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Le Brésil régulièrement touché par la Dengue va produire des moustiques transgéniques pour la combattre La ville de Rio de Janeiro est touchée par une épidémie historique de dengue.. Le virus a déjà fait 13 victimes sur les 64.423 cas confirmés depuis le début de l'année. Fera-t-il pire que les 140 morts de 2011 ? Une épidémie de dengue sans précédent s'est déclarée dans la ville de Rio de Janeiro où plus de 50.000 cas de cette maladie virale propagée par un moustique ont été diagnostiqués cette année, et plus de 500 pour la seule semaine écoulée. «Un plan de surveillance de l'épidémie est en place et nous sommes toujours en état d'alerte», a déclaré mardi soir le conseiller municipal à la Santé Hans Dohman, ajoutant que le nombre de cas déclarés avait dépassé les 300 pour 100.000 habitants par mois. En février, le ministre de la Santé Alexandre Padilla avait estimé que la ville de Rio était menacée cette année par la «pire épidémie de dengue de son histoire». L'agence Agência Brasil Brasil a fait état de 517 cas déclarés la semaine dernière. L'État de Rio de Janeiro a enregistré cette année un total de 64.423 cas confirmés, dont 12 morts dans la ville de Rio sur 13 au total. L'an dernier les autorités ont enregistré 168.242 cas de dengue dont 140 mortels. La dengue, propagée par l'un des quatre virus transmis par le moustique Aedes aegypti, provoque une forte fièvre, des maux de tête, des démangeaisons, et des douleurs articulaires. À un stade avancé elle peut devenir hémorragique et mortelle. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la dengue frappe 50 à 100 millions personnes par an dans le monde. FUTURA SCIENCES 30/04/2012
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Plusieurs centaines de militants antinucléaires se sont rassemblés dimanche à Fessenheim (est) pour rendre hommage aux victimes de Tchernobyl et réclamer la fermeture de la centrale nucléaire alsacienne, a-t-on appris auprès des organisateurs et de la gendarmerie. Les participants venus de Suisse, d'Allemagne et de France étaient au plus fort de la manifestation 450, selon les gendarmes. En tout 800 personnes sont passées, selon les organisateurs. Un pique-nique, des prises de parole et un concert ont rythmé l'après-midi. Une minute de silence a été respectée en mémoire des victimes de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, dont le réacteur n°4 a explosé il y a 25 ans, le 26 avril 1986, a dit à l'AFP le porte-parole de Stop Fessenheim, André Hatz. Les organisateurs ont aussi rappelé leur souhait de voir la doyenne des centrales nucléaires françaises en activité fermer le plus rapidement possible. "Comme nous l'avons dit vendredi à Antoine Homé, représentant local de François Hollande (candidat socialiste à l'élection présidentielle), nous souhaitons l''arrêt de Fessenheim dès le lendemain de l'élection présidentielle", a affirmé M. Hatz. Si le président sortant Nicolas Sarkozy s'est prononcé en faveur de la poursuite de l'activité de Fessenheim, M. Hollande a promis sa fermeture au cours de son quinquennat. L'intersyndicale de la centrale nucléaire accuse le candidat socialiste de sacrifier un outil industriel performant et fiable sur l'autel d'un accord électoral avec les écologistes. Sciences et Avenir 30/04/2012 -
Le Koala : actualités, informations, découvertes, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Marsupiaux
Le grand jour est enfin arrivé : Après une série de retards, le ministre Tony Burke a annoncé sa décision d'ajouter le koala à la liste des espèces en danger comme vulnérable dans le Queensland, New South Wales et de la LOI. La présidente d'AKF Deborah Tabart OAM parle à la radio et la télévision à travers le pays. La couverture médiatique à travers le monde a été énorme et nous tiendrons à jour cette page sur le site. Liste des médias qui en parlent : Australie : Nine MSN- http://news.ninemsn.com.au/article.aspx?id=8459277 Sydney Morning Herald- http://news.smh.com.au/breaking-news-national/koalas-to-be-listed-as-protected-specie-20120430-1xtlq.html Daily Telegraph- http://www.dailytelegraph.com.au/news/sydney-nsw/danger-watch-for-our-koalas/story-e6freuzi-1226342147873 The Age- http://www.theage.com.au/national/koalas-get-some-protections-from-developers-20120430-1xtps.html Sunrise- http://au.tv.yahoo.com/sunrise/video/-/watch/29128758/koalas-now-listed-as-vulnerable/ ABC- http://www.abc.net.au/news/2012-04-30/koala-listed-as-vulnerable/3980216?section=act Weekly Times- http://www.weeklytimesnow.com.au/article/2012/04/30/475325_national-news.html Brisbane Times- http://news.brisbanetimes.com.au/breaking-news-national/advocates-hail-koala-vulnerable-status-20120430-1xtlq.html SBS- http://www.sbs.com.au/news/article/1646373/Koalas-to-be-listed-as-protected-specie Sky News- http://www.skynews.com.au/eco/article.aspx?id=745056&vId= The Canberra Times- http://www.canberratimes.com.au/environment/koalas-protected-in-north-but-need-managing-in-south-20120430-1xu13.html Courier Mail- http://www.couriermail.com.au/news/queensland/vulnerable-koalas-to-get-protection/story-e6freoof-1226342567171 ABC- http://www.abc.net.au/local/stories/2012/04/30/3492033.htm Sydney Morning Herald- http://www.smh.com.au/environment/koalas-protected-in-north-but-need-managing-in-south-20120430-1xu13.html Nine News- http://news.ninemsn.com.au/national/8459541/nsw-govt-welcomes-koala-listing Adelaide Now- http://www.adelaidenow.com.au/news/national/koalas-get-protection-from-law/story-e6frea8c-1226342189909 Perou : http://elcomercio.pe/planeta/1407704/noticia-koalas-seran-protegidos-australia Cuba : http://www.radiohc.cu/noticias/medio-ambiente/15677-considerados-los-koalas-especie-amenazada.html http://www.radioguaimaro.icrt.cu/index.php/tematicas/medio-ambiente/10658-los-koalas-seran-declarados-especie-amenazada.html Espagne : http://www.abcdesevilla.es/20120427/natural-biodiversidad/abci-koalas-amenazados-australia-sequia-201204271055.html Nouvelle Zélande : http://tvnz.co.nz/world-news/koalas-placed-threatened-species-list-4858035 Argentine : http://www.latercera.com/noticia/tendencias/2012/04/659-457474-9-los-koalas-seran-declarados-especie-amenazada-en-algunas-zonas-de-australia.shtml Pays-Bas : http://www.trouw.nl/tr/nl/4332/Groen/article/detail/3247389/2012/04/27/Koala-verklaard-tot-bedreigde-diersoort.dhtml http://www.ad.nl/ad/nl/5596/Planet/article/detail/3247389/2012/04/27/Koalabeer-verklaard-tot-bedreigde-diersoort.dhtml http://www.telegraaf.nl/buitenland/12012150/__Koalabeer_wordt_bedreigd__.html http://www.zie.nl/video/opmerkelijk/Koalabeer-is-bedreigde-diersoort/m1fzbbvf6ntk AKF 30/04/2012 -
Le Koala : actualités, informations, découvertes, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Marsupiaux
Ce jour, j'ai reçu un email de Deborah Diary de la Fondation australienne du koala, dans lequel elle m'informait du classement du Koala comme espèce en danger... Cependant, elle est étonnée que tous les koalas du pays ne soient pas concernés. Je cite : Il est décourageant de lire que le Ministre est tombé dans le vieux et triste mythe que les koalas de Victoria ont «mangé eux-mêmes leur habitat, étant trop nombreux.» Lorsque le gouvernement américain a listé le koala dans les années 2000, il a montré très clairement que si vous avez quelques îles avec des koalas – qui sont tous génétiquement identiques – cela ne devait pas occulter le débat sur la conservation sur le rayon géographique d’origine. Quand AKF (Fondation australienne du Koala) a présenté le koala, elle n'a pas désigné les populations insulaires sur les conseils scientifiques du TSSC (Comité scientifique des espèces menacées)... tant il était prévisible que le même vieil argument du gouvernement de Victoria l'emporte aujourd'hui... (dont acte !). Une évaluation sérieuse montre que les koalas de Victoria ont la même courbe de déclin que leurs frères et soeurs des autres parties du pays. Il faut donc encore livrer bataille pour combattre les fausses rumeurs/ l'AKF n'a pas encore les détails sur ce qu'a dit le Ministre Burke, son site internet ne répond pas. Donc pour le moment, rien ne peut être fait, nous devons attendre... J'ai été interviewée par des journalistes du monde entier, ils ont tous posé des questions, des bonnes questions. Comme : - Comment cela va-t-il e passer avec la loi de conservation où le koala est encore répertorié comme commun ? - Est-ce que cette introduction sur la liste primera sur les projets existants, destinés à diminuer les habitats du koala ? - Est-ce que la population des koalas de la côte, qui est maintenant «fonctionnellement éteinte», a une chance avec l'inscription sur la liste ? Avant d'exprimer mon point de vue, je veux consulter les scientifiques. Je souhaite savoir d'où le ministre tient ses informations sur le nombre de koalas existant en Australie (il a avancé un chiffre de 200.000), car c'est presque plus du double que celui estimé par l'AKF... L’AKF veut également savoir ce qui va se passer avec la Stratégie Nationale de Conservation du Koala ? Le Ministre mentionne (lire le communiqué de presse), dans son communiqué de presse, un financement de la recherche de 300.000$. Je me demande qui va récupérer cet argent ? Et pour quoi faire ? Et surtout savoir où est l'argent ? Lorsqu’une espèce est inscrite sur la liste des espèces menacées, il doit y avoir des fonds pour un plan de relance. Il est inquiétant pour moi qu’un plan de relance (sauvegarde) pour le koala au niveau national n’ait pas été annoncé, et je suppose que cela est prévisible, parce que les 1 700 autres espèces déjà inscrites sur la liste n’ont pas eu d’argent non plus. Peut-être que nous en saurons davantage dans la journée... Mais comme je l'ai dit à plusieurs reprises : le système est corrompu... ! Cela dit, il s’agit d’une étape dans la bonne direction, mais j’ai le sentiment que le koala a encore une longue route à faire avant d’être complètement tiré d'affaire.. Source : Message reçu de l'AKF (30/04/2012) Si vous aussi vous souhaitez recevoir des informations de la Fondation australienne du Koala, inscrivez-vous à la Newsletter : CLIQUEZ ICI -
Le Koala : actualités, informations, découvertes, etc...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Marsupiaux
Le koala a été classé lundi parmi les espèces à protéger dans plusieurs régions d'Australie où sa survie est menacée par le développement des villes, la circulation automobile, les chiens domestiques et les maladies, a annoncé le gouvernement. Les populations des provinces de Nouvelle-Galles du Sud, du Queensland et de l'Australian Capital Territory (autour de la capitale fédérale Canberra), toutes situées dans l'est et le sud-est de l'île, ont été classées parmi les espèces "vulnérables". Il s'agit de la catégorie inférieure à celle d'espèce "en danger" selon la liste de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). "Le koala est l'emblème de l'Australie et il tient une place à part dans notre pays", a souligné le ministre de l'Environnement, Tony Burke. Le petit marsupial, espèce endémique australienne, est d'abord victime de la réduction de son habitat dans les régions les plus densément peuplées de l'île, selon un rapport officiel datant de 2011. Alors qu'ils étaient plusieurs millions avant l'arrivée des colons britanniques en 1788, ils ont été massivement chassés pour leur épaisse fourrure dans les années 1920 et leur population a drastiquement diminué. L'indignation populaire a mis fin au carnage mais l'urbanisation de l'Australie est devenue un prédateur au moins aussi redoutable. Leur population est estimée aujourd'hui au maximum à quelques centaines de milliers, certaines études n'en dénombrant qu'un peu plus de 40.000. Dans les provinces de Victoria (extrême sud-est) et de South Australia (sud) en revanche, les populations sont excessives et "doivent être contrôlées", selon Tony Burke. Sciences et Avenir 30/04/2012 -
Activité volcanique dans le monde : 100 volcans actifs ou en sommeil répertoriés
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
]Acatenango [Guatemala] (dernière éruption : 1972] : Aucune activité. Ambrym [Vanuatu] : Activité éruptive avec lacs de lave dans le Marum et le Benbow. ]Anatahan [Mariannes / Etats Unis] (dernière éruption : 2008) : Aucune activité. Arenal [Costa Rica] : Activité strombo-lienne quasi permanente. Asama [Japon] (dernière éruption : 2009) : Aucune activité. Askja [Islande] (dernière éruption : 1961) : Aucune activité. Aso [Japon] (dernière éruption : 2005) : Activité fumerollienne.. Augustine [Etats-Unis] (dernière éruption : 2006) : Emission de vapeur. Avachinsky [Kamchatka / Russie] (dernière éruption : 2001) Aucune activité. Barren Island [Inde] : Activité éruptive en cours avec émissions de panaches de cendres. Batur [Indonésie] (dernière éruption : 2000) : Quelques émissions de vapeur. Beerenberg [Norvège] (dernière éruption : 1984) : Aucune activité. Bezymianny [Kamchatka / Russie] (dernière éruption : 2009) : Emissions fréquentes de gaz et de cendres. Bromo [Indonésie] (dernière éruption : 2004) : Emissions de vapeur. Bulusan [Philippines] (dernière activité : 2007) : Emissions de vapeur. Alerte niveau 1.. Cerro Azul (Iles Galapagos / Equateur] (dernière éruption : 2008) : Aucune activité. Cerro Negro [Nicaragua] (dernière éruption : 1999) : Aucune activité. Chaiten [Chili] : Eruption en cours. Cleveland [Etats-Unis] (dernière éruption : 2009) : Aucune activité. Cotopaxi [Equateur] (dernière éruption : 1940) : Aucune activité Dieng [indonésie] : (dernière éruption : 2009) : Aucune activité. Ebeko [Russie](dernière éruption : 2009) : Aucune activité. Eldfell [Islande](dernière éruption : 1973) : Aucune activité. Erebus [Antarctique] : Aucune information actuelle sur le volcan. Erta Ale [Ethiopie] : Lac de lave actif. Etna [Italie] (dernière éruption : 2011) : Emission de gaz. Fayal [Açores] (dernière éruption : 1957) : Aucune activité. Fernandina [Iles Galapagos / Equateur] (dernière éruption : 2009) : Aucune activité. Fuego [Guatemala] : Eruption en cours. Galeras [Colombie] : Activité éruptive en cours. Gaua [Vanuatu] : Eruption en cours. Gorely [Kamchatka / Russie] (dernière éruption : 1986) Aucune activité. Grimsvötn [Islande] : dernière éruption : 2004] : Aucune activité. Guagua Pichincha [Equateur] (dernière éruption : 2009) : Activité fumerollienne. Hekla [Islande] (dernière éruption : 2000] : Aucune activité. Irazu [Costa Rica] (dernière éruption : 1994) : Aucune activité. Kanlaon [Philippines] (dernière éruption : 2006) : Aucune activité. Karangetang [Indonésie] : (dernière éruption : 2009) : Emissions de cendres. Karthala [Comores] (dernière activité : 2007) : Aucune activité. Karymsky [Kamchatka / Russie] : Eruption en cours. Kasatochi [Etats-Unis] (dernière éruption : 2008) : Aucune activité. Katla [Islande](dernière éruption : 1918, 1955 ?) : Aucune activité. Kawah Ijen [Indonésie] (dernière éruption : 1999) : Activité fumerollienne. Kelut [Indonésie] (dernière éruption : 2008) : Aucune activité. Kilauea [Hawaii / Etats-Unis] : Eruption permanente depuis janvier 1983. Kliuchevskoi [Kamchatka / Russie] : Eruption en cours. Koryaksky [Russie] (dernière éruption : 2009) : Aucune activité. Krafla [Islande] (dernière éruption : 1984] : Aucune activité. Krakatoa [Indonésie] (dernière éruption : 2009). Encore des explosions. Lascar [Chili] (dernière éruption : 2007) : Aucune activité. Llaima [Chili] (dernière éruption : 2009) : Activité fumerollienne. Lokon-Empung [Indonésie] (dernière éruption : 2003) : Aucune activité. Masaya [Nicaragua] (dernière éruption : 2008) Incandescence résiduelle dans le cratère. Mauna Loa [Hawaii / Etats-Unis] (dernière éruption : 1984) : Aucune activité. Mayon [Philippines] : Fin de l’éruption. Alerte niveau 1. Merapi [Indonésie] (dernière éruption : 2010) : Activité fumerollienne. Misti [Pérou] (dernière éruption : 1985) : Aucune activité. Mont Redoubt [Etats-Unis] (dernière éruption : 2009) : Emissions de vapeur. Mont St Helens [Etats-Unis] (dernière éruption : 2008) : Aucune activité. Mutnovski [Kamchatka / Russie] (dernière éruption : 2000) Aucune activité. Nevado del Huila [Colombie] : Activité éruptive avec émissions de gaz et de cendres. Nyiragongo [République Démocratique du Congo] : Lac de lave actif. Nyamulagira [République Démocratique du Congo] : Eruption en 2010. En cours ? Ol Doinyo Lengai [Tanzanie] (dernière éruption : 2009) : Activité fumerollienne et parfois effusive dans le pit crater. Pacaya [Guatemala] : Eruption en cours. Pavlof [Etats-Unis] (dernière éruption : 2007) : Aucune activité. Pico [Açores] (dernière éruption : 1963) : Aucune activité. Pinatubo [Philippines] (dernière éruption : 1993). Aucune activité. Piton de la Fournaise [Ile de la Réunion] (dernière éruption : 2010). Aucune activité. Papandayan [Indonésie] (dernière éruption : 2002) : Activité fumerollienne. Poas [Costa Rica] : (dernière éruption : 2009) : Activité fumerollienne. Popocatepetl [Mexique] Emission quasi permanente de gaz et de cendre. Rabaul [Papouasie-Nouvelle-Guinée] Activité éruptive avec émissions de cendres. Reventador [Equateur] (dernière éruption : 2009) : Emissions de vapeur et de cendres. Rincon de la Vieja [Costa Rica] (dernière éruption : 1998) : Aucune acticité. Ruapehu [Nouvelle Zélande] (dernière éruption : 2007) : Aucune activité. Sabancaya [Pérou] (dernière éruption : 2003) : Aucune activité. San Cristobal[Nicaragua] (dernière éruption : 2009) : Emissions de cendre. Sangay [Equateur] : Activité éruptive en cours avec émission de panaches de cendres. Santorin [Grèce] (dernière éruption : 1950) : Quelques fumerolles. Sakura-jima [Japon] : En éruption quasi continue. Santiaguito [Guatemala] Eruption en cours. Sarychev [Russie] (dernière éruption : 2009) : Emissions de gaz et de cendres. Semeru [Indonésie] : Activité éruptive quasi permanente. Shiveluch [Kamchatka / Russie] : Eruption en cours. Soputan[Indonésie] (dernière éruption : 2008) : Aucune activité. Soufriere Hills [Ilede Montserrat] : Eruption en cours. Stromboli[Italie](activité éruptive permanente). Taal [Philippines] (dernière éruption : 1977). Aucune activité. Teide[Iles Canaries] (dernière éruption : 1909] : Aucune activité. Telica [Nicaragua] (dernière éruption : 2008) : Aucune activité. Tongariro [Nouvelle Zélande] (dernière éruption : 1977) : Aucune activité. Tungurahua (Equateur] : Eruption en cours. Turrialba [Costa Rica] (dernière éruption : janvier 2010) : Activité fumerollienne. Ubinas [Pérou] (dernière éruption : 2009) : Emissions de cendres. Unzen [Japon] (dernière éruption : 1996) : Aucune activité. Vésuve [Italie] (dernière éruption : 1944) : Aucune activité. Villarica [Chili] (dernière éruption : 2008) : Panache de vapeur. White Island [Nouvelle Zélande] (dernière éruption : 2001) : Emissions de vapeur. Yasur [Vanuatu] : Eruption en cours. Activité strombolienne. Pour vérifier l'exactitude des informations, se reporter au site de VOLCANS qui met à jour cette liste en fonction de l'actualité volcanique... -
Voici, par ordre alphabétique, une liste de 100 volcans actifs ou en sommeil. Tous ont connu au moins une activité éruptive au 20ème siècle. Certains sont très connus et souvent visités. D’autres sont moins populaires. Les volcans actuellement en éruption sont en Rouge. Apparaissent en Orange ceux qui montrent une activité pré-éruptive et peuvent se réveiller à tout moment. Les volcans en sommeil qui exhalent des fumerolles sont en Violet[/b]. Ceux qui semblent au repos sont en Vert. Ne sont pas prises en compte les quelques secousses sismiques qui agitent parfois les régions volcaniques. Le choix s’est fait d’après deux critères : 1) - l’activité éruptive telle qu’elle est décrite dans mon blog Volcans; 2) - la popularité des volcans. Les grands voyageurs pourront ainsi savoir ce qui les attend sur le terrain. La liste sera, bien sûr, actualisée en fonction des événements volcaniques. Voir la liste dans le message suivant... Si vous remarquez des inexactitudes dans mes appréciations, merci de me le faire savoir directement par mail : grandpeyc@club-internet.fr.
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Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
On peut lire sur le site web Discovery News un article intéressant qui essaye de faire le point sur l'activité volcanique à Santorin. L'auteur fait souffler le chaud et le froid sur l'avenir de l'île grecque, sans toutefois sombrer dans le catastrophisme comme le font bon nombre de journalistes de nos jours. L'article -illustré par une photo fort à propos- fait tout d'abord remarquer que la plupart des maisons de l'île sont perchées en haut de falaises qui sont les rebords du volcan sous-marin dont l'éruption a anéanti la civilisation mino-enne il y a quelque 3600 ans. Cette éruption a recouvert de dizaines de mètres de cendre les îles alentours tandis qu'un puissant tsunami frappait la Crète à 110 km au sud de Santorin. Plusieurs éruptions de moindre importance ont été observées pendant les millénaires qui ont suivi pour prendre fin en 1950. Après une soixantaine d'années de repos, la caldeira de Santorin a retrouvé de la vigueur l'an passé. Plusieurs essaims sismiques ont été enregistrés entre 2011 et le début 2012 et les scientifiques ont remarqué que le sol se soulevait, comme si le volcan était en train de respirer à nouveau. Malgré tout, cela ne signifie pas forcément qu'une éruption va se produire à court terme. Les dernières analyses ont révélé que le dernier gonflement observé à Santorin est provoqué par un volume de 14,1 millions de mètres cubes de magma qui s'est accumulé dans une chambre magmatique localisée à une profondeur de 4,5 km. Ce volume de magma accumulé peut paraître considérable, mais il est ridiculement petit (0,03% selon les scientifiques) à côté de celui qui a été expulsé par le volcan 1650 années avant notre ère. Si une éruption devait avoir lieu, son ampleur serait donc probablement limitée. Il ne faudrait tout de même pas se réjouir trop vite car il est probable que certains effets de l'éruption ne seraient pas à négliger. Comme je l'ai écrit dans une note précédente, l'activité sismique et les retombées de cendres pourraient provoquer de gros dégâts. On imagine facilement les conséquences d'un fort tremblement de terre sur les maisons perchées au sommet des falaises, sans oublier qu'un tel événement risque fort de provoquer également des glissements de terrain. Il ne faudrait pas négliger non plus le risque de tsunami et le danger qu'il représente pour le trafic maritime. Pour le moment, Santorin reste une destination touristique très populaire et il est fort à parier que la plupart des vacanciers ne se doutent pas qu'ils se détendent peut-être sur une bombe à retardement... Volcans -
Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Après la fin, en février 2012, de la dernière éruption fissurale qui avait commencé à l'est de l'édifice en novembre 2011, il semble qu'une nouvelle phase d'activité soit en train de se mettre en place dans la zone sommitale du Nyiamulagira. En effet, en mars 2012, des panaches de vapeur ont commencé à s'échapper du pit crater qui hébergeait l'ancien lac de lave. Voici une description de la situation au cours des semaines qui ont précédé : Le 24 février, le réseau sismique a enregistré une série significative de séismes provoqués par des explosions. Il s'est avéré que ces événements sismiques avaient pour origine l'intérieur du cratère du Nyiamulagira et étaient dus à des explosions de gaz. Au cours des jours suivants, l'activité sur le site de l'éruption fissurale au NE du sommet a commencé à décroître rapidement tandis que l'activité à l'intérieur du cratère s'intensifiait. Début mars, on a détecté une forte odeur de SO2, signe que du magma proche de la surface était en train de fracturer la croûte du cratère et commençait à dégazer. En avril, l'activité de dégazage était particulièrement intense au niveau d'une bouche cylindrique au milieu du pit crater qui fut le siège du lac de lave avant l'éruption spectaculaire de 1938-1940 qui se termina par la vidange du lac de lave et sa disparition. Deux explications peuvent être avancées pour expliquer le récent dégazage dans le cratère : 1) - Il se peut qu'il s'agisse d'un dégazage correspondant à la poursuite de l'évacuation du magma entre le cratère sommital et le site de l'éruption de novembre 2011 ; 2) - Il se peut aussi que ce dégazage soit le signe d'un nouvel épisode éruptif avec, pourquoi pas, la formation d'un nouveau lac de lave. En cliquant sur le lien du blog, vous découvrirez une série intéressante de photos montrant le cratère sommital du Nyiamulagira entre 2010 et aujourd'hui : http://gorillacd.org/2012/04/25/nyamulagira-volcanos-latest-activity/ Maxisciences 29/04/2012 - Volcans_de_voya, webmaster de Volcans -
Une équipe de chercheurs japonais a développé une nouvelle technologie d'afficheurs à cristaux liquides qui réduit de moitié la consommation électrique des téléviseurs, tout en améliorant la qualité de l'image. L'équipe, sous la direction du professeur Yasuhiro Koike, de l'université Keio, a développé la technologie en utilisant un nouveau système de rétro-éclairage qui émet de la lumière dans une direction spécifique à l'aide de plastiques spéciaux. NHK 30/04/2012
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Comment expliquer le phénomène des giboulées ?
BelleMuezza a posté un sujet dans Conditions climatiques
Comment se forment les giboulées dites de mars ou de printemps ? Où en observer et quelles sont leurs principales caractéristiques ? Petit tour d’horizon pour tout savoir sur ce phénomène météo. Les giboulées s'observent entre février et mai en France, plutôt dans les régions du Nord de la France, en Corse et sur le littoral Atlantique Avez-vous remarqué que le temps ne sait plus trop comment se fixer en ce moment ? Il fait beau, on a une impression de printemps avec le soleil qui nous réchauffe la peau, puis une grosse averse vient refroidir nos ardeurs, comme pour nous rappeler que l’hiver n’est pas loin. Ces averses sont souvent accompagnées d’un petit coup de vent, de grêle, de ]grésil, voir de neige. Elles ont un nom : ce sont les giboulées de mars. Pourquoi « de mars » ? En fait, elles n’ont de mars que le nom, et encore. On les appelle comme ça dans le langage courant, mais elles restent avant tout des «giboulées». On en observe aussi bien en mars qu’en avril, mai ou février. Elles sont liées au passage de l’hiver au printemps, quand l’air en altitude reste froid alors que le rayonnement solaire commence à réchauffer les basses couches. L’écart de température génère de puissants courants ascendants qui crée l’instabilité. De gros cumulus et quelques cumulonimbus apparaissent. L’averse n’est pas loin. Plusieurs types de précipitations Parce que les courants ascendants sont puissants et que l’air en altitude est encore glacial, la température se refroidit rapidement et favorise la formation de cristaux de glaces. Les précipitations retombent sous forme de pluie, de grésil, de grêle ou de neige, parfois dans la même averse. Lorsque les précipitations se déclenchent, la température chute brutalement au niveau du sol, donnant ainsi cette impression de retour en hiver. Avez-vous remarqué que les giboulées ne se forment qu’enmidi ? Pas une averse la nuit, au petit matin ou au coucher du soleil. Pourquoi ? Parce qu’il faut que l’air au sol ait le temps de se réchauffer suffisamment pour développer de l’instabilité en se confrontant avec la masse d’air froid en altitude. Plus l’écart de température est important, plus les courants ascendants sont forts et plus le système dépres-sionnaire est conséquent. Il n’est pas rare d’observer quelques coups de tonnerre ou des rafales de vents puissantes au passage d’une giboulée. Où se produisent les giboulées en France ? Les façades maritimes de la Manche, de l’Atlantique et de la Corse sont les plus exposées. Brest, Lille, Biarritz et Ajaccio sont parmi les villes les plus touchées. C’est ensuite aux régions du Nord de la Loire et plus particulièrement au Nord-Ouest comme à Trappes et Rouen que les giboulées se font plus fréquentes. Enfin, les contreforts du Massif Central ou des Alpes sont eux aussi sujets à quelques giboulées. En revanche, le Sud de la France et la bassin méditerranéen, à l’exception de la Corse, sont fortement épargnés. Maxisciences 26/04/2012 - par Molefon, webmaster de Wildkick -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
A la suite de l'analyse de 144 glaciers de taille variable, des scientifiques tirent la sonnette d'alarme. Car la mauvaise santé de ses étendues glacées pourraît entraîner une progression rapide du niveau des mers... Le réchauffement climatique continue son oeuvre et les glaciers en sont les victimes, silencieuse mais bien présente. Une équipe de scientifiques menée par le Dr Mernild, du Climate, Ocean, and Sea Ice Modeling (COSIM) de Los Alamos, s'est en effet penchée sur l'état de 144 glaciers, importants ou pas, à travers la planète. Et le constat est alarmant puisque selon le Dr Mernild, ces glaciers ne sont pas à l'équilibre. L'équilibre d'un glacier s'effectue lorsque le volume de neige en sa partie supérieure est égal au volume de neige et de glace qui se transforme en eau dans sa partie la moins en altitude. Avec l'amplitude thermique, le problème est que même si le climat venait à se refroidir, ils ne retrouveraient pas leur équilibre de façon immédiate. Dans le même sens, la fonte la plus importante de ses étendues n'a pas encore commencé. Et le scientifique explique que si le climat reste sur sa courbe actuelle, "les glaciers vont perdre 30% de leur superficie". Plus grave encore, "38% de leur volume servira à l'augmentation globale du niveau des mers". Avec ces chiffres, son équipe a calculé que cette augmentation s'élèvera à 22 cm, et ceci dans les prochaines décennies. En cas de renforcement du réchauffement de la Terre, si l'ensemble des glaciers venait à disparaître, ce serait cette montée des mers irait selon les modèles en cours jusqu'à 48 cm. Et ceci sans compter la fonte des glaces polaires... Maxisciences 29/04/2012 -
La mairie de la ville a décidé de jouer la carte 100% naturelle pour la tonte de ses espaces verts puisque ce sont des vaches qui officient désormais près du Parlement Européen. Les promeneurs adeptes de la forêt de la Robertsau, toute proche du Parlement Européen, ont dû se frotter les yeux pour y croire. Car leur espace vert favori a pris des allures de véritable campagne au coeur même de la cité alsacienne ! Reuters nous apprend en effet que la municipalité venait de confier la tonte des 14 hectares pelouses à Daisy, Vitry, Tornado et Taylor... des vaches "Highland Cattle" tout droit venues d’Écosse ! Désireux de restaurer la qualité écologique d'un ancien champ de maïs de la forêt, les responsables des espaces naturels de Starsbourg ont donc opté pour une solution 100% naturelle. Un choix respectueux de l'environnement mais aussi économique, comme le rappelle Éric Brua, directeur du Parc régional des Vosges du Nord qui utilise ces mêmes vaches écossaises depuis 1991. "C'est une opération qui coûte très peu, qui bénéficie d'une bonne acceptation sociale et qui apporte des retombées touristiques", analyse-t-il ainsi. -----> Ce qui est moins sympathique : il semblerait qu'une fois l'an les restaurateurs bénéficient de la viande de ces bovins;.. Si ce sont ceux qui ont oeuvré à la tonte du "gazon"... Les voilà mal récompensés de leur travail... Si ma supposition est la bonne... C'est un fait révoltant !!!! Maxisciences 29/04/2012
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A la découverte des cultures céréalières
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ces plantes qui nous veulent du bien
Les premières cultures furent à l'origine de bouleversements majeurs pour les sociétés humaines avec la néolithisation. En effet, l'homme sachant produire sa propre nourriture, sa survie devenait moins dépendante de son environnement. L'agriculture marque aussi le début du commerce et de la sédentarisation. Dans un premier temps, le blé semble avoir été consommé cru puis grillé ou cuit sous forme de bouillie puis de galettes sèches élaborées à partir des grains simplement broyés entre deux pierres (voir carpologie). Le blé s'impose par la suite comme l'aliment essentiel de la civilisation occidentale sous forme d'aliments variés : pain, semoule, pâtes, biscuits ... La culture du blé est beaucoup moins difficile que celle du riz : elle ne demande ni aménagement spécifique du champ ni un lourd travail d'entretien. Entre la période des labours-semis et celle de la moisson, les travaux sont plutôt réduits. Après la récolte, le blé, à la différence du riz, ne demande pas d'opération particulière comme le décorticage. Les régions agricoles reposant fortement sur la culture du blé comptent moins de travailleurs que les régions du maïs et du riz. La culture du blé s'est imposée en raison de cette facilité de culture mais aussi parce que l'essentiel des progrès agricoles a été expérimenté sur lui. Les instruments aratoires simples ont été remplacés par du matériel de plus en plus perfectionné : le bâton à fouir néolithique : pieu qu'on enfonce dans le sol pour l'ameublir ; la houe, d'abord en tête de pierre puis de métal ; l'araire, tirée tout d'abord par l'homme ou la femme puis par les animaux de trait, ameublissait la terre avant le semis fait à la main ; la charrue retourne la terre et nécessite une traction animale ; la faucille utilisée il y a quelque 12 000 ans dans le Croisant fertile permettait de couper le blé mûr à la main ; des machines à récolter sont apparues chez les Celtes en Gaule. L'Empire romain en perd l'usage, elles sont redécouvertes puis encore perdues au haut Moyen Âge ; la faux est ensuite apparue à la fin du Moyen Âge ; le battage, effectué tout d'abord au fléau ou à la planche à dépiquer ; le van, ustensile qui permet de séparer la balle du grain par l'utilisation du vent, qui devint plus tard le tarare par l'utilisation d'un courant d'air forcé. Au Moyen Âge, les fermiers des campagnes à blé européennes utilisaient la charrue à roue et le cheval. Les pays à seigle en restaient à l'araire et aux bovins. Le semoir mécanique et la moissonneuse-batteuse ont été mis au point dans les régions à blé d'Europe et d'Amérique du Nord. Le blé est également le premier à bénéficier de l'usage des amendements (comme dans l'Est de la France) et des engrais chimiques. Pendant plusieurs millénaires, le blé n'est cultivé qu'en faibles quantités et avec de très bas rendements. Au cours du XXe siècle, les progrès de la technologie permettent d'augmenter formidablement la production céréalière. Le blé est introduit au Nouveau Monde par Juan Garrido, compagnon africain d'Hernan Cortes, qui en ayant trouvé trois graines dans un sac de riz les plante en 1523 dans sa propriété de Coyoacán à proximité de Mexicó. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, l'agriculture s'est mécanisée et rationalisée. Les machines agricoles, tirées au départ par des chevaux puis par des machines à vapeur et enfin, par des engins à moteur, se sont multipliées en particulier dans les pays développés. Depuis 1950, les récoltes de blé s'effectuent avec des moissonneuses-batteuses qui coupent et battent les céréales en une seule opération. De même, des engins agricoles spécialisés existent pour le labour et les semis. La culture moderne du blé est longtemps restée confinée au bassin méditerranéen et à l'Europe. En Europe, à la fin du XIXe siècle, la culture du blé commence à reculer, en raison de la généralisation de l'économie urbaine, du développement des moyens de transport et les moindres coûts de production en outre-mer. Cependant elle reprend son essor au cours du XXe siècle grâce aux progrès de la mécanisation, à la sélection de nouvelles variétés productrices et au développe-ment de l'usage de fertilisants. Le blé est, au début du XXe siècle, une des céréales les plus rentables à l'intérieur du système des prix européens. L'Europe importait plus d'une dizaine de millions de tonnes de blé au moment de la guerre. Depuis, elle est devenue exportatrice. L'excédent final européen atteignait près de 17 millions de tonnes en 1990. L'AGPB (Association Générale des Producteurs de Blé) est une association spécialisée de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) qui regroupe l'ensemble des céréaliers. Elle a créé avec l'AGPM (Association générale des producteurs de maïs) et la FOP (Fédération française des producteurs d'oléagineux et de protéagineux) une union syndicale, l'Union des Grandes Cultures. Wikipedia avril 2012 -
A la découverte des cultures céréalières
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ces plantes qui nous veulent du bien
Les maladies rencontrés au niveau de la semence peuvent être localisées à l'extérieur ou à l'intérieur du grain. Maladies à l'extérieur du grain La carie : Les spores sont fixées dans les poils de la brosse et dans le sillon. Elles germent et pénètrent dans le coléoptile du blé avant la levée. C'est à partir du stade deux feuilles que le blé devient résistant. A ce stade, le mycélium ne peut plus pénétrer dans la plantule dont les parois sont trop épaisses. Les premiers symptômes apparaissent à la montaison. Les plantes affectées sont de couleur bleutée et peuvent être plus courtes. La maladie se manifeste plus nettement après l'épiaison. Les tiges et l’épi ont toujours une couleur verte, bleuâtre. Les glumes s'écartent pour laisser apparaître des grains de forme arrondie et de couleur vert olive. A maturité, ces grains brunissent et donnent à l'épi un aspect ébouriffé. Un grain carié peut contenir jusqu'à neuf millions de spores alors que seulement 20 à 40 spores suffisent à la contamination. Ces spores peuvent se conserver jusqu’à 5 ans dans un sol. A noter que ce champignon a deux modes de contamination : par la semence et par le sol. La septoriose : Les spores sont présentes sur le péricarde (l'enveloppe ou glume) quand le grain germe. Le mycélium se développe et l'attaque se fait sur le coléoptile. On a des apparitions de tâches brunes et ovales qui entraînent une destruction de la semence. On parle de fonte de semis. La fusariose : 1 - Fusarium nivale : les spores du champignons se conservent à la surface des graines. Le mycélium va se développer et attaquer les jeunes plantules. On a un blocage de la croissance. Les jeunes feuilles s'enroulent et se nécrosent ; 2 - Fusariose roseum : les spores se conservent à la surface du grain et à l'intérieur. Le mycélium se développe et les plantules vont se colorer en lie-de-vin puis se nécroser. Maladies à l'intérieur du grain Le charbon nu : les spores sont présentes sur le coléoptile et le colorisent. Un grain contaminé semble normal mais à la germination le mycélium envahit la plante (on a une contamination intérieure). A la floraison, les épis sont noirs. Ces derniers sont transformés en spores. Les traitements : Liste des produits phytopharmaceutiques autorisés en France pour lutter contre les parasites du blé : Ministère de l'agriculture. Wikipedia avril 2012 -
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La production mondiale de tous les types de blés est de 660 millions de tonnes lors de la campagne 2009-2010, c'est-à-dire près de 100 kg par habitant, pour l'ensemble de la population mondiale. En volume de production, c'est la quatrième culture mondiale derrière la canne à sucre, le maïs et le riz. Les statistiques mondiales sont calculées par le Conseil International des Céréales. L'amélioration mondiale des techniques culturales et la sélection génétique (création de la variété Norin 10 par exemple) ont conduit à un accroissement considérable des rendements moyens, passant de moins de 10 q/ha en 1900 - soit 1 tonne par hectare - à 29 q/ha en 2010. On pense désormais que la progression des rendements peut se poursuivre assez longtemps encore. Le développement de l'irrigation, la réduction des pertes, l'amélioration des infrastructures (routes, capacités de stockage) constituent des moyens qui peuvent encore être mis en œuvre dans de nombreuses régions pour augmenter la production. La Chine vient au premier rang avec 16,9 % de la production mondiale, devant l'Inde (11,8 %), la Russie (9,1 %), les États-Unis (8,8 %) et la France (5,6 %). Mais l'ensemble de l'Union Européenne est à 27%, ce qui en fait le premier producteur mondial avec 143 millions de tonnes en 2010. L'Amérique du Sud connaît des rendements stables avec 20 q/ha, l'Afrique et le Proche-Orient 10 q/ha (avec une grande variabilité selon les années au Maghreb), l'Égypte et l'Arabie saoudite ont atteint, en culture irriguée, 35 à 40 q. En Europe, des rendements très élevés sont obtenus en culture intensive. Le rendement moyen est passé de 30 à 60 quintaux par hectare durant les 30 dernières années, soit une progression moyenne de 1 quintal/ha/an. En France, les gains sont remarquables : la production actuelle s'élève à 100 quintaux/hectare chez les agriculteurs les plus performants. L'augmentation des rendements et des surfaces cultivées ont conduit à un fort accroissement de la production qui atteignait 275 millions de tonnes en 1965 et 600 en 1998. Le blé est la première céréale sur le plan du commerce international. 127 millions de tonnes de blé sont échangées en 2010. La production en France : La production française de blé tendre atteint 36 millions de tonnes, soit 26% de la production de l'Union européenne (138 mt). En France, en 2011, un hectare de blé intensif produit environ 7 tonnes (par an), qui rapportent environ 1330 € (prix de début de campagne 190 €/tonne). Durant la période 2006-2012, les prix du blé (rendu Rouen) ont varié entre 100 et 280 euros la tonne. Le blé "bio" se vend plus cher et économise les achats de produits phytosanitaires, mais ses rendements sont plus faibles, entre 20 et 40 %. Les producteurs reçoivent également une subvention à l'hectare dans le cadre de la PAC. Les blés panifiables dominent avec 92 % des surfaces en blé tendre. Le paysage variétal reste assez stable par rapport à 2010, avec le maintien des deux variétés de tête, Apache et Premio. Wikipedia avril 2012 -
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BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ces plantes qui nous veulent du bien
La paille est la partie de la tige des graminées coupée lors de la moisson et rejetée, débarrassée des graines, sur le champ par la moissonneuse-batteuse. La partie de la tige, de faible hauteur qui reste au sol s'appelle le chaume (en botanique, on appelle chaume la tige des graminées). La paille peut être récoltée, principalement pour servir de litière aux animaux (chevaux, bovins, porcins et ovins notamment), et former ainsi la base du fumier, qui peut être utilisé comme fertilisant biologique. Elle peut servir aussi de fourrage de qualité médiocre, pour les ruminants, en cas de nécessité ou, de nouveau, de matériau pour la construction des bâtiments agricoles ou de véritables maisons. Le torchis peut inclure de la paille. Elle peut aussi être enfouie et ainsi conserver au sol son taux de matière organique ou brûlée sur place. Cela évite les opérations de récolte et de transport, relativement coûteuses, surtout dans les régions céréalières sans élevage (comme le bassin parisien). Après la moisson, on procède au déchaumage, qui consiste en une façon superficielle, souvent à l'aide d'outil à disques, ou déchaumeuse, destinée à accélérer la décomposition du chaume et des restes de paille, avant le labour d'automne. Le déchaumage a également pour fonction de permettre la germination des graines non récoltées. Ainsi ces graines ne viendront pas concurrencer une future autre culture. Wikipedia 29/04/2012 -
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BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ces plantes qui nous veulent du bien
Les blés sont des plantes herbacées annuelles, monocotylédones, à feuilles alternes, formées d'un chaume portant un épi constitué de deux rangées d'épillets sessiles et aplatis. Les fleurs sont nombreuses, petites et peu visibles car achlamydes. Elles sont groupées en épis situés à l'extrémité des chaumes. Les tiges sont des chaumes, cylindriques, souvent creux par résorption de la moelle centrale. Les chaumes sont interrompus par des nœuds qui sont une succession de zones d'où émerge une longue feuille, qui engaine d'abord la tige puis s'allonge en un limbe étroit à nervures parallèles. L'épi de blé est formé de deux rangées d'épillets situés de part et d'autre de l'axe. Un épillet regroupe trois fleurs à l'intérieur de deux glumes. Chaque fleur est dépourvue de pétales, et est entourée de deux glumelles (pièces écailleuses non colorées). Elle contient trois étamines (pièces mâles), un ovaire surmonté de deux styles plumeux (les pièces femelles). La fleur du blé est dite cléistogame, c’est-à-dire que le pollen est relâché le plus souvent avant que les étamines ne sortent de la fleur. Il s'attache alors au stigmate, où peut se produire la fécondation. À cause du caractère cléistogame de la fleur, l'autofécondation est le mode de reproduction le plus fréquent chez les blés : ce sont les anthérozoïdes (cellules reproductrices mâles) issus du pollen d'une fleur qui fécondent l'oosphère et la cellule centrale du sac embryonnaire de l'ovaire de cette même fleur (les cellules sexuelles femelles sont protégées dans un sac embryonnaire fermé au sein d'un ovule). Après fécondation, l'ovaire donnera le grain de blé. Dans le cas du blé, le grain est à la fois le fruit et la graine. En effet, Les enveloppes du fruit sont soudées à celles de la graine. On appelle ce type de fruit un caryopse. Au moment du battage, les glumes et les glumelles sont perdues. Ses réserves sont contenues dans l'albumen (on dit que la graine est albuminée), composé à 70 % d'amidon et 15 % de gluten (une protéine). L'embryon n'a qu'un cotylédon (le blé est une plante monocotylédone). Les principaux caractères des espèces de blé que l'homme a cherché à sélectionner sont : la robustesse de l'axe de l'épi (qui ne doit pas se casser lors de la récolte), la séparation facile des enveloppes du grain, la grande taille des grains et la compacité des épis (plus maniable que l'épi lâche). La sélection d'une plante cultivée se base sur le pool de gènes existants dans l'espèce considérée, ce qui justifie l'intérêt de la préservation de la biodiversité. Pour certaines propriétés désirées, telles que la résistance aux maladies fongiques ou virales, la diversité au sein du pool de gènes du blé n'est pas suffisante. Donc un croisement entre le blé et ses plantes parentes est nécessaire mais ne se fait pas naturellement. Par conséquent, des techniques de culture tissulaire et de cytogénétique (mais pas de génie génétique) doivent être employées pour introduire du matériel génétique exogène dans le génome du blé. Wikipedia 29/04/2012 -
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BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ces plantes qui nous veulent du bien
[size=18][b]Le grain de blé est un fruit particulier, le caryopsegreen]][/b]. L'enveloppe externe est adhérente à la matière végétale de la graine et la protège des influences extérieures. Au cours de la mouture, les enveloppes (téguments) sont parfois séparées du grain (embryon albumen) et commercialisées en tant que son. Le grain contient 65 à 70 % d'amidon ainsi qu'une substance protéique (le gluten) dispersée parmi les grains d'amidon. Le gluten est responsable de l'élasticité de la pâte malaxée ainsi que de la masticabilité des produits à base de céréales cuits au four. Cette visco-élasticité permet de faire du pain de qualité : les bulles de CO2 dégagées lors de la dégradation anaérobie de l'amidon par les levures sont piégées dans le réseau de gluten à la fois tenace et élastique (la pâte « lève »). L'embryon ou germe est la partie essentielle de la graine permettant la reproduction de la plante : en se développant il devient à son tour une jeune plante. Contenant beaucoup de matières grasses (environ 15 %) ou d'huiles, l'embryon pourrait donc rancir et est souvent éliminé lors du nettoyage des grains. Les germes de céréales sont vendus dans les boutiques de diététique car ils sont considérés comme très sains en raison de leur haute teneur en sels minéraux, vitamines, protéines et huiles.Le germe de blé, en diététique, fournit la majeure partie des vitamines B, hautement spécialisées dans la défense et l'entretien du système nerveux. Il apporte aussi, en quantité, les vitamines A, C, E, du zinc et des acides aminés. Teneur en vitamines des germes de blé non cuits : VitaminesValeur pour 100gNiacine6,813mgAcide pantothenique2,257mgThiamine1,882mgVitamine B61,300mgRiboflavine0,499mgFolage, total 0,281mgNiacine - acide pantothenique - Thiamine - Vitamine B6 - Riboflavine - Folate Si l'on compare les deux principales variétés de blé, le blé dur et le blé tendre, le qualificatif de dur est d'une part utilisé dans une logique classificatoire tenant compte de la structure génétique de la variété, et d'autre part utilisé pour décrire d'un point de vue mécanique la résistance du grain à la mouture (à la mouture, un grain dur dont une partie de l'amidon est vitreux donnera une poudre granuleuse, au lieu d'une farine poudreuse). Ces deux aspects, génétiques et mécaniques, ne sont pas entièrement dépendants. Ainsi un blé génétiquement dur sera le plus souvent, mécaniquement, dur mais pourra aussi être éventuellement tendre. Les grains tendres d'un blé dur sont qualifiés de mitadinés. Un blé tendre peut être appelé blé de force lorsque son taux de protéines est élevé et qu'il améliore la force boulangère de la pâte à pain. Parfois une traduction inexacte des variétés cultivées en Amérique du Nord comme le hard red winter fait penser que ce sont des blés durs, en fait ce sont des blés de force. Wikipedia avril 2012 -
A la découverte des cultures céréalières
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ces plantes qui nous veulent du bien
Il y a 10 000 ans, au début du réchauffement climatique de l'Holocène, des blés proches de ceux que nous cultivons aujourd'hui poussaient sur de vastes surfaces au Moyen-Orient et bientôt en Égypte (environ 5000 ans avant J.-C.). Son ancêtre est l'égilope, grande céréale à un rang de grains, diploïde à 14 chromosomes, particulièrement rustique mais peu productive ; elle se rencontre encore au Moyen-Orient. Le blé est quant à lui une plante hexaploïde à 42 chromosomes, caractéristique génétique extraordinaire qui indique un long travail de sélection de la part des agriculteurs. En France, le CNRA de Versailles (devenu l'INRA - Institut national de la recherche agronomique) et le laboratoire de M. Bustaret ont cherché à comprendre l’origine du blé. Il a fallu 20 ans à M. Jolivet pour réussir la synthèse du blé à partir de l'égilope en augmentant par étapes successives son taux de ploïdie. Pour ce faire, il a exposé la plante et son génome à une toxine, la colchicine (puissant agent anti-mitotique). Il a conservé les plantes passées d’une diploïdie (à 14 chromosomes) à des plantes triploïdes (21 chromosomes), au moyen de croisements, puis à une souche tétraploïde (28 chromosomes) et enfin hexaploïde (42 chromosomes), grâce à la colchicine. Cette variété ancienne reconstituée en laboratoire a servi à régénérer de nombreuses variétés qui avaient perdu beaucoup de leur rusticité au gré des sélections visant l’accroissement de la productivité. Parmi les dizaines de milliers de formes de blés cultivés (au moins 30 000), tous les « Speltoidea » à 42 chromosomes, qui fournissent la plupart des blés cultivés tendres (froment), aux grains riches en amidon, descendent de cet ancêtre. Les autres proviennent du stade précédent qui a donné les « Dicoccoida » à 28 chromosomes, qui sont les blés durs, aux épis denses et aux graines riches en gluten. On ne sait pas exactement comment la sélection a commencé à se faire à la charnière Mésolithique- Néolithique. Il est possible que des épis inhabituellement gros soient spontanément apparus après des accidents de fécondation de l'ancêtre du blé et que, par croisement, des blés de plus en plus productifs aient été sélectionnés. Wikipedia avril 2012 -
A la découverte des cultures céréalières
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ces plantes qui nous veulent du bien
Les préparations de blé dur : La semoule issue du broyage donnera les pâtes si elle est fine. Le boulghour : grains de blé dur précuits, concassés, permet le taboulé. Le pilpil : grains de blé dur concassés mais non précuits. Les préparations de blé tendre : Les farines, elles, contiennent du gluten pour permettre la levée du pain. Les farines sont tamisées ou blutées, une farine blutée à 75% signifie que le meunier a obtenu 75 kg de farine pour 100 kg de grain. Un taux plus élevé donnera une farine plus complète et un taux très bas une farine dite fleur, très pure et très blanche. - Le germe de blé est commercialisé sous forme d’huile ou de poudre, il est très riche en vitamine E. Les rendements sont très faibles : il faut 20 000 grains pour une cuillère à soupe de poudre de germes de blé. - Les grains pour le fourrage et les produits de nutrition animale. L’amidon C'est un polysaccharide (ou polyoside) de formule chimique (C6H10O5)n . Il est composé de molécules de glucose liées par liaisons a (1,4), caractéristique des polyosides de réserve, et de deux fractions : -- l'amylose (25% de l'amidon), formée de 600 à 1000 molécules de glucose en chaînes linéaires. Amylose -- L'amylopectine (75% de l'amidon), molécule ramifiée avec liaisons alpha 1-6. La chaîne totale peut comporter jusau’à 100 000 résidus glucoses. Amylopectine Croquis : Futura Sciences -- Parfois, il y a du phytoglycogène (0 à 20 % de l'amidon), un analogue de l'amylopectine mais ramifié. L'amidon est insoluble dans l'eau froide. En suspension dans l'eau on obtient du lait d'amidon, suspension instable mais qui chauffé à 70°C devient visqueuse et translucide. En le traitant par l'eau chaude, on obtient l'empois. Il est exploité dans l'industrie pour ses propriétés d'épaississant et de gélifiant. 30% de l’amidon produit en Europe vient du blé, 45% du maïs et 22% de la pomme de terre. L'amylose s'organise en hélice droite à six glucoses par tour. Il se dissocie en glucose assimilable sous l'action d'enzymes, les amylases, d'autant plus facilement s'il se trouve sous forme d'amylopectine. En effet, la formation hélicoïdale ne favorise pas l'accessibilité de l'amidon aux enzymes. L'amylase est l'enzyme qui permet d'hydrolyser l'amidon en glucose. Cette enzyme est présente dans la salive, ainsi que dans le suc pancréatique. L’index glycémique des aliments : Le critère de classement des glucides est basé sur leurs effets sur la glycémie durant les deux heures après ingestion. Il permet de comparer les pouvoirs glycémiant des aliments. Il a été inventé par l'équipe de David J. Jenkins à Toronto en 1981. Les aliments ayant un index glycémique inférieur à 55 sont dits sucres lents, ceux dont l'index glycémique est supérieur à 70 sont appelés sucres rapides. L'index glycémique d'un aliment est donné par rapport à une référence. -- En Europe : le glucose avec l'index 100. -- Au Etats-Unis : le pain blanc. Pour passer dans le système « glucose », il faut multiplier par 0,7. Exemple d’index glycémiques de produits céréaliers : -- Baguette 95 -- Riz blanc instantané 87 -- Pain complet en France 77 ( les pains complets en Allemagne ou dans les pays nordiques sont beaucoup « plus complets» et ont donc un indice plus bas. -- Riz complet 55 -- Spaghetti 41, qui a dit que les pâtes font grossir ? Ne serait-ce pas plutôt ce que l’on met dessus ? Futura Sciences avril 2012 -
A la découverte des cultures céréalières
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Informations de base concernant le blé 1 - Le gluten est un mélange de protéines combiné avec de l'amidon dans l'endosperme des céréales. Il se compose de gliadine, de gluténine d'acides gras et de sucres. Le gluten a une forte teneur en glutamine et proline et faible en lysine, histidine et arginine (des acides aminés basiques). Il faut donc compenser ce manque par un apport en légumineuses dans un régime végétarien ! Le gluten est responsable de l'élasticité de la pâte malaxée. Cette visco-élasticité permet de faire du pain: les bulles de CO2 dégagées lors de la dégradation anaérobie de l'amidon par les levures sont piégées dans le réseau de gluten. On le retrouve donc dans les farines panifiables : blé surtout et un peu dans le seigle. Les maïs, riz complet et millet sont des céréales sans gluten. Le sarrasin, une polygonacée et la quinoa, une chénopodiacée, ne contiennent pas non plus de gluten. 2 - Le caryopse ou grain de blé : voici un schéma de son anatomie Anatomie grain de blé - Image Futura Sciences1 : poils (stigmates. 2 : téguments (écorce). Le caryopse est un fruit car l'écorce est le résulat de la fusion des téguments de la graine et de la paroi de l'ovaire. 3 : albumen. 4 : cotylédon unique. 5 : épicotyle (capuchon recouvrant la gemmule). 6 : première feuille. 7 : scutelum. 8 : gemmule. 9 : tigelle. 10 : radicule. 11 : coiffe. 12 : coléorhize (capuchon recouvrant la radicule). 3 - Composition moyenne pour 100gr de blé -- Protéines 10,5g -- Glucides 69g -- Lipides 1,5g -- Calcium 40mg -- Fer 4mg -- Magnésium 140mg -- Manganèse 3mg -- Phosphore 300mg -- Potassium 450mg -- Ribaflavine 0,2mg -- Thiamine 0,4mg -- Zinc 5,5mg FUTURA SCIENCES 29/04/2012 -
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D'un point de vue économique, les deux variétés importantes actuelles sont des blés à grains nus : - blé dur (Triticum turgidum ssp durum), surtout cultivé dans les régions chaudes et sèches (sud de l'Europe comme le sud de la France et de l'Italie). Le blé dur, très riche en gluten, est utilisé pour produire les semoules et les pâtes alimentaires ; - le blé tendre ou froment (Triticum æstivum),de beaucoup le plus important, est davantage cultivé sous moyennes latitudes (par exemple en France, au Canada, en Ukraine). Il est cultivé pour faire la farine panifiable utilisée pour le pain. Ses grains se séparent de leurs enveloppes au battage. Communément dénommée blé tendre ou tout simplement blé, cette espèce a connu une très grande dispersion géographique et est devenue la céréale la plus cultivée, suivie par le riz et le maïs. Il en existe d’innombrables variétés de par le monde. Pour les besoins du développement de l’industrie [[agro-alimentaire@@, la sélection moderne, initiée à la fin du XIXe siècle, s’est attachée à l’obtention de variétés de plus en plus riches en gluten d'intérêt technologique, tandis que les blés barbus étaient écartés notamment en raison des difficultés liées à la mécanisation de la récolte. Parmi les variétés anciennes sont cultivées avec un regain d'intérêt les blés rustiques, ainsi que les formes suivantes de blés à grains vêtus (les grains étant fortement enserrés dans leurs enveloppes, après le battage il faut les décortiquer pour pouvoir les utiliser) : - 1. l'épeautre (Triticum aestivum ssp. spelta) ou grand-épeautre, sous-espèce du blé tendre, très apprécié en agriculture biologique en raison de sa rusticité et de la qualité panifiable. De moindre rendement que le blé tendre, il a été écarté de l'agriculture conventionnelle ; - 2. l'engrain ou petit-épeautre, (Triticum monococcum), espèce à grain vêtu également, à faible rendement, très anciennement cultivée, est en partie à l'origine des blés cultivés actuels ; - 3. les amidonniers ou épeautre de Tartarie (Triticum turgidum subsp. dicoccon) : blé vêtu à faible rendement, adapté aux sols pauvres et arides. Depuis 1999, l'Inra travaille ainsi avec Arvalis et des chambres d'agriculture pour évaluer les capacités de blés rustiques, mieux adaptés à des systèmes d'agriculture biologique ou raisonnée, pas ou moins consommatrice d'intrants chimiques (engrais et produits phytosanitaires). La voie hybride, après avoir été poursuivie plusieurs décennies, a été abandonnée en raison de ses difficultés. - Blés compacts : Comme leur nom l’indique, ils ont des épis très serrés, courts qui peuvent porter des barbes ou non. Ils étaient cultivés en Europe dans les situations climatiques les plus difficiles et leur qualité diffère peu des blés ordinaires. Quelques exemples de variétés : 1) Blé Nonette de Lausanne - 2) Blé d'automne rouge - 3) Amidonnier noir - 4) Blé de pologne - 5) Blé Victoria d'automne - 6) Blé Blanc de Flandre - 7) Blé Richelle de Naples - Épeautre blanc barbu - 9) Blé Miracle - 10) Blé Poulard blanc lisse - 11) Blé Carré de Sicile - 12) Épautre blanc sans barbe - 13) Blé du Chili - 14) Engrain Wikipedia avril 2012- Futura Sciences -
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«Blé» est un terme générique qui désigne plusieurs céréales appartenant au genre Triticum. Ce sont des plantes annuelles de la famille des Graminées ou Poacées, cultivées dans de très nombreux pays. Le terme blé désigne également le "grain" (caryopse) produit par ces plantes. Le blé fait partie des trois grandes céréales avec le maïs et le riz. C'est, avec environ 600 millions de tonnes annuelles, la troisième par l'importance de la récolte mondiale et, avec le riz, la plus consommée par l'homme. Le blé est, dans la civilisation occidentale et au Moyen-Orient, un composant central de l'alimentation humaine. Il a été domestiqué au Proche-Orient à partir d'une graminée sauvage (égilope). Sa consommation remonte à la plus haute Antiquité. Les premières cultures apparaissent au VIIIe millénaire av. J.‑C., en Mésopotamie et dans les vallées du Tigre et de l'Euphrate (aujourd'hui l'Irak), dans la région du Croissant fertile. L'arrivée du blé en France remonte probablement au Ve millénaire av. J.-C.. Les Celtes s'installent en Gaule vers 2000 avant J.-C., et les Francs se sédentarisent en Gaule romaine vers 580. Le terme (blé) peut venir du gaulois *mlato, équivalent du latin molitus, « moulu » ; cette étymologie est contestée : un étymon francique *blâd, produit de la terre», semble plus probable. Quel que soit l'étymon, il est aussi à l'origine des verbes anciens français bléer, blaver et emblaver, «ensemencer en blé») et désigne les grains broyés qui fournissent de la farine. En français, le terme « blé » a servi à désigner la céréale la plus importante, quelle que soit son espèce, à la manière du mot corn en anglais ou de grano en italien. C'est ainsi qu'il s'est appliqué un peu abusivement à des espèces voisines notamment l'orge (Hordeum), le seigle (Secale), le blé noir (sarrasin, Polygonum Fagopyrum une Polygonacée), le blé des Canaries, le blé de Turquie (maïs). Triticum est un terme qui, lui, dérive du latin tritus, broiement, frottement. Tarquin / Wikipedia Wikipedia avril 2012 - Futrura Sciences