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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. HAMBOURG - La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé vendredi qu'elle soutenait un gel de quotas d'émissions de CO2 pour redresser le marché européen des certificats, même si elle a renvoyé toute décision à l'automne, après les législatives allemandes. Personnellement, je pense qu'il faut faire quelque chose en matière de gel des quotas, a déclaré Mme Merkel, lors d'une table-ronde à l'occasion d'un rassemblement de l'Église protestante allemande à Hambourg (nord). Le cours actuel du CO2, autour de 2, 3, 4 euros par tonne est un problème pour l'Europe et pour l'Allemagne, car le financement à long terme de la lutte contre le réchauffement climatique n'est pas suffisamment assuré, a-t-elle expliqué. L'Europe tablait sur une tonne de CO2 à 15 euros en se basant sur une croissance économique en Europe de 1,5% par an; or en ce moment nous n'avons plus de croissance en Europe et ces projections ne sont plus correctes, a-t-elle expliqué. Elle a souligné que l'un des effets pervers d'une tonne de CO2 trop bon marché était qu'en Allemagne, ouvrir une centrale au charbon était plus avantageux qu'une centrale au gaz, bien moins polluante - un enjeu majeur pour l'Allemagne qui veut abandonner le nucléaire au cours des prochaines années tout en maîtrisant ses émissions polluantes. Cela n'est pas acceptable. Il faut là aussi y mettre bon ordre. C'est pourquoi il faut agir dans ce domaine, a-t-elle argumenté. Elle a également lié ce problème à une réforme de la loi sur les énergies renouvelables en Allemagne, visant notamment à réduire les incitations financières en leur faveur. Une révision inenvisageable avant les prochaines élections législatives, fin septembre, a-t-elle assuré. Sur les gels de quotas comme sur les énergies renouvelables, il y a beaucoup de controverse (...) et j'admets bien volontiers que même nous, au sein du gouvernement allemand, nous ne sommes pas tous d'accord. Le ministre de l'Économie a un point de vue différent du ministre de l'Environnement, a-t-elle reconnu. Mi-avril, le Parlement européen avait rejeté le gel de 900 millions de quotas de CO2 au cours des trois prochaines années pour relever le prix du carbone. Connie Hedegaard, la commissaire européenne en charge du Climat, espère gagner à cette cause des gouvernements européens pour tenter un nouveau vote. L'Allemagne faisait partie de six pays, avec la République Tchèque, la Roumanie , la Bulgarie, l'Espagne et le Portugal qui n'avaient pas pris position sur ce sujet. ROMANDIE 3/5/2013
  2. BRUXELLES - Une personne a trouvé la mort et dix-sept ont été hospitalisées samedi près de Gand, en Belgique, après le déraillement et l'explosion de plusieurs wagons-citernes contenant un produit chimique liquide inflammable et très toxique car dégageant un gaz proche du cyanure. Un premier bilan communiqué dans le courant de l'après-midi par le gouverneur de la province de Flandres orientales, Jan Briers, faisait état de deux décès et de quatorze personnes hospitalisées. Il a été corrigé en fin de journée par ses services dans un communiqué. Dix-sept personnes ont été hospitalisées pour des malaises provoqués par des émanations toxiques. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de la mort de la dix-huitième victime. Toutes sont des personnes habitant dans un périmètre éloigné du lieu de l'accident et la ministre de l'Intérieur Joelle Milquet, venue sur place, a incriminé des émanations toxiques provoquées par une réaction entre l'eau et le produit chimique au moment de son infiltration dans les égouts. L'accident s'est produit dans la nuit vers 02H00 locales entre les localités de Schellebelle et Wetteren. Six des treize wagons du train ont déraillé et deux se sont couchés. Le choc a provoqué une explosion, puis une lame de flammes s'est propagée sur plusieurs centaines de mètres. Les images tournées dans la nuit par un riverain et diffusées par les journaux télévisés sont spectaculaires. Le feu a pris dans trois citernes transportant de l'acrylonitrile, un produit chimique liquide inflammable utilisé pour les matières plastiques. Le gaz dégagé est proche du cyanure, ont indiqué les experts. Un plan catastrophe a été immédiatement déclenché. Un périmètre de sécurité de 500 mètres autour du lieu de l'accident a été établi et près de 300 personnes ont été évacuées. Mais les émanations toxiques ont eu des effets bien au-delà, via les égouts[/b], a expliqué Mme Milquet. Une partie du produit chimique s'est introduite dans les égouts et a provoqué une sorte de réaction chimique avec des gaz qui sont toxiques et qui sont sortis dans certaines rues au-delà du périmètre déjà évacué à cause du feu, a-t-elle précisé. [b]On a dû évacuer plusieurs dizaines d'autres personnes de différentes rues à cause de ces émanations toxiques provenant des égouts, a-t-elle indiqué. L'incendie a été éteint en fin de journée. Les pompiers ont décidé de laisser brûler les wagons de manière contrôlée pour éviter que l'eau ne provoque un dégagement de vapeurs toxiques. Mais les riverains évacués ne pourront pas réintégrer leurs domiciles samedi soir et passeront la nuit dans des centres d'hébergement. Les causes de l'accident n'ont pas encore été déterminées. Les wagons ont déraillé sur un aiguillage pendant un changement de voies après le passage d'une zone de travaux et l'hypothèse de la vitesse a été avancée. Le train venait des Pays-Bas et se rendait à Gent-Zeehaven, le port maritime de Gand. Le trafic ferroviaire a été interrompu entre Schellebelle et Wetteren, et des perturbations sont attendues pendant deux jours. La SNCB a prévu un système de navettes d'autocars pour les passagers ainsi que des déviations de trains. Deux accidents similaires impliquant des trains de marchandises avec des citernes de produits toxiques se sont produits en Belgique en mai 2012. Mais ils n'ont fait aucune victime. Une collision entre deux trains a en revanche fait 19 morts et plus de 160 blessés en février 2010. ROMANDIE 4/5/2013
  3. L'équipe de tournage d'OneWorld OneOcéan, est rentrée depuis peu de Raja Ampat, une province d'Indonésie, en Papouasie occidentale, où un film IMAX (1) a été réalisé sur les récifs du Pacifique Sud. Ici, les populations de tortues marines menacées d'extinction se portent mieux grâce aux efforts de protection de groupes locaux qui travaillent avec les villageois qui aident à sauver les tortues, au lieu de les consommer. Photo par Keenan Adams, USFWS via Flickr , licence Creative Commons. Depuis des générations, les habitants de l'île de Runduma, en Indonésie, récoltaient des œufs de tortues marines. La récolte des oeufs était, il n'y a pas si longtemps, une tradition. Elle était organisée de telle sorte que les familles se relayaient pour sortir la nuit ramasser les œufs dans les nids de tortues. Sur 100 œufs, 30 étaient pris, principalement les oeufs des tortues vertes sur une île proche et inhabitée appelée Anano. Le produit de la récolte était consommé en partie et le reste était vendu pour environ 1.000 roupies (9 centimes) par oeuf. Cette somme était ensuite utilisée pour couvrir diverses dépenses comme : l'achat et l'entretien d'un nouveau système de filtrage de l'eau pour la communauté, aider des familles pauvres pour que leurs enfants aillent à l'école ; ce qui les rendait important dans l'économie locale. Cependant, les choses ont bien changé ces dernières années dans l'île de Runduma: les tortues sont menacées d'extinction... Et, de chasseurs de tortues, les insulaires sont aujourd'hui devenus leurs alliés ! Photo Service National Park South Florida / Caribbean Network via Wikimedia Commons, domaine public. En 2005, les habitants se sont vus interdire de faire le commerce des oeufs et de la viande de tortue, en vertu d'un accord entre l'administration locale et des groupes de protection de l'environnement. Et un programme a été créé pour veiller à la conservation des tortues marines et une patrouille "de plage" surveille la nidification des tortues. Ainsi, lorsque les nids sont dans des zones à risques, ils sont soigneusement transférés dans un endroit plus sûr ! Depuis lors, en échange de leurs efforts, les habitants de Runduma reçoivent des soutiens sous la forme d'enseignants pour les écoles locales, le soutien financier du gouvernement local et des visites de célébrités. Les donateurs peuvent "adopter une tortue ou un nid" pour une somme allant jusqu'à 1 million de roupies (96$) pour contribuer à l'effort entrepris et compenser la perte de revenu.. Maintenant, les gens de Runduma n'ont plus besoin de récolter des œufs de tortues pour gagner leur vie. Au lieu de cela, ils prospèrent tout en travaillant pour sauver les tortues... (1) IMAX est une marque déposée d'IMAX Corporation. OneWorld OneOcéan 12/4/2013
  4. Jusqu'à présent, toutes les informations relatives aux tortues marines étaient noyées dans la masse des informations du monde marin. Comme pour d'autres espèces, j'ai décidé qu'il était grandement temps de leur consacrer une rubrique. C'est chose faite. Vous trouverez dans cette rubrique, les sujets les concernant, les bonnes comme les moins bonnes nouvelles. .
  5. Je pense que ce message est une plaisanterie ! Cela dit, les tigres seront tous mors avant qu'il n'y ait plus d'humains sur la planète !!! Justement parce que leur habitat, les forêts est détruit par les humains, ce qui en chasse les proies habituelles des tigres. Ce sont les principales raisons qui sont responsables de la disparition des tigres et aussi le braconnage dont ils sont victimes... Soit pour être vendus à des collectionneurs privés d'animaux sauvages, ce qui est un moindre mal comparé à ceux qui sont tués pour servir la pharmacopée chinoise... !!!
  6. Ce document revient sur les attaques de requins, notamment à la Réunion ainsi que du tourisme "requins"... J'ai hésité longuement avant d'ajouter cette vidéo car je ne voudrais pas ajouter à la psychose qui a été largement entretenue par les médias l'été dernier... La durée de cette vidéo est de 1h45. Certes les requins ont fait des victimes, mais en quoi sont-ils responsables de l'envahissement de leur domaine : la mer ! Toutes les personnes qui vivent dans les régions connues pour abriter des requins à demeure ou de passage, connaissent les dangers. Ce milieu n'est pas le nôtre ! Sinon ça se saurait nous aurions des mains et pieds palmés... !!! Dans de telles circonstances, on ne peut qu'être affligés du sort des victimes humaines, mais ont-elles pris toutes les dispositions nécessaires pour éviter de se mettre en danger ? Les requins sont déjà harcelés par le shark-finning, on envahit son milieu par des plateformes pétrolières, on fait des forages pour trouver du gaz ou du pétrole pour notre entier bénéfice... Et en plus, il existe des déchetteries qui rejettent à la mer toutes sortes de déchets qui attirent les quelques requins les moins "timides". Et, parfois, des fermes d'élevage de certaines espèces de poissons (aquaculture) qui peuvent aussi attirer les requins et d'autres prédateurs... Cela dit, bien que les attaques de requins frappent les esprits, elles s'avèrent tout de même rares et font moins de victimes que les méduses... dont on ne parle pas... Pas suffisamment médiatiques peut-être ? .
  7. Une baleine grise soulève son petit, apparemment pour l'aider à mieux voir des gens excités par leur présence. Cette rencontre a été filmée...Cela se passe dans la lagon de San Ignacio (Mexique). Les baleines grises du lagon ont pris plus ou moins l'habitude de se rapprocher des petits bâteaux de tourisme, comme si elles cherchaient sciemment l'interaction avec les humains... Pour autant les petits bâteaux ne sont pas autorisés à se rapprocher trop près des baleines, mais ces dernières ignorent les règles de sécurité... Et semblent pleinement profiter de ces prises de contact... La lagon de San Ignacio est la destination de centaines de baleines grises qui migrent chaque année dans la région en provenance de leurs aires d'alimentation dans l'Arctique. Ici, à San Ignacio où l'eau est peu profonde et chaude, elles donnent naissance à leurs petits. Le lagon se trouve dans la réserve de la biosphère El Vizcaino et si les baleines grises y vivent tranquilles, c'est en grande partie grâce une victoire des défenseurs de l'environnement qui, en 2000, ont stoppé le projet d'une usine de sel industriel. Pour limiter le stress aux baleines, leur observation est toutefois réglementée : les bâteaux sont limités en nombre ainsi que la durée sur place et où ils doivent se maintenir à une certaine distance, moteur au ralenti, et laisser approcher les baleines naturellement... A San Ignacio, les baleines approchant des bâteaux est un phénomène fréquent ! A savoir : en 1993, l' Organisation des Nations Unies (UNESCO) a déclaré le site du Lagon de San Ignacio comme patrimoine de l'humanité, en raison de son importance pour la communauté humaine... Outre les baleines, la lagune est l'habitat ou une aire d'alimentation pour des tortues marines, toutes en voie de disparition: la tortue luth, la tortue imbriquée, la la tortue verte et la tortue olivâtre. CLIQUEZ ICI pour plus d'informations et de vidéos sur les baleines WIKIPEDIA mai 2013 - ONE WORLD ONEOCEAN
  8. Le crapaud buffle (Bufo marinus) a été introduit à l’Est du continent australien dans les années 1930 pour lutter contre des insectes nuisibles aux cultures agricoles. Les crapauds se sont ensuite répandus le long de la côte Nord-Est jusqu’à atteindre en 2000 la ville de Darwin au Nord de l’Australie. Mais les crapauds ont progressé plus vite que ce que prédisaient les scientifiques ; en outre les crapauds les plus avancés sont en moyenne plus gros et plus endurants. Comment expliquer cela ? Pour le comprendre, il faut d’abord revenir sur le modèle que les scientifiques utilisaient pour leur première prédiction. En 1937, le statisticien Fisher a modélisé l’invasion spatiale d’une population ayant un avantage compétitif par une nouvelle équation, appelée désormais équation de Fisher-KPP. Celle-ci permet de rendre compte de la combinaison de deux phénomènes : la diffusion des individus dans le milieu et leur avantage en terme de reproduction. La même année, trois mathématiciens russes, Kolmogorov, Petrovsky et Piskunov, ont décrit précisément une solution particulière de cette équation. Leur contribution importante était de montrer que cette population envahissait le milieu à une vitesse constante. Alors comment expliquer que les crapauds-buffles progressent de plus en plus vite ? Voici une explication simple : les individus les plus endurants parcourent de plus grandes distances. Ainsi, en prenant en compte que les individus ne se «diffusent» pas tous à la même vitesse et en ajoutant dans l’équation de Fisher-KPP un terme de changement morphologique au cours des générations, les scientifiques ont obtenu un modèle qui prédit bien le phénomène observé. Maxthématiques de la Planète 19/2/2013
  9. Taipei, le 30 Avril (CNA) La superbe panthère nébuleuse, une sous-espèce endémique à Taiwan, est maintenant éteinte. C'est ce que vient d'annoncer une équipe de zoologistes de Taiwan et des Etats-Unis qui a essayé pendant 13 ans de trouver des traces de vie de l'animal. "Il ya peu de chances que la panthère nébuleuse existe encore à Taiwan. Il peut y en avoir quelques-unes, mais nous ne pensons pas qu'elles existent en nombre significatif (suffisant) ", a déclaré le zoologiste Chiang Po-j, lundi 29 avril, aux médias. Photo Focus Taïwan Chiang et Pei Jai-chyi, un professeur à l'Université nationale Pingtung des sciences et de la technologie qui est connu comme une figure de proue du mouvement pour la conservation de la faune de Taiwan, avait invité l'équipe de zoologistes en 2001 pour rechercher la trace de ce félin arboricole dans les forêts primaires de Taiwan dans la montagne Dawu et dans le Parc national de Taroko (Jade). Pour la recherche de la panthère qui pèse entre 10 et 20 kg, les chercheurs ont mis en place quelque 1.500 caméras infrarouges et pièges olfactifs dans les montagnes, mais aucune preuve n'a été trouvée pour suggérer que la panthère nébuleuse endémique de Taïwan existe toujours, selon Chiang. En conséquence, Pei dit que l'équipe a conclu que la panthère nébuleuse de Formose (ancien nom de Taïwan) a disparu à cause de la chasse et de la destruction de son habitat causée par le développement humain. Les résultats ont été "décevants", a déclaré l'un des zoologistes Liu Jian-nan, qui est un chercheur post-doctoral au Centre de biodiversité de l'Academia Sinica. Selon lui, la recherche a été faite sur la foi que la panthère nébuleuse existait encore à Taiwan et que l'équipe espérait en voir une vivante... Maintenant, la seule panthère nébuleuse de Formose que l'on peut voir est le spécimen empaillé au National Musée Taiwan, a dit Liu. Les deux léopards vivants que l'on peut voir au zoo de Taipei sont d'une espèce importés de l'Asie du Sud-Est, a-t-il ajouté. Les résultats des recherches ont été soumis à la revue internationale de conservation : Oryx et devraient être publiés dans les six prochains mois, selon Liu. Kuan Li -hao, Chef de division au Conseil du Bureau des Forêts de l'Agriculture (COA), a déclaré que, après la publication du rapport, le Comité consultatif conservation de la faune de l'ACO cherchera à vérifier les informations et décidera si la panthère nébuleuse de Formose doit être retirée ou non de la la liste des animaux protégés du gouvernement à taiwannais. FOCUS TAIWAN 30/4/2013
  10. Volé il y a 3 semaines, le bébé capucin du "Domaine des fauves" est de nouveau avec sa famille. C'est un couple de promeneurs qui l'a retrouvé, non loin du zoo. Au [b]domaine des fauves, à Fitilieu, le jeudi 2 mai est un jour de fête, de retrouvailles. Le capucin de 8 mois dérobé le 6 avril dernier, a été ramené par des promeneurs.[/b] Service communication du Domaine des Fauves JACK le bébé singe capucin volé à Fitilieu en Isère Ils sont tombés par hasard sur l'animal, il y a deux jours, alors qu'ils se baladaient avec leurs chiens dans un bosquet, à seulement 5 km du parc zoologique. Le singe était effrayé par les chiens, leurs propriétaires les ont donc ramenés chez eux puis sont revenus avec de la nourriture et un carton dans lequel ils avaient disposé des bananes. Le singe voyant la nourriture s'est approché puis s'est glissé dans le carton que le sauveteur a pu refermer. Il a ensuite été ramené au Domaine. Marc Muguet, le directeur du zoo, suppose que le singe a été relâché "par les gens mal intentionnés qui l'avaient capturé. Selon le responsable du parc animalier, "ils ont dû avoir peur de payer une amende de 30.000€, après le ramdam médiatique que nous avons fait". Le singe a regagné, à la mi-journée, l'enclos où se trouve sa famille. Affamé, légèrement amaigri, "il est en bonne santé mais aura droit à une cure de vitamines pour se retaper" explique Marc Muguet, "il n'a absolument pas été rejeté par les siens. Le singe a 8 mois, il commence à manger des aliments solides, fruits et légumes, ses ravisseurs ne l'ont pas maltraité. S'il avait été plus jeune, il ne s'en serait pas sorti. L'animal est encore un peu stressé mais maintenant qu'il a retrouvé ses parents, dans un mois il n'y paraîtra plus". Au parc, les mesures de sécurité ont été renforcées. "On est très content, tout le parc est très content, les gens qui l'ont recueilli et ramené l'ont prénommé Jack et on va garder le prénom", conclut Marc Muguet. ----->Une bonne nouvelle surtout pour ce petit singe qui a pu retrouver sa vraie famille... qui ne l'a pas rejeté et pour les gestionnaires et employés du parc ! Un dénouement heureux qui clôt donc ce sujet. FRANCE TV INFO 2/5/2013
  11. Michel Pierre est un féru de plantes. Il l'est encore aujourd'hui, alors qu'il exerce depuis plus de 40 ans une profession illégale : herboriste. Son échoppe du premier arrondissement de Paris ne désemplit pas. Dix personnes, dont une pharmacienne, y travaillent. La devanture du magasin embaume le trottoir situé - cela ne s'invente pas - rue des Petits-Champs. Son produit phare : la tisane, sous toutes les déclinaisons possibles. "Les gens ont de plus en plus de problèmes d'acidité gastrique dus à l'alimentation, et pour les Parisiens, en particulier, au stress !" témoigne Michel Pierre. Savonnettes d'Alep, jus de myrtille et sirop d'agave encombrent les comptoirs. Plus haut, du tournesol décortiqué. À gauche, de la sève de bouleau pour une cure de vitalité. Pour obtenir l'inaccessible, il vous faudra demander à ces dames, qui s'empresseront de monter sur l'escabeau pour aller vous dénicher quelques mixtures de valeur. Seul hic : Michel Pierre n'a pas le droit d'exercer. Le diplôme d'herboriste a été supprimé en 1941, sous le régime de Vichy. C'est aujourd'hui les pharmaciens qui ont le monopole de la commercialisation des plantes médicinales. Ancien préparateur en pharmacie : "J'ai exercé à la campagne !" précise-t-il -, Michel Pierre a acheté l'herboriste de mademoiselle Magallon, ancienne propriétaire, en 1972. "Je me suis retrouvé à exercer une profession que je connaissais à peine. L'herboriste diplômée qui me couvrait juridiquement a complété ma formation. Elle m'a parlé des plantes, tous les jours, pendant deux années. Au bout de ces deux ans, on peut dire que je connaissais bien les plantes", confie Michel Pierre. Il y a quelques mois, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) remarque sur le site internet de l'herboriste un certain nombre d'"allégations" illégales. Michel Pierre n'a aucun droit pour donner des conseils thérapeutiques. Cela est le privilège des pharmaciens. Le parquet se saisit de l'affaire. Les déboires judiciaires commencent. De fait, des articles du Monde placardés sur la vitrine racontent ses déboires. Le propriétaire des lieux s'esclaffe : "Oui, ben, je suis quand même au tribunal !" En 2010, le sénateur socialiste du Finistère Jean-Luc Fichet interpelle le gouvernement. "Le diplôme de pharmacien n'est pas adapté et les tentatives gouvernementales pour récréer le diplôme d'herboriste, en 1986 et en 1987, ainsi que les propositions de loi en ce sens n'ont jamais abouti", lâche-t-il. La demande de soins "moins agressifs", à base de plantes, est pourtant revenue à la mode, insiste le sénateur, qui poursuit : "Les préparations magistrales à base de plantes réalisées en pharmacie ne sont plus remboursées par la sécurité sociale, et ce, depuis 2007. Quelle est donc la logique de leur maintien sous monopole pharmaceutique ?" C'est Rama Yade, à l'époque secrétaire d'État chargée des Sports, qui lui répondra : "Le pharmacien reçoit des cours de botanique au cours de sa formation. (...) Avec près de 23.000 officines de pharmacie réparties sur le territoire national, nous disposons d'un maillage suffisant pour répondre aux besoins de la population. "Ne reste aux derniers herboristes encore en activité - il y en a une quinzaine en France - qu'une liste de 148 plantes libéralisées par décret en 2008. Mais, une fois encore, les herboristes ne peuvent donner aucune indication thérapeutique sur les produits qu'ils vendent. "Le problème est que ces plantes sont médicinales. Cela veut dire que vous posez un diagnostic. Du coup, on frise l'exercice illégal de la médecine !" racontait au Monde Isabelle Adenot, présidente du Conseil national de l'ordre des pharmaciens. Le 4 avril dernier, Michel Pierre comparaissait en appel pour "exercice illégal de la profession de pharmacien". Le plaidoyer du procureur de la République, rapporté par Le Monde, résume la situation : "Formellement, vous serez déclaré coupable, mais j'ai totalement conscience des limites de cette loi puisque l'on est dans une impasse totale. On peut aussi déplorer que le savoir-faire des herboristes, qui existe depuis des siècles, voire depuis toujours, et qui sont les ancêtres des pharmaciens, se perde... J'espère que les législateurs trouveront les moyens de régulariser les choses." En attendant la date du délibéré, prévu fin mai, Michel Pierre patiente. Mais il juge la situation grotesque : "La DGCCRF est en train d'établir une liste de plantes qui vont être utilisées pour les compléments alimentaires. Cette liste est au nombre de 600 (...) Mais je n'ai pas le droit de les mélanger, à l'heure actuelle, sous forme de tisane." LE POINT 4/5/2013
  12. Aux Etats-Unis, d'importants feux de forêt ont détruit au moins 7000 hectares de maquis et de zones boisées en Californie. Plus de 3000 personnes ont dû évacuer leurs domiciles. Le sinistre a débuté jeudi matin dans la zone montagneuse de la ville de Camarillo, à environ 80 kilomètres à l'ouest de Los Angeles. Les pompiers n'avaient pu circonscrire l'incendie que sur environ 20 pour cent des surfaces boisées vendredi soir. Le feu a partiellement détruit 15 maisons, sans faire de victimes. Les routes ont été bloquées et les écoles fermées. Un millier de pompiers et huit hélicoptères ont été déployés pour lutter contre l'incendie. Les autorités locales ont ordonné l'évacuation de la zone, en prévenant que le feu et la fumée pouvaient menacer 4000 maisons. NHK WORLD 4/5/2013
  13. Les souris femelles comme certaines autres espèces de mammifères sont capables de reporter à plus tard le début d'une gestation. Un phénomène appelé "diapause embryonnaire" dont les mécanismes moléculaires viennent d'être identifiés. Si la grossesse est une conséquence inévitable après qu'un ovocyte ait été fécondé chez l'humain, ce n'est pas le cas chez tous les animaux. Certaines femelles sont en effet capables de retarder le début de la gestation et de placer l'ovocyte fécondé en attente d'un meilleur moment pour la démarrer. Ce phénomène appelé "diapause embryonnaire" se retrouve chez les femelles souris mais aussi chez d'autres mammifères comme le kangourou. Il leur permet de retarder une gestation si les conséquences environnementales ne sont pas favorables à la survie du futur petit et de sa mère, ou si un autre bébé est déjà en route. Pour cela, l'organisme de la mère empêche l'oeuf de s'implanter au niveau de l'utérus et le maintient dans un état "inactivé" jusqu'à ce que la gestation ne soit relancée. Néanmoins, la manière dont ce procédé était mise en place et les mécanismes intervenant restaient pour les scientifiques un mystère... du moins jusqu'ici. Des chercheurs de la Children's Research Foundation de Cincinnati aux Etats-Unis ont en effet réussi à percer l'énigme : ce sont des gènes appelés MSX qui déclencheraient la diapause. Pour en arriver là, Sudhansu Dey et ses collègues ont étudié en détail le processus d'implantation d'un embryon dans l'utérus d'une souris femelle. Ils ont ainsi constaté qu'un gène, MSX1, était particulièrement actif juste avant l'implantation, ce qui a suggéré qu'il pourrait jouer un rôle dans la diapause. Afin de tester cette hypothèse, les chercheurs ont utilisé des hormones pour induire un report de gestation chez des femelles souris, visons et wallabies. Puis, durant cette "pause", ils ont évalué le niveau d'activité de MSX1 et d'autres gènes liés dans la fabrication de protéines avant d'observer en imagerie les tissus pour voir où ce gène était actif. Ceci a permis de constater que MSX1 était plus actif lorsque la gestation était retardée et que ceci était vrai pour les trois animaux. Les résultats ont également confirmé que MSX1 et les gènes liés étaient bien responsables de la production de protéines et que ceux-ci étaient actifs dans les cellules épithéliales, un type cellulaire notamment présent à l'intérieur de l'utérus. Selon Sudhansu Dey, ces résultats sont très excitants car ils montrent que les gènes MSX, qui constituent une ancienne famille de gènes, ont été préservés durant longtemps et qu'ils jouent un rôle important dans le retardement d'une gestation dans des conditions inadaptées. Désormais, les scientifiques s'interrogent donc sur la possibilité que ces mêmes gènes puissent permettre un report de gestation chez d'autres animaux comme les ours polaires ou les pandas géants. Selon Dey interrogé par LiveScience, une meilleure compréhension de ce processus pourrait même, au bout du compte, avoir des implications chez l'humain, en jouant sur l'activité de ces fameux gènes. "Si nous maintenons MSX1 à des niveaux élevés chez les femmes, peut-être pourrions-nous étendre la phase réceptive" pour la fertilisation, a t-il expliqué. Toutefois, une telle possibilité nécessitera de nombreuses années de travaux supplémentaires. MAXISCIENCES 24/4/2013
  14. Des chercheurs de l'Université américaine d'Illinois à Urbana-Champaign, sont parvenus à mettre au point un dispositif minuscule de caméra numérique, capable de percevoir le monde comme à travers l’œil d’un insecte. Si vous vous êtes déjà demandé comment serait le monde vu à travers les yeux d’une mouche votre curiosité devrait bientôt être satisfaite grâce à un nouveau prototype de caméra mis au point par des ingénieurs de l'Université américaine d'Illinois à Urbana-Champaign. Crédit photo: John A. Rogers, de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign Les nouveaux appareils photo numériques exploitent de minuscules lentilles de focalisation et des détecteurs miniaturisés dans les modèles hémisphériques, tout comme les yeux des arthropodes. Illustration schématique des images des composants et du Système d'intégration pour un appareil photo numérique qui prend la forme d'un œil émisphérique. Image Nature Magazine / John A. Rogers, de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign Le dispositif, d’environ 1,5 centimètres de diamètre, a été fabriqué à partir de minis composants électroniques selon le modèle de l’œil composé d’un insecte. Cette technologie diffère des caméras classiques construites sur le même principe que nos yeux. Théorie et experimentation de la mécanique d'assemblage d'une caméra composée d'un œil hémisphérique. Image Nature Magazine / John A. Rogers, de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign En effet, lorsque vous filmez avec un appareil quelconque, l’unique lentille capte la lumière reflétée par les corps et objets qui l’entourent et la projette ensuite sur un matériau photo-sensible afin de former une image de bonne résolution. A l’instar des yeux d’arthropodes, la nouvelle caméra est composée de plusieurs facettes comportant chacune leur propre lentille et leur récepteur fonctionnant de manière indépendante. En juxtaposant les différentes images fournies, il est alors possible d’obtenir une vue panoramique ainsi qu’une profondeur de champ presque illimitée. Pour parvenir à un tel résultat, les chercheurs ont, dans un premier temps, mis en place un réseau de lentilles microscopiques et élastiques, telles que des lentilles de contact. Puis l’opération a consisté à relier chacune des facettes entre elles via des lignes de détecteurs électroniques et de donner au tout une forme de demi-sphère. Photo démontrant que le dispositif correspond à la forme de l'oeil d'une mouche. Crédit photos: John A. Rogers, de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign Le prototype présenté dans la revue Nature se compose de 180 facettes opérationnelles. Un nombre "sensiblement inférieur à celui présent chez les libellules (environ 28.000 pour l'Anax junius) ou la mante religieuse (environ 15.000 pour la Stagmatoptera biocellata) mais qui offre un angle de vue comparable", détaille l’étude. La résolution est en effet équivalente à ce que peut voir une fourmi de feu. Dans le futur, la petite caméra pourrait permettre au micro-drones de naviguer de manière autonome. "Imaginez un micro-drone de la taille d'une main utilisant un œil à facette artificiel pour s'orienter tout seul à travers les décombres d'un bâtiment, tandis que d'autres détecteurs à bord scrutent l'environnement à la recherche de fumée, de radioactivité ou même de victimes prisonnières des débris", écrivent les chercheurs dans leur publication. Cités par Wired, ils concluent : "Ces micro-drones n'existent pas encore, mais grâce à des dispositifs comme celui-ci, ils pourraient voir le jour dans un avenir proche". MAXISCIENCES 2/5/2013 - Nature Magazine
  15. L’’insectele plus fort du monde est un scarabée cornu du nom d’Onthophagus taurus. D’après les mesures des chercheurs, la puissance de ce coléoptèrelui permet de soulever 1.141 fois son propre poids. C’est comme si un homme de 70 kg soulevait 80 tonnes ! Cette capacité hors-norme, développée par la compétition sexuelle entre les mâles de cette espèce au cours de l’évolution, impose cependant à cet insecte de suivre un régime diététique digne d’un athlète. Ainsi, la force des mâles est révélatrice de leurs capacités à s’alimenter et à rester en bonne santé, qualités que recherchent les femelles pour leur descendance. Onthophagus taurus, l’insecte le plus fort du monde. Carl Gustav Calwer, domaine public SCIENCES ET AVENIR 4.5.2013
  16. BRUXELLES (AFP) - Les autorités belges ont fait évacuer près de 300 personnes samedi matin pour combattre un important incendie provoqué par le déraillement de plusieurs wagons citernes contenant des produits chimiques toxiques près du port maritime de Gand, en Belgique. Aucune victime n'a été signalée, a précisé Infrabel, la société gestionnaire du réseau ferroviaire. Mais cinq personnes ont été hospitalisées à la suite de malaises. L'accident s'est produit vers 02H00 locales entre les localités de Schellebelle et Wetteren, a précisé Infrabel. Six des treize wagons ont déraillé et deux se sont couchés. Les causes de l'accident n'ont pas encore été déterminées. Les wagons ont déraillé pendant un changement de voies après le passage d'une zone de travaux et l'hypothèse de la vitesse a été avancée. Le feu a pris dans trois citernes transportant de l'acrylonitrile, une substance toxique. Les autorités ont pour cette raison fait évacuer les riverains dans un rayon de 500 mètres autour de l'accident. Les pompiers ont décidé de laisser brûler les wagons de manière contrôlée, car l'eau pourrait provoquer un dégagement de vapeurs toxiques. Les autorités belges ont fait évacuer près de 300 personnes samedi matin pour combattre un important incendie provoqué par le déraillement de plusieurs wagons citernes contenant des produits chimiques toxiques près du port maritime de Gand, en Belgique. (c) Afp Le train venait des Pays-Bas et se rendait à Gent-Zeehaven, le port maritime de Gand. Le trafic ferroviaire a été interrompu entre Schellebelle et Wetteren et des perturbations sont attendues durant deux jours. La SNCB a prévu un système de navettes de bus pour les passagers ainsi que des déviations de trains. Deux accidents similaires impliquant des trains de marchandises avec des citernes de produits toxiques se sont produits en Belgique en mai 2012. SCIENCES ET AVENIR 4/5/2013
  17. DIJON (France) - La centaine de personnes qui avaient été évacuées vendredi soir suite à la montée des eaux du lac de Pont-et-Massène (Côte-d'Or) peuvent regagner leur domicile samedi à la mi-journée, a-t-on appris auprès de la préfecture.[/b] La tendance météorologique pour les heures qui viennent étant favorable en matière de pluie, les mesures d'évacuation en aval du lac ont été levées, précise la préfecture de Côte-d'Or dans un communiqué. Vendredi soir, cinq communes près du lac du Pont, régulé par un barrage, vers Saumur-en-Auxois, avaient été partiellement évacuées du fait du risque de débordement du lac. Les gendarmes ont assuré toute la nuit une surveillance des habitations laissées vacantes, a ajouté la préfecture. [b]La Côte-d'Or fait partie des trois départements encore placés en vigilance orange pour le risque d'inondation samedi avec l'Yonne et la Haute-Marne. ROMANDIE 4/5/2013
  18. Berne (awp/ats) - La protection des abeilles face aux pesticides devrait être encore renforcée. La commission de la science du Conseil national a déposé deux motions demandant au Conseil fédéral de prendre des mesures supplémentaires, a-t-elle communiqué vendredi. L'Union européenne vient de décider qu'elle interdira trois insecticides pendant deux ans à compter du mois de décembre. Les trois néonicotinoïdes incriminés - clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame - sont présents dans des pesticides commercialisés par le groupe bâlois Syngenta et l'Allemand Bayer. La Suisse a suivi le mouvement en annonçant qu'elle allait suspendre durant l'été l'autorisation de ces produits pour le traitement des semences de colza et de maïs. La commission du National souhaite que cette suspension vaille aussi pour les cultures de tournesols et d'autres insecticides nuisibles aux abeilles. Elle demande en outre au Conseil fédéral une série de mesures sur l'utilisation à long terme de produits phytosanitaires. Objectif affiché: réduire d'ici à 2023 les risques pour l'environnement, pour les abeilles et pour d'autres pollinisateurs. ROMANDIE 3/5/2013
  19. DIJON - Météo France n'a maintenu que trois départements de l'est de la France, la Côte-d'Or, l'Yonne et la Haute-Marne, en vigilance orange pour les risques de crues importantes samedi en milieu de matinée. Pour ces trois départements, Météo France prévoit un épisode notablement pluvieux, sur des sols souvent gorgés d'eau, et un risque de crues importantes. Par rapport à son bulletin de 6h00, Météo France lève la vigilance orange pluie-inondation qui affectait encore la Meurthe-et-Moselle et les Vosges. Dans beaucoup d'endroits en Haute-Marne, sur l'est de l'Aube, en Côte-d'Or, en Saône-et-Loire, le département du Jura et l'ouest du département des Vosges, 30 à 40mm de pluie ont été atteints en 24 heures, précise Météo France dans son bulletin national. Météo France prévoit la poursuite des pluies samedi de la Moselle à l'est de la Bourgogne et à la Franche-Comté, pluies qui se décalent vers l'est en matinée, prenant un caractère d'averses l'après-midi vers le relief des Vosges et en Alsace. Les fortes intempéries qui ont touché les onze départements placés en vigilance orange vendredi ont entraîné notamment l'évacuation de plus de cent personnes à titre préventif en Côte-d'Or vendredi soir. Samedi, une crue exceptionnelle de la rivière Ouche (Côte-d'Or) était attendue en aval de Dijon, nécessitant la préparation de l'évacuation des riverains de 12 communes. ROMANDIE 4/5/2013
  20. RIO DE JANEIRO - Retour des incitations gouvernementales, meilleures récoltes de canne à sucre, nouveaux investissements privés: au Brésil, premier exportateur et deuxième producteur mondial d'éthanol, l'agrocarburant repart de l'avant après trois ans de crise. L'éthanol, comme tout le secteur de la canne à sucre, connaît une embellie après trois années vraiment difficiles. La production de canne est en nette reprise et les investissements commencent à porter leurs fruits, résume à l'AFP Géraldine Kutas, une responsable d'Unica, la principale association de cultivateurs de canne à sucre du pays. La production d'éthanol, qui représente plus de 30% du carburant des véhicules légers au BrésIL, est attendue en hausse pour la récolte 2013-14, avec 23,8 milliards de litres selon les prévisions du gouvernement, soit 2 milliards de plus que l'an dernier. Le géant sud-américain, qui cherche à diminuer ses importations d'essence et à relancer le secteur, a également annoncé fin avril des facilités de crédit et 370 millions d'euros d'exonérations pour les producteurs de l'alcool de canne à sucre. Après un boom dans les années 2000, qui ont vu les voitures flex, roulant indifféremment à l'essence ou à l'éthanol, conquérir le Brésil (57% de la flotte actuelle), les problèmes sont arrivés en 2008-2009, se souvient Géraldine Kutas. La crise financière a bloqué les financements d'investissements. Faute de nouvelles plantations, les champs de canne ont perdu en productivité. Enfin, on a connu trois années de conditions climatiques extrêmes avec du gel, de la sécheresse ou encore des pluies trop abondantes pour permettre la récolte. Résultat: en 2011-12 les producteurs de canne à sucre brésiliens enregistraient leurs pires rendements depuis 20 ans, à 75 tonnes par hectare au lieu de 85t/ha avant la crise. Dans le même temps, les coûts de production ont explosé. Selon l'association de producteurs Orplana, le loyer de la terre a augmenté de 57% entre 2005 et 2010, sans compter le bond des coûts de main d'oeuvre (+47%), de mécanisation (+28%) et de produits chimiques. Sur les 400 usines environ que compte le pays, plus de 40 étaient fermées l'an dernier pour cause de redressement judiciaire, souligne Mme Kutas. A ces problèmes communs à tout le secteur de la canne à sucre s'ajoutait, pour l'éthanol, un concurrent redoutable: le plafonnement du prix de l'essence. Comme les conducteurs de voitures flex arbitrent entre essence et éthanol pur en fonction du prix, cela a empêché le prix de l'éthanol d'augmenter, explique Rafael Barbosa, économiste à Rabobank. Plutôt que de produire de l'alcool, les usines se sont donc concentrées sur la production de sucre, dont les cours étaient assez élevés à l'époque. Aujourd'hui la tendance s'inverse: la livre de sucre rapporte environ 0,17 dollar au producteur, soit un peu moins que le volume équivalent d'éthanol, valorisé à 0,19 dollar. Et les débouchés s'améliorent: depuis le 1er mai, chaque litre d'essence vendu au Brésil - qui est en fait un mélange d'essence et d'éthanol - contient non plus 20% mais 25% d'alcool de canne à sucre, ce qui absorbe en partie la bonne récolte. Le Brésil devrait également augmenter ses ventes à l'étranger. Son principal client, les Etats-Unis, s'est en effet fixé un ambitieux objectif de consommation d'agrocarburants dits avancés, dont l'alcool de canne à sucre fait partie. Mais cela ne va jouer qu'à la marge car les exportations représentent au maximum 15% des ventes d'éthanol, tempère Géraldine Kutas, qui réclame une visibilité à long terme, notamment sur les politiques de prix de l'essence. La tendance devrait être favorable: selon une récente étude du cabinet Global Data, le Brésil devrait produit 45 millions de litres d'éthanol et talonner les Etats-Unis en 2020. Le secteur de la canne à sucre emploie directement 1,2 million de personnes au Brésil, pour 194 millions d'habitants. ROMANDIE 4/5/2013
  21. La découverte de huit carcasses décomposées de castors à proximité d'un sentier de randonnée dans la vallée du Don a ému les résidents alentours et suscité un appel pour l'interdiction des pièges à mâchoires dans la ville de Toronto. Les deux premiers castors ont été découverts il ya un mois près d'un sentier populaire dans Crothers Woods par un résident, Tom Saask, qui les a rapportés à la ville mais, depuis cette première découverte, d'autres animaux ont été retrouvés rapporte Toronto Star. Bien que la pratique du piégeage soit, à elle seule, troublante, les gens ont été étonnés d'apprendre que le piégeage est parfaitement légal. Et ils sont inquiets parce que le trappeur qui est responsable de la situation présente est inconnu. Ils sont également inquiets parce que les pièges sont placés dans des zones où les animaux et les enfants encourent le risque d'être blessés ou tués. Le piégeage est autorisé et réglementé par le ministère des Ressources naturelles de l'Ontario (MRN) sur les terres publiques et sur les terrains privés sous réserve d'autorisation. Il y a 2800 terrains enregistrés comme piégés sur les terres de la Couronne. Dans ce cas précis, la terre appartient à la ville et à la région de Toronto (Toronto and Region Conservancy Authority -TRCA-), mais personne ne semble avoir demandé une autorisation de piégeage ! Selon CityNews, les fonctionnaires de la TRCA ne croient pas que celui qui a fait cela soit un professionnel, ni ne savent si les castors sont de la vallée du Don. L'Association pour la protection des animaux à fourrure appelle maintenant à une interdiction des pièges, semblable à celle adoptée à Guelph, non seulement en raison des castors, mais à cause d'un autre incident où les randonneurs ont trouvé, à Pickering, un coyote en souffrance pris dans un piège... et le fait que le piégeage est intrinsèquement violent et cruel. Le coyote a été sauvé et a reçu des soins d'urgence au Centre Toronto Wildlife où il restera jusqu'à ce qu'il puisse, on l'espère, être relâché dans la nature. Shannon Kornelson, directeur de l'information publique, a écrit dans le Huffington Post que, même si le piégeage est réglementé, il y a encore un certain nombre de problèmes allant du manque de respect au manque de transparence : les trappeurs ne sont pas tenus de mettre en garde les gens en signalant l'emplacement des pièges et les pièges ne sont pas numérotés. Donc en cas d'incident, il n'y a pas moyen de tenir quelqu'un responsable. A propos de l'absence d'information, les trappeurs disent que les gens saboteraient les pièges s'ils savaient où ils sont... et, dans certains cas, ils ont probablement raison. En mars, des "saboteurs" auraient enlevé ou détruit quelque 200 pièges et Conibear (piège pour ours) en Ontario. Même si vous n'avez pas l'intention d'enlever des pièges, ce n'est pas une mauvaise idée de savoir comment ouvrir un Conibear, surtout si vous vous promenez avec des chiens, ou des enfants. L'interdiction des pièges à Guelph a été prise suite au décès d'un chien qui est mort dans les bras de ses propriétaires après s'être pris la tête dans un de ces pièges. Les Défenseurs des animaux à fourrure espère que les fonctionnaires vont se débarrasser des pièges avant qu'un autre incident ne se produise et encouragent les résidents à Toronto et Pickering à contacter leurs représentants en faveur d'une interdiction. Un Conibear... Ces pièges ont une trame carrée avec deux mâchoires rotatives. De plus les grands modèles ont généralement deux ressorts. Ces pièges sont conçus pour piéger les animaux de petites et moyennes taille par le cou ou le corps et les tuent rapidement. Cliquez ICI pour plus d'informations et ICI aussi. CARE2 2/5/2013
  22. Trois singes hurleurs ont été découverts dans une suite thématique du Love City, un hôtel notamment fréquenté par des couples illégitimes de La Rioja, dans le nord-ouest de l'Argentine, et placés dans un centre d'accueil spécialisé, selon la police.[/b] [b]"Les trois singes ont été capturés, ils étaient dans une cage dans une suite luxueuse décorée ambiance forêt tropicale", a déclaré vendredi à l'AFP un fonctionnaire qui a requis l'anonymat. Les autorités judiciaires ont ouvert une enquête contre le propriétaire de l'établissement pour détention illégale d'animaux tropicaux. D'autres animaux ont été découverts chez lui, dont un aigle doré et des tortues. L'hôtelier a dit à des journalistes qu'il ignorait qu'il était interdit de posséder ce type d'animaux et affirmé qu'on lui avait offert les trois singes. Les singes hurleurs noirs, Alouatta Caraya de leur nom scientifique, vivent dans des forêts tropicales du Brésil, du Paraguay et du nord-est de l'Argentine. L'Alouatta Caraya est le singe le plus grand d'Amérique et un des animaux les plus bruyants du monde. A l'âge adulte, son corps et sa queue mesurent de 50 à 70 cm. Les trois singes ont été accueillis au Centre de secours, de réhabilitation et orphelinat des primates, situé dans province de Cordoba, dans le centre de l'Argentine. LE POINT 3/5/2013
  23. Les particules fines PM2,5 sont à l'origine d'une pollution atmosphérique. Ne dépassant pas les 2,5 millièmes de millimètres de diamètre, elles entrent profondément dans les poumons de celui qui les inhale. Elles provoqueraient des problèmes de santé, notamment des cancers des poumons. Récemment, une forte densité de ces particules a été observée en Chine. L'information a fait le tour du monde. Ce problème a été décelé alors que l'an dernier, l'Indice 2012 de performance environnementale mesuré par les universités américaines de Yale et de Columbia révélait que la pollution de l'air était pire qu'en Chine dans quatre pays d'Asie du Sud, le Pakistan, le Népal, le Bangladesh et l'Inde. Pour commenter ces résultats, Radio Japon a demandé à Ahsan Uddin Ahmed, directeur exécutif de Global Change, une ONG environnementale basée au Bangladesh, de nous en dire plus sur cette pollution en Asie du Sud. Ce responsable est également membre de la Commission intergouvernementale sur le changement climatique. Ahsan Uddin Ahmed : L'étude de Yale et de Columbia se penche sur la pollution atmosphérique causant des problèmes de santé. Elle se fonde sur les caractéristiques de la densité des particules PM2,5 et sur la quantité de combustibles solides utilisés pour cuisiner. L'indice obtenu montre que la situation est pire qu'en Chine dans quatre pays d'Asie du Sud. Dans cette région, aucune ville de plus de 5 millions d'habitants ne respecte la norme internationale de concentration de ces particules. A l'origine des PM2,5, il y a notamment les gaz d'échappement des voitures et la fumée des centrales thermiques. Le polluant est, de fait, une conséquence du développement économique. Comme en Chine, le nombre de voitures et les activités de production augmentent, en raison des avancées économiques de ces dernières années. Radio-Japon : Comment les pays d'Asie du Sud font-ils face au problème ? Ahsan Uddin Ahmed : Malheureusement, l'intérêt des dirigeants de ces nations reste très limité pour ces questions. Cela n'empêche pas certaines initiatives d'être prises dans ces pays. Dans des grandes villes indiennes comme Delhi, Kolkata et Mumbai, les réseaux ferrés tels que le métro apparaissent efficaces comme mesure de lutte contre la pollution. Le Bangladesh fait également de grands efforts dans ce domaine. Depuis 2002, les petits taxis à trois roues doivent utiliser du gaz naturel liquéfié comme carburant à la place du pétrole léger. Le GNL produit des particules moins polluantes. Vers 2000, la pollution dans la capitale Dacca était, avec celle de Mexico, la pire dans le monde. L'adoption de différentes mesures a permis d'améliorer quelque peu une situation que certains comparaient avec les chambres à gaz. Le gouvernement veut réduire le nombre de véhicules en développant les transports urbains de masse. Avec l'aide du Japon, la construction d'un métro aérien est en cours. NHK WORLD 3/5/2013
  24. Des scientifiques cherchent à créer des vaches génétiquement modifiées qui ne posséderaient pas de cornes. L’objectif, réduire les risques de blessures qu’encourent les fermiers, promeneurs et autres et éviter la torture des veaux auxquels on retire les cornes. Alors que des scientifiques uruguayens viennent d'annoncer la naissance de moutons phosphorescents, la création d'animaux transgéniques semblent inspirer de plus en plus. Pour preuve, la dernière idée dévoilée par des généticiens britanniques et américains : ceux-ci veulent créer des vaches qui seraient dépourvues de cornes. Pour cela, les chercheurs ont commencé à tester différentes manipulations génétiques sur des vaches laitières britanniques. Ils essaient notamment d’introduire dans le génome de ces vaches des séquences ADN provenant d’autres races bovines celles-ci dépourvues de cornes, de façon à ce que les vaches OGM conservent toutes leurs caractéristiques, les cornes exceptées. Le but : empêcher que ces appendices ne poussent normalement. Ce nouveau projet est en réalité basé sur de précédentes recherches réalisées par des scientifiques de l'Institut Roslin, près d'Edimbourg. Ces derniers ont expérimenté une nouvelle technique qui permet de réaliser des changements précis au niveau de l'ADN et avec laquelle ils ont réussi à donner naissance à des cochons résistants à certaines maladies. Désormais, ces chercheurs travaillent donc en collaboration avec Scott Fahrenkrug, professeur de l'université de Minnesota afin d'utiliser la même technique sur des vaches. Au cours des travaux, ils ont utilisé un petit fragment d'ADN issu de la race bovine Angus et connu pour supprimer la croissance des cornes. Puis ils l'ont inséré dans les cellules prises à un taureau Holstein prénommé Randy. "Nous avons déjà obtenu des millions de cellules modifiées. Prochainement, nous utiliserons la technologie du clonage pour transformer ces cellules en 40 embryons et les implanter dans l'utérus de mères de substitution, au cours des prochaines semaines", a expliqué Fahrenkrug cité par le Telegraph. Chaque animal cloné sera ainsi un clone de Randy mais sans les cornes, et sa descendance devrait également ne pas en posséder, si tout fonctionne correctement, d'après les chercheurs. Si ces derniers cherchent à transformer ces vaches, c’est pour éviter que des accidents ne surviennent. En effet, les bovins appartiennent aux espèces de bétail les plus dangereuses et il n'est pas rare que des éleveurs se voient attaquer par leurs bêtes et leurs cornes. En 2010-2011, 91 fermiers ont été blessés et cinq sont morts au Royaume-Uni, d'après la Health and Safety Executive. Quelque 17 autres personnes ont également été sévèrement touchées et deux autres sont mortes. Pour éviter ce genre d'incident, les fermiers ont normalement recours à une technique plus que sujette à controverse : ils brûlent les cornes qui commencent à apparaitre chez les veaux. Si cette opération est le plus souvent réalisée sous anesthésie, elle est, comme on peut l'imaginer, loin d'être sans douleur pour les jeunes bovins. D'où l'idée de faire naître des vaches sans cornes. Cité par le Telegraph, Mansel Raymond, président de l’Union britannique des fermiers estime qu'"il serait très positif de créer des vaches sans cornes. Cela nous permettrait d’économiser beaucoup de temps et éviterait de nombreuses douleurs aux veaux. Tout le monde y gagne". D'après Fahrenkrug et ses collègues, ceci pourrait constituer le changement le plus rapide et le plus important jamais permis par la science dans l'élevage de bétail. Néanmoins, reste à savoir si les vaches créées seront réellement identiques aux vaches normales. Par le passé, des fermiers ont déjà réussi à faire naître des vaches sans cornes à partir de certaines races mais cette transformation a très souvent également altéré leur faculté à produire du lait. D'après Bruce Whitelaw, professeur à l'Institut Roslin, les techniques modernes sont bien plus subtiles que ce qui a déjà été utilisées par le passé. "Nous pouvons analyser le génome d’un animal, trouver le gène qui se trouve derrière une caractéristique donnée et ainsi de le modifier en laissant l’ensemble de ses autres caractéristiques intacte", a précisé le spécialiste. La possibilité d'empêcher des animaux de tomber malade ou d'augmenter leur bien-être pourrait alors changer le débat sur les organismes génétiquement modifiés, ont estimé les chercheurs. MAXISCIENCES 29/4/2013
  25. Les primates ne sont pas réputés pour leur hibernation. La seule espèce connue pour avoir une telle pratique est le Chirogale moyen, un lémurien nain, de Madagascar. Mais, ce dernier pourrait avoir de la compagnie lors des longs mois d'hiver… De nombreux chercheurs se sont demandés où étaient passées certaines espèces de lémurien nain pendant l'hiver. En effet, jusqu'à présent, seul le Chirogate moyen était connu pour hiberner. Mais des scientifiques ont récemment découvert qu'ils n'étaient pas les seuls : deux autres lémuriens nains ont été dénichés pelotonnés dans le creux d'un terrier sous terre. Plus précisément, il s'agissait de lémuriens nains de Crossley et de Sibree. D'après les chercheurs, les animaux seraient en fait capables de mettre leur organisme en pause pendant trois à sept mois, rapporte LiveScience. "Pour un œil non averti, les animaux ont tout simplement l'air d'être morts. Les corps sont froids, ils sont immobiles et ils peuvent passer plusieurs minutes en ne respirant qu'une seule fois", explique Anne Yoder, directrice du Duke Lemur Center. Les résultats de l'étude ont été publiés dans la revue britannique Nature Scientific Reports. Pour en savoir plus, l'équipe de scientifiques a capturé plusieurs spécimens et les a équipés de colliers émetteurs sensibles à la température avant de les relâcher. Les résultats ont ainsi montré que ces lémuriens nains adoptent différentes stratégies de sommeil, en fonction de l'endroit où ils vivent sur l'île de Madagascar. Ils sont capables de respirer plus lentement, mais aussi d'abaisser leur rythme cardiaque. Ceux qui vivent à l'est de l'île s'enterrent dans le sol moelleux de forêt tropicale. Cela leur permet de maintenir une température ambiante pendant toute la durée de leur hibernation. Pesant entre 250 et 350 grammes, ils s'enterrent généralement sous 10 à 40 cm de terre et d'humus. En revanche, les lémuriens nains vivant à l'ouest de l'île se cachent dans le creux des arbres. Dans cette position, leur température corporelle fluctue en même temps que celle de l'air. Les chercheurs pensent que les lémuriens de l'Ouest utilisent cette méthode car ils ne peuvent pas s'enfouir dans le sol qui à cet endroit, dur et sec. Les scientifiques ne connaissent toujours pas avec certitude la raison de cette hibernation chez les lémuriens nains. Ce comportement d'enfouissement est d'autant plus inattendu que les lémuriens vivent dans la forêt tropicale. En effet, la plupart des mammifères qui entrent en hibernation et passent l'hiver sous le sol vivent dans des zones où les hivers sont particulièrement rudes, tels les ours ou les écureuils. Néanmoins, les hivers à Madagascar, la saison sèche, représentent un défi énergétique pour ces petits primates. Maintenir une température corporelle stable est la clé de leur survie. Et cela peut s'avérer particulièrement dur dans ces régions, sur les hauts plateaux, où les températures peuvent tomber en dessous de 0 degrés, et n'excèdent les 30 degrés. De plus, les fruits très frais, qui sont la base de l'alimentation du lémurien nain, sont difficile à trouver durant cette période. "Peut-être que ces lémuriens, même s'ils vivent dans des régions tropicales, ressemblent plus aux mammifères des zones tempérées qui hibernent qu'on ne le pense", a déclaré Marina Blanco, du Duke Lemur Center, et auteure principale de l'étude. Les scientifiques restent étonnés par cette similarité entre les lémuriens et d'autres mammifères qui passent leur hiver, bien au chaud, au fond de leur terrier. D'autant que la physiologie des lémuriens est assez proche de celle des humains. Comprendre comment la mise au ralenti de leur organisme fonctionne pourrait ainsi permettre aux chercheurs d'étudier la possibilité que nous les humains soyons également capables d'un tel comportement. "Ce qui déclenche l'hibernation chez les lémuriens est toujours une question à laquelle nous ne savons pas répondre", conclut Marina Blanco. MAXISCIENCES 3/5/2013
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