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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Une étude montre que la pollution pourrait être à l'origine de l'intensification des cyclones au-dessus de la mer Arabique. Encore un exemple prouvant l'impact de l'activité anthropique sur le climat... La récente intensification des cyclones qui se forment au-dessus de la mer Arabique et sévissent sur le Moyen-Orient et sur la côte ouest de l’Inde pourraient en partie être imputable à l’activité humaine. C’est ce qu'il ressort d’une étude menée par Amato Evans, de l’université de Virginie et ses collègues, publiée dans Nature. La pollution humaine a une influence sur les conditions climatiques locales qui régissent la formation puis la vie d’un cyclone. La formation d’un cyclone (ou typhon, ou ouragan, selon la région considérée) dépend de trois facteurs majeurs : eau chaude à la surface de l'océan ; humidité importante au sein de la troposphère ; cisaillement vertical des vents (différence de mouvement des vents entre haute et basse altitudes) faible. Intensification des cyclones depuis 1990 Jusqu’à la fin des années 1990, peu de cyclones intenses avaient été observés au-dessus de la mer Arabique. Mais depuis, les cyclones se sont intensifiés et plusieurs ont même été dévastateurs. C’est le cas de celui de 1998, qui avait frappé l’ouest de l’Inde ou encore du cyclone Gonu, en 2007, le plus gros jamais enregistré dans la région. Il avait causé la mort d’environ 100 personnes ainsi que des dégâts matériels s’élevant à 4 milliards de dollars. Les scientifiques pourraient bien avoir trouvé une explication plausible. Le changement d’intensité des cyclones est, selon eux, dû à un affaiblissement du cisaillement vertical depuis une vingtaine d’années. Et c’est bien l’activité humaine qui pourrait être à l’origine de ce phénomène. Le cisaillement vertical des vents : facteur clé des cyclones Généralement, le cisaillement vertical des vents est assez fort dans la région, surtout lors de la période de la mousson et permet donc de bloquer la formation des cyclones. Lors de la combustion de biomasse ou à cause de l’industrie en général, du dioxyde de carbone et du sulfate notamment sont dégagés dans l’atmosphère. Cette pollution forme un amas de particules et d'aérosols, connu sous le nom de nuage brun d’Asie. De plusieurs kilomètres d’épaisseur, il recouvre une vaste partie de l’Asie incluant la mer Arabique, pendant les 5 mois où il ne pleut quasiment pas, de décembre à avril. Lorsqu’elle est présents, cette couverture empêche une partie des rayons lumineux d’atteindre la surface de la Terre et de l’océan. Ainsi, la différence entre la température de l’océan Indien – en principe plus froide – et celle de la mer Arabique – plus chaude – s’amoindrit. Cela entraîne un affaiblissement des perturbations atmosphériques locales et donc, une diminution du cisaillement vertical. C’est ainsi que la formation des ouragans dans cette zone est favorisée, ce qui expliquerait la différence d’intensité observée entre les périodes 1979-1996 et 1997-2010. Malgré tout, les résultats doivent être interprétés avec précaution car, comme le reconnaissent les scientifiques en conclusion de leur étude, les analyses ne portent que sur une trentaine d’années au cours desquelles une vingtaine d’épisodes cycloniques seulement a été analysée. En outre, l’augmentation de l’intensité d’une période à l’autre est imputable à 5 cyclones uniquement, ce qui est statistiquement assez faible. Enfin, si un affaiblissement du cisaillement engendre une meilleure stabilité des cyclones, il devrait également être à l’origine d’une augmentation du nombre de cyclone formés, ce qui n’est pas le cas sur les périodes étudiées. Devant de telles contradictions, la recommandation des auteurs de l’étude est sage : « La poursuite des recherches testant la relation entre les aérosols et les cyclones tropicaux dans le nord de l’océan Indien est méritée. » Futura Sciences 04/11/2011
  2. Une étude menée par des biologistes canadiens révèle que les libellules peuvent mourir de peur simplement par la présence d’un prédateur dans leur environnement. Les insectes aussi peuvent ressentir la peur. Des chercheurs de l'Université de Toronto au Canada ont constaté que les libellules étaient terrorisées par la simple présence d’un prédateur dans leur habitat quand bien même celles-ci étaient hors de danger. "Ce que nous avons trouvé était inattendu. Plus de libellules sont mortes quand elles partageaient leur milieu avec des prédateurs", explique au Daily mail Rowe Locke, co-auteur de l'étude. Pour en arriver à une telle conclusion, l’équipe de biologistes a effectué l’expérience suivante. Dans un premier temps, des larves de libellules ont été placées dans deux aquariums dont l’un comportait des poissons prédateurs et l’autre non. Les chercheurs ont auparavant pris soin de rendre les poissons hors d’état de nuire. Les résultats, publiés dans la revue Ecology, montrent que les larves exposées aux poissons inoffensifs ont un taux de survie de 2,5 à 4,3 inférieur à leurs semblables évoluant dans un environnement privé de tous signes de prédation. Les jeunes libellules sembleraient par ailleurs plus vulnérables lors de leur métamorphose avec 11% de décès au sein du groupe en contact avec les poissons contre seulement 2% pour l’autre population. Le "facteur stress" régit également les interactions d’un écosystème "Les larves de libellules qui évoluent dans un milieu de prédateurs sont plus susceptibles d’échouer leur métamorphose et mourir au cours du processus", souligne Rowe Locke. Selon le chercheur, le facteur de stress qu’éprouvent certains animaux fait partie intégrante des interactions régissant un écosystème. Il ajoute : "cette étude nous éclaire davantage sur la façon dont certaines espèces répondent à des conditions stressantes, qu’il s’agisse de la présence de prédateurs ou de perturbations liées à la nature et à l’Homme. Nous avons constaté que le stress engendre un risque accru de décès quand bien même les affections sont inoffensives". Cette étude est le premier pas vers un nouveau modèle sur les effets létaux du stress affectant les organismes d’un écosystème et pourrait dans le futur être appliqué à un plus grand nombre d’espèces. 

 Maxisciences 05/11/2011
  3. D'après un rapport rendu par Greenpeace Canada, la combustion du bois de forêt serait plus polluante et dangereuse que l'utilisation de l'essence et du charbon pour produire de l'énergie. Alors que la biomasse forestière intéresse aujourd'hui de plus en plus d'entreprises, c'est une révélation importante que vient d'annoncer Greenpeace Canada. Aujourd'hui, plusieurs provinces canadiennes ont ouvert les forêts publiques à l'extraction à grande échelle de matière végétale (arbres, arbuste, souches, racines et feuillages) pour produire de l'énergie à partir de leur combustion dans des centrales électriques. Mais dans un rapport basé sur de nombreux travaux de recherche, l'organisation affirme que la combustion du bois de forêt pour produire de l'énergie serait plus polluante et dangereuse pour l'environnement que l'essence ou de charbon. Plus précisément, elle explique que la combustion des arbres n'est pas "carboneutre", autrement dit qu'elle ne présente pas de bilan neutre des émissions de dioxyde de carbone et plus généralement de gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone (CO2). Ainsi, les centrales électriques nord-américaines fonctionnant à la biomasse émettraient "jusqu’à 150% de plus de CO2, 400% de plus de monoxyde de carbone irritant pour les poumons, et 200% de plus de particules fines qui causent l’asthme", affirme Nicolas Mainville, responsable de la campagne "Forêt" de Greenpeace dans son rapport relayé par l'AFP. Ajouté à cela, l'organisation écologiste précise également que les émissions de CO2 provenant de la bioénergie forestière ne sont pas comptabilisées parce que les autorités les considèrent à tort comme carboneutres. Elles atteindraient ainsi environ 40 mégatonnes par an, ce qui dépasse celles du parc automobile canadien en 2009. Le rapport dénonce aussi la croissance des exportations de granules de bois vers l'Europe - 1,2 million de tonne en 2010 - qui a augmenté de 700% en moins de huit ans. D'autres alternatives bien meilleures Qualifiant la politique des provinces canadiennes de "biomascarade", Greenpeace demande un moratoire sur les nouveaux projets bioénergétiques et la révision des projets existants, l'interdiction de la récolte d'arbres entiers et l'abandon du principe de "carboneutralité" concernant la biomasse, qui ne serait qu'un trompe-l'oeil. Selon elle, l'éolien, le solaire et la géothermie seraient donc de bien meilleures alternatives que l'exploitation énergétique des forêts. Maxisciences 05/11/2011
  4. L'Etat japonais a accordé vendredi une aide exceptionnelle de plus de 8 milliards d'euros à Tokyo Electric Power pour indemniser les victimes de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, en échange d'une sévère restructuration, avec des milliers d'emplois supprimés. Tepco doit débourser des centaines de milliards de yens (milliards d'euros) pour dédommager les personnes et entreprises affectées par l'accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima à la suite du violent séisme et de l'effroyable tsunami du 11 mars. Le gouvernement a approuvé vendredi un premier acompte de 900 milliards de yens (plus de 8 milliards d'euros) à la compagnie, laquelle manque cruellement de trésorerie. En échange de cette avance financière, et conformément aux recommandations d'un panel d'experts, la compagnie s'engage à revoir en profondeur ses méthodes d'approvisionnement, rationaliser son fonctionnement, repenser son mode de facturation, réduire sa main-d'oeuvre et sabrer les retraites et émoluments de son personnel. Le plan d'économies est la condition sine qua non à l'octroi de fonds étatiques. "Puisque vous utilisez de l'argent public pour indemniser les victimes, je souhaite que vous mettiez en oeuvre un +plan spécial d'activités+ qui permette de dégager au moins 2.500 milliards de yens (environ 23 milliards d'euros) en 10 ans", avait déclaré il y a peu le ministre de l'Industrie, Yukio Edano, au patron de Tepco, Toshio Nishizawa. Tepco, qui n'a guère le choix, va réduire ses effectifs de 14% (7.400 personnes) d'ici à mars 2014, continuer d'appliquer les réductions de salaires décidées après l'accident, renoncer à des activités non essentielles, rediscuter les contrats avec ses fournisseurs, réduire ses investissements ou encore vendre des biens immobiliers ainsi que des actifs financiers. Après avoir déjà affiché pour l'année budgétaire passée une perte financière de 1.250 milliards de yens (11 milliards d'euros) à cause de l'accident de Fukushima survenu au cours du dernier mois d'exercice, la compagnie a fait état vendredi d'un nouveau déficit de 627,3 milliards de yens (5,7 milliards d'euros) au cours du premier semestre 2011-2012. Dans ces circonstances, une sévère restructuration du groupe tentaculaire semble être la seule façon de garantir des fonds pour dédommager les dizaines de milliers d'habitants, exploitants agricoles et entrepreneurs condamnés à abandonner leurs propriétés et activités à cause de la contamination. Ses difficultés financières sont d'autant plus rudes que la compagnie est privée depuis près de huit mois de la plupart de ses réacteurs nucléaires, une situation qui ne va pas changer de sitôt et qui l'oblige à acheter des cargaisons gigantesques de pétrole et autres carburants pour faire turbiner ses centrales thermiques. Reste que Tokyo Electric Power, qui alimente en électricité la capitale nippone et sa région, est une entreprise si essentielle pour l'économie du Japon qu'elle ne peut être abandonnée par l'Etat, bien qu'elle oblige les pouvoirs publics à jongler avec des lois d'exception. "Si nous n'avions pas l'aide des pouvoirs publics, il ne fait aucun doute que nous serions tombés dans une situation extrêmement difficile", a reconnu le patron de Tepco, Toshio Nishizawa, lors d'une conférence de presse. Pour autant, une nationalisation, fût-elle partielle, "n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il assuré. Tepco aurait besoin de quelque 4.540 milliards de yens (44 milliards d'euros) avant mars 2013 pour ces dédommagements, et de plus de mille milliards de yens (près de 10 milliards d'euros) pour démanteler ensuite les quatre réacteurs condamnés sur les six de Fukushima Daiichi. Il faudra trente ans au moins pour y parvenir, trois des réacteurs étant si endommagés qu'une extraction du combustible paraît inenvisageable avant 2022, si tant est que la situation soit stabilisée sur le site d'ici à la fin de l'année et les rejets contrôlés. Sciences et Avenir 05/11/2011
  5. Le prince Charles a plaidé samedi en faveur de la défense de la planète au cours de son voyage en Afrique du Sud où il a également lancé un appel pour sauver les ressources naturelles. S'exprimant au terme d'un voyage de quatre jours en Afrique du Sud avec son épouse Camilla, le prince Charles a déclaré que la "combinaison malheureuse" du changement climatique, de l'augmentation de la demande alimentaire et de l'intensification du développement urbain menacent la planète. "Il y a une évidence qui s'affirme à travers le monde et qui est que nous ne pouvons pas continuer comme nous l'avons fait (jusqu'à présent) sans subir des conséquences très douloureuses", a-t-il déclaré dans un discours à l'unisiversité du Cap. "Il y a une disparité grandissante entre ce que nous demandons des ressources de la planète et la capacité de la nature à y répondre", a déclaré le prince Charles. Il a appelé à agir trois semaines avant le prochain round de pourparlers de l'ONU qui doivent se dérouler à Durban en Afrique du Sud. Vendredi, le prince Charles et le roi zoulou Goodwill Zwelithini se sont rendus sur le site où se déroula la dernière bataille de la guerre de 1879, qui vit la victoire des Britanniques et signa la fin de l'indépendance du royaume zoulou. Dans la province sud-africaine du Kwazulu-Natal (est), berceau de la nation zoulou, les deux héritiers ont prononcé un discours au Palais Ondini où l'armée britannique mena sa dernière offensive contre les forces du roi Cetshwayo, rasant son palais et mettant fin à l'indépendance totale de la nation zouloue. Le prince Charles, père de Williams, était arrivé mercredi en Afrique du Sud. Sciences et Avenir 05/11/2011
  6. En 2010, les rejets de gaz à effet de serre -dont le dioxyde de carbone- ont augmenté bien plus que dans les scénarios les plus pessimistes. Selon les chiffres du ministère américain de l'Energie, la production mondiale de dioxyde de carbone, le principal gaz à effet de serre, a augmenté de 6% en 2010 par rapport à 2009. Cela signifie que les niveaux de gaz à effet de serre sont plus élevés aujourd’hui que dans les pires des scénarios décrit par les experts du GIEC (Groupe intergouvernemental d'étude sur le climat) il y a quatre ans. Cette augmentation des rejets est liée selon les experts américains essentiellement à l’augmentation de la production des trois principaux pays émetteurs : Chine, Etats-Unis, Inde. La pollution supplémentaire en Chine et aux Etats-Unis représentent plus de la moitié de la hausse des émissions de 2010. Elle s’explique par la reprise économique qui a entraîné une multiplication des déplacements et une utilisation plus grande des moyens de production. Dans l'Union européenne, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 2,4 % en 2010 par rapport à 2009, selon les estimations, cette fois, de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) publiées au début du mois. Sciences et Avenir 05/11/2011
  7. Un homme de 66 ans qui cueillait des champignons samedi après-midi sur le territoire de la commune de Contrevoz (Ain) a été tué par le tir d'un chasseur de 47 ans. Ce dernier a été placé en garde à vue, ont annoncé des pompiers et des gendarmes. Le drame s’est déroulé vers 17 heures. La victime a reçu une balle dans la nuque, selon les premiers éléments de l’enquête, cités par le Progrès. Toujours selon le quotidien, le chasseur participait à une chasse au sanglier. En position de rabatteur, il n’était pas censé tirer. 20 minutes.fr 05/11/2011
  8. La vigilance orange est maintenue dans une quinzaine de départements du sud de la France... Un dimanche sous le signe de la vigilance dans le sud de la France. Les intempéries, qui ont fait un mort dans l'Hérault, menacent encore pour le reste du week-end une quinzaine de départements du sud de la France et de la Corse, préviennent Météo-France et les préfectures. Météo-France a notamment annoncé samedi la mise en vigilance «orange» des Hautes-Pyrénées, de la Haute-Garonne, de l'Ariège, et des Alpes-Maritimes pour risque de fortes précipitations jusqu'à dimanche soir. Une vigilance orange «submersion» a été déclenchée en Haute-Corse, dans le Var et les Alpes-Maritimes où le renforcement des vents, associé aux fortes pluies, devrait produire une montée du niveau de la mer de l'ordre de 15 à 20 cm. Quelque 600 personnes ont été évacuées préventivement sur le littoral et dans les terres dans les Alpes-Maritimes, près de Cannes et Grasse, a indiqué la préfecture. Une vigilance orange «pluies-inondations» est maintenue dans les départements du Gard, de l'Hérault, de la Lozère, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône. Un mort dans l’Hérault Le corps d'un homme emporté vendredi par les inondations dans l'Hérault a par ailleurs été découvert samedi matin. Il s'agit sans doute d'un Allemand sans domicile fixe de 51 ans disparu vendredi à Lézignan, a dit samedi à Reuters Nicolas Honoré, directeur de cabinet du préfet. Dans les Alpes-Maritimes, «les dégradations à prévoir dans le département conduisent à envisager des évacuations de population», dit-on à la préfecture de la zone de défense et sécurité Sud. Dans le Var, les pompiers ont réalisé samedi une centaine d'interventions, en majorité entre Roquebrune-sur-Argens et les Arcs, dans le nord-est du département, dans une zone déjà touchée par les inondations de juin 2010 qui avaient fait 23 morts et deux disparus. Des hélicoptères sont mobilisés pour suivre l'évolution des cours d'eau et sont intervenus samedi matin à Roquebrune-sur-Argens pour hélitreuiller 12 personnes, dont deux enfants, appartenant à la communauté des gens du voyage. Ils avaient trouvé refuge sur les toits de leurs caravanes pour échapper à la montée des eaux. Le Rhône inquiète Dans les Bouches-du-Rhône, c'est le Rhône qui flirte avec sa cote d'alerte de 7.000 m3 par seconde dans le secteur d'Arles. Le Symadrem (Syndicat mixte interrégional d'aménagement des digues du delta du Rhône et de la mer) a déclenché le niveau 2 de l'alerte vigilance crues à midi. «La mise en place de motopompes sera effective dès 7.200 m3/sec de débi»" , a indiqué la mairie d'Arles dans un communiqué, précisant qu'un message de mise à l'abri a été envoyé à certains habitants de Camargue, notamment dans le secteur des Ségonnaux. Dans le Var, l'évacuation d'une demi-douzaine de campings était programmée dans la matinée à titre préventif. Les 90 résidents d'une maison de retraite de Barjols avaient déjà été mis en sécurité la veille au premier étage de l'établissement en raison de la brusque montée des eaux. Une dizaine de routes départementales étaient également coupées à la circulation et les compétitions sportives du week-end ont été annulées, notamment le match de rugby qui devait opposer samedi après-midi Toulon à Agen. Dans le Gard, près de 400 interventions de pompiers ont été recensées depuis le début des intempéries dans le département où un demi-millier de personnes restaient privées d'électricité dans le secteur d'Anduze. A Montpellier le fleuve a débordé, à la suite des inondations et des pluies. Le 5 novembre 2011. SYLVAIN THOMAS / AFP Reuters - 20 minutes.fr 05/11/2011
  9. A Valleraugue, dans le Gard, il est tombé en quelques heures l'équivalent d'un an de précipitation pour la ville de Paris. Les habitants de la région se préparent à d'autres fortes pluies. Cliquez ICI pour voir la vidéo BFM TV Le Figaro.fr 04/11/2011
  10. La vigilance orange a été activée entre 8h et 18h ce mardi 1er novembre. Il est tombé de 80 à 300mm d'eau. Des pluies intenses et continues sont tombées depuis lundi soir sur le centre de l'Hérault 20 kilomètres environ à l'ouest de Montpellier. Le cumul de pluies a dépassé les 150 mm. Il a même été mesuré sur la commune d'Argelliers 200 mm, les cumuls de pluies atteignant localement 250 à 280 mm vers Montarnaud, Mireval, Pignan, La Grande-Motte. Les pompiers de l'Hérault auraient effectué une cinquantaine d'interventions. Ce qui est dans la moyenne basse pour ce genre d'épisode pluvio-orageux. France3 - Languedoc Roussillon 02/11/2011, cliquez pour lire la suite de l'article
  11. Douze départements étaient toujours placés, hier soir, en alerte orange, en raison de fortes pluies qui ont fait déborder nombre de cours d'eau dont le fleuve Hérault au bord duquel un homme est porté disparu. Le Vaucluse, la Drôme, la Haute-Corse, la Corse du Sud et le Var ont rejoint l'Aveyron, la Lozère, l'Hérault, le Gard, l'Ardèche, la Haute-Loire et les Bouches-du-Rhône, mis en alerte dès mercredi et jeudi. Et pour beaucoup d'habitants des zones concernées, l'heure était déjà, hier, au grand nettoyage... (Photo AFP) Le télégramme.com 05/11/2011
  12. Après l'inondation survenue à Paris cet été (5/08/2011) à Paris, c'est au tour d'autres régions françaises d'être touchées par les inondations... Petit retour en arrière : Paris touchée par les inondations. Après Barcelone, c’est une autre grande ville européenne qui n’échappe pas aux violentes pluies de cet été 2011. Ce vendredi 5 aout 2011 restera dans les annales pour certains parisiens et touristes qui ont du halluciner en voyant toutes cette eau se déverser dans les rues de la capitale. La preuve avec quelques vidéos : Le métro Lamarck Caulaincourt transformé en rivière et les escalier en cascade. Paris : boulevard des Italiens. Le métro après la pluie... La nationale 118 Sur le périphérique aussi... Métro Georges V à Paris Bien que spectaculaire, ces inondations ne sont rien comparés à ce qui se passe en Thaïlande... et aussi le Cambodge. France 24 05/08/2011
  13. Une importante quantité d'eau ayant inondé le nord de Bangkok se dirige lentement vers le sud, interrompant la circulation routière et les autres moyens de transport. Ce samedi, un quartier situé à 7 kilomètres du centre de Bangkok était inondé par 30 à 40 centimètres d'eau, qui progresse vers le sud à une vitesse d'environ 2 kilomètres par jour. Le gouvernement continue de pomper l'eau des canaux situés à l'est et à l'ouest du fleuve Chao Phraya, et de consolider les rives du fleuve pour tenter d'empêcher que l'eau ne déborde. NHK 05/11/2011
  14. Le leader spirituel tibétain en exil, le dalaï-lama, a participé à une cérémonie organisée en mémoire des victimes du séisme et du tsunami du 11 mars au Japon. Le dalaï-lama s'est rendu samedi matin dans un temple d'Ishinomaki, une ville de la préfecture de Miyagi. Dans la salle principale et devant mille personnes, il a récité des sutras bouddhistes en mémoire des victimes du désastre. Après la cérémonie, il a déclaré aux participants qu'il partageait le chagrin des personnes affectées par la catastrophe. Il les a encouragées à reconstruire la ville et à continuer d'aller de l'avant. Le maire d'Ishinomaki, Hiroshi Kameyama, a déclaré qu'il ressentait quotidiennement une douleur dans le coeur mais qu'il espérait reconstruire la ville avec le soutien de la population. Des enfants d'une école primaire ont offert au dalaï-lama un bouquet et un grand drapeau coloré, sur lequel était écrit son nom. NHK 05/11/2011
  15. Goshi Hosono, ministre en charge de la Crise nucléaire, a annoncé que le gouvernement japonais envisageait la création d'une commission d'experts afin d'étudier l'impact que pourrait avoir un niveau radioactif annuel de 20 millisieverts. Lors d'un discours ce samedi à Hamamatsu, dans le centre de l'Archipel, M. Hosono a déclaré que les études faites à partir des incidents nucléaires précédents faisaient craindre qu'une exposition à des niveaux de radiation supérieurs à 100 millisieverts par an avait des répercussions potentielles sur la santé humaine mais qu'une exposition à des niveaux moindres ne permettait pas de conclure qu'elle était nocive pour la santé. Le ministre estime nécessaire d'approfondir les études relatives à une faible exposition aux substances radioactives qui sont déjà présentes dans l'air. Il a ajouté que le gouvernement espérait ainsi faire le point, en utilisant comme seuil d'impact sur la santé un niveau de radiation annuel de 20 millisieverts. Il s'agit de la norme recommandée par la Commission internationale de protection radiologique. NHK 05/11/2011
  16. Le rorqual de près de 5 tonnes découvert mercredi, vers 8h, sur la plage de Linès, à l'entrée de la presqu'île de Gâvres. La carcasse d’une grosse baleine a été découverte, ce mercredi matin, sur la plage de Lines, entre Gâvres et Plouhinec, au sud de Lorient (Morbihan). Selon un expert d’Océanopolis, à Brest (Finistère), il s’agirait d’un rorqual commun. Photo : Thierry Creux - Ouest-France Le spécimen mesure près de 15 mètres. Cette espèce, qui peut atteindre 25 mètres, est assez courante au large des côtes bretonnes. <P class=Texte> D’après son état, le mammifère marin est mort depuis plusieurs jours. Son corps s’est vrillé sous la poussée des vagues et deux énormes vertèbres gisent même à côté. <P class=Texte> Des plaisanciers l’auraient aperçu, dérivant près de l’Ile de Groix, il y a quelques jours. Il s’est probablement échoué ce matin, sur cette plage proche d’un champ de tir de l’armée. À Océanopolis, on note que ce genre d’échouage sur les côtes bretonnes est de moins en moins rare : « Auparavant, c’était un tous les deux ou trois ans. Maintenant, il y en a plutôt un à deux par an. » Une fréquence pas forcément inquiétante : « C’est signe que la population s’accroît. » <P class=Texte> La cause de la mort reste incertaine : collision avec un bateau ? Problème d’alimentation ? La baleine sera examinée dans les prochains jours, avant d’être probablement découpée pour être évacuée à l’équarrissage. La semaine dernière, toujours près de Lorient, c’est un marsouin qui avait été découvert à Larmor-plage, la tête tranchée. Peut-être l’œuvre de pêcheurs qui auraient voulu libérer son cadavre de leurs filets. Ouest-France 03/11/2011
  17. Il faut battre le fer tant qu'il est chaud... Forts désormais du soutien de plusieurs leaders politiques, les opposants au projet d'aéroport international à Notre-Dame-des-Landes ont décidé de faire de leur lutte un combat national. Pour se faire voir et entendre, ils ont décidé de "monter" à la capitale en organisant une "Tracto-vélo". Ils quitteront Notre-Dame-des-Landes le dimanche 6 novembre pour rejoindre Paris le samedi 12 novembre. Il y a quelques jours, Eva Joly, la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle, annonçait qu'elle entendait poser comme préalable à un éventuel accord de gouvernement avec les socialistes l'abandon de "grands travaux devenus absurdes", comme l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes... Le futur équipement aéroportuaire international serait donc en passe de devenir un thème de campagne de premier plan de la prochaine présidentielle. C'est ce que souhaitent ardemment les opposants à ce projet dont la mise en service est souhaitée en 2017. Certains leaders politiques nationaux, comme Ségolène Royal (PS), Arnaud Montebourg (PS), François Bayrou (MoDem) et Philippe Poutou (NPA), ont déjà exprimé leurs réserves par rapport à ce projet, d'autres au plus niveau restent encore à convaincre. Pour cela, les opposants ont décidé d'organiser un périple en direction de Paris du 6 au 12 novembre prochain... à vélos et en tracteurs. Le convoi, limité pour raison de sécurité à six tracteurs et 80 vélos, quittera Notre-Dame-des-Landes le dimanche 6 novembre. Six étapes suivront, durant lesquelles pourront se joindre d'autres manifestants, précisent les organisateurs. Le groupe atteindra Paris le samedi 12 novembre. Un rassemblement est prévu à partir de 10 h 30, Porte d'Orléans. Là, tous les sympathisants pourront se joindre aux opposants pour une entrée dans Paris. "Nous voulons montrer qu'il s'agit d'un sujet important", explique Julien Durand, agriculteur retraité, installé à Notre-Dame-des-Landes "depuis toujours". "Il n'est pas trop tard pour revenir sur ce projet. Nous avons encore bon espoir, avoue celui qui consacre désormais une grande partie de son temps libre à cette lutte. C'est un sujet apolitique, nous voyons des gens de tous les partis qui prennent fait et cause pour notre combat. Il s'agit d'un vrai débat de société, qui va bien au-delà de notre simple territoire de vie. Nous parlons là de préservation de terres agricoles utiles, d'économie d'argent public, d'aménagement du territoire...". De son côté, le projet avance. Deux enquêtes parcellaires sont en cours. L'expropriation des propriétaires n'a pas encore commencé. Selon les opposants, seulement 52 des 600 propriétaires concernés par ce projet, qui s'étendrait au total sur 1.600 hectares, ont accepté de céder leurs terres, ce qui représenterait environ 80 hectares sur les 600 concernés. Les autres continuent à explorer tous les recours juridiques possibles en se réunissant très régulièrement. Un engagement qui rappelle en de nombreux points un combat mené sur le plateau du Larzac, il y a de cela près de quarante ans. Les opposants avaient aussi, à l'époque, choisi de "monter" à Pairs avec tracteurs et... enfants... Le groupe d'opposants avait d'ailleurs choisi lui aussi de monter à Paris avec tracteurs et enfants. Le Télégramme.com 04/11/2011 A Lire également : > Le projet d'aéroport en images > L'évolution du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes
  18. Le groupe industriel français Alstom envisage de produire l' Haliade 150, la première éolienne en mer de 6 MW de nouvelle génération, dont chaque unité sera capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5.000 foyers à Saint-Nazaire et Cherbourg. Deux ports retenus en raison de leurs infrastructures, des facilités d’accès aux fermes éoliennes et du soutien des collectivités locales. L’existence d’un savoir-faire industriel et la capacité de constituer un tissu industriel dense tourné vers l’éolien offshore ont également fortement pesé. Ce projet est susceptible de générer 5.000 emplois : 1.000 directs et 4.000 indirects. "Le dimensionnement du projet sera fonction du succès dans l'appel d'offres du consortium mené par EDF EN dont Alstom fait partie", précise le groupe ce matin. L'investissement pourrait atteindre 100 millions d'euros. Si le consortium est sélectionné "à un niveau qui assure une taille industrielle critique" nuance le communiqué, Alstom prévoit d’implanter : - à Saint-Nazaire, les activités de fabrication des nacelles et des alternateurs, auxquelles s’ajouteraient, toujours en Loire-Atlantique, le centre d’ingénierie offshore d’Alstom. - à Cherbourg, la production des pales, en partenariat avec LM Wind Power, ainsi que l’atelier de fabrication de mâts qui serait mis en place par le fournisseur d’Alstom choisi ultérieurement. Partenaire fondateur de l’Institut de Recherche Technologique Jules Verne, Alstom a déjà localisé à Nantes ses activités de recherche et de développement dans le domaine des énergies marines. Le Télégramme.com 04/11/2011
  19. Le 12 avril 2012, un navire de forage, le Chikyū, va prendre le large pour une expédition dont l'objectif est de comprendre les mécanismes impliqués dans les séismes de grande ampleur. La faille du Japon, qui a subi de fortes frictions lors du tremblement de terre de Tohoku du 11 mars 2011, provoquant le tsunami puis l'accident nucléaire de Fukushima, sera ainsi observée. Le 11 mars 2011, au large du Japon, à 130 km de la ville de Sendaï, un séisme de magnitude 9 provoquait un gigantesque tsunami qui s’abattait sur la côte est de l'île de Honshu, causant une des pires catastrophes nucléaires jamais enregistrées en frappant la centrale de Fukushima et engendrant la mort de plus 23.000 personnes. Des vagues dépassant 30 mètres de hauteur et inondant l’île jusqu’à 10 km à l’intérieur des terres, ont ramené entre 5 et 20 millions de tonnes de débris vers l’océan. Un peu moins de huit mois plus tard, l’IODP (Integrated Ocean Drilling Program) annonce qu’il va expédier le Chikyū, un navire de forage japonais, non loin de l’épicentre du séisme, afin d’explorer la faille de subduction (glissement d'une plaque sous une autre) à l’origine du tremblement de terre. Le Chikyū forera à 7.000 mètres sous l'eau Cette expédition entre dans le cadre d’un programme, le Japan Trench Fast Drilling Project (J-FAST). Créé en 2009, il avait initialement pour but d’envoyer un navire de forage après un tremblement de terre pour étudier les propriétés physicochimiques et récolter des données encore exploitables, près de l’épicentre. Le séisme de Tohoku (le nom donné au tremblement de terre du 11 mars 2011) est l’occasion idéale pour appliquer ce projet. ] La zone de forage se situe au sud de l'épicentre du séisme. D'après Nature L’expédition devrait commencer le 1er avril et prendre fin le 18 mai 2012, selon un résumé de la mission rédigé par les responsables du projet. Au cours de ces 45 jours de mission, les scientifiques vont procéder à des forages à environ 1.000 m sous le plancher océanique, sous une profondeur d'environ 7.000. Mesurer la température dégagée par les mouvements de plaque Le but est de comprendre ce qui peut causer le déplacement de roches sur plusieurs dizaines de mètres et pourquoi certaines failles sont plus à même d’être à l’origine de séismes et de tsunamis importants. Pour comprendre les mécanismes de frictions impliqués dans ces phénomènes, les géologues vont insérer des capteurs de température au sein de la faille concernée. En effet, lors d’une rupture rapide, une chaleur intense est dégagée au niveau du plan de faille, et cette chaleur met du temps à se dissiper. En obtenant des données de température précises et à long terme (les capteurs seront laissés sur place pendant un à trois ans), ils comptent obtenir les clés pour expliquer ces phénomènes. Le forage en zone de subduction. Jamstec/CDEX, adaptation Futura-Sciences L’analyse sera aussi physicochimique puisque les géologues rapporteront des échantillons des roches au niveau de la faille. Ces éléments leur permettront d’identifier des types de roches qui vont de paire avec des tremblements de terre intenses. Forage sous-marin à une profondeur record Mais le défi n’est pas que scientifique, il est aussi technique. Si forer sur 1.000 m ne représente rien de vraiment exceptionnel, les 7.000 m qui sépareront le navire de la zone de forage sont en revanche moins habituels. Jusqu’à présent, la très grande majorité des forages qui avaient été effectués avec ce bateau, comme ceux de l’expédition NanTroSeize qui visait également à mieux comprendre le mécanisme des séismes, se situaient à des profondeurs qui n’excédaient pas 6.000 mètres sous l’eau. Ce forage nécessitera des dispositifs particuliers et surtout, des conditions météorologiques favorables et clémentes. L’enjeu est crucial. De telles données pourraient peut-être permettre aux scientifiques d’appréhender des séismes brutaux, comme celui du 11 mars 2011, dont l’ampleur et la brutalité avaient surpris les géologues. Futura Sciences 04/11/2011
  20. Un serpent de lait albinos et présentant deux têtes a récemment éclos aux Etats-Unis. Le personnel en charge de la conservation des reptiles de Floride "Sunshine Serpents" sont heureux de vous annoncer la naissance de leur nouveau spécimen. La petite créature, de la famille des serpents de lait présente deux caractéristiques exceptionnelles : elle est bicéphale, c'est-à-dire à deux têtes, et est en plus albinos. Le bébé serpent, fait partie d’une ponte étonnante composée de sept œufs. Les experts en charge de la couvée ont été extrêmement surpris de découvrir au terme de l’incubation neuf têtes émerger, car ajouté au serpent à deux têtes, un autre œuf contenait des jumeaux. Le propriétaire de la nouvelle portée, Daniel Parker, biologiste a l’université de Floride a confié au Daily mail : "J'ai fait une double prise. Je ne pouvais pas croire ce que je regardais". En effet, les probabilités qu’un serpent naisse avec deux têtes sont d’environ 1 sur 10.000 et encore bien plus faibles si on ajoute également l’albinisme. Ce caractère se traduit chez ces squamates par une absence totale de pigmentation foncée. Selon Daniel Parker, le serpent à deux têtes devrait vivre environ 20 ans en captivité. Mais à l’état sauvage, le spécimen non venimeux et partageant son unique corps entre deux cerveaux aurait certainement eu de grandes difficultés à survivre. Les serpents de lait tiennent leur nom de leur mode de vie. Préférant les environnements sombres et protégés, on les retrouve généralement dans les granges à bétail où certains pensent à tort qu’ils sucent le lait des vaches. En réalité, ce reptile inoffensif pour l’homme se nourrit exclusivement d’insectes, de lézards, d'oiseaux et de petits mammifères. 
 Le petit serpent albinos à deux têtes (Crédit photo : Sunshine Serpents) Maxisciences 04/11/2011
  21. Les autorités de la capitale chinoise ont accusé l'ambassade des Etats-Unis en Chine de sensationnalisme en diffusant un indice de pollution souvent bien plus alarmant que les chiffres officiels, a rapporté vendredi le quotidien Jinghua Shibao. Le degré de pollution à Pékin avait par exemple été jugé dimanche "dangereux" par l'ambassade, qui diffuse son indice sur Twitter, tandis que les chiffres officiels maintenaient que l'air n'était que "légèrement" pollué. En raison de l'épais nuage grisâtre couvrant la mégalopole, les autorités avaient fermé dimanche six autoroutes et retardé ou annulé plus de 200 vols. "Je ne connais pas leurs méthodes d'évaluation ni la façon dont ils (les Américains) garantissent l'exactitude" de leurs mesures, a déclaré au quotidien Du Shaozhong, porte-parole du Bureau de protection de l'environnement de Pékin. "Je trouve qu'ils cherchent à faire sensation en publiant (ces chiffres), ce n'est pas une attitude très sérieuse vis-vis de la recherche", a ajouté M. Du, dont le bureau n'était pas joignable dans l'immédiat par l'AFP. Selon les médias officiels chinois, la différence entre les mesures officielles et américaines est dû à la non-prise en compte par la Chine des particules les plus fines, celles qui sont les plus dangereuses pour la santé. Cette carence a conduit beaucoup d'habitants à se fier aux chiffres américains, amenant les autorités à promettre d'améliorer leurs mesures de la qualité de l'air. La ville de Pékin a les moyens de mesurer la densité des particules les plus fines mais n'a pas de calendrier pour les publier, a encore indiqué M. Du, selon le Beijing Chenbao ("Pékin-Matin"). La pollution est alimentée par de nombreuses centrales thermiques à charbon, les industries dans la conurbation et la circulation automobile. La capitale chinoise est considérée par les Nations unies comme l'une des villes plus polluées du monde. Sciences et Avenir 04/11/2011
  22. L'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a tenté de rassurer jeudi en affirmant qu'une récente fission détectée dans un réacteur n'était vraisemblablement pas due à une réaction en chaîne incontrôlée. Le gaz xenon 133 et 135 détecté à l'intérieur du réacteur n°2 proviendrait d'une fission d'uranium "spontanée" comme il s'en produit dans les réacteurs sains, a affirmé Junichi Matsumoto, un responsable de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco). Mais les quantités relevées mardi et mercredi sont trop faibles pour avoir été produites par un "accident de criticité", terme désignant une réaction nucléaire en chaîne incontrôlée et exponentielle, a ajouté M. Matsumoto. Leur concentration est 10.000 fois inférieure à ce qu'aurait généré ce phénomène, selon lui. Par mesure de précaution, l'opérateur avait injecté dans la nuit de mardi à mercredi 10 tonnes de solution aqueuse d'acide borique afin d'absorber les neutrons et de stopper un éventuel processus en chaîne. La fission nucléaire est le processus employé dans les réacteurs nucléaires pour produire de la chaleur, générer de la vapeur, actionner une turbine puis entraîner un alternateur. En fonctionnement normal, la réaction est contrôlée. Trois des six réacteurs de la centrale Fukushima Daiichi ont été endommagés, de même que la piscine du quatrième, après la rupture de leur alimentation électrique et l'arrêt de leur système de refroidissement le 11 mars. Selon les experts, le combustible qu'ils contenaient a fondu et est tombé au fond de la cuve. Depuis, des milliers de travailleurs ont mis en place des moyens de refroidissement et de décontamination. Les autorités espèrent parvenir d'ici à la fin de l'année à stabiliser la température des réacteurs sous 100°C, même en cas de nouveau séisme, et à maîtriser les rejets de matières radioactives toujours en cours. Sciences et Avenir 04/11/2011
  23. Une plateforme d'échange, spécialisée dans la biomasse et plus particulièrement dans les granulés de bois, a ouvert ses portes jeudi à Amsterdam, a annoncé son opérateur, qui affirme qu'il s'agit de la première bourse de ce type au monde. "La première bourse de biomasse au monde est maintenant officiellement ouverte", a déclaré à l'AFP Eric-Jan Hadderingh, porte-parole de l'opérateur de la bourse, la société APX-Endex. La plateforme sera en fait gérée par APX-Endex en coopération avec le port de Rotterdam, où seront acheminés et stockés les granulés de bois et autres matériaux en attente de leur transport vers les usines de transformation. Fonctionnant comme une bourse ordinaire, mais ouverte seulement le lundi et le jeudi après-midi, la plateforme espère, d'ici la fin de sa première année d'existence, réunir une dizaine de compagnies, dont "de grosses sociétés énergétiques", qui utiliseront ses services pour effectuer des transactions. Déjà présents en Belgique, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, APX-Endex gère des plateformes de commerce spécialisées dans le secteur de l'énergie, dont le gaz et l'électricité. "Nous avions déjà lançé en 2008 un indice sur les granulés de bois, mais il existait une forte demande pour un lieu de commerce réel", a expliqué Jan-Eric Hadderingh, estimant que la biomasse est "un marché porteur", sans pour autant fournir des chiffres de croissance précis. Selon l'association écologique Greenpeace, les exportations de granulés de bois du Canada vers l'Europe ont augmenté de 700% en moins de huit ans. La biomasse est composée de végétaux, des déchets issus de la coupe d'arbres et de l'agriculture notamment, destinés à être brûlés afin de produire de l'énergie. Cette méthode est considérée comme neutre en émissions de CO2. Greenpeace avait cependant assuré dans un rapport publié mercredi que la combustion de biomasse forestière à grande échelle était en fait plus polluante que l'essence ou le charbon. Sciences et Avenir 04/11/2011
  24. Le massacre des rhinocéros en Afrique du Sud a atteint un nouveau record, avec 341 animaux braconnés depuis le début de l'année, contre 333 sur l'ensemble de 2010, a indiqué jeudi l'organisation de défense de l'environnement WWF. La progression du braconnage est généralement expliquée par le succès des cornes en Asie, où elles sont particulièrement prisées par la médecine traditionnelle. En particulier au Vietnam, où elles sont censées guérir le cancer. Le prix des cornes peut désormais atteindre le demi-million de dollars l'unité, selon la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES). "Afin de sauver les rhinos de l'extinction, les organisations criminelles opérant entre l'Afrique du Sud et le Vietnam doivent être découvertes et mises hors d'état de nuire pour de bon", a déclaré dans un communiqué Joseph Okori, coordinateur du programme africain de WWF pour les rhinocéros. "Le Vietnam devrait suivre l'exemple de l'Afrique du Sud et commencer à envoyer les braconniers, les commerçants, les contrebandiers et les revendeurs en prison", a-t-il ajouté. Le WWF a rappelé que le rhinocéros de Java avait désormais disparu au Vietnam, après que son dernier représentant eut été retrouvé mort, avec sa corne coupée, dans un parc du sud du pays. L'Afrique du Sud, qui compte environ 20.000 rhinos, en avait perdu seulement 13 en 2007. Les autorités ont réagi en envoyant des unités de l'armée combattre ce fléau qui menace à court terme la survie de l'espèce à l'état sauvage. Mais les braconniers, très bien organisés, utilisent hélicoptères, équipements de vision nocturne et fusils de gros calibre. Sciences et Avenir 04/11/2011
  25. La navigatrice Isabelle Autissier, présidente du Fonds mondial pour la nature (WWF), a qualifié vendredi de "considérable pour l'avenir" la richesse de la biodiversité de la Nouvelle-Calédonie, lors d'un séjour dans l'archipel. "La Nouvelle-Calédonie a le plus fort taux d'endémisme au monde. C'est un enjeu considérable en termes de conservation et d'avenir car parmi toutes ces espèces, certaines permettront de faire du tourisme vert, de la chimie verte, de la médecine", a-t-elle déclaré à l'AFP. "Un jour, il n'y aura plus de mines (de nickel), alors que les ressources de la biodiversité, si on les protège, sont elles durables", a également indiqué Isabelle Autissier, en Nouvelle-Calédonie jusque dimanche. Avec la Guyane, la Nouvelle-Calédonie est le seul territoire d'outre-mer à disposer d'une antenne du WWF, particulièrement active dans l'archipel dans le domaine du reboisement et de la lutte contre les feux. Lors de son séjour, Isabelle Autissier a survolé en ULM la montagne des sources dans le sud, réserve écologique victime fin 2005 d'un gigantesque incendie, qui avait ravagé plusieurs milliers d'hectares. "La nature est impactée pour des décennies, voire des siècles. Ca ne repousse pas ou mal sur les zones ravagées par les flammes", a déclaré la navigatrice, qui préside le WWF depuis 2009, rappelant qu'il ne subsiste en Nouvelle-Calédonie que 1% de la surface originelle de forêt sèche. Jeudi, elle a signé avec la direction de l'aviation civile locale une convention pour restaurer la forêt calédonienne, qui comprend outre le financement de plants, une formation des pilotes pour l'identification immédiate de zones de feux. En 2012, le WWF devrait en outre organiser pour la deuxième fois en Nouvelle-Calédonie des "Assises du feu". Sciences et Avenir 04/11/2011
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