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BelleMuezza

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  1. Vers 5000 avant J. C. ont lieu des « révolutions néolithiques » en Chine. La culture du millet apparaît ainsi dans les bassins des fleuves Yangtsé et Huang He. On a d'ailleurs retrouvé en 2005 des nouilles à base de millet datant de 2000 av. J.-C. à Lajia, dans la partie amont du fleuve Huang He. Depuis l'Antiquité et jusqu'au Moyen Âge le millet a été consommé dans toute l'Europe méditerranénne sous forme de bouillie ou de galette appelée milhàs en Languedoc, cruchade en Gascogne, polenta en Italie, etc. Il a été remplacé par le maïs dans les cultures et l'alimentation depuis l'introduc-tion de cette dernière céréale au XVIe siècle. Les pays producteurs (sous forme de tableau) Wikipedia avril 2012
  2. Grande poacée, à inflorescence en panicule plus ou moins lâche, le sorgho est une plante d'origine africaine (probablement d'Éthiopie), cultivée soit pour ses graines, le sorgho grain, soit comme fourrage, le sorgho fourrager. Le sorgho est la cinquième céréale mondiale, après le maïs, le riz, le blé et l'orge. La graine est un caryopse de 4 mm et à maturité, son taux d'humidité est élevé (25 à 30 %) : il doit donc être séché rapidement. Il était connu à Rome du temps de Pline, et, de nos jours, il est cultivé, parfois subspontané. Plante de climat chaud, la sélection a cependant permis de créer des variétés de pays tempérés. En Europe, sa culture reste cantonnée aux pays méditerranéens. Cette plante contient un glucoside, la durrhine, toxique, qui entraîne la formation d'acide cyanhydrique. La teneur en durrhine diminue surtout après la floraison. Il est préférable de cuire les grains à la vapeur avant de les consommer. Le sorgho est considéré comme une céréale sans gluten. Les différents sorghos Le sorgho fourrager (S. vulgare, S. bicolor (L.)) vivace Le semis a lieu au printemps. Il peut être directement pâturé (2 ou 3 exploitations), coupé comme fourrage vert ou ensilé au stade pâteux. Il est surtout utilisé comme herbe verte en été du fait de sa grande résistance à la chaleur et à la sécheresse. Son appareil racinaire profond lui permet de résister à la sécheresse. La panicule compacte regroupe des épillets d'une ou deux fleurs bisexuées. Le sorgho grain Il existe plusieurs espèces de sorgho grain, dont les grains sont utilisés en alimentation humaine et animale. Espèces annuelles plus petites que le sorgho fourrager (1 m env.), la panicule est plus compacte. Il est semé au printemps et la récolte se fait lorsque le grain est encore humide ; il doit rapidement être séché. Il est utilisé en Europe et aux États-Unis comme céréale dans la fabrication d’aliments pour le bétail. Ses qualités sont comparables aux autres céréales et il n’existe plus de variétés à tanins qui pouvaient engendrer des problèmes de digestibilité. En oisellerie, son utilisation est largement répandue, surtout pour les variétés de sorgho blanc. En Afrique ou en Chine, on l’utilise dans l’alimentation humaine. Sur le continent africain, on l’utilise sous forme de farine ou de semoule. Pour l’industrie brassicole c’est une matière première de base que l’on retrouve dans de nombreuses bières comme, par exemple, la « Dolo » au Burkina Faso ou la « Pombé » au Soudan. En Chine, il peut être substitué au riz et il sert également à la fabrica-tion de boissons apéritives comme le « Caoling » qui est un alcool parfumé aux pétales de roses ou encore le « Maotai » qui détient une excellente réputation. D'autres sorghos ont des débouchés divers : - le sorgho d'Alep (Sorghum halepense) est une mauvaise herbe redoutée ; - le sorgho sucrier est utilisé pour le bétail. Il produit des tiges riches en sucre (jusqu’à 5 mètres de haut !). Le sorgho sucrier peut produire 7.000 litres d’éthanol par hectare. Aux États-Unis on l’utilise déjà pour la production d’alcool et de sucre. Les autres sorghos : le «papetier» et celui «à balais» sont peu ou plus utilisés ; pourtant le sorgho papetier permet d’obtenir une qualité de fibre d’une résistance extrême. Dans le secteur des biomatériaux, les espèces de sorgho qui produisent des quantités importantes de matière sèche ont à coup sûr de l’intérêt. Futura Sciences 26/03/2012
  3. Millet commun, teff, éleusine, où se cultivent les différentes sortes de mil ? Quelle est la répartition géographique de ces céréales ? Les utilise-t-on pour l'alimentation humaine, animale ou les deux ? Répartition géographique de la culture du mil En Amérique latine, la culture n'est pratiquée que dans une région de l'Argentine. Dans le monde, les superficies sont relativement stables, soit 38 millions d'hectares. La production et les rendements ont augmenté dans les années 1980, mais ils sont stables depuis et le rendement moyen est de 0,75 t/ha. La culture du mil en Asie En Asie, la culture se limite à deux pays, l'Inde et la Chine. L'Inde est le premier producteur du mil au monde avec 40 % de la production mondiale. Le mil pénicillaire compte pour les deux tiers de la production indienne. Il est cultivé dans les États du Rajasthan, du Maharashtra, du Gujarat, de l'Uttar Pradesh et de l'Haryana. L'éleusine est cultivée dans l'État du Karnataka, de l'Orissa, de l'Uttar Pradesh et du Tamil Nadu. C'est l'espèce la plus importante au Népal et au Bhoutan. La Chine produit environ 3,7 millions de tonnes de mil par an dans les provinces de Hebei, Shanxi et Shadong. Au cours des trois dernières décennies, les rendements ont presque doublé en Chine où ils sont parmi les plus élevés au monde. Ce progrès a été obtenu grâce à la diffusion d'hybrides de mil pénicil-laire et de variétés à pollinisation libre de millet des oiseaux. La culture du mil en Afrique En Afrique, la culture du mil est pratiquée dans un grand nombre de pays. L'Afrique est la seule région du monde où la production du mil augmente. Le mil pénicillaire est cultivé au sud du Sahara ainsi que dans les régions sèches de l'Afrique orientale et australe. L'éleusine est cultivée en Afrique orientale et australe. L'Éthiopie est l'un des rares pays où le teff est une culture céréalière. De petites quantités de fonio blanc sont produites dans l'ensemble de l'Afrique. Le fonio noir est cultivé dans des bassins isolés au Nigeria, au Togo et au Bénin. Le fonio à grosses graines n'est cultivé que dans le massif du Fouta-Djallon au nord-ouest de la Guinée et en Sierra Leone. Le millet des oiseaux et le millet commun sont des cultures très secondaires. Le mil pour l'alimentation humaine La consommation par habitant varie d'un pays à l'autre. Elle est plus élevée en Afrique, où le mil est une denrée de base essentielle : 75 % de la consommation de céréales au Niger par exemple. En Asie, l'utilisation du mil en alimentation humaine est importante dans certaines régions de l'Inde et de la Chine. Elle est négligeable en Amérique latine et dans les pays développés, sauf l'ex-URSS. Le mil est un aliment très énergétique, nutritif, recommandé pour les enfants et les personnes âgées ou en convalescence, que ce soit des bouillies, du pain ou des galettes. La teneur en protéines du mil pénicillaire, du millet commun et du millet des oiseaux est comparable à celle du blé, de l'orge et du maïs. Mais la farine devient vite rance. À l'échelle mondiale, la consommation du mil a très peu augmenté au cours des trente dernières années, alors que celle des autres céréales a doublé : changement des préférences alimentaires qui a favorisé le blé et le riz, approvisionnements irréguliers, augmentation des revenus et urbanisation rapide en sont les causes. Le mil dans l'alimentation animale L'utilisation du grain de mil en alimentation animale est très secon-daire. L'Europe occidentale, l'Amérique du Nord et le Japon utilisent un peu plus de 200.000 tonnes, presque exclusivement comme graines pour les oiseaux. Autres utilisations du mil Il y a peu d'autres formes d'utilisation du mil. De petites quantités d'éleusine sont utilisées par des brasseries commerciales. Culture du mil, Niger. IRD Mariac, Cédric Futura Sciences 26/03/2012
  4. Le mil est bien adapté aux sols secs et infertiles et il est souvent cultivé dans des conditions extrêmes : températures élevées, précipitations faibles, jusqu’à 300 mm par an et irrégulières, saison brève, sols acides, peu fertiles ayant une faible capacité de rétention en eau. Voyons ici la production du mil en Afrique et en Asie. Afrique et Asie : 95 % de la production mondiale de mil Les pays d’Afrique et d’Asie produisent 94 % de la production mondiale du mil, estimée à 28 millions de tonnes dans les années 1990. - Le mil pénicillaire compte pour environ 15 millions de tonnes et il est très important dans les régions les plus chaudes et les plus sèches du monde. - Le millet des oiseaux représente 5 millions de tonnes, - le millet commun 4 millions de tonnes et l'éleusine 3 millions de tonnes. Presque toutes sont produites pour l’alimentation par des paysans qui pratiquent une agriculture à petite échelle, et seules de très petites quantités se trouvent sur le marché international, mais les statistiques sont incomplètes. La plupart ont un système racinaire profond, un cycle de croissance court et peuvent produire de façon fiable de petites quantités de graines. Systèmes de production du mil Le mil est consommé localement et sert de culture vivrière de subsistance. On l'utilise aussi pour les pâturages, le fourrage vert ou l'ensilage. Les résidus de récolte sont une source de fourrage (c'est souvent le seul fourrage disponible). En Inde, quelques variétés sont appréciées pour la quantité de paille, même si le rendement en grain est faible. La culture est extensive et les technologies améliorées peu répandues, sauf dans certaines régions de l'Inde. La culture est pratiquée sans irrigation ni engrais chimiques, sur des sols légers, drainés et pauvres. Lorsqu'ils ont les moyens d'irriguer, les paysans se tournent vers des cultures plus rentables. Mais certaines régions font exception, comme l'État du Gujarat en Inde, où il y a une forte demande saisonnière pour les résidus de récolte du mil pénicillaire, lesquels servent à l'alimenta-tion des animaux laitiers. Contraintes de la production du mil Dans les pays en développement, surtout en Afrique, la production du mil est sujette à infestation de Striga, mildiou et dégâts causés par les oiseaux. La pression démographique a entraîné une diminution de la jachère et donc de la fertilité des sols ce qui entraîne une baisse de rendement, au cours des quinze dernières années. L'amélioration génétique du mil est plus compliquée que celle des autres cultures, car ces céréales sont produites dans un milieu extrêmement difficile. Les programmes d'amélioration ont débuté tardivement et les budgets sont faibles. De plus, l'expertise des pays développés n'est pas transposable contrairement aux cas du blé et du maïs. Seuls le mil pénicillaire et l'éleusine ont fait l'objet de recherches internationales. La vulgarisation est inadéquate et les paysans sont réticents. Plusieurs technologies n'ont pas pris en compte les contraintes très graves que doivent surmonter les paysans. Amélioration variétale du mil Des hybrides ont été mis au point, destinés à la production de grain et qui réussissent là où la pluviométrie est fiable. Dans les régions sèches il est beaucoup plus difficile d'identifier les combinaisons qui peuvent donner un hybride intéressant. Quelques variétés améliorées offrent l’avantage d’arriver à maturité plus rapidement et ont ainsi plus de chance d'échapper aux sécheresses. Futura Sciences 26/03/2012
  5. Le teff, Eragrostis tef, est une espèce de millet à grains très petits, cultivée dans les montagnes d’Éthiopie, où sa production est très bonne. Appartient à la famille des Poacées (graminées). Les preuves génétiques souligne que E. pilosa est l'ancêtre sauvage la plus probable. Description et utilisation du teff Le teff est une plante qui tolère les sols lourds, mal drainés. Plusieurs parents sont des graminées fourragères appréciées dans les zones arides du monde. C'est l'ingrédient de base du pain en Éthiopie et en Érythrée, car cette céréale contient sa propre levure naturelle. Le teff : Eragrostis tef. Rasbak GNU Free Documentation License, Version 1.2 Le teff est très riche en fer, et contient également beaucoup de calcium. Il est considéré comme étant la plus ancienne céréale du monde. Ses petites fleurs en forme de cœur lui ont donné son nom, inspiré d'Éros, dieu grec de l'amour. Les différents teffs Le teff est une céréale complète, dont on trouve différentes sortes : - teff brun ; - teff rouge ; - teff ivoire. Le teff brun est le plus riche en saveur, le teff rouge est quant à lui le plus rare. Toutefois, selon une enquête en 2003-2004 en Ethiopie, les agriculteurs ont indiqué une préférence des consommateurs pour le teff blanc sur les variétés de couleur plus foncée. Champ de teff en Ethiopie. Photo : Bernard Gagnon CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0 Le teff est une espèce de éragrostide originaire du nord des hauts plateaux éthiopiens et Highlands érythréens de la Corne de l'Afrique. Cette plante a un profil nutritionnel attrayant : riche en fibres alimentaires et en fer et fournissant des protéines et du calcium. De plus, elle est adaptée à des environnements allant de la sécheresse à des sols gorgés d'eau. Le teff est semblable au mil et au quinoa pour la cuisine, mais la graine est beaucoup plus petite et cuit plus rapidement, nécessitant donc moins d'énergie. SUNUPTV 2/10/2009 Le teff est une céréale importante alimentaire en Éthiopie et en Érythrée , où elle est utilisée pour faire l'injera (sorte de crêpe). Elle est maintenant cultivée aux USA, en Idaho, en particulier, mais aussi dans le Kansas, via des parcelles expérimentales et aussi en Oklahoma où elle est considérée comme potentiellement intéressante. L'Europe semble s'intéresser de plus en plus au teff, notamment pour la nourriture bio. Cliquez ICI pour lire un article à ce sujet. Dans les champs, les femmes éthiopiennes ramassent les grains de teff. Cette céréale sera-t-elle un jour aussi populaire que le quinoa ? A. Davey, Flickr, cc by 2.0 Un avantage et non des moindres : l'absence de gluten. Cette plante est donc potentiellement intéressante, bien que d'un rendement assez peu élevé (comparée à d'autres céréales), pour être utilisée dans des préparations spécifiques (pains, crêpes, gâteaux...) à destination des personnes allergiques au gluten... Qualité nutritionnelle : Outre sa teneur élevée en calcium, le teff renferme d'autres minéraux tels que : le phosphore, le magnésium, l'aluminium, le fer, le cuivre, le zinc, le bore et le baryum, et également de la thiamine. Le teff est aussi riche en hydrates de carbone et en fibres . Le teff est riche en protéine. Il est considéré comme ayant une excellente composition d'acides aminés, dont les 8 essentiels pour l'homme, supérieur à la lysine de blé ou d'orge. Le teff est utilisé pour confectionner les injeras, des galettes à la base de l’alimentation en Éthiopie. roboppy, Flickr, cc by nc nd 2.0 Le teff gagne aussi en popularité dans l'ouest des États-Unis comme plante fourragère, en rotation avec une légumineuse comme la luzerne, car il utilise la photosynthèse C4 , similaire à celle de maïs. Il est apprécié pour sa haute qualité à haut rendement, par rapport à d'autres rotations fourragères. Le teff est également apprécié pour sa paille fine, qui est traditionnellement mélangée avec de la boue à des fins de construction. Futura Sciences 26/03/2012 - Wikipedia
  6. Le millet des oiseaux, Setaria italica, est aussi appelé miliade. Son nom vient de l'utilisation courante de ses graines pour nourrir les oiseaux. Description et utilisation de Setaria italica C’est une plante de 1,5 m environ, à inflorescences longues, cylindri-ques, compactes. Le premier pays producteur est la Chine mais cette espèce est aussi cultivée en Inde, en Indonésie, en Corée, dans le Sud de l'Europe et en Afrique orientale. Elle est utilisée en Inde pour faire de la bière. Autrement, on la mange sous forme de bouillie ou de pain. Il existe de nombreuses sous-variétés, comme Setaria italica var. brunneoseta, Setaria italica f. metzgeri, Setaria italica f. breviseta... Setaria italica. Kurt Stueber GNU Free Documentation License, Version 1.2 Composition en acides aminés essentiels du millet des oiseaux (en mg/g) : isoleucine 475 ; leucine 1044 ; lysine 138 ; méthionine 175 ; cystine / ; phénylalanine 419 ; tyrosine / ; thréonine 194 ; tryptophane 61 ; valine 431. Futura Sciences 26/03/2012
  7. Le fonio ou mil africain, regroupe plusieurs espèces : « fonio blanc » (Digitaria exilis), « fonio noir » (Digitaria iburua), « fonio à grosses graines » (Brachiaria deflexa). Description et utilisation du fonio Les espèces de fonio sont cultivées en Afrique de l'Ouest dans les régions sub-sahéliennes : Mali, Nigeria, Niger, Burkina Faso, Sénégal et Guinée. Outre le fonio noir, blanc et à grosses graines, il y a plusieurs autres espèces mineures importantes dans certaines régions. Le fonio présente une texture proche de la semoule de blé, il peut se cuisiner de bien des façons (en semoule, en beignets...). Dans le commerce, on l'achète complet (aux graines fermes), demi-complet (pour les galettes par exemple) ou en farine. On trouve aujourd'hui de nombreuses recettes à base de fonio. Le fonio. Bing 2006 Futura Sciences 26/03/2012
  8. Le millet perle, Pennisetum glaucum, est également appelé petit mil, mais il possède de nombreux noms car il est très commun. Description de Pennisetum glaucum C'est l'espèce la plus cultivée, elle représente la moitié de la production mondiale ; elle a le rendement le plus élevé en conditions de sécheresse et de températures élevées, et croît sur sols sableux et pauvres, là où on ne peut cultiver ni maïs, ni sorgho ni éleusine. Les graines se trouvent sur un épi compact de 10 à 150 cm de long appelé chandelle. On la cultive surtout au Sahel, en Asie (Inde, Pakistan). Elle a été introduite aux États-Unis, et est utilisée comme fourrage d'été. Pennisetum glaucum. Domaine public Composition en acides aminés essentiels du petit mil (en mg/g) : isoleucine 416 ; leucine 479 ; lysine 114 ; méthionine 142 ; cystine / ; phénylalanine 297 ; tyrosine / ; thréonine 212 ; tryptophane 35 ; valine 379. Futura Sciences 26/03/2012
  9. Le millet commun Panicum miliaceum est aussi appelé millet blanc ou millet à grappes. Description du Panicum miliaceum C’est une plante de 1,3 m environ, à panicules lâches, ramifiées et tombantes, cultivée dans des régions tempérées, en Russie, en Ukraine, au Kazhakastan, aux États-Unis, en Argentine et en Australie. La graine est enveloppée, peut présenter des couleurs claires ou plus foncées. En moyenne, pour obtenir 1 gramme, on a besoin de 175 graines. Le millet commun est utilisé en graines entières, en bouillies, en galettes ou en farine. On le mélange également au pain. Panicum miliaceum. Domaine Public Composition en acides aminés essentiels du millet commun (en mg/g) : isoleucine 405 ; leucine 762 ; lysine 189 ; méthionine 160 ; cystine / ; phénylalanine 307 ; tyrosine / ; thréonine 147 ; tryptophane 49 ; valine 407. Futura Sciences 26/03/2012
  10. Différentes espèces de millet sont produites. Du mil rouge au millet indien et japonais, en passant par le panic pied de coq. Découvrez ces graminées. Éleusine ou « ragi » ou mil rouge : Eleusine coracana Le mil rouge produit plusieurs épis au sommet de la tige. Ses graines sont très petites (1-2 mm de diamètre). Ses besoins en eau sont légèrement supérieurs à ceux des autres espèces de mil. L'éleusine, ragi en Inde, est une culture importante en Afrique orientale et en Asie (Inde, Népal), jusqu'à 2.000 m d’altitude. Eleusine coracana. DR L'éleusine a été introduite en Inde il y a plus de 3.000 ans, et en Europe par les Romains. Composition en acides aminés essentiels de l'eleusine (en mg/g) : isoleucine 275 ; leucine 594 ; lysine 181 ; méthionine 194 ; cystine 163 ; phénylalanine 325 ; tyrosine / ; thréonine 263 ; tryptophane 191 ; valine 413. Coix : Coix lachryma-jobi Appelé aussi larmes de Job, c’est une céréale secondaire du sud-est asiatique. L'herbe à épée : Paspalum scrobiculatum Céréale spontanée en Afrique occidentale et en Inde, le long des chemins. En Inde, cette espèce a été domestiquée il y a 3.000 ans. Millet indien : Panicum sumatrense Culture en Inde, au Népal, au Pakistan, au Sri Lanka, dans l'est de l'Indonésie et l'ouest de la Birmanie. Millet japonais : Echinochloa frumentacea Culture importante dans les régions subtropicales de l'Inde. Le panic pied de coq : Echinochloa crusgalli, E. colona Il est important dans les régions tropicales et subtropicales de l'Inde. Après ce petit tour d'horizon, découvrez dans les pages suivantes les espèces de millet plus connues ou plus répandues : le millet commun, le millet perle, le fonio, le millet des oiseaux et le teff. Future Sciences 26/03/2012
  11. Le mot millet est un terme générique qui désigne plusieurs espèces de plantes de la famille des poacées (graminées). Ce sont des céréales vivrières. Millet sans autre précision désigne souvent le millet commun, mais le millet le plus cultivé est le «millet perle». Étymologiquement, millet est un diminutif de mil, terme qui dérive du latin millium, nom de ces plantes en latin. Le terme regroupe un ensemble de graminées alimentaires annuelles qui ont pour caractéristique la petitesse de leurs graines. Ces céréales sont surtout cultivées sur les terres marginales dans les régions sèches, subtropicales et tropicales. Chacune des espèces a des caractéristiques physiques, une qualité de grain, des besoins édaphiques et climatiques, ainsi que des cycles de croissance qui leur sont propres. En Afrique subsaharienne, une bière de mil est préparée à partir de la fermentation du mil, millet ou sorgho. Futura Sciences 26/03/2012
  12. Le millet désigne plusieurs espèces de graminées, dont les graines sont très petites, cultivées dans les régions sèches du Globe, comme l'Asie et l'Afrique. Cette céréale est un aliment nutritif, souvent consommé sous forme de galettes. Longtemps réservé aux pays pauvres, le millet s'offre un retour dans nos assiettes, notamment par les recettes bio. L'occasion de le (re)découvrir. Ce dossier présente les différentes espèces de millet : le millet commun bien-sûr, mais également le millet perle, le millet des oiseaux, le fonio et autres types moins connus. Il aborde également les systèmes de production et la répartition géographique de ses cultures. Découvrez enfin le sorgho, qui lui est souvent associé, et qui présente une certaine toxicité, à connaître. Millet commun Panicum miliaceum L, mais il existe de nombreuses espèces. Kurt Stueber - GNU Free Documentation License version 1.2 Futura Sciences 30/03/2012
  13. On mange tous des produits élaborés à partir de certaines céréales comme le blé, le maïs... etc. Les animaux aussi bénéficient d'une alementation à base de céréale, comme l'avoine. Pour les oiseaux c'est davantage le millet (ou mil), lequel est aussi utilisé par certaines populations... Les articles qui suivent vous permettront de découvrir, ou redécouvrir ces cultures. - 1 : millet et sorgho, le mil (par Claire König, enseignante en sciences naturelles) - 2 : Le blé. (par Claire König, enseignante en sciences naturelles) - 3 : Le maïs - 4 : L'Orge - 5 : - 6 : - 7 :
  14. Au pied de la criée de Port-la-Nouvelle, comme dans les autres ports de Méditerranée, les chalutiers sont à quai pour un mois, victimes d'une diminution de la taille du poisson et de la hausse du prix du gazole. "Pour un pêcheur, c'est dur de faire rester le bateau à quai, c'est la pire chose qui puisse arriver", se désole le président du syndicat des chalutiers du port, Bernard Pérez, devant les neuf navires amarrés. Les chalutiers de Sète (Hérault), du Grau-du-Roi (Gard), de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales) et de Marseille respectent eux aussi un arrêt de pêche de 35 jours, une mesure prise pour la deuxième année consécutive. Ils sont indemnisés par l'Etat sur la base des revenus des années précédentes. Cette décision, acceptée par tous les métiers de la mer, répond à une réalité simple : ces gros navires de plus de 20 m ne sont plus rentables en Méditerranée. "On était dans une période très difficile, chaque armement sortait à perte", reconnaît M. Pérez. Pourtant, la ressource traditionnelle de ces chalutiers, le "poisson bleu" (sardine et anchois), est toujours là. "Les poissons sont disponibles en nombre, avec une tendance à une hausse de la population, notamment pour les anchois", selon le dernier rapport PelMed (Pélagiques Méditerranée) de l'Ifremer. Mais pour une raison indéterminée (qualité de la nourriture et des conditions environnementales...), on observe une forte mortalité après l'âge d'un an, constate David Roos, scientifique de l'Ifremer à Sète. Sardines et anchois sont donc présents en grand nombre, mais de petite taille et "il y a une forte diminution de la quantité de poissons adultes capturable par la pêcherie", un phénomène observé depuis 2008, remarque-t-il. "A Port-la-Nouvelle, le tonnage des poissons bleus est passé de 2.600 à 400 tonnes entre 2008 à 2011, et à Port-Vendres, de 1.200 à 700", précise Stéphane Péron, délégué à la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) pour les Pyrénées-Orientales et l'Aude. Les "petits métiers", pêcheurs avec des bateaux de petit tonnage, s'en sortent encore. Mais les chalutiers, gros consommateurs de gazole, ont du mal à survivre. "Pour 1.800 euros de recette par jour, on dépense 1.400 à 1.500 euros en gazole" et il faut encore payer l'équipage et les frais annexes, précise Bernard Pérez, armateur de l'Edouard-François. "On aurait un gazole à un prix raisonnable de 0,40 centime, au lieu de 0,75 actuellement, les bateaux seraient rentables, on pourrait donner un salaire décent à l'équipage", estime-t-il. Les pêcheurs de "bleu" ont bien tenté de pallier le manque à gagner en se tournant vers le poisson "blanc", comme le merlu, mais celui-ci est en diminution, victime de la surpêche. Aujourd'hui, les chalutiers de la côte méditerranéenne française se trouvent donc dans une impasse et beaucoup pensent à cesser leur activité, avec destruction de leur bateau grâce au plan de "sortie de flotte" mis en place par le gouvernement et l'Europe. "Le 1er juillet, on saura si le bateau est accepté à la casse ou si on reprend la mer...", lance désabusé le patron du Florence-Adeline, Denis Raynaud. "Ils ne veulent plus de nous en Méditerranée", lâche-t-il, désabusé. "Ma crainte, souligne Bernard Pérez, c'est que tous les chalutiers de Port-la-Nouvelle s'arrêtent", avec la perte de 50 à 60 emplois directs, mais aussi de 200 indirects (criée, mareyeurs, poissonniers...). Déjà, la criée n'est ouverte que trois jours par semaine au lieu de cinq. Et l'été dernier, le club de rugby de la commune voisine de Sigean a dû innover pour sa traditionnelle "sardinade" : "On a pris des sardines d'Italie, reconnaît le secrétaire du club, Marc Guiboux, celles d'ici étaient trop petites". Sciences et Avenir 29/04/2012
  15. Au pied de la criée de Port-la-Nouvelle, comme dans les autres ports de Méditerranée, les chalutiers sont à quai pour un mois, victimes d'une diminution de la taille du poisson et de la hausse du prix du gazole. "Pour un pêcheur, c'est dur de faire rester le bateau à quai, c'est la pire chose qui puisse arriver", se désole le président du syndicat des chalutiers du port, Bernard Pérez, devant les neuf navires amarrés. Les chalutiers de Sète (Hérault), du Grau-du-Roi (Gard), de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales) et de Marseille respectent eux aussi un arrêt de pêche de 35 jours, une mesure prise pour la deuxième année consécutive. Ils sont indemnisés par l'Etat sur la base des revenus des années précédentes. Cette décision, acceptée par tous les métiers de la mer, répond à une réalité simple : ces gros navires de plus de 20 m ne sont plus rentables en Méditerranée. "On était dans une période très difficile, chaque armement sortait à perte", reconnaît M. Pérez. Pourtant, la ressource traditionnelle de ces chalutiers, le "poisson bleu" (sardine et anchois), est toujours là. "Les poissons sont disponibles en nombre, avec une tendance à une hausse de la population, notamment pour les anchois", selon le dernier rapport PelMed (Pélagiques Méditerranée) de l'Ifremer. Mais pour une raison indéterminée (qualité de la nourriture et des conditions environnementales...), on observe une forte mortalité après l'âge d'un an, constate David Roos, scientifique de l'Ifremer à Sète. Sardines et anchois sont donc présents en grand nombre, mais de petite taille et "il y a une forte diminution de la quantité de poissons adultes capturable par la pêcherie", un phénomène observé depuis 2008, remarque-t-il. "A Port-la-Nouvelle, le tonnage des poissons bleus est passé de 2.600 à 400 tonnes entre 2008 à 2011, et à Port-Vendres, de 1.200 à 700", précise Stéphane Péron, délégué à la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) pour les Pyrénées-Orientales et l'Aude. Les "petits métiers", pêcheurs avec des bateaux de petit tonnage, s'en sortent encore. Mais les chalutiers, gros consommateurs de gazole, ont du mal à survivre. "Pour 1.800 euros de recette par jour, on dépense 1.400 à 1.500 euros en gazole" et il faut encore payer l'équipage et les frais annexes, précise Bernard Pérez, armateur de l'Edouard-François. "On aurait un gazole à un prix raisonnable de 0,40 centime, au lieu de 0,75 actuellement, les bateaux seraient rentables, on pourrait donner un salaire décent à l'équipage", estime-t-il. Les pêcheurs de "bleu" ont bien tenté de pallier le manque à gagner en se tournant vers le poisson "blanc", comme le merlu, mais celui-ci est en diminution, victime de la surpêche. Aujourd'hui, les chalutiers de la côte méditerranéenne française se trouvent donc dans une impasse et beaucoup pensent à cesser leur activité, avec destruction de leur bateau grâce au plan de "sortie de flotte" mis en place par le gouvernement et l'Europe. "Le 1er juillet, on saura si le bateau est accepté à la casse ou si on reprend la mer...", lance désabusé le patron du Florence-Adeline, Denis Raynaud. "Ils ne veulent plus de nous en Méditerranée", lâche-t-il, désabusé. "Ma crainte, souligne Bernard Pérez, c'est que tous les chalutiers de Port-la-Nouvelle s'arrêtent", avec la perte de 50 à 60 emplois directs, mais aussi de 200 indirects (criée, mareyeurs, poissonniers...). Déjà, la criée n'est ouverte que trois jours par semaine au lieu de cinq. Et l'été dernier, le club de rugby de la commune voisine de Sigean a dû innover pour sa traditionnelle "sardinade" : "On a pris des sardines d'Italie, reconnaît le secrétaire du club, Marc Guiboux, celles d'ici étaient trop petites". Sciences et Avenir 29/04/2012
  16. L'importante maison de commerce japonaise Sumitomo Corporation est sur le point de signer un accord avec une entreprise publique du Kazakhstan pour l'exploitation conjointe d'un métal rare dans ce pays d'Asie centrale. Le projet implique également la Société japonaise du pétrole, des gaz et des métaux. L'élément en question est le dysprosium. Il est indispensable à la production de véhicules hybrides. Le projet commencera en 2013. Sumitomo considère qu'à l'avenir, le Japon pourra assurer 10 pour cent de ses besoins en dysprosium grâce à l'exploitation du Kazakhstan. La concurrence pour s'implanter dans ce pays devrait s'intensifier. Le marché mondial des terres rares est limité en raison des restrictions imposées par la Chine à ses exportations. Plus de 95% des métaux rares utilisés dans le monde viennent aujourd'hui de ce pays. NHK 29/04/2012
  17. L'énergie osmotique promise à un bel avenir Près de trois ans après le lancement de la première centrale électrique osmotique, en Norvège, deux chercheurs font le point sur cette technologie en analysant son efficacité et le potentiel de la filière. Les résultats sont encourageants. Près d’un demi-milliard de personnes pourraient à terme consommer cette électricité produite à partir d’eau douce et d’eau de mer sans qu’aucun gramme de CO2 ne soit émis. La ville de Tofte, en Norvège, abrite une centrale électrique d'un nouveau genre depuis 2009. Elle ne consomme pas de carburant et surtout ne libère pas de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Comment est-ce possible ? Parce que cette infrastructure exploite le gradient de salinité existant entre de l’eau douce et de l’eau de mer grâce à un procédé nommé Pressure retarded osmosis ou PRO. Elle produit une énergie dite osmotique. Les eaux douces et salées sont séparées par une membrane semi-perméable à l’eau. Pour rééquilibrer les concentrations en solutés de part et d’autre de cette structure poreuse, un flux d’eau, spontané, la traverse, de l’eau de rivière (pauvre en sel) vers l’eau de mer, causant ainsi une augmentation de pression au sein du compartiment d’accueil. Il s’agit d’une simple application du principe de l’osmose. Le trop plein d’eau est alors évacué, non sans avoir d’abord actionné au passage une turbine reliée à un générateur de courant. La pression du compartiment salé peut atteindre l’équivalent d’une colonne d’eau (i.e. d’une chute d’eau) de 120 mètres de haut ! Ce type d’installation ne peut pas se construire n’importe où puisqu’il faut au minimum avoir accès à deux sources d’eau ayant des concentrations en solutés différentes. Les embouchures représentent donc des sites de choix... et notre planète en abrite des milliers. Trois ans après le lancement de ce projet par la firme Statkraft, l’heure est au premier bilan. Ngai Yin Yip et Menachem Elimelech de l’université de Yale (États-Unis) ont notamment réévalué le potentiel et l’efficacité de ce procédé dans une nouvelle étude. Leurs résultats sont publiés dans la revue Environmental Science & Technology. Cette centrale exploite l’énergie libre (dites de Gibb) perdue lorsque l’eau douce se dilue en mer. Sa valeur théorique peut être calculée et donc servir de référence pour décrire l’efficacité du procédé. Selon ce modèle, la Pressure retarded osmosis permettrait d’extraire jusqu’à 0,75 kWh d’énergie par m3 d’eau (à pression constante). Cette valeur représente 91,1 % de la quantité d’énergie théoriquement disponible, à savoir 0,81 kWh par m3. Ce résultat est plus qu’acceptable. D’autres chiffres cités dans cette étude sont importants. Selon les deux chercheurs, l’exploitation de seulement un dixième des eaux se jetant dans les océans à l'échelle de la Planète permettrait de répondre durablement aux besoins en électricité de 520 millions de personnes, le tout sans libérer une seule tonne de CO2. Pour une production similaire, les centrales thermiques à charbon rejettent plus d’un milliard de tonnes de gaz carbonique dans l’atmosphère. L’énergie osmotique semble donc vouée à un bel avenir. Statkraft Schéma de fonctionnement d'une centrale électrique osmotique. L'eau saumâtre, donc salée (en bleu), passe dans un compartiment séparé par une membrane semi-poreuse d'un compartiment alimenté en eau douce (en vert). Par osmose, l'eau passe à travers la membrane vers la masse d'eau la plus salée, pour la diluer. Le niveau baisse d'autant dans le compartiment d'eau douce et provoque une augmentation de pression dans l'autre. Celle-ci est alors exploitée pour faire tourner une turbine productrice d'électricité. Futura Sciences 21/04/2012
  18. De nombreux pays, dont ne fait pas partie la France, exploitent le gaz de schiste grâce à la fracturation hydraulique, sans vraiment connaître l'impact écologique de ce procédé sur le milieu. Afin d'éviter de polluer des réserves d’eau, une nouvelle étude montre que les sites d’injection des fluides de fracturations doivent se situer à plus de 600 mètres de profondeur des zones sensibles. Reste à savoir si les autorités concernées vont tenir compte de ce travail. Différentes régions du Globe abritent des schistes bitumeux à plusieurs milliers de mètres de profondeur. Des hydrocarbures forment des poches emprisonnées au sein même de la roche. De nombreuses compagnies pétrolières lorgnent sur ces ressources inexploitables par des puits de forage conventionnels. Une méthode d’extraction spécifique a donc été développée : la très décriée fracturation hydraulique. Des puits verticaux, puis parfois horizontaux, sont forés jusqu’à plusieurs centaines de mètres de profondeur, en passant souvent au travers de nappes aquifères. Des liquides (par exemple de l’eau additionnée de sable ou de microbilles de céramique) sont injectés sous pression afin de fracturer les roches profondes et donc de libérer les hydrocarbures qui remonteront vers la surface. Pourtant, les conséquences écologiques et géologiques de ce type d’exploitation restent largement méconnues. La France a ainsi interdit l’utilisation de ce procédé d’extraction le 13 juillet 2011, ce qui n’empêche pas de nombreux projets d'exploration de voir le jour grâce à différentes stratégies juridiques. Allant au-delà des polémiques, Richard Davies, de l’université de Durham, s’est intéressé à la propagation verticale des fractures sous terre. Et pour cause, elles peuvent affecter des couches géologiques devant à tout prix être préservées. Il propose dans la revue Marine and Petroleum Geology de ne jamais réaliser de fracturation hydraulique à moins de 600 mètres d’une strate sensible, hébergeant par exemple une nappe aquifère, surtout dans les régions non explorées géologiquement. L’extraction des huiles ou du gaz de schiste peut en effet polluer les sources d’eau de plusieurs manières. Bien que les puits soient gainés de béton lorsqu’ils traversent des réserves d’eau souterraines, des fuites ne sont pas à exclure lors de la remontée des hydrocarbures sous pression. Par ailleurs, une injection du liquide de fracturation à une trop faible profondeur pourrait donner naissance à des fractures remontant jusqu’aux nappes aquifères. L’eau serait alors contaminée par les produits libérés, mais aussi par des gaz emprisonnés à de grandes profondeurs, tels que le méthane. Ce sujet est encore largement débattu à ce jour. Richard Davies a suivi et analysé, grâce à de l’imagerie sismique tridimensionnelle, plusieurs milliers d’opérations de fracturation réalisées dans les schistes de Marcellus, Barnett, Woodford, Eagleford et Niobrara aux États-Unis. La plus longue fissure observée mesure 588 mètres, mais il s’agit d’une exception. En effet, moins d’un pour cent des fractures atteignent 350 mètres de long. La grande majorité d’entre elles ne dépassent même pas 250 mètres. Il semble donc raisonnable de placer les zones d’injection à plus de 600 mètres de strates fragiles. Cette étude indépendante est l’une des premières du genre. Son auteur espère maintenant que des exploitants pétroliers s’y intéresseront, dans l’intérêt de tous, surtout dans les pays où le mal est déjà fait. Les informations fournies peuvent également être dès à présent utilisées par des régulateurs pour imposer des normes de sécurité draconiennes afin de diminuer au mieux les risques écologiques engendrés par ce type d’extraction. De nouvelles études doivent être réalisées afin de peaufiner les distances de sécurité à respecter en fonction des propriétés géologiques des terrains forés. Futura Sciences 28/04/2012
  19. Les espèces végétales invasives des forêts de l’est des États-Unis ont tendance à prolonger leur période de croissance de quatre semaines de plus que les plantes autochtones. Une étude menée sur les forêts de l’est des États-Unis révèle une différence notable de la longueur des périodes de croissance entre les plantes indigènes et non indigènes. Selon les chercheurs, les plantes exotiques qui auraient colonisée la région prolongeraient leur saison de croissance en moyenne de quatre semaines de plus que les espèces autochtones. "Si vous faites une randonnée en Mars dans ces régions, les seules plantes vertes que vous voyez sont des espèces invasives" explique à BBC News, Jason Fridley, écologiste à l'Université de Syracuse, aux États-Unis. Pour mettre en évidence la tendance, le chercheur a tenté de quantifier pendant trois ans le nombre d’espèces non indigènes dont le réveil au printemps s’effectue plus tôt et la perte des feuilles est retardée en automne. Les résultats publiés dans la revue Nature montrent que la différence particulièrement notable entre les espèces indigènes ou non se joue principalement en automne. Contrairement aux végétaux autochtones, "les espèces invasives sont encore très actives, après octobre" souligne Jason Fridley.
 Cette différence pourrait, selon le chercheur, avoir un impact important sur les écosystèmes forestiers. Il précise : "La chute des feuilles des espèces invasives sur le sol forestier, contribue à enrichir celui-ci en éléments nutritifs. Le fait que les feuilles tombent plus tard dans l’automne amène beaucoup de questions intéressantes sur les chaînes alimentaires". A l’avenir, les experts pourront tenter de mettre en évidence un éventuel profit des insectes et mammifères qui bénéficient d’une source nutritive abondante jusque tard dans la saison. Maxisciences 28/04/2012
  20. Les informations ci-dessous ne sont pas destinées à remplacer une visite chez votre vétérinaire, car un calcivirus peut avoir des conséquences graves. Elles ne sont pas non plus destinées à se substituer au traitement qui aura été prescrit à votre petit protégé... En fait, elles sont une piste intéressantes pour soulager votre petit poilu dans les cas de récidives... Et, malheureusement, le calcivirus, une fois déclaré, a la fâcheuse tendance à récidiver fréquemment... Voici ce que propose Tiphaine sur son blog les chats font la loi... Tout d'abord, il semblerait que la cortisone, si elle soulage temporairement minou, aggraverait plutôt la maladie... En revanche, il semblerait deux remèdes homéopathiques soient bien indiqués : Arum maculatum et Baptisia tintoria pour lutter contre cette maladie. En cours d'écriture merci de patienter.
  21. Comme la plupart des oiseaux, les mésanges se montrent très protectives envers leurs petits. Une nouvelle étude révèle qu’elles sont même capables de s’organiser en bande pour affronter les prédateurs qui menacent leurs précieux poussins. Gare à celui qui osera s’attaquer aux poussins des mésanges, la ligue anti-prédateurs n’est jamais bien loin ! Une étude menée par des chercheurs de l’Université d’Oxford démontre que ces oiseaux sont capables de s’organiser en bande au signal des cris d’alarme d’un des leurs. Cette stratégie, observée chez quelques autres espèces d’oiseaux leur permet de s’unir pour lutter contre ceux qui menaceraient leur précieuse descendance. Les observations, menées sur plusieurs familles de mésanges ont fait l’objet d’une publication parue dans la revue Biology Letters. Selon les chercheurs, une mésange peuvent vivre plusieurs saisons reproductives avec les mêmes voisins occupant les nids proches du sien. Cette petite "confrérie" s’avère plus offensive que la normale et montre un véritable succès en terme de survie des couvées. Pour se défendre contre les prédateurs, les oiseaux sont capables d’adopter une approche agressive en plongeant en piquée. Cette stratégie provoque dans la plupart des cas le retrait des nuisibles attirés par les jeunes dont le manque d’agilité en fait des proies faciles. Ada Grabowska-Zhang est directrice de l’étude, avec ses collègues, elle a mesuré le taux de proximité des mésanges réagissant à un cri d’appel familier. Leur expérience a été menée au sein d’un nichoir abritant une population suivie par les scientifiques durant plusieurs années. Le protocole a consisté pour les chercheurs, à s’approcher du nid contenant les poussins âgés de seulement 17 jours et à identifier les oiseaux qui, alertés par les parents ont rejoint la famille. L’identification s’est faite aux moyens de petites touches de couleurs appliquées sur chacun des différents voisins. Les résultats de cette expérience montre que presque dans tous les cas, les voisins familiers aux parents en danger rejoignent le nid afin de le défendre. Il est actuellement difficile d’identifier si ce comportement est de nature altruiste ou non. "Il ya deux explications", explique Ada Grabowska-Zhang à BBC Nature,"la première est que les oiseaux se regroupent parce qu'ils pensent : 'Mon nid pourrait être le prochain', la deuxième parce qu’ils savent qu’en s’unissant à leurs voisins en danger ils ne seront pas laissés pour compte à la prochaine attaque". Crédit photo : Armin Kübelbeck/Wikimmedia commons Maxisciences 28/04/2012
  22. Un conflit oppose en ce moment les défenseurs de l'environnement et l'industrie pétrolière à propos de la volonté de cette dernière de construire de nombreux puits dans le parc national de Virunga, en République démocratique du Congo (RDC). Face aux pétrodollars, la nature est bien souvent impuissante. Une nouvelle preuve avec le cas du parc national de Virunga en République démocratique du Congo (RDC). Classé au patrimoine mondial de l'Unesco pour son incroyable biodiversité, il pourrait pourtant se transformer en champs de puits de pétrole. Depuis juin 2010, des concessions ont déjà été attribuées par le gouvernement congolais aux pétroliers, dont le Français Total et le Britannique Soco, afin qu'ils exploitent les riches sous-sol du lieu, et ceci sur 85% de la surface du parc, révèle 20 Minutes. Évidemment, les ONG présentes sur place et l'Unesco ont alerté le gouvernement de RDC, qui y a répondu par le lancement d'une étude préalable à toute exploration. Mais les défenseurs de l'environnement ne se font pas d'illusions, à l'image du WWF. Il faut dire que malgré cette disposition, les entreprises ont déjà pénétré ans le parc, escortées par les miliciens. "La loi congolaise interdit toute activité minière ou pétrolière dans le parc. Mais le gouvernement a accordé ces concessions, convoitées depuis que la zone est un peu moins agitée par les luttes armées", a ainsi expliqué Jean-Baptiste Roelens, chargé de programme Forêts tropicales et climat au WWF France. "La corruption est forte dans cette région. Soco paye la milice pour l’accompagner dans le parc et les perspectives financières semblent plus importantes aux yeux du gouvernement que les impacts sur la population et la nature", note pour sa part Anneke Galama, coordinatrice internationale de la campagne du WWF sur le parc de Virunga. L'enjeu écologique est pourtant d'importance, le parc du Virunga étant porteur d'une remarquable diversité d'espèces, animales ou végétales. (...) "Si l’exploitation pétrolière se fait là, c’est qu’il n’y a plus un endroit sur la planète qui soit encore à l’abri", s'inquiète Jean-Baptiste Roelens. Et cette cause ne semble pas être la priorité en Europe puisque "nous avons interpellé le ministère de l’Environnement, mais nous n’avons pas eu de réponse", se désespère le membre du WWF. Et ce n'est pas mieux côté anglais... Maxisciences 28/04/2012
  23. Le Mont Saint-Michel en voiture c'est fini: les navettes permettant d'y accéder ont commencé à transporter samedi sous un ciel gris les touristes désormais garés sur la côte, à 3 km du rocher, et obligés de marcher un petit kilomètre, avant de prendre ces bus. Image AFP "C'est superbe. C'est normal qu'on interdise les voitures au pied d'un tel site. C'est plus écologique. Il faut marcher avant de pouvoir prendre une navette mais c'est plat. Notre fils de quatre ans l'a fait", confiaient Arnaud et Stéphanie Drelon, et leurs trois enfants à leur arrivée au mont samedi matin. A son retour, la famille de l'Oise se disait toujours satisfaite, même si le cadet de quatre ans était sur les épaules de son père. Depuis samedi 0H00, le parking de 4.100 places au pied du rocher, ouvert il y a plus de quarante ans, est transféré à 3 km de là, sur la côte. Le prix est passé de 6 euros à 8,50 euros par véhicule mais les touristes interrogés par l'AFP samedi matin ne s'en plaignaient pas. Depuis 2009, le prix (4 euros alors) a plus que doublé. Les navettes pour le public ont fonctionné samedi, au rythme d'une tous les quart d'heure puis 5 minutes, au gré des flux de touristes. Il s'agit de la deuxième étape clé du projet visant à permettre au monument classé au patrimoine mondial de l'Unesco de redevenir une île 20 jours en moyenne par an. L'ouverture en 2009 d'un barrage, dont les premiers lâchers d'eau ont commencé à désensabler le mont, en avait constitué la première. La dernière sera la mise en service d'un pont-passerelle en remplacement de l'actuelle digue-route qui relie depuis 1880 le mont au continent et doit être détruire en 2015. Les modalités de ce nouvel accès au mont Saint-Michel, confié à Veolia, font l'objet de vives critiques de la part d'acteurs économiques, d'associations de défense du monument et, depuis un an, de la région Bretagne. Celle-ci a marqué son désaccord par son absence, samedi, et son président, Jean-Yves Le Drian (PS), se dit prêt à envisager un "retrait définitif" du projet. Car il faut marcher au moins 900 mètres, des premières places attribuées au public sur le nouveau parking jusqu'au point de départ des navettes, selon le podomètre de l'AFP, puis 390 mètres, du point d'arrivée au mont, selon Veolia. "Je trouve que c'est un peu long", a confié essoufflé, Jacky, 86 ans au début du parcours. Repoussée de novembre à samedi, la mise en service des navettes a fait l'objet de plusieurs couacs avant son lancement. Les navettes réversibles conçues pour le mont n'ont qu'une capacité de 66 places contre 95 promises par Veolia et le lancement des navettes hippomobiles a été repoussé. Veolia a mis en service des bus classiques en plus pour compenser mais les Cassandre prédisent des heures d'attente les jours de pointe. "Pour l'instant, ça va. Mais j'attends de voir comment ça va se passer lorsque le premier car de Japonais va arriver à midi", a expliqué à l'AFP un agent d'un tour opérateur japonais. "La première impression est plutôt bonne. Pour l'instant, tout semble aller bien", a prudemment déclaré Laurent Beauvais président PS de la région Basse-Normandie et président du syndicat mixte qui gère le projet de rétablissement du caractère maritime du mont. Mark et Albert Xavier, père et fils américains de 78 ans et 52 ans, étaient pour leur part "satisfaits, sauf que personne - policier ou agent d'accueil - ne parle anglais. On ne comprenait pas où ils voulaient nous faire aller" à notre arrivée sur le parking, a explique l'aîné. Les touristes, qui ont réservé dans un hôtel ou un restaurant sur le rocher ou en face sur la côte, peuvent se garer plus près ou prendre une navette spéciale qui part, elle, du parking. Sciences et Avenir 28/04/2012
  24. Ils soutiennent la torture des taureaux: ADIDAS BADOIT de DANONE FNAC PERNOD-RICARD (action en cours) PERRIER produite à VERGEZE ville cruelle UNICEF FRANCE INTERMARCHE NON MERCI (action en cours) Animal on est mal 25/04/2012
  25. Action boycott des partenaires de la sauvagerie Destinataire (sans la mention mailto): sconrozier@mousquetaires.com Objet: Pas de torture chez Intermarché Les Mousquetaires de la barbarie! Madame, Monsieur, Nous découvrons avec stupeur et écoeurement que l'l’ntermarché de SAINT-MARTIN-DE-CRAU fait la publicité des corridas. En effet, nous trouvons le mot "INTERMARCHE" inscrit en gros au bas de certaines affiches présentant les cartels des corridas. Des affiches sont également placardées sur les garages à caddies. Cette initiative regrettable de la part du directeur (aficionado) de ce point de vente est très dommageable car la France, en général, refuse les corridas. Cette publicité qui fait référence à la violence, au sang et à la torture des taureaux, est très préjudiciable pour l'’image de la chaîne Intermarché. C'est un appel direct à la sauvagerie dont la jeunesse, notamment, n'a pas besoin! Nous, clients d'’Intermarché et citoyens, n'’acceptant pas les corridas et n'’acceptant pas davantage ces slogans, vous faisons savoir que nous boycotterons vos points de vente partout en France, tant que cette publicité ne sera pas retirée du magasin de St-Martin-de-Crau. Nous en informons également nos amis et connaissances. Nous comptons sur votre compréhension mais surtout sur le respect de votre clientèle. Salutations distinguées. Signez en indiquant vos coordonnées: nom ou initiales, ville et code postal importants! N'oubliez pas de copier-coller la photo ou de la mettre en pièce jointe Merci de votre mobilisation et diffusion contre la torture: nos souris ont du pouvoir. -----> 26 avril 2012: Le magasin concerné aurait retiré ses affiches mais il n'en demeure pas moins qu'il s'est associé aux mafieux de la corrida et peut recommencer. [i]La campagne continue ! [/i] Animal on est mal 25/04/2012
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