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Une tornade de feu éclate dans le désert australien
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Conditions climatiques
Source : WIKIPEDIA (septembre 2012) Une tempête de feu (ou ouragan de feu) est un incendie atteignant une telle intensité qu'il engendre et maintient son propre système de vents. C'est le plus souvent un phénomène naturel, créé durant certains des plus grands feux de brousse et feux de forêts. Le grand incendie de Peshtigo et les feux du mercredi des Cendres sont deux exemples de telles tempêtes de feu. Des tempêtes de feu peuvent aussi être le résultat délibéré d'explosions ciblées, telles que celles ayant résulté des bombardements aériens incendiaires de Dresde, Hambourg, Tokyo, et des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. Comment ça se produit : Une tempête de feu est le résultat du phénomène de tirage (ou effet cheminée) dû à la chaleur de la combustion initiale aspirant de plus en plus d'air environnant, et entretenant la combustion. Ce tirage peut augmenter rapidement si un courant-jet de basse altitude existe au-dessus ou à proximité du feu, ou s'il vient à percer une couche d'inversion thermique. Alors que le courant ascendant s'étale en champignon, de fortes bourrasques se développent autour du feu, dirigées vers son centre. On pourrait penser que cela limite l'extension de l'incendie, mais la formidable turbulence qui se crée amène les vents à changer erratiquement de direction. Ce cisaillement du vent peut produire de petites formations tournoyantes, analogues à des tornades ou à des tourbillons de poussière, appelées tourbillons de feu, et qui peuvent jaillir de manière imprévisible, détruisant maisons et bâtiments, et propageant rapidement le feu au delà de l'aire centrale de l'incendie. Le tirage accru apporte des quantités d'oxygène plus importantes, ce qui accroit la combustion, et donc la production de chaleur, de manière significative. Cette chaleur intense est essentiellement rayonnée (sous forme de radiation infrarouge), ce qui enflamme les matériaux inflammables à distance du feu d'origine. Outre l'énorme nuage de cendres produit par une tempête de feu, elle peut aussi, si les conditions s'y prêtent, favoriser la condensation d'un pyrocumulus (ou nuage de feu). Un pyrocumulus assez vaste peut donner naissance à des éclairs, susceptibles d'allumer de nouveaux feux. En dehors de ceux résultant des feux de forêt, les pyrocumulus peuvent également se former lors d'éruptions volcaniques. Origines naturelles : Les tempêtes de feu apparaissent souvent dans des thalwegs, sur des crêtes ou dans des plateaux. Parmi les phénomènes les signalant, on rencontre : une diminution de la visibilité ; une mauvaise propagation du son ; des difficultés à respirer (les pompiers ne sont généralement pas équipés d'ARI dans le cas des feux de broussaille) ; le roussissement des feuilles (par pyrolyse) dû à la chaleur rayonnée. En cas d'incendie, beaucoup de plantes et d'arbres sécrètent des résines volatiles et des huiles essentielles ayant de multiples fonctions, comme de protéger la plante du dessèchement, Cependant, les températures élevées augmentent la pression de vapeur saturante de ces composés ; ainsi, à 170 °C, le romarin émet 55 fois plus de terpène qu'à 50 °C. Cette température de 170 °C est considérée comme un seuil à partir duquel l'émission de composés volatils peut donner avec l'air un mélange explosif, et donc amener à un embrasement généralisé (EGE). En particulier, l'huile d'eucalyptus est extrêmement inflammable, et l'on a vu des arbres entiers exploser. En Australie, la prévalence des eucalyptus a pour conséquence des feux de forêts remarquables par leurs fronts de flammes extrêmement élevés et intenses. En cas de sécheresse (taux d'humidité inférieur à 30 %), les risques de combustion spontanée sont plus grands encore. De plus, les flammes contiennent des gaz de pyrolyse incomplètement brulés, qui peuvent se mélanger aux huiles des plantes, avec un résultat encore plus explosif. La topographie a une influence complexe. Un relief fermé, tel qu'une vallée étroite ou un lit de rivière asséché, concentre la chaleur et l'émission de composés organiques volatils, particulièrement pour des espèces telles que le romarin, le pin d'Alep ou les cistes. En revanche, les chênes kermès émettent davantage de ces composés sur des reliefs ouverts comme les plaines et les plateaux. D'autres facteurs influençant la création d'une tempête de feu sont la chaleur (en particulier quand elle dépasse 35 °C à l'ombre), la sécheresse, et l'absence de vent fort ; ces conditions se rencontrent souvent en climat méditerranéen. On peut classer les tempêtes de feu en plusieurs types : Bulle thermique : au fond d'une petite vallée riche en matériaux combustibles, les gaz inflammables forment une bulle qui ne peut se mélanger à l'air car sa température est trop élevée ; cette bulle, poussée par le vent, se déplace au hasard. Tapis de feu : dans une petite vallée étroite et profonde, toute la vallée s'enflamme. Confinement par de l'air froid : un fort vent froid empêche les gaz produits par la pyrolyse de s'élever, créant une situation explosive. Pyrolyse du versant opposé : le feu progresse en descendant une pente ; la chaleur rayonnée pyrolyse les plantes du versant opposé, qui semblent prendre feu spontanément. Fond de vallée étroite : les gaz s'accumulent dans le lit d'une rivière asséchée ; l'arrivée du l'incendie complète le « triangle du feu », et le fond de la vallée s'enflamme. La même physique des combustions s'applique à des incendies en zones urbaines ; on pense que des tempêtes de feu ont fait partie du mécanisme des grands incendies historiques, tels que le grand incendie de Rome et le grand incendie de Londres, ainsi que de ceux consécutifs à des tremblements de terre, comme celui de San Francisco en 1906. Des tempêtes de feu furent aussi créées par les bombardements incendiaires de la Deuxième Guerre mondiale, particulièrement à Dresde, Tokyo, Hambourg, et aussi lors des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. Le tableau suivant recense les tempêtes de feu (en zone urbaine) pour lesquelles on possède des observations fiables. Ville / ÉvénementDate de l'incendieNotes - RemarquesGrand incendie de Rome18 juillet 64 - 24 juillet 64Plusieurs milliers de victimes ; les trois quarts de la ville rasés.Grand incendie de Londres2 septembre 1666 - 5 septembre 1666La plus grande partie de la City, connue comme le « Mile Carré », une surface néanmoins bien plus faible que celle occupée par le Londres moderne.Grand incendie de Chicago Incendie de Peshtigo (en) Incendie de Port Huron (en)8 octobre 1871Des centaines de morts à Chicago du 8 au 10 octobre ; 2 500 morts à Peshtigo (en) ; d'autres victimes dans des feux semblables à Holland et Manistee (Michigan).Tremblement de terre de San Francisco18 avril 1906Parmi les conséquences du tremblement de terre, la tempête de feu (due principalement aux ruptures de canalisations de gaz) causa la destruction de plus de 500 pâtés de maisons.Grand incendie de 1910 (en) (Idaho et Montana)20-21 août 191087 morts (y compris une équipe complète de pompiers composée de 28 hommes), trois villes au moins brulèrent en partie durant deux jours de tempêtes de feu. On peut toutefois considérer que celles-ci relèvent plutôt du cas des feux de forêts : on estime que 12 000 km2 de forêts brûlèrent, dans quatre des états de l'ouest des États-Unis. La fumée s'étendit jusqu'à l'est du continent, et on retrouva des cendres dans les neiges du Groenland.Grand tremblement de terre de Kantō1er septembre 1923140 000 morts, la plupart dans des tempêtes de feu à Tokyo et dans le port de Yokohama. Les dommages s'élevèrent à 40 % du PNB de cette année.Bombardement de Londresseptembre 194030 à 40 000 mortsBombardement de Hambourg (Allemagne)27 juillet 1943<table class="wikitable"><tr><td></td><td></td></tr></table>Bombardement de Cassel (en) (Allemagne)23 octobre 194310 000 mortsBombardement de Brunswick (en) (Allemagne)15 octobre 19442 600 mortsBombardement de Darmstadt (en) (Allemagne)11 septembre 194412 300 mortsBombardement de Heilbronn (en) (Allemagne)6 décembre 1944<table class="wikitable"> <tr><td></td><td>6 500 morts</td></tr> </table>Bombardement de Dresde (Allemagne)13 février 194525 000 morts au moinsBombardement de Pforzheim (Allemagne)23 février 194517 000 mortsBombardement de Tokyo<table class="wikitable"><tr><td></td><td>9 mars 1945</td></tr></table>120 000 mortsBombardement de Wurtzbourg (en) (Allemagne)16 mars 19455 000 mortsBombardement de Kobe (en) (Japon)17 mars 19458 841 mortsHiroshima6 août 194590 000 morts ou plus, mais en partie dus à l'explosion atomique elle-même.Nagasaki9 août 194540 000 morts ou plus, mais en partie dus à l'explosion atomique elle-même ; il semble de plus qu'il n'y ait pas eu de véritable tempête de feu à Nagasaki, des collines ayant partiellement protégé la ville.Tempête de feu d'Oakland (en)20 octobre 199125 morts, 1,5 milliard de dollars de dégâts -
Une tornade de feu éclate dans le désert australien
BelleMuezza a posté un sujet dans Conditions climatiques
Le phénomène météorologique est aussi rare qu'impressionnant. En Australie, un réalisateur a réussi à filmer une tornade de feu en plein désert, à quelque 80 kilomètres du célèbre Ayers Rock. Repérée par le Huffington Post, la vidéo montre la naissance de cette colonne de feu qui s'élève dans le ciel bleu azur. Un tourbillon destructeur qui produit "le bruit d'un avion de chasse", selon le réalisateur, dont les propos sont aussi relayés par NBCnews. "Une expérience qu’on ne vit qu’une fois en dix vies", selon l'homme. Le Monde / Huffington Post 18/09/2012 -
Un catamaran dépollueur innovant en panne de soutiens français et européen
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans EAU - Milieu aquatique
Un ancien article illustré... pour mieux comprendre... En 2010, la société Ecocéane a proposé son aide aux Etats-Unis, lors de la catastrophe survenue sur la plateforme DeepWater Horizon dans le golfe du Mexique... Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Ecologie avait proposé l'aide de la France... comprenant notamment la mise en oeuvre de navires spécialisés... Parmi eux figure le Catamar, un navire de récupération d'hydrocarbures et de déchets flottants en haute mer, capable de récupérer 100 m3 par heure, soit plus de 2000 m3 par jour. Conçu par Ecocéane pour l'intervention en zones portuaires, champs pétroliers et canaux, le S180 Catamar mesure 18 mètres de long pour 7 mètres de large. Travaillant à la vitesse de 4 noeuds, ce bateau peut intervenir jusqu'à une mer de force 5. Dotés de grues de 3 et 10 tonnes, il peut nettoyer 40.000 m2 par heure et stocker 50 m3 d'hydrocarbures, auxquels s'ajoutent les capacités offertes par des souteurs remorquant derrière lui. La rotation des souteurs rend, d'ailleurs, les capacités illimitées. Comme tous les bateaux développés par Ecocéane, le Catamar intègre un concept spécialement développé pour rendre les opérations de dépollution plus efficaces qu'avec les navires traditionnellement utilisés pour la récupération d'hydrocarbures. «La majorité des navires n'ont pas pour vocation première la dépollution. Les bateaux sont munis de bras type sweeping arms et de pompes reliées a des skimmers. Ils avancent avec les bras déployés dans les nappes pour en augmenter l'épaisseur : Le pompage des hydrocarbures par les skimmers provoque une emulsion (type mayonnaise) entre l'eau et les hydrocarbures. Cette émulsion contient jusqu'a 80% d'eau de mer. L'émulsion récupérée ne peut pas être stockée directement dans des cuves, car trop compacte, mais doit être chauffée a 35°C dans des silos pour permettre la séparation des hydrocarbures et de l'eau. Le temps nécessaire au réchauffage de l'émulsion est le véritable rythme de ramassage. Les bateaux ne peuvent pas ramasser en continu, et leur capacité de ramassage est inferieure a 5m3/h, quelle que soit la puissance de leurs pompes», explique Ecocéane, qui précise en outre que ce système de récupération ne peut fonctionner que jusqu'à une mer de force 3. Partant de ce principe, Ecocéane propose trois gammes de bateaux dont les caractéristiques et les équipements sont optimisés pour le travail dans les ports, sur le littoral ou plus au large. Il s'agit des Cataglop (unités de 6.6 à 9.2 mètres), Workglop (10.6 à 12.8 mètres) et Spillglop (18 à 25 mètres), le Catamar faisant partie de cette dernière gamme, dédiée à la dépollution hauturière. On notera que ces bateaux peuvent aussi combattre des pollutions chimiques, des absorbants peuvant être embarques et répandus sur la pollution par l'intermédiaire du canon à eau servant a la lutte contre les incendies. L'espace vie, à l'intérieur des navires, est protégée, permettant un travail 24h/24 en atmosphère polluée. Quelques photos : Le concept de récupération d'Ecocéane ( : ECOCEANE) Le concept de récupération d'Ecocéane ( : ECOCEANE) Le Catamar : crédits : ECOCEANE Bateau de la gamme Cataglop ( : ECOCEANE) Le Catamar en opération de récupération ( : ECOCEANE) La France à son Monsieur "Dyson (aspirateur)" des mers... Il serait dommage que les belles innovations françaises terminent sous licence d'un pays étranger... ! Cliquez ici pour en savoir plus sur les gammes de bâteaux (PDF) D'autres infos via le Grenelle de l'Environnement (décembre 2011) Mer et Marine juin 2010 -
Le catamaran (Catamar) tout en aluminium déploie ses bras flottants autour de la nappe de pétrole qui est aspirée entre ses coques: cette technologie unique, selon ses concepteurs, peine à percer faute de soutien des organismes français et européen de dépollution. Dans la rade de Brest, René, à la barre, aperçoit la nappe matérialisée pour une démonstration par de la balle de riz, un produit végétal flottant quelques heures et bien visible. Depuis sa cabine, il ouvre une trappe, met en place les bras flottants et dirige son catamaran droit sur la nappe. Quelques instants plus tard, dans le sillage du bateau, plus aucune trace de pollution. Les hydrocarbures aspirés sont ensuite séparés de l'eau, puis transférés vers un pétrolier. Le système, contrairement à un pompage classique, ne crée pas d'émulsion, sorte de mayonnaise provoquée par le mélange d'eau et pétrole qui doit être traitée avant stockage, réduisant ainsi la capacité de récupération, explique Eric Vial, à la tête de l'entreprise familiale Ecoceane. "Nos bateaux peuvent récupérer autour de 100 m3 d'hydrocarbures par heure, soit 20 fois plus que des navires équipés de skimmers (dispositifs servant a écumer les eaux polluées par des hydrocarbures)", assure-t-il à l'AFP. Ecoceane, implantée à Paimpol (Côtes d'Armor), compte une trentaine de salariés. Elle a vendu 75 bateaux dans 25 pays, des petites barges pour l'entretien des ports, capables de collecter algues, méduses ou eaux noires. A partir de 2008, elle a développé des bateaux plus grands, de 13 à 46 m, destinés à intervenir lors de marées noires. Et les difficultés ont commencé. "On est constamment barrés par une administration que visiblement l'on gêne", se plaint M. Vial qui dénonce "l'ostracisme et l'ignorance que nous subissons de la part des organismes en charge de la dépollution en mer". Les organismes auxquels il fait référence sont le Cedre (Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux), sous tutelle du ministère de l'Ecologie, et le Ceppol (Centre d'expertises pratiques de lutte antipollution), chapeauté par la Marine Nationale. Il leur reproche de ne pas soutenir l'entreprise auprès de l'EMSA (Agence européenne pour la sécurité maritime), organisation européenne basée à Lisbonne et chargée, à la demande des Etats, d'apporter son aide lors de pollutions, et qui, selon M. Vial, "ignore volontairement" la technologie Ecoceane, tout en "connaissant parfaitement les limites des bateaux qu'elle affrète". Interrogée par l'AFP, l'EMSA a dit n'être "ni informée, ni impliquée". Et la Marine Nationale dit devoir rester neutre. "On ne peut pas soutenir une entreprise par rapport à une autre", explique la porte-parole adjointe de la préfecture maritime de l'Atlantique, le lieutenant de vaisseau Ingrid Parrot. "On leur demande de présenter une nouvelle technologie à l'EMSA, on ne leur demande pas de faire notre promotion", s'insurge M. Vial. Au Cedre, on indique que les bassins à disposition sont trop petits pour tester les bateaux d'Ecoceane. "Ne pouvant pas tester leur grand bateau, il nous est difficile de donner un avis sérieux et documenté", explique à l'AFP le directeur adjoint Christophe Rousseau. "Il faut arrêter d'avancer de faux problèmes", peste M. Vial. "Qu'ils se débrouillent pour faire des évaluations, ce n'est pas notre problème", dit-il, en précisant consacrer entre 1,5 et 2,5 millions d'euros par an à la recherche et au développement. "Nous pourrions créer 3.000 emplois sur 5 ans, dont la moitié en France", assure le chef d'entreprise, qui menace de partir à l'étranger "si les choses ne bougent pas". SCIENCES ET AVENIR 23/09/2012
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Un observatoire sous-marin câblé testé en France : MEDON
BelleMuezza a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
De nouvelles technologies voient sans cesse le jour pour étudier plus précisément et plus facilement les fonds marins. En France, l’Ifremer a réalisé un nouvel observatoire sous-marin câblé promis à un bel avenir. Medon, c’est son nom, est actuellement en test au large de Molène, en Bretagne. Nadine Lantéri, responsable du projet pour l’Ifremer, revient pour Futura-Sciences sur ses principales caractéristiques. Les activités anthropiques impactent les fonds marins, qu’ils soient situés à proximité du littoral ou au large, à de grandes profondeurs. Pour détecter ces évolutions, il faut étudier et suivre ces milieux dans le temps. Malheureusement, une telle démarche nécessite de gros moyens logistiques, humains ou financiers, surtout si l’on souhaite mettre en place un suivi à grande échelle. La solution aujourd'hui pour s’affranchir des navires de recherches et des engins sous-marins consiste à installer de véritables laboratoires sous-marins pérennes. Idéalement câblés, afin d’éviter les limitations imposées par le stockage des données ou l’alimentation des systèmes, et pour transmettre en plus des informations en temps réels, ils doivent être autonomes, nécessitant donc peu d’interventions à distance des opérateurs. C’est dans cette optique qu’est né l'observatoire sous-marin câblé développé par l’Ifremer dans le cadre du projet INTEREG «MeDON» (pour Marine e-Data Observatory Network), piloté par le Plymouth Marine Laboratory. Ce dispositif a été installé le 13 juin dernier par 20 m de fond au cœur du parc marin d’Iroise, au large de Molène. Il est relié à la terre ferme par un câble long de 2 km et transmet depuis des données physicochimiques, des sons et des images. Nadine Lantéri, responsable du projet à l’Ifremer, revient pour Futura-Sciences sur les objectifs et les avantages de cette installation. «Le projet Medon vise à proposer un nouveau mode de surveillance des milieux côtiers avec le principe et la technologie des laboratoires sous-marins. Lors de sa conception, notre objectif était de faire quelque chose d’assez facile à maintenir et sur lequel on puisse rapidement intervenir sans avoir besoin de programmer des bateaux ou l’utilisation de Rov (NDLR : un sous-marin filoguidé commandé à distance), ceci afin de pouvoir être réactif pendant la phase d'essai." La particularité de Medon réside dans le fait qu’il n’est pas uniquement destiné à l'observation du milieu. Pour l’Ifremer, il s’agit également d’un démonstrateur technologique intégrant des solutions éprouvées dans l'industrie dans un système dédié au monde sous-marin, par exemple, la gestion des pannes au fond. Si un capteur est défaillant, le système intègre un dispositif pouvant couper l'alimentation et envoyer des alarmes. Depuis la terre, les opérateurs sont alors en mesure d'identifier les dysfonctionnements, de couper les sondes défectueuses, le tout bien sûr pour maintenir le reste du système opérationnel. L’observatoire embarque de nombreux outils. «L’Ifremer a réalisé les infrastructures et a installé trois capteurs à bord : une caméra HD, un courantomètre à effet doppler détectant le courant dans la colonne d’eau et la houle, un piézomètrepouvant réaliser des mesures de sismicité (en test). Le Plymouth Marine Laboratory, le coordinateur du projet, a fourni une sonde multiparamètre réalisant des mesures hydrologiques : température, oxygénation, fluorescence, etc. L’Ensta [NDLR : l’École nationale supérieure des techniques avancées] a installé des hydrophones pour écouter les bruits marins. Il n’y en a que deux pour l’instant mais l’idée est d’en mettre trois afin de pouvoir réaliser de la triangulationdu signal et localiser la source de l’émission sonore, des dauphins par exemple.» Après un mois d'immersion, des plongeurs (ici Michel Répécaud) ont réalisé une maintenance préventive de l'observatoire sous-marin Medon. Quinze jours auront suffi pour que certains poissons puissent prendre leurs quartiers à proximité de l'installation. Elle est pourtant située sur une grande étendue de sable. Olivier Dugornay, Ifremer L’installation se compose de deux étages. La partie basse mesure environ 2,5 m de côté et pèse 1,5 t. Elle sert à ancrer Medon au fond, ou plutôt à l’y maintenir car il est juste posé. La partie supérieure est quant à elle plus petite (2,3 m de longueur et 1 m de largeur) et pèse 300 kg. Elle accueille tous les instruments. Aucun forage n’a donc été réalisé, comme le confirme Nadine Lantéri : «On restituera la zone dans sa configuration initiale. Quand on dépose des infrastructures de ce type sur des espaces protégés, on s’engage à remettre le milieu dans l’état où il était. On retirera aussi le câble et tout ce qui va avec». L’installation va fonctionner pendant douze mois dans le cadre du projet Medon, mais l'Ifremer a comme objectif de maintenir un observatoire pilote sur une dizaine d'années pour valider les principes et être prêt pour ensuite déployer d'autres systèmes. «Nous allons rentrer dans une phase opérationnelle, les observatoires vont remplir des fonctions plus différenciées. Par exemple, un besoin de ce type d’installation a été identifié au large de Marmara en Turquie, au niveau de la faille nord anatolienne. Elle est en activité et présente des portions qui n’ont pas encore cassé. Leur rupture menacerait Istanbul. C'est un site potentiel de déploiement d'un observatoire pour surveiller l'activité sismique et mettre au point des méthodes d’avertissement en cas de dangers imminents pour la population. C’est à 800 m de fond et c’est loin de chez nous. Le fait d’avoir un recul de plusieurs années sur la technologie requise nous prépare à ce travail. Mais la première application reste actuellement de surveiller le milieu marin.» Plusieurs parcs seraient d’ailleurs déjà intéressés par cette technologie. Grâce à son petit format, Medon ne nécessite pas de gros navires pour sa mise en place. L'observatoire a plus précisément été réalisé par les équipes de l’unité Recherches et développements technologiques de l’Institut Carnot Ifremer-Edrome et par France Télécom Marine avec l’aide d’Iroise Mer. Yves Gladu, Ifremer L'observatoire va franchir une nouvelle étape dans son évolution courant octobre. L’instrumentation va être sortie de l’eau afin de subir sa première grosse opération de maintenance. Les données et images vidéo seront ensuite diffusées en temps réel et, comme l’espèrent les membres du projet, en libre accès sur Internet. Des roussettes, des poissons et peut-être même des dauphins vont pouvoir nous émerveiller. Avant d'être installé au sein du parc marin d'Iroise, Medon a été déployé dans le bassin d'essai du centre Ifremer de Bretagne. Deux aquariums sont également associés au projet : l'Océanopolis de Brest et le National Marine Aquarium de Plymouth. Ils sont chargés de disséminer et de valoriser les travaux entrepris dans le cadre du projet Medon auprès du grand public. Olivier Dugornay, Ifremer FUTURA SCIENCES 22/09/2012 -
Une étude choc relance le débat sur la toxicité des OGM
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS, fait part à Futura-Sciences de son scepticisme sur l’étude sur le maïs OGM menée par Gilles-Éric Séralini. Selon lui, les auteurs ont manqué de prudence quant à l’interprétation des résultats. Quelques explications s’imposent. Quel danger représentent les OGM alimentaires pour la santé humaine ? Le débat ne date pas d’hier et Gilles-Éric Séralini, chercheur controversé de l’université de Caen, vient de publier avec ses collaborateurs un travail de recherche qui a fait grand bruit et apporté des éléments nouveaux sur la question. Les rats nourris au maïs OGM NK603 de Monsanto vivaient moins longtemps, avaient davantage de risques de développer des tumeurs et mouraient plus tôt que leurs congénères nourris à base de céréales traditionnelles. [i]La question est-elle enfin réglée ? [/i] Clairement non. Une partie de la communauté scientifique a accueilli ces résultats avec un certain scepticisme. En cause : une étude jugée trop partisane dont les résultats n’ont pas forcément été bien interprétés. Le plan de communication est également reproché au biologiste normand, puisque les recherches ont été déballées sur la place publique avant même que les spécialistes aient pu en débattre. Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS dans le laboratoire de Physiologie cellulaire végétale, à l’université Joseph Fourier de Grenoble, partage lui aussi cet avis et en fait part à Futura-Sciences. Futura-Sciences : Pensez-vous que cette étude a été bien conçue ? Marcel Kuntz : Il y a du bon et du moins bon dans le protocole. Les mesures biochimiques effectuées par exemple sont tout à fait pertinentes et on n’en attendait pas moins dans ce genre d’article scientifique. En revanche, quelques précisions sont manquantes et d’autres points auraient pu être améliorés. Par exemple, quel est le nom commercial du maïs traditionnel utilisé pour nourrir le groupe témoin ? Les auteurs écrivent qu’il s’agit de la variété la plus proche génétiquement de l’OGM NK603, testé dans cette expérience. Mais laquelle ? Il existe très certainement quelques variations génétiques entre ces deux lignées en plus du gène d’intérêt placé dans le maïs OGM. Or ces petites différences peuvent modifier les résultats terminaux et un travail de ce type se doit de considérer ce paramètre. D’autre part, on peut parfaitement supposer qu’une étude comparative entre deux maïs non-OGM aurait également révélé des différences de santé dans une expérience de ce type. Ainsi, pour connaître l’impact réel d’une variété de céréale transgénique par rapport à l’équivalent naturel, il aurait fallu établir une fourchette de variabilité pour échelonner le NK603 avec différentes lignées traditionnelles. Là, on aurait effectivement su si oui ou non le maïs incriminé était plus néfaste que les maïs conventionnels. Or on n’a pas pris ce recul dans cette expérience. Futura Sciences : Ces résultats vous surprennent-ils ? Marcel Kuntz : Les résultats sont ce qu’ils sont. Ce qui me pose problème, c’est l’interprétation qui en est faite. Il existe une variabilité naturelle chez les êtres vivants qui doit être prise en compte dans l’expérimentation scientifique. Les tests sur les animaux ne peuvent pas être considérés que comme des mathématiques : des biais peuvent s’introduire dans une expérimentation sur le vivant. Il ne faut donc pas surinterpréter une étude. D’autre part, les effets toxiques supposés ne sont pas proportionnels à la dose de ce maïs intégrée dans l’alimentation. Les auteurs affirment qu’il y a un effet seuil. Quand je lis l’étude, je ne vois aucun élément qui permet de l’affirmer. Une autre explication serait qu’il n’y a tout simplement pas d’effet, et que certaines différences résultent du hasard ou de biais. Pour ma part, je ne comprends pas comment ils ont pu aboutir à une conclusion aussi tranchée à partir de telles données. Il faut toujours faire preuve de prudence dans l’analyse des résultats et ne pas se laisser emporter par des convictions politiques. On parle de science, pas de militantisme : il ne s’agit pas de décrire ce qu’on aimerait voir mais seulement ce que l’on constate. Futura Sciences : L’article a été scruté et validé par des scientifiques avant sa publication dans un journal plutôt renommé. Comment expliquez-vous cela ? Marcel Kuntz : À mon avis, les reviewers de Food and Chemical Toxicology ont manqué de vigilance quant à l’interprétation des auteurs. Ce sont des choses qui arrivent, même dans les meilleures revues. Certains de ces articles scientifiques sont parfois contredits, que ce soit partiellement ou totalement, et d’autres chercheurs réalisent des études qui infirment ou confirment. En ce qui me concerne, si j’avais fait partie du comité de lecture, j’aurais demandé à ce que les auteurs soient moins affirmatifs dans leurs conclusions et exposent toutes les explications potentielles à leurs résultats. Futura Sciences : L’une des autres critiques adressées à l’égard de Gilles-Éric Séralini et son équipe n’est pas d’ordre scientifique mais concerne la médiatisation autour de cette étude. Quel est votre avis ? Marcel Kuntz : Je pense qu’on a eu affaire à un plan de communication magistralement orchestré. L’information est sortie dans les médias avant d’être parvenue à la communauté scientifique qui n’a pas pu réagir et donner son point de vue avant qu’on ne puisse lire partout que les OGM sont dangereux pour la santé. Et c’est ce qui reste dans l’esprit du grand public. Surtout que l’image de ces rats avec des tumeurs énormes est marquante. L’idée qu’il existe une équation de type OGM = cancer risque de s’insinuer dans les esprits. Seulement il faut savoir que la lignée de rongeurs utilisée est connue pour développer naturellement des tumeurs, ce qui s’est produit pour les rats témoins. Désormais, les chercheurs vont étudier et débattre de ce travail afin de le valider ou l’invalider. Quel sera l’écho dans la presse si les experts concluent que cette étude manque de pertinence ? Probablement nul, ou très faible. Alors les gens considéreront toujours que les OGM sont dangereux pour la santé, même si ce ne sera pas forcément l’avis de la majorité des spécialistes. FUTURA SCIENCES 21/09/2012 -
l'Erika : dossier tranché à l'automne par la Cour de cassation
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Jugements - rendus de justice monde environnemental
PARIS - La Cour de cassation dira mardi si la France était compétente pour juger des responsabilités dans le naufrage du pétrolier Erika en 1999 au large de la Bretagne, une décision très attendue par les victimes de cette gigantesque marée noire. Le naufrage de ce navire vieux de 25 ans, battant pavillon maltais, affrété par le groupe français Total et appartenant à un armateur italien, avait souillé 400 kilomètres de côtes françaises de la pointe du Finistère à la Charente-Maritime, et mazouté quelque 150.000 oiseaux. Plus de dix ans plus tard, le 30 mars 2010, la cour d'appel de Paris avait confirmé les condamnations pénales pour pollution du pétrolier Total, de la société de classification Rina, de l'armateur Giuseppe Savarese et du gestionnaire Antonio Pollara. Tous s'étaient pourvus en cassation. Les parties civiles (Etat, collectivités locales, associations de protection de l'environnement) avaient obtenu 200,6 millions d'euros de dommages et intérêts, dont environ 13 millions au titre de leur préjudice écologique. Mais l'avocat général à la Cour de cassation, Didier Boccon-Gibod, a provoqué un coup de théâtre début avril 2012 en recommandant dans un avis une cassation sans renvoi de l'arrêt attaqué, c'est-à-dire une annulation définitive de la procédure. C'est la seule issue juridiquement possible, a-t-il assuré lors d'une audience le 24 mai devant la chambre criminelle de la Cour. Je comprends que cet avis heurte les consciences, qu'il fasse scandale, a-t-il ajouté, mais pour que les fautes soient sanctionnées, il faut un texte applicable, et c'est là que le bât blesse. Le navire a sombré en dehors des eaux territoriales françaises, en Zone économique exclusive (ZEE). Même si l'Etat du pavillon, Malte, ne s'est pas manifesté, la loi française de 1983, sur laquelle sont fondées les poursuites, ne pouvait selon lui pas s'appliquer car elle n'était pas conforme aux conventions internationales signées par la France. L'avocat général a par ailleurs remis en cause l'indemnisation du préjudice écologique. Me Patrice Spinosi, avocat à la Cour de cassation de plusieurs collectivités dont la Bretagne, espère que les propres arguments juridiques des parties civiles auront réussi à convaincre la Cour que l'avocat général était dans l'erreur. La Cour de cassation a plusieurs possibilités: cassation totale, partielle, ou validation de l'arrêt de 2010. Si la solution la plus radicale était retenue, cela signifierait une impunité totale pour les pollueurs, estime Me Corinne Lepage, avocate de dix communes du littoral, interrogée par l'AFP. Ce serait 30 ans de droit de l'environnement fichus en l'air. Je lancerai immédiatement un travail au Parlement européen pour qu'on propose à la Commission un texte, ajoute la députée européenne. Il faut que tout pays dont la côte est touchée, où que se soit passé l'accident, puisse être le juge des dommages dont il est l'objet. L'avocat de Total, Me Daniel Soulez Larivière, objecte en revanche que les navires étrangers qui remontent de la pointe de l'Afrique jusqu'à Rotterdam ne peuvent avoir un régime juridique différent à chaque fois qu'ils croisent un pays qui a un droit sur la zone économique exclusive. Si le groupe pétrolier sortait gagnant de ce combat judiciaire, il en serait probablement tout autre pour lui en termes d'image. C'est pourquoi il a plusieurs fois rappelé avoir versé 171 millions d'euros d'indemnisations aux parties civiles après le jugement de première instance, qui sont définitives et s'ajoutaient aux 200 millions d'euros versés pour le nettoyage des plages. Rina s'était de son côté acquitté, après l'appel, des 30 millions restant dus, selon ses avocats. ROMANDIE.COM 22/09/2012 -
Une étude choc relance le débat sur la toxicité des OGM
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
RENNES - Après la dernière étude sur les OGM, montrant que les rats nourris de maïs OGM développaient davantage de tumeurs, 79% des personnes interrogées s'inquiètent de la présence éventuelle d'OGM dans l'alimentation, selon un sondage Ifop réalisé pour Dimanche Ouest France. Ce taux de 79% (dont 38% de très inquiets) est nettement plus élevé que le plus élevé précédemment observé, 73% (28% de très inquiets) en juillet 2000. Femmes ou hommes partagent une inquiétude proche (80% pour les premières et 79% pour les seconds). De même, ce taux reste élevé, quelle que soit la proximité politique de la personne interrogée: 84% parmi les sympathisants PS, respectivement 83% et 88% parmi ceux d'EELV et du Modem et 73% chez ceux de l'UMP et du FN. En revanche relève l'IFOP, l'âge des personnes interrogées apparaît davantage comme un vecteur de différenciation. Les jeunes âgés de moins de 35 ans, bien que majoritairement inquiets (71%, mais seulement 57% pour les 18-24), le sont moins que les 35 ans et plus (83%). La question posée était la suivante: à propos de la présence éventuelle d'OGM dans les produits alimentaires, diriez-vous que vous êtes personnellement très inquiet, plutôt inquiet, indifférent, plutôt pas inquiet ou pas inquiet du tout? Sondage réalisé les 20 et 21 septembre par téléphone auprès d'un échantillon de 953 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. ROMANDIE.COM 22/09/2012 -
Birdfair: Nichoirs, longues vues, oiseaux de tout poil... et tourisme bio
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
PAIMBOEUF (Loire-Atlantique) - La première Birdfair, organisée de vendredi à dimanche à Paimboeuf (Loire-Atlantique) pour les 100 ans de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), mêle les accessoires du parfait amoureux des oiseaux aux professionnels, de plus en plus nombreux, du tourisme nature. Tandis que les oiseaux des marais des bords de l'estuaire de la Loire rejoignaient massivement, autour de Paimboeuf, les lieux où ils ont coutume de se nourrir la nuit, le président de la LPO, Alain Bougrain-Dubourg, inaugurait vendredi en fin de journée ce premier festival birdfair de France. C'est une fête de la convivialité. D'ordinaire, les gens sont habitués à nous entendre donner l'alerte, voire à dénoncer des actes contre la nature, et cette birdfair, c'est pour nous une autre façon de faire partager notre patrimoine naturel, de rassembler autour de lui, a-t-il déclaré. La nature n'est pas une contrainte, c'est un patrimoine formidable, qui nous appartient, a-t-il ajouté. Quelque 3.000 visiteurs sont attendus samedi, puis dimanche, sur les bords de Loire où ont été dressés les chapiteaux, lieux de forum, de stands, de restauration, et une yourte pour les enfants. Les professionnels du tourisme ont bénéficié d'une rencontre spécifique vendredi, mêlant les voyagistes spécialisés dans les excursions respectueuses de la nature au bout du monde, ceux qui vont beaucoup moins loin mais invitent leurs clients à découvrir la nature près de chez eux, et aussi plus largement, les acteurs touristiques classiques comme les dirigeants de Voyages à Nantes, la structure culturelle et touristique nantaise. Sur les stands, les visiteurs amateurs, avertis ou non, pouvaient approfondir leurs connaissances de telle ou telle espèce d'oiseau plus ou moins en voie de disparition - un véritable avis de recherche est désormais lancé pour signaler les hirondelles qui se raréfient -, admirer les gravures et livres d'art animaliers, ou céder aux sirènes de l'économie de marché, pour la bonne cause. Nichoirs pour les oiseaux, mais aussi pour les insectes qu'ils consomment, graines de plantes attirant leurs insectes, kits et guides pour transformer son balcon ou son jardin en refuge LPO rivalisaient avec d'impressionnantes longues vues, jumelles et des équipements de randonneurs ornithologues. Des associations d'aide aux oiseaux mais aussi aux autres animaux, peu connues du grand public, présentaient également leur activité, comme le centre vétérinaire de la Faune Sauvage et des écosystèmes des Pays-de-la-Loire, qui explique notamment comment recueillir et transporter vers leurs services un animal blessé. Située près du parc naturel régional de la Brière, la birdfair de Paimboeuf avait aussi convié les principaux parcs français de zones humides, comme celui de Camargue ou le parc ornithologique du Teich, près du bassin d'Arcachon. A l'avenir, la LPO compte bien répéter cette birdfair, une fois par an ou une fois tous les deux ans, à Paimboeuf, car nous y avons été très bien accueillis, a souligné M. Bougrain-Dubourg. ROMANDIE.COM 22/09/2012 -
MOSCOU (Sipa) — Vera Lesovets montre des photographies de Yacha, une chienne corgi de cinq ans jouant joyeusement avec un berger allemand deux fois plus grand qu'elle. Mais Yacha vient de mourir, après avoir grignoté quelque chose dans un parc du sud-ouest de Moscou où les propriétaires viennent promener leurs chiens. Ce n'est pas un cas isolé. A la clinique, le vétérinaire a expliqué avoir vu six cas semblables au cours de la semaine. Et la police a reçu de nombreuses plaintes: un ou des inconnus jetteraient des boulettes de viande empoisonnée dans le parc du Cinquantenaire de la Révolution d'Octobre. Selon les estimations basées sur les plaintes, entre 40 et 70 chiens sont morts empoisonnés ces derniers jours, ce qui a incité la police à annoncer vendredi l'ouverture d'une enquête. Une clinique vétérinaire voisine du parc a recensé sur son site Internet 20 cas cette semaine, dont 14 mortels. Les policiers ne savent pas pour le moment qui est impliqué: des habitants du quartier cherchant à protéger leurs enfants contre les chiens errants, nombreux dans la capitale russe, ou des "chasseurs de chiens" qui ont décidé de les capturer et tuer de leur propre initiative. C'est ce que soupçonne Vera Lesovets. La "chasse aux chiens" est une activité en vogue sur le web russe, note cette professionnelle de la communication. "Ils ont des sites Internet. Ils décrivent comment ils tuent les chiens. Ils publient des photographies, vous disent quel poison est le meilleur et comment se le procurer", détaille-t-elle. La législation russe prévoit une peine de deux ans de prison pour ceux qui tuent un animal ou lui infligent de mauvais traitements. Mais la loi est rarement appliquée, déplorent les défenseurs des animaux comme Daria Khmelnitskaïa, directrice de la fondation Virta. Neuf cas ont abouti devant les tribunaux depuis 2011, avec une seule condamnation, ajoute-t-elle. Daria Khmelnitskaïa met également en cause des "chasseurs de chiens". Elle préconise de relever leurs adresses IP, ce numéro d'identification attribué de façon permanente ou provisoire à chaque ordinateur connecté sur Internet, afin de remonter à eux. Certains sites et forums dédiés ont fermé, mais les informations des chasseurs de chiens sont toujours accessibles et partagées sur d'autres sites, comme Vkontakte, le plus important réseau social en Russie. Sur le site Vredi.org, on peut lire le manifeste de certains de ces chasseurs, qui se considèrent comme des gardiens de la tranquillité publique. Depuis l'époque soviétique, font-ils valoir, la population de chiens errants à Moscou a explosé et on l'estime aujourd'hui à 25.000, multipliant le risque d'attaques et de morsures. Mais les Moscovites ont aussi appris à vivre avec ces animaux errants, et beaucoup en ont adopté. Sur le réseau social Vkontakte, un groupe d'opposants aux chasseurs de chiens a été créé, attirant déjà près de 4.000 membres. ROMANDIE.COM 22/09/2012
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MEXICO (Sipa) — Des régions du sud du Mexique ont été secouées samedi par un séisme, mais les autorités ne faisaient pas état de dégâts importants dans l'immédiat, même si des bâtiments ont été ébranlés dans la capitale, Mexico. Selon le service sismologique national du Mexique, ce séisme de magnitude 5,8, qui s'est produit à 7h29 (12h29 GMT), était centré à environ 27 kilomètres au sud-ouest de Pinotepa Nacional, une ville située sur la côte pacifique. L'Institut géologique américain (USGS) a annoncé pour sa part que ce séisme avait une magnitude de 5,4, et que son épicentre se trouvait à 25 kilomètres au nord de Pinotepa Nacional, à environ 340 kilomètres au sud/sud-est de Mexico. ROMANDIE.COM 22/09/2012
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Un homme mutilé par un tigre de Sibérie au zoo du Bronx de New York va être poursuivi en justice pour s'être introduit par effraction dans l'enclos de l'animal, a indiqué samedi la police de la ville de New York. Il a déclaré à la police avoir voulu ne faire "qu'un avec le tigre". Selon un communiqué du zoo, l'individu âgé de 25 ans, se trouvait sur le monorail surélevé du zoo, vendredi, quand il a sauté d'un des wagons, puis arraché une des barrières de l'enceinte du félin pour le rejoindre. Il a passé dix minutes seul avec l'animal. Le jeune homme a été hospitalisé dans un état critique, avant d'être déclaré hors de danger plus tard dans la journée. Il a été sévèrement touché aux bras, aux jambes et aux épaules. L'accident est "simplement un événement extraordinaire, qui a eu lieu, parce que quelqu'un a voulu se mettre en danger", a commenté le directeur du zoo Jim Breheny. "Dans ce cas précis, le tigre n'a absolument rien fait de mal", a-t-il estimé au cours d'une conférence de presse. M Breheny avait auparavant précisé dans un communiqué que les employés du parc avaient utilisé un extincteur pour éloigner le tigre de sa victime: "Une fois qu'il a reculé, on a dit à l'homme de rouler sous une barrière électrique pour se mettre à l'abri". "Les gardiens ont ensuite pu faire rentrer le tigre dans une zone à l'écart et l'ont mis en sécurité", avait ajouté M. Breheny, précisant que le jeune homme était conscient et pouvait parler après l'attaque dont il a été victime. "Si notre équipe n'avait pas réagi si rapidement et si elle n'était pas si efficace pour gérer les situations d'urgence, le résultat aurait été très différent". ROMANDIE.COM 22/09/2012
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Un site préhistorique de l’Aveyron menacé par un élevage porcin
BelleMuezza a posté un sujet dans Divers - Insolite
Le site web Hominides.com relaie l’appel d’une association archéologique, inquiète de voir l’extension prévue d’un élevage porcin – et son cortège de pollutions – menacer les nombreux vestiges préhistoriques de la grotte voisine de Foissac, en Aveyron. Que vont devenir les peintures paléolithiques, les sépultures et poteries chalcolithiques (fin du Néolithique) maintenues in-situ dans les 8 kilomètres de réseau souterrain de la grotte de Foissac, en Aveyron ? C’est la question que soulève Bertrand Defois, Président du réseau associatif "Les Paléonautes", engagé dans la protection des sites archéologiques. Un projet d’agrandissement d’un élevage de porcs localisé à proximité du site constitue en effet une menace pour les précieux vestiges. D'ici peu, le nombre de têtes devrait passer de 1.000 à 8.000. Or, si cette augmentation parait déjà très importante, elle est d'autant plus préoccupante qu'elle va accroitre un problème majeur qui touche l'eau. Le lisier (ou purin) issu de l’élevage et épandu localement, pénètre en fait le réseau hydrologique et affecte déjà la grotte, où circule un cours d’eau souterrain, dans cette région où, de plus, les crues sont fréquentes. Mais qu’en sera-t-il lorsque cette pollution sera multipliée par huit ?... Pour préciser les données, alerter l’opinion et préserver les précieuses peintures, découvertes en 2006 seulement, ainsi que les autres vestiges, découverts dans les années 1980, une enquête publique, qui doit s’achever le 27 septembre, a été ouverte à la Mairie de Causse et Diège, et une pétition est disponible auprès de l’association "Les Paléonautes". Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Hominides.com MAXISCIENCES 22/09/2012 -
Quand le chant des oiseaux nous renseigne sur l'apprentissage du langage
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
Des chercheurs américains ont étudié le processus d'apprentissage du chant chez des diamants mandarins. Ils ont ainsi découvert que ces oiseaux australiens commencent à chanter en imitant leurs ainés. Un processus qui pourrait être proche de l'apprentissage du langage chez l'humain. Sydney étant célèbre pour son opéra, on ne s’étonnera donc pas que les jeunes oiseaux australiens apprennent à chanter en écoutant attentivement les adultes. Mais comme le révèle une étude des universités de Duke et d'Harvard, publiée ce mois-ci dans Nature Neuroscience, cet apprentissage cache en fait un processus neurologique des plus intéressants. Pour arriver à cette conclusion, l'étude a porté sur des petits oiseaux bien particuliers et vivant dans le centre de l'Australie, des diamants mandarins. Au cours de l'expérience, les chercheurs ont placé de jeunes oiseaux en présence de leurs ainés et ont minutieusement analysé leur activité cérébrale alors que ces derniers se mettaient à chanter. Il faut dire que ces oiseaux sont particulièrement appliqués : il leur faut parfois jusqu'à 45 jours et 100.000 répétitions d'un chant afin de perfectionner leur imitation d'un adulte. Grâce à cela, les scientifiques ont alors pu remonter jusqu'aux zones les plus stimulées de leur cerveau et ont constaté que la région cérébrale contrôlant leur chant est la même que celle qui est stimulée quand ils entendent le gazouillement d'un congénère plus âgé. "Les oiseaux apprennent leurs chants tôt grâce à l'écoute et à la mémorisation du chant de leurs parents, ou d'un autre oiseau adulte. Cela se passe d'une façon proche de la manière dont les humains apprennent à parler. Ils façonnent leurs expressions pour qu'elles correspondent au chant de leur tuteur", explique l'auteur principal de l'étude Todd Roberts cité par Science Daily. Plus intéressant encore : ce scientifique et ses collègues ont remarqué que la zone la plus active du cerveau des oiseaux lors de ce processus correspond chez l'homme à la zone de Broca, située dans l'hémisphère gauche, et qui gère justement le traitement du langage. "Nous apprenons certains de nos comportements les plus intéressants, comme le langage, la parole et la musique, par le biais de l'écoute d'un modèle adéquat, puis par son imitation grâce à un entraînement intensif. Traditionnellement, nous pensions que cette séquence se faisait en deux étapes, l'écoute suivie d'une répétition moteur, impliquait d'abord l'activation d'une région du cerveau liée au processus d'écoute. Puis plusieurs jours, semaines, voire mois plus tard, ceci serait suivi par l'activation d'une région du cerveau liée au contrôle moteur [et donc à la répétition mécanique de l'action]", précise Richard Mooney qui a participé à l'étude. Or, "ici nous avons vu qu'une seule région du cerveau est essentielle au contrôle moteur d'une chanson et aussi à l'apprentissage de la chanson du tuteur par l'écoute. Cette découverte soulève ainsi la possibilité que les circuits pré-moteurs, importants pour la planification et le contrôle de la parole, jouent aussi un rôle dans l'apprentissage de la parole par l'écoute pendant la petite enfance", conclut le chercheur. Un diamant mandarin mâle photographié en Australie (Crédits : Jim Bendon - Wikipédia) MAXISCIENCES 22/09/2012 -
Un petit okapi est né au zoo le 15 septembre 2012 Jeudi, le zoo d'Anvers a annoncé dans un communiqué qu'un bébé okapi était né le week-end dernier. Le petit qui est en pleine forme est le 48e okapi à naitre au zoo depuis 1919. C'est une heureuse nouvelle que vient d'annoncer le zoo d'Anvers en Belgique. Depuis le week-end dernier, l'enclos des okapis accueille un nouveau pensionnaire ! C'est la femelle Sofie qui a mis au monde le petit le 15 septembre dernier après une gestation de 14 mois qui a été suivie de près mais qui s'est déroulée sans encombre. Plutôt petit mais particulièrement vif, le nouveau né est un mâle et possède déjà de longs cils, de douces oreilles ainsi que des stries très blanches sur son arrière-train. Comme c'est l'année des N, les soigneurs ont décidé de baptiser ce nouvel okapi Nkosi, ce qui signifie dieu en xhosa, une langue parlée en Afrique australe. Le public peut ainsi d'ores et déjà découvrir Nkosi grâce à un écran placé sur la porte de l'enclos. On peut ainsi voir que la maman qui a déjà eu cinq bébés est particulièrement attentive au bien-être de son petit dernier. Elle le garde à côté d'elle et l'allaite avec conviction. Compte-tenu des températures plutôt basses, Nkosi ne met toutefois pas encore le museau dehors et reste au chaud dans l'enclos. Vivant aujourd'hui uniquement dans la forêt tropicale de la République Démocratique du Congo, l’okapi appartient à la famille des girafes et présente une caractéristique étonnante : comme nos empreintes digitales, les stries sur ses cuisses et son arrière-train sont uniques. Mais celles-ci lui servent aussi à se camoufler quand il s'aventure dans la forêt la nuit tombée. Ruminants, les okapis du zoo mangent des feuilles, des fruits, des légumes et de la luzerne. Par ailleurs, autre particularité : ces animaux n'ont pas une très bonne vue. Mais ce défaut est largement comblé par leur ouïe fine et leur odorat développé. Nkosi est le 48e okapi à naître au zoo depuis 1919. Son arrivée a donc été accueillie avec une grande joie par les équipes d'Anvers qui dirigent un programme d'élevage international de l'animal. Le zoo est même aujourd'hui le coordinateur mondial de l'espèce. "C’est notre parc animalier qui conseille les autres zoos pour les soins, l’alimentation et les accouplements des okapis. Le Zoo d’Anvers agit un peu comme une agence matrimoniale afin de préserver la diversité génétique de la population présente dans les parcs du monde entier", explique l'établissement dans un communiqué. Actuellement, l'avenir des okapis est loin d'être assuré, essentiellement en raison de leur territoire très restreint. Les animaux sont, en effet, menacés par la déforestation à des fins agricoles et de production de bois précieux, le braconnage et la situation politique instable en République Démocratique du Congo où ils vivent. Il y a peu, la réserve des okapis d'Epulu a d'ailleurs été attaquée par les rebelles Mai Mai : 6 personnes sont mortes, 13 sur 14 des okapis du programme d'élevage ont été massacrés et la structure a été totalement détruite. "C’est un revers dramatique pour cette espèce menacée et pour les gens qui les préservent au quotidien", indique le zoo qui soutient depuis des années le projet à Epulu dans la forêt tropicale congolaise et participe au fond d'urgence mis en place après l'attaque. Par ailleurs, la naissance de Nkosi n'est pas la seule bonne nouvelle annoncée par les soigneurs puisqu'il semblerait qu'une autre femelle Yenthe soit aussi enceinte. Elle devrait mettre bas aux alentours de Noël. Le petit mâle okapi est né le 15 septembre dernier (Crédits : ZOO Antwerpen / Jonas Verhulst) Cette année étant celle des 'N', il a été baptisé Nkosi (Crédits : ZOO Antwerpen / Jonas Verhulst) CLIQUEZ ICI pour voir d'autres photos MAXISCIENCES 21/09/2012
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Publiée récemment dans la revue Zootaxa, la description, par des chercheurs allemands, d’une nouvelle espèce de serpent mangeur d’escargots, découverte dans l’ouest du Panama, est l’occasion, pour ces scientifiques, de souligner la nécessité de sauvegarder les écosystèmes locaux, menacés. La liste des espèces connues de serpents s'allonge une nouvelle fois. Des chercheurs allemands viennent en effet tout juste d'en découvrir une nouvelle en Amérique du Sud. Au premier regard, ceux-ci ont toutefois pensé qu'il s'agissait d'une autre espèce déjà bien connue, le redoutable serpent-corail, également doté d'anneaux clairs et sombres. Mais après une observation plus poussée, ils ont constaté qu'il n'en était rien et qu'il avait en face d'eux un animal encore inconnu. "Les trois spécimens que nous avons capturés au cours de plusieurs expéditions, entre 2008 et 2010, dans les forêts tropicales de montagne de l'ouest du Panama, diffèrent nettement de toutes les espèces connues de serpents (…). Par conséquent, nous avons récemment décrit l'espèce : elle porte désormais le nom de Sibon noalamina", a déclaré le Dr Sebastian Lotzkat, du Département d'herpétologie de l'Institut de recherche Senckenberg à Francfort (Allemagne). D'après les descriptions faites, le nouveau colubridé de mœurs nocturnes est non venimeux et totalement inoffensif. Il se nourrirait ainsi comme tous ses congénères appartenant au genre Sibon, d’escargots, de limaces, de vers de terre et d’œufs d’amphibiens. En outre, l'espèce ne se défendrait pas en mordant comme d'autres, elle se servirait plutôt des anneaux de sa peau pour dissuader les prédateurs, justement en mimant l'aspect du dangereux serpent-corail. Comme l'explique l'étude, l'habitat du serpent est situé dans la chaîne de montagnes appelée Sierra de Tabasará, territoire autonome pour les peuples autochtones depuis 1997. Or, tandis que de nombreuses menaces pèsent aujourd'hui sur cette région, elle est loin d'être suffisamment protégée, d'après les chercheurs. Pour le rappeler, ils n'ont ainsi pas hésité à baptiser le serpent d'un nom particulier faisant référence à cette menace : noalamina signifie en espagnol "pas d'exploitation minière". Un appel d'autant plus important que l'habitat de l'animal est aussi celui de nombreuses espèces rares de reptiles et d’amphibiens. Le serpent Sibon noalamina a été découvert au Panama (Crédits : Sebastian Lotzkat) MAXISCIENCES 22/09/2012
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Aquarium de Paris : expo sur les requins pour combattre les idées reçues
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos : REQUINS
Dans le cadre de la nouvelle exposition "Vivent les requins !" de l'Aquarium de Paris, Bernard Seret, spécialiste de l'Institut de recherche pour le développement a tenu mardi 11 septembre une conférence sur le thème "Les requins : des prédateurs devenus proies". Celui-ci tire la sonnette d'alarme sur la situation de surpêche et les conséquences qu'elle pourrait avoir sur l'ensemble des océans. L'image de prédateur ultime lui colle à la peau et pourtant le requin est infiniment plus la proie de l'homme que l'inverse. C'est ce qu'a tenu à souligner mardi dernier Bernard Seret de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et du Muséum national d'histoire naturelle lors de la première des cinq conférences organisées à l'Aquarium de Paris dans le cadre de l'exposition "Vivent les requins !". Lors de son intervention, le spécialiste a en effet rappelé les dégâts causés par la surpêche sur les populations de requins. Malgré le fort intérêt du public mû par un mélange de peur et de fascination, les requins restent des animaux encore mal connus. Si la famille des poissons cartilagineux, celle des requins mais aussi des raies et des chimères, compte environ 1.200 espèces répertoriées, 21% d'entre elles n'ont été découvertes que lors des deux dernières décennies. Or, ces seigneurs des mers restent des espèces fragiles, en particulier à cause de leur lente reproduction. Ainsi, si le requin baleine peut donner naissance jusqu'à 300 petits par gestation, une espèce très consommée comme l'aiguillat commun n'arrive à maturité sexuelle qu'au bout de 10 à 25 ans pour ne donner que quatre petits requins au bout d'un an et demi à deux ans gestation. Bien qu'il puisse vivre jusqu'à une centaine d'années, on imagine bien alors que cet animal soit particulièrement fragile en cas de surpêche. Il faut dire que le nombre, déclaré, de captures de requins a triplé en cinquante ans et n'a commencé à diminuer qu'autour de 2003. Aujourd'hui, la production officielle est de 800.000 tonnes de requins pêchés. Mais ce chiffre est incomplet car la Chine ne fournit pas de statistiques et les prises rejetées en mer ne sont pas inclues dans ce chiffre. On atteindrait ainsi au final 1,6 million tonnes de requins réellement pêchées par an, selon Bernard Seret. Une soixantaine d'espèces, sur les 500 connues, sont pêchées selon la Food and Agriculture Organization (FAO). Avec officiellement 35.000 et 24.000 tonnes, le requin peau bleue et l'aiguillat sont en haut du tableau. L’océan Atlantique est lui, avec 320.000 tonnes, le lieu où la pêche aux requins reste la plus importante. Mais la surpêche a d'ores et déjà eu des effets dévastateurs. On estime par exemple qu'il ne reste que 10% du stock initial de requins-taupes dans les eaux françaises tandis que le requin-marteau a disparu de la Méditerranée en 1997. La pratique la plus dévastatrice reste néanmoins le "finning", qui consiste à ne garder que les nageoires de requin avant de relâcher le reste des carcasses à la mer. Les ailerons font en effet l'objet d'un fort commerce en Asie et se vendent entre 300 et 500 euros le kilo selon leur qualité. Une fois séchées et traitées pour la commercialisation, ces nageoires ne représentent plus que 1% du poids total du requin. On imagine l'immense gâchis quand tout le reste est rejeté à la mer. (et la mort lente et douloureuse de ces êtres vivants.) Pourtant ces ailerons, servis en soupe, n'ont pas vraiment de goût. Ils offrent à la place une consistance appréciée de nombreux gourmets asiatiques : à la fois tendre et croquante. Face au massacre, des industriels japonais ont tout de même eu l'idée de mettre au point "une sorte de surimi d'aileron", comme l'appelle Bernard Seret, fabriqué à partir d'autres parties du requin. Cela réduit considérablement le gaspillage mais n'a pour l'instant pas séduit les consommateurs. Or, si cette surpêche est catastrophique pour les requins, la menace qui plane sur eux n'est pas sans conséquences pour l'homme. Loin de pouvoir se réjouir de subir moins d'attaques, les espèces pêchées n'étant de toute façon en général pas dangereuses, l'homme risque un effet pervers de dégringolade en cascade. Dans son article publié en 2001 intitulé "fishing down the food web", le chercheur français Daniel Pauly a expliqué que la disparition des super-prédateurs gonflerait brusquement la population d'espèces intermédiaires. Celles-ci se mettraient alors à ravager leurs réserves de nourriture au point de déclencher une véritable famine sous-marine. Après la disparition de poissons comme le thon, il ne resterait rapidement que de petites espèces sans intérêt commercial ou nutritif pour l'homme. Cette situation existe déjà au large de certaines côtes de la Namibie où les eaux sont saturées de planctons sans que cela ne favorise l'implantation de nouveaux poissons. Afin d’éviter de telles catastrophes et d'aider à établir des quotas et des méthodes de pêches qui garantissent le renouvellement des stocks de requins, Bernard Seret suggère ainsi une visite sur le site internet de Shark Alliance, une ONG qui s'efforce de peser sur les décisions prises à Bruxelles en matière de pêche. MAXISCIENCES 22/09/2012 -
En Europe, au moins 20% de notre nourriture finit aux ordures. L’objectif affiché est désormais d’atteindre le taux zéro, et de transformer des montagnes de déchets alimentaires en énergie verte pour le futur. De nouvelles idées sont expérimentées à plus de 10.000 kilomètres du Vieux Contient. “Le rêve est né lors d’une visite au Vietnam, il y a quelques années. Nous étions venus en simples touristes, et nous avions été étonnés de voir la relation profonde et authentique que les Vietnamiens entretiennent avec les poissons et les activités de pêche. ... Nous avons pensé qu’il serait formidable de pouvoir combiner la pêche comme toile de fond, avec ces facultés d’initiatives des vietnamiens, pour, à la fois, améliorer la situation économique et promouvoir les énergies renouvelables. Voilà comment ce projet de recherche est né, raconte Aulis Ranne, directeur de recherche du projet Enerfish.” Ce rêve est devenu réalité dans une immense fabrique d’aquaculture située dans le delta du Mékong, au sud du Vietnam. 120 tonnes de panga frais y sont traitées chaque jour. Les poissons sont placés dans des filets, puis congelés et emballés, prêts à être livrés aux marchés européens et asiatiques. Toutefois 80 tonnes de déchets et de carcasses subsistent, et finissent en huile de poisson. Mais c‘était avant que des scientifiques affiliés à un projet de recherche de l’Union européenne proposent de les transformer en un précieux biodiesel. “Donc, nous avons l’huile de poisson. J’ajoute ensuite du méthanol mélangé avec un catalyseur alcalin. Une fois chauffé, remué et mélangé, on obtient le biodiesel, caractérisé par une couche orange à la surface. Dans notre usine pilote, nous récoltons l’huile de poisson. Nous pompons cette huile dans le réacteur, où elle est chauffée et agitée. Et alors, nous utilisons du méthanol que nous mélangeons avec un catalyseur. Et un peu plus tard, nous ajoutons le mélange qui en résulte à l’huile de poisson. Le produit final est nettoyé à plusieurs reprises avec de l’eau. Résultat, le biodiesel se sépare du reste et il est stocké, explique Teija Palmén, chimiste.” La conception de cette usine pilote est le fruit de 4 années de coopération entre scientifiques européens et vietnamiens. Une fois sa capacité totale atteinte, elle sera en mesure de produire 13 tonnes de biodiesel par jour. L’usine de transformation et son système de refroidissement plutôt complexe seront surveillés pour déterminer son bilan énergétique. “Nous allons vérifier la quantité d‘électricité requise pour faire fonctionner l’ensemble du système. Ensuite nous déterminerons la quantité totale de biodiesel produite par l’usine, et enfin la quantité d‘électricité que le générateur sera capable de transformer avec ce biodiesel. Idéalement, nous espèrons qu‘à pleine capacité, cette usine puisse se révéler très efficace d’un point de vue environnemental, déclare Florian Griessl, ingénieur.” Le biodiesel obtenu pourrait permettre de générer jusqu‘à 150 mégawatts/heure à un rythme quotidien. Assez pour fournir l‘électricité nessaire à l’usine de poisson et aussi, selon les chercheurs, à toute la communauté avoisinante, qui dépend essentiellement des activités de pêche. “D’autres usines d’aquaculture au Vietnam ou dans d’autres pays, comme la Malaisie, la Chine ou l’Indonésie, auront peut-être eux aussi pour projet d’installer les mêmes générateurs verts dans un avenir proche, souligne Aulis Ranne, directeur de recherche du projet Enerfish.” “Tout le monde y gagne. Nous recyclons de l‘énergie, éliminons des déchets, veillons à la protection de l’environnement, fournissons de l‘énergie abordable pour le voisinage, et créons des emplois. Et tout cela nous aide à augmenter nos investissements en matière de développement durable, estime Phan Van Nguyen, dirigeant d’une usine de transformation de poissons.” Un développement durable lié aux déchets alimentaires qui fait face à des défis de taille à quelques 13.000 kilomètres du delta du Mékong. Cette usine(celle de la vidéo) en Angleterre transforme chaque jour environ 18 tonnes de de déchets alimentaires en 2500m3 de biogaz, principalement du méthane, qui est ensuite utilisé pour produire de l‘énergie électrique. Le processus est appelé digestion anaérobie : des éléments de déchets alimentaires sont décomposés par les micro-organismes en l’absence d’oxygène. Les gaz qui en résultent sont capturés, séparés et stockés. Mais ces chercheurs d’un autre projet de recherche européen (Valorgas) pense que le système est encore loin d‘être efficace. Et ils travaillent à améliorer la procédure … pour produire plus de biogaz à partir de la même quantité de déchets alimentaires et pendant une période de temps prolongée. ... “Jusqu’ici, nous avons identifié deux micronutriments concrets qui peuvent contribuer à ce phénomène de digestion anaérobie. Ces deux éléments sont le silicium et le cobalt. Nous avons incorporé de petites doses de chacun de ces éléments au bioréacteur. Nos tests ont montré que les deux éléments contribuent à garder les bactéries vivantes, le processus est donc en mesure de produire une plus grande quantité de biogaz, pendant une plus longue période de temps, avec la même quantité de déchets alimentaires, déclare Ludwig Gredmaier, ingénieur à l’Université de Southampton.” ... Il est maintenant possible de lancer des bioréacteurs, y compris dans des usines à échelle industrielle, avec un taux de chargement 2 ou 3 fois supérieur à celui utilisé en ce moment. Ce sont donc d’excellentes nouvelles pour les sociétés commerciales : elles sont en mesure de stocker 2 ou 3 fois plus de déchets, et en plus elles perçoivent une rétribution pour recevoir des déchets alimentaires bons pour l’industrie. Le projet contribue également à mieux distinguer les habitudes en matière de déchets alimentaires dans différentes régions d’Europe. Avec parfois quelques découvertes surprenantes. “Nous avons en quelque sorte répertorié les déchets en procédant à un simple tri, et en étudiant leur variété selon ce que les gens jettent. Nous avons découvert que dans le secteur proche de l’usine, 50% des déchets ménagers sont d’origine végétale, comme par exemple des épluchures de fruits frais. Et qu’environ 12% de ces déchets sont des fruits et légumes frais non consommés. ...Des données significatives qui devraient permettre d’améliorer les bioréacteurs existants, et les rendre plus adaptés aux habitudes de chaque région européenne en matière de déchets alimentaires. CLIQUEZ ICI pour voir la vidéo et lire l'intégralité de l'article En savoir plus : http://www.enerfish.eu - http://www.valorgas.soton.ac.uk/ SCI - TECH FUTURIS / EURONEWS (décembre 2011)
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Gaz de schiste: les Français qui connaissent y sont hostiles
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
JOURNEE INTERNATIONALE contre les gaz de schiste... Plusieurs manifestations contre le gaz de schiste ont été organisées samedi à Paris, en Ile-de-France, dans le Gard et le Tarn-et-Garonne à l'occasion de la journée internationale contre la fracturation hydraulique, ont constaté des journalistes de l'AFP. "Malgré les déclarations du chef de l'Etat, les permis d'exploration et d'exploitation pour les gaz et pétrole de schiste déjà accordés sont nombreux. Les travaux commencent à l'automne prochain, en Seine-et-Marne", expliquent dans un communiqué les collectifs citoyens qui ont organisé ces manifestations. Ces collectifs souhaitent que François Hollande rejette les demandes de permis et retire ceux déjà accordés concernant la recherche d'hydrocarbures. Ils estiment qu'une grande partie de ces permis ou demandes visent des gaz et pétrole de schiste, des hydrocarbures exploitables seulement par la technique de la fracturation hydraulique considérée à risques pour l'environnement et la santé. Les principales manifestations ont eu lieu à Saint-Christol-lès-Alès (Gard), Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-Garonne) et à Tournan-en-Brie (Seine-et-Marne) lors de cette "journée mondiale contre les gaz et pétrole de schiste" (www.globalfrackdown.org). A Saint-Christol-lès-Alès, 3.500 personnes étaient attendues tout au long de la journée pour des ateliers de sensibilisation, selon Jacqueline Balvet, en charge de l'organisation de cette manifestation. Des rencontres par visioconférence sur internet ont été organisées avec des militants espagnols et polonais. Des témoignages de la situation au Québec, en Pennsylvanie (Etats-Unis) et aux Pays-Bas ont également été projetés. Une trentaine de stands de différentes associations ont été montés dans le centre du village gardois. La députée européenne Corinne Lepage, fondatrice de Cap21, est venue dans la matinée à la rencontre des élus locaux. "On n'est pas sorti du problème", a-t-elle dit à l'AFP, précisant que "102 permis avaient déjà été déposés et seulement sept avaient fait l'objet d'un rejet". En Seine-et-Marne, entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées pour protester contre l'exploration du gaz de schiste, selon un journaliste de l'AFP, "600", selon les organisateurs de l'opération. Dans ce département, sept communes sont concernées par des forages prévus en novembre dans le cadre de plusieurs permis d'exploration d'hydrocarbures. A Paris, place du Trocadéro, une trentaine de personnes grimées en clowns ont mimé le forage symbolique d'un puits lors d'une manifestation éclair, selon un photographe de l'AFP. Réunies à Beaumont-de-Lomagne, environ 400 personnes ont formé une chaîne humaine en début d'après-midi autour de la halle où ils ont organisé des débats et animations pendant toute la journée. Ils ont dansé une farandole dans une ambiance bon enfant en criant "non aux gaz de schiste". Ils demandent "le vote d'une loi interdisant totalement l'expérimentation, l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste, quelle que soit la technique utilisée le plus rapidement possible". Beaumont est concernée par l'une des sept demandes de permis d'exploration dont le chef de l'Etat a annoncé le rejet. SCIENCES ET AVENIR 22/09.2012 -
Un mouvement pour sauver l’Arctique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pétitions : Monde aquatique
Le groupe pétrolier Shell a saisi la justice néerlandaise en référé pour que Greenpeace ne puisse plus manifester à proximité de ses propriétés, au risque de payer une amende d'un million d'euros, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. "Shell tente d'empêcher Greenpeace d'organiser des manifestations aux Pays-Bas à moins de 500 mètres de ses lieux d'activité, parmi lesquels ses stations-essence ou ses bureaux", a indiqué Greenpeace dans un communiqué, ajoutant que Shell souhaite qu'une amende d'un million d'euros lui soit infligée en cas de non-respect de cette interdiction. Citant des documents déposés devant le tribunal d'Amsterdam, Greenpeace a assuré que Shell souhaitait que soit imposée une amende supplémentaire de "100.000 euros par jour pour chaque journée ou partie de journée que durerait la violation de cet ordre". Selon l'avocat de Greenpeace, Jasper Teuling, la requête vise en fait l'ensemble des actions organisées par Greenpeace à travers le monde dans le cadre de la campagne contre les forages dans l'Arctique. "Ils veulent arrêter l'ensemble de la campagne de Greenpeace", a-t-il déclaré à l'AFP, alors qu'un porte-parole de Shell, Wim van de Wiel, a quant à lui refusé de confirmer, indiquant devoir "attendre jusqu'au 5 octobre", quand le juge doit rendre son jugement. Une audience a eu lieu vendredi devant le tribunal d'Amsterdam pour entendre les arguments de Shell, a assuré Greenpeace, selon lequel cette procédure en justice vise ses actions pour protester contre "les forages pétroliers risqués dans le fragile environnement de l'Arctique". Greenpeace a déjà organisé plusieurs actions pour protester contre les projets de forage de Shell : l'organisation avait récemment utilisé des cadenas de bicyclettes pour attacher des pompes à essence les unes aux autres dans des dizaines de stations-essence de Shell aux Pays-Bas. Dix-huit personnes avaient été arrêtées. "Nous pensons que l'action de protestation a été préjudiciable aux propriétaires de ces petites succursales et à des gens qui n'ont vraiment rien à voir avec les opérations de forage de Shell dans l'Arctique", a ajouté Wim van de Wiel. "La liberté d'expression de Greenpeace est importante, mais nous pensons que leurs actions sont préjudiciables pour des gens qui n'ont rien à voir avec nos opérations", a répété M. Van de Wiel. Une source judiciaire au tribunal d'Amsterdam a confirmé qu'une plainte "en référé" était examinée vendredi par un juge. Shell avait annoncé lundi qu'il repoussait ses forages en Alaska à l'année prochaine après un problème sur l'un de ses navires équipé d'un système censé éviter tout risque de marée noire. Les compagnies pétrolières internationales multiplient les projets de forages dans l'Arctique, qui recèlerait d'immenses ressources en hydrocarbures, au grand dam des défenseurs de l'environnement. Greenpeace a également évoqué trois actions en justice de Shell contre Greenpeace USA et treize autres organisations de défense de l'environnement et "organisations d'autochtones en Alaska". Le siège social de Shell est situé à La Haye tandis que les quartiers-généraux de Greenpeace sont installés à Amsterdam. "Tout cela est une tentative à peine dissimulée d'empêcher le public de connaître les vrais coûts des forages et sa capacité (de Shell, ndlr) à gérer une désastreuse fuite", a soutenu Jasper Teulings cité dans le communiqué. SCIENCES ET AVENIR 22/09/2012 -
La naissance d'un dauphin, comme si vous y étiez... Ce qui est regrettable que sa maman est retenue captive... Et donc que lui aussi... et que ses chances de survie sont limitées... Le Dolphin Quest Hawaï est situé au Hilton, village de Waikoloa. vidéo de Mike Peterson, Dolphin Quest Hawaii Septembre 18, 2012 www.dolphinquest.com Il s'agit d'une petite femelle née le 17 septembre à 17h10. C'est le premier bébé pour Kéo, la maman âgée de 12 ans. Les employés du delphinarium étaient dans l'eau lors de la naissance afin d'observer les dauphins et s'assurer que tout se passait bien pour la nouvelle future maman... Pelé (grand-mère du nouveau-né) et Noelani (tante de l'enfant) étaient également dans le lagon pour tenir compagnie à Keo. Le bébé et la maman, selon les commentaires, vont bien. Ce qui est moins bien : environ 50 personnes se sont rassemblées autour de la lagune de l'hôtel Hilton (où est situé le delphinarium) pour à assister à ce moment rare... Keo était en travail depuis une heure environ. Les 30 premiers jours de la vie d'un dauphin nouveau-né sont les plus critiques. Les employés continueront de veiller sur la maman et le bébé et vérifieront régulièrement le rythme respiratoire... et feront en sorte que Kéo est bien nourrie. Au cours de cette période, le bébé de Kéo sera présenté aux neuf autres dauphins prisonniers du delphinarium d'Hawaï. Après cette période, un nom sera sélectionné pour le nouveau-né. Le bébé de Kéo est le premier bébé de la deuxième génération à naître de ce delphinarium qui a ouvert ces portes en 1988.... Et qu'il faut fuir comme la peste... Les dauphins doivent vivre libres... En effet... Ce sont de tels lieux qui sont responsables de certains massacres de dauphins comme ce qui se passe actuelle à Taiji au Japon... Souvenez-vous : The Cove...
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Des poules pour réduire les déchets
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ANIMAUX de la FERME
Une petite commune de la Sarthe, Pincé, a solennellement remis vendredi une paire de poules à tous les foyers volontaires, dans une démarche à la fois "conviviale" et "citoyenne" destinée notamment à réduire le volume des déchets ménagers organiques. Lancé en mars presque comme une boutade, le projet s'est concrétisé avec la remise vendredi des gallinacés --et d'un sac de grain-- aux intéressés, après signatures de "contrats d'adoption" en bonne et due forme, lors d'une cérémonie parrainée par le chroniqueur culinaire Jean-Pierre Coffe, a constaté un journaliste de l'AFP. "L'idée est de réduire la quantité des déchets de chaque famille, de produire de bons oeufs, tout en jouant un rôle pédagogique auprès des enfants et en favorisant la convivialité entre voisins", précise Lydie Pasteau, maire (sans étiquette) de ce village de 200 âmes situé en zone d'élevage du poulet de Loué. "C'est un beau succès puisque 31 foyers sur 87 ont adhéré à la démarche, alors qu'on n'en attendait qu'une douzaine", a ajouté l'élue. Le contrat stipule que les "adoptants" doivent conserver leurs poules au moins deux ans, bien les traiter, les nourrir et leur offrir la nuit un abri contre les prédateurs. "Je trouve que c'est une idée citoyenne simple et excellente. Essayer de réduire les déchets dans un pays où il y en a tant est une démarche intéressante. Et d'un point de vue nutritionnel, l'oeuf vaut largement un bifteck. Sans oublier l'aspect social, le partage, la convivialité", a commenté Jean-Pierre Coffe. Une habitante, Claudia Perreaux, a témoigné avoir tissé de nouveaux liens avec un des ses voisins grâce au projet: "Nous partageons notre poulailler avec lui, et en échange il garde nos poules quand nous partons en vacances." Une poule peut absorber quelque 150 kg de déchets organiques par an et produire 200 oeufs, rappelle la mairie de Pincé, pour qui la facture totale de l'opération s'élève à 600 euros, "poules et sac de grains compris", selon Mme Pasteau. L'initiative d'offrir des poules pour limiter les déchets a déjà été testée avec succès par la ville belge de Mouscron, il y a deux ans. SCIENCES ET AVENIR 21/09/2012 -
Trois tonnes de déchets ramassés sur la Mer de Glace à Chamonix
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Environnement
Quelque 3 tonnes de déchets, câbles, canettes de bière ou boîtes de conserve, ont été ramassées vendredi par une centaine de bénévoles sur la Mer de Glace, le plus grand glacier de France dans le massif du Mont-Blanc. Dès 08H00, ces bénévoles du Club alpin français et de l'équipementier sportif Lafuma ont arpenté le glacier, crampons aux pieds et équipés de gants de chantier, sacs poubelle, casques et harnais. A plus de 2.000 mètres d'altitude, ils ont essentiellement ramassé des câbles en fer, utilisés pour la construction des remontées mécaniques. Déposés dans de grands sacs, ces déchets ont ensuite été héliportés dans la vallée. C'est la cinquième année que cette opération de nettoyage était organisée. En 2011, les bénévoles avaient déjà récolté 3 tonnes de déchets. SCIENCES ET AVENIR 21/09/2012 -
Une étude choc relance le débat sur la toxicité des OGM
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans OGM
L'étude publiée le 19 septembre par le biologiste Gilles-Eric Séralini (Université de Caen) montrerait les effets délétères sur des rats, d’une alimentation à base d’un maïs fabriqué par Monsanto. Mais des experts s'interrogent sur la validité de l'étude étant donné la fragilité des cobayes choisis. QUI SONT-ILS DONC, ces rats Sprague-Dawley utilisés par le biologiste Gilles-Eric Séralini (Université de Caen) pour son expérience ? Stephen Hillen, vétérinaire chez un grand producteur français d’animaux de laboratoire, décrit : «C’est une des deux souches de rats les plus souvent utilisées en science. L’autre étant la variété Wistar. » C’est un fait très connu parmi les spécialistes de ces rongeurs : les Sprague Dawley se distinguent des Wistar par une plus grande fragilité. Ils ont notamment un taux de tumeurs beaucoup plus élevé. Les femelles Sprague-Dawley développent ainsi souvent des tumeurs mammaires. Ces rats sont également fragiles des reins et meurent assez facilement d’insuffisance rénale. «Alors que près de 80% des Wistar atteignent l’âge de 104 semaines, donc de deux ans, seulement un peu plus que 50% des Sprague-Dawley en moyenne y parviennent, complète le vétérinaire. Il est exceptionnel que des Sprague-Dawley parviennent à l’âge de deux ans en bonne condition physique.» D’autant plus lorsqu’ils ont été nourris avec une nourriture protéinique ou riche en énergie, ce qui a été le cas des rats de l’expérience française puisque le maïs est un aliment hyper énergétique. Mais, s’ils sont si fragiles, pourquoi donc utiliser les Sprague-Dawley en recherche ? «C’est justement leur fragilité qui en fait un bon modèle pour les études longue durée en toxicologie et en cancérologie, ajoute Stephen Hillen. Puisque ces animaux sont plus sensibles et développent facilement des maladies, ils sont des bons modèles pour étudier l’influence d’un médicament ou d’une toxine sur leur organisme.» Encore faut-il que les groupes d’étude et de contrôle soient suffisamment importants en nombre pour que les écarts statistiques signifient quelque chose... Et c’est là la principale critique qu’adressent aujourd’hui les spécialistes à l’étude de Gilles-Eric Séralini. Comme le détaille un toxicologue de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) qui a souhaité conserver l’anonymat : «Les tests officiels en cancérologie portent sur des groupes de 50 mâles et de 50 femelles. Ces effectifs sont importants justement pour palier les risques de tumeurs spontanées fréquentes des Sprague-Dawley. Ceux du travail de l’équipe de Séralini n’en comportent que 10 de chaque sexe. Soit 5 fois moins… » Autre élément à prendre en compte, comme le précise Isabelle Goncalves, vétérinaire à l’Institut clinique de la souris (Illkirch), «parce que le métabolisme des rats est très élevé, leurs tumeurs présentent la particularité de grossir très rapidement. En une semaine, elles passent de la taille d’une lentille à celle d’une cerise et une semaine plus tard, sont aussi grosses qu’une balle de ping-pong. En quinze jours, leur taille se trouve multipliée par dix ! C’est vraiment très impressionnant !» En choisissant une souche de rats fragiles, sensible à une nourriture riche comme le maïs et en travaillant sur une cohorte cinq fois moins importante que ce qui se pratique habituellement, il n’était donc aucunement surprenant de voir apparaître des tumeurs sur la majorité des animaux, y compris sur les «contrôles» qui en ont souffert pour la moitié d’entre eux. Autrement dit, les chercheurs auraient eu l’intention de maximiser spectaculairement le nombre de tumeurs sur leurs animaux qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement… Photo du film "Tous cobayes ?". (Jean-Paul Jaud / J+B Séquences) SCIENCES ET AVENIR 21/09/2012 -
Le Conseil constitutionnel planche sur la corrida
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Anti-corridas
Chers Amis, Le Conseil constitutionnel vient de déclarer que le 7° alinéa de l’article L. 521-1 du code pénal, qui autorise la tenue de corridas, est conforme à la Constitution. Cette décision ne nous surprend guère. Le Gouvernement avait en effet dépêché un émissaire pour défendre la tauromachie devant les Sages, et, quelques jours plus tard, en plein délibéré, Manuel Valls, troquait son costume de ministre de l'Intérieur pour endosser celui de promoteur de corridas en indiquant aux journalistes de Midi Libre : « Plusieurs membres du gouvernement sont aficionados. On a une capacité à bloquer tout projet éventuel » ! Des pressions ont donc été exercées au plus haut niveau de l'État et on est en droit de se poser des questions sur le fonctionnement de la démocratie aujourd'hui dans notre pays ! Du côté de nos adversaires, c'est le triomphe car ils veulent voir dans cette décision une garantie d’inscription de la tauromachie au Patrimoine culturel de l’humanité de l’Unesco. Ils se trompent lourdement ! L’Alliance Anticorrida vient d’obtenir des assurances précises de la part du Gouvernement actuel. Dans un courrier du 30 août dernier, Marie Aubert, chef de cabinet de la ministre de la Culture, confirme à Claire Starozinski, présidente de l’association, que l’inscription de la corrida à l’inventaire du Patrimoine français « ne constitue pas la première étape d'une procédure d'inscription au patrimoine culturel de l'humanité que le Gouvernement n'entend pas soutenir à l'Unesco» ! Voir ici http://www.allianceanticorrida.fr/Docs_atelecharger/filipetti-reponse2pages.jpg Les promoteurs des corridas, dont le seul but était de faire reconnaître la tauromachie au Patrimoine immatériel de l'Unesco pourpréserver l’existence de la corrida en France, n’obtiendront pas satisfaction et leur dossier restera au fond d'un tiroir pendant encore cinq ans ! Et la bataille n'est pas terminée ! Nos avocats étudient actuellement la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme dans les jours qui viennent. Côté parlement, Geneviève Gaillard, députée PS, soutenue par un vaste groupe d'élus s'apprête à déposer une proposition de loi visant à interdire toute dérogation à la pénalisation des sévices et actes de cruauté envers les animaux pour mettre enfin en œuvre un vrai débat démocratique et un vote sur ce sujet qui divise les Français. Plus de 90.000 personnes la soutiennent... http://petition-anticorrida.com/ Et 77 députés, dont certains ne sont pas des opposants à la corrida, sont favorables au débat ! http://www.allianceanticorrida.fr/politique.html Newsletter reçue ce jour 21/09/2012