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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Quatre Japonais sur cinq veulent voir leur pays se détacher du nucléaire pour finir par l'abandonner complètement, selon un sondage publié dimanche, un an après la catastrophe de Fukushima. Ils sont 80% à se dire favorables à l'abandon du nucléaire comme source d'énergie, et seulement 16% à vouloir son maintien, selon cette enquête menée auprès de 3.000 personnes et publiée dimanche par le Tokyo Shimbun. Toutefois, 53% estiment qu'il faut continuer à court terme à employer les réacteurs nucléaires lorsque la demande en électricité l'exige. Depuis l'accident de l'an dernier à la centrale de Fukushima, à la suite du tremblement de terre suivi du tsunami le 11 mars 2011, la quasi-totalité des réacteurs ont été soit arrêtés pour vérification, soit maintenus à l'arrêt après leur période d'entretien en attendant de nouvelles règles de sécurité. Seuls deux des 54 réacteurs du pays sont actuellement en service. Sciences et Avenir 18/03/2012
  2. "Plus de 500 éléphants" ont été abattus dans le parc national de Bouba Ndjidda (nord du Cameroun) depuis janvier par des braconniers soudanais et tchadiens, a affirmé dimanche à l'AFP le gestionnaire du centre touristique de cette réserve, contestant les chiffres des autorités. "Nous (responsables et agents du parc) sommes tous unanimes à penser qu'il y a plus de 500 éléphants abattus", a affirmé Paul Bour, directeur du centre touristique du parc. "De surcroît, il y a des gens (pisteurs villageois) qui rapportent que les cavaliers (braconniers) leur ont dit avoir tenue une comptabilité (situant) à 650 (le nombre de pachydermes tués). Ce chiffre me paraît plausible", a-t-il insisté. "Il y aurait moyen (de connaître le nombre exact d'éléphants tués) si l'administration voulait s'en donner les moyens, mais manifestement il y a une volonté de minimiser l'ampleur (des massacres)", a-t-il poursuivi. Le gouvernement avait fait état de "128 éléphants" abattus tandis que la direction du parc parle de "plus 480". "Au niveau du parc, ça (la situation) semble s'être un peu calmé. Ce qu'on sait c'est que les braconniers se sont déportés vers le sud-est (du parc) en direction de la frontière avec la Centrafrique et le Tchad", a rapporté M. Bour, de retour du parc. "Ces gens (braconniers) ont fait preuve de témérité qui m'inciterait à la prudence. Ils ont une organisation très militaire. Ils sont très bien équipés. Ils seraient parfaitement capables d'oser un coup de main ou une réaction militaire face aux forces (camerounaises)" a-t-il estimé. Un soldat camerounais a été tué le 8 mars, ce qui porterait à au moins trois le nombre de morts (deux militaires et un braconnier) depuis le déploiement de l'armée début mars, selon des informations ni confirmées ni infirmées par les autorités. Le retard du gouvernement camerounais à agir dans le parc de Bouba Ndjidda a été très critiqué. "Les forces (militaires) sont arrivées trop tard pour sauver la plupart des éléphants du parc et en trop petit nombre pour dissuader les braconniers", a affirmé jeudi Natasha Kofoworola Quist, représentante de World Wildlife fund (WWF) pour l'Afrique centrale. Sciences et Avenir 18/03/2012
  3. Une étude publiée cette semaine révèle que de nombreux mammifères carnivores ont perdu le goût du sucré suite à l'évolution de leur régime alimentaire. A l'instar des chats sauvages apprivoisés, certains mammifères uniquement carnivores n'auraient-ils pas aussi le goût du sucré ? C'est la question que s'est posée le biologiste Gary Beauchamp de l'Institut Monell qui a décidé de mener l'enquête pour en apprendre plus sur le sujet. Avec ses collègues, ce chercheur a ainsi étudié les gènes codant pour les récepteurs du goût sucré chez douze espèces différentes. Les résultats ont alors montré, qu'en effet, un grand nombre d'entre-eux n'exprimaient plus correctement ces récepteurs et avaient donc perdu la sensation du goût sucré. En général, les mammifères sont capables de percevoir cinq saveurs basiques : sucré, umami, amer, salé et aigre. Comme l'ont auparavant découvert les scientifiques, la saveur sucrée est ainsi contrôlée par les gènes baptisés Tas1r2 et Tas1r3. Or, que se soit chez les otaries, la loutre asiatique, la hyène tachetée ou encore le phoque commun, le gêne Tas1r2 du goût sucré s'est avéré dans tous les cas défectueux. Une constatation qui a permis aux chercheurs de conclure que le goût sucré dépendait étroitement du régime alimentaire de chaque animal. En effet, les espèce pré-citées sont toutes exclusivement carnivores. À l'inverse, le gêne responsable du sucré est resté intact chez les protèles, les ours à lunettes, les ratons laveurs ou les loups roux, des animaux qui, s'il mangent majoritairement de la viande, se nourrissent également d'autres types d'aliments. Gary Beauchamp explique au Dailymail : "ces différents animaux vivent dans des environnements différents. Et nos découvertes montrent que ce que les animaux, et les hommes, aiment manger dépend de leurs récepteurs de goût". Ce spécialiste précise également : "ce goût du sucre, dont on pensait qu'il était quasi universel chez les animaux, a été, en réalité, perdu dans l'évolution chez un grand nombre d'espèces, ce qui est vraiment inattendu", rapporte Radio Canada. Toutefois, les chercheurs émettent l'hypothèse que ce n'est pas la première fois dans l'histoire de l'évolution que les animaux perdent le goût du sucré. Cela tendrait à montrer le rôle primordial des régimes alimentaires qui tournent autour d'un seul type d'aliment, dans le système sensoriel des animaux. Un changement qui ne poserait pas de problème puisque à priori, "les récepteurs de goût présents dans la cavité buccale des animaux ne sont pas forcément nécessaires à leur survie" précise Peihua Jiang, biologiste moléculaire de l'Institut Monell à l'AFP. Cette scientifiques ajoute néanmoins que "les animaux que nous avons examiné possédaient des récepteurs défectueux pour le sucré, l'umami et l'amer. Il serait maintenant important d'identifier comment le corps relaye les fonctions de ces récepteurs". Maxisciences 18/03/2012
  4. Publiant ses travaux dans PLoS ONE, un chercheur américain a récemment établi qu’une grenouille de l’ouest américain, insensible à un agent pathogène mortel pour d’autres amphibiens, est néanmoins largement infectée, risquant de transmettre la maladie à d’autres espèces. Contrairement à deux autres espèces de grenouilles de la Sierra Nevada, décimées entre 2003 et 2010 par un champignon mortel, le chytride, la rainette du Pacifique (Pseudacris regilla) est naturellement immunisée contre cet agent pathogène. Une résistance qui lui a permis de garder une population stable. Cependant, la situation n'est pas sauvée pour autant. En effet, Vance Vredenburg, de l’Université de San Francisco, vient de découvrir que les deux tiers des effectifs de cette espèce, dans la région, étaient bel et bien infectés par le champignon. Or, si cela ne leur cause aucun dommage, elles sont tout à fait à même de le transmettre. Ainsi, les naturalistes craignent que ces rainettes aggravent la propagation de la maladie à des espèces d’amphibiens moins résistantes, notamment celles faisant l’objet d’élevage à des fins de sauvegarde et de réintroduction en milieu naturel. Selon Matthew Fisher, de l'Imperial College de Londres, une solution consisterait à poursuivre ces élevages à partir des spécimens qui, au sein des espèces décimées, ont survécu. La résistance naturelle individuelle au germe, mortel pour leurs congénères, pourrait alors se transmettre de génération en génération et protéger la plupart des amphibiens. Maxisciences 18/03/2012
  5. Une étude française retrace l’histoire évolutive de plantes sahariennes comme certaines variétés de myrte, issues du pourtour méditerranéen et venues coloniser le nord de l’Afrique, avant de se trouver isolées par la formation assez récente du désert et d’évoluer en des formes différentes. Une équipe de l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie (IMBE) des Universités d’Avignon et d'Aix-Marseille a tracé dans le temps et l’espace le parcours de certaines plantes des massifs sahariens du sud de l'Algérie et du Tchad, notamment le myrte de Nivelle. Pour cela, ils ont procédé à une gigantesque enquête biogéographique basée sur la génétique. D'une part, ils ont prélevé des échantillons de pas moins de 173 populations de myrte commun du pourtour méditerranéen et jusqu’aux Açores et à l'Iran, et d’autre part des échantillons de 23 populations de myrte de Nivelle du Sahara. Les résultats montrent que le genre Myrtus, originellement méditerranéen, a connu une expansion vers le sud au Pléistocène (à partir de 2,7 Ma), jusqu’au Sahara, qui connaissait alors une période pluvieuse, et alors que des corridors biologiques permettaient un contact entre différentes flores. Myrte commun (Wikipedia) Il y a quelque 5 000 ans, l’aridification de la région n’a maintenu que les populations de myrte réfugiées dans certains massifs du Sahara central. Piégées et isolées génétiquement, celles-ci ont continué leur évolution à part. Publiée dans le Journal of Biogeography, l'étude fournira des renseignements précieux sur les capacités d'adaptation des végétaux face aux changements climatiques. Maxisciences 05/02/2012
  6. Publiant ses travaux dans PNAS, une équipe internationale a démontré expérimentalement que certaines plantes du genre Philcoxia piégeaient les invertébrés dissimulés sous le sable pour s’en nourrir : une première dans le monde de la botanique. Des fleurs situées sur des tiges verticales, mais des feuilles situées sur des tiges horizontales à fleur de sable, et surtout des racines trop peu développées, plongeant dans des sols trop pauvres en nutriments (azote, phosphore, potassium…) : comment les espèces du genre Philcoxia, découvert en 2000 avec des espèces comme P. bahiensis, P. minensis et P. goiasensis, peuvent-elles se nourrir ? Si la présence, sur les feuilles, de glandes sécrétant une substance collante – où se piègent parfois des vers – suggérait un régime carnivore (comme 0,2 %, seulement, des espèces de plantes), les scientifiques n’avaient jamais pu le démontrer jusqu’alors. Ils continuaient donc à classer les Philcoxia parmi les plantes autotrophes (synthétisant leur propre substance à partir des gaz et des sels minéraux via la photosynthèse, comme la plupart des végétaux). Mais une équipe de chercheurs américains, australiens et brésiliens, qui avaient déjà travaillé sur le sujet en 2007, vient d’avoir le fin mot de l’histoire. Nourrissant des nématodes (vers primitifs) avec des nutriments comportant un marquage isotopique (15N), ils ont tracé ces éléments marqués et ont constaté peu à peu leur présence dans l’organisme des Philcoxia également présentes dans ce milieu : ces végétaux attrapent donc bel et bien, grâce à leurs feuilles collantes situées contre et parfois sous le sable, les nématodes qui y sont enfouis. Une fleur de Philcoxia minensis (Crédits : PNAS) Les auteurs suggèrent qu’un tel comportement prédateur, passant inaperçu sans une analyse poussée, pourrait être assez largement répandu dans la nature, augmentant le nombre d’espèces de plantes carnivores. Maxisciences 16/01/2012
  7. Des chercheurs du laboratoire de cryologie à l’Académie des sciences en Russie, sont parvenus à faire pousser une variété de plantes, de la famille des silènes, à partir de fruits conservés dans le pergélisol sibérien pendant près de 32.000 ans. Un spécimen archaïque de la famille de Silene Stenophylla a été cultivé avec succès au sein du laboratoire de l’académie des sciences en Russie. La plante à fleurs de l’époque du Pléistocène a été obtenue à partir de fruits, retrouvés pour la première fois dans le pergélisol de Sibérie, une couche de glace épaisse de quelques centaines de mètres. Selon la datation effectuée au carbone 14, les fruits auraient été conservés pendant près de 31.800 années dans un abri creusé par un écureuil 38 mètres sous la surface du sol. La prouesse de "paléo jardinage" attribuée à l’équipe de Svetlana Yashina et David Gilinchisky, a été réalisée grâce à un protocole de clonage végétal bien particulier publié mardi dans les Proceedings of the National Academy of Science. Le spécimen archaïque de Silene Stenophylla cultivé en laboratoire (Crédit : David Gilichinsky) Dans un premier temps, les scientifiques ont prélevé du tissu placentaire sur trois fruits immatures. Les échantillons ont ensuite été implantés dans un milieu biochimique complémenté en hormones végétales. Au bout d’un certain temps, les chercheurs ont obtenu de petites pousses qu’ils ont faits grandir en laboratoire. Au bout d’un an, les plantes devenues adultes ont été fécondées avec du pollen retrouvé également dans le pergélisol. La seconde génération ainsi engendrée est la version archaïque de Silene Stenophylla avec des attributs phénotypiques différents de l’espèce moderne. Elle représente de loin la plus ancienne espèce végétale ramenée à la vie par des chercheurs. Le précédent record étant détenu par les régénérations de graines de palmiers enfouies pendant 2000 ans dans la forteresse de Masada, en plein désert de Judée près de la mer Morte. Maxisciences 22/02/2012
  8. Sujet intéressant et qui m'interpelle. Compte tenu des caprices climatiques, douceur précoce en plein hiver, en fin d'hiver ou au tout début du printemps, des bourgeons d'arbres sortis "trop tôt" de leur sommeil ont gelé mettant en péril la récolte de fruits pour les arbres fruitiers... lors de gelées survenant à la fin de l'hiver... et même lors de gelées printanières ! Les végétaux ont-ils, à l'instar de certains espèces animales, la faculté de s'adapter ou, les gênes responsables du réveil végétal sont-ils programmés par rapport à une température donnée ou pas...? J'ai lu quantité d'articles et bouquins qui parlent de l'adaption de certains végétaux et même de leur migration ; ce qui aurait permis et permettrait à certaines espèces de survivre... Et pour certaines plantes, il a déjà été remarqué des "déplacements" ! A ce jeu-là, il semblerait que les plus rapides aient plus de chances de survie... quand il s'agit d'espèces d'une même région, zone ou ayant des besoins identiques... La remarque vaut aussi pour les plantes... bien sûr !
  9. Pourquoi les plantes ne ratent jamais le printemps ? Tout simplement parce que c'est inscrit dans leurs gênes. En effet, des scientifiques viennent de découvrir le gêne qui permet aux plantes de contrôler leur floraison. L'étude génétique du cresson a permis de révéler aux chercheurs de l'Université d'Édimbourg, que 12 gênes fonctionnent main dans la main pour contrôler l'horloge biologique de la plante. Et c'est la protéine TOC1, qui auparavant était associée au réveil de la plante, qui permettrait en réalité à cette dernière de ralentir son activité nocturne. À l'instar des humains, les plantes, les animaux et les bactéries ont leur propre rythme. Connu sous le nom de rythme circadien, ce cycle leur permet de s'ajuster aux heures de la journée et aux changements de saisons. Cité par la BBC, le Professeur Andrew Millar, qui a conduit la recherche explique : "le cycle biologique de 24 heures affectent tous les êtres vivants, y compris les humains, les plantes et les animaux. Il produit notamment de nombreux effets sur le sommeil, le métabolisme et l'immunité". Ce spécialiste précise également que cette découverte engendre "un grand changement dans notre façon d'étudier les plantes. En effet, comme les humains, nous devrions considérer que les plantes ont, elles aussi, leurs propres rythmes". Selon lui, "l'horloge biologique des plantes leur permet d'emmagasiner l'énergie nécessaire pour se préparer soit pour la journée, soit pour la nuit". Ainsi, les résultats obtenus par les chercheurs devraient être particulièrement intéressants, notamment pour l'étude de la floraison d'autres plantes que le cresson, comme le riz, l'orge ou le blé. "Ces résultats sont très utiles dans la mesure où ils nous donnent de nombreuses informations en matière de biologie et de floraison", affirme Andrew Millars. Cette étude a, par ailleurs, été corroborée par le Professeur Paloma Mas, du Centre de Recherche sur les Génomes dans l'Agriculture, en Espagne. Celle-ci précise ainsi qu'il est "désormais possible d'étendre nos connaissances sur les cycles horaires aux récoltes et aux autres plantes utilisées dans l'agroalimentaire". Les scientifiques espèrent pouvoir y voir plus clair dans les rythmes saisonniers qui affectent les êtres vivants. Cela pourrait leur permettre de mieux comprendre le processus de floraison mais aussi les modèles de reproduction des animaux. "Nous sommes désormais mieux équipés pour comprendre comment ce processus complexe modifie la vie des plantes et ce qui se passe lorsqu'il est interrompu, par exemple, en cas de changement climatique". Mais les chercheurs ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. Le Professeur Millar affirme que "si nous connaissons déjà 12 gênes, nous souhaiterions en savoir plus sur ceux qui contrôlent la photosynthèse, l'ouverture des pétales, l'utilisation du nitrogène et l'odeur". Maxisciences 17/03/2012
  10. Des scientifiques ont réussi à démontrer pour quelles raisons les gorilles se sourient entre eux. Ce geste très proche de l’humain troublait les chercheurs et de nombreuses investigations sur ce comportement ont été menées afin de soulever ce mystère. Le gorille sourirait pour rassurer. Dès qu’il a peur, le gorille se met étrangement à sourire. Les scientifiques s’intéressent depuis longtemps à la signification des faits et gestes animaux. Mais les gorilles, avec leurs sourires constamment figés, ont éveillé tout particulièrement leur curiosité. Au départ, ils ont légitimement pensé que leur sourire servait comme pour l'homme à exprimer un sentiment de joie mais certains scientifiques pensaient que ces sourires exprimaient plutôt la colère entre les gorilles. D’autres en revanche croyaient que les sourires participaient à la cour des mâles faite aux femelles. Ce geste trouve en fait une toute autre interprétation. En se basant sur l’observation d’une capture d’une bande de gorilles dans une forêt, les scientifiques ont observé que les primates se souriaient entre eux pour se rassurer et non pas pour exprimer de la joie comme c’est le cas avec le sourire humain. En effet, les gorilles étaient affolés et apeurés et pourtant, ils souriaient au même moment. Les conclusions des scientifiques ont été confirmées lors d’une d’anesthésie pratiquée sur un gorille pour lui apporter des soins. L’animal était effrayé et même agressif. Toutefois, en se voyant dans un miroir et en se croyant être en face d’un de ses congénères, le gorille s'est soudainement mis à sourire. Maxisciences 17/03/2012
  11. La couleur du pelage des petits, un atout pour les adultes Semnopithèques de Phayre Les Semnopithèques de Phayre ne sont pas des orangs-outans... ! Pourtant, leurs petits revêtent une belle couleur orange à la naissance, alors que le pelage de leurs parents est gris. La BBC a d'ailleurs pu filmer les primates et leur progéniture. Tant qu'ils sont petits, les Semnopithèques de Phayre sont constamment surveillés par les membres de leur groupe, soit plus de 40 primates. Les adultes organisent alors des rondes pour surveiller les petits. L'objectif est, avant tout, que chaque adulte, notamment les plus jeunes, puissent travailler leurs capacités parentales. Résultat : les petits sont sous une constante surveillance. Ainsi, quand un intrus ou un prédateur s'approche du groupe, chaque mère saisit un petit et s'échappe dans les arbres quand les mâles restent pour protéger les arrières. Et c'est là que la couleur des bébés Semnopithèques de Phayre prend tout son sens. Leur pelage orange permet aux mères de repérer immédiatement les petits, de les saisir plus rapidement, permettant ainsi d'éviter de les perdre, explique David Attenborough sur la BBC. Mais, dès que les petits prennent de l'assurance et commence à s'éloigner de leur mère, leur fourrure orange se transforme, petit à petit, en gris, précise Discovery News. Les Semnopithèques de Phayre sont une espèce en danger, présente principalement dans les forêts tropicales, en Asie et en Inde. Les primates préfèrent se nourrir de feuilles, de fleurs et de fruits. et possèdent pour cela une glande salivaire qui leur permet au final de briser l'enveloppe potentiellement dure de leur nourriture. Sur Maxisciences, découvrez les Semnopithèques de Phayre et leurs petits, en vidéo. Maxisciences 18/03/2012
  12. Selon un rapport publié, la population des papillons monarques qui vont passer l'hiver au Mexique baisse considérablement chaque année. En 2012, il y en a eu ainsi 28,1% moins que l'an passé. Image Maxisciences Alors que la liste des espèces menacées ne cessent de s'allonger dans le monde, c'est une nouvelle alerte que déclenche un rapport réalisé par le Fonds mondial pour la nature (WWF), des donateurs privés et la mission nationale mexicaine sur les zones protégées. Celui-ci révèle que les papillons monarques qui vont habituellement passer l'hiver sont de moins en moins nombreux. D'après les données communiquées, la population accuse en 2012 une baisse de 28,1%. Cette année, les monarques couvrent ainsi 2,89 hectares de forêt alors qu'ils occupaient l'an dernier près de 4 hectares l'an dernier et 4,7 hectares en 2010. D'après les experts, cette baisse du nombre de ces papillons serait en partie attribuable aux sécheresses qui ont touché certaines régions des États-Unis et du Canada où les papillons se reproduisent. Mais les zones qui abritent les lépidoptères pour l'hiver, à l'ouest de Mexico sont également victimes de déforestation. Les experts s'inquiètent d'ailleurs depuis deux ans de ce constat. En 2010, le nombre de papillons venus passer l'hiver au Mexique avait chuté de 75%, atteignant le niveau le plus faible depuis 1993. Maxisciences 18/03/2012
  13. Une campagne de promotion du tourisme dans le nord-est du Japon a commencé dans l'Archipel. L'objectif est d'aider à relancer cette activité dans la région durement touchée par le séisme et le tsunami de l'an dernier. Un événement était organisé ce dimanche à la gare JR de Tokyo pour marquer le début de la campagne qui durera un an. La population et les entreprises privées ont choisi de s'impliquer localement dans différents projets. S'adressant aux participants, le gouverneur de la préfecture d'Iwate Takuya Tasso a déclaré que le tourisme était le principal pilier des efforts de reconstruction. D'après lui, les habitants du nord-est attendent la venue de visiteurs de tout l'Archipel. Le ministre des Transports et du Tourisme Takeshi Maeda et d'autres responsables ont coupé un ruban marquant le début de la campagne. L'an dernier, le nombre de clients des hôtels des six préfectures du nord-est a reculé d'environ 20 pour cent par rapport à 2010. A l'agence de Tourisme, on espère que la campagne permettra de retrouver les niveaux de fréquentation d'avant la catastrophe. NHK 18/03/2012
  14. Cette méthode on la connaît sous le nom d'énergie marée-motrice. Principe : L'énergie marémotrice est issue des mouvements de l'eau créés par les marées et causés par l'effet conjugué des forces de gravitation de la Lune et du Soleil. Elle est utilisée soit sous forme d'énergie potentielle - l'élévation du niveau de la mer, soit sous forme d'énergie cinétique - les courants de marée. L'énergie marémotrice n'est pas nouvelle... En France, des moulins à marée ont été construits dès le XIIe siècle sur l'Adour. Le phénomène de marée est dû au différentiel de temps de rotation entre la Terre (24 heures) et la Lune (28 jours) qui est donc relativement fixe par rapport à celle-ci. Il s'ensuit que le globe terrestre tourne à l'intérieur d'un globe d'eau de mer allongé dans les deux sens par l'attraction lunaire. On peut utiliser cette énergie de rotation, ce qui a pour effet (dans des proportions infimes, bien que définitives) de ralentir la Terre et d'éloigner la Lune pour des raisons de conservation du moment cinétique de l'ensemble. L'énergie dite marémotrice constitue donc une récupération de l'énergie cinétique de rotation de la Terre. L'énergie correspondante peut être captée sous deux formes : - énergie potentielle (en exploitant les variations du niveau de la mer) : c'est la technique utilisée dans l'usine marémotrice de la Rance (en France), - énergie cinétique (en exploitant les courants de marée, qui peuvent être captés par des turbines, ou hydroliennes). Les sites adaptés au captage de l'énergie marémotrice sont peu nombreux ; ils se concentrent dans les régions où, du fait notamment des conditions hydrodynamiques, l'amplitude de l'onde de marée (inférieure au mètre loin des côtes) est amplifiée : c'est notamment le cas en France dans la Baie du Mont-Saint-Michel, près de laquelle se trouve l'usine de la Rance (estuaire de la Rance, baie de Saint Malo) et au Canada dans la Baie de Fundy où le marnage dépasse 10 mètres, ce qui génère des courants de marée intenses pouvant dépasser 5 nœuds, soit près de 10 km/h. L'exploitation optimale de l'énergie potentielle nécessite des aménagements importants, qui modifient notablement les équilibres écologiques dans des zones généralement fragiles ; il est probable que cette voie ne sera plus guère exploitée à l'avenir et que l'usine de la Rance restera une expérience isolée. Le captage de l'énergie cinétique des courants de marée est actuellement prospecté ; pour être exploitables, les courants doivent dépasser 3 nœuds pendant des durées notables. Origine de l'énergie des marées : L'eau des océans, en raison du surcroit d'attraction lunaire du côté de la Lune et de sa valeur plus faible du côté opposé à celle-ci a, en coupe, une allure d'ellipse, dont le grand axe est orienté sur la direction Terre-Lune. La Terre tournant en 24 heures (approximativement) tandis que la Lune ne le fait qu'en 28 jours (approximativement), le mouvement de rotation de la Terre dans cette masse d'eau fixe produit le phénomène des marées. Wkipedia mars 2012
  15. Une étude sur la production d'électricité à partir du mouvement des marées est en cours dans le détroit de Kanmon, un canal étroit de l'ouest du Japon connu pour la force de ses courants. L'opération est menée par plusieurs intervenants, notamment la municipalité de Kitakyushu et l'Institut de technologie du Kyushu. Samedi, un générateur nouvellement mis au point a été chargé à bord d'un bateau et transporté sur une plateforme à 30 mètres du rivage. Ce générateur est composé de deux arbres de 4,5 mètres de long sur lesquels sont fixées des aubes. Le mouvement des marées fait tourner les aubes, qui entraînent les arbres, ce qui permet de produire de l'électricité. D'après la municipalité, la vitesse maximum du courant est d'1,3 mètre par seconde. Le générateur peut produire 4,2 kilowatts-heure d'électricité par jour. Cela représente environ 40 pour cent de la consommation quotidienne d'un foyer moyen. L'étude doit durer un an. Elle doit permettre de déterminer l'efficacité du générateur et comment il convient de l'entretenir. NHK 18/03/2012
  16. Vous vous dites certainement : mais ce n'est pas un truc ou une astuce pour préserver l'environnement... Vous avez certainement raison ! Cependant j'ai trouvé cette information intéressante... car elle s'adresse aussi bien aux agriculteurs qui ont de grandes surfaces qu'aux jardiniers amateurs... Et il est intéressant de noter qu'il s'agit d'un produit naturel... Donc, quelque part, c'est bien une astuce pour préserver son environnement que de fertiliser la terre avec un produit qui ne la pollue pas ! J'espère que vous serez d'accord avec moi...
  17. Secret de fabrication bien gardé, unité de transformation fermée à double-tour... L'éleveur Marcel Mezy commercialise depuis l'Aveyron un fertilisant naturel qui a déjà convaincu des milliers d'agriculteurs de se détourner des engrais chimiques classiques. A ce jour, 5.000 exploitations sur 350.000 en France utilisent les granulés certifiés Agriculture biologique renfermant un cocktail de micro-organismes élaboré à partir de composts de matières végétales par ce chercheur-paysan dans sa ferme de Grioudas. Les clients vont du producteur d'échalotes du Finistère à l'endivier du Pas-de-Calais, en passant par les chefs Sébastien et Michel Bras, trois étoiles au Guide Michelin à Laguiole (Aveyron). Marcel Mezy, 70 ans, veut "rendre aux agriculteurs fierté et dignité", eux qui sont régulièrement traités de pollueurs. "Pour la première fois, on a un produit naturel et efficace, supérieur en terme de rendement aux engrais classiques (...) C'est une innovation d'une grande portée", estime Marcel Mazoyer, professeur émérite à AgroParisTech. Selon cet agronome, s'il est produit à grande échelle, "on pourra dire que c'est un procédé de fertilisation qui est de nature, dans le siècle à venir, à changer radicalement la perspective en matière de fertilisation", sans toutefois "éliminer l'usage des engrais classiques et pesticides", mais cela "permettrait de les réduire à ce qui est nécessaire". Les ventes de Bactériosol (à incorporer dans la terre) et de Bactériolit (à mélanger au fumier), par sac de 600 kg pour les agriculteurs ou en boîte de 1,2 kg pour les jardiniers amateurs, augmentent de 20% environ par an. Le chiffre d'affaires de la Sobac, l'entreprise fondée en 1992 par Marcel Mezy et ses associés, a atteint 15 millions d'euros en 2010 et table sur 17 à 18 millions d'euros cette année, grâce également aux marchés européens. La production est passée de 7.000 tonnes en 2001 à 35.000 en 2011. L'eurodéputé écologiste José Bové loue l'"efficacité de ce procédé d'avenir pouvant "valoriser l'agriculture biologique" et lui prédit un chemin semé d'embûches car "il va à l'encontre de l'agrochimie". "Il y a des résistances", abonde M. Mazoyer. Les producteurs d'engrais classiques, les distributeurs "n'ont pas intérêt de vendre un produit moins cher, dont ils vendront des quantités moindres". Le secrétaire de la FNSEA, premier syndicat agricole, Dominique Barrau, dit ne pas connaître les fertilisants de la Sobac. Philippe Eveillard, responsable agronomie à l'Union des industries de la fertilisation (Unifa), qui regroupe 95% de producteurs d'engrais français, estime que ces produits "ne doivent pas remplacer un engrais" car ils "peuvent aider la plante à se nourrir, mais ne lui donnent pas d'éléments nutritifs". Les frères Mathieu et Paul Causse, éleveurs de vaches à Merlet (Aveyron), témoignent de "résultats exceptionnels": "Ca nous a permis de tirer de meilleurs revenus. Ca revient moins cher à l'hectare (...) Et le cheptel est en meilleure santé." A Marans (Charente-Maritime), dans une exploitation inondée d'eau de mer après la tempête Xynthia en 2010, Maryse et Yves Baudouin estiment "être sortis de la catastrophe" grâce au fertilisant aveyronnais. Marcel Mezy regrette que les chambres d'agriculture et la FNSEA ne s'intéressent pas plus à ses fertilisants. "L'agriculture est un long fleuve tranquille", dit-il. "Des fois, il faut deux ou trois générations pour changer les choses établies." Sciences et Avenir 17/03/2012
  18. Des milliers de manifestants dénoncent la marchandisation de l'eau à Marseille Quelque 5.000 manifestants selon les organisateurs, militants d'ONG, de partis politiques, d'associations et de syndicats, 1.300 selon la police, ont manifesté samedi à Marseille pour marquer la fin du Forum alternatif mondial de l'eau, derrière une banderole "L'eau source de vie pas de profit". Les manifestants, parmi lesquels de nombreuses délégations étrangères comme des représentants du European federation of public service unions (Fédération syndicale européenne des services publics), affichaient des slogans tels que "for quality Jobs and quality public services for all" (des emplois et des services publics de qualité pour tous). Plusieurs pancartes dénonçaient la marchandisation de l'eau, prônée selon les "alters" au Forum mondial de l'eau qui se tenait également à Marseille cette semaine. "L'eau est à nous", "l'eau pour la vie et pour les cultures pas pour le profit", "accès à l'eau pour les femmes", pouvait-on lire sur les pancartes alors que les manifestants descendaient la Canebière pour rejoindre le Vieux port, lieux de dispersion de la manifestation. "Le forum alternatif c'est le seul vrai forum", a déclaré à l'AFP en queue de cortège le député européen José Bové, au milieu d'une nuée de drapeaux d'Europe Ecologie-Les Verts, "l'autre (le Forum mondial de l'eau) c'est une foire expo pour transnationales qui souhaitent s'accaparer les ressources" a-t-il précisé. "En 1974, un candidat à la présidentielle, René Dumont, a bu un verre d'eau à la télé. C'était le premier à dire que l'eau était un enjeu fondamental pour l'avenir", a ajouté M. Bové. Sciences et Avenir 17/03/2012
  19. Les crocodiles sont parmi les animaux vivants aux mâchoires les plus puissantes. Cette force de morsure peut atteindre 16.000 newtons pour le crocodile marin. Une caractéristique qui serait fortement liée à la taille du corps, mais très peu à la forme du rostre ou celle des dents. C’est le crocodile marin le plus fort ! Au moins pour la force de morsure. Grâce à de nouvelles analyses, dont les résultats sont publiés dans Plos One, des chercheurs américains et australiens ont montré que ces animaux faisaient partie des plus puissants de notre époque. La palme du crocodilien le plus puissant revient à Crocodylus porosus, qui vit en Asie du Sud-Est et en Australie, plus particulièrement le long des côtes car il tolère très bien l’eau salée. Sa force de morsure peut atteindre 16.414 N (valeur maximale observée) au niveau des molaires, soit une pression de 1.200 N/mm² environ. À titre de comparaison, de récentes modélisations ont montré que la force du Tyrannosaurus rex était comprise entre 20.000 et 57.000 N. Les 23 espèces de crocodiliens vivants analysées Les 23 espèces vivantes de crocodiles, alligators, caïmans et gavials ont été passées au crible par les scientifiques. Les données sur la force de la mâchoire et la pression dentaire au niveau des molaires et des canines ont été répertoriées. Calculée en newtons (N), la force de morsure peut être évaluée en laboratoire en présentant au cobaye une proie fictive composée de capteurs. La pression quant à elle, donne une indication de la force par unité de surface, et dépend donc de la zone de la dent en contact avec la proie lors de la morsure. Mais les scientifiques cherchaient surtout à déterminer chez ces animaux les caractéristiques physiques corrélées à la puissance des mâchoires et à la pression des dents. Jusqu’à présent, il était admis que la forme du rostre – largeur en plusieurs points, longueur – était fortement liée à ces paramètres. Mais les récentes analyses montrent que ce n’est pas aussi simple que cela. La force de morsure liée à la taille du corps La caractéristique la mieux corrélée est la taille du corps de l’animal. Ainsi, des espèces dont le rostre est très différent, comme le crocodile de Johnston (Crocodylus johnsoni) qui en possède un très fin et le caïman à museau large (Caiman latirostis), sont capables d’exercer une pression similaire au niveau des dents. Selon les auteurs de l'étude, la force de la mâchoire est une caractéristique qui permet également de reconstruire l'histoire évolutive de ces reptiles. Ils auraient d’abord acquis une force exceptionnelle dans leur mâchoire, puis la taille du corps se serait sensiblement adaptée pour accéder à des proies variées. Enfin, la position et la forme des dents auraient également subi des modifications, menant là encore à une diversification du régime alimentaire. Futura Sciences 15/03/2012
  20. Les animaux marins et les phoques en particulier vivent un véritable calvaire à cause de la pollution des mers qu’occasionnent les activités humaines. De très nombreux débris prennent au piège les plus jeunes qui meurent dans d’atroces souffrances. Les otaries et les phoques sont littéralement massacrés par les débris abandonnés par les humains. Certains se retrouvent harponnés en pleine gueule, d’autres sont étranglés ou prisonniers. Essentiellement piégés lorsqu’ils sont jeunes, ces mammifères se retrouvent piégés dans des plastiques qui finissent par les couper ou les étouffer au fur et à mesure qu’ils grandissent. Les débris rejetés en mer sont également mortels pour les autres animaux marins, notamment les oiseaux de mer et les tortues. Pour éveiller les consciences, le ministère de la chasse et de la pêche d'Alaska a publié la vidéo de ces horreurs. L’idée est également de mettre en évidence l'impact de nos comportements sur la faune. Par ailleurs, les autorités veulent travailler plus étroitement avec l'industrie de la pêche pour empêcher que les lions de mer et les phoques soient piégés par ces débris, indique 7sur7.be. Les particuliers sont aussi appelés à ramasser leurs déchets lorsqu'ils se rendent à la plage et à limiter l’emploi de sacs plastiques. Alors que les lions de mer de Steller sont en danger d’extinction, les chercheurs ont constaté qu'au moins 386 animaux étaient emmêlés ou avaient avalé des débris le long des côtes de l'Alaska et du Nord de la Colombie-Britannique. Lauri Jemison, une biologiste, ajoute que "malgré ces chiffres, nous pensons qu'ils sont encore sous-estimés par rapport au nombre réel d'animaux enchevêtrés". sur Maxisciences, découvrez en vidéo l'impact tragique des déchets sur les animaux marins ATTENTIION : coeurs sensibles s'abstenir ! Maxisciences 16/02/2012
  21. Mardi 17 janvier, la Société protectrice des animaux a saisi 135 chiens adultes, 33 chiots et 13 chats qui se trouvaient chez un éleveur dans le Maine-et-Loire. Les animaux vivaient dans des conditions sanitaires innommables, d'après la SPA qui avait déposé plainte. C'est un possible nouvel "élevage de la honte" qu'a découvert la Société protectrice des animaux (SPA) à Chigné dans le Maine-et-Loire. En septembre dernier, la cellule anti-trafic de la société a en effet déposé une plainte sur la base de témoignages et d'une enquête qu'elle avait menée. Motif : maltraitance animale et non-respect des règles sanitaires et de protection. Mardi, une perquisition a ainsi été menée chez l'éleveur et a conduit à la saisie de 181 animaux : 135 chiens, 33 chiots et 13 chats. "Les conditions de vie dans lesquelles ils vivaient étaient innommables. Certains chiens sont dans un état inquiétant", a raconté la SPA au journal Metro. Les animaux détenus présentaient de nombreuses blessures et montraient même pour certains des signes de pathologies sévères. Des femelles reproductrices se sont ainsi vu diagnostiquées des tumeurs mammaires non soignées, parfois de la taille d’un pamplemousse, signe selon les spécialistes de reproduction intensive. Les chiens vivaient dans des cages sur un lit d'excréments, sans eau, ni nourriture. Les animaux auraient passé de nombreuses nuits dehors avec des températures bien en dessous de zéro, indique la SPA. Pire encore, les chats confinés dans des pièces tapissées d'excréments, avaient les yeux collés par le pus provenant de diverses blessures non traitées. Comme l'explique Metro, il semble que ce n'est pas la première fois que l'éleveur est soupçonné de tels faits mais il se trouvait auparavant dans une autre région. Si l'association alerte de la fréquence croissante de ce genre de découvertes, elle s'interroge : "Comment expliquer que les services de la DDPP (direction départementale de la protection des populations) qui étaient passés dans cet élevage il y a six mois n'aient pas été plus loin pour protéger les animaux ?" Pour l'heure, aucune défaillance n'a été prouvée. Mais les informations recueillies indiquent que les animaux étaient destinés à la vente aux particuliers. L'affaire rappelle ainsi la vigilance qui doit être accordée aux conditions d'élevage mais aussi celle dont les futurs propriétaires doivent faire preuve à l'achat d'un animal. Maxisciences 20/01/2012
  22. Depuis des années déjà, la contrebande d’animaux sévit au Liban. Véritable plaque tournante, le pays rencontre de plus en plus de difficultés à gérer cette invasion animale et le trafic qui se cache derrière ce phénomène. Le Liban n’a pas signé la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction (Cites) et cette carence juridique facilite l’importation d’animaux sauvages, notamment par la frontière syrienne. L’instabilité régnant à l'heure actuelle dans ce pays voisin contribue ainsi à une recrudescence des problèmes liés aux animaux issus de la contrebande. De plus, le Liban ne dispose d'aucune loi sur le droit des animaux qui sanctionneraient explicitement les trafics et la maltraitance. “Ces dernières années, au moins vingt lions ont été importés illégalement de Syrie. Sur ce nombre, huit sont morts en captivité au bout de quelques semaines”, explique la présidente d’Animals Lebanon, Lana El-Jalil. Des lions, des chimpanzés, des tigres, des hyènes, des serpents et des crocodiles : ce sont des milliers, voire des dizaines de milliers d'animaux qui entrent ainsi illégalement dans le pays du fait de contrebandiers qui profitent de cette législation laxiste. Ces animaux sont la plupart du temps vendus, transféré, maltraités voire abandonnés lorsque personne n'en veut. Depuis quelques années, le Liban est ainsi devenu une véritable plaque tournante, selon des associations de protection de la nature. Pour protéger les animaux et tenter d'enrayer le phénomène, une campagne a récemment été lancée dans le pays. "La situation est alarmante", estime Sevine Zahrane, de l'ONG Beyrouth pour le traitement éthique des animaux (BETA). "Les animaleries vendent absolument tout ce que les clients peuvent demander, que cela soit des (singes) vervets, d'autres primates, des crocodiles ou même des espèces de perroquets en voie de disparition", explique Mme Zahrane citée par Good-planet.info. Des groupes comme Beta et Animaux Liban viennent régulièrement au secours de chiens, chats mais aussi de hyènes, babouins ou lionceaux gardés par des propriétaires peu scrupuleux en vue de les domestiquer. Dans un des appartements de la capitale par exemple, un lionceau continue de grandir et son propriétaire - dont on dit qu'il se promenait en ville jusque récemment avec le lion en laisse - refuse de l’envoyer dans un refuge. Animaux Liban a soumis un projet de loi en novembre dernier au Parlement, avec le soutien du ministère de l'Agriculture, pour améliorer l’encadrement du transport et de la possession d'animaux, obligeant notamment les zoos à obtenir des permis. Maxisciences 30/01/2012
  23. L’association The Earth Organization (TEO) a lancé une pétition pour améliorer la protection des animaux captifs lors de conflits. L’objectif visé est d’instaurer une loi internationale qui obligerait les pays à respecter l’environnement, et ce même en temps guerre. Alors que de nombreux conflits se déclenchent chaque année dans le monde, ceux-ci font souvent passer l'environnement et la préservation des territoires au second plan. Ainsi, lors des conflits armés, les forêts et les récoltes sont très souvent détruites, l’eau et les sols sont souillés et les animaux chassés ou tués. Pourtant, tout ceci représente un enjeu énorme pour la vie humaine et les ressources dont elle a besoin. C'est face à ce constat que l’association The Earth Organization (TEO) a décidé de lancer une pétition pour alerter de la menace mais aussi appeler à y réagir. Les militants espèrent en effet inciter les Nations Unies à adopter une résolution visant à mieux encadrer la biodiversité et sa préservation dans toute sorte de situation. "La faune et la flore doivent être protégées en temps de guerre. Mettre en péril la Nature, ça se répercute sur les populations et les écosystèmes et pour longtemps", explique la présidente de TEO France, Noëlle Sagout. Celle-ci évoque "aussi la possibilité d’inculper de crime de guerre les personnes qui portent atteinte à l’environnement". Pour se faire entendre, l’association a besoin de l’appui de 50.000 personnes. Ainsi, elle pourra soumettre sa pétition aux Nations Unies et tenter se faire entendre pour instaurer une telle résolution. Pour signer la pétition de The Earth Organization : www.wildlifeinwarzones.com Maxisciences 05/02/2012
  24. Le parc animalier de Kunming en Chine a annoncé que le bélier Changmao et la biche Chunzi, amoureux depuis plusieurs mois seraient mariés le jour de la Saint-Valentin. Quoi de plus symbolique que de se marier le 14 février, jour de la Saint-Valentin et fête des amoureux ? Si des milliers de couples décident chaque année de s'unir à cette date, c'est un couple un peu particulier qui officialisera son union demain en Chine : Changmao et Chunzi, respectivement un bélier et une biche. En effet, en décembre dernier, les responsables du parc animalier de Kunming ont fait part d'un phénomène qui les préoccupait quelque peu : une histoire d'amour passionnelle entre deux de leurs animaux ovin et cervidé qui ne sont normalement pas vraiment compatibles. Si les soigneurs ont dans un premier temps pensé à les séparer, les nombreuses réactions passionnées que l'histoire a suscité ont réussi à les faire changer d'avis. A tel point, qu'ils sont aujourd'hui prêts à les marier. La cérémonie aura donc lieu demain au zoo. Un évènement qui devrait ravir tous les visiteurs pour lesquels le parc animalier de Kunming émettra 500 billets d'entrée spéciaux, à un prix unitaire de 66 yuans (environ 10 francs), selon l'agence Nouvelles de Chine. Néanmoins, il ne faudra pas s'attendre à voir naitre un petit de cette union. Comme l'ont souligné les zoologistes, si le mariage a déjà été consommé sur le plan intime, aucune progéniture ne devrait en déboucher. Maxisciences 13/02/2012
  25. La Grèce a interdit les spectacles d’animaux dans les cirques nationaux. Cette initiative constitue une première dans l’Europe et représente un modèle pour ses voisins européens. Les animaux ne seront plus exploités dans les cirques grecs. C'est la décision qu'a prise le gouvernement face aux pressions exercées par les associations locales sur cette question de la protection des animaux. Alors que la plupart des communes interdisaient déjà aux cirques de s'installer sur leur territoire, cette nouvelle loi indique aussi de nouvelles dispositions pour les animaux errants. Transportés à droite et à gauche dans des conditions de transport et de vie parfois déplorables, les animaux de cirque sont forcés de réaliser toute sorte de numéros spectaculaires. Des espèces, parfois en voie d'extinction, sont exploitées comme des jouets pour un loisir humain, sans que rien ne soit dit sur leur situation catastrophique dans la nature, souligne l'association One Voice qui relève également que cette situation met en danger réel les animaux comme les spectateurs. Selon les militants, ces numéros avec animaux vont de plus à l'encontre de l'éducation des enfants au respect et à la protection de la nature, montrant trop souvent une soumission par la force. La Bolivie avait été le premier pays en 2011, à interdire les animaux dans les cirques. Le Pérou avait alors repris l’initiative pour les animaux sauvages. L’Autriche, qui a déjà procédé à l’interdiction de l'utilisation des animaux sauvages, pourrait suivre l’exemple grec. Et ce n’est pas le seul pays à suivre cette voie interdisant l’esclavage animal. Le Portugal, le Danemark et la Croatie, ont vu des procédures lancées pour que l’exploitation des animaux prenne un terme. Alors que les zoos sont soumis à des règles bien plus strictes, les cirques y échappent de par leur caractère itinérant. Mais l'initiative de la Grèce pourrait donc convaincre plus d'un pays à faire de même. Maxisciences 13/02/2012
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