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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Les vaches et autres mammifères brouteurs ressentent-ils le champ magnétique terrestre ? Oui, avançait il y a trois ans une équipe germano-tchèque. Non, affirme aujourd’hui une équipe tchèque. « Leur étude ne vaut rien » rétorque en substance la première à la seconde. De quoi y perdre le nord. En 2008, le monde stupéfait découvrait un mystère chez la vache, le chevreuil et le cerf élaphe : ces animaux s’orienteraient préférentiellement dans le sens des lignes du champ magnétique terrestre, la tête vers le nord ou vers le sud. Les zoologistes Sabine Begall, Hynek Burda et Julia Neef (université de Duisburg-Essen, Allemagne) et leurs collègues tchèques Jaroslav Červený et Oldřich Vojtčch (institut de biologie des Vertébrés, Académie des sciences de République tchèque, Brno) s’appuyaient sur des observations de terrain et sur des images dénichées sur Google Earth. L’analyse statistique, expliquaient-ils dans les Pnas, concluait à cet alignement préférentiel quand les autres facteurs étaient absents (troupeaux en marche, pente forte, vent…). Aucune base physiologique n’étant venue étayer cette déduction, elle restait hypothétique. Il fallait donc au moins la compléter avec d’autres observations mais il est sans doute difficile de décrocher des crédits de recherche sur ce thème. Quatre chercheurs tchèques l’ont fait et ont publié au début de l’année le résultat de leur travail : non, les vaches ne s’orientent pas préférentiellement selon une direction particulière. Cette équipe a analysé des images de Google Earth (décidément une bonne manière d’explorer la Terre puisque des paléoanthropologues y ont trouvé une nouvelle espèce d’hominidés et d’autres une région inexplorée d’Afrique qui s’est révélée riche en espèces inconnues). Depuis ce poste d’observation virtuel, 232 troupeaux, totalisant 3.412 animaux, ont été repérés et ces données ont été confiées à deux équipes indépendantes qui ont abouti à la même conclusion. Exemple de diagramme obtenu par les chercheurs tchèques, comptabilisant les orientations des animaux par rapport au pôle nord magnétique dans les cas où la tête a pu être repérée (faute de quoi l'observation est limitée à un demi-cercle). Chaque barre représente le nombre de vaches, chaque cercle concentrique correspondant à 5 animaux. Les barres indiquent des directions différant de 10°, qui correspond donc à la résolution de la mesure. J. Hert/L. Jelinek/L. Pekarek/A. Pavlicek Affaire terminée ? Peut-être pas, car les auteurs de la première étude ont analysé la seconde et concluent qu’elle défaille sur plusieurs points, comme le rapportent les actualités de Nature. Hynek Burda explique que certaines zones observées se trouvent sur des sols en pente ou sous des lignes électriques. De plus, insiste-t-il, certaines images analysées n’étaient que de piètre qualité et auraient dû être ignorées. « La moitié de leurs données ne sont que du bruit » conclut-il… Lukas Jelinek, de l’équipe des « contre », concède qu’il peut y avoir eu quelques imperfections dans l’analyse, par exemple que des erreurs de coordonnées sur certaines aient pu parfois conduire à des confusions entre les deux groupes d’analystes. Bref, la situation n’est pas encore très claire. Pourtant, L’équipe « contre » annonce qu’elle n’ira pas plus loin tandis que celle des « pour » continue, comme elle le fait depuis plusieurs années, de travailler sur la magnétoréception chez d’autres animaux. On sait déjà qu'elle existe chez le pigeon, la fauvette et la mouche. Ne manquez pas le prochain épisode de ce feuilleton. Futura Sciences 15/11/2011
  2. Drôle d'observation réalisée par une équipe germano-tchèque, qui publie sa trouvaille dans une revue scientifique : au repos, les vaches, les chevreuils et les cerfs élaphes s'orienteraient préférentiellement dans le sens du champ magnétique terrestre, comme en témoignent, entre autres, les images de Google Earth ! Voilà un nouveau jeu pour les promenades en campagne, que les enfants adoreront sûrement : devant un troupeau de vaches, sortir une boussole et noter l'orientation de chaque animal par rapport au nord magnétique. Les jours de pluie, on peut poursuivre l'étude à la maison en scrutant patiemment les images de Google Earth à la recherche de bétail au pré. Les adeptes de ce passe-temps ne manqueront pas d'envoyer les résultats à Sabine Begall, une biologiste allemande de l'université de Duisberg-Essen. Elle et quatre collègues (allemands et tchèques) ont passé beaucoup de temps à ce jeu, s'intéressant au bétail mais aussi aux chevreuils et aux cerfs élaphes. Ces deux derniers mammifères ont été observés sur le terrain, en République tchèque, et les vaches sur Google Earth. Leurs résultats, inattendus et inexplicables, viennent d'être publiés dans les Pnas (Proceedings of the National Academy of Sciences), une revue scientifique américaine. Selon leur étude, portant sur 8.510 vaches, observés sur 308 sites, et sur 2.974 cerfs élaphes ou chevreuils (vus en 241 endroits différents), les animaux s'orienteraient plus souvent vers le nord ou le sud que vers les autres directions. Plus précisément, la préférence serait marquée par rapport au nord magnétique et non géographique. Les auteurs ont testé des hypothèses alternatives. Ils excluent par exemple la plus probable, qui voudrait que les animaux se positionnent par rapport au vent, pour éviter le refroidissement ou, à l'inverse, pour se rafraîchir. Les observations sur le terrain (donc ne concernant pas les vaches) ne montrent aucune corrélation, d'autant que chevreuils et cerfs élaphes ont surtout été observés en forêt, où le vent est faible. Pour le bétail, une orientation par rapport au vent ne conduirait pas, analysent les chercheurs, à un axe nord-sud préférentiel. Les mammifères pourraient aussi chercher à présenter un flanc au soleil, ce qui pourrait expliquer qu'ils se positionnent plus souvent vers le nord ou vers le sud. Mais les observations aux hautes latitudes, où la déclinaison magnétique est forte, contredisent cette hypothèse. Si elle était vraie, en effet, les animaux devraient s'orienter par rapport au nord géographique et non le nord magnétique, comme les observations semblent le montrer. Mais il reste des inconnues de taille : outre que cette observation n'a jamais été rapportée par aucun éleveur de bétail durant les deux derniers millénaires et que les mécanismes impliqués sont totalement mystérieux, tout autant que l'intérêt pour l'animal, personne n'a mis en évidence une perception du champ magnétique chez les grands mammifères. Les seuls cas connus au sein de ce groupe concernent des rongeurs et une chauve-souris. Mais les chercheurs insistent sur le fait que s'aligner par rapport aux lignes d'un champ magnétique n'implique pas une perception consciente. Des mécanismes secondaires, affectés par le magnétisme ambiant, pourraient conduire à des comportements particuliers. Futura Sciences AOUT 2008
  3. Les vaches peuvent-elles vraiment s'orienter selon un champ magnétique ? Des scientifiques tchèques se sont à nouveau penchés sur cette question. Quatre scientifiques tchèques ont montré que les vaches ne s’orientaient pas vraiment en fonction du champ magnétique terrestre. L'étude menée par ces chercheurs va donc à l'encontre de la démonstration qui avait été proposée par une équipe germano-tchèque, il y a trois ans. Grâce à des images Google Earth, 3.412 animaux ont été observés pour aboutir à la conclusion que les résultas initiaux étaient peut-être imparfaits. Hynek Burda, l'un des auteurs de la nouvelle étude indique "la moitié de leurs données ne sont que du bruit." Il a également ajouté que "certaines images analysées n’étaient que de piètre qualité et auraient dû être ignorées", cité par Futura Sciences. Les deux études ont été réalisées grâce à Google Earth à 3 ans d'intervalle. Lukas Jelinek, un autre auteur de cette étude précise des imperfections ont pu se glisser dans l’analyse. Des erreurs de coordonnées ont pu tromper les chercheurs qui se sont succédé pour effectuer des mesures. Dans les deux cas, on manque d'arguments solides pour avaliser ou contrer l'hypothèse de départ. Maxisciences 16/11/2011
  4. Les destructions sur le site de Fukushima-Daiichi. Martin Fackler, du New York Times (l'un des 4 reporters étrangers du groupe), souligne dans son récit que les dégâts du séisme sur les bâtiments sont bien visibles. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool) Un travailleur est contrôlé après avoir travaillé sur le site de la centrale accidentée. Tepco a déjà en stock 480.000 tenues de protection contaminées qui viennent grossir la quantité de déchets radioactifs à traiter à Fukushima. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool) Autour de la centrale de Fukushima-Daiichi, la zone d’exclusion est toujours vidée de tous ses habitants. La police contrôle les véhicules qui veulent y entrer. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool) Le bâtiment du réacteur n°1 a été recouvert par une structure protectrice. Le n°3 devrait suivre. Le ministre Goshi Hosono qui accompagnait les journalistes autorisés à visiter la centrale de Fukushima-Daiichi a délivré un message rassurant, affirmant que la situation était stabilisée. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool) Le réacteur 4 de la centrale: le bâtiment doit être renforcé pour éviter un effondrement qui serait catastrophique avec la piscine d'entreposage qui doit être refroidie par arrosage. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool) Il faudra encore des années de travail pour nettoyer le site de Fukushima. L'état du combustible des réacteurs 1,2 et 3 n'est pas encore connu précisément. La décontamination prendra au moins 20 ans. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool) Sciences et Avenir 14/11/2011
  5. Une trentaine de journalistes, dont 4 reporters étrangers, ont pour la première fois pu visiter la centrale de Fukushima-Daiichi, huit mois après le séisme et le tsunami qui ont déclenché le plus grave accident nucléaire civil au Japon. Samedi 12 novembre Tepco et les autorités japonaises ont organisé une visite pour un groupe de journalistes dans la centrale accidentée de Fukushima-Daiichi. La partie basse de la centrale, située au bord de l'eau, a été ravagée par le tsunami du 11 mars 2011. Elle est toujours en piteux état. (Ikuro Aiba, Pool/AP/SIPA) Pour cette visite inédite, les journalistes sont restés dans le bus pour constater les dégâts, à cause des taux de radioactivité encore élevés. Au pied des bâtiments des réacteurs, le bus ne s'est pas arrêté. Le niveau de radioactivité atteignait alors 0,3 millisieverts/heure, rapporte le journaliste du New York Times. La dose d'exposition maximale acceptable pour la population pour une année est de 1mSV en France. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool) Le bâtiment du réacteur de l'unité 4 de la centrale. Le 15 mars 2011, trois jours après le séisme et le tsunami, une explosion a en partie détruit le bâtiment. En effet faute d'alimentation en eau de la piscine d'entreposage du combustible il a atteint de hautes température et provoqué l'explosion. Depuis la piscine est refroidie par un bras extérieur. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool) Huit mois après le séisme et le tsunami qui ont provoqué l'accident nucléaire de Fukushima, le site demeure encombré de débris: morceaux arrachés, véhicules retournés... Les employés n'ont pas eu la possibilité de nettoyer le site. (Ikuro Aiba, Pool/AP/SIPA) Des travailleurs employés sur la centrale de Fukushima-Daiichi, équipés de leur combinaison et masque de protection, s'apprêtent à entrer dans la salle de contrôle des opérations d'urgence. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool) A l'intérieur de la centrale de Fukushima-Daiichi, les employés de Tepco dans la salle de contrôle qui centralise toutes les opérations menées depuis l'accident. (David Guttenfelder/ AP/SIPA/Pool) Des barrières de sacs de pierre ont été montées pour protéger la centrale nucléaire accidentée du risque d'un nouveau tsunami. (Ikuro Aiba, Pool/AP/SIPA) Sciences et Avenir 14/11/2011
  6. M. Ban et Mme Clinton promettent de l'aide à la Thaïlande Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton se sont rendus à Bangkok mercredi. Ils ont promis une aide supplémentaire à la ville affectée par les inondations. NHK 17/11/2011
  7. Dans la préfecture de Fukushima, des niveaux de radiation supérieurs aux normes gouvernementales ont été détectés sur une récolte récente de riz. Les autorités préfectorales ont signalé un niveau de césium radioactif atteignant les 630 becquerels par kilogramme sur du riz récolté dans le district de Oonami, dans la ville de Fukushima. Le niveau maximum fixé par le gouvernement est de 500 becquerels par kilogramme. Oonami se trouve à une cinquantaine de kilomètres de la centrale de Fukushima. Toujours selon la préfecture, près de 840 kg de riz ont été produits cette année dans la ferme en question. La récolte ne serait pas encore sortie de l'entrepôt où elle est stockée. Tous les riziculteurs du secteur ont pour consigne d'interrompre leurs livraisons. Depuis l'accident nucléaire, c'est la première fois que des niveaux de radiation supérieurs aux normes gouvernementales sont détectés sur une récolte de riz. NHK 17/11/2011
  8. Voilà un genre de réflexion scientifique qui a le don de me mettre en rogne ! De quel droit pourrions-nous nous autoriser à préserver et sauver une espèce au détriment d'une autre... moins emblématique ou dont les sources de profit de leur conservation seraient moindres ! Sans être des scientifiques, nous savons tous que toutes les espèces sur terre : animale ou végétale, sont étroitement liées... à l'équilibre de la biodiversité locale et universelle ! Espérons que la raison l'emportera sur l'intérêt financier... !
  9. Un sondage réalisé auprès de quelque 600 biologistes met en évidence une hétérogénéité autour de la question de la conservation des espèces. Si les scientifiques s'accordent pour dire que l'Homme est responsable du déclin de la biodiversité, leurs avis divergent sur la façon de la préserver. Faut-il tenter de sauver toutes les espèces en danger d’extinction ? Et si oui, dans quelle mesure ? C’est peu ou prou la teneur du sondage réalisé par Murray Rudd, auprès d’environ 600 chercheurs ayant récemment publié des travaux en rapport avec la biologie de la conservation. Alors que la toute dernière version de la liste rouge de l’UICN, qui recense le statut de nombreux être vivants, vient d'être publiée, l’étude de Murray Rudd s’interroge sur la pertinence des méthodes de conservation de la biodiversité. L'ours polaire est une espèce menacée (dans la catégorie « vulnérable » de la liste rouge de l'UICN). Les efforts de conservations le concernant doivent-ils être revus ? Alan Wilson, Wikipédia, cc by sa 3.0 Pour cela, il a effectué une liste de 1.826 biologistes qui ont publié des travaux en relation avec la biologie de la conservation. Parmi ceux-ci, 583 ont répondu entièrement au sondage et c’est sur ces réponses que l’analyse de Murray Rudd repose. Les résultats sont parus dansConservation Biology. Aux chercheurs, il adressait en substance les questions suivantes : jusqu’à quel point la communauté scientifique doit-elle tenter de espèces en danger d’une extinction ? Faut-il faire une sélection parmi les espèces que l’on choisit de protéger ou, en d’autres termes, certaines ont-elles plus de valeur que d’autres ? Comment doit-on s’organiser afin de préserver la biodiversité? Autour de ces thèmes, les sondés devaient indiquer s’ils étaient d’accord ou pas avec des suggestions qui leur étaient faites. Et le moins que l’on puisse dire est que les réponses sont assez hétérogènes, reflet d’une claire dissonance au sein de la communauté scientifique. Si la quasi-totalité des sondés s’accorde à dire que la biodiversité en général a tendance à se dégrader, et ce pour des raisons anthropiques principalement, ils ont en revanche des avis différents quant aux moyens à mettre en place et aux espèces à privilégier. Les scientifiques interrogés considèrent que l'activité humaine est responsable du déclin de la diversité génétique. Futura-Sciences, d'après Murray Rudd, 2011, Conservation Biology Sélectionner certaines espèces à protéger plutôt que d’autres, en se fondant sur des critères économiques (services), écologiques ou plus subjectifs encore, est appelé le triage. Et concernant la pertinence d’un éventuel triage, les scientifiques ne sont pas unanimes. Par exemple, environ 60 % d’entre eux considèrent qu’il faut mettre l’accent sur quelques espèces, quitte à en laisser d’autres disparaître et un peu plus de 40 % des scientifiques interrogés estiment que les espèces doivent être sélectionnées en fonction de l’argent qu’elles pourraient apporter et qui servirait à financer d’autres programmes de protection. Ces heureuses élues sont qualifiées d’espèces icônes. Sur la question du triage, près de 60 % des chercheurs sont d'accord (ou profondément d'accord) qu'il faut mettre en place des critères. Futura-Sciences, données Murray Rudd, 2011, Conservation Biology Cependant, près de la moitié des chercheurs sondés pense qu’on ne peut pas se permettre de se focaliser sur certaines espèces tant que le rôle exact des espèces au sein des écosystèmes n’est pas clairement connu. Or, c'est un peu la stratégie actuelle. Certains animaux comme le panda ou le tigre, qui ont un fort impact émotionnel sur le grand public, font partie des espèces qui permettent de récolter beaucoup de financements (du public justement) pour les campagnes de protection. Mais si ces critères finissaient par sauter ou bien s’ils étaient modifiés (pour des espèces dont la conservation a davantage de chance d’aboutir), les efforts de conservation les concernant pourraient s’amoindrir, menant à leur inéluctable disparition. Le débat reste donc ouvert... Futura Sciences 16/11/2011
  10. Comme chaque année, le magazine National Geographic a ouvert son concours photo destiné à récompenser les plus beaux clichés du monde. Les photographes ont jusqu'au 30 novembre pour envoyer leurs oeuvres. Cela fait plus de dix semaines que le concours a commencé et les photos se multiplient sur le site du magazine. En effet, il y a un peu plus de deux mois donc, le magazine National Geographic dédié à la nature et ses merveilles a ouvert l'édition 2011 de son grand concours photo annuel. Celui-ci propose aux photographes amateurs comme professionnels de faire parvenir leurs plus beaux clichés classés en trois catégories : nature, population et lieux. Chaque semaine, les éditeurs du magazine choisissent ainsi leurs clichés favoris et les publient sur le site du National Geographic. Mais les photographes ont jusqu'au 30 novembre pour envoyer leurs oeuvres. Après cette date, le jury composé des photographes du magazine Tim Laman, Amy Toensing, and Peter Essick se réuniront pour étudier tous les clichés soumis et les jugeront autant sur la créativité que sur la qualité photographique. Puis ils choisiront le vainqueur du Grand Prix qui remportera 10.000 dollars ainsi qu'un voyage à Washington au siège du magazine pour participer au séminaire annuel de la photographie organisé par National Geography en janvier 2012. L'an dernier, le magazine a reçu plus de 16.000 photos soumis par des photographes de quelque 130 pays. Sur Maxisciences, découvrez quelques uns des clichés déjà soumis au concours. Maxisciences 16/11/2011
  11. Le WWF vient de publier un rapport dans lequel il dénonce le braconnage de l'esturgeon et le commerce illégal du caviar qui en est issu en Bulgarie et en Roumanie. L'association environnementale appelle ces deux pays à respecter les interdictions de pêche, et demande un renforcement de la lutte contre le braconnage de l'espèce menacée. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) déplore de voir que le commerce illégal de caviar d'esturgeons se poursuit en Bulgarie et en Roumanie. Dans un rapport, l'association affirme que les nouvelles interdictions sur la pêche de l'espèce menacée ne sont pas respectées, et que de nombreuses livraisons illégales venant de ces deux pays sont interceptées dans l'Union européenne. En Europe, l'estuaire du Danube, les rives du fleuve de Bulgarie et de Roumanie, et la Mer Noire, constituent les seules zones viables pour l'espèce. La Bulgarie a décrété en mars une interdiction de pêche pour un an, tandis qu'en Roumanie, une interdiction de dix ans est en vigueur depuis 2006. Pourtant, quatorze saisies de 52,5 kilos de caviar produit illégalement et provenant de ces deux pays ont été réalisées entre 2000 et 2009 par les autorités de l'UE. En Bulgarie et en Roumanie en revanche, aucune saisie n'a été déclarée. Si les quantités évoquées semblent peu importantes, la quantité de caviar illégal est beaucoup plus élevée, alerte Katalin Kecse-Nagy, l'auteur du rapport du WWF. Les pays de l'Union européenne étant les premiers acheteurs du caviar venant de Roumanie, et les seconds pour celui de Bulgarie, ils ont un rôle important à jouer dans la lutte contre la pêche et le commerce illégaux des esturgeons. Le WWF prône alors de sensibiliser les vendeurs et les consommateurs, via notamment le label de caviar légal. Maxisciences 15/11/2011
  12. Les Britanniques pourront bientôt acheter des bouteilles de vin écologiques, réalisées avec du papier. La firme anglaise Greenbottle, qui a déjà commercialisé une brique de lait en papier, est à l'origine de ce projet qui vise à réduire l'empreinte carbone de la filière viticole et des consommateurs. Après avoir lancé une bouteille de lait en papier, qui a rencontré un vif succès dans les magasins britanniques, la firme angalise Greenbottle s'apprête à commercialiser une bouteille de vin réalisée sur le même modèle, composée de papier et d'un film plastique intérieur offrant des qualités de conservation semblables à celle du verre, rapporte The Guardian. Plus que pour son recyclage, qui nécessite de séparer papier et plastique quand le verre se recycle très facilement et à l'infini, l'intérêt écologique de cette bouteille réside dans son poids, dix fois moins important que celui d'une bouteille en verre. Elle ne pèse en effet que 55 grammes, soit dix fois moins qu'une bouteille en verre, et offre un avantage de taille en matière de transport. Ces bouteilles en papier devraient ainsi permettre de réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à une bouteille classique en verre. Les premières bouteilles de vin en papier de Greenbottle devraient faire leur apparition dans les magasins britanniques dès le début de l'année prochaine. Dans un premier temps, c'est en Turquie qu'elles seront produites. Mais une usine est en construction en Cornouailles et devrait très prochainement être mise en service. En outre, Greenbottle envisage d'installer des points de production à proximité des vignobles, afin de réduire encore l'empreinte carbone des bouteilles. Maxisciences 16/11/2011
  13. Selon le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire, les apiculteurs ne sont pas abandonnés face au problème de surmortalité des abeilles. Ce n’est pas l’avis des professionnels qui se disent désemparés devant les dégâts du frelon asiatique. Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a déclaré sur France Inter que "les apiculteurs ne sont certainement pas abandonnés. La préservation des populations d'abeilles en France fait partie des sujets importants". La veille pourtant, les apiculteurs adhérents à l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) s'étaient déclarés "désemparés", voire "abandonnés", face Vespas velutina, un frelon asiatique tueur d'abeilles. Ce frelon, apparu en 2004 en France, sévit dans plus de la moitié des départements français et pourrait "envahir toute la France si les pouvoirs publics ne font rien" s’inquiètent les apiculteurs. Cet insecte a d’ailleurs été reconnu espèce invasive par l'Union européenne, rappelle TV5monde. A propos de l'utilisation du pesticide Cruiser, autre sujet de désaccord avec les apiculteurs, M. Le Maire a botté en touche en indiquant qu'il n'existait pas "pour l'instant [ ... ] les éléments techniques scientifiques d'un lien" entre ce pesticide et la disparition des abeilles. "J'ai déjà dit que si j'avais le moindre soupçon, le moindre rapport qui établissait un lien clair entre l'utilisation du Cruiser et la surmortalité, je suspendrais l'autorisation du Cruiser", a ajouté le ministre. Or, chaque année, le ministère de l'Agriculture donne une nouvelle autorisation d'utilisation pour ce pesticide dont les apiculteurs demandent la suppression. La dernière annulation de l’autorisation de mise sur le marché pour le Cruiser 350 avait due être prononcée par le Conseil d’Etat en octobre dernier alors qu’elle avait dans un premier temps été accordée par le ministère. Maxisciences 16/11/2011
  14. Apple a décidé d'entamer des discussions avec les défenseurs de l'environnement qui accusent ses sous-traitants chinois de pollution à grande échelle. Dans un rapport publié en août, plusieurs ONG mettaient en cause des dizaines d'usines travaillant pour le géant de Cupertino, affirmant qu'elles mettaient en danger la santé de la population. Apple a enfin décidé de prendre en main le grave problème de la pollution engendrée par certains de ses sous-traitants chinois, accusés par des ONG de nuire à la santé de leurs ouvriers et des riverains de leurs usines. La firme à la pomme a ainsi rencontré mardi des représentant de cinq associations à l'origine d'un rapport accablant sur des dizaines d'usines soupçonnées de travailler pour Apple. "Grâce à cinq mois de recherches et d'investigations sur le terrain, nous avons découvert que les rejets polluants de cette société valant 300 milliards de dollars ont augmenté et se sont répandus dans sa chaîne d'approvisionnement", s'insurgeaient les défenseurs de l'environnement (voir notre article). Le géant de Cupertino a reconnu que 15 des 27 entreprises accusées travaillaient effectivement pour lui, sans les citer, et a exigé de 11 d'entre elles qu'elles s’engagent à changer leurs pratiques. Pour Ma Jun, un militant écologiste cité par l'AFP, cette première réunion, qui a duré trois heures et demi, constitue certes un "pas en avant", mais il n'est pas suffisant. Il reproche à Apple son refus de révéler la liste de ses fournisseurs chinois. "Ils considèrent que la pollution de ces 15 sociétés est un secret commercial. C'est pourquoi nous ne connaissons pas leurs noms et ne pouvons pas vérifier les mesures prises pour que la pollution diminue", déplore le militant. Maxisciences 16/11/2011
  15. Selon les autorités environnementales néo-zélandaises, une soixantaine de dauphins pilotes (ou baleines pilotes) ont trouvé la mort après s’être échoués en début de semaine sur une plage de l’île sud. C’est sur la plage de Farewell Spit, à l'extrême nord de l'île sud de la Nouvelle-Zélande, que des promeneurs ont trouvé en début de semaine 61 globicéphales (également appelés dauphins pilotes ou baleines pilotes) échoués. Selon John Mason, responsable local du ministère de la Protection de l'Environnement, beaucoup de ces cétacés étaient déjà morts, tandis que d'autres, ramenées un temps vers le large par la marée haute, sont finalement revenus s'échouer sur le sable. Au final, 18 animaux survivant encore ont dû être euthanasiés pour leur éviter d’inutiles souffrances. Encore mal expliqués par les scientifiques, de tels échouage en masse se produisent deux à trois fois par an en Nouvelle-Zélande, et concernent souvent cette espèce. Une centaine de globicéphales s'étaient ainsi échoués en février dernier, également sur une plage près de l'île du sud. Maxisciences 16/11/2011
  16. Après le désert d'Atacama en fleurs comme jamais depuis 20 ans, voici des éléments de réponse sur les "mystérieuses" pierres polies qui jalonnent les plaines du désert... Présentes par centaines sur les plaines du désert d’Atacama, leurs formes et leur présence étaient inexpliquées jusqu’à présent. Les mystérieuses roches polies d’Atacama Jay Quade Ces centaines de roches pesant de 500 Kg à huit tonnes intriguaient particulièrement Jay Quade, géologue à l’Université de l’Arizona. Elles ont la particularité d’être en effet quasiment lisses sur leurs sections de coupe. Comme si elles avaient subi l’effet de l’érosion. Or comme le fait justement remarquer le géologue : « Sur Terre, l’agent le plus commun d’érosion c’est l’eau et cette dernière est pratiquement inexistante dans ce désert ». Pour le scientifique, seuls des tremblements de terre ont pu créer de telles roches. Les ondes sismiques auraient entrechoqué les pierres entre elles ce qui aurait permis de lisser leurs côtés, avec le temps puisque ce processus aurait duré près de deux millions d’années. Une solution logique mais Jay Quade ne pensait pas pouvoir la valider un jour. Mais parfois la nature vient à l’aide des chercheurs ! Lors de son dernier voyage alors qu’il était en train d’examiner quelques rochers un séisme de magnitude de 5,3 sur l’échelle de Richter a frappé le secteur. « C’était énorme ce son, comme le bavardage de milliers de petits marteaux » raconte le géologue. Roche d'Atacama dont les coupes transversales sont polies par les frottements. Jay Quade Il a ainsi pu voir en direct les roches sur la plaine se cogner les unes contre les autres et d’autres dégringoler depuis les collines alentour. « Ce séisme nous a permis d’expliquer le phénomène » poursuit Quade qui a présenté sa découverte lors de la réunion annuelle de la Geological Society of America à Minneapolis. Les analyses des surfaces des pierres indiquent qu’elles sont âgées de un à deux millions d’années!. Leur âge, combiné avec l'activité sismique dans la région (qui génère un séisme comme celui dont le géologue a été témoin tous les quatre mois en moyenne) suggère qu’une roche a connu en moyenne 50.000 à 100.000 heures de collision et de polissage. Sciences et Avenir 16/11/2011
  17. Des archéologues ont découvert les traces d’un ancien très grand quartier artisanal édifié par des colons grecs au cours de fouilles en Sicile. Fouilles dans l'ancien quartier industriel de Selinunte. Martin Bentz / Université de Bonn La découverte sur le site de Sélinonte, une ancienne cité grecque côtière du sud de la Sicile, fondée au VIIe siècle av. J.C., d’un des plus grands quartiers d'artisans de la Grèce antique permet de rendre compte d’un domaine jusqu’ici négligé de cette période. «Dans quelles mesure les Grecs anciens ont mis en place des zones industrielles ? » s’interroge Gabriel Zuchtriegel, archéologue à l’université de Bonn. A Sélinonte, la concentration de certaines industries et d’artisans prouvent que les Grecs anciens avaient une certaine façon d’organiser la vie de la citée. Le quartier artisanal a été installé à l’orée de la ville, sur près de 600 mètres, sous les remparts « de sorte que la fumée, l’odeur et le bruit n’affectent pas les autres habitants » poursuit le chercheur. Les fouilles montrent aussi que les potiers étaient regroupés en coopératives et partageaient d’énormes fours de près de sept mètres de diamètre. Les nombreuses poteries, briques et bronzes retrouvés ne sont pas exceptionnels en soi mais ils permettent de reconstituer certains évènements passés. Lors de l’installation de la colonie, il semble que les espaces de vie et de travail étaient mêlés mais très vite les deux activités ont été séparées. « Nous ne savons pas grand-chose sur les conditions sociales qui prévalaient lors de la formation des colonies. La seule certitude est que la faim et la pauvreté ont souvent décidé les colons à émigrer pour fonder une nouvelle ville. Pourquoi et dans quelles conditions certains étaient des potiers, d'autres agriculteurs, et d'autres propriétaires terriens si riches qu’ils pouvaient se permettre de participer aux Jeux olympiques ? » se demande Gabriel Zuchtriegel. Il espère que des fouilles encore plus approfondies pourront lui apporter un début de réponse. Sciences et Avenir 16/11/2011
  18. Une chaîne montagneuse comparable aux Alpes et une vallée longue de 2.500 km, digne du Rift d'Afrique de l'est, le tout enfoui sous des kilomètres de glace: une étude publiée mercredi résout l'énigme de la création de ces trésors géologiques cachés de l'Antarctique. Un dixième de la croûte terrestre est masquée par l'inlandsis est-antarctique, nappe de glace de la taille du Canada qui reste l'un des recoins les plus mystérieux de notre planète. Récemment, des géologues ont démontré que, loin d'être plate comme l'Australie - pourtant voisine de l'Antarctique dans un lointain passé - cette partie du monde était creusée de profondes vallées et hérissée de hautes montagnes. La plus grande de ces chaînes de montagnes subglaciaires, la chaîne des Gamburtsev, est comparable en taille et en surface aux Alpes: des pics culminant à 2.700 mètres sur quelque 1.200 km de long. Une altitude élevée et un relief escarpé caractéristiques des montagnes "jeunes" et a priori incompatibles avec l'histoire très ancienne de la formation de l'Antarctique... Dans une étude publiée mercredi par la revue britannique Nature, des scientifiques du British Antarctic Survey (BAS) donnent la clef de l'énigme qui tenait en échec les chercheurs depuis la découverte des Gamburtsev par une mission scientifique russe en 1958. "Le système de rift est-antarctique ressemble à l'une des merveilles géologiques du monde, le grand Rift d'Afrique de l'est", souligne Fausto Ferraccioli, qui a dirigé cette étude. "Cela fournit la pièce manquante du puzzle qui permet d'expliquer la chaîne subglaciaire des Gamburtsev", assure-t-il. Cette "pièce manquante" était cachée sous trois kilomètres de glace et date d'environ un milliard d'années, bien avant que les plantes et les animaux n'aient commencé à évoluer sur la terre ferme !. A l'époque, plusieurs continents ou micro-continents entrent en collision, écrasant et comprimant les roches les plus anciennes qui composent les Gamburtsev: il en résulte une croûte terrestre très épaisse (plus de 70 km) s'étendant bien plus profondément que cette chaîne de montagnes. Au fil du temps, ces montagnes originelles furent érodées par les éléments, mais pas leur "racine" très dense et froide, explique le BAS. Voici environ 250 millions d'années, puis à nouveau 150 millions d'années plus tard, des phénomènes de clivage successifs déchirèrent littéralement l'écorce terrestre et aboutirent à la formation d'un réseau de vallées surélevées et encaissées, exactement comme dans la grande vallée du Rift, en Afrique de l'est. Ce n'est que bien plus tard, entre 34 et 14 millions d'années, que les rivières et glaciers creusèrent les hauts plateaux de ces rifts, sculptant le paysage spectaculaire que présentent actuellement les Gamburtsev, l'épaisse calotte glaciaire se chargeant de le préserver de l'érosion. Pour être "observé" par les scientifiques, le paysage sub-glaciaire aura tout de même nécessité une longue campagne de relevés effectuée sur deux millions de km2 au moyen de deux avions spécialement équipés. "La prochaine étape sera de constituer une équipe pour forer la glace et prélever les premiers échantillons de roches des Gamburtsev. C'est surprenant mais si nous possédons des échantillons de la Lune, nous n'en avons aucun de ces montagnes", relève Robin Bell, géologue à l'Université américaine de Columbia, qui a pris part à l'étude. L'analyse des glaces très anciennes de l'Antarctique pourrait aussi permettre d'obtenir des données très précieuses sur les climats et les atmosphères du passé. AFP / Sciences et Avenir 16/11/2011
  19. Le Rwanda veut réintroduire l'année prochaine des lions et des rhinocéros, en provenance d'Afrique du Sud, dans son unique parc de savane, a-t-on appris mercredi de source officielle. "Des lions et des rhinocéros seront introduits dans le parc de l'Akagera, (dans le nord-est) l'année prochaine", a assuré Rica Rwigamba, chargée du tourisme à l'Office rwandais de développement. "Nous avons de bonnes relations avec plusieurs pays ayant dans leurs parcs des lions et des rhinocéros mais les rapports sont plus avancés avec l'Afrique du Sud. Nous privilégions l'Afrique du Sud", a-t-elle ajouté. "Nous avons commencé les travaux préliminaires de clôture du parc, tous les travaux seront terminés en février 2012. Et après cela, la réintroduction de ces espèces sera une de nos priorités", a-t-elle poursuivi. Selon Télesphore Ngoga, conservateur, il reste un seul rhinocéros dans le pays, les autres ayant été décimés par le braconnage. Quant aux lions, ils avaient fui la proximité de l'homme peu après le génocide des Tutsi de 1994 lorsque d'anciens réfugiés rwandais en Tanzanie et en Ouganda, de retour dans leur pays, avaient occupé une partie du parc, faute de sites de réinstallation. Sciences et Avenir 16/11/2011
  20. Commentaires à propos de la salle de jeu pour les enfants de la préfecture de Fukushima, lesquels ne sont toujours pas autorisés à jouer librement à l'extérieur 8 mois après la catastrophe de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Située à quelque 60 km de la centrale sinistrée, la ville de Koriyama a décidé de bâtir la plus grande salle de jeux pour enfants jamais construite dans la région du Nord-Est de l'Archipel, dévastée le 11 mars. Pour ce commentaire, Ryuichi Nishigawa, un commentateur de la NHK, nous donne plus de détails sur ce projet. Radio Japon : Tout d'abord, M. Nishigawa, pourquoi a-t-on décidé de construire cette installation pour les enfants ? Ryuichi Nishigawa : La raison principale qui explique cette décision, ce sont les inquiétudes persistantes des parents à propos de l'exposition possible aux radiations. Le nombre des écoles primaires qui limitent les jeux sur leur cour de récréation a diminué de moitié environ à Fukushima parce que les travaux d'élimination de la couche supérieure du sol avancent bien. Dans la plupart des établissements scolaires, les enfants sont autorisés à jouer dans la cour pendant 2 à 3 heures par jour. Mais selon les responsables des écoles, les parents continuent de leur demander de maintenir les enfants autant que possible à l'intérieur pour minimiser leur exposition aux radiations. Dans les villes de Koriyama et de Fukushima, rares sont les écoliers qui vont jouer dans les parcs. Radio Japon : Quel genre d'installation est-on en train de construire à Koriyama ? Ryuichi Nishigawa : La salle sera dotée de grands équipements d'athlétisme pour permettre aux enfants de se livrer à des activités physiques. On y trouvera aussi un bac à sable. Par sa surface au sol de 1900 mètres carrés, cette installation sera la plus grande du nord-est du Japon. L'entrée sera libre et, selon les responsables municipaux, elle sera ouverte le 23 décembre. Radio Japon : Est-ce que le fait de ne pas pouvoir s'ébattre à l'extérieur a un impact sur les enfants ? Ryuichi Nishigawa : Selon une enquête portant sur tous les écoliers et les collégiens de la ville de Koriyama, 80% des infirmières scolaires reconnaissent se préoccuper de façon constante du manque d'activités physiques chez les écoliers. Certaines signalent que davantage d'enfants ont tendance à subir des blessures au visage parce qu'ils sont moins prompts à se protéger par les mains en tombant. D'aucuns font remarquer que certains enfants ne sont plus capables de faire ce qu'ils faisaient il y a quelques mois sur la cour de l'école. Ceci indique que l'agilité et l'habileté motrice de certains enfants ont décliné. Le stress est une autre source de préoccupation. La ville de Koriyama n'est pas la seule municipalité où les enfants ne peuvent pas jouer librement à l'extérieur. Il est nécessaire de garantir des espaces de jeux sans danger dans de nombreuses régions de la préfecture de Fukushima. J'espère que le gouvernement central et les responsables locaux prendront rapidement des mesures pour permettre aux enfants de se livrer librement à des activités physiques. NHK 16/11/2011
  21. L'Agence internationale de l'énergie, ou AIE, estime que le Japon devra faire face à une forte augmentation de ses dépenses pour son gaz naturel importé en 2035 s'il arrête la construction de centrales atomiques à cause de l'accident nucléaire de Fukushima. Maria van der Hoeven, la directrice de l'agence a présenté des estimations chiffrées au cours d'une conférence de presse ce mercredi à Tokyo. D'après elle, le Japon devra débourser quelque 66 milliards de dollars pour ses importations de gaz naturel en 2035, à cause de l'augmentation de la demande dans les économies émergentes et de la hausse des prix du gaz. Ce montant serait proche du double de la somme actuelle. Mme van der Hoeven a ajouté que, si le Japon cesse de construire de nouveaux réacteurs nucléaires, le prix de ses importations de gaz serait majoré d'environ 13 milliards de dollars supplémentaires. La responsable de l'AIE a averti qu'en 2035, le Japon aurait à dépenser annuellement près de 40 milliards de dollars de plus qu'actuellement pour sa facture de gaz naturel. Elle a ajouté qu'à son avis, ceci aurait un impact considérable sur la balance commerciale de l'Archipel. Mme van der Hoeven a également signalé que la cherté des coûts énergétiques provoquerait une forte hausse des prix de l'électricité, ce qui pénaliserait les industries japonaises. NHK 16/11/2011
  22. La Commission européenne a indiqué que des procès-verbaux pourraient prochainement être dressés contre les Etats de l’Union européenne (UE) qui élèvent leurs poules dans des cages non aménagées. En tout, 51 millions de poules pondeuses à travers 11 pays sont concernées. Dès le premier janvier 2012, une loi européenne prévoyant l'interdiction des cages de batterie conventionnelles pour les poules pondeuses doit entrer en vigueur. Ainsi, au moins 51 millions de gallinacés, dans 11 Etats européens, deviendront hors-la-loi dans la mesure où leurs cages n’auront pas été correctement aménagées. Cette nouvelle loi vise à permettre aux poules d’être élevées dans des conditions un peu plus décentes qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elle a surtout pour but d'éviter que les poules soient cantonnées à vivre sur une surface ne dépassant pas la taille d'une feuille de format A4 comme c'est encore parfois le cas. La nouvelle loi prévoit que la surface minimale accordée à chaque poule soit d’au moins 750 centimètres carrés ou que les cages aménagées disposent d’un nid ou d’un perchoir dans la mesure où l’élevage au sol ou en liberté n’est pas pratiqué. (... C'est mieux, mais ce n'est pas encore suffisant...) "La Commission commencera à ouvrir les procédures d'infractions dans les cas de non conformité le plus vite possible", a averti le commissaire européen chargé de la Santé, John Dalli, au cours d'une réunion des ministres européens de l'Agriculture à Bruxelles. Ces oeufs ne seront plus commercialisables M. Dalli a également précisé qu’un courrier allait être adressé aux 11 Etats concernés que sont: - la Belgique, -la Bulgarie, - Chypre, - la France, - la Grèce, - la Hongrie, - l'Italie, - la Lettonie, l - a Pologne, - le Portugal - et la Roumanie, pour savoir comment ils comptaient faire face à ce problème, rapporte TV5monde. L’Espagne pourrait faire partie du lot mais la Commission a indiqué ne pas disposer de suffisamment d’informations fiables la concernant pour le moment. "Il y a eu plusieurs années pour s'y conformer, et c'est pourquoi j'attends que les autres pays le mettent en œuvre rapidement. Sinon les œufs ne seront pas commercialisables", a précisé la ministre allemande Ilse Aigner, dont le pays a déjà appliqué le texte. Toutefois conscient qu’il n’était pas possible de faire détruire des milliers de tonnes d’œufs, M. Dalli avait proposé il y a quelques semaines de commercialiser de façon limitée les œufs produits dans l'illégalité. Ceux-ci ne pourraient pas être vendus au détail et leur utilisation serait limitée à l'industrie à l'intérieur de l'Etat où ils sont produits. Maxisciences 15/11/2011
  23. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a salué les efforts de décontamination menés par le Japon dans la zone affectée par la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars, mais a jugé que des progrès pouvaient encore être réalisés, dans un rapport publié mardi. "Du bon travail, à tous les niveaux, est en cours au Japon dans la zone d'assainissement environnemental", a déclaré l'agence onusienne dans ce rapport délivré aux autorités nippones. L'AIEA a encouragé le Japon à poursuivre ses efforts de décontamination, en prenant en compte les conseils de l'agence émis après une récente mission d'étude dans la zone, dirigée par Juan Carlos Lentijo, responsable de la protection contre les radiations à l'Autorité de régulation nucléaire espagnole. "Dans les premiers temps après l'accident de la centrale Fukushima Daiichi, une approche très prudente a été adoptée par les autorités japonaises pour gérer les matériaux contaminés. Cela est considéré comme la bonne réaction", a déclaré M. Lentijo, cité dans un communiqué. "Toutefois, nous estimons maintenant qu'il est possible d'adopter une approche plus équilibrée, concentrée sur les zones prioritaires, le traitement des matériaux contaminés et l'adoption de mesures de décontamination appropriées sur la base des résultats des évaluations de sûreté pour chaque situation spécifique", a-t-il poursuivi. Sciences et Avenir 15/11/2011
  24. Quand la fumée noire s'échappe de la raffinerie située de l'autre côté de la route, Erma Lee Ellas, 78 ans, n'a qu'une façon de prémunir ses poumons asthmatiques contre cette attaque toxique: "je ferme la porte", dit-elle. Au sud des Etats-Unis, le Texas est l'Etat qui émet le plus de gaz à effet de serre du pays. Ce record s'explique par la combustion massive de charbon pour produire de l'électricité et par une économie qui repose essentiellement sur des industries "sales" comme le pétrole et la chimie. Ce qui rend malade Mme Ellas fait partie du paysage, et pour nombre de notables comme le gouverneur et candidat républicain Rick Perry, il s'agit même d'un folklore local. Ce dernier vient de déclarer qu'il supprimerait le ministère de l'Environnement s'il accédait à la Maison Blanche. Ses opposants soulignent le fait que la législation est laxiste, les contrôles légers et les entreprises peu incitées à respecter les règles environnementales, les amendes d'un montant anecdotique étant rarement appliquées. Les organismes de contrôle de l'Etat répondent que les résultats sur le terrain sont la meilleure façon de juger l'efficacité des mesures environnementales. "Si tout ce que vous dites était vrai, la qualité de l'air ne s'améliorerait pas", dit Terry Clawson, porte-parole de la Texas Commission on Environmental Quality. Mais si les émissions à effet de serre sont effectivement en diminution, elles se situent toujours à un niveau inquiétant, tout comme le nombre de décharges sauvages. ... La décision du pétrolier BP de continuer ses opérations de raffinage après l'incendie de son installation de Texas City a mis à mal les contrôles de pollution pendant 40 jours l'année dernière. Fait rare, elle a aussi poussé l'Etat à introduire des pénalités au civil, au-delà des amendes généralement limitées à 10.000 dollars par jour. Mais, dans cet exemple, aucune action n'a été prise pour demander à BP de cesser son activité.... Comme "la régulation est très lâche en matière d'environnement, les gens qui sont censés surveiller tout ça, n'examinent pas la situation de façon adéquate". Forts de ce constat, les habitants de Port Arthur, une ville à l'air vicié par ses industries de raffinerie séculaires, ont décidé de prendre les choses en main. Armés d'appareils de contrôle de l'air fabriqués avec des seaux et des sacs en plastique, une petite bande de militants écolos prélèvent des échantillons pour les faire contrôler dans des laboratoires indépendants. Et ils ont déjà récolté quelques victoires substantielles, comme forcer l'entreprise Motiva à installer de nouvelles procédures de contrôle de la pollution, financer un examen annuel de l'air et mettre en place un fond de développement économique de 3,5 millions de dollars. ... Hilton Kelly est inquiet des conséquences à long terme. Mais dans le même temps, il ne souhaite pas la fermeture des raffineries, gros pourvoyeur d'emplois dans la région. Sciences et Avenir 15/11/2011
  25. Un des deux cachalots coincés sur un banc de sable dans un port de l'île australienne de Tasmanie est mort durant la nuit, ont indiqué mardi les autorités, qui avaient annoncé la veille la mort d'une vingtaine de ces mammifères échoués pendant le week-end. ... "Nous avons un cachalot qui est encore vivant, mais l'autre est mort pendant la nuit", a déclaré à l'AFP une porte-parle des services des Parcs et de la vie sauvage de la région. Les équipes de secours oeuvrent à la libération de l'animal depuis la levée du jour, mais les conditions météo, très mauvaises, ont interrompu les opérations, a-t-elle ajouté. "Nous allons surveiller l'animal toute la journée pour nous assurer qu'il soit OK et nous regardons les prévisions météo afin de prendre une décision pour demain", a-t-elle ajouté. Les échouages de baleines sont relativement fréquents en Australie, notamment autour de la Tasmanie, mais les scientifiques peinent à trouver des explications à ce phénomène. Sciences et Avenir 15/11/2011
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