 cm sont ainsi annoncés pour Brienon-sur-Armancon en fin de journée. La crue est également significative pour le Serein, avec des niveaux comparables à ceux de 2001. L'eau a envahi des habitations dans 16 communes situées entre Chablis et Beaumont, où l'on s'attendait à une montée des eaux pouvant atteindre 50 cm dans la journée et durant la nuit. La décrue des deux rivières était toutefois amorcée dans les communes situées en amont de Chablis pour le Serein et de Tonnerre pour l'Armançon. Le préfet, qui s'est rendu dimanche matin à Chablis et Tonnerre, a indiqué que la constitution des dossiers de reconnaissance en catastrophe naturelle serait mise en oeuvre dès lundi avec les maires concernés. ROMANDIE 5/5/2013 -
FRANCE / BURE / ANDRA / CIGEO: enfouissement des nucléaires "dangereux ou pas"?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Bure (France) - C'est sur une roche argileuse de l'est de la France vieille de 160 millions d'années que compte la France pour sécuriser pendant des millénaires le stockage souterrain des déchets radioactifs les plus dangereux, produits en seulement quelques décennies. Sur le site de Bure (est), où l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) est implantée depuis une quinzaine d'années, le temps semble prendre une autre dimension. A l'échelle du temps de vie de certains radionucléides, comme le chlore 36, dont la période radioactive (le temps nécessaire pour que la radioactivité diminue de moitié) dépasse 300.000 ans, ou l'iode 129 (période de 16 millions d'années). Situé à la limite de la Meuse et de la Haute-Marne, le laboratoire souterrain de Bure préfigure, à quelques 500 mètres sous terre, le futur Centre industriel de stockage géologique (Cigéo). Le projet Cigéo est entré en phase de conception industrielle, mais il reste plusieurs étapes décisives avant sa mise en service, prévue en 2025, s'il est autorisé par l'Autorité de sûreté nucléaire. Le 15 mai, doit s'ouvrir pour quatre mois (avec une pause en août) le débat public qui permettra aux opposants au projet de s'exprimer et à l'Andra de répondre aux questions, notamment sur la maîtrise des risques. C'est une condition préalable à la demande d'autorisation de création de Cigéo, dont le dépôt est prévu en 2015. Il faut du temps pour gérer les déchets radioactifs, commente Thibaud Labalette, directeur des programmes à l'Andra. A cheval sur quatre petites communes totalisant aujourd'hui quelques centaines d'habitants, le projet engage les générations futures sur des dizaines de milliers d'années. Plein de choses peuvent se passer, concède Thibaud Labalette: guerres, érosion, glaciation... Dans son laboratoire souterrain, l'Andra accumule donc les mesures et les tests pour s'assurer de la sûreté des procédés. Après un passage à la lampisterie, terme emprunté au vocabulaire minier qui désigne l'endroit où l'on stockait les lampes, on y descend par un puits, en cinq à huit minutes d'ascenseur, équipé de casque, lampe frontale et appareils respiratoire et de géolocalisation, en cas d'incident. En bas, c'est le chantier : bruit, poussière, engins qui transportent des matériaux le long des quelques 1.500 mètres de galeries. Seules 49 personnes peuvent être au fond en même temps, ce qui demande une certaine organisation. Ici, des résistances chauffantes ont été introduites dans la roche grisâtre, l'argile du Callovo-Oxfordien, réputée pour sa très faible perméabilité qui s'oppose à la diffusion des radionucléides par les circulations d'eau. L'objectif est de mesurer l'impact de la chaleur sur la roche. Un des deux types de déchets qui doivent être stockés par le Cigéo, dits de haute activité (HA), principalement des résidus hautement radioactifs issus du traitement des combustibles usés, dégagent en effet de la chaleur. Le volume de déchets HA est estimé à environ 10.000 m3, dont 30% sont déjà produits. Les autres déchets prévus à Cigéo sont dits de moyenne activité à vie longue (MA-VL). Ce sont eux qui seront stockés les premiers. Leur volume est estimé à 70.000 m3, dont 60% déjà produits. Ces deux types de déchets représentent 3% du volume total des déchets radioactifs produits en France, mais concentrent plus de 99% de la radioactivité, dont 96% rien que pour les HA (0,2% du volume). Au sol, on peut voir des trappes métalliques : on y a introduit divers matériaux utilisés pour le conditionnement des déchets (béton, acier, verre) afin d'étudier leur vitesse de corrosion au contact de la roche. Dans une autre galerie, sont entreposées des rangées de palettes de bentonite, une argile qui gonfle sous l'effet de l'humidité. Elle va servir à la construction d'un bouchon, un scellement expérimental pour obturer les galeries. Le stockage est en effet conçu pour être définitivement fermé à l'issue d'une période de réversibilité de 100 ans. La fermeture n'interviendra que dans plus d'un siècle, mais l'Andra doit montrer qu'elle saura le faire, souligne Thibaud Labalette. ROMANDIE 5/5/2013 -
Belgique: incendie dans un train transportant des produits chimiques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
BRUXELLES - L'accident de train transportant des produits toxiques, qui aurait pu se transformer en catastrophe au lourd bilan samedi en Belgique, relance la question de la sécurité du rail en Europe. Une personne a trouvé la mort et 33 ont été hospitalisées samedi près de Gand (nord) après le déraillement et l'explosion de plusieurs wagons-citernes contenant un produit chimique liquide inflammable et très toxique, selon le dernier bilan publié dimanche par les autorités. Le conducteur a reconnu qu'il roulait plus vite que la limite imposée lorsqu'il a engagé son train dans un aiguillage après une zone de travaux. L'accident s'est produit dans la nuit vers 02H00 locales entre les localités de Schellebelle et Wetteren. L'Escaut coule à proximité. Six des treize wagons du train ont déraillé et deux se sont couchés. Le choc a provoqué une explosion, puis une lame de flammes s'est propagée sur plusieurs centaines de mètres. Le feu a pris dans trois citernes transportant de l'acrylonitrile, utilisé pour les matières plastiques. Le gaz dégagé est proche du cyanure, ont indiqué les experts. L'acrylonitrile est classé produit dangereux dont il faut impérativement éviter l'infiltration dans les cours d'eau et les égoûts. L'alerte a été immédiatement donnée par le conducteur et un plan catastrophe a été déclenché. Un périmètre de sécurité de 500 mètres autour du lieu de l'accident a été établi et quelque 500 riverains ont été évacués. Les autorités ont rapidement annoncé maîtriser la situation. Mais lorsque le gouverneur de la province a annoncé samedi après-midi qu'il y avait deux morts et 14 blessés, il a jeté un froid et semé le doute sur l'ampleur de la catastrophe. Le bilan a été ensuite révisé à un mort et 33 personnes hospitalisées. L'acrylonitrile s'est en effet introduit dans les égoûts, et des gaz toxiques dégagés en réaction chimique ont atteint des zones situées à un kilomètre de l'accident qui n'avaient pas été évacuées, a expliqué la ministre de l'Intérieur, Joëlle Milquet. Des doutes subsistent donc quand les autorités assurent que tout danger est désormais écarté, que l'Escaut n'a pas été pollué et que les mesures pour contrôler la qualité de l'air donnent de bon résultats. Une question commence à se poser: que se serait-il passé si l'accident s'était produit non pas dans une zone peu habitée, mais un peu plus loin, à la périphérie de la grande ville Gand, destination du train? L'accident de Schellebelle est le troisième à impliquer des trains transportant des produits toxiques depuis mai 2012 en Belgique. La sécurité du rail fait débat dans l'Union européenne depuis l'ouverture du transport du frêt à la concurrence. Le Commissaire européen aux Transports, Siim Kallas, qui tente de forcer la libéralisation complète du transport ferroviaire, ne manquera pas d'être interrogé sur les questions posées par cet accident. Le rail assure le transport de 20% des produits chimiques, et 80 à 90% d'entre eux sont dangereux en raison de leur inflammabilité, de leur toxicité et de leur réactivité, souligne l'Union des industries chimiques (UIC). De véritables bombes toxiques circulent ainsi sur les voies ferrées de l'UE, le plus souvent la nuit pour des raisons de sécurité. L'accident le plus meurtrier s'est produit en 2009 à Viareggio, en Italie. Un train transportant des citernes de gaz liquide avait déraillé à son passage en gare vers minuit. Comme à Schellebelle, plusieurs wagons s'étaient renversés et avaient explosé, faisant 32 morts et 32 blessés graves. ROMANDIE 5/5/2013 -
CHINE : Les chinois protestent contre la pollution...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollutions
PEKIN (AFP) - Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi dans le sud-ouest de la Chine contre un projet d'usine chimique, ont rapporté les médias chinois. Plus de 200 personnes se sont rassemblées dans la ville de Kunming pour protester contre un projet d'usine qui produira du paraxylène, un produit pétrochimique toxique utilisé pour fabriquer du tissu, a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle. Quelque 1.000 personnes, décrites comme des "badauds", ont encerclé les manifestants dont certains portaient des masques et brandissaient des banderoles, selon Chine Nouvelle. D'autre part, la police a occupé en nombre les rues de Chengdu, la capitale de la province du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, après que des habitants eurent préparé une manifestation contre une usine chimique voisine, ont affirmé des résidents contactés sur internet par l'AFP. "Il y avait un grand nombre de policiers autour des bâtiments officiels, des espaces publics et aux carrefours importants de la ville", a raconté un habitant, précisant que des tracts distribués ces derniers jours appelaient à une manifestation. "Ces tracts disaient que l'usine chimique avait de graves conséquences sur la santé de la population", a dit cet homme se faisant simplement appeler Liu. Il a ajouté que les autorités avaient répondu en appelant la population à ne pas manifester. Des photos mises en ligne ont montré de nombreux policiers dans les rues, une présence expliquée par les autorités comme un exercice de protection contre les séismes. "Il s'agit d'empêcher la contestation", a écrit un internaute sur le populaire réseau social Sina Weibo. Des habitants ont rapporté sur internet que la manifestation n'avait pas eu lieu. La région de Chengdu a été atteinte le mois dernier par un séisme de magnitude de 6,6, qui a fait 200 morts. La Chine a été le théâtre de plusieurs manifestations contre des usines de paraxylène au cours des dernières années. Les autorités locales de la ville côtière de Xiamen (sud-est) avaient annulé un projet d'usine de paraxylène après des manifestations ayant rassemblé des milliers de personnes en 2007. Une autre manifestation à Dalian (nord-est) avait eu les mêmes effets en 2011. La ville de Ningbo (est) a aussi annoncé l'annulation d'un projet similaire l'an dernier après des manifestations. La Chine est le théâtre chaque année de dizaines de milliers de grandes et petites manifestations, selon des statistiques officielles. SCIENCES ET AVENIR 4/5/2013