BelleMuezza
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Troglodytes : la femelle est chef d'orchestre
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
Et ça sert à quoi de faire de telles expériences sur les oiseaux ? A quoi cela sert de savoir ou non si le couple d'oiseaux coopère ou non à la défense de son territoire ? Pourquoi la science s'autorise à de telles inepties (du moins à mes yeux)... de générer de la souffrance et la mort... très certainement au bout... ce que ne dit pas cet article ! Je n'ai pas trouvé la fiche de renseignements concernant cette espèce de troglodytes en particulier. Seules quelques informations totalement insuffisantes pour nous permettre d'en savoir plus. Dès que j'aurai réuni davantages d'informations je reviendrai sur le sujet. -
En observant la coordination des mâles et femelles troglodytes lorsqu'ils effectuent des chants, des chercheurs se sont aperçus que ces duos étaient le fruit d'une étroite collaboration. Pour y parvenir, ces fins chanteurs apprennent l'ensemble de l'œuvre et non pas uniquement leur partition. Les troglodytes maculés (Pheugopedius euophrys) sont des oiseaux appartenant à l’ordre des passeriformes et vivant en Amérique du Sud, particulièrement en Équateur. Ils sont reconnus pour être de très fins chanteurs, que ce soit individuellement, ou en couple, avec leur partenaire. Une étude montre que les duos sont le fruit d’une collaboration et d’un apprentissage unique, que l’on peut comparer à une danse chez les humains. Les recherches, détaillées dans Science, portent sur les mécanismes impliqués dans la coopération. Il est admis que les troglodytes chantent en duo afin de préserver leur territoire. Le but est de savoir si ce duo correspond à un réel effort pour ces oiseaux, ce qui serait la preuve d’une coopération réalisée à des fins bien précises. Pour s’en rendre compte, les chercheurs, emmenés par Eric Fortune de l'université John Hopkins, ont analysé plus de mille chants de ces oiseaux. Certains effectués par des femelles, d'autres par des mâles, mais également des duos. Lors de ces derniers, une femelle et un mâle alternent rapidement les sons, de façon si fluide qu’il est impossible de savoir, à l’oreille, s’il s’agit ou non d’un duo. Ces observations montrent que les chants effectués seuls et ceux effectués en couple diffèrent légèrement (quelques millisecondes) au niveau du timing, ce qui traduit déjà d’un réel effort : le duo n’est pas une simple superposition des chants individuels mais bien le fruit d’une coopération entre les deux interprètes. La femelle chef d'orchestre ! En outre, les analyses ont montré que c’est la femelle qui joue le rôle de chef d’orchestre. En effet, il arrive parfois que le mâle manque son tour au cours d’un chant. Mais cela n’empêche pas la femelle de continuer sa partition et le mâle reprend ensuite la sienne à la mesure suivante. Toutefois, ce qui intéressait surtout les scientifiques, c’est ce qu’il se passe dans le cerveau de ces troglodytes au moment où ils chantent. Pour cela, ils ont inséré des électrodes dans le crâne de trois couples d'oiseaux qu’ils avaient préalablement mis en captivité. Ils ont comparé les réponses à trois stimuli différents : le chant d’un mâle, celui d’une femelle et un duo. D’abord, les réactions étaient légèrement plus fortes à l’écoute des chants produits par une femelle, ce qui confirme que c’est bien celle-ci qui joue le rôle de chef d’orchestre. Mais plus surprenant, la réaction était beaucoup plus forte à l’écoute d’un chant interprété par un couple. Pour les auteurs de l’expérience, ceci constitue une preuve formelle que les troglodytes coopèrent et qu’ils écoutent le chant de leur partenaire avec attention afin d’ajuster le leur. Les auteurs comparent cela à deux humains qui dansent le tango. On aurait pu supposer que chacun des danseurs apprendrait sa partie, mais les résultats montrent en fait que le cerveau mémorise l’ensemble de la chorégraphie. De la danse au chant, en passant par le théâtre et la musique, il vaut mieux connaître l'ensemble de l'œuvre pour bien jouer ! Futura Sciences 06/11/2011
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Un million d’hectares de forêt plantés d'ici 10 ans au Congo
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans ARBRES et FORETS du monde
La République Démocratique du Congo vient de lancer une vaste opération de reboisement qui doit aboutir à la plantation d'un million d'hectares de forêt sur dix ans. Le 6 novembre dernier, Journée nationale de l’arbre, de nombreux personnages politiques et plusieurs centaines de Congolais ont fait le déplacement jusqu’à Yié, à 60 kilomètres au nord de Brazzaville (Congo), pour assister au lancement symbolique de la campagne de reboisement du pays. Cette campagne, baptisée Pronar (pour Projet national d'afforestation et de reboisement) doit permettre au Congo d'augmenter sa superficie forestière sur tout le territoire d'ici à 2020. La plantation de 160.000 arbres (mélange d’essences fruitières et locales) sur un terrain de 100 hectares a déjà commencé. Selon le ministre de l’Economie forestière, Henri Djombo, "l’objectif du Pronar est multiple : atténuer la pression anthropique qui s’exerce sur les forêts naturelles en réduisant la déforestation et la dégradation des sols ; assurer l’émergence de l’économie verte et d’une croissance soutenue ; créer plus de 50.000 emplois en milieu rural". Les financements du programme d'un montant équivalent à 1,8 milliard d’euros proviendront de l'Etat congolais (300 millions d'euros) et des investisseurs et promoteurs privés, des bailleurs de fonds et des donateurs variés (1,5 milliard d’euros), indique TV5monde. "C'est tout un programme de lutte contre la pauvreté et les changements climatiques. C'est une position que notre pays défend à travers le monde et qui je pense nous honore", s'est félicité le président Sassou Nguesso. Arsène Guélélé, secrétaire général de l'association Action pour l'Environnement et la solidarité internationale estime quant à lui qu’il est possible de faire davantage encore. "Nous sommes un pays forestier, certes, mais ajouter un million d'hectares est encore peu à mon avis, il faut faire plus", juge-t-il. En effet, la forêt couvre 65% du territoire congolais (342.000 kilomètres carrés) et 10 % de la superficie du Bassin du Congo, considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète avec 220 millions d'hectares derrière l'Amazonie. Maxisciences 09/11/2011 -
CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
D'ici à 2035, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) mondiales pourraient augmenter de 20%, engendrant alors une augmentation de la température de plus de 3,5°C, quand les experts recommandaient de ne pas dépasser une limite de 2°C. Tel est l'inquiétant bilan publié ce mercredi 9 novembre dans le rapport annuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'AIE a publié ce mercredi un rapport annuel alarmant. Elle y affirme s'attendre à une augmentation des émissions de CO2 de 20% à l'horizon 2035, qui engendrerait une hausse de la température moyenne de la planète de 3,5°C, quand l'objectif de la communauté internationale était de le limiter à 2°C. Une ambition qu'il n'est désormais plus envisageable, ont alerté des chercheurs dans une récente étude. L'AIE se montre elle aussi très pessimiste, estimant que "la porte des deux degrés est fermée" si les gouvernements ne mettent pas en place de nouvelles actions avant 2017. Et si les Etats venaient à renoncer à leurs engagements déjà pris, c'est une hausse de la température de 6°C qui pourrait être enregistrée. Avec une augmentation de 20%, les émissions de CO2 atteindront en 2035 quelque 36,5 gigatonnes. Les émissions rejetées entre 2010 et 2035 représenteront alors les trois quarts des émissions des 110 dernières années, souligne l'AIE. L'agence enjoint alors aux gouvernements d'investir au maximum, et le plus vite possible, dans le développement des technologies "propres", comme le captage et le stockage de CO2 notamment. Une pollution qu'aggraverait une sortie du nucléaire Le rapport s'inquiète en outre de l'arrêt de nombreuses centrales nucléaires, et de la volonté de plusieurs pays d'abandonner cette énergie suite à la catastrophe de Fukushima. En 2035, les capacités nucléaires pourraient avoir diminué de 15%, et rendre la lutte contre le réchauffement climatique encore "plus difficile et plus coûteuse", alerte l'agence. Une telle diminution de la part du nucléaire dans la production énergétique devra être compensée, et les Etats pourraient alors se tourner vers le charbon ou le gaz, des énergies très polluantes. Maxisciences 09/11/2011 -
La mise au point d'un chien robot guide d'aveugle, sonne-t-il la fin de nos amis à quatre pattes auprès des personnes aveugles ou malvoyantes ? Une équipe japonaise a mis au point un chien robot capable de détecter les obstacles et qui serait donc en mesure de venir en aide aux aveugles. La réputation des chiens guides d'aveugles n'est plus à faire. Néanmoins, apprendre à ces animaux les gestes à faire et les attitudes à adopter pour venir en aide à leur maitre, est une tâche délicate qui demande du travail et de la patience. C'est probablement l'une des raisons qui ont motivé des ingénieurs japonais à concevoir un robot très spécial : un chien robotique capable d'aider les aveugles à s’orienter dans l'espace. Et la démonstration vidéo du prototype a de quoi étonner : un scientifique, les yeux bandés, se fait guider sans heurt dans des escaliers à une vitesse à peine plus lente qu’au cours d’une marche normale. Sur les surfaces planes, le robot peut accélérer et rouler plus vite grâce à ses roues mais est également capable de se déplacer sur des zones irrégulières grâce à ses pattes articulées. De plus, il est équipé de capteurs d'images et de distance qui lui permettent de visualiser les obstacles en 3D et de les éviter, rapporte le Daily Mail. Contrôlé par un logiciel et par la pression de la main, le robot répond aux instructions après avoir informé l’utilisateur des obstacles via une voix synthétique. De prochaines versions devraient inclure une commande vocale et un GPS. Ainsi, bien que les chiens robots ne puissent pas encore tout à fait remplacer le meilleur ami de l’homme pour l’instant, c’est un véritable marché qui s’ouvre. De son côté, le constructeur Toyota a d’ailleurs dévoilé les plans d’un robot-infirmière high-tech, capable de soulever les personnes handicapées de leur lit et de les aider à marcher. Ce robot devrait être disponible à partir de 2013 et connaître un grand succès au Japon, une des nations les plus vieillissantes du monde. Découvrez en vidéo ce chien robot guide d'aveugle sur Maxisciences Maxisciences 08/11/2011
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Une équipe de chercheurs de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) mène actuellement une étude sur des cas de leucémies infantiles liés à la présence de centrales nucléaires dans les zones habitables. Leurs travaux en cours devraient prochainement faire l'objet d'une publication. L'installation de centrales nucléaires à proximité de certaines zones habitables influence-t-elle la survenue de cas de leucémie chez les enfants ? Pour répondre à cette question, une équipe de chercheurs du département d'épidémiologie environnementale des cancers de l'Inserm s'est lancée dans une vaste évaluation dont les résultats devraient paraître au cours des mois à venir. Plusieurs études ont déjà été menées au cours du passé mais ont semblé contredire l'existence d'un tel lien. "En 2004, l'Inserm avait publié une étude (...) qui n'indiquait aucune augmentation des cas de leucémie de l'enfant à proximité des sites nucléaires", rappelle la directrice des travaux, Jacqueline Clavel dans des propos recueillis par l'AFP. Des résultats qui trois ans plus tard se sont retrouvés contrastés par une publication allemande suggérant une notable augmentation des risques sur la population infantile. Selon les chercheurs en charge de la nouvelle enquête, les radiations ionisantes à faible dose pourraient éventuellement influencer la leucémie chez l'enfant même si d'autres pistes sont également à l'étude. "Les champs magnétiques à extrêmement basse fréquence, générés par les lignes à haute tension (...), l'exposition au benzène de l'essence dans le trafic routier ou à proximité des stations services" ou, encore, "l'exposition chronique au radon, un gaz émis dans des vieux massifs granitiques" sont aussi des éléments suspectés, souligne Jacqueline Clavel. L'ASN envisage déjà d'agir si le lien est réel Pour Danièle Sommelet, président du groupe de travail et spécialiste des leucémies de l'enfant, il n'y a encore aucune corrélation évidente entre les cas pathologiques répertoriés et les sites nucléaires. Celui-ci a toutefois recommandé de poursuivre les études sur la question. Néanmoins, pour sa part, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a, dès à présent, réagi à la communication en indiquant que si l'étude présentait effectivement une relation de cause à effet, elle se chargerait de prendre des mesures proportionnelles au risque en question. La leucémie est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches au sein de la moelle osseuse. Chaque année, 470 nouveaux cas touchant la population infantile sont répertoriés en France. Maxisciences 09/11/2011 -
Par crainte que des braconniers ne s'en prennent à ses bêtes, le zoo de Thoiry dans les Yvelines a décidé de mettre sous haute surveillance ses trois rhinocéros blancs et leurs cornes tant recherchées. Si l'Afrique du Sud a annoncé que le massacre des rhinocéros avait atteint un chiffre record sur son territoire, la menace est loin de ne concerner que des contrées lointaines. Au contraire, les vols de cornes de rhinocéros sont même en recrudescence à travers l'Europe où une vingtaine d'actes similaires ont été constatés cette année dont un lundi dans une maison de ventes aux enchères à Vienne. Par crainte des braconniers, le zoo de Thoiry dan les Yvelines a ainsi décidé de prendre les devants afin de protéger coûte que coûte ses trois pensionnaires : des rhinocéros blancs et leurs cornes dont le prix peut désormais atteindre le demi-million de dollars l'unité, selon la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES). "On a étendu la surveillance instituée pour nos petits singes, que l'on nous cambriolait régulièrement et qui étaient revendus sous le manteau, aux rhinocéros blancs qui font 2,5 tonnes. Désormais, leurs enclos sont surveillés par des caméras et du personnel qui effectue des rondes régulières", a ainsi raconté à l'AFP le fondateur du parc, Paul de la Panouse. "Au parc de Sigean que j'ai créé près de Narbonne, on a déjà volé des cornes de rhinocéros morts exposées dans des salles à des fins éducatives et je m'inquiète pour les vivants aujourd'hui", a t-il rajouté. L'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie vient essentiellement des prétendues vertus médicinales qu'on leur prête et qui en fait des objets extrêmement convoités. "C'est une absurdité de tuer ces animaux pour leurs cornes qui pourraient, selon certains, soigner les maladies comme le cancer ou l'impuissance", s'insurge Paul de la Panouse avant d'assurer : "la corne n'est que du poil aggloméré et en manger revient à se ronger les ongles !". Maxisciences 09/11/2011
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Actualités, informations RHINOCEROS
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus - Infos sur les Rhinocéros
Par crainte que des braconniers ne s'en prennent à ses bêtes, le zoo de Thoiry dans les Yvelines a décidé de mettre sous haute surveillance ses trois rhinocéros blancs et leurs cornes tant recherchées. Si l'Afrique du Sud a annoncé que le massacre des rhinocéros avait atteint un chiffre record sur son territoire, la menace est loin de ne concerner que des contrées lointaines. Au contraire, les vols de cornes de rhinocéros sont même en recrudescence à travers l'Europe où une vingtaine d'actes similaires ont été constatés cette année dont un lundi dans une maison de ventes aux enchères à Vienne. Par crainte des braconniers, le zoo de Thoiry dan les Yvelines a ainsi décidé de prendre les devants afin de protéger coûte que coûte ses trois pensionnaires : des rhinocéros blancs et leurs cornes dont le prix peut désormais atteindre le demi-million de dollars l'unité, selon la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES). "On a étendu la surveillance instituée pour nos petits singes, que l'on nous cambriolait régulièrement et qui étaient revendus sous le manteau, aux rhinocéros blancs qui font 2,5 tonnes. Désormais, leurs enclos sont surveillés par des caméras et du personnel qui effectue des rondes régulières", a ainsi raconté à l'AFP le fondateur du parc, Paul de la Panouse. "Au parc de Sigean que j'ai créé près de Narbonne, on a déjà volé des cornes de rhinocéros morts exposées dans des salles à des fins éducatives et je m'inquiète pour les vivants aujourd'hui", a t-il rajouté. L'engouement pour les cornes de rhinocéros en Asie vient essentiellement des prétendues vertus médicinales qu'on leur prête et qui en fait des objets extrêmement convoités. "C'est une absurdité de tuer ces animaux pour leurs cornes qui pourraient, selon certains, soigner les maladies comme le cancer ou l'impuissance", s'insurge Paul de la Panouse avant d'assurer : "la corne n'est que du poil aggloméré et en manger revient à se ronger les ongles !". Maxisciences 09/11/2011 -
Une Organisation mondiale de l’Environnement bientôt créée ?
BelleMuezza a posté un sujet dans Environnement
Selon l’ambassadeur de France délégué à l’environnement, l'idée soutenue par la France d'une Organisation mondiale de l'Environnement aurait le soutien d’une centaine de pays. La Conférence de Rio+20 qui sera organisée du 20 au 22 juin 2012 par le Brésil et l'ONU, prévoit de réunir l'ensemble des pays de la planète. Elle vise à établir un bilan de l'état de la planète en termes de croissance, de sécurité alimentaire, d’accès à l'eau, du mode de vie, de l’énergie, de la biodiversité et du climat. Mais pour la France, ce sera également l’occasion de proposer la mise en place d’une nouvelle structure : une Organisation mondiale de l’Environnement. "Une centaine de pays se sont dits en faveur d'une Organisation mondiale de l'environnement, mais ce n'est que la moitié" des pays qui s'étaient engagés à œuvrer pour le "développement durable" il y a 20 ans, a indiqué l'ambassadeur Jean-Pierre Thébault. L'Union européenne a apporté dès 2005 son soutien à l'idée et plus récemment l'Union Africaine, précise-t-il. "Il existe en matière d'environnement plus de 500 accords et conventions qui ne coopèrent pas ensemble, c'est une jungle", a-t-il ajouté. Pour mettre de l’ordre dans tout cela, plusieurs idées ont germé, indique TV5monde. L’une d’entre elles propose de transformer l'actuel Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) en une agence internationale. Une autre hypothèse serait d’élargir les compétences du Comité économique et social des Nations Unies en Comité économique et social et pour l'environnement "comme l'a fait la France", souligne l’ambassadeur. Une autre encore a évoqué la création d'un Haut conseil de l'Environnement à l'image de celui pour les droits de l'Homme. "Pour la France il faut créer un organe à forte légitimité politique", a encore estimé M. Thébault qui participe aux négociations pour l'organisation de la Conférence Rio+20. Maxisciences 09/11/2011 -
Tout savoir ou presque sur les étourneaux : Pourquoi les étourneaux volent en groupe ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
On distingue plusieurs sous-espèces : Sturnus vulgaris caucasicus Sturnus vulgaris faroensis - l'étourneau des Féroé Sturnus vulgaris granti Sturnus vulgaris humii Sturnus vulgaris minor Sturnus vulgaris nobilior Sturnus vulgaris poltaratskyi Sturnus vulgaris porphyronotus Sturnus vulgaris purpurascens Sturnus vulgaris tauricus Sturnus vulgaris vulgaris Sturnus vulgaris zetlandicus - l'étourneau des Shetland. Étourneau des Féroé : S. v. faroeensis est la plus grande des sous-espèces. Le plumage des mâles adultes est noir avec des reflets bleus en hiver, verts en été. On ne trouve cette sous-espèce que dans les Iles Féroé. À l'origine, les étourneaux d'Écosse et d'Angleterre étaient semblables à ceux du continent, mais ils s'éteignirent en Écosse avant 1800, et devinrent rares en Angleterre. Ce n'est qu'un siècle après, vers 1900, que les S. v. vulgaris recolonisèrent en provenance du continent, et depuis, vers 1940, cette sous-espèce s'est étendue à l'Islande, où ils prospèrent, à l'Est et à l'Ouest. On trouve S. v.vulgaris occasionnellement dans les Iles Féroé. L'étourneau et l'homme : Opportunistes et agressifs, ces oiseaux peuvent concurrencer l'existence d'autres passereaux, en particulier dans les pays où ils ont été introduits, comme l'Amérique du Nord. Par la puissance du nombre, ils sont capables de causer d'importants dégâts aux récoltes dans les champs, les cultures maraîchères et les vergers. En ville, leurs déjections peuvent abîmer les monuments situés sous leurs dortoirs. Le bruit qu'ils produisent, lorsqu'ils sont en nombre, peut aussi être fort gênant la nuit. En raison de leur expansion, des mesures de contrôle de population ont parfois été nécessaires dans certaines régions. Au Royaume-Uni, par contre, l'espèce est protégée, car ses effectifs se raréfient. Il en est de même dans plusieurs pays d'Europe de l'Est, où elle n'est présente qu'en été (et où elle débarrasse les agriculteurs des chenilles et autres insectes nuisibles). Il est légal, par contre, aux États-Unis et au Canada, de tuer les étourneaux en tous temps. Campagnes d'effarouchement : L'effarouchement des étourneaux consiste à les effrayer pour les inciter à changer de dortoir. Cette opération a un intérêt dans les endroits où les rassemblements infligent des nuisances importantes à la population humaine (bruit, fientes). Elle consiste à émettre des bruits, des sons impulsifs, intenses et surtout brefs. On utilise des fusées (crépitantes, sifflantes, détonantes), des effaroucheurs acoustiques (appareils émettant des cris de prédateurs et surtout – ils sont plus efficaces – des cris de détresse d'étourneau ou de geai), des fusils-laser. On peut demander le concours de la population qui doit utiliser des casseroles, des instruments de musique... Les méthodes d'effarouchement doivent être changées régulièrement car l'étourneau a une grande capacité d'adaptation. Exemple d'une campagne d'effarouchement : 1er soir : quand il fait nuit noire, alors que les oiseaux sont prêts à dormir, on les réveille en faisant le plus de bruit possible ; 1er matin : avant le lever du soleil, on réveille les oiseaux et on les force à quitter le dortoir ; 2e soir : avant la tombée de la nuit et jusqu'à la nuit noire, on tente d'empêcher les oiseaux de venir se poser sur les arbres ; 2e matin : avant le lever du soleil, on réveille les oiseaux et on les force à quitter leurs dortoirs 3e soir : avant la tombée de la nuit et jusqu'à la nuit noire, on empêche les oiseaux de venir se poser sur les arbres (comme le jour précédent). Pendant les opérations, il faut s'assurer que les oiseaux ne choisissent pas un autre site où ils sont indésirables. Moins réjouissant : l'étourneau est parfois consommé en pâté. L'animal est apprécié de certains chasseurs amateurs de petits oiseaux car, avec des cartouches de petits plombs, ils peuvent tuer plusieurs oiseaux d'un coup sans grande difficulté (remarque : le plomb est une munition toxique, qui peut être facteur de saturnisme pour le consommateur ...). L'étourneau est un oiseau spontanément bruyant, et bon imitateur, comme beaucoup d'espèces dans sa famille. En captivité, il apprend vite à imiter toutes sortes de sons et de paroles, à tel point qu'il a été surnommé le « mainate du pauvre ». A voir aussi : Espèce invasive, Pollution lumineuse, UICN : espèce Sturnus vulgaris Linnaeus, 1758, Gestion des populations d'oiseaux ravageurs dont l'Étourneau, Campagnes d'effarouchement d'étourneaux à la Roche-sur-Yon de 1998 à 2006, bilan, Metzmacher, M.; Guiot, A.; Jacob, J.P. & Ruwet, J.C. 1981. Dortoirs urbains et dispersion diurne des étourneaux Sturnus vulgaris au pays de Liège en 1978-79. Cahiers d'Ethologie Appliquée, 1 : 7-37. Portail de l’ornithologie Un film sur l'effarouchement des sansonnets de la BNF à Paris, Comportement inhabituel, filmé, d'étourneaux semblant jouer à ouvrir et fermer un thuya. WIKIPEDIA NOV 2011 -
Tout savoir ou presque sur les étourneaux : Pourquoi les étourneaux volent en groupe ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
L'étymologie de sansonnet est incertaine, ce terme pourrait dériver de Samson ou de sassonet « crible », l'oiseau étant criblé de petites taches. L'Étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) est une espèce de passereaux de la famille des sturnidés, originaire de la plus grande partie de l'Eurasie, mais qui a été introduit en Afrique du Sud, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande. C'est l'une des quelques espèces qui semble bien s'adapter au contexte urbain. Ses populations urbaines et périurbaines se sont récemment densifiées, au point de le faire considérer localement comme espèce envahissante, voire invasive. Une femelle immature à Londres en hiver (Wikipedia) Statut de conservationUICN : LC : Préoccupation mineure L'étourneau sansonnet est devenu l'un des oiseaux les plus familiers dans les régions tempérées, avec son corps rondelet, ses ailes courtes, triangulaires et pointues, sa queue courte et carrée. L'Étourneau sansonnet a une longueur de 17 à 21 cm pour un poids variant de 60 à 95 g. Son envergure est de 37 cm en moyenne. - Il a le bec conique, long, fin, pointu. - Ses pattes sont longues et fines, brun rosé, - et son œil est brun foncé. - L'étourneau marche, plutôt que de sautiller. Son vol est énergique et direct, grâce à ses ailes et à sa queue courtes. - L'adulte en plumage nuptial est noir et brillant avec des reflets verts iridescents verts et rouge violacés et moucheté de blanc sur le dos et le bas du ventre. Le bec est jaune. - Le plumage internuptial est similaire, mais a perdu de ses reflets iridescents, et les taches claires de la partie inférieure remontent jusqu'à la gorge et sont plus nettes sur le dos. Le bec est sombre. L'espèce présente un discret dimorphisme sexuel : la femelle est plus terne, mais présente plus de taches sur la face ventrale. Les juvéniles sont d'un brun terne ; dans leur premier hiver, ils ressemblent aux adultes, mais sont plus bruns, spécialement sur la tête. Le dessus de leur corps est gris-brun, le dessous est plus clair. L'espèce ne peut guère être confondue avec les autres que dans la péninsule Ibérique, en hiver, où il faut la distinguer de l'espèce très voisine Sturnus unicolor, qui comme son nom l'indique, a moins de taches sur son plumage. Étourneau sansonnet en plumage nuptial Étourneau sansonnet en plumage internuptial Étourneau sansonnet juvénile (1er hiver)- (Images Wikipedia) L'étourneau sansonnet est opportuniste et omnivore, son penchant pour les fruits (cerises, olives, raisin...) fait qu'il est peu apprécié par les cultivateurs en Europe de l'Ouest et au bord de la Méditerranée, mais il est apprécié par ceux d'Europe de l'Est car il y est essentiellement insectivore. - Cet oiseau peut être solitaire comme il peut aussi former des nuées de plus de 100 000 individus, qui s'organisent en dortoirs pour la nuit. Lorsqu'elle est grégaire, cette espèce donne un spectacle impressionnant à voir et à entendre, en particulier le soir quand les oiseaux viennent se percher dans des buissons de roseaux, attirant par là souvent des oiseaux de proie tels que les émerillons ou les éperviers. Originaire des forêts de feuillus, l'étourneau s'est établi au voisinage de l'homme : de grandes bandes (exceptionnellement jusqu'à un million d'individus), peuvent se former dans les centres des villes, où leurs fientes provoquent beaucoup de désagréments. Le chant des mâles est très variable. Ces variations semblent influencer le choix du partenaire sexuel chez les femelles. Ce chant est un pot-pourri à la tonalité aiguë, peu musical, entrecoupé de sifflements, de chants imités et de cliquetis. - Il semble qu'autrefois, l'étourneau déparasitait certains grands mammifères. Selon Adrien Linden, les étourneaux sansonnets « sont les amis des bestiaux, des cerfs et autres ruminants. ils vont familièrement se percher sur leur dos et les délivrent de la vermine qui les tourmente. Ils font mieux : ils remplissent auprès d'eux l'office de vétérinaire. Je viens de vous parler des Œstres qui pondent sur les gros animaux, et je vous ai dit que les larves de ces mouches se logent entre cuir et chair et que leur présence détermine une tumeur dans laquelle ces larves vivent grassement ; eh bien, les Sansonnets crèvent ces tumeurs avec leur bec, arrachent les larves qui s'y prélassent et les croquent, à la grande satisfaction des gros animaux, hôtes involontaires de ces parasites.» Ce comportement a pu régresser ou disparaitre avec l'élevage hors sol et la généralisation d'antiparasitaires. Habitat et répartition : Wikipedia populations autochtones : / Zones de nidification, en été / Zones de nidification, permanentes / Zones d'hivernage populations introduites : / Zones de nidification, en été / Zones de nidification, permanentes L'étourneau s'accommode d'un grand nombre d'habitats, et on peut le trouver dans tous les environnements assez ouverts, des terres agricoles aux prés-salés, des zones arides aux zones boisées, et de plus en plus fréquemment en pleine ville. Il est très abondant dans toute l'Europe mais aussi en Asie mineure, en Russie et jusqu'en Mongolie et aussi sur le continent nord américain. S'il est sédentaire en Europe du Sud et de l'Ouest, ses populations nordiques et orientales migrent en hiver vers ces régions, et même plus loin vers le sud, sur tout le pourtour méditerranéen. Cette espèce, adaptable et omnivore, est considérée comme « nuisible » dans nombre de pays où elle a été introduite. L'étourneau sansonnet niche dans des trous, dont il chasse volontiers d'autres espèces, ce qui peut entraîner une compétition pour les sites de nidification. Bien qu'il y ait environ 200 millions d'étourneaux en Amérique du Nord, ce sont tous les descendants d'une centaine d'oiseaux (60 en 1890 et 40 en 1891) relâchés dans le Central Park de New York, par Eugene Shieffelin, à la tête d'une société d'acclimatation, qui essayait d'introduire en Amérique du Nord toutes les espèces d'oiseaux mentionnées dans les œuvres de William Shakespeare. Un siècle après leur introduction, en se multipliant rapidement, les étourneaux ont conquis toute l'Amérique du Nord jusqu'en Alaska. Les descendants de ces étourneaux peuvent poser problème en Amérique du Nord, parce que des espèces indigènes perdent des sites de nidification au profit des étourneaux, plus agressifs. Il s'agit d'espèces telles que le merle bleu, l'hirondelle noire, l'hirondelle bicolore, ainsi que certaines des plus petites espèces de pics. Colonisation ou invasion urbaine : C'est avec le rat, le pigeon, le merle noir et la mouette rieuse, l'une des rares espèces qui s'est récemment et très bien adaptée aux grandes villes. L'environnement urbain et tout particulièrement l'éclairage nocturne et le phénomène dit de « pollution lumineuse » ont fortement modifié son comportement : l'étourneau est en effet un oiseau diurne qui a une très mauvaise vision nocturne. Dans leur environnement nocturne normal, les étourneaux se rassemblent la nuit en dortoirs, restent calmes et silencieux, même quand 300 000 étourneaux y sont dérangés par un prédateur (renard, chat, rapace nocturne...) En ville où le halo lumineux est de plus en plus intense et permanent, ces mêmes étourneaux sont beaucoup plus actifs et nerveux, se déplaçant à n'importe quelle heure de la nuit quand ils sont dérangés. Mais, même en ville, leur retour au dortoir est fort dépendant de l'heure du coucher du soleil (cf. graphique ci-dessous). Étourneau sansonnet : moment du retour au dortoir WIKIPEDIA NOV 2011 -
Tout savoir ou presque sur les étourneaux : Pourquoi les étourneaux volent en groupe ?
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
Le terme étourneau est porté par plusieurs oiseaux de la famille des Sturnidae. Ce terme dérive du vieux français « estornel » dérivé lui même du bas latin sturnellus. Le latin classique sturnus, dont ce terme est issu et qui désigne le même oiseau, dérive probablement de la racine indo-européenne stor qui correspond à « étoile », ce qui pourrait faire référence au plumage brun sombre ou noir constellé de blanc de la principale espèce européenne, l'étourneau sansonnet ; on rapproche également de cette interprétation le terme starling, nom anglais de l'étourneau. Le terme « Étourneau » s'applique, en français, à plusieurs taxons distincts. Étourneau à tête grise Wikipedia Genres : Spodiopsar (2 espèces) Gracupica (2 espèces) Agropsar (2 espèces) Sturnia (5 espèces) Sturnornis (1 espèce) Leucopsar (1 espèce) Pastor (1 espèce) Sturnus (2 espèces) Creatophora (1 espèce) Les différentes "variétés" : Spodiopsar sericeus – Étourneau soyeux Spodiopsar cineraceus – Étourneau gris Gracupica nigricollis – Étourneau à cou noir Gracupica contra – Étourneau pie Agropsar sturninus – Étourneau de Daourie Agropsar philippensis – Étourneau à joues marron Sturnia sinensis – Étourneau mandarin Sturnia malabarica – Étourneau à tête grise Sturnia erythropygia – Étourneau à tête blanche Sturnia blythii – Étourneau de Malabar Sturnia pagodarum – Étourneau des pagodes Sturnornis albofrontatus – Étourneau de Ceylan Leucopsar rothschildi – Étourneau de Rothschild Pastor roseus – Étourneau roselin Sturnus vulgaris – Étourneau sansonnet Sturnus unicolor – Étourneau unicolore Creatophora cinerea – Étourneau caronculé Les étourneaux ont des vocalisations diverses et complexes, et sont connus pour incorporer des sons de leur environnement dans leurs propres appels, y compris ceux des avertisseurs de voiture, et du langage humain. Ces oiseaux peuvent reconnaître les personnes, notamment en les nommant, et font actuellement l'objet de recherches sur l'évolution du langage humain. WIKIPEDIA NOV 2011 -
Le pic épeiche (Dendrocopos major) est une espèce de pic très répandu en Europe et dans le Nord de l'Asie. Dendrocopos major mâle Wikipedia femelle Wikipedia Statut de conservationUICN : LC : Préoccupation mineure Le pic épeiche ressemble aux autres pics noirs tachetés de blanc (pic épeichette, pic mar, pic à dos blanc, etc.), mais s'en distingue par le dos bien plus sombre, le bas-ventre rouge vif et, pour ce qui concerne le mâle, une tache rouge sur la nuque. Seules deux bandes blanches bien visibles de chaque côté du dos sont présentes. La femelle est identique au mâle, à part sa nuque qui est noire. Le jeune pic épeiche a une large calotte rouge et le bas-ventre dans les tons rosés, plus clair que celui de l'adulte. Pour se maintenir à la verticale des branches qu'il parcourt, il utilise comme support des plumes spéciales de sa queue, les rectrices, qui sont rigidifiées. - La langue des pics épeiches est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules, avec une petite extrémité plate et pointue qui est ornée de petits crochets. L'oiseau peut la projeter loin en avant. - Leurs tarses sont courts et leurs doigts sont pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux doigts sont à l'avant et deux à l'arrière, ce qui leur permet de monter facilement aux arbres tout en prenant appuis sur les plumes de leur queue, très robustes. - Les yeux sont foncés, entourés d'une fine bande blanche. - Son bec est puissant, pointu et noir. - Les pattes et les doigts zygodactyles sont grisâtres. La femelle a la calotte noire. - Le pic épeiche se nourrit d'insectes, de larves sous l'écorce ou dans les bois, mais aussi de graines ligneuses et de baies. Vient parfois aux mangeoires. Par temps de neige et de gel persistants, il vient se nourrir aux boules de graines et graisse du commerce suspendues hors de l'atteinte des chats. On peut le voir aussi au mois de mai et au mois de juin, venir se nourrir aux boules de graisses du commerce, mais aussi à des plaques de graisses que l'on peut fabriquer soi-même. Recette: dans une barquette de 500 ml, résistant à la chaleur, une couche de graines de tournesol, une couche de cacahuètes décortiquées, couler 1/4 de bloc de blanc de bœuf (travailler par 4 barquettes). Une fois que la graisse commence à durcir, saupoudrer de graines de tournesol. Laisser solidifier, garder au congélateur. On décongélera la veille de l'utilisation. Cette plaque est suspendue dans un portoir grillagé. Au printemps et en été, on a peu de mésanges ou de pinsons, mais viennent les verdiers, les sitelles, les gros becs, les pics épeiche. La graisse de bœuf ne rend pas l'oiseau obèse comme l'huile de palme. L'utilisation uniquement de cacahuètes et de graines de tournesol, empêche que l'on soit envahi par toutes sortes de plantes (blé, millet, etc....). . Avec son bec, il lui arrive de transpercer le nichoir des mésanges pour en ramener les oisillons comme nourriture pour sa propre couvée. - Le pic épeiche loge dans un tronc ou une branche. Le diamètre du trou d'entrée est de 5 - 6 cm (plus grand que celui du pic épeichette). 4 à 7 œufs en une ponte d'avril à juin. - Le pic épeiche niche dans des cavités creusées par les deux adultes, en mars et avril. La femelle dépose 4 à 7 œufs blancs, entre la mi-mai et début juin. L'incubation dure environ 16 jours, assurée par la femelle dans la journée, et par le mâle la nuit. Les poussins sont nidicoles et sont nourris par les deux parents. Ils quittent le nid à l'âge de 18 à 21 jours. - Le pic épeiche picasse, pleupleute. Le pic épeiche a pour cri typique une note explosive courte et sèche . Il émet aussi des "chick" plus doux et plus bas. Il utilise les tambourinages pendant les parades territoriales. Habitat : Préférentiellement dans les boisements âgés, bocages, parcs, parfois jardins avec de vieux arbres, les haies d'arbres et les vergers, de la taïga arctique jusqu'aux régions méditerranéennes. Comme tous les pics, le pic épeiche a sans doute beaucoup souffert de la raréfaction des bois morts et arbres sénescents en forêt (comme précédemment). Les monitorings de la « Station ornithologique suisse » ont démontré que la restauration de la quantité et qualité des bois morts et sénescents (suivi par l'Inventaire forestier national suisse) a permis une nette augmentation des populations reproductrices des espèces forestières dépendante de plusieurs types de bois mort (pic noir, pic épeiche, pic mar, pic épeichette, pic vert, pic tridactyle ainsi que mésange huppée, mésange boréale et Grimpereau des bois) de 1990 à 2008, dans une mesure variant selon ces espèces. Le pic à dos blanc a même fortement élargi son aire dans l’est de la Suisse. Pour toutes les espèces suivies, hormis pour le pic vert et le pic mar, la disponibilité croissante de bois mort semble être le facteur explicatif le plus important. Ces espèces consommant les insectes parasites des arbres, on peut supposer que la résilience écologique des forêts en sera améliorée. Le Pic épeiche bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. Voir aussi : Gestion durable des forêts, Page du pic épeiche sur oiseaux.net, Page du pic épeiche sur oiseau-libre.net, Vidéo de Pic épeiche (femelle) filmée au Teich dans le Bassin d'Arcachon, Oiseaux.net : Dendrocopos major (+répartition), UICN : espèce Dendrocopos major (Linnaeus, 1758), Avibase : Dendrocopos major (+répartition) ITIS : Dendrocopos major (Linnaeus, 1758), Portail de l’ornithologie. WIKIPEDIA NOV 2011
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Le Pic vert (pivert ou pic-vert, du latin Picus viridis) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des picidés. Le Pic vert, qu'il soit mâle ou femelle, a une face supérieure verte, le croupion jaune, la face inférieure gris-vert et le dessus de la tête rouge. La femelle se distingue par sa moustache noire, tandis que celle du mâle est rouge, entourée de noir. Les jeunes sont plus clairs et tachetés. Cet oiseau mesure environ 30 cm de longueur pour une masse d'environ 200 g. Les deux sexes ont un cri d'appel très sonore, qui ressemble à un rire. Il arrive parfois au pic-vert de tambouriner, en frappant son bec contre une branche sèche un grand nombre de fois successives. Dans la péninsule ibérique et sur le versant français des Pyrénées (jusqu'à la région de Béziers en Languedoc), c'est une sous-espèce différente qui vit, le Pic de Sharpe Picus viridis sharpei. Elle se différencie de la sous-espèce nominale par l'absence de noir sur les joues et autour des yeux et les sous-caudales non rayées. Pic vert femelle Wikipedia Statut de conservationUICN : LC : Préoccupation mineure - Le Pic vert se nourrit principalement d'insectes et de larves, capturés sur le sol. Il recherche particulièrement les fourmilières dans les prés, car les fourmis représentent plus de 90 % de son alimentation. Dans le sud de l'Europe, il s'attaque également aux ruches, en hiver. - Le Pic vert creuse son nid dans le tronc d'un arbre feuillu, durant au moins deux semaines. Le nid est profond de 20 à 50 cm, et l'orifice d'entrée mesure environ 5 à 7 cm de diamètre. La ponte (une seule par an) comprend de 5 à 8 œufs, blancs, couvés par les deux parents pendant une quinzaine de jours. Les jeunes restent environ 3 semaines au nid, puis, après leur envol, vivent avec leurs parents pendant 3 autres semaines. Habitat : Wikipedia Comme tous les pics, le Pic vert a sans doute beaucoup souffert de la raréfaction des bois morts et arbres sénescents en forêt. Avec le Pic mar, il semble cependant moins sensible à l'offre "forestière" de bois mort et gros bois-mort. Voir aussi : Avibase : Picus viridis (+répartition), ITIS : Picus viridis Linnaeus, 1758, UICN : espèce Picus viridis Linnaeus, 1758 WIKIPEDIA NOV 2011
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Les pics appartiennent à la famille des Picinae (ou picinés en français) sont la principale sous-famille de la famille des Picidae comprenant les pics sensu-stricto (hormis les torcols et les picumnes). On les appelle "tapeur" en Guadeloupe. Pic glandivore (Melanerpes formicivorus) Wikipedia Les pics jouent un rôle majeur dans l'écosystème forestier, notamment en étant capable de détecter les insectes xylophages ou saproxylophages à travers le bois et l'écorce. Ce sont des régulateurs importants de l'entomofaune et d'invertébrés susceptibles de poser problème au sylviculteurs s'ils venaient à pulluler, mais qui sont nécessaires au cycle du bois-mort et au carbone et des nutriments. Les pics jouent aussi un rôle important en laissant leurs cavités à d'autres espèces dites (cavicoles) qui y nichent, s'y reproduisent, ou les utilisent pour ensemencer le bois mort (ci-dessous, peuplier ou bouleau). Tronc piqueté Trous de pics dans un bouleau Trou de pic fraichement creusé (dans un tronc de peuplier mort utilisé comme chronoxyle) Il existe plusieurs genres et espèces à l'intérieur de chaque. En voici la liste d'après la classification de référence (version 2.9, 2011) du Congrès ornithologique international (ordre phylogénique) : Hemicircus (2 espèces) Melanerpes (24 espèces) Sphyrapicus (4 espèces) Xiphidiopicus (1 espèce) Campethera (12 espèces) Geocolaptes (1 espèce) Dendropicos (15 espèces) Dendrocopos (24 espèces) Picoides (12 espèces) Veniliornis (14 espèces) Piculus (7 espèces) Colaptes (13 espèces) Celeus (11 espèces) Dryocopus (7 espèces) Campephilus (11 espèces) Chrysophlegma (3 espèces) Picus (12 espèces) Dinopium (4 espèces) Chrysocolaptes (3 espèces) Gecinulus (2 espèces) Sapheopipo (1 espèce) Blythipicus (2 espèces) Reinwardtipicus (1 espèce) Micropternus (1 espèce) Meiglyptes (3 espèces) Mulleripicus (3 espèces) WIKIPEDIA NOV 2011
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Busard des roseaux : des mâles travestis en femelle pour assurer leur reproduction
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
Le Combattant varié (Philomachus pugnax), souvent appelé au XXe siècle Chevalier combattant mais en fait plus proche des bécasseaux, est une espèce de limicole appartenant à la famille des Scolopacidae et présentant un net dimorphisme sexuel, surtout en période de reproduction. Les modalités de cette dernière sont complexes puisque coexistent des couples temporaires, des mâles polygames et des femelles polygynes. Il niche en Eurasie et hiverne essentiellement en Afrique. Dans la mythologie grecque, cet oiseau est lié au mythe de Memnon. Philomachus pugnax Wikipedia Le Combattant varié mesure 21 à 32 cm de long, pour une envergure allant de 28,5 à 31,5 cm et un poids compris entre 70 et 150 g pour la femelle, 130 à 230 g pour le mâle. La femelle est appelée « sotte » en Picardie, car elle est peu farouche. Le Combattant varié peut vivre jusqu'à 11 ans. C'est un oiseau migrateur dont le mâle arbore au printemps un plumage nuptial coloré, différent selon les individus. La femelle est plus terne. mâle en livrée nuptiale (Wikipedia) Statut de conservationUICN : LC : Préoccupation mineure C'est un limicole, se nourrissant principalement de petits invertébrés. En période de reproduction, il consomme des insectes (surtout des diptères, mais aussi des trichoptères, des coléoptères, des orthoptères, etc.), des annélides, des crustacés de petite taille et des mollusques. Les éléments végétaux (graines, fleurs et algues) entrent également dans son régime de manière bien plus importante que dans ceux de la plupart des limicoles. Au Sénégal, le Combattant varié ne consomme pratiquement que du riz de décembre à avril. - En avril et mai, le Combattant varié revient à ses aires de nidification. Dès le milieu du trajet du retour, la parade nuptiale commence, les mâles menant entre eux un « combat » symbolique, qui a donné son nom vernaculaire à l'espèce. Ils déploient les plumes érectiles de leur collerette, et s'affrontent par coups de bec, en sautillant, ou en se toisant. Polygame, pour séduire les femelles il gonfle sa collerette et hérisse ses oreillettes de plumes en effectuant au sol diverses mimiques, ailes déployées. Sur les sites de reproduction, les mâles effectuent ces parades sur des arènes traditionnelles appelées leks. Les femelles vagabondent, choisissent leurs fécondateurs puis se retirent pour nicher. Ce système reproductif complexe, dans lequel polygamie et polygynie coexistent, sans exclure le couple régulier, quoique temporaire, est analogue à celui du Tétras lyre et de quelques autres oiseaux. - En mai ou en juin, la femelle pond ses œufs, généralement 4, dont la taille a pour valeurs extrêmes : 38,9-48,6 mm × 28,0-32,8 mm[3]. Elle les couve seule durant 20 à 23 jours, puis s'occupera des oisillons. Ceux-ci prendront leur envol entre 25 et 28 jours. Mâle en parade nuptiale (en vol) (Wikipedia) Habitat : Distribution géographique du Combattant varié. En jaune, quartiers d'été, en bleu, zones d'hivernage. - Il vit toujours dans les zones humides, que ce soit dans les endroits marécageux, près de plans d'eau douce, dans les tourbières ou les prairies humides. Il apprécie également le bord de mer, fouillant les vasières intertidales (se découvrant à marée basse). Il niche près de la mer, dans les toundras d'Asie et d'Europe. L'hiver, il peut migrer jusqu'en Afrique australe, mais certains individus restent sur quelques côtes occidentales et méridionales de l'Europe. Cet oiseau hiverne également dans certaines régions du Proche-Orient, sur certaines côtes asiatiques et dans le sud de l'Australie. Lors de cette saison, des effectifs importants stationnent au Sénégal. - Entre mi-juin et début juillet, les mâles adultes ainsi que les femelles sans progéniture partent en migration postnuptiale. Les jeunes commencent à partir fin juillet. Cette migration atteint son apogée entre fin août et début septembre. Elle décline ensuite jusque fin octobre mais des oiseaux peuvent s'attarder jusqu'en novembre. La migration prénuptiale est constatée en Afrique de mi-février à fin mai. L'espèce est classiquement considérée comme monotypique, mais deux sous-espèces peuvent être distinguées : P. p. pugnax (Linnaeus, 1758) ; P. p. occidentalis Verheyen, 1941. Cette espèce est classée par l'UICN en LC (Préoccupation mineure). Les menaces potentielles sont la perte de son habitat, et la chasse. Voir aussi : Oiseaux.net : Philomachus pugnax (+répartition), CITES : taxon Philomachus pugnax (sur le site du ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement), UICN : espèce Philomachus pugnax (Linnaeus, 1758) (anglais, Portail de l’ornithologie. WIKIPEDIA NOV 2011 -
Busard des roseaux : des mâles travestis en femelle pour assurer leur reproduction
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
Le Busard des roseaux (Circus aeruginosus), ou Busard harpaye est une espèce de rapace diurne appartenant à la famille des Accipitridae. Busard des roseaux (Circus aeruginosus) Wikipedia Statut de conservationUICN : LC : Préoccupation mineure Des mesures de protection peuvent cependant être établies selon les pays lorsque cette espèce y est menacée. C'est le cas notamment en France. - La femelle au plumage brun foncé a la calotte, la gorge et une tache plus ou moins importante à l'avant de chaque aile crème. Le mâle présente un plumage tricolore, dans l'ensemble brun sombre avec les ailes gris argenté aux extrémités noires. Longueur : 52 cm Envergure : 116 à 126 cm - Aux alentours de mars-avril, les busards reviennent aux zones de nidification. La femelle pond en mai-juin 3 à 6 œufs qu'elle seule couve 30 à 33 jours. Au début, le mâle chasse pour elle et pour les petits, puis lorsque les petits grandissent, la femelle chasse aussi. Les petits volent au bout de 40 à 50 jours. Habitat : Wikipedia / habitat permanent / zone d'hivernage / nidification Alimentation : Petits mammifères, petits oiseaux ou œufs d'oiseaux, poissons, batraciens, insectes. - Le Busard des roseaux bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrit à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les oeufs et les nids et de détruire, altérer ou dégrader leur milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. D'après Alan P. Peterson, cette espèce est constituée des deux sous-espèces suivantes : Circus aeruginosus aeruginosus (Linnaeus) 1758 Circus aeruginosus harterti Zedlitz 1914 Voir aussi : CITES : espèce Circus aeruginosus (Linnaeus,1758) (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC), Oiseaux.net : Circus aeruginosus (+répartition), Portail de l’ornithologie WIKIPEDIA NOV 2011 -
Chez les busards des roseaux, une espèce de rapace répandue dans toute l'Europe, certains mâles se font passer pour des femelles afin d'améliorer leurs chances de trouver une partenaire sans coup férir avec leurs rivaux plus virils, révèle une étude publiée mercredi. Une majorité des mâles de cette espèce (Circus aeroginosus) sont gris, mais environ 40% d'entre eux présentent un plumage qui imite celui des femelles, brun avec la tête et les épaules blanches. Pour tenter d'en savoir plus sur ces rapaces travestis, des biologistes ont mené une expérience, dans le marais de Brouage, en Charente-Maritime (ouest), auprès de 36 couples de busards. Afin d'étudier leurs réactions en cas d'intrusion sur leur territoire, les chercheurs ont placé près de leur nid des appeaux de trois sortes différentes: l'un peint comme un "vrai mâle", un deuxième comme une femelle et le dernier comme un mâle efféminé, qui se distingue juste des femelles par des pattes et des yeux plus clairs et plus jaunes. Comme les biologistes s'y attendaient, les mâles se comportaient globalement avec les mâles travestis comme avec les vraies femelles, les attaquant beaucoup moins souvent que les autres mâles au plumage viril. Ce qui les a surpris en revanche, c'est que les mâles déguisés en femelle finissent par se prendre au jeu et attaquent davantage les vraies femelles que les mâles! "Les mâles efféminés ne se contentent pas d'imiter les femelles, ils ont aussi tendance à se comporter comme elles lorsqu'il s'agit de défendre leurs ressources reproductives", souligne l'étude dirigée par Audrey Sternalski, chercheuse au CNRS et à l'Instituto de Investigacion en Recursos Cinegeticos de Ciudad Real (Espagne). La ruse employée par les busards travestis leur permettrait paradoxalement de profiter d'un avantage pour la reproduction, en évitant des confrontations avec leurs rivaux tout en gardant un accès aux femelles. Les vrais mâles en tireraient eux aussi un bénéfice, leurs voisins camouflés en femelles s'avérant bien moins agressifs à leur égard et nécessitant donc moins d'efforts pour la défense de leur territoire. Les deux types de mâles instaureraient ainsi une sorte de "zone de non-agression" qui leur profiterait à tous les deux, analyse l'étude, publiée dans la revue Biology Letters de la Royal Society britannique. Ce phénomène de travestissement des mâles à l'âge adulte n'est connu que chez une seule autre espèce d'oiseau, le Combattant varié (Philomachus pugnax), qui utilise lui aussi cette stratégie pour se faciliter l'accès à des partenaires femelles. Pour mieux connaître et comprendre à l'origine de ce "polymorphisme", il est nécessaire de mener d'autres études afin d'évaluer le rôle de la génétique, de l'environnement et du comportement dans ce phénomène très rare chez les vertébrés, insiste l'étude. AFP / Sciences et Avenir 09/11/2011
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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Areva, le géant français du nucléaire, a dévoilé à la presse une nouvelle centrale nucléaire qui, affirme-t-il, peut résister à de graves accidents. Selon Areva, aucune substance radioactive ne pourrait fuir hors de la cuve du réacteur, même en cas d'accident grave du genre de celui survenu à la centrale Fukushima Dai-ichi. Le réacteur est doté de 4 systèmes distincts de refroidissement d'urgence. NHK 09/11/2011 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique mentionne que l'Iran a effectué des tests liés au développement des armes nucléaires. L'AIEA a présenté mardi son dernier rapport sur l'Iran aux pays membres du Conseil des gouverneurs. Le rapport fait état de la construction par l'Iran d'une chambre pour les essais d'explosion dans une installation militaire en 2000 et de la tenue de tests portant sur des explosifs puissants. Les tests sont estimés nécessaires à la simulation de la phase initiale d'une explosion nucléaire, pour le développement d'armes atomiques. Dans ce document, l'AIEA souligne que l'Iran a effectué une analyse informatique et une série d'autres tests vers les années 2003 pour vérifier la résistance des ogives destinées à être montées sur des missiles. L'agence précise que ces ogives sont probablement conçues pour transporter des matériaux nucléaires. L'AIEA va aborder la question lors de la prochaine réunion de son Conseil des gouverneurs la semaine prochaine. L'Iran insiste sur la nature pacifique de son programme nucléaire. Des observateurs estiment que ce dossier va faire l'objet d'une attention accrue de la communauté internationale. NHK 09/11/2011 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Au moins six travailleurs ont été exposés à de faibles niveaux de radiation dans un établissement de recherches de l'Etat américain occidental de l'Idaho. Tout en annonçant la nouvelle, l'Idaho National Laboratory a rejeté la possibilité d'une fuite de radiations à l'extérieur de l'installation. Le laboratoire a expliqué que 17 personnes travaillaient dans une installation de stockage de combustible nucléaire mardi après-midi, lorsqu'un conteneur de substances radioactives s'est ouvert accidentellement. Les travailleurs ont été transportés d'urgence à l'hôpital. Les tests ont montré que six d'entre eux avaient été exposés à de faibles niveaux de radiation. Les dix-sept employés font l'objet d'un suivi médical attentif et le laboratoire enquête actuellement sur les raisons pour lesquelles le conteneur s'est ouvert. NHK 09/11/2011 -
Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
La fonte du pergélisol, ces sols gelés des hautes latitudes, fait peur, à cause des relargages de méthane qu'elle provoque. Un coup d'accélération de l'effet de serre est-il à craindre ? Pour mieux le comprendre, des biologistes ont interrogé l'écosystème microbien, acteur majeur du phénomène, avec un puissant outil génétique : la métagénomique. Réponse : les bactéries modifient leur fonctionnement pour absorber du méthane, mais rejettent du CO2 et du protoxyde d'azote. La fonte du pergélisol (plus connu sous le nom anglais de permafrost) pourrait libérer une grande quantité de carbone qui, digérée par les bactéries également emprisonnées au cœur de la glace, mènerait à la formation de plusieurs gaz à effet de serre puissants. C’est ce que révèle une étude publiée cette semaine dans la revue Nature. Selon plusieurs estimations, le pergélisol renfermerait environ 1.672 pétagrammes (Pg) de carbone (1 petagramme = 1012 kg = un milliard de tonnes), soit grosso modo l’équivalent du carbone contenu dans l’atmosphère et au sein des plantes terrestres. Au fur et à mesure que le pergélisol fond, sous l’action du réchauffement climatique, les bactéries qui y sont enfermées, par leur métabolisme, libèrent alors dans l’atmosphère des composés carbonés. Ces produits s’ajoutent à ceux qui avaient déjà été synthétisés par les bactéries mais qui restaient emprisonnés à l'intérieur de la glace. Il s’agit de gaz à effet de serre : le méthane (CH4) et le dioxyde de carbone (CO2). Pour observer ce qu’il se produit lorsque le sol dégèle, des scientifiques californiens ont réalisé des carottages, qu’ils ont ensuite laissé fondre en laboratoire tout en mesurant les quantités de gaz dégagées au fur et à mesure de la fonte. Pendant les deux premiers jours, un important volume de méthane est dégagé : celui qui était emprisonné par la glace. Ensuite, les microorganismes sont à leur tour libérés et synthétisent du CO2, fruit de la consommation du méthane, dont la quantité rejetée vers l’atmosphère diminue donc. C’est la métagénomique qui a permis aux scientifiques d’élaborer ce scénario et d’en déterminer les acteurs. Ce procédé consiste à séquencer l’ADN non pas d’un organisme mais d’un milieu entier, afin d’effectuer une sorte de synthèse du génome de ce milieu et donc des fonctionnalités en présence. En procédant à des analyses à différentes périodes (avant le dégel, deux jours puis sept jours après), il est également possible de reconstituer la dynamique des populations, ou encore l’évolution de l’expression des gènes des organismes présents, au cours du temps au sein de l’écosystème. En analysant le métagénome de l’écosystème emprisonné au cœur du sol gelé, les scientifiques ont ainsi pu mettre en évidence la présence de plusieurs bactéries (entre autres microorganismes) dont certaines sont capables de transformer le méthane en dioxyde de carbone, tandis que d’autres sont responsables de la synthèse de méthane (probablement une nouvelle espèce). Ce qui explique la libération de ces deux gaz lors de la fonte de la glace (CO2 et CH4). Le méthane étant un gaz provoquant un effet de serre bien supérieur à à celui du dioxyde de carbone (le chiffre retenu est de 25 fois plus), cette transformation en CO2 conduit donc à un moindre effet de serre. Mais le bilan est plus délicat à estimer... En effet, les bactéries méthanogènes, après le dégel, modifient l’expression de leurs gènes. La dénitrification est un processus en plusieurs étapes : réduction de nitrate qui entraîne la formation de protoxyde d'azote (N2O), qui est ensuite transformé en azote (N2). Mais après le dégel, davantage de nitrate est réduit, tandis qu'autant de N2O est transformé en azote. Or le protoxyde d’azote (le gaz hilarant) est un gaz à effet de serre extrêmement puissant et, de plus, destructeur de la couche d'ozone. L’analyse métagénomique du pergélisol et de sa surface fournit ainsi de nombreuses informations que les scientifiques utilisent afin d’élaborer des scénarios complexes et, dans ce cas, de prévoir les quantités de gaz dégagées lors de la fonte du pergélisol. Cette technique permet aussi d’identifier les acteurs et de mettre en évidence leur capacité d’adaptation à un environnement. Dans le cas de cette étude, la métagénomique offre également un aperçu de la catastrophe qui nous attend au fur et à mesure que le pergélisol fond. Et si la quantité de méthane rejetée semble moins importante que prévu, elle est compensée par d'autres gaz à effet de serre puissants. fUTURA Sciences 08/11/2011 -
Initiatives, moyens pris pour réduire les émissions de dioxyde de carbone
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
En partenariat avec l'association Objectif climat, la Fédération des chefs de cuisine et restaurateurs d'Alsace ont lancé l'opération "Manger, c'est agir". Pendant tout le mois de novembre, les restaurants alsaciens proposeront sur leurs cartes des menus au bilan carbone considérablement réduit. Jusqu'à la fin du mois, une quarantaine de restaurateurs alsaciens ajouteront à leurs cartes des repas sobres en carbone. Dans le cadre de l'opération "Manger, c’est agir", menée en partenariat avec l’association Objectif Climat, les chefs privilégieront pour réduire le bilan carbone de leurs menus des produits locaux et de saison. Cette opération vise à sensibiliser les consommateurs quant à la quantité d'émissions de gaz à effet de serre engendrée par leur alimentation, et donc à l'impact de celle-ci sur le réchauffement climatique. De leur production, à leur conservation, en passant par leur emballage et bien sûr leur transport, nos aliments sont, avant d'arriver dans nos assiettes, responsables d'une importante pollution. Comme le rappelle Objectif Climat, un tiers des gaz à effet de serre émis en France provient de ce que nous mangeons. La campagne "Manger, c'est agir" a ainsi pour but de prouver qu'il est possible de réduire sensiblement le bilan carbone de nos repas, en suivant quelques conseils simples, comme préférer des produits locaux et de saison, consommer moins de viande, limiter la consommation de produits surgelés, et privilégier les produits vendus dans des emballages simples, non individuels et en matière recyclée. "Nous ne voulons pas obliger les restaurateurs à ne plus vendre de viande de veau (dont un kilo équivaut en carbone à un trajet de 220 km en voiture) ou de boeuf (70 km), mais l'agrémenter de légumes de saison pour faire baisser la note", souligne Bruno Jahn, directeur de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie pour le Bas-Rhin. Certains restaurateurs tombent dans la facilité en achetant des carottes congelées pré-râpées, pré-découpées, regrette M. Jahn, alors que selon Jean-Michel Augé, président de l'association à l'origine de l'opération, on peut faire un plat sobre en carbone et pas cher, un boudin aux pommes par exemple. "Pour autant, il faut aussi que les clients changent leurs habitudes en hiver et acceptent de manger des pommes plutôt que des fraises en dessert", objecte pour sa part Jacques Lorentz, président de la Fédération des chefs de cuisine et restaurateurs d'Alsace. Tous les restaurants alsaciens participant à l'opération sont recensés sur le site Internet d'Objectif Climat. Selon Jean-Michel Augé, l'Alsace pourrait économiser l'équivalent carbone d'une ville de 3.500 habitants si les 1,8 million d'Alsaciens mangeaient une fois par mois un repas sobre en carbone. Maxisciences 08/11/2O11 -
Existence de chevaux à la robe léopard au paléolithique
BelleMuezza a posté un sujet dans ARTICLES de presse
Les artistes de la préhistoire n'ont pas imaginé les chevaux à la robe tachetée: selon une étude génétique, ce genre d'équidés existait déjà. Chevaux peints dans la grotte Chauvet, à Pont-d'Arc, dans l'Ardèche. (DRAC Rhône-Alpes, Ministère de la Culture) De magnifiques chevaux blancs à points noirs ornent les parois de la grotte de Pech Merle, dans le Lot (France). Ils font partie de ces quelques équidés peints par les artistes du Paléolithique dont la robe n’est ni baie ni noire. Leur signification a alimenté les débats : mythe ou réalité ? Est-ce une représentation réaliste ou symbomique ? Chevaux tachetés de Pech Merle (Centre de Préhistoire de Pech Merle) Selon l’étude menée par le généticien Arne Ludwig (Leibniz-Institut für Zoo, Leibniz, Allemagne) et ses collègues, il existait bien des chevaux à robe léopard il y a 25.000 à 35.000 ans. Ces chercheurs ont analysé de l’ADN ancien récupéré à partir d’os et de dents de 31 chevaux âgés jusqu’à 35.000 ans, antérieurs à la domestication, qui vivaient en Europe orientale et occidentale, en Sibérie et dans la péninsule ibérique. Les gènes responsables des différentes couleurs de robes étant connus, les chercheurs ont ou constater que 18 de ces chevaux étaient bais, sept étaient noirs et six étaient porteurs de la version du gène associée à la robe léopard. Ces équidés tachetés étaient en Europe, mais aucun en Sibérie. Un cheval d'aujourd'hui à robe léopard (Thomas Kackmann) Les peintures rupestres seraient donc bien le reflet de ce que les hommes de cette époque voyaient et observaient, concluent Ludwig et ses collègues, qui publient leurs travaux cette semaine dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. Cela n’enlève pas pour autant toute valeur symbolique à ces représentations, comme le suggèrent les mains et les points entourant les chevaux léopard de Pech Merle. Sciences et Avenir 08/11/2011 -
Les tornades en France
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
La dernière tornade rescencée en France date du 25 octobre 2011. Il s'agit d'une tornade de faible intensité (haut de l'échelon EF1), issue d'une trombe marine, a parcouru l'ouest de la commune de SANARY-SUR-MER, le 25 octobre 2011, à 05h25 TU. Le29 septembre 1991, un phénomène similaire avait déjà frappé le cœur de la commune jusqu'au Lançon, suivant un sens de déplacement rigoureusement identique mais à environ 1 km plus à l'est. Principales caractéristiques de la tornade : ● intensité maximale : EF 1 soit des vents de 135 à 175 km/h ● distance parcourue : 3,3 kilomètres ● largeur moyenne : 50 mètres ● commune traversée : SANARY-SUR-MER (La Cride, Beau Cours, La Poussarague, La Gorguette, La Morvenède, Logis Deprats, Aires de Sanary) ● département : VAR (83) ● altitude moyenne du terrain : 45 m ● type de terrain : urbain discontinu ● principaux dégâts : toitures endommagées (>20%), gros arbres déracinés ou étêtés, poteaux électriques (bois) brisés net, lampadaires pliés, légères projections de débris. fond de carte : Géoportail Le contexte météorologique : La tornade a pris naissance en mer, au sein d'un système convectif de méso-échelle actif (MCS). Un axe de convection profonde plus intense, structuré sous une forme quasi-linéaire (QLCS), était ainsi en place en mer plusieurs dizaines de minutes avant la formation de la tornade, avec extension de l'activité convective profonde sur l'ouest du département du Var. L'analyse des échos radar suggère le développement d'une série de misocyclones le long de ce QLCS dès 07h locales. L'un d'entre eux circule en phase avec une cellule convective virulente, qui remonte en flux de SSO depuis le large et balaie la commune de Sanary-sur-Mer entre 07h25 et 07h35 locales. Les fortes réflectivités associées laissent penser que les mouvements verticaux, très intenses et persistants au sein de cette cellule, ont permis un développement du vortex jusqu'à un stade de tornade, ce que ne sont pas parvenues à réaliser les autres cellules composant ce système convectif. L'ensemble circulait au sein d'un flux fortement cyclonique de secteur SSO, piloté par un imposant thalweg d'altitude qui, au même moment, abordait l'ouest du pays. Le flux de surface, très rapide et orienté au secteur SE, advectait dans le même temps sur le Var une masse d'air très douce et fortement chargée en humidité dans les basses couches de l'atmosphère, y induisant une instabilité latente modérée. Cette configuration propice à des développements orageux a été associée à des cisaillements profonds supérieurs à 20 m/s à proximité du Var, assurant ainsi un contexte favorable à une convection organisée. Cette dernière a par ailleurs bénéficié d'intenses cisaillements de basses couches, qui ont constitué l'un des moteurs essentiels au développement de cette tornade. Quelques photos des dégâts occasionnés Les auteurs des images sont indiqués directement sur les photos (crédit) Observatoire français des tornades et orages violents NOV 2011