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1997 : Aurélien Brulé dit Chanee créé l’association Etho-Passion, rapidement renommée Kalaweit, ce qui signifie « gibbon » en langue dayak (peuple d’Indonésie). 1998 : Grâce à une aide financière de la comédienne Muriel Robin, marraine de Kalaweit, Chanee arrive en Indonésie. 1999 : le vrai démarrage du projet s’effectue avec la signature d’un protocole d’accord avec les autorités, le ministère indonésien des Forêts et Kalaweit. Ce protocole concerne Bornéo et Sumatra et permet : - de réhabiliter les gibbons captifs détenus par les populations et les braconniers ; - d’informer, de sensibiliser et d’éduquer les populations locales ; - de protéger les forêts tropicales. L’association obtient l’autorisation d’installer son projet au cœur du parc national de Bukit Baka-Bukit Raya à Bornéo. La première station d’accueil des animaux y est construite. A la fin de l’année 2000, 17 gibbons ont été recueillis. 2001 : l’association acquiert le «Care Center» situé dans la ville de Palangkaraya. C’est un lieu comportant un espace de quarantaine permettant de réaliser les premiers bilans sanitaires sur les gibbons nouvellement recueillis. Ces locaux sont loués par Kalaweit jusqu’en 2014. 2002 : un doctorat de 18 mois sur la viabilité du processus de réhabilitation mis en œuvre par Kalaweit est entrepris. Les résultats sont présentés au congrès de l’International Primate Society de Turin en 2004. C’est aussi l’année de l’acquisition de l’île d’Hampapak à Bornéo qui est une forêt-sanctuaire inhabitée pouvant accueillir des gibbons. Un accord est signé avec les habitants de la ville de Mintin pour permettre les premiers relâchages de gibbons sur l’île de Mintin située à proximité. Cette île est aujourd’hui sous la seule responsabilité des villageois qui sont toujours en contact avec Kalaweit. Fin 2002 : 68 gibbons ont été recueillis depuis le début de l’aventure. 2003 : création de la radio Kalaweit FM qui émet sur Bornéo. Les programmes sont destinés aux jeunes et des messages environnementaux sont diffusés toutes les heures. L’objectif est de sensibiliser les jeunes indonésiens à la protection de leur environnement. Création de Kalaweit Sumatra, sur l’île de Marak. Ce site est un point stratégique pour contrôler les trafics d’animaux. 2004 : signature d’un second protocole d’accord à l’échelle nationale entre Kalaweit et les autorités indonésiennes. Fin 2004 : plus de 240 gibbons ont été recueillis. 2005 : arrivée des premiers volontaires à Bornéo et création d’un sanctuaire de 1 000 hectares près de l’île d’Hampapak. 2006 : 2 couples de gibbons sont relâchés sur l’île Mintin à Bornéo. 2008 : réception d’un gibbon de Kloss. C’est une espèce très menacée et absente des parcs zoologiques du monde entier, excepté à Jakarta et peut-être ailleurs en Asie. 2009 : Kalaweit devient le partenaire du département des Forêts pour la gestion de la réserve de Pararawen, zone de 5 300 hectares situés au nord est de la province centrale de Kalimantan (Bornéo). A Sumatra, l’association devient gestionnaire de la réserve naturelle de Air Tarusan (25 00 hectares). 2010 : à Bornéo, transfert des animaux du site d’Hampapak jusqu’au Gibbon Conservation Center de Pararawen, situé dans la région de Muara Teweh, à 300 km de là. C’est un lieu idéal pour l’observation de populations de gibbons sauvages, pour la réhabilitation des animaux et le renforcement des populations sauvages ainsi que pour l’étude et le suivi génétique des espèces de gibbons endémiques à l’Indonésie. La construction du centre devrait durer jusqu’à fin 2012. Début 2011 : acquisition de terrains à Supayang (village de Sumatra). Démarrage de la construction du Gibbon Conservation Center à Supayang, qui remplace celui de l’île Marak. Kalaweit avril 2012
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Les principes éthiques de Kalaweit qui s'interdit : - D’euthanasier des animaux dans le cadre de la gestion d’une population. L’euthanasie ne peut avoir lieu qu’en dernier recours pour un animal agonisant ou dont la souffrance est permanente. - D’acheter et de vendre des animaux sauvages. - D’acheter et de vendre des parties d’animaux sauvages. - De stériliser les animaux par castration. La stérilisation (vasectomie) sera toujours choisie. - D’envoyer un animal vers une institution zoologique ou tout autre établissement - Toute activité provoquant la souffrance de l’animal. - Toute activité qui irait à l’encontre des lois en vigueur. Kalaweit avril 2012
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Campagne :Contre la corrida
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux domestiques et de la ferme
A la suite de la polémique liée au financement des fêtes de Bayonne par l'entreprise Alain Afflelou, 30millionsdamis.fr a interrogé Thierry Hély, porte-parole de la Fédération des Luttes pour l'Abolition des Corridas (Flac), dont Reha Hutin, Présidente de la Fondation, est membre du Comité d’honneur. Le droit de réponse formulé par l’enseigne Alain Afflelou à propos de son soutien financier aux fêtes de Bayonne (64), a suscité de très nombreuses réactions. Un tollé qui n’a pas surpris Thierry Hély, porte-parole de la Flac : «Même si Alain Afflelou conteste sponsoriser la corrida, il ne dit à aucun moment qu’il est contre» analyse-t-il. Une réponse considérée donc comme trop timide par les anti-corrida, qui attendaient - comme le montrent leurs différents commentaires déposés sur plusieurs sites Internet ou réseaux sociaux - davantage de clarté de la part du lunetier. Que reproche-t-on à Alain Afflelou ? Un soutien financier à hauteur de 500 000 euros aux traditionnelles Fêtes de Bayonne qui se tiennent chaque année à la fin du mois de juillet dans la cité basque. Pour Thierry Hély, «l’amalgame entre les fêtes et la corrida est entretenu à dessein par le lobby tauromachique qui souhaite donner l’image d’un spectacle populaire. Or il faut rappeler que 95% des visiteurs ne mettent pas les pieds dans les arènes, mais sont là pour s’amuser». Le lien entre les deux événements est ténu, et la somme d’argent versée par l’entreprise d’optique reste selon lui «associée à la torture d’animaux innocents à l’arme blanche». Les commentaires relevés sur 30millionsdamis.fr et sur les différents réseaux sociaux vont dans ce sens et? selon Thierry Hély, «ce lien apparaît désormais préjudiciable en termes d’image pour cette entreprise qui mise pourtant sur de très nombreuses campagnes de publicité». Comme l’indique la Flac, la mairie de Bayonne a accusé un déficit de 400 000 euros en 2011 dans l’organisation et la tenue des corridas. Un constat loin d’être isolé car, comme le rappelle fréquemment l’organisation, l’économie de la corrida est lourdement déficitaire en France et ne peut subsister sans subventions publiques et financements privés. Si, dans son communiqué, Alain Afflelou précise qu’il «a expressément demandé que l’argent versé à cette manifestation ne soit pas utilisé dans l’organisation de corridas ou toute autre manifestation impliquant des animaux», le porte-parole de la FLAC répond que «l’utilisation de cette somme demeurera dans l’opacité la plus complète. On ne sait pas qui la reçoit, qui la gère, ou encore comment elle sera répartie». Lui et tous les partisans de la lutte contre les corridas attendent désormais plus de l’homme d’affaires : « un véritable démenti public ». 30 millions d'amis 19/04/2012 -
Elevés dans des conditions déplorables, des chevaux et des chiens ont été saisis à titre conservatoire près d’Amiens (80) et confiés à la Fondation 30 Millions d'Amis, sur décision judiciaire. C’est dans la petite commune de Beaucamps-le-Jeune (80) que la DDPP* de la Somme et les gendarmes de Hornoy-le-Bourg sont intervenus afin de saisir une dizaine de chevaux, quatre chiens et une vache en détresse. Cette opération, ordonnée à titre conservatoire par le procureur d’Amiens, a été réalisée en présence d’Arnauld Lhomme, enquêteur à la Fondation 30 Millions d’Amis (11/4/12). C’est à la suite d’un conflit de voisinage qu’une équipe d’inspecteurs vétérinaires s’était rendue sur une petite propriété entourée d’un pré. Sur place, des ossements sont retrouvés - ceux d’un chien et d’autres, non identifiés. Plus loin, d’autres chiens dans un état de grande maigreur, constamment attachés. Quatre chevaux vivent enfermés. Des excréments et des détritus dangereux jonchent le sol. Des bilans vétérinaires sont toujours en cours, notamment pour diagnostiquer des problèmes de peau dont souffriraient les équidés. Deux juments pleines font également partie des animaux saisis. Deux des quatre chiens - un malinois, un berger belge, un griffon et un caniche - présentent des troubles du comportement, voire de l’agressivité. Les chevaux ont été acheminés vers des pensions équines, tandis que les chiens ont été accueillis par le refuge d’Oisemont (80). Une vache a été transférée vers l’AVA (Assistance aux Vieux Animaux) grâce au soutien de l’OABA (Œuvre d’Assistance aux Bêtes d'Abattoirs). Tous pourraient être adoptés en cas de confiscation définitive des animaux. La propriétaire, une jeune femme âgée de 35 ans environ, devra répondre d’ «actes de cruauté» devant le tribunal correctionnel d’Amiens à une date qui n’a pas encore été fixée. *Direction Départementale de la Protection des Populations 30 millions d'amis 19/04/2012
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LPO : l'Association et ses actions
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ESPACE ASSOCIATIONS
Chaque mois, 30millionsdamis.fr donne la parole à une personnalité impliquée dans la protection des animaux et de la nature. A l’occasion des 100 ans de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), Antoine Cadi, responsable de la mission centenaire, revient sur les objectifs malheureusement toujours très actuels, de l’organisation. Fondation 30 Millions d’Amis : En janvier 1912, la Ligue Française pour la Protection des Oiseaux - future LPO - voit le jour. Au début du siècle dernier, quelle menace pesait déjà sur eux ? Antoine Cadi : Cette année-là, la chasse des macareux moines sur les côtes nord de la Bretagne fait scandale. Cette chasse dite «de loisir» est un véritable massacre, et aura pour conséquence de réduire leur population à quelques centaines d’individus, alors qu’elle en comptait près de 20 000 quelques années plus tôt… Les ornithologues de l’époque se sont donc rassemblés pour créer la Ligue Française pour la Protection des Oiseaux, une branche de la Société Nationale d’Acclimatation de France, dont la mission était de protéger les espèces animales et végétales sauvages ainsi que les milieux naturels. Cette mobilisation a permis d’une part d’interdire la chasse au macareux mais aussi d’obtenir le classement de la Réserve des Sept-Îles en Réserve naturelle pour la conservation de la nature. F30MA : Quelle est pour vous la victoire la plus symbolique de ces longues années de combat ? A. C. : Le processus juridique qui a découlé du naufrage de l’Erika [en 1999, NDLR] a abouti à la reconnaissance du préjudice écologique, en 2008. Avant cette date, une entreprise ou un Etat pouvait porter atteinte à l’environnement en toute impunité et l’impacter durablement. Aujourd’hui, les associations de défense de l’environnement gérant des espaces naturels ont la possibilité de demander réparation. Pour la LPO, c’est une immense victoire. F30MA : On dénombre aujourd’hui près de 10 000 espèces d’oiseaux. Quelles sont vos priorités les concernant ? A. C. : La LPO a quatre grands objectifs : la protection des espèces, la gestion des espaces, la sensibilisation et enfin les actions de terrain. Plus précisément, l’une de nos principales mission a trait à la protection de la biodiversité, et pas seulement celle d’espèces emblématiques. C’est la nature dans son ensemble qu’il faut protéger pour tous les services qu’elle nous rend ! Nous travaillons donc beaucoup sur la «Trame verte et bleue» - une mesure phare du Grenelle de l'Environnement - qui porte l'ambition d'enrayer le déclin de la biodiversité en réaménageant le territoire. En bref, il s’agit de faire cohabiter l’Homme et la nature, tout simplement. F30MA : La campagne présidentielle est-elle à la hauteur des enjeux sur les problématiques environnementales au sens large ? A.C. : Je porte sur cette campagne un regard amer : l’environnement est le grand absent du débat, et même le parti écologiste n’arrive pas à peser dans la campagne. Les voix se dispersent, et nous devrons - nous, organisations de protection animale et environnementale - à nouveau retrousser nos manches pour que ces préoccupations reviennent au centre des débats. F30MA : Vous étiez conseiller technique de Jean-Louis Borloo au ministère de l’Ecologie [2009 -2010, NDLR]. Les politiques ont-ils évolué sur les questions de protection animale ? A.C. : Il y a quelques années, j’aurais dit oui sans hésiter. Les écologistes étaient davantage entendus. Je pense à l’époque du Pacte Ecologique, ou à celle du Grenelle de l’Environnement dans lequel Jean-Louis Borloo avait réussi à réunir tous les acteurs et obtenu ainsi une meilleure prise en compte des problématiques liées à la protection de l’environnement... L’Année de la Biodiversité, organisée en 2010 par l’Assemblée générale des Nations Unies, ou encore le Sommet de Copenhague (Danemark), ont été d’autres événements qui montraient bien l’évolution de nos politiques, à l’échelle nationale et internationale. Or depuis deux ans, on assiste à une véritable régression de ce mouvement. Le désormais célèbre «Toutes ces questions d'environnement, ça commence à bien faire» de Nicolas Sarkozy - prononcé lors du Salon International de l’Agriculture en 2010 - a marqué un coup d’arrêt à cette dynamique. Fondation 30 millions d'amis 19/04/2012 -
Des équidés saisis dans une commune auvergnate ont été confiés par la justice à la Fondation 30 Millions d'Amis, à titre conservatoire. La Fondation s'est constituée partie civile dans cette affaire qui sera jugée le 2 mai 2012 par le TGI de Clermont-Ferrand (63). C’est en présence de la DDPP* du Puy-de-Dôme, de la gendarmerie de Pionsat et d’Arnauld Lhomme, enquêteur à la Fondation 30 Millions d’Amis, que 24 chevaux ont été enlevés à leur propriétaire à Saint-Maigner (63). Cette décision, prise par le procureur de Clermont-Ferrand à titre conservatoire, a également permis la prise en charge de nombreux ovins et bovins par les organisations de protection animale (13/4/12). Dans cet élevage appartenant à un agriculteur, une dizaine de cadavres d’équidés et deux cadavres de brebis - en état de décomposition avancée - ont été retrouvés lors d’un contrôle (16/3/12). Les restes d’un taureau, mort par strangulation selon les constations des autorités vétérinaires, ont également été découverts sur place. Laissés depuis plusieurs semaines au moins sans soin ni nourriture, les animaux étaient incontestablement détenus dans des conditions en complète opposition avec leurs besoins. Les chevaux présentent des problèmes de peau, qui vont faire l’objet de soins rapides. Ils ne disposaient pas d’un abri, alors que la loi rend pourtant obligatoire cet aménagement [arrêté du 25 octobre 1982, NDLR]. L’OABA** a pris en charge la cinquantaine d’ovins, tandis que les 64 bovins ont été confiés à la Fondation Brigitte Bardot. Les chevaux ont été acheminés dans des pensions du Puy de Dôme et des départements limitrophes. Les frais de transport et de nourriture de ces derniers sont entièrement pris en charge par la Fondation 30 Millions d’Amis. Le propriétaire a déjà été condamné en 2009 pour mauvais traitements. Ses bovins lui avaient été retirés mais l’interdiction définitive de détenir des animaux n’avait pas été prononcée. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui s’est constituée partie civile dans ce dossier, espère cette fois qu’elle sera ordonnée. *Direction Départementale de la Protection des Populations **Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d'Abattoirs 30 millions d'amis 20/04/2012
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Le retrait du perchloroéthylène dans les pressings se précise en France: il est désormais interdit d'ouvrir un pressing utilisant ce solvant. Les machines existantes doivent disparaître d'ici 2022. Le nettoyage à sec au perchloroéthylène est officiellement banni en France : il est désormais interdit d’ouvrir un pressing utilisant ce solvant chloré pour laver à sec. Le ministère du Travail et de la Santé a rendu public cette disposition suite à une rencontre le 19 avril avec les associations qui se battent contre le perchloroéthylène depuis des années : le Réseau Environnement Santé (RES), Générations Futures et l’ADVEPP (Association des victimes des émanations de perchloroéthylène des pressings). Pour autant, ce type de nettoyage va encore perdurer plusieurs années, le temps de retirer progressivement les machines existantes. Très efficace pour dissoudre les graisses, le perchloroéthylène (ou perchloréthylène - le nom officiel étant tétrachloroéthylène) a été introduit comme solvant pour le nettoyage à sec en 1934 aux États-Unis. Cependant ce liquide incolore et volatil est toxique pour l’animal et l’homme : en cas d’exposition répétée, il peut provoquer une dépression du système nerveux central (entraînant maux de tête, pertes de conscience, détresse respiratoire et troubles cardiovasculaires). Les vapeurs de perchloroéthylène (PER) provoquent aussi des irritations des yeux, des nausées et des vertiges. Ce solvant est toxique pour les reins et nocif pour les femmes enceintes (il passe la barrière du placenta et peut entraîner des malformations fœtales). Les personnes qui travaillent dans les pressings sont exposées à de multiples occasions au PER : lors de l’ouverture du hublot si du PER est resté dans la cuve, au cours des opérations de maintenance et de nettoyage des machines, ou encore lors du repassage, le linge mal séché exposant au perchloréthylène. Cette pollution peut s’étendre dans le bâtiment aux logements voisins ; elle peut aussi contaminer l’eau. La question de la cancérogénicité du perchloroéthylène chez l’humain n’est pas définitivement tranchée. Le Centre international de recherche sur le cancer (rattaché à l'OMS) le classe comme un agent probablement cancérogène pour l’homme (Groupe 2A). Des études épidémiologiques sur des travailleurs exposés au produit ont suggéré un risque accru de cancers (tumeurs solides ou cancers du sang) mais les données ne permettent pas de conclure, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Notamment parce que les personnes suivies par ces études sont généralement exposées à plusieurs solvants ou produits chimiques en même temps. Beaucoup de pays ont interdit et/ou réglementé l’usage du PER pour les pressings. Cependant la sortie définitive de ce mode de nettoyage prend du temps. Ainsi en France les nouvelles dispositions prévoient la fermeture immédiate d’un établissement lorsque la concentration dans l’air de perchloréthylène dépasse les 1250 microgrammes par m3 dans le pressing et les locaux voisins. Aucune nouvelle installation de machines à sec au PER ne sera désormais autorisée. Pour les anciennes : les machines de plus de 15 ans seront arrêtées en 2014 ; les autres au plus tard le 1er janvier 2022 (janvier 2018 pour les installations qui ne sont pas de marque NF). Trois alternatives au PER : le nettoyage à l’eau, le CO2 liquide, les solvants dérivés du pétrole ou le nettoyage aux siloxanes (dérivés du silicium). Les trois derniers posent des problèmes de stockage des produits (inflammables ou explosifs). Le premier est beaucoup moins polluant si ce n’est qu’il consomme beaucoup d’eau ! SCIENCES ET AVENIR 20/04/2012
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Les ventes de riz japonais ont repris en Chine. Elles avaient été suspendues après l'accident nucléaire de Fukushima, dans l'Archipel. La reprise suit la décision prise en novembre par Pékin de partiellement alléger les restrictions imposées aux importations de produits alimentaires du Japon. Ce mois d'avril, 14 tonnes de riz "Nanatsuboshi", cultivé à Hokkaido, ont été mises en vente dans des grands magasins et supermarchés de Pékin. Ce riz est vendu autour de 15 dollars le kg. La Zenno, la Fédération nationale des associations de coopératives agricoles est en charge des exportations de riz. Elle prévoit d'en vendre dans d'autres villes comme Shanghai et Dalian. Elle décidera d'augmenter les exportations en fonction des ventes du riz déjà commercialisé. NHK 22/04/2012
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Japon : SOS pour les animaux, actualités et informations
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans SOS - Coup de pouce
A Fukushima, là où il ya eu l'accident catastrophique de la centrale nucléaire, de nombreux animaux qui vivaient dans le voisinage ont perdu la vie. Des millions d'habitants ont été évacués, mais le gouvernement n'a pas autorisé l'évacuation des animaux et ils ont été laissés sur place à Fukushima. Le gouvernement a décidé d'une zone d'exclusion de 20km autour de la centrale nucléaire et nous n'avons pas pu aller sauver ces animaux. Beaucoup de troupeaux et d'animaux domestiques sont morts dans la faim et la solitude. Et cette tragédie continue encore aujourd'hui.. Le 22 avril 2012, cela fait un an depuis l'établissement de la zone d'exclusion. En commémoration de ce triste jour où le Japon les a abandonnés, nous organisons une cérémonie à Fukushima et à Tokyo pour ces animaux. Nous penserons à leur mort et jurerons que nous n'abandonnerons jamais plus ces animaux qui essaient toujours de survivre. A 14h46, nous nous adresserons à tous les habitants du Japon pour une prière silencieuse. Chers amies et amis du monde, de toute race, nationalité ou religion, si vous pensez que la vie des animaux est vraiment précieuse, agissons ensemble le 22 avril; en priant pour les animaux. Pour plus d'informations ou si vous souhaitez organiser une cérémonie comme nous, veuillez nous contacter à l'adresse suivante: animal.prayer0422 @ gmail.comAfficher la suite Par: Coalition des sites FB pour le sauvetage des animaux dans le Fukushima zone interdite -
L'énergie solaire deviendra-t-elle performante dans 10ans ?
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Solaire
La crise que traverse depuis plusieurs mois le secteur de l’énergie solaire n’est peut-être pas terminée, mais la production solaire deviendra compétitive face aux énergies conventionnelles d’ici 10 ans. C’est en tout cas les conclusions d’une étude de McKinley intitulée : «Energie solaire : le plus sombre avant l’aube». Les mauvaises nouvelles se succèdent depuis plusieurs semaines pour les acteurs du secteur solaire. Plusieurs sociétés leader ont récemment fait faillite (Evergreen, Solyndra, Solon, Solar Millenium, Q-Cells) et les perspectives sont inquiétantes pour l’avenir du solaire, sous fond de réduction des subventions dans de nombreux pays. Le dernier rapport de l’agence McKinley devrait toutefois mettre un peu de baume au cœur des professionnels du secteur puisqu’il prévoit la poursuite sur les dix prochaines années de la baisse des coûts de production du solaire à un rythme de 10% annuel et qu’à l’horizon 2020, le solaire aura rattrapé en matière de compétitivité les énergies traditionnelles (charbon, gaz, nucléaire). Sur quoi se basent les analystes ? Une série de facteurs comme les économies d’échelle, l’amélioration des process, des système d’achats et chaîne d’approvisionnement plus performants, ou un design amélioré des panneaux. Autant d’éléments ayant d’ores et déjà permis d’observer une baisse de 75% du prix de production solaire en 7 ans. Maxisciences 20/04/2012 - Lenergiedavance, webmaster de L'énergie d'avancer. -
Sénégal : l'USAID souhaite développer les riz aromatiques et le Nerica
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
Les riz aromatiques ou riz parfumés de la vallée du fleuve Sénégal et le riz Nerica des plateaux du Sud apparaissent comme une solution pérenne pour assurer la politique d’autosuffisance en riz du Sénégal. Ces variétés sont de très bonnes qualités et de surcroit très prisées par les Sénégalais. Outre leurs qualités gustatives, les riz parfumés s’adaptent bien aux changements climatiques et donnent de meilleurs rendements. Les agriculteurs confrontés aux baisses de la pluviométrie peuvent ainsi se prémunir de mauvaises récoltes grâce à ces variétés à cycles courts et particulièrement adaptées aux conditions sèches. « Le Nérica peut être une réponse aux changements climatiques » souligne Jean Michel Voisard, chef de projet économique à l’USAID ( United States Agency for international development). L’agence USAID souhaite promouvoir les riz aromatiques et riz Nerica dans toutes les zones de production rizicole du Sénégal. Pour cela, elle s’attache en étroite collaboration avec le Ministère de l’agriculture Sénégalais à permettre une disponibilité de semences avec certification. Elle a également mis en place des mécanismes de financement novateurs pour offrir aux agriculteurs les moyens d’avoir des semences en qualité et quantité suffisantes. Cette politique d’intensification entend contribuer à la réduction des importations et améliorer la sécurité alimentaire. Le savoir-faire et la technologie nécessaires à une vulgarisation des variétés de riz parfumés ont porté leurs fruits. Ces variétés sont aujourd’hui produites dans toute la vallée, de Saint-Louis à Matam et dans la zone Sud-est ( les régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda et Kédougou). De plus, le riz Nerica est une culture de plateau, il peut donc être expérimenté dans plusieurs zones comme le bassin arachidier. Mohammed Cissé, président du Réseau des producteurs de semences Nérica, confirme : « aujourd’hui, nous disposons d’un important stock de semences de Nérica pour faire une bonne vulgarisation au Sénégal. » Maxisciences 19/04/2012 - Ressources, webmaster de Ressources et environnement. -
Il nous faut regarder l'animal autrement !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARTICLES de presse
J'ai acheté le numéro spécial de Sciences et Avenir : Les Animaux et Nous, sans même le consulter au préalable. Après lecture des articles qui m'intéressaient (je vous en ferai part ultérieurement), je suis à la fois déçue et surprise. Déçue parce que je ne m'attendais pas à ce que la vision de l'animal est abordée ou perçue perçu par certains personnages interrogés selon leur spécialisté. Surprise car j'ai lu tout de même des choses intéressantes. J'ai déjà scanné des photos seules ou des textes seuls, mais là j'ai un souci pour vous faire partager le plaisir et la surprise qui ont été les miens pour certains des articles : des parties de texte sont tronquées. Donc dès que j'ai réglé ce problème, c'est avec plaisir que vous ferai partager certains points de vue, tels que celui ou Mme Elisabeth Fontenay nous donne sa vision du monde animal ou, encore, celui au titre évocateur : Et l'homme réapprit à partager son territoire. Grosso modo, on peut dire que tous les aspects de notre vie avec ou aux côtés des animaux, fussent-ils sauvages, de la ferme ou domestiques sont abordés. Et l'un des sujets qui m'a plu c'est celui qui est abordé, ici, sous la forme de photo qui montre une réelle complicité entre l'homme et l'animal. Je ne sais pas si c'est le noir et blanc qui rend cette complicité palpable, réelle (je pense que oui, mais cela n'engage que moi !)... Mais quoi qu'il en soit les images sont belles, parfois sauvages !!! Admirez... Sous l’objectif du photographe Alain Rivière-Lecœur, des humains ne font plus qu'un avec l'animal...Tirées du livre "Entre homme et animal", ces images ont été publiées par Sciences et Avenir dans son dernier Hors-Série, "l'Animal et nous" >>http://bit.ly/HtIehl. Ici Gilbert Bauer (Agen), acteur, avec son éléphant, inséparable compagnon. (Alain Rivière-Lecœur) L'accolade sereine mais impressionnante d'un grizzli et de Frédéric Chesneau, montreur d'ours. Alain Rivière-Lecœur Alexandre Blondel retrouve son trotteur après un accident qui l'a longtemps empêché de monter. Alain Rivière-Lecœur Regards complices entre Valérie Thuriet et la chouette qu'elle a dressée pour des spectacles. Alain Rivière-Lecœur Une tendresse palpable unit Jean-Pierre Thévenant au chimpanzé avec lequel il a joué toute son enfance. (Alain Rivière-Lecœur) Un baiser posé par Mathias Moinard dans le cou de son boeuf Parthenay! Et pourquoi pas? (Alain Rivière-Lecœur) L'animal fait souvent partie de la famille. Jusque dans les replis des draps. (Alain Rivière-Lecœur) Laure Brosseron, du cirque Gruss, avec son imposant baudet du Poitou. (Alain Rivière-Lecœur) Et pour finir: le ragondin d'Igor Gonin, monteur de pièces de théâtre ambulant. Rien ni personne ne peut l'obliger à monter sur le ventre d'Igor! des photos à retrouver dans le livre "Entre homme et animal", éditions du Seuil. (Alain Rivière-Lecœur) Je suis presque sûre que, comme moi, vous trouverez parfois une certaine ressemblance pysique entre l'aspect de l'animal et son compagnon humain... Sciences et Avenir 17/04/2012 -
Coopération arctique, énergie géothermique, droits de l'Homme ont été au menu de la visite de deux jours en Islande du Premier ministre chinois Wen Jiabao, qui s'achevait samedi. Géologue de formation, M. Wen a visité samedi divers phénomènes naturels dans les environs de Reykjavik comme les chutes de Gullfoss, le parc national de Thingvellir, le site de jaillissement d'eau chaude de Geysir, à l'origine du mot geyser. Sa tournée s'est achevée par la centrale géothermique de Hellisheidarvirkjun, adossée au volcan Hengill où elle puise l'eau chaude pour produire son énergie. C'est la plus importante centrale géothermique d'Islande et la deuxième au monde. Six accords ont été signés vendredi par les deux pays, dont un accord cadre sur la [b]coopération en Arctique, une région convoitée par la Chine pour ses vastes réserves d'hydrocarbures.[/b] Les autres accords portent sur la coopération dans les domaines des sciences et des technologies marines et polaires, de la géothermie, de l'énergie solaire notamment. (...)"Il a toujours été clair que pour nous, la Chine est un de ces pays qui doivent avoir le statut d'observateur" au Conseil de l'Arctique, a déclaré vendredi à la presse le ministre islandais des Affaires étrangères Össur Skarphedinsson. En matière de géothermie, Wen Jiabao a "manifesté son ferme soutien et ses grandes expectatives" dans ce domaine, selon le communiqué de la présidence islandaise. L'Islande et la Chine, à travers les compagnies Orka Energy et Sinopec, sont engagées dans un partenariat pour le développement de l'énergie géothermique chinoise. M. Grimsson et la Première ministre islandaise Johanna Sigurdardottir ont déclaré avoir abordé aussi la question des droits de l'Homme en Chine avec leur interlocuteur. (...)Deux manifestations réunissant quelques centaines de personnes à Reykjavik ont protesté vendredi soir l'une contre la répression chinoise au Tibet, l'autre contre les persécutions visant les adeptes du mouvement spirituel Falungong. (...)Le Premier ministre chinois doit quitter dimanche l'Islande et poursuivre sa tournée européenne en Allemagne où il visitera le même jour la Foire de Hanovre en compagnie de la chancelière Angela Merkel, puis en Suède et en Pologne. Sciences et Avenir 21/04/2011
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Actus Infos : Volcans et éruptions volcaniques
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Les autorités mexicaines sont en alerte après l'éruption du Mont Popocatepetl, un volcan qui se trouve à 60 km au sud-est de la capitale Mexico. D'après le Centre national de prévention des catastrophes, l'éruption a commencé vendredi matin. De la lave a été projetée du cratère, de même qu'une grande quantité de cendres. D'après le gouvernement, une éruption majeure de ce volcan pourrait l'obliger à évacuer jusqu'à 50 000 personnes. Le président Felipe Calderon a déclaré à la presse que le gouvernement travaillait pour installer du matériel radio de prévention des catastrophes et pour sécuriser des routes en vue d'une évacuation sûre des populations. Le centre de prévention surveille de près l'activité du volcan. Si la montagne continue de rejeter d'importantes quantités de cendres, cela pourrait perturber le trafic aérien hors de la capitale. NHK 21/04/2011 -
Inondations dans le monde : Chine, Thaïlande... France... Partout !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Inondations dans le monde et leurs conséquences ...
Le chef du gouvernement japonais Yoshihiko Noda a déclaré à son homologue cambodgien Hun Sen que le Japon offrirait une aide financière pour aider le pays à lutter contre les inondations. Les deux hommes se sont rencontrés ce samedi à Tokyo en marge du sommet annuel Japon-Mékong réunissant le Japon et cinq pays d'Asie du Sud-Est. M. Noda a déclaré qu'il souhaitait renforcer la coopération avec le Cambodge, président actuel de l'Asean. M. Noda a également annoncé que son pays fournirait jusqu'à 15 milliards de yens, soit environ 130 millions de dollars au Cambodge pour la prévention des inondations. Les inondations de l'an dernier dans le pays avaient affecté 1,5 million de personnes. NHK 21/04/2012 -
Le marsouin du Yangtsé menacé d'extinction (Chine)
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les espèces menacées
Le terme marsouin [maʀswε̃] ou cochon de mer désigne les cétacés de l'ensemble de la famille Phocoenidae mais aussi une espèce de la famille des Monodontidae. L'appellation de cochon de mer se retrouve dans les langues nordiques comme par exemple en breton Morhoc'h ou en allemands Schweinswale, appellation qui rappel delphax, une racine de grec ancien possible pour Dauphin. D'ailleurs le terme vernaculaire français Marsouin, ou espagnol marsopa, aurait lui même été emprunté aux langues nordiques, comme le danois marsvin ou le suédois, via le moyen néerlandais meerswijn, et ceux-ci se traduisent aussi par « cochon de mer ». L'ancien français pour ces animaux étaient pourpois, une déformation du bas latin *porcopiscis ou *pisciporcus, qui signifie également cochon de mer. Cet étymon est à l'origine de l'anglais Porpoise et de l'italien focena. Le Gall signale qu'en Europe, au début du siècle, le mot beluga était souvent utilisé - à tort - par les pêcheurs pour désigner le marsouin commun ou d'autres petits cétacés. Mais dans la plupart des cas, le terme de langue étrangère correspon-dant, contrairement au français, ne s'applique qu'au Phocoenidae, exception faite par exemple pour l'anglais avec le white Porpoise. Ces mammifères marins sont odontocètes, comme les dauphins, mais ont un bec plus court que ceux-ci. Selon Guillaume Rondelet, un auteur du XVIe siècle, les marsouins ne différent des dauphins que par leur corps plus long et leur museau plus court et plus obtus. Cette définition s'applique mal au bélouga. Pierre Belon a comparée avec justesse l'anatomie d'un dauphin, d'un Phocoenidae sous le nom de marsouin et de l'homme, mais en a conclu d'une manière erronée que ces animaux étaient des poissons. Il a, en outre, en examinant l'embryon du Marsouin, émis la première idée sur l'embryologie. Au moins depuis le XVIIe siècle les bélougas sont chassés au Canada sous le nom de marsouin blanc. Marsouin à lunettes Photo Alessio Marrucci / Wikipedia [size=24]Les humains ont été le prédateur le plus redoutable des cétacés, et du marsouin en particulier.[/center] Le marsouin commun a ainsi été chassés pour sa viande, et en tant que concurrents de la pêche ou parce qu'il faisait des dégâts dans les filets en s'y prenant accidentellement ou en cherchant à y manger des poissons, ce qui les a fait considérer comme nuisibles par certains. Les 6 espèces de Phocoenidés : - Neophocaena phocaenoides (marsouin aptère, marsouin de l'Inde et marsouin de Cuvier) - Phocoenoides dalli (marsouin de Dall) - Australophocaena dioptrica (marsouin de Lahille et marsouin à lunettes) - Phocoena sinus (marsouin du Golfe de Californie) - Phocoena spinipinnis (marsouin de Burmeister) - Phocoena phocoena (marsouin commun), image ci-dessous. Brehms Tierleben, Small Edition 1927 Dans la famille des Monodontidés : - Delphinapterus leucas (marsouin blanc ou bélouga, qui est aussi indifféremment qualifié de baleine ou de dauphin) Le marsouin aptère (Neophocaena phocaenides) est un cétacé de petite taille. C'est le seul représentant du genre Neophocaena. Marsouin aptère Photo : Alessio Marrucci / WIKIPEDIA Autres noms : marsouin de l'Inde, marsouin de Cuvier ou marsouin noir. Comme son nom l'indique, le marsouin aptère est dépourvu d'aileron dorsal. Ce marsouin de taille moyenne est difficile à identifier et à apercevoir au moment où il fait brièvement surface et roule doucement dans l'eau pour remplir ses poumons d'air. Il se distingue des autres espèces de marsouin par son front protubérant comme celui des dauphins et son museau légèrement pointu. Il se nourrit seul ou en petits groupes composés de 3 à 5 individus, occasionnellement 10 ou plus. Il attrape petits poissons et mollusques au fond de l'eau. La taille de ses petits varie de 50 à 70 centimètres. Les mâles peuvent atteindre 1,90 m pour un poids de 40 à 50 kg mais les femelles sont plus petites. Sa peau est de couleur gris clair, sa tête est ronde et il n'a pas de bec. Sur le haut de son corps il possède de petits tubercules et sa nageoire caudale possède une encoche au milieu. Sa denture comporte une trentaine de dents comprimées et aplaties à l'extrémité. Le marsouin aptère a un aspect physique que l'on peut comparer à un béluga. Il migre parfois pour de courts voyages saisonniers à la suite de ses proies. Il vit près des côtes, dans l'océan Indien et le Pacifique ouest où il fréquente les estuaires et remonte les fleuves. On trouve quelques spécimens de marsouins aptère dans le fleuve Yangtsé Kiang (Chiang Jiang) ou sa population fut en partie réduite à cause de l'activité humaine aux abords du fleuve. Le dauphin de Chine, lui, a disparu complètement. La dernière expédition de recherche internationale de 2006, a confirmé sa disparition. WIKIPEDIA avril 2012 -
Découverte d'une nouvelle famille d'oiseaux préhistoriques
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
Des chercheurs affirment avoir identifié une nouvelle famille d'oiseaux aquatiques préhistoriques qui auraient vécu notam-ment dans la région du Saskatchewan en Amérique du Nord et côtoyé de grands dinosaures. La liste des espèces préhistoriques s'allonge encore. Dans un article paru dans la revue Palaeoworld, une équipe de scientifiques saskatchewanais, américains et russes a en effet annoncé avoir découvert les fossiles d'une nouvelle famille d'oiseaux aquatiques préhistoriques : les brodavidae. Les spécimens ont été trouvés dans le parc national des Prairies, dans le sud-ouest de la Saskatchewan, ainsi que dans d'autres régions d'Amérique du Nord. Les chercheurs ont ainsi établi l'existence d'un nouveau genre, le brodavis et de quatre nouvelles espèces qui auraient vécu durant la préhistoire, à la période du Crétacé : B. americanus, B. baileyi, B. mongoliensis et B. varneri. Vivant dans les lacs et rivières de plusieurs régions, ils auraient côtoyé le Tyrannosaurus rex mais aussi d'autres grands dinosaures. Néanmoins, on en sait encore peu sur le mode de vie de ces oiseaux dentés. Selon le conservateur de paléontologie du Musée royal de la Saskatchewan, Tim Tokaryk, d'autres oiseaux préhistoriques semblables qui vivaient dans les régions côtières ne volaient pas. En revanche, il semble que le Brodavis americanus avait réussi à s'adapter et était capable de voler. "Il se pourrait donc que contrairement à ce qui se passait avant, lorsque leurs ancêtres, plongeurs, se propulsaient avec leurs pieds et qu'ils étaient incapables de voler, ces espèces de brodavidae eussent conservé leur habileté à voler. Ce qui rend aussi ces découvertes importantes, c'est qu'il semble que les oiseaux se sont adaptés, passant d'un habitat côtier et marin aux rivières et lacs d'eau douce", explique-t-il avec enthousiasme cité par Radio canada. Mais de même que leur mode de vie, les circonstances de leur disparition restent également un mystère. D'après les estimations, ils se seraient éteints il y a 65 millions d'années à la fin de la période du Crétacé en même temps que certains dinosaures. Les scientifiques poursuivent donc les recherches dans la région du Saskatchewan afin d'en apprendre plus. Illustration du brodavis americanus dans des cours d'eau du centre-sud de la Saskatchewan, il y a 65 millions d'années (Crédits : Wes Long/Royal Saskatchewan Museum) Maxisciences 20/04/2012 -
L’axolotl (Ambystoma mexicanum), autre star de la ménagerie quie fait, elle, un grand retour à la ménagerie : . L'espèce avait été exposée pour la première fois en 1863 à la ménagerie parisienne. Cependant elle était absente depuis 20 ans! ( F-G Grandin MNHN) Cet amphibien aquatique a la particularité de ne jamais devenir adulte. Il reste toute sa vie à l’état larvaire –un phénomène appelé néoténie. L’axolotl possède des capacités d’auto-régénération de ses membres qui passionnent les chercheurs. Ces amphibiens de la famille des urodèles (qui gardent une queue à l’âge adulte, comme le triton, la salamandre ou le protée) sont menacés de disparition à l’état naturel (lire Toujours plus de menaces sur les amphibiens). Le spécimen exposé a été élevé en captivité. Et... les visiteurs du Jardin des plantes peuvent aussi profiter de l'exposition inédite sur les rhinogrades, étonnants mammifères s'il en est! Et qui a fait l'objet d'un superbe poisson d'avril... laissant croire que c'était une nouvelle espèces qui venait d'être identifiée !!! Sciences et Avenir 21/04/2012
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Un gène résistant à la sécheresse: révolution biotechnologique en Argentine
BelleMuezza a posté un sujet dans OGM
C'est dans un modeste laboratoire, en pleine région agricole argentine, que la chercheuse Raquel Chan a réussi à isoler un gène de tournesol résistant à la sécheresse et à le placer dans du soja, ce qui promet une révolution biotechnologique. L'Argentine est le deuxième exportateur mondial de maïs, le principal fournisseur international d'huile et de farine de soja et le troisième en graine de soja. Or, ces cultures se trouvent dans des régions souvent touchées par la sécheresse. A la tête de l'Institut d'agrobiotechnologie de l'Université nationale du Litoral (UNL), Raquel Chan, 52 ans, a conduit l'équipe de chercheurs qui ont réussi à identifier le gène de HAHB-4, qui rend le tournesol résistant à la sécheresse. Une fois inoculés avec ce gène, le soja, le blé ou le maïs "augmentent énormément leur productivité", dit-elle d'une voix calme qui dissimule à peine sa passion pour la recherche. "Pour les producteurs, augmenter leur productivité de 10% est déjà merveilleux et cette découverte permet d'obtenir bien davantage, parfois même le double", relève la chercheuse avec fierté. "Plus l'environnement est dur et plus l'avantage de la plante transgénique est grande", poursuit-elle. Ce qui ne veut pas dire qu'elle soit apte au désert. "Elle a besoin d'un peu d'eau", dit-elle avec le sourire, en précisant que 500 mm par an suffisent. C'est un 1993, à son retour de Strasbourg (France) où elle a obtenu son doctorat, qu'elle s'est lancé dans ce projet sur "les gènes et le milieu naturel". Cette découverte, qui devrait pouvoir être commercialisée à partir de 2015, est le fruit de près de 20 ans d'efforts. "Si nous avions voulu trouver le gène résistant à la sécheresse, nous ne l'aurions sans doute jamais trouvé", avoue-t-elle, ajoutant : "Nous y sommes parvenus presque par hasard". Tout autour d'elle, les étagères sont remplies de revues scientifiques. Son bureau est minuscule, mais, au delà de la vitre, on voit des jeunes chercheurs travaillant face à une grande baie vitrée avec vue sur la lagune de Setubal, près de Santa Fe, ville de 450.000 habitants, 475 km au nord de Buenos Aires. Des années durant, son équipe a inoculé en laboratoire des plantes herbacées appelées arabidopsis, dont la résistance à la sécheresse a augmenté considérablement. Pour faire la même expérience sur du soja, du blé ou du maïs, il fallait des moyens énormes dont l'université ne disposait pas. Une convention a donc été signée avec la compagnie Bioceres, fondée par des producteurs argentins, maintenant propriétaire des droits. Cette compagnie s'est associée à son tour au groupe américain Arcadia, qui prévoit d'investir 20 millions de dollars dans la commercialisation. La découverte a été annoncée en février par la présidente Cristina Kirchner elle-même. "L'idée n'est pas de repousser les frontières des terres cultivables", précise cette ancienne étudiante de l'université de Jérusalem, où elle s'était exilée pendant la dictature (1976-1983), aujourd'hui mère de deux garçons : l'aîné, 21 ans, qui suit déjà ses pas, et le cadet, 17 ans, qui "travaille moins". "Au contraire, dit-elle, elle permettra d'avoir la même rentabilité avec moins de terres". Les défenseurs de l'environnement craignent néanmoins qu'une telle trouvaille accélère encore la tendance à la monoculture, repoussant toujours les limites de la rentabilité. "L'homme a besoin de produire davantage d'aliments, de développer la technologie et de protéger l'environnement", soupire Carlos Manessi, vice-président de Centre pour la protection de l'environnement de Santa Fé. Il marche au bord de la route, s'arrête et montre un ancien champ de clémentines, aujourd'hui couvert de soja. Sciences et Avenir 21/04/2012 -
Noms que l'on retrouve sur les étiquettes d'aliments, produits pour le corps, cosmétiques et Agents de nettoyage: -Huile végétale -matière grasse végétale Laureth Sulfate de sodium-(dans presque tout ce que les mousses) ^ -lauryl sulfate de sodium ^ -dodécylsulfate de sodium (SDS ou DNA) ^ -palmiste # Kernel Oil Palm-# huile Fruit-Palm # #-palmé -palmitate # #-Palmolein -Glyceryl Stearate # acide stéarique # # Elaeis guineensis- acide palmitique-# #-stéarine de palme -Palmitoyl oxostearamide # -palmitoyl tétrapeptide-3 # -Steareth -2 * -Steareth -20 * -sodium Kernelate # -Sodium Palm Kernelate # -sodium lauryl Lactylate / Sulfate * -sodium lauryl sulfoacétate ^ -Hyrated glycérides Palm # -sodium isostéaroyle Lactylaye ^ -palmitate de cétyle # #-palmitate d'octyle alcool cétylique-^ -palmityl alchohol # # Ces ingrédients sont certainement l'huile de palme ou dérivés de l'huile de palme. * Ces ingrédients sont souvent dérivés de l'huile de palme, mais il pourrait être dérivé d'huiles végétales autres. ^ Ces ingrédients sont soit dérivés de l'huile de palme ou d'huile de noix de coco. Comment détecter ces produits sur les emballages ? Mesgoûts.fr a mis au point une application iPhone et Androïd permettant de détecter la présence d’huile de palme dans plus de 11 000 produits. Les trois fondateurs (Laurent Pasquier, Vincent Huret et Olivier Huret) profitent du vote par une commission du Sénat de l’amendement dit Nutella pour communiquer sur leur application. Ils précisent que 13,3% des produits alimentaires présents en supermarché contiennent de l’huile de palme. « Ce pourcentage est même supérieur à 50% dans certaines catégories de produits comme les biscuits chocolatés (59%) et les pâtes à tartiner (plus de 90%) », écrivent-ils. (source : Les Marchés 12/11/2012) Texte et image Dites non à l'huile de palme (Say no to palm oil) avril 2012
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Suite aux actions entreprises par les diverses ONG de protection de la faune et de la forêt commencent à porter leurs fruits. Un des principaux planteurs de palmiers à huile, l'entreprise Kallista PT, a été reconnue coupable de 3 chefs d'accusation ayant violé trois lois indonésiennes. Le ministère de l'environnement indonésien a, en conséquence demandé que soit restauré l'habitat naturel de l'ourang-outan. Il n'empêche que les associations continuent, et elles ont raison, de dénoncer les méfaits des plantations de palmier à huile qui ont pour conséquence la déforestation et une dégradation du climat, au niveau mondial. Ce qui engendre aussi des crimes contre les orangs-outans, lesquels sont massacrés à coups de hâche, brûlés, et les jeunes orphelins, arrachés à leur mère morte, vendus comme animaux de compagnie. C'est en révélant les atrocités commises que les gens (comme vous et moi) ont pris conscience qu'il fallait que cela cesse. L'huile de palme est partout : des aliments transformés (plats cuisinés entre autres), en passant par les bonbons, les produits d'hygiène pour le corps... et même la nourriture pour animaux. A la base le palmier à huile est originaire d'Afrique de l'Ouest, mais peuvent prospérer dans d'autres lieux qui réunissent chaleur et précipitations (pluies) abondantes. C'est ainsi qu'aujourd'hui la quasi totalité de la production exportée provient d'Indonésie, de Malaisie... dont la plupart ne provient pas de cultures "durables". Pour une question de production et donc de profit, des milliers de kilomètres de forêt vierge ont été arrachés, brûlés, pour faire la place aux plantations des palmiers à huile. Le processus est responsable de la mort de nombreux orangs-outans mais aussi d'autres animaux, poussant même des espèces indigène de Bornéo et de Sumatra au bord de l'extinction. L'huile de palme est très populaire chez les fabricants d'huile végétale . Elle est utilisée dans plus de 50 % des produits, y compris: . produits de boulangerie, confiserie, produits cosmétiques, produits pour le corps et les produits de nettoyage et dans de nombreux pays il n'existe pas de loi sur l'étiquetage... Donc bien souvent les consommateurs ne savent pas qu'en achetant des produits contenant de l'huile de palme provenant de plantations "durables", ils contribuent au massacre des animaux et de la forêt tropicale. De plus, les entreprises concernées cachent la provenance ou le nom de cette huile sous diveses appellations : "huile végétale" ou sous plus de 170 autres noms. VOIR LA LISTE (message suivant) des 30 les plus utilisés. L'argument qui revient le plus souvent parmi les fabricants de produits est que nous avons besoin de cette huile car étant (soit-disant) un ingrédient clef dans de nombreux produits, notamment pour l'hygiène corporelle... Mais, il y a 30 ans (environ) l'huile de palme n'était pas beaucoup utilisée et il y avait presque autant de produits disponibles sur le marché. En réalité c'est parce qu'elle revient moins cher que d'autres huiles et donc qu'elle permet un plus grand profit... Il existe pourtant des alternatives mais passent par un coût de production plus élevé... Quant à l'huile de palme "durable», le problème est qu'à l'heure actuelle, cette huile végétale est "certifiée" par la RSPO, une organisation qui est considérée peu fiable et digne de confiance par beaucoup.Voir pourquoi sur Wikipedia Cela dit (même s'il y a encore beaucoup à dire sur le sujet), comment détecter que les produits achetés contiennent de l'huile de palme ? - Le nom le plus commun d'huile de palme est caché sous «huile végétale» . Presque tous les produits asiatiques ou des produits fabriqués en Asie inscrivent sur l'étiquette "huile végétale» ; ce qui signifie que c'est de l'huile de palme. - La plupart des collations (aliments) préemballés faites par des géants dans ce domaine comme Nestlé, Unilever, etc.. contiennent de l'huile de palme. - Si un produit contient plus de 40% de matières grasses saturées du total des matières grasses, il y a presque toujours de l'huile de palme. - Dans la liste des ingrédients mentionnés "PALM", c'est soit de l'huile de palme, ou un dérivé à partir du fruit du palmier à huile. - Presque toutes les confiseries et pâtes, barres de céréales, contiennent de l'huile de palme. - On peut vérifier la composition du produit et son éventuelle teneur en huile de palme en faisant une petite recherche sur internet ou appeler le fabricant et lui demander s'il a utilisé de l'huile de palme et laquelle. - Pour éviter l'huile de palme, on peut privilégier les produits fabriqués avec d'autres huiles végétales telle que 100% huile de tournesol, de maïs, de canola, etc... Concernant l'huile de soja, sachez qu'elle est souvent associée à à la destruction de la forêt tropicale au Brésil. IMPORTANT: Ce n'est pas parce qu'un produit est dit naturel ou "sans cruauté" qu'il ne contient pas d'huile de palme. En fait, la plupart des produits naturels et/ou bio contiennent de l'huile de palme - la raison : huile de palme est bien un ingrédient naturel. C'est la façon dont elle est produite qui est loin d'être naturelle. C'est que de nombreuses entreprises ne parviennent pas encore à intégrer... et les clients non plus d'ailleurs !!! Article inspiré par SAY NO to PALM OIL 21 avril 2012
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Jeudi, l'Arménie a annoncé qu'elle avait décidé de prolonger la durée d'exploitation du réacteur nucléaire de sa centrale controversée de Metsamor. Mise en service il y a plus de 30 ans et située sur une zone sismique, elle est prolongée jusqu'en 2020. A l'heure où la poursuite du nucléaire constitue une question majeure dans de nombreux pays, c'est une décision critiquée qu'a prise l'Arménie. Jeudi, le pays a en effet annoncé une prolongation de la durée d'exploitation du réacteur nucléaire de la centrale de Metsamor. Or, cela fait déjà plus de 30 ans que cette centrale fonctionne. Plus sérieux encore : située à seulement 30 kilomètres de la capitale Erevan, près de la frontière avec la Turquie, l'installation se trouve sur une zone à risque sismique qui a déjà connu un violent tremblement de terre responsable de 25.000 morts en 1988. Néanmoins, le gouvernement arménien a indiqué dans un communiqué que "cette prolongation est indispensable pour assurer la sécurité énergétique et l'indépendance énergétique de l'Arménie, compte tenu du temps (nécessaire) pour construire un nouveau réacteur". Selon le Premier ministre arménien, Tigran Sarkissian cité par l'AFP, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) aurait même pleinement soutenu ce prolongement d'activité après une inspection réalisée l'an dernier. Suite à celle-ci, les experts de l'AIEA ont affirmé n'avoir trouvé rien d'extraordinaire mais ont tout de même recommandé à l'Arménie de renforcer la sécurité du site. A la suite du tremblement de terre de 1988, les autorités de l'ancienne république soviétique avaient fermé la centrale avant d'être contraintes de la rouvrir quelques années plus tard pour faire face à d'importantes pénuries d'électricité en dépit des objections de l'Union européenne et des Etats-Unis. La centrale, dont le réacteur actuel de 407,5 mégawatts a été mis en service en 1976, produit 40% de l'énergie de l'Arménie. Maxisciences 20/04/2012 -
Pêche / Surpêche méthodes et conséquences
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les poissons marins
Une expédition parrainée par Greenpeace dans les profondeurs de la mer de Bering, entre l’Alaska et la Russie révèle l’existence d’une faune incroyablement diversifiée mais extrêmement vulnérable face à la surpêche qui sévit dans la région. Cela fait presque 5 ans que les scientifiques de Greenpeace parcourent, à bord de leur mini sous-marin, les profondeurs de la mer de Bering située entre l’Alaska et la Russie. Leur mission : étudier l’état actuel de l’écosystème marin afin d’encourager le gouvernement américain à prendre des mesures de protection. En effet, la région aquatique réputée pour abriter une incroyable diversité animale connaît depuis la dernière décennie le revers de la médaille. Convoitée par les grandes industries de pêche, elle fournit depuis quelques années plus de la moitié des poissons vendus aux Etats-Unis. Un rythme extrêmement intensif qui menace d’éteindre d’ici quelques années des populations entières, si aucune directive n’est prise jusque là. Pour tenter de prouver aux yeux des dirigeants que la faune de la mer de Bering mérite d’être protégée, les chercheurs sont descendus jusqu’à une profondeur de 600 mètres et ont filmé des séquences à l’aide de caméras à haute définition et de petits robots pilotés à distance. Leurs zones d’exploration se sont principalement centrées sur les canyons sous-marins de Zhemchug et de Pribilof réputés pour être les plus vastes du monde (respectivement 1.800 et 1.300 kilomètres cubes). Les données récoltées révèlent pour la première fois les propriétés de cet incroyable environnement vierge de toute exploration humaine. Sur le sol marin, composé de sable et de dépôts de vase, les scientifiques ont répertorié de nombreuses espèces de coraux et d’éponges. "Nous avons recensé des densités très importantes de coraux, bien plus élevées que la plupart des endroits dans le monde" indique à Ouramazingplanet Robert Miller, biologiste à l’Université de Californie. Par ailleurs, les 23 heures de séquences vidéo enregistrées à divers points des canyons montent la gravité des dommages occasionnés par les chaluts. Certaines zones donnent jusqu’à l’impression d'avoir été rasées au bulldozer. De nombreux coraux se retrouvent endommagés par les filets de pêches qui raclent les fonds marins. Une triste réalité lourde de conséquences. "Les coraux d’eau froide qui vivent dans l’obscurité ont une croissance très lente. Il faut près de 100 ans pour que ceux-ci puissent se rétablir" explique Robert Miller. En détruisant les coraux, les chaluts privent de leurs habitats de nombreux organismes qui se retrouvent d’autant plus menacés d’extinction. Pour éviter d’en arriver à une dégradation irréversible de l’écosystème des canyons, Greenpeace et d’autres organisations environnementales appellent à la mise en place d’une zone protégée au cœur de la mer de Bering, préservée de toute activité de pêche. Cette réserve marine agirait comme une pépinière de jeune poissons qui permettrait de repeupler les fonds marins et leur offrirait la possibilité de migrer l’âge adulte vers des zones de pêches exploitables. Sur Maxisciences, découvrez les animaux de la mer de Bering en images. Maxisciences 20/04/2012 -
Marées noires dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Des dauphins morts s'échouent toujours avec une effarante régularité sur le rivage, le corail étouffe sous une couche de pétrole: deux ans après la pire marée noire de l'histoire américaine, le golfe du Mexique est loin d'avoir pansé ses plaies. Le 20 avril 2010, une déflagration secoue la plateforme Deepwater Horizon, exploitée par BP. Onze employés sont tués. Du pétrole commence à s'écouler dans la mer. Il faudra 87 jours au pétrolier britannique pour venir à bout de la fuite du puits Macondo, par 1.500 mètres de profondeur. En près de trois mois, 780 millions de litres de brut se seront écoulés dans le golfe du Mexique. La catastrophe écologique ne fait plus depuis longtemps la une de la presse américaine, pourtant, les pêcheurs et les habitants du pourtour du golfe continuent à retrouver des crevettes sans yeux ou des crabes criblés de trous. Des analyses montrent que le killi, un petit poisson à la base de l'alimentation de nombreuses espèces, est infesté de produits chimiques. Pour tenter d'empêcher le pétrole d'atteindre les côtes, BP avait aspergé les nappes de brut de dispersants. Ces produits, couplés à des vents et des courants favorables et au travail des équipes de nettoyage, ont permis d'éviter la catastrophe écologique redoutée dans les marais de Louisiane, un écosystème très fragile. Mais, à en croire les associations écologistes, les dispersants rendent le travail de nettoyage du pétrole très difficile. Des effets sur "plusieurs générations" De plus "du pétrole se trouve toujours dans l'eau", assure Wilma Subra, chimiste et militante qui analyse régulièrement la faune et la flore marines du golfe du Mexique. "Le pétrole est toujours présent dans les marais, dans les estuaires et sur les plages. Les gens continuent à y être exposés". A l'en croire, il est encore bien trop tôt pour prévoir les impacts à long terme de la catastrophe sur l'écosystème. Ses effets pourraient se faire sentir sur "plusieurs générations". Car la marée noire a aussi engendré une tragédie humaine. Mercredi, BP a dit avoir conclu un accord à l'amiable de 7,8 milliards de dollars pour "la majorité des pertes économiques de particuliers ainsi que les dommages sanitaires ". Mais l'accord ne comprend pas les plaintes déposées par les actionnaires et entreprises touchés par le moratoire sur les forages dans le golfe du Mexique. La facture finale de l'accident est donc encore loin d'être connue. "Cet accord illustre la bonne volonté de BP à résoudre une part importante des problèmes causés par l'accident", a expliqué Bob Dudley, le patron du géant pétrolier. Mais sur le terrain, si les experts assurent que les fruits de mer sont propres à la consommation, les prix de vente ont vertigineusement chuté et les pêches se sont révélées décevantes. Theresa Dardar, de Bayou Pointe-au-Chien, un village de pêcheurs d'Amérindiens de Louisiane, dit à l'AFP sa crainte de voir son gagne-pain et celui de sa famille disparaître. "Que va-t-on faire pour nous si on ne peut plus pêcher? Je pense que personne ne peut me répondre", se lamente-t-elle. "Nous souffrons", dit laconiquement George Barisich, président d'une association de pêcheurs. Malgré les compensations versées par BP, M. Barisich explique que certains pêcheurs pourraient au final se retrouver sans ressources, sans toit. Avant la marée noire, il employait huit personnes et engrangeait 100.000 dollars de bénéfices par an. L'année dernière, il n'avait plus que deux employés et a perdu 40.000 dollars. Cruelle ironie du sort: au moment de la marée noire, les pêcheurs étaient à peine en train de se remettre du passage dévastateur de l'ouragan Katrina, cinq ans plus tôt. Sciences et Avenir 20/04/2012 -
Le "possum", un marsupial objet de haine en Nouvelle-Zélande
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les espèces invasives
A la lecture des informations ci-dessus, on s'aperçoit, encore une fois, que c'est l'homme qui est responsable de la situation... Cet animal a été introduit en Nouvelle Zélande pour l'exploiter à la pire des fins : le transformer en fourrure ! Je comprends la nécessité de protéger les espèces locales tant animales que végétales, mais je trouve tout de même que la situation est injuste. Les remarques de WWF concernant l'interdiction d'exploiter la fourrure de ces animaux m'apparaît fondée puisque c'est déjà pour ce motif que ce petit animal a été introduit et qui a généré la situation actuelle, d'autant plus qu'il n'a pas de prédateurs naturels... et pour cause !. On peut dire qu'il a bien pris sa "revanche"... La question que je me pose : avant d'en arriver à l'extermination pure et simple, ne serait-il pas plus judicieux d'en capturer quelques-uns (nombre à déterminer) pour les réintroduire dans leur milieu d'origine... Car si l'Australie a décidé de les protéger, c'est que cette espèce est menacée (ou je n'y comprends rien). Et, ne pourrait-il pas être envisagé de lancer des campagnes de stérilisation ? Je sais ça coûte cher... Mais ceux qui s'en sont mis et s'en mettent encore plein les poches pourraient être sollicités... Quand on parle d'exterminer une espèce parce qu'elle est jugée invasive (que ce soit fondé ou non (en l'occurrence, ici, c'est fondé), il y a presque toujours des dommages collatéraux... C'est ce qui me fait poser la question : toutes les solutions ont-elles été recherchées avant de prendre la décision d'éradiquer ces possums ?