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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. J'ai lu l'information sur divers sites, en français comme en anglais... Je peux dire que j'ai été choquée de ce que j'ai pu lire. Je me suis longuement interrogée pour savoir si oui ou non j'allais le publier ici... Réflexion faite, j'ai fini par me dire qu'il fallait que cela se sache... pour que les autorités compétentes, partout dans le monde, veillent à ce que de pareils faits ne se renouvellent pas. Je pense que les réactions entraînées à la suite des publications concernant cette affaire leur ont rappelé qu'elles devaient redoubler de vigilance... Comment nourrir une population grandissante qui adopte aveuglement une alimentation déséquilibrée basée sur la viande, les graisses et le sucre ? C'est possible en industrialisant le vivant comme en témoigne ce nouveau scandale dans un abattoir américain qui alimente notamment le géant Mc Donald's et les cantines scolaires des Etats-Unis. En Californie, aux Etats-Unis, des inspecteurs fédéraux du département de l'agriculture (USDA) viennent de stopper l'activité d'un important abattoir suite à des preuves « flagrantes de manipulation et de traitement inhumain d'animaux d'élevages »[1]. Cette inspection a été décidée suite à la divulgation de vidéos de juin 2012 prises en caméra cachée pendant deux semaines dans les installations de l'abattoir. Ces images ont été prises par un défenseur des droits des animaux membre de l'association Compassion Over Killing. Central Valley Meat (CVM) est une chaîne d'abattoirs d'une vingtaine d'années qui emploie des centaines de personnes pour un chiffre d'affaires évalué à plusieurs centaines de millions de dollars[2]. L'abattoir californien produit près de 300 tonnes de viande par semaine et fournit notamment Mc Donald's et In-N-Out Burgers mais aussi les cantines scolaires de l'Etat, certaines réserves indiennes, des banques alimentaires communautaires et même l'USDA ! Après avoir passé des années à s'engraisser dans des fermes à taille inhumaine, dans une logique de production industrielle, les vaches arrivent titubant dans les abattoirs du CVM. Mais le calvaire ne fait que commencer... Pour les obliger à se lever alors qu'elles sont dans un état de santé déplorable, les employés de la CVM leur envoient de multiples décharges électriques, en violation évidente des lois des Etats-Unis sur le bien-être animal. Malheureusement, certaines bêtes sont incapables de se lever, même sous la douleur de l'aiguillon électrique, elles sont alors abattues sur place dans des conditions de souffrance intense. Dans ce cas, les vaches peuvent avoir le museau écrasé au sol par les bottes des opérateurs qui répètent plusieurs fois leurs tentatives de mise à mort... CLIQUEZ ICI pour lire la suite de l'article... Personnes sensibles s'abstenir... Notre Planète Info 24/08/2012
  2. L'effet positif des éoliennes sur l'environnement n'est plus à démontrer. Cependant, une nouvelle étude visant à étudier l'impact des parcs éoliens offshore sur la vie marine a révélé que cette source d'énergie renouvelable pouvait également être bénéfique pour les poissons. D'après les conclusions de cette étude, présentées dans un rapport publié par l'Institut national des ressources aquatiques (DTU Aqua) et intitulé « Effect of the Horns Rev 1 Offshore Wind Farm on Fish Communities. Follow-up Seven Years after Construction » (Effets du parc éolien offshore Horns Rev 1 sur les populations de poissons. Suivi sept ans après la construction), les éoliennes auraient un effet positif pour les poissons, certaines espèces ayant même vu leur population augmenter. Avec 80 énormes turbines situées dans des eaux relativement peu profondes regorgeant de poissons, le parc éolien Horns Rev 1 au Danemark est l'un des plus grands parcs éoliens offshore de la planète. Les chercheurs du DTU Aqua ont compilé et analysé des données concernant les poissons présents dans la zone en question. "Notre étude démontre que les turbines n'ont pas eu d'incidence néfaste sur les poissons de la région", explique Claus Stenberg, biologiste au DTU Aqua et principal auteur de l'étude. Les turbines de Horns Rev 1 sont implantées profondément dans le fond marin et sont entourées d'une barrière de protection constituée de rochers. Cette barrière a pour but de protéger les turbines contre l'érosion et d'empêcher les courants marins de creuser des tranchées dans le sable. Les chercheurs ont constaté que ces structures en pierre servaient également de récifs artificiels, offrant aux poissons des conditions de vie optimales. Non seulement les poissons y trouvent un abri et de la nourriture en abondance, mais cette zone attire en outre de plus en plus de poissons typiques des fonds rocheux. Autrement dit, les turbines ont créé un habitat pour plusieurs nouvelles espèces. "Plusieurs espèces qui affectionnent tout particulièrement les milieux récifaux, comme le rouquié, la loquette d'Europe et le lompe, se sont installées dans la région", explique le Dr Stenberg. "Plus on se rapproche des fondations des éoliennes et plus le nombre d'espèces observées est important." L'étude indique en outre que les éoliennes n'ont eu aucune incidence, positive ou négative, sur le lançon. En effet, ce dernier vit enfoui dans le sable fin et les éoliennes n'ont eu aucune influence ni sur la taille du grain de sable au fond, ni sur le nombre de lançons. D'après les chercheurs, il s'agit de la première étude qui évalue les incidences des éoliennes danoises sur les poissons. Cependant, ils ne pensent pas que les conclusions de cette étude pourront être répliquées dans les 11 parcs éoliens que comptent les eaux locales. "Le parc de Horns Rev est situé dans un environnement rude, où l'action des vagues est forte, ce qui signifie, par exemple, que les forêts d'algues, et les petits poissons qui y vivent, ne peuvent pas s'y installer. Nous nous attendons donc à ce que les effets positifs des récifs soient encore plus visibles dans un parc situé, par exemple, dans la zone plus abritée de Kattegat", explique le Dr Stenberg. Le chercheur du DTU Aqua poursuit en indiquant que, d'après l'étude, le parc de Horns Rev 1 est trop petit pour agir comme une véritable zone marine protégée (ZMP). En effet, durant leur vie, les poissons se déplacent dans une région beaucoup plus vaste que celle couverte par le parc éolien. "Mais il est permis de penser que plusieurs parcs situés à proximité les uns des autres pourraient avoir un effet positif combiné sur le frai et la survie des jeunes poissons, puisque des parcs éoliens situés en aval les uns des autres peuvent former une sorte de couloir de dispersion pour les oeufs et les larves", conclut-il. Source : Communautés européennes, 1990-2012 / CORDIS, http://cordis.europa.eu/ Notre Planète Info 28/08/2012
  3. L'Union européenne (UE) a adopté de nouvelles règles sur les déchets provenant d'équipements électriques et électroniques (e-déchets), qui visent à permettre aux Etats membres de l'UE de lutter plus efficacement contre l'exportation illégale de déchets. Cette nouvelle directive, qui vise également à améliorer les taux de recyclage des déchets électroniques, s'est appuyée sur des recherches provenant d'un certain nombre de sources, dont la Convention de Bâle, elle est entrée en vigueur le 13 août 2012. Des études récentes sur les déchets électroniques en Afrique, commanditées par la Convention de Bâle, ont mis en évidence le flux continu d'équipements électrique et électronique usagé provenant des pays industrialisés, dont les États membres de l'UE, à destination de l'Afrique pour recyclage ou élimination. Ces équipements électriques et électroniques peuvent contenir des métaux lourds tels que le mercure et le plomb, ainsi que des retardateurs de flamme bromés, ce qui peut nuire gravement à la santé humaine et à l'environnement. Ainsi, ces substances dangereuses sont libérées lors de diverses opérations de démantèlement et d'élimination des déchets électroniques, ce qui pose des risques sérieux pour la santé des travailleurs en charge de ce type d'opérations. La nouvelle directive européenne vise à améliorer les systèmes de collecte au sein des Etats membres. Dès que les pays membres de l'UE auront transposer cette directive au niveau national, les consommateurs pourront désormais retourner les articles électriques et électroniques usagers gratuitement, dans les grandes surfaces, sauf si les systèmes alternatifs existants ont démontré qu'ils sont au moins aussi efficaces. CLIQUEZ ICI pour lire la suite Notre Planète Info 06/09/2012
  4. ROME - Une poutre de soutien du toit en tuiles est tombée dans la nuit de vendredi à samedi dans la fameuse Villa des Mystères de Pompéi en Italie, restée toutefois ouverte aux visites après la mise en sécurité du périmètre, a indiqué à l'AFP un porte-parole du site archéologique. Il s'agit d'une poutrelle de bois d'environ 4 mètres de long qui est tombée probablement à cause des intempéries, a indiqué le porte-parole de la surintendance archéologique de Pompéi, contacté par téléphone. La nouvelle directrice du site Grete Stefani a expliqué que la poutrelle avait été installée dans le péristyle il y a une quinzaine d'années lors de travaux de restauration. Selon elle, la zone concernée a été fermée au public surtout par précaution car il n'y a pratiquement aucun risque pour les touristes. La poutrelle tombée sera remplacée et des contrôles vont être opérés sur le reste de la Villa des Mystères, a ajouté Mme Stefani. La Villa des Mystères, exemple très bien conservé de villa suburbaine romaine et située à la lisière du site, est l'un des édifices les plus connus de Pompéi. Selon le porte-parole, les carabiniers sont déjà venus faire de premières constatations et il n'y a pas de risque que le toit s'effondre. Les touristes peuvent continuer de visiter la Villa des Mystères sauf la pièce concernée, fermée au public par mesure de sécurité, a-t-il ajouté. Depuis deux ans, Pompéi a été le théâtre de nombreux incidents comme la chute d'un pilier d'une pergola extérieure de la maison de Loreius Tiburtinus en décembre 2011, précédée par de spectactulaires effondrements de pans de murs dans la Maison des Gladiateurs et celle du Moraliste. La Villa des Mystères renferme de très beaux exemples de peintures antiques. Son nom vient de la grande fresque du triclinium (salon) peinte vers 70/60 avant JC, représentant un rite dionysiaque mystérieux d'initiation des femmes au mariage. Située près de Naples, Pompéi constitue l'ensemble le mieux conservé d'une ville de l'époque romaine. Elle est classée au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco depuis 1997. L'Union européenne a accordé une aide de 105 millions d'euros pour le lancement d'un plan d'entretien et restauration du site sur au moins quatre ans, inauguré en grande pompe ces derniers mois par le chef du gouvernement Mario Monti. Construite au 2è siècle avant Jésus Christ, l'élégante Villa des Mystères est l'une des 100 demeures découvertes dans la zone du Vésuve, à la fois fermes agricoles et refuges, à la sortie de la cité ensevelie sous les cendres par l'éruption du volcan le 24 août 79. ROMANDIE.COM 08/08/2012
  5. CAYENNE - Le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Guyane (CRPMEM) a réclamé un moratoire contre l'exploration pétrolière de Shell dans le département, dans une lettre à la ministre de l'Ecologie qui pointe notamment l'absence d'un référencement exhaustif de la ressource halieutique. L'évaluation du potentiel de la pêche n'a pas été établi et la ressource halieutique guyanaise est minimisée, a expliqué à l'AFP le président du CRPMEM, Jocelyn Médaille. Nous étions favorables à ce projet mais dès lors que nos intérêts sont menacés, on dit "Halte-là", a-t-il ajouté, précisant que les études menées sur la ressource initiale sont incomplètes et réalisés alors que les forages d'exploration ont déjà débuté. Dans une lettre de 5 pages adressée à la ministre de l'Ecologie Delphine Batho et rendue publique vendredi, les pêcheurs guyanais réclament en outre la conduite d'une étude d'impact environnementale et sociale plus approfondie, la mise en place d'un fonds de compensation alimenté par Shell au profit du secteur ou encore l'extension de la responsabilité environnementale aux exploitants pétroliers offshore. La direction de Shell France, contactée par l'AFP, s'est dite très surprise par la déclaration du CRPEMM, avec lequel elle entretient de bonnes relations. Shell a parfaitement respecté les termes du protocole d'échantillonnage des ressources rédigé conjointement avec le CRPEMM, a dit la direction du groupe. Les pêcheurs affirment vouloir une démarche concertée avec la ministre mais avertissent qu'ils ont des moyens de pression s'ils n'ont pas de réponse dans un délai raisonnable d'une quinzaine de jours, a dit Jocelyn Médaille. On fait passer beaucoup de choses avant notre filière qui, elle, est bien réelle avec 2.400 emplois, 3.000 tonnes de poissons pêchés et des millions d'euros d'exportations chaque année, a-t-il ajouté. Shell (45%) est l'opérateur du consortium qu'il forme avec Total (25%), Northpet (2,5%) et Tullow Oil (ex-opérateur avec 27,5% des parts) sur un permis d'environ 24.100 km2 à 150 km des côtes de Guyane où se déroulent aujourd'hui des forages d'exploration autorisés par deux arrêtés préfectoraux de mai et juin 2012. Quatre recours au tribunal administratif et un recours hiérarchique auprès de la ministre de l'Écologie ont été déposés contre ces arrêtés préfectoraux, principalement au motif d'une étude d'impact jugée insuffisante. ROMANDIE.COM 08/09/2012
  6. Enquête sur Gazprom: Poutine fustige l'approche non constructive de l'UE VLADIVOSTOK (Russie) - Le président russe Vladimir Poutine a fustigé dimanche l'approche non constructive de Bruxelles, alors que la Commission européenne a ouvert cette semaine une enquête sur le géant gazier russe Gazprom, soupçonné de pratiques anticoncurrentielles. Nous pensons que c'est une approche non constructive, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au dernier jour du sommet annuel du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec) à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe. Nous regrettons que cela se passe ainsi, a-t-il encore dit, ajoutant: Nous espérons que nous pourrons sortir de cette situation sans perte pour aucune des parties, à travers un dialogue concret et bienveillant. La Commission européenne a annoncé mardi avoir ouvert une enquête formelle contre Gazprom, qu'elle soupçonne d'entrave à la concurrence et de manipulation des prix dans plusieurs pays d'Europe centrale et orientale très dépendants des livraisons de gaz russe. Les pays concernés sont la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Bulgarie, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie. M. Poutine a laissé entendre que l'enquête avait pour but de forcer Moscou à venir en aide à l'Union européenne, plongée dans une profonde crise économique. C'est causé par plusieurs choses, mais surtout par la situation économique difficile dans la zone euro, a-t-il dit, accusant la Commission européenne de vouloir forcer Gazprom à subventionner les pays d'Europe de l'Est en difficultés, autrement dit à leur fournir du gaz à bon prix. Il a rappelé qu'à l'époque de l'Union soviétique, Moscou avait approvisionné en énergie à des prix largement subventionnés ses satellites du bloc communistes, mais a insisté sur le fait que la Russie post-soviétique n'exporterait des hydrocarbures qu'aux prix du marché. L'Europe unie veut conserver une certaine influence politique et veut que nous payions pour cela, a-t-il dit. La société russe avait assuré mercredi respecter les normes des pays où elle opère. Gazprom prête une grande attention au respect de toutes les normes du droit international et de la législation des pays où (il) mène ses activités, a-t-elle écrit dans un communiqué. Le travail du groupe Gazprom sur le marché de l'Union européenne, y compris concernant l'établissement des prix du gaz, correspond aux normes utilisées par les autres producteurs et exportateurs de gaz, a-t-il ajouté. ROMANDIE.COM 09/09/2012
  7. AJACCIO - L'une des plus importantes associations de défense de l'environnement de Corse souhaite que la Collectivité territoriale de l'île (CTC) fasse l'acquisition du golf de Sperone, a-t-elle demandé dimanche dans une lettre ouverte, dont l'AFP a obtenu copie. Ce site, haut lieu de la jet set internationale, a été mis en vente par son propriétaire, un homme d'affaires français résidant en Angleterre. La Punta Sperone est (...) un site paysager exceptionnel. C'est également la pointe la plus méridionale de la Corse et, à ce titre, ce site appartient au patrimoine géographique et affectif de tous les Corses, souligne l'association U Levante dans une lettre ouverte au président de la CTC, le député (PRG) de Haute-Corse, Paul Giacobbi. Ajoutant que cette pointe calcaire située face à la Sardaigne, témoin d'un ancien récif corallien émergé, est également un site géologique exceptionnel, U Levante souhaite que Sperone soit acheté par la CTC, ou par le Conservatoire du littoral, et devienne un site classé au titre de la loi de 1930. Ces terres ayant été achetées, dans les années 60, à 1 franc le mètre carré et étant, au titre de la loi Littoral, inconstructibles, leur rachat ne devrait pas être trop onéreux. Les propriétaires s'honoreraient même en restituant à la Corse, pour l'euro symbolique, ce site patrimonial, ajoute U Levante. Très active pour la défense de la loi Littoral, U Levante a déjà obtenu l'annulation par la justice administrative de plusieurs plans locaux d'urbanisme prévoyant la construction de zones de résidences secondaires adoptés par des municipalités. Symbole pour nombre d'insulaires de la spéculation foncière qui gangrène l'île, le golf de Sperone, 21 ans après son ouverture, est à vendre 20 millions d'euros par son propriétaire, l'homme d'affaires et éleveur de chevaux de course français Georges Dewez, qui réside en Angleterre. Réputé comme l'un des plus beaux golfs du monde, Sperone est un domaine de 130 hectares comprenant deux ensembles résidentiels de grand luxe nichés dans le maquis et les pieds dans l'eau turquoise du détroit de Bonifacio. La vente ne concerne que le parcours de golf, le club-house et le restaurant, soit 80 hectares environ. L'ensemble du domaine avait été acquis en 1960 par le père de M. Dewez, Jacques Dewez, un ancien pilote d'avion reconverti dans l'immobilier. Il l'avait aménagé dans les années 1980, au grand dam des défenseurs de l'environnement et des nationalistes corses. La centaine de copropriétaires des luxueuses villas de pierre et de bois de Sperone ont exprimé le souhait de se porter acquéreurs du golf, mais jugent son prix trop élevé, a-t-on indiqué de source proche du dossier. Le maire socialiste de Bonifacio, Jean-Charles Orsucci, espère que les copropriétaires et M. Dewez parviendront à un accord car, avait-t-il déclaré lors de l'annonce de la mise en vente fin août, la municipalité ne souhaite pas que Sperone tombe dans les mains de groupes étrangers qu'il serait difficile d'identifier. L'extrême sud de la Corse est en effet le théâtre d'une spéculation foncière et immobilière effrénée attirant depuis quelques années la convoitise d'investisseurs étrangers, notamment russes et asiatiques. ROMANDIE.COM 09/09/2012
  8. Muri (Sipa) Des pièges photographiques servant à l'observation du lynx ont capté des images montrant une "bête curieuse" l'hiver passé dans les cantons de Fribourg, Vaud et Berne. L'animal mystérieux vient d'être identifié, ont annoncé samedi les spécialiste de KORA. Il s'agit d'un chacal doré, observé pour la première fois en Suisse. KORA (Projets de recherches coordonnés pour la conservation et la gestion des carnivores en Suisse) considère que ces photos constituent la première preuve solide de la présence du chacal doré (Canis Aureus) en Suisse. Mais on ne dispose pas encore d'une analyse génétique pour prouver définitivement qu'il s'agit bien d'un chacal. Le chacal doré ressemble beaucoup à un loup. Sa couleur et son allure sont similaires, mais il est de plus petite taille, plus compact et ses pattes sont trop hautes et trop longues pour être celles d'un renard. Son poids se situe entre 8 et 10 kilos, juste entre le renard et le loup. Le chacal doré étend son aire de répartition constamment depuis années, depuis le Sud-est des Balkans vers l'Europe centrale. Depuis 2007, on a trouvé des indices de reproduction en Autriche et au Nord-est de l'Italie. Au Nord, il a été observé dans le Brandebourg en Allemagne et sa localisation la plus proche des frontières suisses était le Trentin en Italie. Les spécialiste de KORA s'étonnent que le canidé soit apparu pour la première fois au Nord-Ouest des Alpes et non à l'est du pays. Mais tant qu'on ne trouvera pas un chacal doré mort, il sera difficile de détecter l'espèce avec certitude, car on peut facilement la confondre avec d'autres canidés. Les photos de l'animal prises l'hiver dernier proviennent de cinq caméras différentes disposées dans les trois cantons. Depuis, on n'a plus trace du chacal. SIPA ROMANDIE.COM 09/09/2012
  9. PEKIN (Sipa) — Les séismes qui ont frappé vendredi les provinces du Yunnan et de Guizhou, dans une région montagneuse du sud-ouest de la Chine, ont fait 81 morts et 821 blessés, selon un nouveau bilan dimanche de l'agence officielle Chine Nouvelle. Un enfant de deux ans est décédé sous les décombres d'un mur qui s'est effondré après une nouvelle réplique, précise l'agence. Quelque 279 répliques ont suivi les deux secousses telluriques initiales de magnitude 5,6 sur l'échelle de Richter, survenues vendredi en milieu de journée, à 30 minutes d'intervalle. Bien que d'intensité moyenne, les deux premiers tremblements de terre ont eu lieu à faible profondeur, environ dix kilomètres, amplifiant leurs effets. Des blocs de roches se sont effondrés sur les habitations et de nombreuses routes, qui ont été obstruées. D'après le département des affaires civiles du Yunnan, les séismes ont détruit 6.650 habitations et en ont détruit 430.000 autres, tandis que plus de 200.000 habitants ont été évacués. Dans le secteur de Yiliang le plus touché, la quasi totalité des 110.000 habitants de la ville de Jiaokui, à environ trois kilomètres de l'épicentre d'un des séismes, ont été évacués. Mais beaucoup sont sans-abri et attendent de l'aide, a déclaré un responsable municipal interrogé par téléphone. "Ils sont dehors, pour le moment. Nous avons désespérement besoin de tentes et de couvertures. Nous n'avons reçu que 2.200 tentes", a-t-il ajouté. Wu Xuehong, un habitant de la ville de Luozehe qui a lui aussi été évacué a de son côté fait état d'un manque d'eau potable et de tentes. D'après la presse officielle, quelque 11.000 sauveteurs étaient mobilisés. Le bilan, ajoute-t-on de même source, pourrait encore s'aloudir en raison des difficultés d'accès et de communication. Certains ont mis en cause la mauvaise qualité de construction des habitations et édifices, dans une région pourtant propice aux séismes. ROMANDIE.COM 09/09/2012
  10. KANO (Nigeria) - Trente personnes sont mortes et plus de 120.000 ont été déplacées au Nigeria à cause des inondations entraînées par l'ouverture fin août d'un barrage au Cameroun voisin, après d'importantes pluies, selon un nouveau bilan communiqué dimanche par une source officielle nigériane. Le précédent bilan de ces inondations était de 10 morts et 20.000 déplacés. Jusqu'à présent nous avons enregistré 30 morts à cause des inondations entraînées par l'ouverture du barrage de Lagdo au Cameroun, a déclaré Shadrach Daniel, le directeur de l'agence de gestion des urgences de l'Etat d'Adamawa (est). Vingt personnes sont toujours portées disparues. Les inondations ont déplacé 121.000 personnes, dont 61.000 vivent dans 30 camps répartis dans l'Etat, a-t-il ajouté. Une épidémie de choléra s'est déclarée, mais sans faire de victimes parmi les 65 cas recensés, a précisé le responsable. Les inondations liées à la saison des pluies ont déjà causé la mort de dizaines de personnes cette année au Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec 160 millions d'habitants et dont les infrastructures font cruellement défaut. ROMANDIE.COM 09/09/2012
  11. Le tunnel du Grand St-Bernard (VS) est fermé à la circulation depuis dimanche soir suite à un glissement de terrain, a averti la police cantonale valaisanne. La cause en est la rupture d'une poche d'eau dans les environs de Bourg St-Bernard. Un géologue est attendu lundi matin afin d'évaluer la situation. Le trafic peut passer par le col du Simplon ROMANDIE.COM 09/09/2012
  12. Comment peser les océans ? Une mesure de pression en un seul point de la planète devrait suffire, démontrent des scientifiques. De quoi mieux comprendre l’augmentation du niveau des mers. Mais ce n'est pas simple à réaliser... Le niveau des océans augmente pour le moment d’environ 3 mm par an. Cette élévation peut être liée à deux phénomènes importants. Tout d’abord, la planète se réchauffe à sa surface, ce qui provoque une dilatation thermique des eaux océaniques. Elles prennent donc plus de volume mais leur masse reste inchangée. Les mers montent également suite à l’arrivée d’eau provenant entre autres de la fonte des glaces. Dans ce cas, la masse des océans augmente. Pour comprendre la contribution relative de ces deux phénomènes, il est primordial de déterminer la masse des océans avec précision, mais comment faire ? Les chercheurs ont actuellement accès à de nombreuses technologies (satellites, bouées dérivantes, marégraphes, etc.), mais les réponses qu’ils apportent ont bien souvent été déterminées à l’aide de modèles et d’estimations. Or, ceux-ci peuvent contenir un certain nombre d’incertitudes. Pourtant, selon des chercheurs du National Oceanography Centre britannique (NOCS) et de l’University of Newcastle, une simple mesure pourrait suffire. Les masses d’eau exercent une force sur le plancher océanique et donc une pression. Selon un article publié dans Geophysical research letters (GRL) par Chris Hughes, une simple mesure de ce paramètre, grâce à la pose d’un seul capteur adapté, permettrait d’estimer avec une précision inégalée à ce jour la masse des océans puis de suivre ses variations au cours du temps. Derrière cette solution simple en apparence se cachent néanmoins de nombreuses contraintes, à commencer par le choix du site. Élévation récente du niveau de la mer (en cm) selon les marégraphes (en noir) et l'altimétrie satellite (en rouge). Selon les modèles, le niveau des océans pourrait monter de 30 cm à 1 m d'ici la fin du siècle. Robert A. Rohde, Wikimedia common, CC by-nc-sa 2.5 Le capteur de pression doit idéalement être positionné dans une région où les eaux profondes sont relativement calmes et à distance du littoral. Les mouvements d’eau perturbent en effet les mesures. En combinant des résultats issus de modèles océaniques et terrestres, un seul site correspondant aux critères requis a été trouvé. Il se situe à plus de 4.000 m de fond dans le centre du Pacifique tropical. Ce choix a été validé sur le terrain. Des dizaines de capteurs de pression ont été mis en place dans le Pacifique en 2001 dans le cadre du U.S. National TsunamiHazard Mitigation Program, y compris à proximité du site de prédilection. Ils servent normalement à détecter des mouvements d’eau de fond pouvant occasionner des tsunamis. Selon les données récoltées par ces équipements et les calculs développés par Chris Hughes, près de 6.000 milliards de tonnes d’eau seraient ainsi arrivées dans les océans entre fin mars et fin septembre 2011. L'élévation de leur niveau a été estimée à 1,7 cm (elle s'est réduite les six mois suivants), ce qui est en accord avec d’autres mesures… Il existe un «mais» qui compromet l’utilisation de cette nouvelle technique sur le long terme, l’objectif principal. Aucun capteur n’est suffisamment sensible ni, surtout, résistant dans le temps pour réaliser cette mesure. La hausse actuelle du niveau des océans provoque sur le fond une élévation de pression de quelques pascals par an. Or, la pression ambiante s’élève à environ 40 millions de pascals. L’appareil de mesure doit donc être d’une sensibilité extrême ! La théorie et la méthodologie établies par Chris Hughes pour mieux comprendre la problématique de l’élévation du niveau des océans semblent donc prometteuses, mais elles ne deviendront utilisables qu’à une seule condition : des ingénieurs doivent relever le défi et concevoir le capteur de pression idéal... FUTURA SCIENCES 09/09/2012
  13. Publiant leurs travaux dans la revue Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, des chercheurs américains suggèrent, d’après l’étude de sédiments fossilifères de la région antarctique, que l’extinction de masse de la fin de l’ère secondaire s’est, en fait, déroulée en deux épisodes catastrophiques relativement rapprochés. Pour préciser le déroulement des évènements qui ont provoqué la disparition des dinosaures et de bien d’autres espèces il y a quelque 65 Ma, Thomas Tobin, doctorant en sciences de la Terre à l’Université de Washington, a mené avec ses collègues une nouvelle étude sur un gisement fossilifère de Seymour Island, au large de la péninsule antarctique. En effet, dans cette région, le dépôt sédimentaire est beaucoup plus épais qu’ailleurs, permettant aux chercheurs de prélever des carottes d’échantillons beaucoup plus parlantes, dont les fossiles ont été datés par magnéto-stratigraphie. Une méthode basée sur les inversions du pôle magnétique terrestre au cours des âges. Comme l'explique l'étude publiée dans la revue Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, l’équipe a ainsi obtenu des résultats particulièrement intéressants qui l'ont poussée à proposer une nouvelle approche de la disparition des espèces. Quelque 2 à 300.000 ans avant l’impact de la météorite (de 10 kilomètres de diamètre) au Yucatan, qui a probablement précipité la fin des dinosaures, un gigantesque épisode d’éruptions volcaniques, dans le plateau du Deccan (Inde actuelle), aurait également eu lieu. Durant 100.000 ans, celui-ci aurait provoqué l'émission de tant de gaz à effet de serre (notamment du CO2) que nombre d’invertébrés marins (mollusques, …) n’auraient pas survécu au réchauffement consécutif des océans. "Je crois que les éléments que nous avons à cet endroit sont indicatifs de deux évènements distincts, et indiquent aussi qu’un réchauffement est survenu", commente Thomas Tobin cité par le Daily Mail. Pour l'heure, il n’y a pas de preuve directe que le premier épisode d’extinction ait eu un effet sur le second, mais le chercheur estime qu’il est possible que les espèces ayant survécu au premier évènement (volcanique) en ont été, malgré tout, trop affaiblies pour pouvoir résister au second (météoritique, celui-là). "Il me semble improbable qu’il s’agisse de deux évènements complètement indépendants", conclut ainsi le chercheur. MAXISCIENCES 08/09/2012
  14. A compter d'aujourd'hui, 9 septembre 2012, vous trouverez ici les sujets ayant trait aux disparitions d'espèces que celles-ci soit contemporaines ou liées à des extinctions de masse du passé. Quelques articles sont dissiminés ici et là sur le forum... Comme pour d'autres sujets, dès que j'aurai un moment, vous les retrouverez regroupées ici. Il m'est apparu opportun de créer une rubrique spécifique aux espèces disparues pour la simple raison qu'il semble que nous nous acheminions vers une nouvelle exctinction de masse des espèces. Le réchauffement climatique en est en responsable... mais aussi, et surtout, les activités humaines...
  15. Les chercheurs de l’Inra viennent de découvrir que les phéromones sexuelles émises par un papillon de nuit permettaient d’orienter les chenilles de la même espèce vers des sources de nourriture. Ce mécanisme favorise la recherche alimentaire des larves et ouvre la voie à de nouvelles pistes pour lutter contre les insectes nuisibles. Publiée hier dans la revue Nature, l’étude des chercheurs de l’Inra de Versailles-Grignon montre comment un papillon de nuit, la noctuelle Spodoptera littoralis, utilise ses phéromones sexuelles pour perpétuer l’espèce. Particulièrement étonnants, les résultats révèlent que, contre toute attente, la chenille, qu’elle devienne ensuite un papillon mâle ou femelle, est attirée par la phéromone sexuelle de son espèce. Mais si on pourrait croire que la détection de ces substances est réservée à l’adulte, il n’en est rien. D'après les découvertes faites par les chercheurs, la détection des odeurs a lieu au niveau des antennes, par l’intermédiaire des neurones olfactifs contenus dans des soies appelées sensilles. Les chercheurs ont alors mis en évidence que la larve de la noctuelle est préférentiellement attirée par une source de nourriture quand celle-ci contient des phéromones sexuelles. Ainsi, les scientifiques suggèrent que les chenilles associent ce signal chimique à la nourriture qu’elles consomment à l’éclosion. D'autant plus que l’organe qui permet à la femelle de déposer les œufs (ovipositeur) et la glande phéromonale sont tout proches. Une chenille Spodoptera littoralis (Crédits : David Marquina Reyes - Flickr) Ce signal olfactif pourrait donc jouer un rôle autre que sexuel pour les chenilles, selon l'étude. Il permettrait de simplifier la recherche de la plante idéale à consommer car celle-ci serait indirectement "choisie" par la femelle. Bien qu'elles nous en apprennent plus sur le fonctionnement de ces insectes, ces découvertes pourraient aussi par la suite mener à améliorer la protection intégrée des végétaux en permettant de mieux lutter contre les chenilles herbivores. C’est le cas de la Spodoptera littoralis dont les larves ravagent les cultures agricoles dans tout le sud du Bassin méditerranéen (notamment de coton en Egypte son pays d’origine, mais également de tomate, maïs, légumes et piment doux) et les cultures sous serres du nord de l'Europe (plantes ornementales surtout). Elle est ainsi l'une des espèces les plus fréquemment interceptées sur les plantes ornementales importées. MAXISCIENCES 09/09/2012
  16. Publiant leurs travaux dans PLoS ONE, des chercheurs allemands et français ont utilisé le GPS pour étudier le vol du grand albatros, qui économise son énergie en utilisant les courants aériens pour se déplacer. Depuis longtemps, les spécialistes ont découvert que les albatros tirent parti de la force des courants aériens pour voler sans presque battre des ailes, donc avec un coût énergétique quasi-nul. Mais ce vol n'avait pas encore été décodé avec précision, du moins jusqu'ici. Pour mieux comprendre comment ces oiseaux accomplissent cet exploit, des chercheurs, dirigés par Gottfried Sachs, de l’Université technique de Munich (Allemagne), et Francesco Bonadonna, du CNRS (France), ont en effet suivi les évolutions de grands albatros ou albatros hurleurs (Diomedea exulans), grâce à un système avancé de localisation par GPS. Cette étude leur a alors permis de déterminer que le gain d’énergie durant le vol dynamique de l’albatros découle d’une oscillation répétitive. Plus concrètement, l’oiseau manœuvre en fait de façon à ajuster constamment sa trajectoire (incurvation) et son altitude aux vents et courants aériens rencontrés. Ceci lui permet ainsi d'exploiter au mieux son énergie. Mais cene sont pas les seules observations intéressantes faites par les chercheurs. Ceux-ci ont également noté que l'albatros possède aussi un tendon spécial dans chaque épaule qui lui permet de verrouiller ses ailes dans une position particulière. Une qualité qu'il partage avec les avions aux ailes fixées, soulignent les chercheurs qui croit que cette similarité est tout sauf une coïncidence. "Il existe ici des applications pour les avions qui ont besoin de rester en l'air le plus longtemps possible et pour les vols longs où l'objectif est simplement de rester aéroporté le plus long que l'on peut", explique l'ingénieur Johannes Traugott qui a participé à l'étude. Si concevoir un avion commercial volant comme un albatros serait difficile, les chercheurs estiment qu'étudier le vol de l'oiseau pourrait permettre de perfectionner certaines technologies. Ces travaux pourraient ainsi servir par exemple pour propulser des aéroplanes robotisés sans utiliser de carburant, suggèrent les auteurs de l’étude. MAXISCIENCES 09/09/2012
  17. Si la plupart des éleveurs sont encore réticents à utiliser le lin dans l'alimentation animale, notamment en raison d'un surcoût potentiel, les adeptes de ces méthodes alternatives sont convaincus de leur bienfait sur le cheptel et l'environnement. Bruno Duchesne, éleveur laitier en Indre-et-Loire, a introduit du lin, de la luzerne et de l'herbe dans l'alimentation des ses bêtes il y a un peu plus de deux ans. "Au niveau de la santé animale, c'est totalement différent", affirme-t-il, estimant que ses vaches vivront plus longtemps. Un avis partagé par Michel Manoury, président de la section viandes à la Coordination rurale et producteur de viande dans l'Orne, qui constate "une meilleure fertilité" chez ses bêtes, les vaches laitières ayant en outre tendance à moins maigrir lorsqu'elles produisent du lait. Si le coût de l'aliment est un peu plus élevé, admet M. Duchesne, il le compense grâce au prix auquel la coopérative Sodiaal lui rachète son lait, explique-t-il. La coopérative compte près de 300 éleveurs engagés dans cette démarche, sur 13.000 au total. En outre, les charges vétérinaires ne représentent plus que 30% de ce qu'elles étaient auparavant, estime M. Duchesne, qui affirme ne pas avoir "vu le vétérinaire depuis six mois". A l'origine de l'expérimentation engagée par l'éleveur, la coopérative Sodiaal valorise cette production sur sa gamme Candia Grandlait depuis 2009. "Lorsque les vaches ou les poules consomment du lin, le lait, les oeufs ou la viande qui en sont issus ont un effet bénéfique sur la santé des consommateurs", écrit par ailleurs l'Institut technique du lin sur son site Internet. Selon l'association Bleu-Blanc-Coeur, qui défend cette alternative agricole durable, la méthode incluant de l'herbe, des graines de lin et de la luzerne permet en outre de réduire de 10% à 15% le rejet de méthane par les animaux. "Le méthane des ruminants en France représente 5% des émissions de gaz à effet de serre", estime Pierre Weill, co-président de l'association qui compte 350 adhérents et dont le projet vient d'être récemment reconnu par l'Organisation des nations unies. L'objectif, pour les éleveurs, est alors de comptabiliser leurs émissions de méthane grâce à un outil mis en place par l'association et, par la suite, de valoriser leurs réductions d'émissions sur le marché des crédits carbone, s'assurant ainsi un complément de revenu. Séduisante, la méthode éveille toutefois la prudence de certains acteurs de la filière. Avant de s'y lancer, il faut que "nous ayons une parfaite connaissance sur le plan technique" des conséquences de cette alimentation alternative sur les bovins, avance le président de la Fédération nationale bovine (FNB), Pierre Chevalier. Autre point, économique celui-là: "Est-ce que ce produit-là sera plus cher que le soja par exemple?", s'interroge-t-il, à l'heure où les éleveurs cherchent par tous les moyens à réduire leurs coûts de production. "Souvent, la contrainte du cahier des charges" pèse sur l'éleveur "mais la valeur ajoutée part sur le produit transformé", souligne de son côté Marie-Thérèse Bonneau, secrétaire générale de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL). Par ailleurs, "si on doit nourrir tout le cheptel français avec du lin, il va falloir produire plus", ajoute-elle. En France, environ 15.000 hectares sont consacrés à la culture de la graine de lin mais "il y a un potentiel pour 200.000 hectares", souligne François Bert, responsable de la filière lin au sein de l'Institut du végétal Arvalis. SCIENCES ET AVENIR 08/09/2012
  18. Refroidir les serveurs dans les data centers coûte extrêmement cher en énergie. Parmi les nouvelles solutions explorées, le fabricant de processeurs Intel et la start-up Green Revolution Cooling ont testé avec succès un système de refroidissement par bain d'huile. Les composants ont parfaitement résisté après avoir été plongés dans le liquide pendant toute une année. Si la mobilité fait rêver beaucoup de travailleurs, ils préfèreraient surement éviter de se retrouver mutés au Pôle Nord. Pourtant, les data centers, où sont stockés des quantités colossales de données informatiques, sont aujourd'hui face à des défis considérables en matière de refroidissement. En effet, comment refroidir efficacement ces centres sans engloutir des quantités considérables d'énergie alors même qu'ils sont déjà accusés de consommer trop d'électricité ? Pour y répondre, Intel a testé un nouveau système d'évacuation de la chaleur utilisant... de l'huile minérale. Comme le rappelle le New York Times, les serveurs et autres appareils que nécessitent les réseaux internet et mobiles ont poussé Google à ouvrir un data center en Finlande, tandis que Facebook a annoncé la construction prochaine d'un centre en Suède. Des eaux de la Baltique aux vents glacés de Septentrion, tout est bon pour limiter les coûts. Selon un rapport de Pike Research, le contrôle de la température dans les data centers représenterait 1,5% de la consommation mondiale d'électricité et provoquerait l’émission de 188 millions de tonnes de CO2 par an. Pour réaliser des économies sans déménager, le fabricant de processeurs Intel et la start-up Green Revolution Cooling ont ainsi testé le remplacement du refroidissement via des ventilateurs par un véritable bain d'huile minérale. En fait, l'huile a l'avantage de ne pas conduire l'électricité, ce qui permet de plonger directement les composants dedans. Ainsi, des disques durs et des processeurs ont été immergés dans l'huile pendant tout une année pour au final en sortir sans avoir été endommagés d'après les initiateurs du projet. Mais l'huile permet surtout une évacuation de la chaleur plus rapide et efficace que l'air. Cette méthode serait 10 à 20% moins couteuse en énergie que la circulation d'air par ventilation. Quand on sait que la facture énergétique des data centers peut représenter jusqu'à 50% des dépenses liées à ces centres, l’intérêt est flagrant pour les opérateurs. Le gain pour l'environnement est aussi évident, mais comme l'avoue Christiaan Best de Green Revolution Cooling ce n'est pas la priorité des grandes entreprises : "bien que nous aimerions économiser l'énergie seulement pour économiser l'énergie, personne ne va acheter ce système s'il ne fait pas économiser de l'argent et coûte moins cher que la concurrence." MAXISCIENCES 07/09/2012
  19. La cour suprême de justice indienne a ordonné l’interdiction de faire du tourisme dans les zones centrales de plus de 40 réserves de tigres du pays. C'est une décision exemplaire que vient de rendre la cour suprême de justice indienne. Celle-ci a en effet décidé d'interdire le tourisme au coeur des réserves de tigres du pays. Elle est même allée plus loin en imposant une amende de 10.000 roupies (environ 150 euros) pour tous ceux qui ne respecteraient pas cette nouvelle loi. La mesure intervient notamment après un décompte réalisé en 2011 qui a estimé à 1.700 le nombre de tigres vivant en liberté dans le pays. Un chiffre qui parait bien faible alors qu'environ 100.000 individus peuplaient l’Inde il y a à peine un siècle plus tôt et que le pays abrite plus de la moitié de la population mondiale de tigres. Cette révélation a ainsi suffi à alerter les autorités indiennes et à les décider à agir. Cette nouvelle décision de justice n'est donc qu'une des initiatives prises récemment par le pays pour préserver les tigres. En tout six états et 40 réserves sont concernés. Saluée par les groupes de conservation des animaux à l’origine d’une pétition, cette décision constitue pour eux une évolution significative. Désormais, les réserves de tigres indiennes possèdent donc des "cœurs de zone" et des zones tampons qui bordent les réserves de tigres sur une distance de 10 kilomètres. Toutefois, comme le souligne la BBC, bien que cette nouvelle loi soit essentielle, elle ne concerne pas les zones tampons, là où les touristes ont toujours accès. De plus, le braconnage et les conflits entre les tigres et la population qui vit aussi bien à la périphérie que dans les réserves continuent de menacer les félins. Pour alerter de la situation, le WWF organise dimanche prochain une nouvelle édition de la journée internationale du tigre. "Au cours du siècle dernier, le nombre de tigres a diminué de 95% et 3 sous espèces de tigres se sont éteintes – une quatrième n’ayant pas été vue à l’état sauvage depuis 25 ans. La population de tigres à l’état sauvage a atteint un niveau historiquement bas de 3.200 individus alors qu’elle était estimée à 6.000 individus il y a dix ans", rappelle sur son site dédié l'ONG qui appelle ainsi à une action concrète. "Abattus, piégés, empoisonnés, blessés et finalement vendus… A ce rythme la probabilité pour que les populations de tigres s’éteignent d’ici la prochaine Année du Tigre en 2022 est réelle si nous ne prenons pas des mesures pour les protéger. C’est pourquoi le WWF appelle la communauté internationale à se mobiliser, et à doubler la population de tigres d’ici 2022", explique t-elle encore. Pour cela, le WWF a mis en ligne une pétition qui a déjà reçu plus de 27.500 signatures sur un objectif de 50.000. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site dédié : http://3200tigres.wwf.fr/ Maxisciences 27/07/2012
  20. Alors que tigres et humains sont contraints de partager un même espace dans le parc népalais de Chitwan, les félins parviennent à maintenir leur population. Un réseau de caméras a permis de constater que les animaux ont favorisé une vie nocturne afin de réduire les chances de rencontre avec les habitants de la région. Les tigres népalais sont comme tout le monde : ils préfèrent les solutions simples et empruntent routes et sentiers lorsqu'ils rôdent dans les forêts. Les habitants pourraient ainsi redouter de tomber sur un de ces prédateurs au détour d'un chemin du parc national de Chitwan. Malgré la présence de 121 tigres, la cohabitation fonctionne... mais pas forcément grâce à qui l'on penserait. En effet, l'équipe de Jianguo Liu a publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences un élément de réponse. Neil Carter, doctorant à l'université du Michigan, a disposé en 2010 et 2011 des caméras liées à des détecteurs de mouvements dans le parc de Chitwan ainsi qu'à ses abords. L'analyse des résultats montre ainsi bel et bien que tigres et humains utilisent les mêmes sentiers. Toutefois, les chercheurs ont constaté que les félins ont adopté des mœurs bien plus nocturnes qu'à l'accoutumée. Ils ne fréquentent donc pas ces endroits aux mêmes moments que les hommes ; ce qui facilite grandement la cohabitation et permet aux tigres de mieux profiter de l'espace et des ressources associées. "A Chitwan, les conditions sont bonnes pour les tigres, explique Neil Carter cité par BBC Nature. "Il y a beaucoup de proies, les forêts hors du parc se régénèrent et le braconnage des tigres et de leurs proies reste faible. Par contre, toutes sortes de gens, dont des touristes et des habitants du coin, fréquentent les forêts de Chitwan. Les tigres ont besoin d'utiliser le même espace que les hommes s'ils veulent avoir un futur viable à long terme. Ce que nous apprenons ici c'est que les tigres semblent s'adapter pour que cela fonctionne", ajoute t-il encore. Cette alternance marche même si bien que la densité de tigres à l'extérieur du parc, où se concentrent pourtant les habitations humaines, est proche de celle à l'intérieur. La situation des tigres grande échelle n'en reste pas moins préoccupante : d'après les derniers chiffres, il ne subsisterait plus qu'environ 3.000 tigres sauvages au monde après une diminution de leur population de 97% en un siècle seulement. LAXUSCUEBCES 08/09/2012
  21. Une commission du gouvernement japonais chargée de plancher sur la préparation aux catastrophes a dressé une série de directives devant permettre de faire face à des inondations de grande ampleur dans la région métropolitaine de Tokyo. La commission réunit des ministres et des représentants des agences en charge de la prévention des catastrophes. Elle s'est réunie jeudi à la résidence officielle du premier ministre. Les directives appellent le gouvernement central et les autorités locales à coordonner leurs efforts pour limiter les dégâts que provoqueraient des inondations de grande ampleur. De telles inondations pourraient affecter un grand nombre de personnes. Le gouvernement estime que si les digues de la rivière Arakawa, dans le nord de Tokyo, s'effondraient, de vastes zones du centre et du nord de la métropole se retrouveraient sous les eaux. Dans le pire des scénarios, le nombre de personnes qui seraient coincées sur les toits ou dans les lieux élevés, pourraient atteindre 860 000. 2000 personnes pourraient perdre la vie. NHK 07/09/2012
  22. Une commission américaine chargée d'enquêter sur l'accident nucléaire de Fukushima au Japon s'interroge sur les mesures prises à la centrale pour faire face aux risques. L'Académie nationale américaine des sciences a créé cette commission en juillet. Les responsables de l'opérateur de la centrale, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, ont été auditionnés jeudi. Ils ont déclaré que le tsunami du 11 mars 2011 avait été plus important qu'estimé. La conception de la centrale ne permettait pas d'y résister. Les responsables ont également admis que les travailleurs sur le site n'avaient pas été informés de l'incapacité du système de refroidissement de secours à jouer son rôle après la perte de l'alimentation électrique. Un membre de la commission a demandé pourquoi il n'y avait pas d'experts basés à la centrale, susceptibles de donner des conseils sur le système de refroidissement de secours au moment de l'accident. Le représentant d'une organisation professionnelle américaine d'opérateurs de centrales nucléaires a critiqué les normes japonaises de sûreté. Les membres de la commission ont jugé vital de se préparer à toute éventualité. Pour eux, le Japon n'a pas intégré ce concept. Les Etats-Unis ont mis en place de nouvelles mesures à leurs centrales nucléaires après les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Chaque centrale doit désormais avoir un manuel de gestion des risques et des systèmes d'alimentation de secours supplémentaires. NHK 07/09/2012
  23. Nicolas Hulot a plaidé jeudi pour la création d'une agence française de la biodiversité qui, sur le modèle de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) pour le climat, permettrait de mettre en oeuvre concrètement les engagements français. "La France se distinguerait à mettre en oeuvre une agence de la biodiversité", a-t-il indiqué à l'AFP à Bruxelles, où il a participé au Parlement européen à un colloque sur les enjeux de la prochaine conférence internationale sur la biodiversité, qui aura lieu du 8 au 19 octobre en Inde. La stratégie nationale de la biodiversité, qui fixe 20 objectifs pour la période 2011-2020, reste "lettre morte, car il n'y a pas les moyens", a-t-il remarqué. Le président de la Fondation Nicolas Hulot souhaite que la conférence environnementale des 14 et 15 septembre contribue à mieux définir les financements permettant d'atteindre ces objectifs. "Une fois les financements définis, il faut une agence, comme il y a l'Ademe, pour mettre en oeuvre la stratégie française", a-t-il insisté. Concernant les négociations qui auront lieu en octobre sous l'égide de l'ONU, à Hyderabad (Inde), deux ans après la conférence de Nagoya (Japon), il a souhaité qu'elles permettent de continuer à avancer vers une répartition plus "équitable" des bénéfices tirés de l'exploitation des ressources naturelles. "Il faut soustraire à la spéculation un certain nombre de biens communs", a-t-il plaidé lors de la réunion organisée par les Verts européens, s'exprimant notamment devant son ancienne rivale à la primaire écologiste pour la présidentielle, Eva Joly. En 2010, les 193 pays participant aux négociations onusiennes avaient adopté le principe d'un meilleur partage des bénéfices entre pays du Nord et pays du Sud, où se trouvent une grande partie de ces ressources utilisées par les industries de la pharmacie ou des cosmétiques. "Ce qui va se discuter à Hyderabad, c'est comment on suit et on contrôle l'utilisation des ressources naturelles et comment on s'assure effectivement que les avantages tirés reviennent aux populations d'origine", a souligné la députée européenne Sandrine Bélier. Espérant que l'accord adopté en 2010 puisse être opérationnel au "plus tard en 2014", elle espère notamment des progrès en matière de financement, "car c'est le noeud de l'ensemble des politiques qui vont être mises en oeuvre". SCIENCES ET AVENIR 07/09/2012
  24. PEKIN (Chine) - Le tremblement de terre de magnitude 5,7 qui a frappé vendredi une région du sud-ouest de la Chine a fait au moins 24 morts et 150 blessés, selon un nouveau bilan des autorités locales. L'épicentre du séisme, qui a endommagé des milliers d'habitations, a été localisé à la frontière des provinces du Yunnan et du Guizhou, selon l'Agence de sismologie chinoise. La secousse s'est produite à 11H00 (03H00 GMT). Le tremblement de terre a été suivi par une série de répliques qui ont semé la panique dans certaines villes, poussant les habitants à quitter précipitamment les bâtiments d'habitation et de bureaux. "J'étais en train de marcher dans la rue quand soudain j'ai senti la terre trembler sous mes pieds. Les gens ont commencé à se précipiter dehors en hurlant". A y penser j'en ai encore des frissons, a confié un habitant dans un microblog. Un total de 24 personnes ont trouvé la mort, 150 ont été blessées et 20.000 habitations ont été endommagées, selon un communiqué des autorités de Zhaotong, une ville du Yunnan très proche de la frontière avec la province du Guizhou. Des images diffusées par la télévision ont montré des centaines de résidents rassemblés sur la voie publique dans la ville d'Yiliang (Yunnan), refusant de retourner à l'intérieur des édifices. Le séisme a été fortement ressenti dans la circonscription d'Yiliang et les trois régions de Jiaokui, Luozehe and Qiaoshan, a indiqué le gouvernement local d'Yiliang. Les transports sont perturbés dans certaines régions et les communications sont touchées, a-t-il ajouté. La magnitude du séisme a été évaluée à 5,6 par l'Institut de géophysique américain (USGS). En mai 2008, un puissant tremblement du terre avait frappé la province du Sichuan (sud-ouest), faisant près de 70.000 morts et 18.000 disparus. ROMANDIE.COM 07/09/2012
  25. NOUMEA - Les pays insulaires du Pacifique cherchent en commun des solutions pratiques pour s'adapter aux conséquences du réchauffement climatique auquel ils sont fortement exposés, ont-ils indiqué vendredi lors d'une conférence régionale à Nouméa (Nouvelle-Calédonie). La montée du niveau des océans est devenue le principal problème environnemental des îles du Pacifique. D'ici la fin du siècle, la mer aura monté d'un mètre dans certaines zones, a déclaré à l'AFP David Sheppard, directeur général du Programme régional océanien de l'environnement (PROE). Cette organisation, qui a tenu cette semaine à Nouméa sa 23ème conférence, regroupe 21 Etats et territoires insulaires océaniens et quatre Etats développés (Australie, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis et France). Depuis trois ans, le PROE a mis en oeuvre un Projet d'adaptation au changement climatique (PACC), dont l'objectif est de mener des actions conjointes pour aider ces micro-pays à répondre de manière pragmatique aux nouveaux défis qu'ils doivent relever. Le PACC a un budget de 13,1 millions de dollars. Bien que leurs émissions de gaz à effet de serre soient minimes, les pays insulaires du Pacifique sont extrêmement exposés au réchauffement global, en raison de leurs faibles altitudes. La salinisation des nappes phréatiques, l'augmentation de la fréquence des catastrophes naturelles ou encore la perte de biodiversité sont des problèmes cruciaux, a dit David Sheppard. L'utilisation de diesel à base d'huile de noix de coco, l'amélioration du stockage de l'eau douce, la recherche de variétés vivrières tolérant mieux l'eau salée, l'installation de purificateurs d'eau solaires sont quelques-unes des initiatives prises par les îles d'Océanie. La plupart ont élaboré des politiques générales de lutte contre les effets du changement de climat. A Tuvalu, archipel polynésien indépendant de 10.500 habitants dont le point culminant ne dépasse pas deux mètres, la vie quotidienne de la population est de plus en plus bouleversée. C'est de pire en pire chez nous. Sur le littoral, les arbres tombent et quand il y a une tempête, l'eau rentre dans les maisons et les jardins. Les familles perdent leurs biens mais aussi leurs moyens de subsistance: poules, cochons, bétail, cultures, a déclaré à l'AFP Apisai Ielemia, ministre des affaires étrangères de Tuvalu. ROMANDIE.COM 07/09/2012
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