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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Cybercampagne : Protestation et boycott de PERNOD RICARD Deuxième fabricant de boissons alcoolisées au monde et premier sponsor de corrida en France. Imbuvable! Merci d'envoyer ce texte sur la page Facebook de Pernod Ricard en cliquant sur "Message" à droite en haut. Le lien ici: https://www.facebook.com/lericard?sk=wall Vous qui prônez le développement durable et les principes éthiques et qui prétendez vous engager pour la défense de l'environnement, vous financez par ailleurs des spectacles sanguinaires où des êtres sensibles et innocents sont torturés à mort pour la délectation d'un public minoritaire d'aficionados et de quelques touristes désinformés. L'éthique suppose que personne ne doit infliger de la souffrance à un être vivant pour s'amuser. La corrida n'est autre chose que la glorification de la cruauté. Notre société ne veut plus de ce type de "spectacles" incitant des adultes, des jeunes et des enfants à la pratique de la violence sur des animaux ! Dans le monde entier, de plus en plus de jeunes se lèvent contre les massacres d'animaux et pour le respect de la nature. Arrêtez de soutenir ces pratiques barbares d'un autre temps ! Votre image ne pourra qu'en bénéficier. Contre la torture merci de diffuser largement ce message! Animal on est mal 26/04/2012
  2. Une récente étude rigoureuse réalisée par la célèbre Université américaine d'Harvard et publiée par la prestigieuse revue "Nature" le 5 avril dernier, vient de porter un nouveau coup décisif au principal argument défendu par les "climatosceptiques" qui persistent à nous expliquer qu'il y a eu régulièrement, dans le passé de notre planète, des périodes de réchauffement climatique provoqué par des phénomènes naturels et cosmiques mais que le CO2 n'y serait pas pour grand chose et serait plutôt la conséquence de ce phénomène et non sa cause. S'appuyant sur l'analyse de nombreux échantillons géologiques provenant de toutes les régions du globe, cette étude montre en effet que, si une modification de l'orbite terrestre a probablement constitué l'événement déclencheur de la fin de l'âge de glace et du début du réchauffement planétaire constaté il y a 10 000 ans, c'est bien ensuite l'augmentation considérable de la concentration de CO2 qui a provoqué la fonte des calottes glaciaires puis, dans un processus de rétroaction positif redoutable, a accéléré les émissions massives de CO2 dans l'atmosphère, provoquant en retour, une nouvelle élévation de la température. Cette étude qui confirme de manière très rigoureuse le rôle déterminant du CO2 comme cause majeure du réchauffement climatique, survient alors que de nombreux scientifiques tirent à nouveau la sonnette d'alarme en soulignant que notre rythme de diminution des émissions de gaz à effet de serre et notamment de CO2 reste très insuffisant pour atteindre l'objectif d'une limitation à deux degrés de la hausse moyenne de la température sur la terre à l'horizon 2050-2100. C'est dans ce contexte et en admettant l'hypothèse probable que ni le développement massif et souhaitable des énergies renouvelables, ni les progrès dans les économies et l'efficacité énergétiques ne parviendront à répondre à eux seuls à l'explosion de la demande énergétique mondiale et à diminuer suffisamment nos émissions de CO2 (qui doivent être ramenées de 35 milliards de tonnes aujourd'hui à moins de 10 milliards en 2050), que plusieurs pistes techno-économiques commencent à être prises très au sérieux et fortement explorées. Nous en retiendrons trois particulièrement intéressantes qui pourraient changer la donne énergétique climatique et alimentaire d'ici 20 à 30 ans, à condition d'y consacrer les moyens de recherche suffisants et d'en faire des objectifs politiques majeurs. Production d'hydrogène Il s'agit, en premier lieu de la production d'hydrogène par les centrales nucléaires de prochaine génération (Réacteurs à Haute Température fonctionnant à des températures de 850 à 1000°) mais également par le parc nucléaire mondial actuel (440 réacteurs en service et 35 en construction). La question de l'utilisation massive de l'hydrogène comme vecteur énergétique se heurte en effet à un défi complexe : il faut parvenir à produire d'énormes quantités d'hydrogène avec le meilleur rendement énergétique possible, à un coût économiquement bas et surtout en émettant un minimum de gaz à effet de serre. Il faut en effet savoir qu'un réacteur nucléaire de 1200 MW peut, en théorie, produire environ 140 millions de m3 d'hydrogène par an, ce qui est considérable. Mais l'électrolyse qui permet à partir de l'eau ou de la vapeur de séparer les atomes d'oxygène et d'hydrogène, est beaucoup plus efficace et économique lorsqu'elle utilise une vapeur très chaude. On peut donc imaginer une adaptation de nos centrales nucléaires actuelles et une conception des futurs réacteurs qui intègrent la production d'hydrogène. L'idée est que les centrales actuelles puissent utiliser une électrolyse basse température en périodes creuses pour produire de l'hydrogène de manière particulièrement économique. En outre, on peut imaginer que la prochaine génération de centrales nucléaires soit conçue pour produire simultanément de l'électricité et de l'hydrogène en étant capable de modifier constamment la part de production de ces deux vecteurs énergétiques complémentaires. Capture et séquestration du carbone La deuxième piste concerne la capture et la séquestration du CO2 qui devra être utilisé à l'échelle industrielle si nous voulons à la fois répondre à l'augmentation inévitable de la demande énergétique mondiale et réduire massivement nos émissions de carbone pour mieux lutter contre le réchauffement climatique accéléré. Il faut en effet rappeler que, selon l'AIE (Agence internationale de l'énergie), la technologie "CSC" (Capture et Séquestration de Carbone) devrait contribuer pour un cinquième à la réduction des émissions humaines de CO2 d'ici à 2050, soit une contribution aussi importante que celle résultant de l'utilisation massive de l'ensemble des énergies renouvelables à cet horizon. Or, les grands pays développés maîtrisent à présent depuis une dizaine d'années les technologies de capture, de transport et de stockage du CO2 à grande profondeur. En France, Total utilise depuis un an et demi sur son site de Lacq un système qui permet la capture du CO2 sur l'une de ses centrales à gaz puis son acheminement vers un site profond de stockage à raison d'environ 100 tonnes par jour. Mais la généralisation de ces dispositifs de piégeage et de stockage se heurte à un obstacle majeur : son coût. Le prix de la tonne de CO2 est en effet descendu à un niveau historiquement bas, de l'ordre de 8 euros la tonne en moyenne sur ces derniers mois et, pour que ces technologies de capture et de séquestration du carbone atteignent leur seuil de rentabilité, il faudrait que la tonne de CO2 coûte plus de 50 €. Il reste qu'au rythme d'augmentation actuel du prix des énergies fossiles, il n'est pas exclu que ce niveau des 50 euros la tonne de CO2 soit atteint entre 2015 et 2020, ce qui permettrait alors le véritable décollage économique de ces technologies. La Commission européenne doit se prononcer dans les mois qui viennent sur son soutien au projet expérimental de capture et de stockage du CO2 sur le site sidérurgique d'Arcelor Mittal à Florange et d'autres projets du même type sont prévus en Pologne, en Grande-Bretagne et en Allemagne. Le projet chinois "GreenGen" La Chine, pour sa part, qui est à la fois le premier consommateur d'énergie, le plus gros utilisateur de charbon et le premier émetteur de CO2 de la planète mise clairement sur ces technologies pour pouvoir exploiter ses sources d'énergie fossiles en réduisant très sensiblement ses émissions de CO2. Elle développe actuellement, en partenariat avec une société américaine un projet techno-industriel très ambitieux, "GreenGen". Dans un premier temps, cette centrale électrique très innovante de 250 mégawatts va produire un mélange de monoxyde de carbone et d'hydrogène, le syngaz. Ce mélange servira de combustible pour alimenter les turbines de cette centrale produisant de l'électricité. A moyen terme, la Chine a également prévu de réaliser une autre centrale pilote qui produira une vapeur d'hydrogène, via des piles à combustible, pour produire de l'électricité. Quant au CO2 produit, il sera récupéré et exploité à des fins industrielles. Enfin, à long terme, vers 2020, la Chine veut construire une centrale électrique de forte puissance (400 MW), d'un type nouveau intégrant un dispositif très performant de capture et de séquestration de CO2 dans le sous-sol. Les multiples potentialités des micro-algues La troisième voie technologique très intéressante qui pourrait bouleverser le paysage énergétique mondial est celle de l'exploitation industrielle des fantastiques potentialités des micro-algues. L'objectif est quadruple : - Premièrement, produire à bas coût et de façon écologique des biocarburants de type biodiesel mais aussi de grandes quantités d'hydrogène pour répondre aux besoins de ce vecteur énergétique dans les transports. - Deuxième objectif, utiliser les prodigieuses propriétés biochimiques de ces micro-algues pour utiliser et recycler de grandes quantités de gaz carbonique. Dans des conditions optimales, une tonne de CO2 permet de produire près de deux tonnes de micro-algues et l'on imagine aisément les immenses débouchés industriels que pourraient avoir ces micro-algues dans les secteurs d'activités fortement producteurs de CO2. Troisième objectif, utiliser ces micro-algues pour assainir et retraiter de façon biologique les eaux usées. Enfin, dernier objectif mais non le moindre, alors que la surface agricole mondiale disponible stagne à cause de la pression démographique et de l'urbanisation et que les besoins alimentaires vont augmenter de 50 % d'ici 40 ans, ces micro-algues constituent une source nouvelle, remarquable et potentiellement immense, de protéines d'excellente qualité et contiennent de surcroît de précieux et utiles acides gras, comme les fameux oméga 3 et 6, nécessaires à une alimentation équilibrée et bénéfiques en terme de prévention cardio-vasculaire et neuro-cérébrale. Ces trois voies techno-industrielles très novatrices mais encore pleines d'incertitudes et d'inconnues, synergie nucléaire-hydrogène, cogénération hydrogène-CO2 et exploitation industrielle, énergétique et alimentaire des micro-algues pourraient en une génération, de l'avis de nombreux scientifiques reconnus, changer notre monde. Non seulement sur le plan énergétique et climatique mais également sur le plan alimentaire. La Chine, les Etats-Unis, la Russie ou le Japon ont parfaitement compris ces enjeux et ont lancé des projets et programmes de recherche ambitieux et à long terme pour aboutir à des ruptures technologiques dans ces voies d'avenir. Il est donc essentiel que la France et l'Europe, face aux défis de ce siècle, mettent également en oeuvre une politique de recherche industrielle et fondamentale, alliant recherche privée et publique, particulièrement volontariste dans ces domaines stratégiques qui seront peut-être au XXIe siècle ce que la vapeur, le pétrole et l'électricité ont été aux deux siècles précédents. René TREGOUËT (www.tregouet.org). Sénateur honoraire, fondateur du Groupe de Prospective du Sénat - Notre Planète Info 23/04/2012
  3. La baisse rapide du niveau de la Mer Morte, très préoccupante actuellement, n'est pas un phénomène nouveau : elle a déjà eu lieu dans un passé lointain, ce qui entraîna son assèchement complet. C'est du moins le résultat auquel a récemment abouti un projet de forage international auquel ont participé, entre autres, des chercheurs de l'Institut des Sciences de la Terre Fredy and Nadine Herrmann à l'Université Hébraïque de Jérusalem. Ces recherches ont ouvert une fenêtre sur l'histoire climatique et sismique de la mer Morte, en remontant le temps sur plusieurs centaines de milliers d'années. Ce projet a mis en évidence qu'il y a environ 125 000 ans, le lac s'était asséché presque entièrement à la suite d'un changement climatique. Cette découverte suscite l'inquiétude quant à la situation actuelle de la mer Morte - le point le plus bas sur la terre - dont la dangereuse baisse de niveau est en grande partie la conséquence de l'activité humaine. Une plateforme spéciale a été amenée en Israël spécialement pour ce projet, comportant notamment un équipement destiné à récolter des échantillons sédimentaires du plancher lacustre. Les travaux de forage ont duré de Novembre 2010 à Mars 2011, et ont exploré deux sites différents : le centre du lac à une profondeur de 300 mètres, et le rivage près d'Ein Gedi. Ils ont été dirigés, entre autres, par les Profs Mordechai Stein (Université Hébraïque de Jérusalem) et Zvi Ben-Abraham (Université de Tel Aviv). La Mer Morte est un lac salé situé dans une profonde dépression tectonique : le bassin de la mer Morte. Celui-ci est endoréique, c'est-à-dire que l'eau de la mer Morte ne s'écoule pas vers l'océan et est évacuée uniquement par évaporation. Depuis des centaines de milliers d'années, le Jourdain et d'autres petits cours d'eau avoisinants charrient des sédiments qui se déposent au fond du lac : ces sédiments permettent donc d'étudier l'histoire climatique et hydrologique de tout le bassin versant, et même au-delà. Par ailleurs, la dépression de la mer Morte est d'une importance capitale pour la préhistoire de l'Homme moderne, car elle se situe dans le prolongement du grand rift africain et constitue vraisemblablement le principal couloir de migration de l'homo sapiens hors d'Afrique. Une analyse préliminaire des carottes sédimentaires à mis en évidence, à une profondeur de 250 mètres sous le plancher lacustre (550 mètres sous la surface du lac), d'épaisses couches de sel couverts par des cailloux et des roches. C'est le signe distinctif d'une période où la mer Morte s'était presque totalement asséchée. Au dessus de cette séquence sel/roches, les scientifiques ont découvert un sol boueux qui indique en revanche un apport accru d'eau douce, et donc des conditions climatiques plus pluvieuses. Aujourd'hui, le niveau de la mer Morte est de 426 mètres en dessous du niveau de la mer et décroît de presque un mètre par an. La disparition du lac par le passé devrait être un signal d'alarme concernant son éventuel tarissement à l'avenir, nous avertissent les scientifiques. Alors que dans le passé, un changement climatique naturel a contribué à la "réhydratation" de la mer Morte, le niveau de celle-ci ne pourra pas remonter tant que les eaux du Jourdain continuent d'être surexploitées. Jonathan Garel, VI chercheur à l'institut Weizmann Notre Planète Info 17/04/2012
  4. Une nouvelle étude internationale montre que les tortues de mer utilisent les Zones Maritimes Protégées (ZMP) pour se nourrir et se protéger contre la pêche. Les résultats ont été présentés dans la revue Global Ecology and Biogeography, et montrent que plus d'un tiers des tortues vertes sont localisées dans les ZMP. Cette proportion est bien plus élevée que ce que l'on ne pensait, surtout au vu du faible nombre de ZMP océaniques peu profondes. Sous la direction de l'université d'Exeter au Royaume-Uni, des chercheurs en Australie, aux îles Cayman, en Grèce, en Guadeloupe, en Indonésie, en Italie, à la Réunion et au Royaume-Uni ont observé les déplacements de 145 tortues vertes depuis 28 sites de ponte. Les données ont été obtenues par suivi satellite. Selon les chercheurs, les tortues vertes peuvent parcourir des milliers de kilomètres depuis leurs sites de reproduction jusqu'aux sites d'alimentation. L'équipe a constaté que 35% des tortues se nourrissaient dans les ZMP. Dans l'ensemble, 21% des tortues ont été trouvées dans les AMP (Aire Marine Protégée), plus strictement protégées, et les zones les plus anciennes hébergeaient davantage de tortues. «Malgré les limitations actuelles du suivi par satellite, les résultats montrent clairement que les tortues vertes adultes se nourrissent plus fréquemment dans les ZMP que s'il s'agissait d'une répartition aléatoire», soulignent les auteurs. «Nous pouvons raisonnablement supposer que les ZMP sont en meilleur état que les autres zones côtières, et donc plus sûres et adaptées aux espèces exploitées, tout spécialement s'il existe une boucle de rétroaction positive avec ces grands consommateurs qui maintiennent la qualité de l'habitat.» Les ZMP sont des zones océaniques où les activités humaines sont réglementées. Les gouvernements et des organisations non gouvernementales (ONG) sont chargés de la réglementation de ces zones. Les ZMP en région tropicale sont souvent riches en algues et herbiers sous-marins dont se nourrissent les tortues. Il convient de noter que le comportement d'alimentation contribue à maintenir la qualité de ces habitats. Plusieurs catégories de ZMP ont été définies, et les plus strictement protégées sont réservées à un usage scientifique. «Notre étude mondiale révèle que les zones marines protégées hébergent bien plus de tortues marines qu'on ne pourrait le penser», déclare le professeur Brendan Godley du Centre for Ecology and Conservation de l'université d'Exeter. «La valeur des ZMP a été mise en question, mais ces travaux apportent la preuve qu'elles pourraient apporter efficacement un lieu de nourriture à de grandes créatures marines comme les tortues vertes. L'université d'Exeter a eu un rôle remarquable dans le développement de la méthode de suivi par satellite qui nous a permis d'évaluer la valeur des ZMP d'une façon impossible jusque là.» Richard Benyon, ministre britannique de la pêche, commentait : «Cette étude dévoile certains secrets du cycle de vie des tortues marines, dont les déplacements sont longtemps restés un mystère. Les résultats signifient que nous devrons mieux gérer les océans et protéger les habitats des tortues, essentiels pour les aider à survivre.» Communautés européennes, 1990-2012 / CORDIS, http://cordis.europa.eu/ - Notre Planète Info 20/04/2012
  5. Le ministère de l'Agriculture du Japon affirme que la découverte d'un nouveau cas d'encéphalopathie spongiforme bovine ou maladie de la vache folle aux Etats-Unis ne va pas affecter le marché japonais, en raison des restrictions qui empêchent déjà l'importation de boeuf contaminé. Mardi, les autorités américaines ont confirmé la découverte d'un quatrième cas de maladie de la vache folle aux Etats-Unis dans un troupeau de vaches laitières de Californie. Le ministère japonais de l'Agriculture indique avoir appris que l'animal en question était âgé de 30 mois ou plus et que sa viande ne s'est pas retrouvée dans la chaîne alimentaire. Présentement, le Japon limite ses importations de boeuf américain à des bovins de 20 mois ou moins. Il oblige aussi l'extraction du cerveau et de la moelle épinière où selon les experts, s'accumulent les pathogènes de la maladie. Le ministère de la Santé du Japon veut par ailleurs commencer à débattre de la pertinence d'assouplir les restrictions sur les importations de boeuf, parce que les cas de maladie de la vache folle sont en baisse dans le monde. Mais ce nouveau cas pourrait retarder l'ouverture de ce débat. NHK 25/04/2012
  6. La découverte de ce nouveau cas de ESB, ou maladie de la vache folle aux Etats-Unis, a des conséquences en Corée du Sud. La découverte de ce nouveau cas de ESB, ou maladie de la vache folle aux Etats-Unis, a des conséquences en Corée du Sud. Certaines grandes chaînes de supermarchés ont rapidement décidé de retirer le boeuf américain des étalages, pour tenir compte des inquiétudes du public. Lorsque le président Lee Myung-bak a décidé il y a quatre ans de reprendre les importations de boeuf des Etats-Unis, des consommateurs sud-coréens s'étaient dits inquiets de la sécurité alimentaire et avaient organisé d'importantes manifestations. Le ministère de l'Alimentation et de l'Agriculture de la Corée du Sud a indiqué mercredi que ce nouveau cas de vache folle n'est pas lié directement au boeuf importé au pays. Selon le ministère, la Corée du Sud n'importe des Etats-Unis que du boeuf âgé de moins de 30 mois. Il ajoute que ce cas a été diagnostiqué auprès d'un animal plus âgé et que sa viande ne s'était pas retrouvée sur le marché. Le gouvernement sud-coréen va tout de même vérifier les détails de ce nouveau cas de maladie et va augmenter les vérifications auprès du boeuf américain importé. NHK 25/04/2012
  7. BelleMuezza

    PETITIONS SOLIDAIRES

    Comme moi, signez les pétitions solidaires et visionnez les vidéos proposées. C'est une autre façon de contribuer à aider la cause animale et permettre d'aider des associations... Les pétitions du moment : - Contre le TORO de Fuego (taureau de feu) - Pour une politique de stérilisation nationale des chats errants - Non à l’exportation des ânes brésiliens vers la Chine - NON aux balcons prisons - Pour une application sévère des lois de protection animale - Le Bon Coin : en finir avec les annonces d’animaux Vous trouverez ces pétitions sur votre forum Love Animalia Naturalis Environnementalis à la rubrique Pétitions : Animaux domestiques et de la ferme ou en cliquant sur le lien cité en source en bas à gauche sous le texte. Pétitions Solidaires avril 2012
  8. BelleMuezza

    PETITIONS SOLIDAIRES

    Pétitions solidaires : comment ça marche ? Le fonctionnement du site www.petitions-solidaires.com est très simple. En naviguant sur le site, vous comprendrez aisément que le simple fait d’accéder à la page d’une pétition ou d’un sondage va faire apparaître une publicité vidéo au centre de l’écran. Vous devrez alors la visionner intégralement, elle dure en général moins de 30 secondes, puis, et c’est très important, il faudra cliquer sur l’écran qui apparaît pour valider le reversement des fonds publicitaires. Sans ce clic de validation, les fonds ne seront pas reversés par l’annonceur. Vous serez alors dirigé vers la page de la pétition que vous voudrez signer ou du sondage auquel vous voudrez participer. Si vous constatez qu’il n’y a plus de vidéos publicitaires proposées, cela voudra tout simplement dire qu’il n’y a plus de stocks publici-taires pour la journée. Vous pouvez également visionner les vidéos publicitaires qui se trouve sur le côté droit ou bien visionner les vidéos latérales et en bas de l’écran qui apparaîtront. Nous attirons votre attention sur le fait que vous pouvez reproduire la même opération plusieurs fois par jour et, bien entendu, tous les jours. Plus nous serons nombreux et plus nous pourrons générer de fonds en faveur des animaux et de l’association du mois, tout en militant pour la cause animale. NB : N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter du site ainsi qu'au rappel automatique... Pétitions Solidaires avril 2012
  9. Pétition à l’attention du Ministre de l’Agriculture La prolifération des chats est un problème auquel les municipalités sont toutes confrontées. La seule réponse efficace et adaptée est la maîtrise de ces populations félines par des campagnes de stérilisation. Les colonies de chats ainsi contrôlées se stabilisent et se fixent sur des territoires empêchant l’intrusion d’autres congénères. Il est important que les associations puissent bénéficier d’une législation favorable et de financements pour mener à bien ces actions indispensables. CLIQUEZ ICI pour signer LA PETITION[ Pétitions Solidaires 30/03/2012
  10. L'association Happiness a été créée en octobre 2010 dans le département de la Meuse. Elle se bat pour protéger les équidés, en luttant contre leur maltraitance et en les sauvant de la boucherie. Une fois ses protégés remis en confiance et en état, l'association se charge de leur trouver des familles qui sont prêtes à prendre soin d'eux jusqu'à leur mort. Happiness se compose uniquement de bénévoles et fonctionne avec des familles d'accueil. HAPPINESS 5, rue du Four 55300 SAINT-MIHIEL Tél. : 06 89 76 79 49 ou 07 86 16 45 22 Email : association-happiness@hotmail.fr Clic Animaux 25/04/2012
  11. C'est la loi des séries, c'est la semaine des sauvetages ! En deux jours, nous avons reçu deux demandes de sauvetages exceptionnels. Lundi matin, Réflexe Adoption nous contactait pour sauver 12 chevaux avant jeudi... La mobilisation a été incroyable. Vous connaissez le dénouement : moins de 24 heures auront suffi. 3 jours plus tôt, nous recevions un appel désespéré de Sandrine Humbert, la Présidente de l'association Happiness, qui est spécialisée depuis 2010 dans le sauvetage de chevaux de la boucherie. Elle nous a parlé de cette petite percheronne qui allait partir à l'abattoir samedi 28 avril, et pour laquelle elle voulait se battre... Deux situations très urgentes. Les 12 chevaux étaient prioritaires. Il nous reste maintenant un peu plus de 48 heures pour sauver ECLIPSE ! Nous savons que vous ne pourrez pas la laisser. Nous ne pouvons pas imaginer d'autre issue que de savoir ECLIPSE à l'abri, dans la pension de Sandrine, dès le week-end prochain. Voici l'histoire de cette petite percheronne, que Sandrine a choisi d'appeler ECLIPSE. Elle a eu une vie très dure. Âgée de 20 ans et atteinte de cécité, ECLIPSE provient d'un élevage de chevaux. Son propriétaire ne souhaite plus la garder et a ainsi programmé son départ à l'abattoir samedi matin... Aucun examen vétérinaire n'a été effectué. L'association Happiness a eu connaissance de cette histoire, car elle connaît le marchand qui s'apprête à la vendre à l'abattoir. Elle s'est mise d'accord avec lui pour racheter ECLIPSE. Le délai est court. ECLIPSE se trouve actuellement chez son propriétaire à environ 400 km de l'association. Sandrine n'a pas les moyens ni le temps de nous envoyer une photo d'ECLIPSE. Il faut faire très vite, car le marchand viendra chercher ECLIPSE samedi matin. Si Sandrine ne peut pas la racheter, alors le marchand emmènera ECLIPSE à l'abattoir. Sandrine lance donc un appel de détresse à la formidable communauté de Clic Animaux pour l'aider. Le coût total du sauvetage est de 700 euros, soit 380 euros pour acheter la percheronne au marchand, et 320 euros pour faire transporter ECLIPSE à 400 km de là, auprès de l'équipe de Happiness, où une pension l'attend déjà... Si son sauvetage se déroule bien, l'association a prévu de lui faire passer des examens vétérinaires pour évaluer sa cécité et mettre tous les moyens en oeuvre pour lui trouver une famille adoptive. ECLIPSE NE MÉRITE PAS L'ABATTOIR... TOUS ENSEMBLE, OFFRONS-LUI LA VIE ! LE COMPTE À REBOURS EST ENCLENCHÉ : NOUS AVONS JUSQU'À SAMEDI MATIN ! Comme pour les 12 chevaux de Réflexe Adoption, nous savons que la communauté de Clic Animaux fera tout son possible pour ne pas laisser partir cette pauvre jument, malgré le délai très court. Cliquez sur l'image ci-dessous pour avoir accès à la page consacrée à Eclipse sur ClicAnimaux pour voir tous les moyens mis à notre disposition pour la sauver.... Merci pour elle ! Merci à tous pour votre soutien ! Clic Animaux 25/04/2012
  12. Des chercheurs ont trouvé un comportement très intéressant chez les suricates : les mâles les plus subalternes d'un groupe font preuve de plus d'ingéniosité que les dominants pour trouver la nourriture. Espèce de mangouste à l'organisation sociale très développé, le suricate a été l'objet d'une étude du comportement dont les résultats ont été publiés par la revue Animal Behaviour. Sylfred1977 / Wikipedia Alex Thornton, spécialiste de la question à l'Université de Cambridge, et son équipe, voulaient en effet comprendre "ce qui mène les individus à innover et quels sont les mécanismes psychologiques qui leur permette de le faire". Pour cela, il a étudié le comportement de ces petits mammifères venus d'Afrique face à une boîte transparente contenant leur nourriture préférée dans un compartiment assombri, un scorpion. Et le résultat est étonnant puisque ce sont les membres les moins intégrés, les plus subalternes du groupe de suricates, qui s'en sont le mieux sortis. Mais plus qu'une question d'intelligence, c'est une question de persévérance et d'ingéniosité dont il est question ici. Alors que les dominants se contentent de se faire servir ou de commander à la troupe, ceux qui ont quitté le groupe se sont montrés plus habiles. "Il est donc bénéfique pour eux de prendre des risques et d'essayer de résoudre de nouveaux problèmes quand ils les rencontrent", analyse Alex Thornton qui rappelle que ce comportement est somme toute logique, puisque "la nécessité est la mère de l'innovation". Maxisciences 25/04/2012
  13. Près de 900 de ces mammifères marins ont été retrouvé morts sur la côte chilienne, sans que cela puisse être expliqué. Les plages du nord du Pérou sont le théâtre d'un spectacle bien macabre depuis quelques temps. Des dauphins s'y échouent en effet sans que l'on sache pour quelle raison ce phénomène se produit. Près de 900 animaux, certains étant morts depuis 2 à 4 mois et d'autres depuis seulement quelques jours, ont ainsi été retrouvés sans vie, relate l'agence russe Ria Novosti. Les biologistes pensent que ces morts pourraient être provoquées par des toxines ou des métaux lourds dissous dans l'eau de mer. Si la cause est encore officiellement inconnue, les experts pointent la présence de travaux de prospection géologique qui sont menés à 200 km de là par la société américaine BPZ. Des experts américains mènent actuellement une enquête dont les résultats, réalisés à partir de prélèvements pris sur les dauphins, devraient être connus d'ici 15 jours. Maxisciences 25/04/2012
  14. D'accord les chauves souris sont porteuses de virus... Mais elles sont fort utiles en tant que pollinisateurs pour la forêt... !!! L'envers du décor en somme. Cela dit, les hommes sont aussi porteurs naturellement de virus... qui peuvent infecter aussi bien leurs semblables que d'autres espèces, chauves souris comprises... ! Ce que l'article ne dit pas : c'est l'antériorité des virus... ! Il serait bon, pour ma curiorisité personnelle (et peut-être la vôtre) de savoir si le virus a d'abord été véhiculé par les chauves souris ou une autre espèce, dont l'homme... Car si aujourd'hui on met le doigt sur la propagation des virus par l'intermédiaire des animaux, on oublie que l'homme est lui-même un réservoir à virus... Et à force de vouloir vivre dans un environnement "stérile", nous affaiblissons nos organismes et sommes donc plus sensibles à toutes sortes de virus. Les traitements antibiotiques chez les animaux d'élevage n'ont rien arrangé (n'oublions pas qu'à travers la consommation on en ingurgite à notre insu)... C'est une réflexion toute personnelle... De plus, petit à petit les virus et bactéries font de la "résistance" ou mutent pour contourner les effets des antibiotiques... Et c'est là que la science actuelle est désarmée !!!
  15. D’où viennent les virus dangereux pour l’être humain et comment ont-ils évolué ? Pour les paramyxovirus, la réponse est connue depuis un moment : «Nous savions déjà que les chauves-souris et les rongeurs jouent un rôle en tant que réservoir des paramyxovirus» explique Christian Drosten, directeur de l'Institut de virologie de l'université de Bonn (Allemagne). Ces pathogènes sont responsables de nombreuses maladies chez l’homme (rougeole, pneumonie, oreillons) comme chez l’animal (maladie de Carré, peste bovine). Une vaste étude portant sur près de 10 000 animaux dont 86 chauves-souris et 33 espèces de rongeurs a permis d’identifier 60 nouvelles espèces de paramyxovirus. «Ils sont à peu près aussi nombreux que ceux qu’on connaissait déjà » insiste Christian Drosten. « Ces animaux vivent dans de très grandes communautés sociales avec des millions d'individus dans certains cas. Ce contact étroit favorise la circulation d’une grande variété de virus.» Les chercheurs qui publient leurs résultats dans Nature Communi-cations estiment après analyse computationnelle que la quasi-totalité des paramyxovirus existants aujourd’hui proviennent des chauves-souris. Cela inclut les virus Hendra et Nipah deux pathogènes émergeants responsables d’encéphalites mortelles en Asie et en Australie mais dont le point de départ se situe en Afrique. De même le virus des oreillons est aussi issu des chauves-souris et toujours retrouvé dans le sang de ces animaux. Ce qui implique que certains virus comme celui des oreillons pourraient être beaucoup plus difficiles à éradiquer que supposé. Même avec des campagnes de vaccination efficaces, si un réservoir d’agent infectieux persiste au sein d’une espèce dans la nature le risque d’une réinfection sera toujours possible. « C’est pourquoi les épidémiologistes doivent tenir compte des données écologiques lors de la planification des actions préventives » concluent les auteurs de l’étude. Sciences et Avenir 25/04/2012
  16. La justice a annoncé mercredi qu'elle repoussait au 9 mai le rendu de sa décision concernant la plainte d'un éleveur qui réclame 361.000 euros de dédommagement à RTE, filiale d'EDF, persuadé que la ligne à très haute tension qui passe près de chez lui rend ses vaches malades. "La décision est prorogée au 9 mai", a-t-on appris mercredi auprès du greffe. A l'issue d'une audience le 21 mars, le juge de l'expropriation du tribunal de grande instance de Caen Eric Le Bourvelec avait mis sa décision en délibéré à mercredi. Installé à Planquery (Calvados) à 150 mètres d'une ligne à très haute tension, Gilles Hébert, 50 ans, connaît une surmortalité de ses veaux et ses vaches sont plus souvent malades qu'ailleurs, ce qui l'oblige à jeter du lait. "Lorsque le compteur électrique est coupé, aucune installation électrique ne fonctionne sur la ferme et pour autant l'huissier relève la présence de courant dans le sol. Ce courant ne peut venir que du pylône", avait argumenté son avocat Me Marie-Doutressoulle soulignant que l'exploitation est très bien tenue. (...) Ce procès à Caen intervient alors que le chantier de la ligne THT Cotentin-Maine, qui doit acheminer l'électricité du futur réacteur EPR en construction à Flamanville (Manche) fait l'objet de multiples contestations. Mercredi matin une vingtaine de militants ont bloqué pendant deux heures environ dans la Manche, près de Villedieu les Poêles, un site de stockage de matériel pour les chantiers de cette THT. Sciences et Avenir 25/04/2012
  17. Des traces de trois possibles séismes majeurs repérées dans la fosse du Japon Des scientifiques ont repéré lors de recherches sous-marines proches de l'épicentre du séisme du 11 mars 2011 au large du Japon, des traces dans les sédiments pouvant laisser penser qu'il y a eu par le passé trois événements sismiques de même ampleur. Des chercheurs allemands, suisses et japonais ont présenté mercredi lors d'un congrès scientifique à Vienne les résultats préliminaires d'une mission sous-marine dans la fosse du Japon, zone de subduction tectonique à l'origine du séisme et de l'énorme tsunami qui ont ravagé l'an dernier le nord-est de l'archipel. "Nous sommes parvenus à retrouver les traces de trois événements majeurs de resédimentation qui suggèrent l'occurence de séismes antérieurs potentiellement du même type que celui du séisme de 2011", a expliqué le géologue Michael Strasser, de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH), qui a analysé les glissements de terrains sous-marins causés par le séisme. "En théorie, ce ne sont pas forcément des séismes parce qu'une resédimentation de grande ampleur peut aussi être causée par d'autres facteurs, mais c'est à ce stade l'explication la plus plausible", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse organisée par l'Union européenne des géosciences (EGU). Les chercheurs mènent actuellement des analyses plus poussées des échantillons de sédiments prélevés pour tenter de dater ces événements géologiques. "Ce sera une contribution importante aux études de risque car si vous voulez calculer la probabilité d'un séisme, vous devez connaître le modèle de récurrence", a poursuivi M. Strasser, rappelant que des sources historiques font état d'un séisme d'ampleur similaire au Japon il y a environ 1300 ans. La mission scientifique a étudié les fonds marins près de la fosse entre le 8 mars et le 6 avril, utilisant un véhicule équipé de caméras et autres instruments à des profondeurs allant jusqu'à 7.700 mètres. Les chercheurs ont également cartographié les fonds marins proches de l'épicentre du séisme de magnitude 9, qui a causé la mort de quelque 19.000 personnes et endommagé la centrale atomique de Fukushima Daiichi. AFP / Sciences et Avenir 25/04/2012
  18. Bonjour... et coucou ! Ravie de te revoir parmi nous ! Désolée que tu aies encore des difficultés non pas à cause de ton ordi mais de la connexion. Ma fille a le même problème sauf que c'est pas avec l'ordi mais avec la télé... Elle n'a pas accès aux chaînes car habitant dans une zone de bout de ligne... Bien évidemment, on s'est toujours garder de le lui dire et, ce, quel que soit l'opérateur. Maintenant, je pense que tu peux voir avec ton opérateur pour lui demander ce qu'il pense pouvoir faire (à moins que tu l'ai déjà fait?). Il semble qu'il existe sur le marché des appareils qui aident à augmenter les "signaux". Je ne suis pas sûre à 100% de ce que j'avance, bien que j'ai lu sur le net une info de ce genre. Ce serait un peu comme une antenne... Poses la question à ton ami, on ne sait jamais, si cela pouvait t'aider à résoudre tes problèmes de connexion. Bien amicalement à toi et caresses à tes loulous... A bientôt !
  19. Petit rappel : KALAWEIT est une association née de la volonté d'aider les gibbons à Bornéo et Sumatra et de protéger leur habitat. Les 17 espèces de gibbons sont menacées. La déforestation pour laisser place aux palmiers à huile et la capture de jeunes pour en faire des animaux de compagnie, en sont les principales causes. Acheter un produit sur notre boutique permet le développement du projet. Aujourd'hui Kalaweit c'est 250 gibbons et siamangs répartis dans les 2 sanctuaires du projet, 52 employés, une radio Kalaweit FM et plus de 35 000 hectares de forêts sous la protection de Kalaweit. Dans la boutique vous trouverez : - Tee-shirts, - Autocollants, - Bracelets, - Cartes postales, - Marque-pages, - Mugs, - Peluches, - DVDs, Vidéo, livres, - Photos, dessins...dont oeuvres d'art de Laurence Saunois En 2010 élue ARTISTE INTERNATIONALE DE L'ANNEE, Laurence Saunois, Peintre animalier, sculpteur, auteur et aussi photographe s'investit dans KALAWEIT. Les reproductions des dessins de Grands Singes sont disponibles. En achetant, vous aidez l'association Kalaweit. En effet, sur chaque vente de dessins originaux, 50% de l'argent ira à Kalaweit et sur chaque vente de reproduction, 5 euros iront aussi à Kalaweit. http://www.laurencesaunois.com/Fkalaweit.htm www.wals-shopper.com Pour info : tous les articles ne sont pas ou plus disponibles... Mais si vous voulez vous faire plaisir ou faire plaisir à un membre de votre entourage pensez à Kalaweit. Vous ferez plaisir et en même temps vous aiderez l'association Kalaweit et à travers elle, les gibons, la forêt et d'autres espèces animales comme l'ours, le pangolin, l'orang-outan... Cliquez ICI pour accéder directement à la boutique -----> AUTRES FORMES D’AIDE Il est possible d’aider Kalaweit en faisant don de matériel : papier A4, encre pour imprimante, ordinateurs, matériel vétérinaire, prêt de salles… ou en établissant des partenariats : espace publicitaire gracieux.. N’hésitez pas à contacter Kalaweit si vous avez quelque chose à nous proposer. Vous pouvez aussi COMMANDER DES FLYERS pour faire connaître les actions de Kalaweit Nos flyers sont en stocks et disponibles sur simple demande à l’adresse suivante : kalaweit.france@yahoo.fr. N’oubliez pas d’indiquer votre adresse ! Kalaweit avril 2012
  20. Nous avons besoin de réunir 250 € par animal chaque année. Vous pouvez faire deux types de parrainage. Vous pouvez parrainer un animal pour un an par chèque ou Paypal. Si vous souhaitez renouveler le parrainage l'année suivante nous vous recommandons de le faire avant la fin de la période de 1 an, pour éviter de perdre votre parrainage. Ex : un don versé le 27 décembre 2010 est valable jusqu'au 26 décembre 2011. Le renouvellement de l'adoption doit se faire avant le 26 décembre 2011. Vous pouvez aussi faire un parrainage permanent, par prélèvement bancaire automatique d’un minimum de 5€ par mois. Vous devenez un Ami de Kalaweit et l’adhésion vous est offerte. Le parrainage permanent n'a pas besoin d'être renouvelé et peut être arrêté sur simple demande par mail ou par courrier. Pour choisir un animal, rendez-vous sur la liste ci-dessous et cliquez sur sa photo. Vérifiez-bien que le montant de 250 € n'a pas déjà été atteint. Si vous remarquez une incohérence dans la liste ci-dessous, merci de nous en informer à l'adresse suivante : kalaweit.france@yahoo.fr Voir la liste des animaux à adopter Kalaweit avril 2012
  21. C’est votre générosité qui nous permet de sauver ces animaux et de protéger leurs habitats. Le financement de nos activités est assuré par les dons privés et le soutien de nos partenaires. La bonne gestion de nos dépenses est contrôlée et validée annuellement par un commissaire aux comptes qui émet un rapport. Ce rapport est déposé en Préfecture et publié sur le site du Journal Officiel. Votre soutien est essentiel pour pérenniser nos actions : sauver d’autres animaux, protéger plus de forêts, développer le programme de sensibilisation, embaucher plus de personnel… Vos dons sont utilisés pour : - Les animaux (programme d’adoption) : Achat de nourriture et de médicaments, frais inhérents aux soins et analyses vétérinaires, entretien et construction des volières et enclos. - Le personnel : Salaires et charges des 53 employés, rémunérations des 3 gardes forestiers du Ministère des Forêts. - Les frais de fonctionnement : Achat et entretien des véhicules et bateaux, essence, achat de matériel vétérinaire, loyers des bureaux, acquisition de terrains, aide à la radio Kalaweit FM, équipement des employés et des patrouilles anti-braconnage, repas des employés, matériel et fournitures des bureaux de Bornéo, Sumatra et Paris, prise en charge des soins médicaux des villageois partenaires et des employés en Indonésie, impression de documents et brochures. Le saviez-vous ? Kalaweit a l’agrément ministériel permettant d’établir des reçus fiscaux pour chaque somme perçue y compris les adhésions. Ce reçu vous permet de déduire de vos impôts 66% du montant du don dans la limite de 20% de vos revenus. Imprimer notre RIB DEVENIR UN AMI DE KALAWEIT Devenir un Ami de Kalaweit est ce qui nous aide le plus ! Les Amis sont les personnes qui font un versement mensuel par prélèvement automatique. Le minimum est de 5 € par mois. Si Kalaweit atteint le chiffre de 3 500 Amis, alors l’association n’aura pas à craindre pour son avenir. Vous pouvez aussi adopter un animal avec la formule du prélèvement mensuel (voir "Parrainer un gibbon") Vous êtes libre d’arrêter votre prélèvement quand vous le souhaitez en nous adressant une demande par mail ou courrier à Kalaweit France (voir les coordonnées dans Contacts). L'adhésion à l'association est offerte aux Amis de Kalaweit. Vous recevrez une carte de membre par email. Pour devenir Ami, merci d'imprimer le formulaire d'autorisation de prélèvement automatique ci-dessous, de le compléter et de nous le renvoyer à l'adresse qui y est indiquée, en joignant votre RIB. Votre demande sera prise en compte dès que nous recevrons votre formulaire ainsi que votre RIB. Pour information, le prélèvement bancaire sera effectué sur votre compte chaque 10 du mois. Imprimer le formulaire d'autorisation de prélèvement automatique PARRAINER UN ANIMAL Nous avons besoin de vous pour offrir une deuxième chance à nos pensionnaires. L’adoption vous permet de recevoir des nouvelles et des photos de votre protégé. L’entretien annuel d’un gibbon coûte environ 250 € soit 21 € par mois. Les parrains ont leur nom affiché en face de leur petit protégé, sur la liste des adoptions du site internet. Il est possible d’être l’unique parrain et de prendre la totalité des frais en charge ou de choisir de financer une partie des frais. Les sommes versées sont valables un an à partir de la date d’enregistrement par nos soins. Le renouvellement de l’adoption doit nous parvenir avant la fin de la période pour éviter qu’une autre personne parraine l’animal. La formule du prélèvement automatique vous évite d’avoir à renouveler l’adoption puisque les prélèvements sont continus. En cas de décès de l’animal, ce qui peut hélas arriver, les sommes versées pourront être réaffectées sur un autre animal ou être utilisés pour les autres frais de l’association, selon votre souhait. Imprimer le formulaire d'autorisation de prélèvement automatique Voir la liste des animaux à adopter FAIRE UN DON : Vous pouvez faire deux types de don. Le don ponctuel par chèque, Paypal ou virement bancaire, sans minimum de montant. Le don régulier par versement automatique, dont le minimum est de 5€ par mois. C’est le don qui nous aide le plus. Les personnes qui font des dons réguliers sont des Amis de Kalaweit et deviennent automatiquement membres. Les dons réguliers peuvent être arrêtes sur simple demande par mail ou par courrier. (Imprimer le rib) Cliquez sur le logo pour accéder directement à PAYPAL (après choix du montant ADHÉRER à l'association L’adhésion est valable un an, de date à date. Les tarifs sont de : - 20 € tarif normal - 15 € pour les étudiants et chômeurs - Gratuité pour les Amis de Kalaweit. Une carte de membre vous sera délivrée Imprimer le formulaire d'adhésion Kalaweit avril 2012
  22. LE BUREAU DE PADANG : Le bureau de Kalaweit se trouve à Padang. Padang est le point le plus stratégique pour contrôler les trafics d'animaux à Sumatra. Les animaux saisis à Sumatra passent par le bureau pour y subir les premiers examens médicaux. Ils sont ensuite envoyés vers le Gibbon Conservation Center. GIBBON CONSERVATION CENTER : Les 8 hectares de terrain ont été acquis par Kalaweit en janvier 2011. Il est situé à 2 heures de route de Padang, capitale de la région de Sumatra est. C’est un avantage sanitaire intéressant car un climat plus sec veut dire moins de problèmes sanitaires pour les animaux. Contrairement à Marak (ancien sanctuaire), le site n' est pas exposé aux risques de tsunamis et le climat y est plus sec ce qui diminue les problèmes sanitaires pour les animaux. Les gibbons et siamangs proviennent tous de chez des particuliers. Comme à Bornéo, il y a un vrai problème avec la détention illégale d’ animaux. Une des particularités du Gibbon Conservation Center de Supayang est qu’il recueille des gibbons de Kloss (Hylobates klossi), espèce endémique de l’archipel Mentawai (ouest de Sumatra). Cette espèce est extrêmement menacée, il ne subsiste que quelques milliers d’individus à l’état naturel. Le directeur du parc national de Siberut collabore avec Kalaweit pour que tous les gibbons de Kloss détenus illégalement soient remis à Kalaweit. Un programme de reproduction et de réhabilitation est envisagé avec les animaux sains. Cette espèce n'est présente dans aucun parc zoologique, à l'exception de deux animaux dans le zoo de Jakarta et un ou deux individus dans d'autres zoos asiatiques. Aucun couple au monde n'a jamais été formé en captivité. L’ILE MARAK Elle est inhabitée et fait 1 000 hectares.C’est sur cette île qu’était situé le sanctuaire de Kalaweit à Sumatra. Créé en 2003, l’île accueillait les gibbons et l’équipe sur 10% de son territoire, le reste de l’île étant une réserve. Mais l’île était sous menace des tsunamis. La décision de déménager le site vers Supayang, dans les terres, a été prise. Les animaux sont en cours de transfert vers Supayang. L’île Marak sera un lieu pouvant accueillir en semi liberté, tous les ours recueillis par le projet. Elle se trouve au sud-ouest de Padang, capitale de la province Sumatra ouest, qui est l’une des plus boisée de l’île, et à 5 kilomètres de la côte, entre Sumatra et les îles Mentawaï. C’est ainsi que Le village de Nagari Sungai Pinang qui se trouve face à l’île est devenu le village partenaire de Kalaweit pour la protection du site. Les villageois reçoivent des aides médicales en échange de leur collaboration. Cette région est appréciée des surfeurs et l’île Marak est très convoitée par les promoteurs immobiliers qui ont plusieurs fois tenté de s’en emparer par l’intimidation ou par la force. Heureusement, jusqu’à présent l’action des villageois et de Kalaweit à toujours mis en échec ces tentatives. LA RESERVE AIR TARUSAN Elle est située dans la province ouest de Sumatra, au sud-ouest de la ville de Padang. Elle s’étend sur 25 000 hectares et est constituée pour 70% de forêt primaire et pour 30 % de forêt secondaire. Sa topographie est très accidentée, ce qui joue un rôle positif pour la protection de la flore et de la faune. Elle fait partie d’un vaste dispositif de zones protégées de 60 000 hectares et ayant toutes des statuts différents. Cette réserve abrite une biodiversité exceptionnelle, on y trouve des tigres, des tapirs, des siamangs, des gibbons. C’est en 2010 que Kalaweit a obtenu l’autorisation du gouverneur de la province de s’impliquer dans la gestion de la réserve Air Tarusan. Aucune politique de gestion n’avait été mise en place et jusqu’à ces dernières années, la zone a été épargnée par la déforestation grâce à sa topographie accidentée. Malheureusement, le développement économique (création de routes) et la démographie croissante font maintenant pression sur la forêt. Des conflits entre faune sauvage et population sont régulièrement constatées ainsi que des coupes illégales. Il y a un gros trafic de pangolins dans cette région. De nombreuses mines de charbon y sont aussi répertoriées, faisant de gros dégâts sur l’environnement. Kalaweit a mis en place une stratégie de protection de la réserve par la création d’une patrouille anti-braconnage, la construction de postes de garde dans tous les villages limitrophes. Une station de recherche va y être créée en son centre pour accueillir des chercheurs indonésiens en priorité mais aussi venant de pays étrangers. LA RESERVE DE SUPAYANG Elle fait 86 hectares et elle pu être acquise grâce en totalité grâce aux soutiens de nombreux particuliers et partenaires. Elle est située dans à l'ouest de Sumatra, dans la province de Solok et est limitrophe avec le Gibbon Conservation Center de Supayang. La zone est très riche en biodiversité : gibbons, ours, tapirs et même des tigres y ont été observés. Kalaweit 2012
  23. LES SITES DE KALAWEIT A BORNEO : LE CARE CENTER : Il est situé dans la ville de Palangkaraya, capitale de la région du Kalimantan Centre. C’est là que se trouve l’équipe administrative et où sont accueillis les gibbons. Les premières analyses et soins y sont réalisés avant l’envoi au Gibbon Conservation Center. LA RADIO KALAWEIT FM : Créée en 2003, elle se trouve dans la ville de Palangkaraya. Elle a pour objectif de sensibiliser les populations locales à la préservation de l’environnement tout en restant attractive et musicale pour les auditeurs. Près de 40 000 personnes écoutent chaque jour Kalaweit FM. L'âge moyen des auditeurs va de 15 à 25 ans. Plusieurs messages environnementaux ou « Intermezzos » sont diffusés toutes les heures. Vingt deux versions d'Intermezzo sont diffusées sur 24 heures. Aujourd'hui près de 65 % des animaux recueillis l’ont été grâce aux auditeurs de la radio. En plus des gibbons, les auditeurs aident aussi à sauver d'autres animaux : pythons, civettes, loris, etc.… Un autre relai pour la radio « Kalaweit FM » devrait opérationnel en 2012 dans la ville de Muara Teweh, près de Pararawen. Kalaweit espère ainsi pouvoir récupérer les gibbons détenus illégalement par des particuliers à Mura Teweh dont le nombre est estimé à cinquante, et sensibiliser une population d’indonésiens encore plus importante. LA RÉSERVE ET L’ILE D’HAMPAPAK : La réserve Elle est située autour de l'île et du village d'Hampapak. Elle fait 1 000 hectares et comprend une grande biodiversité. C’est suite à un accord avec les autorités locales et nationales que Kalaweit est devenue gestionnaire de cette réserve. La faune et la flore de cette forêt sont désormais protégées par l'association. Kalaweit espère obtenir dans un futur proche l'accord des autorités pour étendre la réserve à 4 000 hectares. La protection de la réserve est assurée par des gardes forestiers qui patrouillent en permanence. Trois tours de guet ont été construites à des endroits stratégiques de la réserve afin de prévenir les incendies. Il est prévu de renforcer la protection de la réserve. Pour cela, des réserves d'eau pour lutter contre les incendies ont été placées en bordure de réserve, dans les endroits les plus à risques, en particulier au sud où une piste routière située proche de la réserve est un vrai risque. Pendant la saison sèche, où le risque d’incendies est maximum, deux gardes supplémentaires intègrent l'équipe. L'île d'Hampapak Située au sein de la réserve et acquise en 2002, cette île de 25 hectares était le lieu où se trouvaient les animaux recueillis. En 2010, tous les animaux ont été déplacés vers Pararawen, pour mieux répondre aux besoins sanitaires des gibbons et à leur bien être. Le site ne recueille plus d’animaux et les volières ont été démontées mais cela reste un lieu permettant de relâcher des animaux. L'ile d'Hampapak a pour vocation d'accueillir des éco-touristes afin de leur faire découvrir les richesses que renferme cette réserve naturelle. LE GIBBON CONSERVATION CENTER DE PARARAWEN Il abrite tous les animaux recueillis sur l’île depuis août 2010. Il s’étend sur 8 hectares et est face à la réserve du même nom de 5 300 hectares. Ce centre est à proximité de la ville de Muara Teweh, à environ 350 km au nord de Palangkaraya. Il est actuellement en construction et est composé de trois camps pour l'accueil du personnel, d'un bâtiment de stockage pour la nourriture des animaux, d'une clinique et d'une nurserie dans lesquelles exercent trois vétérinaires à temps plein. Les jeunes sont regroupés dans des cages de socialisation avant la constitution d’un couple. Les ours sont regroupés dans 3 enclos de 15 mètres sur 25 qui communiquent entre eux. Kalaweit est régulièrement sollicité pour sauver cas animaux détenus illégalement par des particuliers dans des conditions pitoyables. Les installations fonctionnent intégralement à l'énergie solaire. C’est à Pararawen que sont accueillis les volontaires de l’association. Kalaweit recherche d’autres sources de financement pour terminer la construction du sanctuaire. Chaque volière coûte 3 000 €. Actuellement ce sont 130 gibbons, des ours et des crocodiles, qui sont hébergés au centre. Chaque couple de gibbon partage une double volière de 6 mètres de côté en losange (donc de 12 mètres) sur 6 mètres de hauteur. Un espace de quarantaine est situé à côté de chaque volière pour ne pas avoir à séparer le couple en cas de traitement ou de maladie. LA RESERVE DE PARARAWEN Elle se situe à 7 heures de route de Palangkaraya, et à 40 minutes de bateau de Muara Teweh, la ville la plus proche. Elle s'étend sur 5 300 hectares dont environ la moitié est constituée de forêt primaire. Une forte population de gibbons sauvages y a été observée. Cette réserve a le statut de sanctuaire ou «Cagar Alam» en indonésien. Il est attribué par le P.H.K.A. (Perlindungan Hutan dan Konservasi Alam) ou département de la Protection des Forêts et de la Conservation de la Nature qui dépend du ministère des forêts de Jakarta, capitale de l’Indonésie. Le P.H.K.A. à Jakarta, possède des extensions dans les provinces indonésiennes appelées K.S.D.A. (Konservasi Sumber Daya Alam). Kalaweit et le P.H.K.A. de Jakarta sont ainsi partenaires pour la gestion de la réserve de Pararawen via le K.S.D.A. Il collabore avec ce dernier en établissant un plan de travail annuel. La réserve ne permet pas de relâcher des gibbons mais c’est un mer-veilleux site pour l’observation des populations d’animaux sauvages, dont les gibbons. En 2010, Kalaweit a développé son action de préservation des forêts. Il est primordial de trouver les fonds nécessaire pour acquérir et protéger plus d’hectares de forêts, et les soustraire aux coupes illégales de bois, au braconnage ou aux exploitants de palmiers à huile. La gestion des espaces naturels prend toute son ampleur à Bornéo face à la rapidité avec laquelle la déforestation avance. Pour sauver la faune, il faut sauver son habitat, mais il faut aussi et surtout avancer main dans la main avec les populations locales et collaborer activement avec les autorités. L’ILE DE MINTIN Acquise en novembre 2002, cette île de 100 hectares est située sur une rivière à 200 km à l'est de Palangkaraya. Deux couples de gibbons y ont été réintroduis en 2006. Elle est couverte de forêt secondaire et interdite au public. L'introduction de gibbons sur cette île donne une légitimité aux anciens du village qui souhaitent la protéger en raison de leurs croyances animistes. L'île ne peut pas recevoir de couples de gibbons supplémentaires de par sa petite taille. Kalaweit avril 2012
  24. Composée de 13 000 îles dont les plus importantes sont Bornéo (Kalimantan), Sumatra, Java et Sulawesi, l’Indonésie est le plus grand archipel du monde et abrite la faune et la flore les plus riches du continent asiatique. On y trouve 10% des forêts tropicales de la planète, écosystèmes extrêmement riches d’espèces animales et végétales. Ce pays compte l’une des faunes les plus diversifiées au monde : 15% du nombre total d’espèces de primates y sont recensés dont 7 espèces de gibbons sur les 17 existantes. La plupart des tigres, éléphants, rhinocéros ou léopards ont disparu, victime de la chasse et du braconnage. Mais les gibbons ou les orang outans, espèces emblématiques de cette partie du monde survivent encore dans ces écosystèmes précieux et on découvre régulièrement de nouvelles espèces dans les forêts primaires indonésiennes. DEFORESTATION : l'ampleur du problème Le rythme de la déforestation est effrayant pour l'Indonésie dont la forêt couvrait 75% du territoire. En 50 ans, l’Indonésie a perdu plus de 50% de ses forêts. 2 millions d'hectares de forêts y disparaissent chaque année, soient l’équivalent de 6 terrains de football chaque minute. Les îles de Java et Sulawesi sont déjà déforestées et ont estime que 98% des forêts tropicales d'Indonésie pourraient disparaître d'ici 2022. La principale raison est le triplement des plantations d'huile de palme d'ici-là : 2,4 millions d'hectares en 2002, 7 millions d'hectares en 2007, 20 millions d’hectares promis… Début 2011, le gouvernement indonésien a annoncé son intention de mettre en place un moratoire malheureusement il sera sans effet sur la plus grande partie des forêts menacées et 45 millions d’hectares de forêts et de tourbières seront laissées dans protection. Toute compagnie obtenant une concession de la part du gouvernement provincial peut transformer, détruire la forêt à sa guise. Ces concessions peuvent être des terres ancestrales appartenant à des peuples de la forêt comme les Orang-Rimba ou les Penan auxquels elles sont volées. La situation administrative est telle que certaines exploitations de palmiers à huile sont désormais présentes dans les parcs nationaux. L'abattage illégal de bois a été reconnu dans 37 des 41 parcs nationaux à travers des relevés des autorités indonésiennes. On estime que 80 % des grumes récoltées le sont illégalement. Une plantation est productive en 3 ans. Dans les plantations, les régimes sont récoltés à la main en continu, 2 à 3 fois par mois. C'est à dire 10 à 30 tonnes de régimes/ha/an. Un palmier à huile peut être exploité pendant 20 ans. C'est de la pure monoculture qui entraîne la disparition de la biodiversité. Les plantations font souvent des milliers d'hectares. Les forêts d’Indonésie, qui sont les 3e du monde en superficie après celles d’Amazonie et celles du bassin du Congo, sont progressivement anéanties par une déforestation massive. L’Indonésie est le pays où la déforestation est la plus importante au monde. Coupes illégales de bois tropicaux, accroissement rapide du nombre d’exploitations de palmiers à huile, défrichage pour augmenter les surfaces cultivables et installer les populations migrantes, ou gigantesques feux de forêts, voilà pourquoi les forêts tropicales indonésiennes disparaissent à un rythme toujours plus inquiétant : c’est l’équivalent de la surface de 6 terrains de football qui disparaît chaque minute en Indonésie. A cette déforestation qui semble incontrôlable, s’ajoutent les catastrophes naturelles dont cette région du monde est victime : irruptions volcaniques, séismes, tsunamis... La disparition des habitats naturels met en péril cette précieuse biodiversité. Le trafic d’animaux sauvages aggrave ce constat et contribue, pour une grande part, à leur extinction. Il se situe en 3e position après le trafic de drogue et celui des armes dans le monde. Enfin, au contact des hommes, ces animaux sauvages développent des maladies qui déciment leurs populations. A ce rythme ; la forêt primaire pourrait avoir totalement disparu des grandes îles indonésiennes d’ici 2030. Il est donc urgent d’intervenir et de freiner l’exploitation de ces forêts. Kalaweit 1 - Kalaweit 2 (avril 2012)
  25. Grâce à l'appel lancé par l'association française Kalaweit, une forêt de 76 hectares de Sumatra en Indonésie sera préservée des exploitants d'huile de palme. C'est une véritable victoire comme on aimerait qu'il y en ait davantage pour l'association française Kalaweit. En décembre dernier, ce groupe qui milite pour la défense de la nature et la protection des gibbons a lancé un vaste appel aux dons. Le but : acquérir une parcelle de 76 hectares de forêt vierge située à Sumatra en Indonésie. En effet, cette forêt abrite une biodiversité extraordinaire avec notamment des gibbons, des tapirs, des tigres, des ours, des calaos (oiseau coloré à gros becs) ou encore des petits cervidés muntjacs. Mais celle-ci est aujourd'hui gravement menacée par les industriels et notamment par l'exploitation d'huile de palme. Pour empêcher les exploitants de mettre la main sur cette parcelle, Kalaweit a donc décidé de l'acheter. Néanmoins, un hectare coute 1.150 euros (soit 11 centimes le mètre carré) et l'association ne pouvait qu'en sauver 18 des 76. D'où l'appel aux dons qui s'est révélé être une vraie réussite tandis que des zoos, des réserves animalières en France et de nombreux particuliers n'ont pas hésité à adhérer au projet. "En seulement un mois, une formidable chaîne de solidarité s'est mise en place autour du projet ! La zone va être sauvée", s'est réjoui mardi l'association de défense de la nature dans un communiqué relayé par l'AFP. Image Kalaweit / Les végétaliseurs Selon Kalaweit, l'acquisition de cette zone est une opportunité exceptionnelle car il est quasiment impossible en Indonésie d'acheter de la forêt, exploitée à 90% par les compagnies forestières. Or, ce sont elles qui laissent ensuite la place aux compagnies d'huile de palme une fois qu'elles ont prélevé les arbres qui les intéressent, menaçant ainsi non seulement la forêt mais aussi tous les animaux qu'elle abrite. A ce jour, Kalaweit s'occupe de plus de 280 gibbons, avec l'objectif de les rendre à la vie sauvage. Selon elle, les 17 espèces de gibbons, famille des grands singes réparties dans toute l'Asie du sud-est, sont menacées par une déforestation croissante. A ce rythme, les forêts de cette partie du monde auront disparu d'ici 2020 si aucune mesure radicale n'est prise aujourd'hui pour stopper cette expansion, estime Kalaweit. SOUTIENS 2012 Sources : http://www.maxisciences.com/ - Les végétaliseurs 14/01/2012 - Kalaweit
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