Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

BelleMuezza

Membres
  • Compteur de contenus

    12 459
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. J'aime beaucoup les chevaux et ne supporte pas que l'on s'en prenne ainsi à eux. C'est lâche. Tous les actes de maltraitance envers les animaux sont lâches et honteux ! Si vous avez été témoin de quelque chose... Si vous savez quelque chose, n'hésitez pas à contacter SudInfo.be, la Nouvelle Gazette du Centre ou le Bourgmestre... Merci pour Digo.
  2. Dans la nuit de mardi à mercredi, Digo, un cheval de 30 ans, a été attaqué dans sa prairie, à Carnières. La bête souffre de nombreuses coupures, d’hématomes et d’une large entaille qui a nécéssité plus de 40 points de sutures. Rien n’explique ce geste barbare. “Digo est mon cheval depuis 16 ans. C’est une bête de 30 ans, calme et très apprivoisée. Depuis ma séparation, Digo reste en prairie chez mon ex, qui a toute la place nécessaire”, explique Sabine Ghisbain, de Carnières. “Mais ce mercredi matin, il m’a appellé en urgence. Il m’a dit ”Il faut absolument que tu viennes, Digo ne va pas bien.” Et effectivement, quand je suis arrivée, j’ai retrouvé mon cheval, comme ça, à moitié mort. ” Digo souffre de plusieurs blessures (Photo David Claes) Dans la nuit, Digo a été victime d’une attaque, “une agression”, selon Sabine. Le cheval souffre de plusieurs coupures, d’hématomes très importants. “Sa pire blessure est sur sa jambe avant droite. C’était une plaie ouverte, béante, de plusieurs centimètres. Le vétérinaire qu’on a appelé en urgence a dû recoudre le muscle en deux endroits à l’intérieur avant de faire plus de 40 points à l’extérieur. ”Depuis, Digo se repose dans son box. Il pourrait ne pas se remettre de ses blessures. Et si ses muscles de la cuisse cicatrisent mal, il faudra peut-être l’abattre. On en saura plus ce week-end. En attendant, Sabine s’interroge. “Comment peut-on faire ça à un animal? Pourquoi s’acharner à ce point? Je suis scandalisée. Je ne peux même pas imaginer pourquoi ils ont fait ça. C’était un carnage, de l’acharnement, sans raison. Ce cheval, je le connais depuis 16 ans. C’est une crème qui ne méritait pas ça. Depuis cette nuit, il est différent, plus stressé.” >Retrouvez le témoignage de Sabine et un dossier sur l’agression de Digo dans la Nouvelle Gazette du Centre du samedi 15 septembre. SudInfo.be 14/09/2012
  3. Début : 14/09/2012 - Fin 14/01/2013 Auteur : Olivier Dumont Cible : François Hollande, Président de la République Je suis vraiment en colère Manuel Valls a défendu la tauromachie quelques heures avant l'examen du sujet par le Conseil constitutionnel. Interrogé dans l'émission de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV/RMC sur une possible interdiction de la corrida en France, le ministre, né à Barcelone (Espagne), a estimé qu'il fallait "préserver" cette "culture". "C'est quelque chose que j'aime, ça fait partie de la culture de ma famille", a-t-il ajouté.... Comment peut-on défendre une telle barbarie?????!!!! Nul n’est censé ignorer la loi a fortiori un ministre de l’Intérieur ! En France, la corrida espagnole, est un acte de cruauté condamné à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende, c’est la règle qui s’impose aux Français. Mais il y'a des personnes qui prennent un plaisir pervers à voir souffrir un animal sous la torture, certaines régions sont hors-la-loi et se complaisent dans la barbarie.. La corrida rite sanglant réprouvé par 66% des français, consiste à torturer 6 taureaux pendant un quart d'heure chacun. En premier lieu, le picador enfonce une lance, (jusqu'à 3O cm de profondeur), et fouille la plaie afin de cisailler le ligament de la nuque et contraindre l'animal à baisser la tête, il ouvre la blessure en y plantant 6 harpons de 4 à 7 cm, ensuite l'animal est mis à mort, au mieux d'un coup d'épée, RARISSIME, une épée plus courte et un poignard sont alors nécessaires pour porter les coups ultimes triste record à ce jours 34 tentatives..... Je décide donc de créé cette pétition afin de recueillir plus de 20 000 signataires pour prouver que la corrida n'a plus rien à faire en France. Je m'associe à l'association Alliance Anti corrida, l'association Brigitte Bardot, pour mettre fin à cette barbarie! Merci à tous et signez en masse, ensemble nous vaincrons! CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Mes Opinions.COM 14/09/2012
  4. Une "forêt de cannabis", contenant plus de 500 plants mesurant pour certains près de trois mètres de haut, a été découverte en Isère dans le jardin d'un sexagénaire qui devait être mis en examen vendredi, a-t-on appris auprès de la gendarmerie, confirmant une information du Progrès. La culture, d'une surface d'environ 5.000 mètres carrés, a été découverte dans le jardin d'une maison isolée sur la commune de Chamagnieu, lors d'une patrouille de routine de la gendarmerie de Bourgoin-Jallieu mercredi, a indiqué le commandant de compagnie Jean-François Fevre. "Très organisée", la plantation, dans laquelle ont été trouvés un puits et de l'engrais, dépassait de la haie du jardin, a expliqué le gendarme. Un fusil à pompe a été retrouvé sous le lit du retraité, qui vivait seul dans cette habitation avec un chien rottweiler. En garde à vue, l'homme, qui devait être présenté vendredi au parquet de Bougoin-Jallieu, a donné plusieurs versions. "Soit il faisait ça seul, soit il travaillait pour d'autres. L'enquête nous le dira", a poursuivi le commandant. Chargés dans deux camions, les plants, dont le poids a atteint les 1,9 tonne, ont été détruits dans un incinérateur local. LE POINT.FR 14/09/2012
  5. Le parc américain de Yosemite (Californie, ouest) a annoncé qu'il voulait alerter l'ensemble des 230 000 personnes, dont de nombreux touristes étrangers, qui ont visité le parc depuis début juin sur les dangers de l'hantavirus avec lequel elles pourraient avoir été en contact. La direction du parc a décidé jeudi d'étendre son alerte, via la presse, à l'ensemble des 230 000 visiteurs du parc cet été, leur demandant de consulter immédiatement en cas de symptômes correspondant à cette maladie. Dans un premier temps, le parc avait alerté les 10 000 personnes, dont 53 familles de Français, ayant passé la nuit à Curry Village. Mais l'un des nouveaux cas détectés la semaine dernière a probablement contracté le virus dans une autre partie du parc, le High Sierra Camps. Trois personnes, toutes de nationalité américaine, sont décédées du syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) après avoir contracté, lors d'un séjour dans le parc, ce virus véhiculé par la salive, les selles et l'urine d'animaux, notamment des souris, et qui peut être attrapé en respirant de la poussière où ils sont passés. Un total de neuf visiteurs de Yosemite, dont huit ayant passé la nuit dans une partie du parc appelée Curry Village, ont contracté la maladie. Le SPH est rare mais très dangereux : plus d'un cas sur trois est mortel. Il se manifeste dans un premier temps par des symptômes bénins - fièvre, maux de tête, problèmes intestinaux ou toux -, mais peut rapidement devenir fatal. Il n'existe aucun traitement, une prise en charge rapide est donc indispensable pour augmenter les chances de survie des patients. Des informations supplémentaires figurent sur le site du parc, à l'adresse www.nps.gov/yose/planyourvisit/hantafaq.htm. En France, le ministère de la Santé a mis en place un numéro vert (0 800 636 636) pour toutes les personnes ayant visité Yosemite et souhaitant "de plus amples informations". LE POINT.FR 14/09/2012
  6. Le recours introduit par une association de protection animale pour interdire les combats de coqs organisés dimanche à Laventie (Pas-de-Calais) pour les Journées du patrimoine a été rejeté, a-t-elle indiqué vendredi. "Le tribunal administratif de Lille a rejeté notre référé suspension, sans faire connaître sa motivation", a déclaré à l'AFP le secrétaire de l'association Oscar et Pilitte, Antony Blanchard. Les combats de coqs sont interdits en France, sauf "dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie" en vertu de la loi du 8 juillet 1964 qui interdit toutefois la création de nouveaux gallodromes. L'association a précisé qu'elle maintenait sa plainte contre la commune de Laventie pour "organisation d'une manifestation non conforme à la loi de juillet 1964" et "cruauté envers animaux". "Nous avons également plaidé l'annulation des combats auprès du procureur de la République de Béthune et nous attendons encore sa décision", a souligné M. Blanchard. "Il n'y a pas de tradition ininterrompue à Laventie, où selon nous il n'y a plus eu de combat de coqs depuis les années 1950", a-t-il ajouté. La Fondation Brigitte Bardot a annoncé jeudi qu'elle poursuivrait également les organisateurs si ces combats étaient maintenus. Interrogée par l'AFP, la commune de Laventie a indiqué qu'elle maintiendrait les combats de coqs, qui se dérouleront dans sa salle des fêtes à partir de 15h30. "Cela fait partie de notre patrimoine", a insisté le premier adjoint au maire, Daniel Legillon. Le Nord/Pas-de-Calais est la seule région de France métropolitaine où cette tradition est encore autorisée. Elle compte plus d'un millier de coqueleurs et une cinquantaine de gallodromes. LE POINT.FR 14/09/2012 (texte et image)
  7. L'annonce a été faite vendredi par François Hollande, lors de l'ouverture de la conférence environnementale. Sept demandes de permis d'exploration d'hydrocarbures dans la moitié sud de la France vont être rejetées parce que le gouvernement considère qu'elles visent les gaz de schiste, a annoncé François Hollande, vendredi, à l'ouverture de la conférence environnementale. "J'ai demandé à Delphine Batho, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, de prononcer sans attendre le rejet de sept demandes de permis déposées auprès de l'État et qui ont légitimement suscité l'inquiétude dans plusieurs régions", a déclaré le président de la République dans son discours. Il s'agit des demandes pour des permis dits de Brignoles (Var), Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne), Montélimar-extension (Drôme et trois autres départements), Lyon-Annecy (Savoie et quatre autres départements), Montfalcon (Isère) et Cahors (Lot et trois départements), ont ensuite précisé des responsables. "S'agissant de l'exploration et de l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, telle sera ma ligne de conduite tout au long de mon quinquennat", a assuré M. Hollande. Le précédent gouvernement avait déjà annulé l'an dernier trois permis déjà accordés - à Total notamment - qui visaient le gaz de schiste, mais d'autres demandes de permis - qui ne visent pas explicitement les hydrocarbures de schiste - sont toujours en cours d'instruction par l'administration. "C'étaient des demandes de permis qui étaient restées en suspens parce qu'elles ne mentionnaient pas explicitement l'utilisation de la fracturation hydraulique et des gaz de schiste, c'est pour cela qu'elles n'ont pas été annulées dans les premières phases", a indiqué l'entourage du président. "Mais l'analyse qui en a été faite par rapport à la profondeur à laquelle ils souhaitaient aller faisait que ça ne pouvait être que ça, et ils ont été requalifiés", selon un conseiller. Les sept demandes de permis visées avaient été déposées par Total (une demande) et trois autres sociétés (Schuepbach, BNK France, 3Legs Oil&Gas) avec deux demandes respectivement. Le président de la République a assuré vendredi qu'il "entend(ait) les arguments économiques", mais a jugé que les considérations sur les possibles gisements en France étaient "souvent exagérées" et qu'il y avait trop d'incertitudes environnementales pour se lancer dans leur exploitation. "Dans l'état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l'exploitation des gaz et huiles de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd'hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et l'environnement", a souligné François Hollande. Sujet d'importantes oppositions de riverains des sites jugés prometteurs, l'exploitation du gaz de schiste est une des questions brûlantes de la conférence environnementale qui s'est ouverte vendredi. CLIQUEZ ICI pour l'actualité Conférence Environnementale LE POINT.FR 14/09/2012
  8. Lors de son Congrès mondial, l'UICN a publié un « top 100 » des espèces les plus menacées de la planète. On y retrouve notamment le caméléon de Tarzan, le bécasseau à spatule et le paresseux pygmée à trois doigts. Problème : veut-on vraiment les sauver puisqu’ils seraient « sans valeur » ? Le caméléon de Tarzan Calumma tarzan fait partie des 100 espèces les plus menacées de la planète. Il vit sur un territoire de 10 km² à Madagascar. Frank Gaw Pour la première fois, plus de 8.000 scientifiques appartenant à la Commission de sauvegarde des espèces (CE) de l’UICN se sont rassemblés pour identifier 100 des espèces d’animaux, de plantes et de champignons les plus menacées de la planète. Cependant, les écologistes craignent qu’on ne fera rien pour empêcher leur extinction parce qu’aucune d'elles ne procure des avantages évidents à l’Humanité. «De plus en plus, la communauté des donateurs et le mouvement écologique ont tendance à épouser la thèse de "l’utilité de la nature pour les humains", selon laquelle les espèces et les habitats sauvages sont appréciés et hiérarchisés en fonction des services qu’ils peuvent rendre aux populations, déclare le professeur Jonathan Baillie, directeur de la conservation de la Zoological Society of London (ZSL). De ce fait, il est devenu toujours plus difficile pour les écologistes de protéger les espèces les plus menacées de la planète. Il nous incombe de prendre une décision morale et éthique importante : ces espèces ont-elles le droit de survivre, ou pouvons-nous nous permettre de les laisser aller jusqu’à l’extinction » ? Tel est le thème du rapport Priceless or Worthless (littéralement Sans prix ou Sans valeur ?) présenté aujourd’hui au Congrès mondial de la nature de l’UICN, qui se tient actuellement en Corée. Cette publication vise à rehausser l’intérêt accordé à la protection de ces créatures «sans valeur» dans les programmes de conservation établis par l’ensemble des ONG actives dans ce domaine. «Toutes les espèces figurant sur la liste sont uniques et irremplaçables. Si elles disparaissent, aucune somme d’argent ne les fera renaître, déclare Ellen Butcher de la ZSL, co-auteur du rapport. Cependant, si nous prenons des mesures immédiates, nous pouvons leur donner de bonnes chances de survie. Mais pour cela, nous avons besoin d’une société qui souscrive à la position éthique voulant que toutes les espèces ont le droit inhérent d’exister.» Leur déclin a pour l’essentiel été causé par les humains, mais dans presque tous les cas, la communauté scientifique estime que leur extinction peut encore être évitée si on leur consacre des efforts de conservation bien ciblés. Les actions de conservation ont produit des résultats dans le cas de nombreuses espèces, telles que le cheval de Przewalski (Equus ferus) et la baleine à bosse (Megaptera novaeangliae), qui ont été sauvés de l’extinction. Ces 100 espèces se trouvant dans 48 pays seront les premières à disparaître complètement si rien n’est fait pour les protéger. Le paresseux pygmée à trois doigts (Bradypus pygmaeus) est au nombre des animaux qui sont voués à un sombre avenir. L’île d’Escudo, à 17 km au large du Panama, est le seul lieu au monde où l’on peut encore trouver ces minuscules paresseux. De moitié plus petits que leurs cousins vivant sur le continent sud-américain, ces animaux ont à peu près le poids d’un bébé nouveau-né. Ils sont les paresseux les plus petits et les plus lents du monde, et ils restent en situation de danger critique. De même, le saola (Pseudoryx nghetinhensis) est l’un des mammifères les plus gravement menacés du sud-est de l’Asie. La population de ces antilopes connues sous le nom d’unicorne asiatique ne s’élève probablement plus qu’à quelques dizaines d’individus aujourd’hui Au Royaume-Uni, une petite région du Pays de Galles est l’unique endroit au monde où l’on trouve encore la galle colorée du saule (Cryptomyces maximus). La population des champignons émetteurs de spores est actuellement en déclin, et il suffirait d’un seul événement catastrophique pour entraîner sa destruction totale. «Si nous considérons que ces espèces n’ont pas de prix, il est temps que la communauté écologique, le gouvernement et l’industrie agissent en conséquence et montrent aux générations de demain que nous attachons de la valeur à toute vie», ajoute le professeur Baillie. Bien que la monétisation de la nature demeure une nécessité valable pour les écologistes, il ne faut pas pour autant négliger la grande valeur des espèces qui se trouvent au bord de l’extinction, déclare le rapport. «Toutes les espèces ont une valeur pour la nature et, partant, pour les humains, déclare Simon Stuart, président de la Commission de sauvegarde des espèces. Même si la valeur de certaines espèces pourrait ne pas paraître évidente à première vue, toutes les espèces contribuent en fait, à leurs façons respectives, au fonctionnement sain de la planète.» Chassé pour ses cornes, le rhinocéros de Sumatra serait en voie d'extinction. Il n'existerait plus que 250 individus adultes. Save the Rhino International Save Our Species (SOS) est un partenariat mondial animé par les principales organisations de la conservation en vue de mobiliser de nouvelles sources de financement pour protéger des espèces menacées, leurs habitats et les populations qui en dépendent. En adhérant à SOS, des gouvernements, des fondations, des entreprises et des particuliers fortunés peuvent unir leurs forces et faire en sorte que les espèces mentionnées dans cet ouvrage puissent prospérer à nouveau. FUTURA SCIENCES 14/09/2012
  9. Le gouvernement japonais a annoncé l'arrêt progressif de la production nucléaire sur 30 ans, dix-huit mois après l'accident de Fukushima qui a provoqué une catastrophe sans précédent depuis Tchernobyl il y a 25 ans. Le Japon renforce ainsi significativement le camp des Etats qui ont décidé de tourner le dos à l'atome. Deuxième économie d'Asie, grand pays industriel et gros consommateur d'électricité, sa décision intervient après des résolutions similaire de l'Allemagne, la première économie européenne, et de la Suisse. Ces trois pays ont en commun d'avoir pris cette option après l'accident de mars 2011 à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), qui a entraîné d'importantes émissions radioactives dans la région et forcé une centaine de milliers d'habitants à abandonner leurs maisons. "Le gouvernement va instaurer toutes les mesures possibles pour amener la production nucléaire à zéro pendant les années 2030", a énoncé le gouvernement dans un document consacré au nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe. Avant l'accident, la production nucléaire représentait près de 30% de la consommation d'électricité et les autorités prévoyaient d'augmenter cette part à 53% d'ici à 2030. Mais le sentiment antinucléaire a bondi parmi la population et les manifestations se multiplient contre l'exploitation de l'atome, alors que le Premier ministre de centre-gauche, Yoshihiko Noda, prépare son camp à des élections législatives anticipées réclamées avec insistance par l'opposition de droite. Le Parti Démocrate du Japon de M. Noda semble, selon les sondages, en posture difficile avant ce scrutin qui devrait se tenir d'ici à la fin de l'année. Le document publié vendredi reste vague sur les moyens de compenser l'arrêt de l'atome mais il édicte trois principes pour parvenir à cet objectif: ne plus construire de centrale nucléaire, arrêter les réacteurs existants après 40 ans d'activité et enfin n'accepter le redémarrage des tranches suspendues qu'après des examens de sécurité menés par une autorité ad hoc. "De nombreux Japonais veulent construire une société qui ne dépende pas de l'énergie nucléaire", a souligné le gouvernement. Mais les compagnies d'électricité, soutenues par une bonne part des milieux d'affaires, réclament à cor et à cris de pouvoir redémarrer des tranches. Seuls 2 réacteurs sont actuellement en opération sur les 50 de l'archipel. Nombre d'entre eux ont été arrêtés à cause du puissant séisme et du tsunami géant du 11 mars 2011 qui avait provoqué l'accident de Fukushima, tandis que d'autres ont dû être stoppés en raison d'autres séismes, très fréquents au Japon. Les derniers d'entre eux ont été arrêtés pour maintenance régulière. Mais en raison des nouvelles mesures de sécurité exigées par les autorités et les populations riveraines, ils n'ont pu redémarrer depuis. Le Japon a même fonctionné en mai et juin derniers sans une seule tranche, avant que le Premier ministre ne donne son feu vert au redémarrage de deux d'entre elles, dans le centre du Japon. Pour compenser la chute de la production d'électricité nucléaire, les compagnies énergétiques font tourner leurs centrales thermiques à plein régime et doivent donc importer massivement des hydrocarbures. Ces achats massifs, notamment de gaz naturel liquéfié dont le Japon est le premier importateur mondial, pèsent lourdement sur leurs comptes et ont fait plonger la balance commerciale dans le rouge. Des ténors des partis de droite et les milieux d'affaires favorables au nucléaire insistent sur l'explosion de cette facture énergétique pour réclamer la relance d'une partie des réacteurs. Début août, le puissant ministre de l'Economie, Yukio Edano, leur avait répondu que l'arrêt progressif du nucléaire "favoriserait la croissance en encourageant le développement des énergies renouvelables et en dopant l'efficacité énergétique". SCIENCES ET AVENIR 14/09/2012
  10. Ollia condensata est un fruit africain aux reflets incroyables. C'est pourtant la structure de ses cellules, et non la présence de colorants, qui lui donne cet aspect. Le fruit brille au point d'attirer les oiseaux qui s'en servent pour décorer leur nid et qui, à l'inverse, se sert des volatiles comme moyen de transport. La nature ne nous avait jamais livré d'être aussi brillant et coloré qu'Ollia condensata. Et comme si cela ne suffisait pas, ce fruit africain, qui ressemble à une petite mûre métallique, a réalisé cet exploit sans l'aide du moindre colorant ! Son secret réside en fait au plus profond de la structure de ses cellules. Celles de sa peau sont entourées de brins de cellulose en spirale. Les infimes différences d'espacement font ainsi que chaque cellule reflète une lumière d'une longueur d'onde différente, d'où l'incroyable rendu visuel. Mieux, le fruit se paye le luxe de rester aussi beau même après la mort du reste de la plante. Comme l'affirme au New Scientist Beverley Glover, une des auteurs de l'étude, "même un fruit qui aurait plus de cinquante ans reste aussi bleu et brillant que celui qui serait en train de pousser aujourd'hui". Mais si ce fruit émerveille les yeux, il n'affole guère les papilles. Sans goût ni intérêt nutritif, il ornera plus de bouquets et de nids que d'assiettes. Oui, de nids. Car certains oiseaux utilisent tout ce qu'ils trouvent de plus brillant pour se fabriquer un logis à même d'attirer des femelles. Ce serait d'ailleurs la raison de la coloration d'Ollia car à chaque fois qu'un oiseau emporte un fruit pour son nid, cela permet à la plante de se déplacer afin de coloniser de nouveaux endroits. Pour Beverley Glover, "cette stratégie est brillante car la plante ne gaspille aucune énergie précieuse à fournir de la nourriture aux oiseaux". Ollia condensata est l'être vivant le plus brillant (Crédit: Nature/P. Moult) CLIQUEZ ICI pour voir d'autres photos MAXISCIENCES 12/09/2012
  11. Les Amis de la terre ont dénoncé mercredi, avant la présentation par Apple de la nouvelle version de son iPhone, "l'obsolescence programmée en série" de ses smartphones et mis en avant "le coût écologique et social" du renouvellement rapide et voulu de ses modèles. L'iPhone 5 "n'est en réalité pour Apple qu'un nouveau chapitre de sa longue saga sur le thème de l'obsolescence programmée", écrivent dans un communiqué Les Amis de la terre. "Avec trois générations d'iPad en deux ans et six d'iPhone en cinq ans, les produits Apple sont très rapidement obsolètes", souligne l'organisation écologiste. "L'obsolescence programmée du secteur high-tech a un coût écologique et social", poursuit l'association, qui veut "alerter sur l'exploitation massive des ressources, l'extraction des terres rares et minerais dans les pays du Sud, les impacts sanitaires pour les populations locales et la surproduction de déchets". "Les ressources naturelles s'épuisent et Apple, la plus grande capitalisation boursière de l'histoire des Etats-Unis, se permet une nouvelle fois de les gaspiller pour vendre plus et rendre le consommateur toujours plus dépendant", accuse l'ONG. Les Amis de la terre dénoncent notamment la nouvelle connectique de l'iPhone: "le nouveau chargeur sera incompatible avec les 183 millions d'iPhone, 73 millions d'iPad et 275 millions d'iPod vendus dans le monde". "Malgré une action en justice aux Etats-Unis, Apple innove régulièrement pour maîtriser la durée de ses produits", poursuit l'ONG en citant "l'impossibilité de mettre à jour le système d'exploitation des modèles les plus anciens" et "des pièces détachées qui changent à chaque génération". Apple devrait présenter mercredi la nouvelle version de son iPhone, dont l'arrivée dans les magasins est attendue pour fin septembre. SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012
  12. Les Français, très soucieux d'écologie, attendent au premier chef de la conférence environnementale des décisions concernant l'impact de l'environnement sur la santé mais aussi sur la transition énergétique, selon un sondage publié mercredi. Le sondage a été réalisé en ligne par l'Ifop, du 4 au 6 septembre, auprès de 1.004 personnes, à la demande du WWF et du Rassemblement pour la planète. Plus de la moitié (52%) des personnes interrogées (63% chez les femmes, 41% chez les hommes) attendent des décisions sur les liens entre santé et environnement, un des cinq grands thèmes de la conférence. Quelque 24% mettent au premier rang de leurs soucis la transition énergétique (32% des hommes, 17% des femmes), 9% la biodiversité, 8% la fiscalité écologique et 7% la place de l'environnement dans les institutions. "Ce sondage confirme le grand intérêt des Français pour les questions de santé environnementale", souligne dans un communiqué Nadine Lauverjat, présidente du Rassemblement pour la planète, qui fédère plus de 50 ONG écologistes. "Le gouvernement doit maintenant prendre des engagements forts dans ce domaine". Une écrasante majorité d'entre eux (94%) sont pour le développement de moyens de transport écologiques (transports en commun, covoiturage, vélo...), 74% pour une obligation de rénovation thermique de tous les bâtiments, 72% pour l'interdiction "définitive" de l'exploration et exploitation des gaz de schiste, 65% pour l'interdiction des forages en haute mer. Sur le plan de la biodiversité, 95% veulent une pêche plus respectueuse de l'environnement, 82% une confirmation de l'interdiction des OGM, 71% la réintroduction de nouveaux ours dans les Pyrénées. Dans le domaine santé-environnement, 95% sont favorables au lancement d'études sanitaires auprès des professions exposées et aux voisins d'installations à risque. 89% veulent la suppression des avantages fiscaux ou aides publiques à des activités néfastes à l'environnement, 85% des zones franches écologiques dans les quartiers sensibles, 60% la tarification progressive de la consommation d'électricité, mais 44% seulement une taxe sur la consommation d'énergie non renouvelable. 88% enfin veulent que soit obligatoire l'affichage environnemental sur les produits et services. SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012
  13. Diesel, pesticides, pollution de l'air, lignes à très haute tension, phtalates, ondes: tous ces sujets qui mêlent environnement et santé et inquiètent particulièrement les Français seront au coeur de la conférence environnementale, vendredi et samedi à Paris. Un sondage publié mercredi, réalisé par l'Ifop pour WWF-France et du Rassemblement pour la planète, fédération d'une cinquantaine d'ONG, montre que les Français attendent avant tout de la conférence des décisions sur les risques que fait peser l'environnement sur la santé. "Ce sondage confirme le grand intérêt des Français pour les questions de santé environnementale", souligne Nadine Lauverjat, présidente du Rassemblement pour la planète, qui attribue aux ONG le mérite de l'inscription de la santé à l'agenda de la conférence. "Le gouvernement doit maintenant prendre des engagements forts dans ce domaine". Sous la houlette d'Agnès Buzyn, qui dirige l'Institut national du cancer, ONG, syndicats, et parlementaires vont débattre du sujet en présence de la ministre de la santé Marisol Touraine, mais comme pour les autres tables rondes, les thèmes de discussion sont à peine ébauchés. "Il n'y a pas de tabou, tous les sujets pourront être abordés", affirme-t-on au ministère de l'Ecologie. L'utilisation du diesel comme carburant automobile est mis en avant par les ONG comme un exemple caricatural des liens évidents entre économie, santé et environnement. Réputé meilleur pour le climat que le moteur à essence en générant moins de CO2, le diesel a connu un succès remarquable en France, grâce à une politique fiscale avantageuse. A ce jour, 60% du parc automobile français est constitué de voitures roulant au diesel. Or les moteurs au diesel émettent des particules fines à l'origine de quelque 42.000 morts prématurées par an, selon le ministère de l'Ecologie, et un gaz, le dioxyde d'azote, responsable de maladies respiratoires et cardio-vasculaires. Le diesel a été classé en juin comme cancérogène par le Circ, l'agence pour le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les écologistes ont fait le calcul: selon eux, le coût de l'utilisation du diesel, si l'on ajoute le manque à gagner du fait d'une détaxe partielle, les décès prématurés, les journées d'hôpital, les absences au travail et l'importation du gazole, dépasse par an les 40 milliards d'euros. Plus généralement, l'OMS a reconnu l'an dernier l'existence d'une épidémie de maladies chroniques, à l'origine des deux tiers des décès dans le monde. Même si le vieillissement des populations y joue un rôle, elles sont largement imputables, selon médecins et chercheurs, aux interactions de l'environnement et du mode de vie: pollutions chimiques, pesticides, alimentation, vie urbaine, sédentarité... La conférence devrait annoncer les résultats déjà actés du deuxième Plan national santé environnement (PNSE), qui vient à échéance en 2013. "C'est une vision très classique, totalement insuffisante, ce n'est pas ça l'enjeu", regrette André Cicolella, responsable du Réseau environnement santé, pour lequel la santé environnementale "doit être au coeur des politiques de santé, pas à la marge, et constituer une priorité de recherche". "Savoir comment les différents environnements s'influencent, c'est un énorme challenge scientifique", dit-il. "Il y a 1000 cas nouveaux de cancer par jour, il faut vraiment faire le lien entre santé et environnement", renchérit Serge Orru, directeur général de WWF. Pour lui, "on ne peut pas produire du confort en détruisant la santé humaine et l'écosystème, il faut une nouvelle société, une révolution culturelle". SCIENCES ET ENVIRONNEMENT 12/09/2012
  14. L'organisation du débat sur la transition énergétique se précise La transition énergétique vers une économie moins dépendante du pétrole et du nucléaire reste un chantier à peine défriché par le gouvernement, des sujets cruciaux comme les économies d'énergie ayant été jusqu'ici éclipsés par les polémiques, comme celle sur le gaz de schiste. Une des tables rondes de la conférence environnementale, qui s'ouvre vendredi à Paris, aura pour tâche d'"arrêter la méthode" d'un grand débat qui s'ouvrira en novembre et débouchera sur une loi de programmation en 2013. La ligne directrice a été fixée par le président François Hollande: la centrale nucléaire de Fessenheim fermera d'ici 2017, et la part du nucléaire dans l'approvisionnement électrique sera ramenée à 50% à l'horizon 2025, contre plus de 75% actuellement. Mais le flou règne encore sur les nombreuses implications d'un tel bouleversement. Si l'atome domine la production d'électricité et focalise l'attention, les énergies fossiles assurent encore les deux tiers de la consommation finale d'énergie du pays: 43% pour le pétrole, 20% pour le gaz et 4% pour le charbon en 2011, selon un bilan officiel. Pour certains experts, ce sont ces énergies qu'il faudrait réduire en priorité pour tenir les objectifs de réduction des émissions de CO2. "Aucune transition énergétique d'un pays européen ne peut exclure une baisse rapide des combustibles fossiles. Soit nous provoquons délibérément cette baisse, en limitant la récession associée, soit nous la subissons de manière non préparée, avec des chocs et des récessions plus amples", défend ainsi Jean-Marc Jancovici, enseignant à Mines ParisTech. "Réduire la part du nucléaire implique des mesures d'efficacité énergétique et de lutte contre la précarité énergétique. Et surtout, on fait quoi à la place? Les ajustements sont possibles mais on ne pourra pas changer la donne du jour au lendemain", rappelle de son côté Jacques Percebois, spécialiste de l'énergie à l'Université de Montpellier, et partisan du recours à l'atome. Développer les énergies renouvelables, comme le gouvernement en a l'intention, suppose en effet de lourds investissements, qui pourraient rapidement se chiffrer en centaines de milliards d'euros. Car elles sont chères et vont de pair avec des investissements dans des énergies complémentaires classiques (type centrales à gaz), le stockage d'énergie et les réseaux électriques. Ce qui pose la question corollaire des tarifs de l'énergie et de la lutte contre la précarité énergétique, esquissée par le projet de création d'un tarif progressif de l'énergie. Autre défi lié, celui de l'efficacité énergétique, pour lequel le gouvernement s'est d'ores et déjà fixé des objectifs ambitieux (doter un million de logements par an, neufs et anciens, d'une isolation thermique de qualité). "Il y a un consensus sur le fait que les économies d'énergies sont la priorité. Il y a un potentiel d'efficacité énergétique important, notamment dans les transports et le bâtiment. Mais il ne faut pas se faire d'illusion, cela va coûter cher, notamment dans l'ancien", souligne M. Percebois. Le médiatique militant écologiste Nicolas Hulot estime lui-même, dans un entretien au Monde daté de mercredi, qu"il faudrait "commencer par travailler sur l'efficacité énergétique" avant d'"aborder sereinement le débat sur la place du nucléaire". "La conférence environnementale doit envoyer le signal que l'énergie va être chère, qu'il faut s'y adapter, et se demander comment on peut avoir des services et une industrie équivalents, tout en consommant moins d'énergie", plaide lui le député EELV François-Michel Lambert, qui cherche à concilier environnement et économie. Des entreprises lorgnent déjà sur ce marché, comme les membres de la Fédération des industries électriques (FIEEC), qui voit dans la transition un "vecteur de croissance et d'emploi". Enfin, sur le sujet toujours explosif des gaz de schiste, la ministre de l'Ecologie Delphine Batho a démenti mercredi que l'Etat s'apprête à "entrouvrir la porte" à leur exploration expérimentale, comme le laissait entendre Le Figaro. SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012
  15. Les filières françaises du solaire et de l'éolien, au bord de l'asphyxie, attendent avec impatience la conférence environnementale de la fin de semaine pour découvrir le menu des mesures de soutien d'urgence promises par la ministre de l'Ecologie Delphine Batho. "Il y a des mesures possibles en peu de temps. Cela permettrait aux entreprises d'être encore vivantes avant la fin du débat sur l'énergie de 2013", plaide Jean-Louis Bal, président du Syndicat des Energies Renouvelables (SER), seul représentant des filières figurant sur la liste des invités. La situation est particulièrement grave pour le photovoltaïque, victime de la conjonction des effets de la crise, de la concurrence chinoise soupçonnée de dumping par les Occidentaux ainsi que des réguliers tours de vis donnés aux subventions françaises depuis fin 2010. "On estimait à 25.000 personnes les effectifs de la filière en 2010. Si on est encore à la moitié, c'est bien", s'alarme Thierry Mueth, le président du Syndicat des professionnels de l'énergie solaire (Enerplan). "Il faut pouvoir travailler en France. Et globalement, ce n'est plus possible". Tous les trois mois, les tarifs subventionnés auxquels EDF rachète toute l'électricité solaire française baissent de quelque 10%. Un recul que le SER propose dorénavant de limiter à 10% par an et non par trimestre. Autres propositions du secteur: relever de 100 à 250 kilowatts le seuil nécessaire pour bénéficier des tarifs d'achat subventionnés, et revoir à la hausse certains tarifs, seuls ceux des particuliers étant considérés comme satisfaisants. Pour le SER, il faut aussi publier enfin l'arrêté dopant de 10% le prix de l'électricité solaire produite avec des panneaux européens, une mesure décidée par le précédent gouvernement pour contrer la concurrence chinoise mais toujours pas appliquée. Mais la concurrence féroce et la chute des prix signifient aussi que le solaire devient de plus en plus compétitif : il devrait atteindre "la parité réseau" (un prix égal à la moyenne de l'électricité) avant la fin du mandat de François Hollande, selon M. Mueth. Et l'éolien? Jusqu'ici plutôt mieux portant, il a vu sa situation se dégrader ces derniers mois, un coup de frein qui s'est traduit par une chute de 58% des raccordements au premier semestre. Motif de satisfaction, des industriels pensent déjà avoir obtenu gain de cause sur le deuxième appel d'offres pour l'éolien en mer. Initialement attendu d'ici la fin de l'année, il devrait être annoncé dès ce week-end et inclure deux grands parcs supplémentaires au large du Tréport (Seine-Maritime) et Noirmoutier (Vendée), croit savoir une source industrielle. Interrogé par l'AFP, le ministère de l'Ecologie n'a pas voulu faire de commentaires. Mais les plus grandes inquiétudes viennent de la situation de l'éolien sur terre, particulièrement Outre-mer. Mme Batho se rendait mercredi près d'Orléans au siège de Vergnet, pionnier français de l'éolien et très dépendant des Antilles et de la Réunion. Fin juillet, le groupe s'est dit "en situation financière très difficile". En cause, la loi Littoral qui impose que les éoliennes bordant les côtes soient près de zones déjà construites, alors même que la loi Grenelle 2 interdit elle toute éolienne à moins de 500 mètres d'une habitation. "Du coup, tout est bloqué sur le littoral et dans les DOM", déplore M. Bal. Autres assouplissements administratifs réclamés par le SER: fusionner diverses procédures administratives avec le permis de construire (un projet éolien met en moyenne huit ans à être terminé, selon le SER), et réduire de cinq à trois le nombre minimal d'éoliennes par parc. SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012
  16. La ministre de l'Ecologie et de l'Energie Delphine Batho a démenti catégoriquement mercredi que le gouvernement s'apprête à "entrouvrir la porte" à l'exploration expérimentale des gaz de schiste, comme le laissait entendre un article paru dans le Figaro. "Ce sont des spéculations imaginaires qui sont sans fondement", a déclaré à l'AFP Mme Batho, alors que le quotidien avait affirmé que le gouvernement pourrait donner des gages aux industriels qui militent en faveur de l'exploration des gaz de schiste, lors de la conférence environnementale prévue vendredi et samedi. Une telle idée "ne correspond pas à des informations sérieuses", a ajouté la ministre, sans plus de commentaires. Le Figaro, s'appuyant sur un participant à la conférence environnementale qui a requis l'anonymat, écrit que "le gouvernement serait prêt à entrouvrir la porte à l'exploration des gaz de schiste en France". Il pourrait notamment "donner un gage à Total et aux industriels" en "créant une commission réunissant toutes les parties prenantes", qui serait chargée de définir les conditions d'une exploration expérimentale. Ce dossier est l'un des plus sensibles qui seront abordés au cours de la conférence environnementale. Après une forte mobilisation d'opposants, la France était devenue en juillet 2011 le premier pays à bannir l'usage de la technique controversée de la fracturation hydraulique, susceptible d'entraîner des pollutions du sous-sol, bloquant ainsi de fait l'exploitation de ce gaz prisonnier des roches souterraines. Mais depuis, les industriels du pétrole et du gaz n'ont pas rendu les armes et continuent à plaider régulièrement pour l'autorisation de l'exploration et de l'exploitation des importants gisements de gaz de schiste que recèlerait le sous-sol hexagonal, en mettant en avant les retombées économiques et en relativisant les risques pour l'environnement. Fin août, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait déclenché un tollé chez les écologistes et les associations de défense de l'environnement en déclarant que la question de l'exploitation des gaz de schiste n'était "pas tranchée" et serait évoquée lors de la conférence environnementale. Le chef de l'exécutif avait toutefois réaffirmé l'interdiction de la fracturation hydraulique. SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012
  17. Le gouvernement japonais va annoncer sous peu l'abandon de l'énergie nucléaire d'ici aux années 2030, dix-huit mois après l'accident de Fukushima, a affirmé mercredi un journal japonais. Le Premier ministre, Yoshihiko Noda, pourrait prendre cette décision dès ce week-end, lors d'une réunion portant sur le nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe, a précisé le Mainichi Shimbun citant des sources gouvernementales. Si le Japon opte pour la sortie du nucléaire, il rejoindrait les rangs des pays ayant opté pour cette stratégie après Fukushima: l'Allemagne a décidé de fermer ses 17 réacteurs d'ici à 2022 et la Suisse compte éliminer progressivement ses cinq tranches d'ici à 2034. Bien que la décision japonaise vise un horizon plus lointain que le plan allemand, son ampleur serait supérieure car l'archipel comptait pas moins de 54 réacteurs avant l'accident débuté le 11 mars 2011 (50 unités aujourd'hui). Seulement deux tranches sont toutefois actuellement en opération. Les autres sont arrêtées, soit à cause d'un séisme soit en raison des mesures de sécurité supplémentaires exigées par les autorités après Fukushima. Les compagnies d'électricité réclament à cor et à cris de pouvoir redémarrer des réacteurs arrêtés, car actuellement elles doivent faire tourner leurs centrales thermiques à plein régime pour compenser le manque énergétique, et donc doivent importer massivement des hydrocarbures. Les autorités n'ont pour l'instant donné leur feu vert qu'à la relance de deux réacteurs du centre du Japon. Elles doivent composer avec une opinion assez rétive au redémarrage et à des manifestations régulières d'opposants au nucléaire. L'énergie nucléaire représentait près de 30% de la consommation de courant au Japon avant l'accident débuté le 11 mars 2011 dans la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), après un puissant séisme et le passage d'un tsunami géant sur la région. Une centaine de milliers de personnes ont dû être évacuées de la zone en raison d'importantes émissions radioactives, sans perspective claire de retour pour nombre d'entre elles, les opérations de démantèlement des réacteurs et de nettoyage du site devant durer plusieurs décennies. Cette catastrophe, la pire du genre depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, a provoqué une grave crise pour le secteur nucléaire dans le monde, mais n'a pas brisé cette industrie pour autant. La France et la Grande-Bretagne sont décidées à lancer une nouvelle génération de réacteurs, les Etats-Unis ont validé la construction de nouvelles tranches pour la première fois depuis l'accident de 1979 à Three Mile Island (Etat de Pennsylvanie, est), tandis que la Chine et l'Inde prévoient de mettre en chantier des dizaines de réacteurs dans les années à venir. SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012
  18. Le gouvernement japonais va annoncer sous peu l'abandon de l'énergie nucléaire d'ici aux années 2030, dix-huit mois après l'accident de Fukushima, a affirmé mercredi un journal japonais. Le Premier ministre, Yoshihiko Noda, pourrait prendre cette décision dès ce week-end, lors d'une réunion portant sur le nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe, a précisé le Mainichi Shimbun citant des sources gouvernementales. Si le Japon opte pour la sortie du nucléaire, il rejoindrait les rangs des pays ayant opté pour cette stratégie après Fukushima: l'Allemagne a décidé de fermer ses 17 réacteurs d'ici à 2022 et la Suisse compte éliminer progressivement ses cinq tranches d'ici à 2034. Bien que la décision japonaise vise un horizon plus lointain que le plan allemand, son ampleur serait supérieure car l'archipel comptait pas moins de 54 réacteurs avant l'accident débuté le 11 mars 2011 (50 unités aujourd'hui). Seulement deux tranches sont toutefois actuellement en opération. Les autres sont arrêtées, soit à cause d'un séisme soit en raison des mesures de sécurité supplémentaires exigées par les autorités après Fukushima. Les compagnies d'électricité réclament à cor et à cris de pouvoir redémarrer des réacteurs arrêtés, car actuellement elles doivent faire tourner leurs centrales thermiques à plein régime pour compenser le manque énergétique, et donc doivent importer massivement des hydrocarbures. Les autorités n'ont pour l'instant donné leur feu vert qu'à la relance de deux réacteurs du centre du Japon. Elles doivent composer avec une opinion assez rétive au redémarrage et à des manifestations régulières d'opposants au nucléaire (tous les vendredis). L'énergie nucléaire représentait près de 30% de la consommation de courant au Japon avant l'accident débuté le 11 mars 2011 dans la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), après un puissant séisme et le passage d'un tsunami géant sur la région. Une centaine de milliers de personnes ont dû être évacuées de la zone en raison d'importantes émissions radioactives, sans perspective claire de retour pour nombre d'entre elles, les opérations de démantèlement des réacteurs et de nettoyage du site devant durer plusieurs décennies. Cette catastrophe, la pire du genre depuis celle de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, a provoqué une grave crise pour le secteur nucléaire dans le monde, mais n'a pas brisé cette industrie pour autant. La France et la Grande-Bretagne sont décidées à lancer une nouvelle génération de réacteurs, les Etats-Unis ont validé la construction de nouvelles tranches pour la première fois depuis l'accident de 1979 à Three Mile Island (Etat de Pennsylvanie, est), tandis que la Chine et l'Inde prévoient de mettre en chantier des dizaines de réacteurs dans les années à venir. SCIENCES ET AVENIR 12/09/2012
  19. La compagnie TEPCO, qui gère la centrale nucléaire endommagée de Fukushima, dévoile des centaines de photos prises à la suite du désastre de l'an dernier. On voit sur certaines des images des employés s'enfuyant, suite au tremblement de terre. D'autres photos montrent des piscines d'eau dans les zones de production d'électricité situées dans les salles des turbines pour deux des réacteurs. La compagnie TEPCO ne pense pas que ces images vont avoir un impact direct sur les enquêtes qui portent sur l'accident. Cliquez ici pour accéder au site de TEPCO NHK WORLD 12/09/2012
  20. En Inde, les opposants à un projet de construction d'une centrale nucléaire ont intensifié leurs protestations contre le gouvernement depuis qu'un manifestant a été tué au cours d'affrontements avec la police. La centrale récemment construire a déclenché l'opposition des habitants de la région parce qu'elle est située sur la côte et est susceptible d'être endommagée par un tsunami, comme la centrale Fukushima Dai-ichi. NHK 12/09/2012
  21. Des entreprises et des universités du Japon accentuent leurs efforts de recherche et développement en turbines pour éoliennes en haute mer, avec comme objectif de les mettre en exploitation pratique. On calcule que les éoliennes offshore fourniront un courant plus stable parce qu'elles peuvent bénéficier des vents marins qui sont plus puissants que les vents soufflant au-dessus des terres et parce qu'elles sont moins sensibles aux effets de la topographie. Six grands constructeurs japonais, dont Toshiba et les chantiers navals Hitachi, vont coopérer avec l'Association japonaise de météorologie pour promouvoir les recherches dans la mise au point de turbines d'éoliennes offshore, viables au plan commercial. L'objectif est de construire d'ici 8 ans une centrale éolienne offshore d'une capacité de 300 mille kilowatts, soit l'équivalent d'une centrale thermique de taille moyenne. NHK 12/09/2012
  22. Washington - La planète est confrontée à une crise de l'eau grandissante, ont mis en garde lundi des anciens dirigeants mondiaux dans un rapport, estimant que cette question devrait être reconnue comme une priorité par le Conseil de sécurité de l'ONU. L'impact politique de l'insuffisance d'eau pourrait être dévastateur dans le futur, a expliqué l'ex-Premier ministre canadien Jean Chrétien, co-président du Conseil InterAction (InterAction Council/IAC), un groupe de 40 anciens chefs d'Etat et de gouvernement dont fait partie l'ex-président américain Bill Clinton. Utiliser l'eau comme nous le faisons ne permettra pas de répondre aux besoins de l'humanité dans le futur, a-t-il prévenu dans un entretien téléphonique avec quelques journalistes. Pour cette raison, l'IAC demande au Conseil de sécurité de l'ONU de considérer l'eau comme l'une des principales préoccupations de la communauté internationale, a ajouté M. Chrétien. Commencer sans attendre à gérer les ressources en eau plus efficacement permettra à l'humanité de mieux répondre aux problèmes d'aujourd'hui et aux difficultés et surprises que nous pouvons attendre du réchauffement de la planète, explique le Canadien. Le rapport de l'IAC souligne que la Chine et l'Inde, les deux pays les plus peuplés au monde pourraient voir leur demande en eau dépasser les disponibilités dans moins de vingt ans. Le danger de la crise de l'eau est déjà élevé dans de nombreuses parties du globe, en particulier en Afrique subsaharienne et du Nord où les pénuries existent déjà aujourd'hui, relève aussi le document. Considérant l'accès à l'eau comme une question clé du conflit israélo-palestinien, l'IAC anticipe également de nouvelles tensions internationales provoquées par les futures pénuries d'eau. Selon ce rapport, dans le monde, quelque 3.800 kilomètres cubes d'eau sont déjà pompés chaque année depuis l'écosystème aquatique. Avec un milliard d'habitants de plus attendus d'ici 2025, la production agricole seule nécessitera mille km3 supplémentaires par an. Les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays doivent se retrouver pour discuter de cette question en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York du 23 au 29 septembre. ROMANDIE.COM 10/09/2012
  23. PARIS - Pour la première fois, un vaccin s'est révélé partiellement efficace contre le virus de la dengue qui affecte de manière sévère un demi-million de personnes par an, surtout des enfants dans les zones tropicales, et tue environ 10.000 d'entre eux. D'après une étude publiée mardi dans la revue médicale The Lancet, un candidat vaccin développé par la firme pharmaceutique française Sanofi Pasteur s'est révélé efficace à 30,2% dans un essai en phase II, réalisé auprès de plus de 4.000 enfants en Thaïlande. Ce résultat peut paraître faible mais il n'existe jusqu'à présent aucun vaccin ni traitement spécifique contre la dengue, un virus transmis par des moustiques et sévissant de manière endémique dans toutes les régions tropicales et subtropicales de la planète. La mise au point d'un vaccin contre la maladie, également appelée grippe tropicale, est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un mais quatre types de virus de la dengue circulant en parallèle. Notre étude constitue la toute première démonstration qu'un vaccin sûr et efficace contre la dengue est possible, commente un des auteurs de l'article, le Dr Derek Wallace de Sanofi Pasteur. Dans un premier temps pourtant, l'essai (objet d'une première communication de Sanofi en juillet) s'était révélé décevant avec un taux d'efficacité plus faible que projeté, selon l'article. Mais dans un second temps, les chercheurs se sont rendus compte que le candidat vaccin baptisé CYD-TDV avait été parfaitement efficace pour trois des quatre types du virus. Ainsi, le taux d'efficacité a atteint de 60 à 90% pour les sérotypes DEN-1, DEN-3 et DEN-4. Seul le virus de sérotype DEN-2 résiste aux effets du vaccin. Contre ce sérotype, aucune protection n'a été relevée dans cet essai malgré une immunogénicité (réaction immunitaire, ndlr) satisfaisante, écrivent les chercheurs de Sanofi, qui signent l'article avec des universitaires et des cliniciens thaïlandais. Ce manque d'efficacité face à DEN-2 (...) est surprenant et devra être l'objet de recherches supplémentaires, ajoutent-ils. Le spécialiste américain de la dengue Scott Halstead s'interroge sur l'efficacité finale de ce vaccin partiellement efficace compte tenu du fait que les quatre souches de virus circulent en parallèle. Il faudrait utiliser des modèles mathématiques pour savoir comment ce vaccin efficace contre trois des quatre sérotypes se comporterait s'il était utilisé, indique l'expert dans un commentaire publié par The Lancet. En attendant, Sanofi a engagé un essai plus vaste avec plus de 30.000 volontaires cette fois (étude en phase III) recrutés dans dix pays d'Amérique latine et d'Asie. Le but est de tester le même candidat vaccin dans différents contextes épidémiologiques dans l'espoir de mettre en évidence un bénéfice significatif. Selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 50 à 100 millions de personnes sont infectées chaque année par le virus de la dengue, dont 500.000, surtout des enfants, développent la forme hémorragique sévère nécéssitant une hospitalisation et qui s'avère fatale dans environ 2,5% des cas. L'incidence de la dengue a progressé de manière spectaculaire ces dernières années, note l'OMS, avec une poussée préoccupante des transmissions dans les zones urbaines et une extension vers des zones plus tempérées, comme l'Europe. L'essai de Sanofi constitue une étape majeure face aux objectifs affichés par l'OMS de réduire de moitié la mortalité par dengue d'ici 2020, selon l'article. ROMANDIE.COM 11/09/2012
  24. PARIS - Daher a annoncé mardi que sa division Daher-Vanatome, spécialiste de la robinetterie nucléaire, avait été retenue par l'électricien chinois CNNC pour fournir les 120 vannes de sécurité de deux nouveaux réacteurs en projet à Tianwan, dans l'est de la Chine. Tous les équipements seront conçus, qualifiés et fabriqués par Daher-Vanatome dans l'usine de Saint-Vallier, dans la Drôme, souligne dans un communiqué le groupe industriel diversifié, qui ajoute que ce nouveau contrat représente plusieurs millions d'euros de chiffre d'affaires. D'après le groupe, cette commande conforte son ambition d'être un champion de la filière nucléaire française, dans un contexte de forte concurrence internationale, alors qu'il vise un doublement de son chiffre d'affaires dans ce domaine d'ici 3 à 5 ans. ROMANDIE.COM 11/09/2012
  25. MOSCOU - Le groupe russe Atomstroyexport a porté à un milliard d'euros les compensations financières qu'elle exige de la Bulgarie après l'annulation de la construction de la centrale nucléaire de Béléné (nord), ont rapporté mardi des agences locales, citant la société. Les sommes exigées par Atomstroyexport incluent le coût de tous les travaux effectués pour le projet, celui du matériel, les pertes et le reste. Le montant global des nouvelles compensations s'élève à au moins un milliard d'euros, a indiqué le groupe russe. La société russe, filiale du groupe public Rosatom, avait engagé en juillet 2011 une procédure contre la compagnie publique bulgare NEK devant la Cour internationale d'arbitrage de la chambre de commerce internationale de Paris pour obtenir le versement de 58 millions d'euros d'impayés. L'augmentation des compensations exigées est fondée sur le fait que le projet a été arrêté par le gouvernement bulgare (...) et Nek continue de refuser d'indemniser Atomstroyexport pour les frais engagés et les pertes, a ajouté la société russe. Le Premier ministre bulgare Boïko Borissov a annoncé en mars dernier que son pays renonçait par souci d'économies à la construction par Atomstroyexport d'une centrale nucléaire à Béléné (nord). ROMANDIE.COM 11/09/2012
×
×
  • Créer...