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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. BOMBAY (Inde) - L'Etat indien de Goa a ordonné mardi la fermeture jusqu'à nouvel ordre des mines opérant sur son territoire après la publication des conclusions d'une enquête publique y évaluant le commerce illégal de minerai de fer à quelque 5 milliards d'euros sur cinq ans. L'enquête collégiale dirigée par un ancien juge de la Cour suprême, M.B. Shah, et dont les conclusions ont été publiées le mois dernier, affirme que 90 mines exploitées dans l'Etat de Goa ne possèdent pas les permis environnementaux requis. Le rapport Shah renvoie dos à dos l'Etat de Goa, les agences fédérales compétentes et les compagnies minières, responsables selon lui de piller les ressources naturelles indiennes et de se livrer sans restriction, sans contrôle et sans autorisation à l'exportation de minerai de fer vers la Chine. La fraude, constatée entre 2006 et 2011, est estimée à 350 milliards de roupies (un peu moins de 5 milliards d'euros), un manque à gagner important pour la collectivité en terme notamment de recettes fiscales. L'extraction minière est la deuxième secteur d'activité économique de l'Etat de Goa après le tourisme, avec 75.000 emplois directs et indirects induits. En juillet 2011, la Cour suprême indienne avait interdit l'extraction de minerai de fer dans l'Etat voisin du Karnataka, l'un des plus riches en ressources minières, après des révélations sur une fraude d'environ 3,6 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros). La corruption, endémique en Inde, n'épargne pas le secteur minier. Le Premier ministre Manmohan Singh est accusé par l'opposition, sur la foi d'un rapport de l'auditeur général aux Comptes, d'avoir fait perdre à l'Etat fédéral des milliards de dollars en octroyant des gisements miniers à des groupes privés au lieu de les vendre aux enchères. Selon ce rapport, des groupes ont bénéficié de gains de 33,4 milliards de dollars (26 milliards d'euros) issus de l'exploitation minière depuis 2004, dont une partie aurait dû tomber dans l'escarcelle de l'Etat s'il avait procédé à des enchères. M. Singh fut ministre du Charbon de 2004 à 2009. ROMANDIE.COM 11/09/2012
  2. Dix militants de Greenpeace ont été interpellés mardi matin par la police cantonale alors qu'ils s'apprêtaient à effectuer une action sur la salle de spectacle "Equilibre" à Fribourg. L'intervention s'est déroulée dans le calme. Personne n'a été blessé. Au total, les dix personnes, dont une femme, âgées entre 22 et 65 ans, ont été appréhendées dans le calme. Trois d'entre elles avaient utilisé une nacelle et se trouvaient sur le toit de la bâtisse, a indiqué la police fribourgeoise. Les individus ont été identifiés puis relâchés. Il s'agit de personnes résidant en Suisse. Une banderole a été séquestrée et une interdiction nominative de périmètre leur a été délivrée. Le propriétaire du bâtiment se réserve le droit de déposer une plainte pénale. Des flyers ont en outre été affichés à la porte de plusieurs bâtiments, dont le Tribunal d'arrondissement de la Sarine. Ils indiquaient le nombre de ménage pouvant être desservis si le toit du bâtiment était muni de panneaux solaires. ROMANDIE.COM 11/09/2012
  3. SHANGHAI - Les autorités chinoises ont lancé une enquête pour vérifier si plus de 20 enfants chinois ont été nourris avec du riz transgénique, servant ainsi de cobayes à des expériences menées par des chercheurs chinois et américains, a rapporté mardi l'agence officielle Xinhua. Le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies a déjà suspendu un chercheur Yin Shi'an, pour son implication dans ce projet après des plaintes affirmant que ce riz, qualifié de riz en or, avait été donné à des enfants, a ajouté l'agence chinoise de presse. L'ONG Greenpeace est à l'origine des plaintes. Dans un communiqué publié en août, l'organisation a affirmé que du riz modifié génétiquement afin de réduire les carences en vitamine A aurait servi à nourrir 24 enfants de six à huit ans en 2008 aux cours d'expériences conduites dans la province du Hunan. Selon Greenpeace, les chercheurs américains impliqués sont affiliés à un centre de recherche sur la nutrition basé à l'université de Tufts à Boston. Il est incroyablement perturbant de penser qu'un organisme de recherche américain a utilisé des enfants chinois comme cobayes pour de la nourriture génétiquement modifiée, a déploré l'organisation. Le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies a nié avoir donné son autorisation ou participé aux tests, selon l'agence Xinhua. La parution d'un article sur ces recherches dans une publication américaine spécialisée le American Journal of Clinical Nutrition, n'a pas non plus été soumise à l'approbation du ministère chinois de la Santé, a-t-elle ajouté. Les partisans de ce riz OGM, dont la couleur varie du jaune à l'orange, affirment que ce produit pourrait réduire la mortalité infantile en apportant de la vitamine A aux enfants souffrant d'une carence. ROMANDIE.COM 11/09/2012
  4. Les fonds marins profonds ne sont pas aussi sombres qu’on pourrait le croire. Près d’un animal benthique sur cinq émettrait en effet de la lumière lorsqu’il est touché, ce qui est relativement fréquent. Plus surprenant, une crevette produirait même des nuages de lumière en vomissant littéralement des composés chimiques bioluminescents. Les abysses n’en finissent pas de nous étonner... La lumière disparaît rapidement en pénétrant dans les océans, interdisant toute photosynthèse à plus de 200 m de profondeur. Au-delà, pourtant, des photons se promènent... Près de 75 % des organismes pélagiques peuplant cette zone aphotique pourraient en effet produire de la lumière par bioluminescence. Elle leur servirait à rechercher un partenaire, de la nourriture ou à augmenter leurs chances de fuite face aux prédateurs. Les océans sont également peuplés par des organismes benthiques évoluant par définition à proximité ou sur le fond. Des moyens considérables doivent être mis en œuvre pour les atteindre, les observer et les échantillonner. Un simple filet de pêche ne suffit pas. Ils sont donc moins connus que leurs homologues pélagiques. Ainsi, un doute plane toujours sur le nombre d’espèces et les groupes animaux pouvant spontanément produire de la lumière. Sönke Johnsen de la Duke University (États-Unis) vient en partie de combler ce manque grâce à la réalisation d’un important travail de recensement effectué dans les eaux profondes du nord des Bahamas. Une première conclusion s’est rapidement imposée : les espèces benthiques sont moins nombreuses à pouvoir produire de la lumière que les pélagiques. Les fonds marins sont pourtant plus lumineux que la pleine mer. Comment expliquer ce paradoxe ? L’étude a été publiée dans la revue Journal of Experimental Biology (JEB). Un grand nombre d’échinodermes, de coraux, de crustacés, de céphalopodes et d’annélides ont été récoltés entre 500 m et 1.000 m de profondeur grâce au sous-marin Johnson-Sea-Link. Après avoir été aspirés puis enfermés à l’intérieur de boîtes opaques, ces animaux ont été remontés à bord d’un navire afin d’y subir une série de tests. Un dispositif mécanique a notamment été utilisé pour les toucher puis un autre détectait d’éventuelles émissions lumineuses et en mesurait les longueurs d'onde. Moins de 20 % des espèces profondes benthiques seraient bioluminescentes. Parmi elles, 2 crustacés (Parapandalus sp. et Heterocarpus ensifer) et 1 ophiure (Ophiochiton ternispinus) ont produit une lumière bleue (longueur d’onde comprise entre 470 et 455 nm). Tous les autres ont émis des signaux visuels de couleur verte, comme leurs congénères pélagiques. Plus étonnant, la crevette Parapandalus sp. peut littéralement vomir des composés chimiques lumineux ! Comment expliquer la «pluie brillante» observée par les scientifiques sur les fonds marins malgré le faible nombre d’organismes luminescents ? La réponse est simple, ces animaux ont plus de chance d’être touchés et donc de produire de la lumière que les organismes vivant en pleine eau. La sensibilité à la lumière de toutes les espèces récoltées a également été testée. Pour ce faire, des électrodes ont été posées sur les cornées ou sur les organes photosensibles des individus étudiés. La majorité d’entre eux perçoit la lumière bleue-verte (longueurs d’onde de 470 à 497 nm), mais il y a eu quelques surprises. Deux crabes, Eumunida picta et Gastroptychus spinifer, percevraient également les UV, chose surprenante puisqu’ils sont absents au sein des océans. Ce résultat a également été présenté dans la revue Journal of Experimental Biology (JEB), mais par Tamara Frank de la Nova Southeastern University (États-Unis). De prochaines études vont essayer de comprendre à quoi leur sert cette capacité. Une hypothèse a néanmoins été avancée : elle leur permettrait de discriminer les coraux toxiques sur lesquelles ils peuvent vivre (ils brillent en vert) du plancton (émet une lumière bleue), l'objectif étant d'éviter de manger des aliments empoisonnés. Ces 7 crabes ont été récoltés à plus de 500 m de profondeur dans le golfe du Mexique. Deux d'entre eux, Eumunida picta et Gastroptychus spinifer, peuvent voir les ultraviolets (UV). Ils possèdent pourtant les mêmes pigments photosensibles que les autres. Frank et al. 2012, Journal of Experimental Biology FUTURA SCIENCES 10/09/2012
  5. En décembre, une équipe de chercheurs britanniques aura tout juste 24 heures pour procéder au forage et aux analyses des eaux du lac Ellsworth en Antarctique. Un défi de taille qui clôturera 16 années de recherche. Cet hiver 2012 sera vraisemblablement un tournant important dans la "course pour trouver la vie sous l’Antarctique". Cette aventure rassemble et confronte depuis près de 20 ans des scientifiques de trois expéditions différentes soutenues par la Russie, les Etats-Unis et Royaume-Uni. Les chercheurs russes ont été les premiers, en février 2012, à réaliser avec succès le forage du lac Vostok, une des plus grandes étendues d’eau situé sous 4 kilomètres de glace. Mais l’équipe de recherche est suivie de près par les Britanniques qui, à partir d’octobre, débuteront les préparatifs pour forer en décembre le lac Ellsworth enfoui sous 3 kilomètres de glace. L’équipe américaine quant à elle entamera en octobre une nouvelle expédition visant à étudier un réseau de lacs et rivières sous la glace situé à l’ouest de l’Antarctique. "Ces expéditions sont surtout motivées par la curiosité question" explique à LiveScience Martin Siegert, glaciologue à l'université de Bristol et directeur de la recherche soutenue par le Royaume-Uni. Il développe : "Partout où nous trouvons de l'eau sur la planète Terre, nous trouvons également de la vie et il pourrait y avoir une relation entre l’eau et la vie". Les explorations en milieux extrêmes permettront de déterminer si l’eau est en corrélation avec la vie, même sous des conditions de pression et température démesurées et de carences en nutriments. Les analyses effectuées en décembre par l’équipe britannique sur les eaux du lac Ellsworth permettront de trancher sur la question, notamment si aucun signe de vie n’est identifié. "Ce serait comme donner une limite où il y a de l'eau et pas de vie", indique le glaciologue. Cela fait maintenant 16 ans que les chercheurs britanniques s’attèlent à développer un protocole pour prélever les eaux du lac en un temps record et sans perturber son environnement. Une fois le forage effectué, les scientifiques n’auront que 24 heures pour réaliser les échantillons avant que tout ne soit refermé. Une mission rendue encore plus difficile par le climat ambiant impliquant des températures aux alentours de -25 degrés Celsius et des vents particulièrement forts. Plus de 100 tonnes de matériel à la pointe de la technologie ont déjà été envoyées en Antarctique pour mener à bien la mission. CLIQUEZ ICI pour voir quelques photos MAXISCIENCES 11/09/2012
  6. Selon certains, les éoliennes ne produiraient pas assez d'énergie pour peser dans la consommation énergétique mondiale. Pourtant, deux publications viennent de montrer qu'en théorie, elles seraient à même de pulvériser plusieurs fois la demande planétaire. Les chercheurs en ont aussi profité pour estimer la production d'éventuelles éoliennes "cerf-volant", le résultat est étonnant. Quelle est la quantité maximale d'énergie que l'on pourrait produire grâce au vent ? C'est la question que se sont posées deux équipes basées à Stanford en Californie qui viennent de publier des articles indépendants sur l'énergie éolienne. Or, si les chiffres qu'elles ont obtenus sont différents, tous dépassent largement la consommation énergétique mondiale totale. Les résultats ont été obtenus grâce à de nouveaux modèles prédictifs qui prennent en compte la résistance qu'oppose chaque éolienne. Plus concrètement, le vent qui fait tourner une éolienne ralentit à chaque fois, jusqu'à ne plus être en mesure de mouvoir les pales. Mais ce phénomène n'étaient pas toujours pris en compte dans les modèles qui manquaient donc un peu de réalité. Par ailleurs, les conditions particulières à de très hautes altitudes ont également été étudiées. Pour l'équipe de Carnegie Science, la consommation mondiale d'énergie actuelle est de 18 térawatts (TW) par an, soit dix-huit mille milliards de watts, alors que les vents terrestres pourraient théoriquement fournir chaque année jusqu’à 400 TW. Cela représente 22 fois la consommation actuelle. Au sein de l'équipe de la Stanford University, on prend un autre point de départ. Pour eux, si d'ici à 2030 le monde adoptait l'énergie verte, sa consommation passerait à "seulement" 11,5 TW par an. Le point de saturation, si terre et mer étaient couvertes d'éoliennes de cent mètres de haut, se situe dans leur étude à 250 TW par an. Ce chiffre descend à 80 si l'on ne prend en compte que les eaux peu profondes et terres immergés, en dehors de l'Antarctique. Mais on reste là encore bien au dessus de la consommation mondiale. Mieux, les équipes ont imaginé l'utilisation d'éoliennes atmosphériques sous forme de cerfs-volants reliés à la terre, mais qui flotteraient à près de 10 kilomètres d'altitude. Là encore les chiffres sont différents mais restent impressionnants : 1.800 TW par an pour Carnegie contre 380 TW par an pour Stanford. Pour les chercheurs de l'université de Standford, quatre millions d'éoliennes de 5 mégawatts situées à une hauteur de 100 mètres pourraient fournir 7,5 TW par an en prenant en compte la résistance. Cela représente les deux tiers de leurs projections et se ferait sans impact climatique notable. Le déploiement d'un tel parc éolien provoquerait des inquiétudes que les deux équipes balayent. A Carnegie Science, on affirme ainsi que si toute l'énergie mondiale consommée était produite par des éoliennes, celles-ci n'affecteraient la température mondiale "que" de 0,1 degré et les précipitations de "seulement" 1%. Ces effets sont surtout temporisées par le fait qu'ils portent sur un cas particulièrement extrême et que l'abandon des autres sources d'énergie aura des effets bénéfiques. Il ne s'agit bien évidemment pas pour ces études de préconiser la mise en place d'une éolienne tous les cent mètres, mais plutôt de rejeter l'idée qu'elles ne seront jamais capables de fournir une grande part de notre énergie. Comme l'explique Ken Caldeira de Carnegie Science, "à grande échelle, il est probable que les facteurs économiques, technologiques et politiques seront plus déterminants pour le développement de l'énergie éolienne que les contraintes géophysiques". MAXISCIENCES 11/09/2012
  7. Des heurts ont opposé la police à des manifestants antinucléaires dans l'Etat indien du Tamil Nadu, dans le sud du pays. Les affrontements ont fait un mort et de nombreux blessés. Les violences ont éclaté lundi alors que des milliers de personnes manifestaient à proximité de la centrale nucléaire de Kudankulam. NHK 11/09/2012
  8. Au Japon, le gouvernement central ainsi que les gouvernements locaux éprouvent des difficultés avec le nettoyage de la radioactivité, résultat de l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima. Le gouvernement japonais est responsable du nettoyage dans onze municipalités de la préfecture de Fukushima. Il subventionne également la décontamination dans 104 municipalités situées à l'extérieur de la zone. Mais le nettoyage a débuté plus tard que prévu parce que le gouvernement a d'abord dû classer les différents secteurs selon le niveau de contamination. Le nettoyage n'a commencé que dans la ville de Tamura. Pendant ce temps, certains gouvernements municipaux ont entrepris des études préliminaires. Un plan de décontamination a été établi dans 70% des 104 municipalités situées à l'extérieur de la zone d'évacuation. Mais 25 localités n'ont toujours pas de plan de décontamination. NHK 11/09/2012
  9. Un an et demi depuis l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, et la Compagnie d'électricité de Tokyo a encore plusieurs problèmes à résoudre avant de pouvoir tenir sa promesse de complètement démanteler la centrale d'ici une quarantaine d'années. Au cours des deux derniers mois, TEPCO a mené des tests sur les barres de combustible usagé qui se trouvent dans la piscine du réacteur 4. La structure de l'édifice abritant le réacteur 4 a été fragilisée après l'explosion et pourrait ne pas pouvoir résister à d'autres tremblements de terre. TEPCO prévoit de retirer les barres de combustible de la piscine en décembre de l'an prochain, mais les fragments éparpillés dans la piscine pourraient nuire aux efforts des employés pour enlever ces barres. L'entreprise fait face également à la difficile tâche de gérer le combustible fondu qui se trouve dans les réacteurs 1, 2 et 3. Elle espère mettre de l'eau dans les enceintes de confinement pour refroidir le combustible. TEPCO se sert présentement d'endoscopes et de robots pour voir s'il y a des trous et des fissures dans ces enceintes mais le niveau élevé des radiations nuit au déroulement de cette manoeuvre. Autre problème : l'entreprise ignore si elle pourra avoir suffisamment d'employés d'ici les cinq prochaines années. Elle craint qu'il y ait une pénurie, à moins de trouver une façon pour ces travailleurs d'éviter d'être exposés aux radiations. TEPCO affirme toutefois que, sauf pour quelques exceptions, on enregistre dans la plupart des secteurs de l'usine un niveau de radiation inférieur à 3 millisieverts par heure, beaucoup moins que les 100 millisieverts par heure qui avaient été enregistrés peu après l'accident. NHK 11/09/2012
  10. Greenpeace a réclamé mardi des moratoires sur les investissements prévus à la centrale nucléaire de Fessenheim, dont la fermeture est actée d'ici 2017, et sur la recherche de gaz de schiste, deux sujets au menu de la conférence environnementale vendredi et samedi. L'ONG antinucléaire souligne dans un communiqué vouloir "à tout prix éviter la stratégie du fait accompli souvent utilisée chez les groupes énergéticiens: des investissements qui conditionneraient les futurs arbitrages du gouvernement". Concernant les investissements prévus à Fessenheim pour réaliser les travaux prescrits par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), "il serait inacceptable que l'Etat autorise (l'exploitant EDF) à investir des millions d'euros dans cette centrale qu'il s'est engagé à fermer", indique Greenpeace. La centrale alsacienne (abritant deux réacteurs 900 MW chacun), doyenne du parc français, sera fermée d'ici 2017, a rappelé la ministre de l'Ecologie, tel que promis par François Hollande pendant la campagne présidentielle. "Delphine Batho a déclaré vendredi 7 septembre que la centrale devait être fermée le plus tôt possible : chiche! Elle peut et doit être fermée immédiatement", selon le directeur exécutif de Greenpeace France, Jean-François Julliard. "De même, fracturation hydraulique ou pas, la conférence doit déboucher sur un moratoire sur la recherche ou l'exploration sur les hydrocarbures de schiste", selon l'ONG. Greenpeace précise s'être "longtemps posé la question de sa présence" avant de finalement décider de participer aux tables rondes de la conférence environnementale (énergie, biodiversité, santé, fiscalité, gouvernance). "Nous abordons cette conférence avec méfiance", précise l'ONG, regrettant par exemple l'absence de débats spécifiques sur l'agriculture ou sur la pêche. "On n'a pas le sentiment que la question environnementale est véritablement portée par François Hollande et notre crainte est qu'on utilise la crise sociale et la crise économique pour dire: on verra plus tard", conclut le directeur de Greenpeace France. SCIENCES ET AVENIR 11/09/2012
  11. Renards, loutres, ouistitis, alligators, iguanes: une serre zoologique, "Biotropica", abritant plus de 2.500 animaux, entièrement dédiée à la faune et la flore tropicale, vient d'ouvrir ses portes début septembre à Val-de-Reuil (Eure) en Normandie. "Biotropica", né de l'initiative privée d'Anne et Thierry Jardin, co-fondateur du Parc Zoologique de Cerza (Calvados) se veut un lieu de découverte et de sauvegarde de la biodiversité. Elle immerge les visiteurs au coeur d'une forêt tropicale dans un environnement couvert de plus de 5.000 m2 où plus de 100 espèces d'animaux et 50 espèces de plantes sont visibles. "Les animaux de la serre géante ont été choisis pour leur rôle charnière et ou emblématique dans l'évolution, pour leur besoin de conservation ou encore pour le rôle qu'ils jouent dans l'équilibre biologique", a indiqué mardi l'établissement dans un communiqué. L'objectif du parc animalier est d'accueillir 160.000 visiteurs en 2013. SCIENCES ET AVENIR 11/09/2012
  12. C'est la fin de l'été: des centaines de bébés tortues de mer naissent sur les côtes chypriotes, pour le plus grand bonheur des touristes et des responsables de la protection de l'environnement. "Courage, petite tortue, dix centimètres et tu y es", s'excite Elliott, un touriste britannique de douze ans. Ce soir-là, il participe à une mise à l'eau avec la Society for Protection of Turtles (Spot), une association de protection des tortues d'Alagadi, une plage du Nord de Chypre. Les bébés de cinq centimètres, une fois posés sur le sable, battent frénétiquement des nageoires pour rejoindre la mer. Ils ont été recueillis dans l'après-midi, au fond de leur nid sous un demi-mètre de sable. "Seul un bébé tortue sur mille réussit à atteindre l'âge adulte, alors on essaie d'augmenter au maximum leurs chances de survie", dit Sara Toule, diplômée de biologie à l'université écossaise d'Aberdeen qui travaille avec le Spot. Tous les petits reptiles n'ont pas la même vitalité: certains se lancent avec enthousiasme vers les vagues de la Méditerranée, d'autres restent inertes avant d'être emportés par les flots. "Ils vont se réveiller", dit l'un des touristes, peut-être trop optimiste. Dans la nuit, les bébés tortues détectent la mer grâce aux reflets de la lune ou, quand ils sont trop ténus, comme ce soir-là, grâce à la torche frontale de l'un des volontaires qui se tient assez loin dans l'eau. La famille d'Elliot Evlyn-Bufton a choisi de venir en vacances à Chypre pour qu'il puisse observer l'éclosion des tortues vertes (chelonia mydas) et des tortues caouannes (caretta caretta), les deux espèces qui nidifient en Méditerranée. Chypre héberge en moyenne plus de 30% des nids de tortues vertes et près de 20% des caouannes en Méditerranée. Ces deux espèces sont en danger selon l'IUCN (International Union for Conservation of Nature), principalement à cause de la pêche intensive. En amont de l'éclosion, il faut aussi placer des grilles sur les nids. "Si on ne les protégeait pas, 60% des oeufs seraient dévorés, principalement par les renards", dit Chelsea Crossingham, étudiante en zoologie à l'université d'Exeter (Grande-Bretagne) et volontaire au Spot. "Après 2006, il y a eu une explosion du nombre de bébés tortues dans les zones protégées. De toute la Méditerranée, seule Chypre a connu une telle augmentation", se réjouissent Andreas Demetropoulos et Myroula Hadjichristophorou, responsables du projet gouvernemental de protection des tortues de la République de Chypre. L'île de Chypre est divisée entre la République de Chypre, seule entité internationalement reconnue, et une zone couvrant le tiers nord-est, occupée par la Turquie depuis 1974. "Le nombre de nids de tortues sur nos plages est très élevé, ce qui montre que nos efforts depuis les années 1990 ont payé", dit Hasibe Kuset-Oglu, responsable de la protection des tortues au sein du ministère de la Culture et de l'Environnement pour la partie Nord. "Le plus difficile est de convaincre les politiciens d'interdire les constructions touristiques. Même si paradoxalement notre avantage, à Chypre-nord, c'est d'avoir moins d'argent que du côté de la République de Chypre, et donc de moins attirer les promoteurs. On attend aussi une subvention d'un projet de protection de toutes les espèces du littoral de l'Union Européenne". Les plages de nidification doivent être protégées à long terme car les tortues, une fois atteint l'âge de la reproduction, reviennent pondre là où elles sont nées entre 20 et 40 ans plus tôt, "principalement grâce aux forces géomagnétiques qui leur fournissent une sorte de GPS", disent M. Demetropoulos et Mme Hadjichristophorou. Des deux côtés de l'île, les organisations environnementales se battent pour faire protéger les plages de nidification et y empêcher les constructions et le tourisme de masse, qui menacent les nids ou leurrent les bébés tortues loin de la mer avec les lumières artificielles. "La Grèce, la Turquie et Chypre sont des destinations de tourisme de masse, et c'est principalement sur ces plages que les tortues pondent", dit Robin Snape, doctorant au centre d'Ecologie et de Protection animale de l'université d'Exeter et volontaire au Spot. Dans la République de Chypre, ces deux espèces de tortue sont protégées depuis 1971 et le développement touristique et la pêche sont régulés. A Chypre-Nord, la sauvegarde a commencé plus tard et dépend plutôt de projets de recherches universitaires, tels Spot. "On pourrait développer l'éco-tourisme, cela donnerait du travail aux gens de cette partie de l'île, mais pour le moment, ils s'intéressent plus aux stations balnéaires et aux casinos", déplore Robin Snape. SCIENCES ET AVENIR 11/09/2012
  13. Un chalutier hollandais géant, un des plus gros au monde, devait être provisoirement interdit de pêche dans les eaux australiennes, une décision saluée mardi par Greenpeace qui l'accuse de surpêche au large de la côte ouest de l'Afrique. Le FV Margiris, un navire-usine de 9.500 tonnes, récemment passé sous pavillon australien et rebaptisé Abel Tasman, se trouve depuis la fin août à Port Lincoln, dans le sud de l'Australie. Alerté par les écologistes, le ministre de l'Environnement Tony Burke a cherché les moyens d'empêcher le Margiris de lancer une campagne de pêche au large de la Tasmanie mais, en l'état, la législation ne le lui permet pas. Le ministre devait donc présenter mardi au Parlement un nouveau projet de loi étendant ses pouvoirs. Sauf surprise, il devrait être voté. "Il y a des risques que je ne suis pas prêt à prendre", s'est justifié M. Burke. "On n'a jamais vu de bateau de pêche de cette capacité en Australie et la Loi sur la Protection de l'Environnement et la Conservation de la Biodivoersité doit être revue pour en tenir compte", a-t-il ajouté. La nouvelle loi tiendrait le Margiris à distance des eaux australiennes le temps que des experts évaluent l'impact de son activité sur la faune marine, en particulier sur les dauphins, phoques et lions de mer qui peuvent finir "accidentellement" dans ses filets. L'Autorité australienne de gestion de la pêche (AFMA) estime de son côté que le Margiris n'aurait quasiment pas d'impact sur l'éco-système en étant soumis à de strictes limites de quotas de pêche, 10% des poissons disponibles, un pourcentage inférieur aux normes internationales. Le Margiris, qui battait alors pavillon lituanien, avait déjà été stoppé par une équipe de Greenpeace en tentant de quitter le port néerlandais de Ijmuiden fin juin. Pour Greenpeace, la décision de Canberra constitue un message fort aux "flottes de super chalutiers, selon lequel l'opposition du monde à leur activité non durable ne cesse de grandir", et "accentue la pression sur l'Union européenne pour qu'elle retire ses subventions aux chalutiers géants". SCIENCES ET AVENIR 11/09/2012
  14. Selon les rumeurs, il semblerait que les chats momifiés de l'Egypte Antique seraient des chats domestiques, est-ce vrai ?
  15. Dimanche, les recherches de survivants touchaient à leur fin dans le sud-ouest de la Chine frappé vendredi par un séisme de magnitude 5,6. Le bilan fait désormais état de 81 morts mais les habitants qui ont survécu vivent dans l'angoisse que de nouveaux éboulements se produisent. Au moins 81 morts et quelque 820 blessés. C'est le dernier bilan communiqué par les autorités locales après le séisme de magnitude 5,6 qui a secoué vendredi les régions du Yunnan et du Guizhou dans le sud-ouest de la Chine. Durant tout le week-end, les secours se sont affairés dans les décombres à la recherche de survivants. Mais l'opération touche aujourd'hui à sa fin alors que plus de 90% de la zone sinistrée a été ratissée. Dimanche, les blessés continuaient néanmoins d'affluer à l'hôpital du district de Yiliang, le plus sévèrement touché et où plus de 7.000 maisons ont été détruites. Une vingtaine de tentes avaient été installées dans la cour de l'hôpital pour faire face à cet afflux mais les malades devaient souvent patienter sous un soleil de plomb, a constaté l'AFP. Parmi les blessés, attendaient ainsi Yang Zimen, une fillette de 3 ans et ses parents. "Elle est encore sous le choc. Nous avons tous eu peur durant le tremblement de terre, mais je me demande vraiment comment elle va se rétablir", a déclaré à l'AFP sa mère pendant que des infirmières tamponnaient le front de la petite avec de l'eau froide. A côté de cela, de nouveaux éboulements se sont produits au cours des deux derniers jours, entravant le travail des secouristes et surtout renforçant la peur des habitants. | En effet, les rescapés vivent aujourd'hui dans l'angoisse de nouveaux éboulements, de coulées de boue ou d'effondrements de maison qui pourraient être provoqués par les nombreuses répliques ainsi que des pluies. "Nous avons tous très peur de pénétrer à l'intérieur des bâtiments. J'ai perdu tout le maïs que je venais de récolter, ainsi que tous mes outils. C'était toute ma vie et je n'ai plus d'avenir, maintenant", a expliqué à l'AFP Mu Xianchun, une paysanne de 46 ans qui a découvert sa maison en ruines au retour de sa journée de travail aux champs. Dans le village de Maoping, où vit cette femme, des rochers de la taille de camions semi-remorque se sont encastrés dans des bâtiments le long de la route principale. Depuis le séisme, les habitants ont tous quasiment déserté le village pour se réfugier ailleurs. Certains ont ainsi suivi les conseils des secouristes alors que d'autres s'étaient déjà mis en route avant l'arrivée des véhicules de la croix rouge, de l'armée et des ambulances. Beaucoup d'habitants ont pris des bus à destination de la ville proche de Zhaotong, d'autres se sont dirigés vers Yiliang, le chef-lieu du district. "Il va bientôt pleuvoir et la situation va empirer", prédit un villageois en serrant deux énormes sacs contenant ses biens. Au total, plus de 201.000 personnes ont dû être déplacées avec le séisme. Pour pallier aux besoins, les écoles de la région ont été transformées en centres d'hébergement. De même que les principales places publiques de cette partie pauvre de la province du Yunnan. "La maison ne cessait de trembler et avec mes quatre enfants, je ne pouvais pas y rester. Ce tremblement de terre était terrifiant", se souvient Qing Liu, un homme âgé de 40 ans dans l'une des tentes érigées à l'extérieur de l'hôpital de Yiliang où il joue aux cartes et mange des nouilles instantanées avec ses enfants. Il est heureux d'avoir eu la vie sauve, ainsi que sa famille, précise t-il. De son côté, Wen Yijiang, une femme âgée de 78 ans qui porte le costume traditionnel de la région, affirme que ce tremblement de terre marquera les esprits à jamais. "Nous sommes tous terrifiés. Même lorsque les gens commenceront à rentrer chez eux, rien ne sera plus comme avant", a-t-elle affirmé à l'AFP. CLIQUEZ ICI pour voir des photos de la catastrophe. MAXISCIENCES 10/09/2012
  16. L'Aquarium de Paris lance une grande exposition sur les requins Capture d'écran Suite aux évènements survenus cet été à la Réunion, notamment, l'Aquarium de Paris a décidé d'organiser une grande exposition inédite autour des requins. Ouverte du 9 septembre au 12 novembre, celle-ci vise à démonter les idées reçues sur les squales et souligner l'importance de les protéger. "Vivent les requins !" C'est le message que clame haut et fort l'Aquarium de Paris en cette rentrée 2012. En effet, ces derniers mois, l'actualité a été particulièrement agitée du côté des requins suite à de nouvelles attaques dans plusieurs pays, à la fermeture temporaire de plages mais aussi et surtout suite à la décision prise par l'île de La Réunion. Après que deux surfeurs ont été attaqués par des requins, les autorités réunionnaises ont décidé de lancer une campagne de prélèvements de spécimens censée notamment, apaiser les craintes des habitants. Celle-ci n'a, dans un premier temps, pas abouti mais toute l'histoire a suffi à alimenter une nouvelle fois les idées reçues sur les requins et à relancer le débat sur leur statut protégé. Une actualité devant laquelle l'Aquarium de Paris n'a pu rester de marbre. Pour cette rentrée, il a donc décidé d'organiser une grande exposition temporaire entièrement consacrée à ces seigneurs des mers. "Compte tenu de l'actualité de cet été, il nous est apparu urgent et nécessaire d'expliquer pourquoi les surfeurs se font de plus en plus attaquer sur l'île de la Réunion : il y a de plus en plus de surfeurs qui vont dans les zones où les requins se nourrissent habituellement, explique Alexis L. Powilewicz, Président administrateur général de l'Aquarium de Paris. Mais plus que de se concentrer sur le cas de la Réunion, l'exposition veut surtout démonter les idées reçues qui refont régulièrement surface au sujet des requins. Aujourd'hui, on recense près de 500 espèces de requins mais à peine 10 d'entre elles sont impliquées dans des accidents mortels. En revanche, on estime que des millions de squales sont tués chaque année par l'homme, pour leur chair mais aussi pour leur aileron, tant apprécié par la cuisine asiatique. Pourtant, ces poissons cartilagineux jouent un rôle crucial à l'équilibre de la biodiversité marine. Plus sérieux encore, leur disparition pourrait entrainer l'extinction de nombreuses espèces végétales comme animales, tandis que d'autres se multiplieraient à outrance. C'est ce que souhaite expliquer dans cette nouvelle exposition l'Aquarium de Paris qui a pour cela, rivalisé d'imagination en partenariat notamment avec la chaine Nat Geo Wild. Depuis le 9 septembre et jusqu'au 12 novembre, on peut ainsi découvrir dans les couloirs de l'Aquarium deux zones d'exposition : - Dans une première, les plus belles et impressionnantes photographies des experts de la chaine Nat Geo Wild partis scruter les fonds pour immortaliser, en gros plan ou en pleine action, les requins. - Dans la seconde zone, c'est une véritable expo pédagogique qui se tient avec "Ça craint pour les requins", composée d'une dizaine de panneaux imaginés pour les enfants par Ondine Eliot, une adolescente de 16 ans qui milite depuis plusieurs années pour la protection des requins. Une exposition destinée "à montrer à quel point le requin est un animal extraordinaire et qu'il faut vite le sauver". Mais ce n'est pas tout ce qu'a concocté l'Aquarium qui possède aujourd'hui la plus grande colonie de requins : 32 spécimens appartenant à 6 espèces différentes évoluant dans un bassin de 3 millions de litres. Deux fois par jour, il est ainsi possible de s'asseoir pour observer les squales tout en écoutant un des animateurs présenter un à un les poissons ainsi que leurs caractéristiques. Les enfants, eux, apprécieront la chasse aux trésors spécial requins organisée dans les couloirs de l'Aquarium ou encore les ateliers créatifs, toujours sur le même thème, desquels ils pourront repartir avec leur oeuvre. Quant à ceux qui ont soif de plus grandes profondeurs, ils trouveront également leur compte grâce aux quatre documentaires de Nat Geo Wild diffusés dans une des salles de cinéma de l'Aquarium : Les requins tueurs, Le requin baleine de Djibouti, Le paradis des requins ou encore Le requin du 21e siècle. Autant d'images qui retracent les expéditions des experts de la chaine dans les océans terrestres et font notamment découvrir le requin vache, un squale antique de 450 kg qui vit à des profondeurs où la pression est insupportable pour l'homme. Enfin, pour ceux qui voudraient en apprendre encore davantage ou échanger avec des spécialistes, l'Aquarium prévoit également un cycle de conférences qui débutera le mardi 11 septembre. Le cycle démarrera ainsi avec Bernard Seret, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD) qui interviendra autour du thème "Les requins : des prédateurs devenus proies". Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l'Aquarium : www.cineaqua.com ou sur le site dédié (bientôt disponible) : www.viventlesrequins.fr MAXISCIENCES 10/09/2012
  17. Des chercheurs en nanotechnologies ont mis au point un système de détection des polluants testé dans le lac Michigan, près de Chicago. Ces particules recouvertes de poils minuscules "attrapent" les métaux lourds comme le mercure même à des concentrations infimes. DU NANO-VELCRO pour dépolluer les eaux contaminées au mercure ? L'idée vient de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL, Suisse). L'équipe de Francesco Stellacci, spécialiste des matériaux, a mis au point en partenariat avec l'université américaine de Northwestern une technique qui semble plus facile à mettre en oeuvre que les contrôle actuels des taux de polluants dans les eaux potables. - "On trempe dans l'eau une languette de verre recouverte d'un film de nanoparticules poilues. Quand un ion - une particule dotée d'une charge positive, comme le méthylmercure ou le cadmium par exemple - se retrouve entre deux poils, ces derniers se referment et piègent le polluant", résume l'EPFL. "Plus le nano-velcro capture de grandes quantités d'ions, plus il est conducteur. Il suffit alors de mesurer le courant électrique" qui le traverse pour en déduire instantanément combien de particules polluantes ses poils ont piégées. La fabrication d'une telle languette coûte de cinq à dix euros et l'appareil de mesure électrique, des plus classiques, ne dépasse pas quelques milliers d'euros, selon l'EPFL. "Avec une méthode conventionnelle, il faut envoyer les prélèvements dans un laboratoire et le matériel d'analyse coûte plusieurs millions d'euros", assure Francesco Stellacci. En outre, les chercheurs ont découvert qu'ils pouvaient jouer sur la longueur des nano-poils pour cibler un type spécifique de polluant, même si le procédé est encore à améliorer. Le système a notamment été testé avec succès dans le Lac Michigan, près de Chicago. SCIENCES ET AVENIR 10/09/2012
  18. La réduction de la pollution de l'air dans neuf villes de France permettrait d'économiser près de 5 milliards d'euros par an et d'allonger l'espérance de vie en évitant près de 3.000 décès annuels, a indiqué l'Institut de veille sanitaire (InVS) lundi. Neuf villes : Bordeaux, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse, comptent 12 millions d'habitants, dont 6,5 millions dans la seule zone de Paris. ces villes étudiées présentent des niveaux de particules et d'ozone supérieurs aux valeurs guides recommandées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a précisé l'InVS. Il s'agit de "valeurs d'exposition moyennes", a rappelé Christophe Declercq de l'InVS, en soulignant l'existence d'une "forte hétérogénéité" selon les quartiers. Ces communes ont participé au projet européen Aphekom d'évaluation de l'impact sanitaire et économique de la pollution atmosphérique urbaine dans 25 villes européennes, dont les conclusions avaient été rendues publiques en mars 2011. L'InVS, tout en confirmant l'effet sur l'espérance de vie évoqué à l'époque, est revenu sur le sujet en détaillant l'impact en termes d'hospitalisations et de coût économique de cette pollution de l'air en ville. Les résultats confirment que les effets de la pollution atmosphérique sur la santé sont observés au jour le jour, pour des niveaux moyens de particules fines, en l'absence même de pics de pollution, selon l'InVS. Ainsi l'espérance de vie des personnes âgées de 30 ans et plus pourrait augmenter de 3,6 à 7,5 mois selon la ville, ce qui équivaudrait à différer près de 3.000 décès par an, si les concentrations moyennes annuelles de particules fines (PM2,5) respectaient la valeur guide de l'OMS (10 µg/m3). Le bénéfice économique associé est estimé à près de 5 milliards d'euros par an. L'étude montre également que "près de 360 hospitalisations cardiaques et plus de 630 hospitalisations respiratoires par an dans les neuf villes pourraient être évitées si les concentrations moyennes annuelles de particules inhalables (PM10 et particules plus petites) respectaient les recommandations de l'OMS (20 µg/m3). Le bénéfice économique annuel dans ce cas est estimé à près de 4 millions d'euros. Enfin, une soixantaine de décès et tout autant d'hospitalisations respiratoires par an dans les neuf villes pourraient être évités si le maximum journalier d'ozone ne dépassait pas la valeur OMS (100 µg/m3). Sur ce plan, près de 6 millions d'euros pourraient être économisés chaque année. L'étude englobait la période 2004-2006. Durant cette période, le niveau moyen de particules fines (PM2,5) variait de 14 à 20 µg/m3 selon la ville et le maximum pour l'ozone avait été dépassé de 81 à 307 fois. L'Europe travaille à la révision de la directive européenne sur la qualité de l'air prévue en 2013. Le projet Aphekom a montré que la pollution de l'air dans les grandes villes européennes, liée en particulier au trafic routier, a un impact direct sur l'espérance de vie. SCIENCES ET AVENIR 10/09/2012
  19. Les associations de la coordination Cap Ours ont écrit à la Ministre de l'Ecologie leur opposition à l'arrêté autorisant l'effarouchement d'un ours pris le 1er août par le Préfet des Hautes-Pyrénées. Nous considérons que cet arrêté est illégal, inutile, inefficace et qu'il est même finalement contre-productif. Illégal, car il ne respecte pas les termes de la Directive " Habitats " quant aux dérogations susceptibles d'être accordées pour prévenir les dommages à l'élevage. - L'article 16 de la Directive précise en effet que les dérogations ne sont possibles à la condition "qu'il n'existe pas une autre solution satisfaisante". Or, le troupeau concerné ne bénéficie pas des mesures de protection ayant démontré leur efficacité, notamment la présence d'un berger et de chiens de protection. Ceci alors que la présence durant 6 nuits de bergers missionnés par l'administration a prouvé qu'il était tout à fait possible de prévenir les attaques. Si le décret relatif à l'appellation d'origine contrôlée "Barèges-Gavarnie" invoqué par Monsieur le Préfet pour justifier son arrêté vient en contradiction avec la directive "Habitats", il doit alors être modifié en conséquence, le droit européen primant sur le droit national. De plus, cet arrêté déroge complètement au protocole "ours à problème" (fruit de nombreux ateliers de travail entre tous les acteurs concernés), d'abord en n’appliquant pas les concertations nécessaires avec tous les acteurs (donc les associations de protection de la nature) et en ne tenant pas compte de l’absence de protection des troupeaux. Inutile, car si l’effarouchement d’un ours peut permettre de corriger un comportement anormal, il ne se justifie en rien sur un animal au comportement normal comme c’est le cas ici. Il est impossible de faire comprendre à un ours qu’il ne doit pas attaquer des troupeaux sans protection ! Inefficace, car dans l’hypothèse, peu probable, où les techniciens parviendraient à effaroucher l’ours une fois, cela le décantonnerait sans corriger le comportement visé. Tout au plus le problème sera-t-il déplacé sur les estives voisines. Contre-productif car tout cela aura comme effet de décrédibiliser les techniciens de l’ONCFS chargés de l’opération et les services de l’Etat. Craignant que cet arrêté ait des conséquences négatives et durables, et afin de les limiter, nous étudions toutes les hypothèses, y compris celle d’actions en justice afin de le faire annuler et d’éviter que de tels errements ne se reproduisent. Nous ne demandons pas la protection de l’ours au détriment des activités humaines. Il s'agit d’avancer ensemble sur de vraies solutions permettant de concilier la restauration d’une population d’ours et le développement d’un pastoralisme durable, tout en valorisant localement ce patrimoine pyrénéen riche et diversifié. Les associations membres de CAP – Ours : Altaïr-Nature, Animal Cross, Association Pyrénéenne des Accompagnateurs en Montagne 66 (APAM 66), APATURA, Association Nature Comminges (ANC), Comité Ecologique Ariégeois (CEA), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), Ferus (Groupe Loup France/ARTUS), France Nature Environnement Hautes Pyrénées (FNE 65), France Nature Environnement Midi Pyrénées (FNE Midi-Pyrénées), Fonds d’Intervention Eco-Pastoral - Groupe Ours Pyrénées (FIEP), Mille Traces, Nature Midi-Pyrénées, Nature Midi-Pyrénées comité local Hautes-Pyrénées, L’œil aux aguets, Pays de l’Ours-ADET (Association pour le Développement Durable des Pyrénées), Société d’Etude de Protection et d’Aménagement de la Nature dans le Sud Ouest section Pyrénées-Atlantiques (SEPANSO Pyrénées-Atlantiques), Société Française pour l'Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM), Sours, WWF France. CLIQUEZ ICI pour lire d'autres informations PAYS DE L'OURS 07/09/2012
  20. Une musicienne japonaise de Hiroshima et les Petits Chanteurs de Vienne donneront un concert caritatif vers la fin du mois en Autriche. Ce concert est organisé pour aider les personnes affectées par l'accident nucléaire de l'an dernier à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. La claveciniste Yasuko Mitsui a lancé des appels à la dénucléarisation et a organisé des concerts caritatifs à New York et ailleurs pour aider les survivants du bombardement atomique de Hiroshima à recevoir un traitement médical. Le concert du 20 septembre aura lieu dans la salle Brahms de l'Association de musique viennoise. NHK 10/09/2012
  21. Des pêcheurs de la préfecture de Fukushima ont élargi leurs prises d'essai à 10 types de produits de la mer, 18 mois après l'accident nucléaire. Une flottille de 11 bateaux de pêche a quitté lundi le port de Soma. La pêche commerciale a repris sur une base expérimentale au large de la préfecture en juin. Les prises sont limitées à une espèce de coquillage et à deux espèces de poulpes. L'association préfectorale des coopératives de pêche indique que les consommateurs achètent les produits pêchés dans la zone et font confiance aux tests de radiation qui ont été effectués. Elle a par conséquent décidé d'élargir les prises à 10 types de produits de la mer, dont une espèce de crabe et une autre de calmar, à compter de lundi. NHK 10/09/2012
  22. Au Japon, le centre opérationnel d'urgence de la nouvelle commission de régulation du nucléaire ne sera pas prêt lorsque l'organisme sera inauguré à la fin du mois. Le gouvernement envisage de mettre en place le régulateur du nucléaire d'ici la fin septembre. Il remplacera l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, qui fait partie du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie. La plupart du personnel et des fonctions de la nouvelle commission seront déplacés des bureaux du ministère dans le quartier de Kasumigaseki à Tokyo, vers un immeuble de Roppongi vers le milieu du mois. Mais le centre opérationnel d'urgence restera à Kasumigaseki pendant encore plusieurs mois. Le centre est équipé d'un système qui analyse l'état actuel des centrales nucléaires du pays. Un bureau préparatoire de la nouvelle commission indique que le retard dans le transfert ne causera pas de problème car les membres du personnel peuvent revenir à Kasumigaseki dans les 30 minutes en cas d'urgence. NHK 10/09/2012
  23. Les problèmes à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi dans le nord-est du Japon sont loin d'être résolus, plus d'un an après la fusion des réacteurs. Demain mardi, un an et demi se seront écoulés depuis le séisme et le tsunami qui ont causé l'accident. Des experts font remarquer qu'un des défis pressants consiste à assurer la fiabilité des installations de secours construites pour refroidir les réacteurs endommagés. Après la catastrophe du 11 mars 2011 qui a paralysé la centrale, son opérateur, la Compagnie d'électricité de Tokyo, a construit à la hâte un système pour traiter l'eau fortement contaminée et la faire circuler comme liquide de refroidissement pour les réacteurs. Alors que la température et la pression restent stables dans l'ensemble, le système de circulation de l'eau de refroidissement a connu de nombreux problèmes. A ce jour, 56 fuites d'eau contaminée ont été enregistrées. Les installations de décontamination se sont arrêtées 12 fois en raison de fuites et de problèmes d'alimentation électrique. NHK 10/09/2012
  24. Fantastique nouvelle pour les défenseurs des animaux et des jaguars en particulier ! Photo: Thinkstock vendredi 17 août, l'US Fish and Wildlife a proposé officiellement 838.232 hectares, soit une superficie plus grande que l'état de Rhode Island, comme habitat pour les jaguars, en voie de disparition dans le sud de l'Arizona et du Nouveau Mexique... Cela a été rendu possible grâce aux 14.500 membres de Care2 qui ont signé la pétition, parrainée par Center for Biological Diversity, demandant au secrétaire de l'Intérieur, Ken Salazar, et son ministère de mettre en oeuvre leur engagement de protéger les jaguars et leur habitat... En outre, il était demandé non seulement de réserver une zone protégée pour les jaguars des Etats-Unis, mais aussi d'élaborer un plan de relance pour sauver ces incroyables félins.... Bien que les jaguars soient souvent considérés comme des "créatures" tropicales, ces félins étonnants passent, durant leurs déplacements, par le sud des Etats-Unis. Comme le loup gris, les jaguars ont été chassés des Etats-Unis par le gouvernement fédéral et l'Etat pour "anéantir" ce prédateur... Mais, dorénavant, c'est de l'histoire ancienne... Car, tout récemment, des observations ont confirmé la présence de jaguars dans le sud de l'Arizona ! Kieran Suckling, directeur exécutif du Centre pour la diversité biologique (Center for Biological Diversity) explique : - Autrefois, les jaguars parcouraient les Etats-Unis, de la Californie à la Louisane, mais avaient pratiquement disparu depuis les années 1950. - La proposition concernant une zone protégée permettra le retour des plus grands félins sauvages en Amérique du Nord, dans les montagnes et les déserts du sud-ouest. Les jaguars font partie intégrante du patrimoine naturel et appartiennent à tous les américains, au même titre que les pyrargues à tête blanche, les loups et les grizzly... Les jaguars ont été répertoriés en tant qu'espèce en voie de disparition en 1997, suite à une pétition signée par des scientifiques et une plainte déposée par Center for Biological Diversity. En 2007, l'American Society of Mammalogists a déclaré que l'établissement d'une population sur le sol américain était essentiel pour la survie à long terme de l'espèce, en regard des bouleversements provoqués dans les éco-systèmes par le réchauffement climatique. Il est intervenu auprès de l'US Fish and Wildlife afin qu'un plan fédéral de relance (du jaguar) soit mis en oeuvre et que son habitat soit protégé pour assurer le rétablissement de l'espèce. La proposition qui est faite aujourd'hui fait suite à une ordonnance de la Cour datant de 2009. Elle garantit la préparation et la mise en place d'un plan de redressement et la désignation d'un habitat, essentiel pour permettre à l'espèce de prospérer. Cette proposition concernant la zone protégée pour les jaguars devrait être finalisée d'ici un an ! Elle s'étend de Pima à Santa Cruz et le Comté de Cochise, l'Arizona, Hidgalgo County et le Nouveau-Mexique. Care2 est vraiment heureux de vous annoncer cette bonne vouelle et remercie toutes les personnes qui ont signé la pétition. -----> Preuve, une fois de plus, que signer les pétitions est utile... Même si toutes les revendications ne sont pas toujours satisfaites, certaines aboutissent... Alors, avis aux septiques... Signez les pétitions pour défendre votre environnement et protéger la faune sauvage, faire progresser les droits de l'homme ainsi que des animaux domestiques ou de la ferme... . CARE2 19/08/2012
  25. début : septembre 2012 - Fin : ? (pas de date) Cible : Ministère de l'Intérieur indien Parrainée par : Judith B. Les Jarawa est une tribu qui vit recluse dans les îles Andaman. Elle est menacée par des "safaris humains" qui mènent près de 200.000 touristes par an dans ces îles. Ces "safaris" ne sont rien d'autre que l'exploitation d'un peuple qui a choisi de vivre en retrait de la société et la plupart des Jarawa ne veulent pas de contact avec le monde extérieur. Cet "envahissement" menace la vie même de la tribu. Il menace sa survie ! Depuis des milliers d'années, les Jarawa ont vécu ainsi, en retrait du monde, comme ils font encore aujourd'hui. Toutefois, ce choix de vie pourrait ne plus durer longtemps... Les touristes apportent avec eux des bactéries et des virus que la tribu n'a jamais affrontés et contre lesquels ce peuple n'a aucune défense. De plus, les îles sont le théâtre de braconnage et des femmes de la tribu sont violentées. Ces incursions sont illégales, le gouvernement les ayant interdites depuis des années. Mais des tour-opérators continuent d'exploiter ces visites pour des motifs futiles. Demandez au gouvernement indien de ne plus autoriser un tel mépris à l'égard de ce peuple, afin qu'il retrouve sa dignité et continuer à vivre comme il l'a toujours fait. CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Comment signer cette pétition en anglais : 1 - (préfixe, optional : Appuyer sur la flèche et choisissez le genre qui vous correspond (Mr.= Monsieur, Ms = Mademoiselle, Mrs = Madame, Dr = Docteur) 2 - Frist name = prénom, Last name = nom de famille 3 - Email, indiquez votre email 4 - Country = pays, choisissez votre pays en cliquant sur la flèche à la fin de la case et cliquez dessus. (5 - Etat (pour les pays divisés en états tels que les USA) 6 - Street address = indiquez votre rue (bd, ave,...) et le numéro- 7 - CITY = ville, indiquez la ville où vous résidez. 8 - Postal code = votre code postal 9 - Dans la case "optional" Si vous le souhaitez, ajoutez vos commentaires (en anglais ou en français, c'est sans importance) 10 - SIGN NOW (signer maintenant) : cliquez sur ce bouton pour valider votre signature. CARE2 septembre 2012
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