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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Les rejets de césium 137 à Fukushima 168 fois plus importants qu'à Hiroshima La quantité de césium radioactif dégagée depuis le 11 mars par la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est du Japon) est 168 fois plus importante que celle dispersée en un instant par la bombe atomique d'Hiroshima, a affirmé jeudi un journal nippon. Selon le Tokyo Shimbun, qui dit s'appuyer sur des estimations du gouvernement, les réacteurs endommagés par un tsunami géant ont dégagé jusqu'ici 15.000 terabecquerels de césium 137 au fil des mois. En août 1945, la bombe atomique larguée par l'armée américaine au-dessus de la ville d'Hiroshima (sud-ouest) avait relâché instantanément dans l'atmosphère 89 terabecquerels de cet isotope dont la période radioactive est de 30 ans, a ajouté le journal. "En théorie, la quantité de césium 137 échappé de la centrale de Fukushima est donc 168,5 fois plus importante que celle de la bombe américaine", a-t-il souligné, en affirmant que cette estimation avait été calculée par le gouvernement à la demande d'une commission du Parlement. Mais là s'arrête la comparaison, car la bombe A a fait 140.000 morts, tués immédiatement par la chaleur ou le souffle de l'explosion, ou dans les mois suivant à cause des effets des radiations, alors que l'accident de Fukushima n'a causé jusqu'ici aucun décès. Le gouvernement juge d'ailleurs "non rationnel" de comparer ainsi la contamination radioactive d'une centrale nucléaire avec celle d'une arme atomique destinée à tuer. La même comparaison révèlerait que l'explosion du réacteur de Tchernobyl (Ukraine) en 1986 a dispersé dans l'environnement 900 fois plus de césium 137 que la bombe d'Hiroshima, si l'on s'en réfère aux évaluations de l'Institut français de la radioprotection et de la sûreté nucléaire (IRSN). Après l'éclatement de la crise nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi (exploitée par Tepco), la plus grave depuis celle de Tchernobyl, les autorités japonaises ont décrété une zone d'évacuation obligatoire dans un rayon de 20 kilomètres autour site. Plus de 85.000 personnes vivent depuis plus de cinq mois dans des centres d'accueil ou des logements préfabriqués, sans aucune certitude de retrouver un jour leur habitation. Sciences et Avenir 25/08/2011
  2. Pami les animaux sauvés ou rapatriés se trouvent une chatte et ses 4 bébés... Mais voilà, maman chat est restée dans une zone évacuée de ses occupants et donc de ses propriétaires et a mis bas... Et les chatons ont grandi sans connaître l'humain... Alors vous devinez que ce n'est pas commode de les approcher et de les soigner... Et bien les vétérinaires bénévoles de JEARS ont trouvé la parade... Voyez par vous-même ! Photo JEARS Cette petite famille de félins a été sauvée aux environs de Namie. La famille de maman chat a été retrouvée. La minette retournera auprès d'eux dès qu'ils auront un nouveau logement et les chatons, une fois socialisés, seront proposés à l'adoption... Pour mémoire, je vous rappelle que tous les chats sauvés ou trouvés par les associations de protection animale sont stérilisés... Pensez à en faire autant avec vos chats, ici en France ou partout dans le monde... Car les chats se reproduisent très vite et la situation devient rapidement ingérable... Cette simple précaution éviterait bien des morts injustes de chats et chatons qui ne demandaient qu'à avoir un foyer... Merci pour toutes les vies que vous épargnerez ... La stérilisation des animaux de compagnie est devenue le premier acte de protection... Ne l'oubliez pas !
  3. L'AIEA veut inspecter les centrales nucléaires des Etats membres L'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, souhaite procéder à des examens de sécurité des centrales nucléaires de tous les pays membres d'ici 3 ans. Après la crise, en mars, de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi exploitée par la Compagnie d'électricité de Tokyo, l'Agence a élaboré un plan d'action pour améliorer la sûreté nucléaire mondiale. L'inspection de toutes les centrales des Etats membres d'ici 3 ans entre dans le cadre de ce plan, dont la dernière ébauche a vu le jour cette semaine. Les plans des réacteurs nucléaires et les mesures de sûreté des centrales en projet dans les différents Etats membres seront également contrôlés. Le plan d'action sera discuté lors d'une réunion du conseil d'administration de l'AIEA le mois prochain. Il sera ensuite présenté lors d'une grande conférence qui débutera le 19 septembre. NHK 25/08/2011
  4. Questionnaire sur les anmaux sauvages Répondez à une équipe de chercheurs français qui travaillent sur la perception vis-à-vis de l'animal sauvage. Voir le questionnaire. Les chercheurs en question demandent à ce que l'on partage le lien avec le plus grand nombre possible de personnes... Pour information, le temps de réponse est de 4 à 5 minutes...
  5. L'appel pour la santé du vivant Cet appel est lancé à l’occasion de la Conférence Nationale Santé et Biodiversité du vendredi 17 juin à l’initiative de l’ASEF et de la Ligue Roc Je signe l'appel « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé » Article 1, Charte de l’environnement annexée la Constitution en 2005. Dans le respect de l’article 1 de la Charte de l’environnement, nous, citoyens, scientifiques, écologues, zoologues, médecins, pharmaciens, vétérinaires, chercheurs, militants associatifs, conscients des liens entre santé humaine et santé du vivant en général, convaincus de l’importance du lien entre pollutions des milieux naturels et détérioration de la situation sanitaire, persuadés que nous pouvons agir pour stopper cette détérioration et assurer une meilleure santé générale, nous demandons une mobilisation de l'ensemble de la société de la recherche aux collectivités territoriales en passant par le citoyen pour : • le développement de la recherche sur le lien santé-biodiversité L’objectif est de faire le lien entre santé humaine, santé animale et pollution des milieux naturels. Il est indispensable qu’une approche transdisciplinaire soit mise en place. Le Ministère de la Recherche, notamment en s’appuyant sur la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité, peut initier de grands changements en lançant des études épidémiologiques, en élaborant une cartographie des maladies (cancers, maladies respiratoires chroniques, allergies, paludisme), ou en développant une meilleure connaissance des effets des perturbateurs endocriniens. • le lancement de politiques nationales et locales prenant en compte le lien santé-biodiversité L’objectif est de limiter rapidement l’impact nuisible des produits chimiques sur la biodiversité. Des actions immédiates peuvent être décidées par les collectivités territoriales et les Ministères de la santé, de l’agriculture ou encore de l’Ecologie. Dans cette démarche, il est parfaitement envisageable que ces différentes instances prennent des mesures politiques afin d’appliquer la directive REACH à tous les médicaments, de diminuer l’utilisation des antibiotiques dans l’alimentation animale, et d’assurer une biosurveillance humaine et environnementale des perturbateurs endocriniens, d’accélérer le plan Ecophyto 2018 afin de limiter au plus vite l’utilisation des insecticides ou encore d’intégrer un volet santé-biodiversité au niveau des plans régionaux de santé-environnement. • la mise en place de formations adaptées sur les liens santé-biodiversité L’objectif est de changer les comportements quotidiens des acteurs sur le terrain et de permettre des décisions pertinentes et adaptées, en particulier en cas de crises. Les collectivités territoriales, le Ministère de la Santé, le Ministère de l’Education peuvent jouer un rôle dans la nécessaire formation sur le lien santé-biodiversité des médecins, des vétérinaires, des éleveurs, et plus généralement des décideurs (préfets, élus,…. • l’information des populations sur les liens santé-biodiversité L’objectif est enfin de changer les comportements de chacun de nous ! Les collectivités territoriales peuvent montrer l’exemple dans leurs propres actions locales (espaces verts sans pesticides, trame verte et bleue,…). Avec, le Ministère de l’Education, mais aussi et surtout les média, elles ont aussi un rôle de sensibilisation à jouer pour faire connaître de façon simple les interrelations entre les différentes formes de vivants. Il est également essentiel que cette thématique soit abordée dès le plus jeune âge dans les programmes scolaires. Je signe l'appel Pour en savoir plus sur la conférence du 17 juin 2011. .Ligue ROC
  6. Niveaux annuels de radiation dans les zones environnant la centrale de Fukushima Se fondant sur une enquête menée dans 50 lieux situés dans les zones d'exclusion, le ministère des Sciences a rendu public pour la première fois une estimation des doses de radiations susceptibles de s'accumuler sur une période d'un an, à compter du 11 mars dernier. Selon le ministère, les niveaux de radiation dépassaient la limite gouvernementale, fixée à 20 millisieverts annuels, en 35 endroits. La ville d'Okuma, à 3 kilomètres au sud-ouest de la centrale nucléaire, a enregistré les plus hauts niveaux : 508,1 millisieverts par an, bien au-delà de la limite gouvernementale. NHK 21/08/2011
  7. Les ordres d'évacuation restent effectifs aux abords de la centrale de Fukushima Le premier ministre japonais Naoto Kan compte expliquer aux municipalités proches de la centrale Fukushima Dai-ichi que les consignes d'évacuation de certaines zones vont rester en vigueur en raison de niveaux élevés de radiation. Le gouvernement avait prévu d'annuler ces consignes d'évacuation dans un rayon de 20 km autour de la centrale après l'arrêt à froid des réacteurs. Il a toutefois décidé de maintenir l'interdiction de séjour dans les zones où le retour prolongé de riverains dans leurs habitations présente encore un danger. Les zones concernées sont celles les plus proches de la centrale, où les niveaux de radiation restent très élevés. M. Kan va donc signaler aux municipalités sinistrées que les ordres d'évacuation resteront effectifs durant une longue période. Il expliquera également comment son gouvernement compte soutenir les anciens habitants de ces municipalités. NHK 21/08/2011
  8. Nouveaux bovins contaminés dans la préfecture de Fukushima De la viande provenant d'une ferme de Fukushima présenterait une teneur en césium radioactif supérieure aux normes gouvernementales de sécurité alimentaire. Cinq nouveaux bovins seraient contaminés. L'information a été communiquée samedi par la préfecture de Fukushima, au lendemain de rapports ayant signalé un taux de césium radioactif deux fois supérieur aux normes sur 4 vaches de la même exploitation. Ces informations ont incité le gouvernement japonais à différer, ce vendredi, la levée de l'interdiction qui pèse sur les livraisons de viande de boeuf en provenance de Fukushima. Les autorités locales ont précisé que les 9 bovins contaminés faisaient partie des 200 têtes de bétail provenant de l'élevage en question et tuées dans un abattoir de Yokohama entre l'accident nucléaire du 11 mars et le mois d'avril. L'éleveur aurait nié avoir nourri les bêtes avec de la paille de riz soupçonnée d'être contaminée au césium radioactif. Il affirme avoir utilisé du foin importé qui avait été stocké dans une autre ferme. Les autorités locales enquêtent actuellement sur les causes de cette contamination. NHK 21/08/2011
  9. Le corail corne d’élan des Caraïbes est infecté par une bactérie humaine confirme une étude. C’est le premier cas de transmission d’un germe humain à des invertébrés. Depuis les années 80, une maladie, baptisée variole blanche, affecte le principal corail des Caraïbes, le corail à corne d’élan (Acropora palmata). De précédentes études datant de 2002 ont prouvé que cette maladie est causée par une bactérie, Serratia marscencens, connue pour peupler l’intestin des humains et d’autres animaux. Dans certains cas, patients affaiblis ou immunodéprimés, elle peut causer des infections nosocomiales pulmonaires, urinaires ou cutanées. Afin de déterminer la source de de cette bactérie, une équipe du Rollins College en Floride et de l'Université de Géorgie a recueilli et analysé différentes souches de Serratia marscencens issues de déjection humaines et de plusieurs autres animaux, tels que des mouettes ou des cerfs. Les analyses génétiques ont montré que seule la souche provenant d'eaux usées humaines correspondait à celle trouvée dans les coraux malades. Corail corne d'élan. Image : Nick Hobgood Des analyses complémentaires réalisées en laboratoire ont confirmé que seule cette souche était pathogène pour le corail. « La souche humaine a causé la maladie en cinq jours chez le corail corne d’élan après inoculation. Nous avons donc maintenant la preuve définitive que les humains sont la source de l'agent pathogène qui cause cette maladie dévastatrice pour les coraux», a déclaré Kathryn P. Sutherland, biologiste au Rollins College. Cette étude, publiée dans la revue PLoS one, met pour la première fois en évidence la transmission d’une maladie humaine à un invertébré marin. La contamination se produit par le rejet d’eaux domestiques provenant des stations d’épuration ou des nombreux bateaux qui naviguent dans ces eaux. Sciences et Avenir 19/08/2011
  10. Regardez, écoutez... pour moi ce fut et ce sera souvent... un grand moment de bonheur... http://www.facebook.com/video/video.php?v=1536634450662
  11. Ne manquez pas cette vidéo... Sous aucun prétexte... http://www.facebook.com/video/video.php?v=231691600181393
  12. Bien sûr que c'est le même chien... Etonnant n'est-ce pas... Et en 5 mois seulement ! Pour info, en ce moment je ne suis pas très dispo... Je participe à une opération de sauvetage de chats sans toi dans ma ville. On trappe, on trappe... La mairie a déjà fait effectuer une raffle dans un quartier... avec pour seule issue pour les chats capturés... la mort ! Une association d'une ville voisine est venue à la rescousse des chats de ma ville... Ouf, grâce à une personne y habitant faisant partie de l'asso en question... J'en fais maintenant partie ainsi qu'une voisine qui nourrit les chats avec moi. Hier nous avons emmené deux chatons (un gris type chartreux, et une petite noiraude) chez le véto... Mes mains vont s'en souvenir longtemps...
  13. En attendant la prochaine publication d'un reportage "éducatif" avec l'humour qui caractérise certains responsables de JEARS, Carol Kosloski nous offre une première photo de A-Chan ... histoire de nous faire patienter... Voici A-Chan Photo JEARS / Carol Kosloski Je suis frappée par le regard de cette petite minette...On dirait que les yeux sont placés quelque peu différemment de nos chats, ici... C'est aussi un fait que nous avions remarqué lorsque nous croisions des chats libres au Japon...
  14. Préserver la biodiversité des mammifères est désormais une urgence Selon plusieurs biologistes, il est urgent de mettre en place une stratégie pour préserver la diversité des espèces de mammifères terrestres dont un quart sont aujourd'hui menacées d'extinction. Si la plupart des gens savent que certains mammifères sévèrement touchés tels que l’ours polaire, le panda ou encore le tigre sont aujourd’hui protégés car en voie d’extinction, beaucoup moins sont au courant de la menace qui pèse sur de nombreuses autres espèces qui sont pourchassées par des braconniers ou qui risquent de perdre leur habitat naturel. C’est ce qu’indiquent des biologistes dans une revue publiée par la Royal Society, l'académie des sciences britannique. "Il faut d'urgence une stratégie globale pour les mammifères", préviennent-ils, car un quart des 5.339 espèces recensées vivant actuellement à l'état sauvage sont menacées d'extinction, selon leurs estimations publiées dans Philosophical Transactions. "Jusqu'à maintenant, il n'y a pas encore de stratégie complète, largement acceptée, de conservation à l'échelle mondiale pour faire face au déclin des mammifères", regrettent les Italiens Carlo Rondinini et Luigi Boitani ainsi qu’Ana Rodrigues du Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier. Des espèces disparues et redécouvertes En septembre dernier, des scientifiques australiens ont fait part de la redécouverte de 67 espèces de mammifères sur les 187 portées "disparues" depuis des décennies voire des siècles. Cette surprenante découverte a poussé les chercheurs à procéder à un meilleur recensement des espèces. Ainsi, dans un des articles parus mardi, ils présentent les résultats d’une étude, effectuée de 2008 à 2010 grâce à 420 caméras installées dans des sites protégés de sept pays. (Brésil, Costa-Rica, Indonésie, Laos, Surinam, Tanzanie et Ouganda). Ce dispositif a permis de prendre 52.000 clichés, rapporte Sciences et Avenir. De la souris à l'éléphant, tous les animaux étaient automatiquement photographiés lors de leur passage devant l'une des caméras, selon l'équipe de l'Organisation américaine pour la Conservation internationale qui précise qu’il s’agit de la plus vaste étude de ce genre jamais menée. "Nous en retirons deux découvertes clés", résume Jorge Ahumada de l'ONG de surveillance de l'écologie tropicale Team (Tropical Ecology Assessment and Monitoring Network). "Plus la forêt est grande, plus le nombre, la diversité des espèces, de leur taille et de leur type d'alimentation sont élevés", explique-t-il. Par ailleurs, certains mammifères semblent plus vulnérables que d'autres à la perte de leur habitat révèle l’étude. "Les mammifères consommant des insectes (comme les fourmiliers, tatous et certains primates) sont les premiers à disparaître, alors que d'autres groupes, comme les herbivores, semblent être moins sensibles", résume M. Ahumada. Découvrez quelques uns des 52.000 clichés d'animaux pris sur le vif en pleine nature .MaxiQciences 20/08/2011
  15. Bioéthanol : un gène pour augmenter le rendement Afin de répondre aux exigences socioécologiques, la réseau des biocarburants cherche à améliorer ses rendements tout en respectant la filière alimentaire. La solution pourrait venir d'un gène mutant qui permet d'augmenter l'efficacité d'une bactérie impliquée dans la production du bioéthanol. La filière du bioéthanol (biocarburant à base d’alcool) doit faire face à des challenges écologiques et sociaux importants. Non seulement son bilan carbone se doit d’être inférieur à celui des carburants fossiles (que ce soit pendant la phase de production ou lors de son utilisation), mais il ne doit pas entrer en conflit avec la filière alimentaire. Pour pallier ce second problème, les industriels ont récemment réorienté leur production, afin d’utiliser uniquement de la matière végétale qui n’est pas destinée à la filière alimentaire : c’est le bioéthanol deuxième génération. La matière cellulosique est de plus en plus utilisée pour ce biocarburant. On s’attaque ainsi à des sucres comme la cellulose (qui sont des polymères) au lieu du saccharose (sucre simple) ou de l’amidon. Un rendement à améliorer Le bioéthanol deuxième génération, même s’il permet de répondre à certaines problématiques socioécologiques, souffre d’un rendement encore assez faible qui doit être amélioré. C’est tout l’enjeu actuel : produire de l’éthanol en grande quantité, rapidement, en utilisant peu de matière végétale et sans concurrencer la filière alimentaire. Des chercheurs américains du BioEnergy Science Center viennent de faire une découverte qui pourrait contribuer à l’amélioration des rendements du bioéthanol. Il s’agit d’un gène de résistance à l’éthanol, isolé chez une bactérie anaérobique : Clostridium thermocellum. Les résultats sont présentés dans la revue Proceedings of the National Academy of Science (Pnas). Cette bactérie est particulièrement intéressante car elle a la capacité de transformer à elle toute seule un substrat cellulosique en éthanol. C’est une sorte de tout-en-un : non seulement, elle est capable d’extraire la cellulose de la matière végétale, mais en plus, elle convertit cette cellulose en éthanol. Les autres mécanismes de production d’éthanol à partir de matière cellulosique nécessitaient l’intervention de nombreuses enzymes, engendrant une augmentation du coût et du temps de production, en d’autres termes, une baisse de la productivité. Ce procédé, qui consiste à utiliser le moins d’organismes possible, est le consolidated bioprocessing (qui peut se traduire par bioprocédé consolidé). Des solutions grâce à la génétique Clostridium thermocellum est donc l’organisme parfait ? Pas exactement. Cette bactérie transforme en effet la cellulose en éthanol mais plus le milieu est concentré en éthanol, plus son rendement diminue… En substance, plus elle produit d’éthanol, moins elle est performante. À moins de changer sa tolérance à l’éthanol. Et c’est précisément à ce détail crucial que les chercheurs du BioEnergy Science Center, emmenés par Steven Brown, se sont attaqués. En comparant les génomes de deux bactéries, l’une standard et l’autre sensiblement plus résistante à l’éthanol grâce à un gène mutant (représenté ci-dessus en forme protéique), ils ont détecté le gène responsable de la résistance à l’éthanol. Ces résultats sont assez inattendus : il est surprenant de découvrir qu’un caractère aussi complexe est contrôlé par un seul gène. Quoi qu’il en soit, la mise en évidence de ce gène va permettre aux scientifiques de focaliser leurs recherches sur la création d’organismes possédant une tolérance élevée à l’éthanol, afin d’augmenter les rendements de la filière du bioéthanol. .Futura Sciences 20/08/2011
  16. Le bisphénol S également toxique Le bisphénol S, composé chimique de la même famille que le bisphénol A, est en train de faire parler de lui suite à une révélation de la Radio Suisse Romande. Peu d'études récentes ont pourtant mesuré la toxicité pour l'Homme et pour l'environnement de cette molécule. Dès 2009, le bisphénol A – ou BPA – a défrayé la chronique et le paroxysme fut atteint en février 2011 lorsque la production et la vente des biberons contenant cette substance toxique furent interdites en Europe (avec des applications respectives en mars et juin 2011), un an après l’interdiction en France, allant à l’encontre de la surprenante quiétude de l’EFSA (European Food Safety Authority). En 2009 déjà, deux enseignes de grande distribution avaient décidé d’opter pour une encre sans BPA pour l’impression des tickets de caisse. Aujourd’hui, c’est peut-être le bisphénol S (BPS) qui pourrait voler la vedette au A. Alors que ce dernier a fait l’objet de nombreuses études, mettant en évidence sa toxicité notamment pour les femmes enceintes, le BPS est resté dans l’ombre. Seules quelques études se sont penchées sur son cas et ont étudié sa toxicité ou sa vitesse de dégradation. Le bisphénol S est également un perturbateur endocrinien Inconsciemment, ou profitant du manque de notoriété et d’exposition médiatique du BPS, les marques de distribution évoquées plus haut ont remplacé le BPA par le BPS dans la composition de l'encre destinée à l’impression des tickets de caisse. Échange qui n’a pas échappé aux journalistes de la Radio Suisse Romande. Mais que sait-on exactement du BPS ? Globalement, pas grand-chose, mais assez pour savoir qu’il ne devrait pas être manipulé sans protection, tout comme son frère le BPA. Dès 1936, une étude publiée dans Nature montrait d’ailleurs que le BPS, à l'instar des autres bisphénols, était un perturbateur endocrinien (ou encore EDC pour Endocrine Disrupting Chemical). .Cliquez ICI pour lire la suite sur Futura Sciences 20/08/2011
  17. Le cancer du poumon détecté par des chiens ! Une étude, insolite, a récemment fait ses preuves dans la détection du cancer du poumon : des chiens ont réussi à identifier l'haleine de personnes atteintes par cette maladie, parmi de nombreux échantillons tests. Une étude encourageante pour le diagnostic précoce du cancer du poumon. Surprenante conclusion d’un travail mené en Allemagne et publié dans le European Respiratory Journal, des chiens renifleurs pourraient être utilisés pour détecter précocement certains cancers du poumon. Pas si surprenant, en fait… Dans la médecine chinoise déjà, les chiens étaient utilisés pour reconnaître les diabétiques à l’odeur sucrée de leur urine. Et Hippocrate avait lui-même remarqué l’intérêt des abeilles pour l’entrejambe de nobles diabétiques, dont la toge pouvait être tachée d’urines sucrées… La méthode utilisée par les chercheurs de l’Hôpital Schillerhoehe de Gerlingen en Allemagne, a reposé sur l’identification de composés organiques volatils liés au cancer. Ils ont donc utilisé des chiens renifleurs. Leur but : observer si les canidés étaient en mesure de détecter de façon fiable le cancer du poumon. Un marqueur du cancer du poumon dans l’haleine ? Ils ont travaillé avec 220 volontaires, dont des patients atteints d’un cancer du poumon, de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), et naturellement des patients en bonne santé, aux fins de contrôle. Résultats, les chiens spécifiquement formés à cet effet, ont correctement identifié 71 échantillons provenant de patients atteints d’un cancer du poumon (sur 100 possibles). Ils ont également détecté correctement 372 échantillons appartenant aux volontaires sains (sur 400 possibles). Selon Thorsten Walles, auteur principal de cette étude, « il existerait des différences entre l’haleine d’un patient atteint d’un cancer du poumon et une personne en bonne santé. L’odorat des chiens pourrait capter cette différence. Nos résultats confirment la présence d’un marqueur stable du cancer du poumon. C’est un grand pas en avant dans le diagnostic, mais nous avons encore besoin d’identifier précisément les composés observés dans le souffle des patients. » Une découverte encourageante qui le pousse à regretter sur le ton de la plaisanterie, « que les chiens ne puissent communiquer sur ce qu’ils sentent… » .Futura Sciences 20/08/2011
  18. Manifestation près de Paris contre la construction d'un barrage en Amazonie Une cinquantaine de manifestants soutenus notamment par France Libertés, la fondation de Danielle Mitterrand, ont manifesté samedi devant la Grande Arche de la Défense près de Paris, contre la construction d'un barrage géant en Amazonie. Cette manifestation, qui s'inscrit dans le cadre d'une journée mondiale de mobilisation, vise à dénoncer ce projet baptisé Belo Monte qui prévoit d'inonder une zone de 500 km2 dans l'ouest de l'Etat amazonien du Para (Brésil), obligeant 16.000 personnes à quitter leur terre. Le gouvernement brésilien a donné son feu vert définitif le 1er juin aux travaux, menés par un consortium d'entreprises brésiliennes à dominante publique Norte Energia, de construction de ce barrage controversé qui sera le troisième plus grand du monde avec une capacité prévue de plus de 11.000 MW. "Belo Monte, non!", ont scandé les manifestants, qui ont brandi des pancartes proclamant "Détruire la forêt tue" ou encore "Préservons la forêt et l'humanité. Non à Belo Monte". Une pétition internationale a recueilli près de 100.000 signatures. D'autres manifestations étaient prévues samedi à Bruxelles, Lisbonne et dans plus de 20 villes au Brésil. D'un coût évalué à 11 milliards de dollars, Belo Monte sera le troisième plus grand barrage au monde (11.000 MW), derrière celui des Trois Gorges en Chine (18.000 MW) et celui d'Itaipu (14.000 MW) à la frontière entre le Brésil et le Paraguay. La capacité énergétique installée du Brésil, qui est actuellement de 112.000 MW, doit doubler d'ici à 2019 en passant à 240.000 MW afin d'accompagner la croissance économique du géant latino-américain, selon le gouvernement. Sciences et Avenir 20/08/2011
  19. Australie : appel à protéger la biodiversité unique de la mer de Corail La mer de corail au large de la côte nord-est de l'Australie est l'un des derniers refuges pour les grands prédateurs marins comme les requins, rapporte une étude publiée samedi, en demandant au gouvernement australien d'y créer un parc permanent de conservation marine. D'après cette étude, la zone de 972.000 kilomètres carrés qui s'étend depuis la grande barrière de corail jusqu'aux eaux des îles Salomon et de la Nouvelle-Calédonie, accueille de nombreuses espèces menacées. "La barrière sud de la mer de Corail est considérée dans le monde comme une des zones de biodiversité où foisonnent les prédateurs de l'océan comme les requins, les thons ou les marlins", explique le rapport du groupe sur l'environnement Pew. "Des requins de récifs et d'eaux profondes ont été recensés dans un grand nombre d'endroits de la mer de Corail, notamment dans des zones épargnées par l'exploitation," souligne le rapport. Au total, 52 espèces de requins d'eau profonde, des raies et des chimères ont été enregistrées dans la mer de Corail -- parmi elles, 18 n'ont été vues nulle part ailleurs -- et l'endroit serait aussi le seul refuge connu au monde pour le frai des marlins noirs. Selon le rapport, alors que l'étude n'a pu être menée que sur une petite partie de la zone, certaines données indiquent que la mer abrite encore d'autres espèces, constitue un corridor de migration et participe au processus écologique d'une vie marine unique. De nombreuses espèces de baleines migrantes menacées, des tortues et des requins, de même que des thons ou des marlins grouillent dans la mer à cet endroit et les bancs de sable abritent des oiseaux de mer qui y nichent ainsi que les oeufs des tortues vertes, menacées elles-aussi. Poissons et calamars pullulent également dans la mer de Corail, eux qui occupent un rang intermédiaire dans la chaîne de l'alimentation, et jouent un rôle important dans la régulation et la stabilité alimentaire du réseau marin. Quelque 341 espèces considérées par l'Union internationale pour la conservation de la nature comme particulièrement importantes à conserver sont présentes dans la mer de Corail, indique le rapport. De plus, la zone constitue un passage pour les espèces migrantes, comme les baleines à bosses, les carets (tortues carnivores) ou les anguilles d'eau douce -- les dernières à se reproduire là-bas et qui se déplacent sur 3.000 kilomètres jusqu'en Nouvelle-Zélande. Pour préserver cette diversité unique, Pew demande au gouvernement australien de créer un parc permanent de conservation marine dans cette zone. Sciences et Avenir 20/08/2011
  20. Vous vous souvenez du transport des chiots il y a quelques jours... Et bien, une bonne nouvelle pour certains d'entre-eux : ils ont déjà trouvé une nouvelle maison... Parmi eux, je vous présente Milo : le préféré de Junko Ogura, le photographe... Photo JEARS Sur cette photo c'est Kumako... Ne riez pas, son regard me rappelle celui d'une de mes amies... Photo JEARS Regardez bien cette façon de regarder... Cela lui donne une expression presque humaine... Maintenant, je vous présente Gus... Photo JEARS Lui aussi, regardez son expression faciale : on dirait qu'il sourit ! Il a aussi l'air espiègle, vous ne trouvez pas ? Pour la dernière photo ... Un moment de détente... Photo JEARS Ceux qui ont trouvé une nouvelle maison, sont, vous vous en doutiez, les trois petits lascars des premières photos... Je leur souhaite tout le bonheur possible auprès de gens responsables et respectueux...
  21. Des nouvelles et des bonnes... Photo facebook Je pense que cette photo se passe commentaires...
  22. Des araignées coccinelles réintroduites au Royaume-Uni Des araignées coccinelles, une espèce extrêmement rare qui a frôlé l'extinction, ont été réintroduites dans une réserve naturelle du comté de Dorset, en Angleterre. Grâce au programme de préservation de l'espèce mis en place dans la région, 1.000 de ses petites araignées sont aujourd'hui recensées dans le comté. Jeudi, une colonie d'araignées coccinelles a été réintroduite dans une réserve naturelle du Dorset, au Royaume-Uni, rapporte le site de la BBC. Ces petits animaux ont été baptisés ainsi en référence au dos rouge parsemé de points noirs que les mâles acquièrent lorsqu'ils atteignent l'âge adulte. Très rare, et difficile à observer puisqu'elle passe la majeure partie de son temps sous terre, l'espèce a bien failli disparaître de la région dans les années 1990, quand sa population ne comptait plus qu'une cinquantaine de spécimens. Aujourd'hui, grâce aux efforts menés pour préserver leur habitat, et à un programme de reproduction en captivité, le comté britannique recense plus de 1.000 araignées coccinelles. Jeudi, 30 spécimens les ont rejointes, après avoir été libérés dans la réserve naturelle RSPB Arne, qui abrite quelque 240 espèces d'araignées. Cette réintroduction est particulière pour Toby Branston, le gardien de la réserve. "Participer à l'introduction d'une nouvelle espèce si rare est très excitant, et j'espère que nous pourrons l'aider à se développer" déclare-t-il. Pour être transportées du centre de reproduction à la réserve, les araignées ont été placées dans des bouteilles d'eau vides tapissées de bruyères et de mousse. Un abri idéal pour qu'elles puissent faire leurs nids, affirment les chercheurs. .Maxisciences 16/08/2011
  23. Des oursins d’élevage bientôt dans nos assiettes ? Pour obtenir des oursins pleins et donc comestibles, un partenariat s’est mis en place dans le Var afin de faire grossir ces échinodermes en bassin. Un projet inédit qui permettrait notamment de préserver cette espèce très convoitée, en réduisant sa pêche. Pour la première fois, une ferme aquacole d’affinage d’oursins doit voir le jour. Prévu pour 2013, ce projet dont le comité local des pêches du Var et l'institut océanographique Paul-Ricard sont à l’origine, devrait être implanté sur l’île privée des Embiez, au large des côtes varoises. Le Fonds européen pour la pêche apporte également son soutien financier à cette entreprise. Concrètement, il est ainsi prévu qu’après avoir été prélevés en milieu naturel, les oursins soient placés durant deux à trois mois dans des bacs destinés à favoriser leur développement. Il faudra alors notamment trouver l'algue la plus adaptée à l'oursin pour sa croissance en bassin. "Au lieu de pêcher des oursins et de les vendre en l'état, l'idée est de parvenir à faire des oursins matures aux gonades parfaites, dans l'intérêt du consommateur et du vendeur qui pourra les vendre à un prix supérieur", explique Yvan Martin, directeur de la recherche à l'institut. Une initiative pour protéger les oursins ? Mais s’il y a là un intérêt commercial évident, l’initiative vise également à protéger une ressource "très fluctuante, qui n'est pas en danger mais est à surveiller". C’est du moins ce qu’affirme M. Ravez, pêcheur d’oursins depuis plus de 20 ans et qui plonge de six à huit heures par jour en mer entre novembre et avril à la recherche de ces précieux fruits de mer. "D'un point de vue écologique, comme l'oursin se vendra plus cher, on en pêchera moins pour le même bénéfice", assure de son côté le biologiste marin Sylvain Couvray. Autre avantage : bien pleins, ces échinodermes, qui se vendent aujourd'hui à la douzaine au prix de six euros, pourraient être dégustés en moindre quantité. Toutefois, il parait peu probable qu’avec d’excellents revenus à la clé, les pêcheurs s’arrêtent là et s’en tiennent à leurs bénéfices initiaux. Christian Decugis, président du comité local des pêches, se montre d’ailleurs très prudent face à ce projet qui pourrait également signer "la fin de l'oursin". En effet, en incitant à les ramasser en grand nombre pour les commercialiser sans s’en tenir à la période de pêche comme c'est le cas actuellement, les oursins pourraient rapidement disparaître. Comme le relève par ailleurs Patricia Ricard, aujourd’hui présidente de l'institut créé en 1966 par son grand-père, "la mer n'est pas distributrice de tapas, ce n'est pas un réservoir sans fonds, mais une réserve de vie à gérer, et le pêcheur va inévitablement devenir éleveur". Des lâchers d'oursins issus de FIV En parallèle, pêcheurs et scientifiques testent depuis plusieurs années une autre technique pour parvenir à une "activité durable". Il s’agit de lâcher en mer de jeunes oursins d'à peine un millimètre, nés par fécondation in vitro dans l'écloserie polyvalente de l'institut océanographique, indique Sciences et Avenir. Inaugurée en 2009, c'est la première du genre, assure son responsable Philippe Aublanc. Y sont également cultivées les algues destinées à les nourrir et ses minuscules animaux sont étudiés dans le cadre de recherches sur cette espèce menacée. En 2010, un premier essai de repeuplement a eu lieu et plus d'un million de larves ont été introduites. Reste à mesurer l'efficacité de l'opération en pratiquant un test génétique qui permettra de déterminer si les oursins retrouvés sur place proviennent bien de l'écloserie. .Maxisciences 16/08/2011
  24. Mardi, l'institut vétérinaire norvégien a indiqué que l'ours blanc qui a attaqué des touristes britanniques le 5 août dernier en Norvège souffrait d'un mal de dents. Ceci serait, en partie responsable de l'attaque au cours de laquelle un jeune de 17 ans est mort. C'est un mal de dents qui a eu des conséquences tragiques. Le 5 août dernier, un ours polaire a attaqué un petit groupe de campeurs britanniques qui visitaient l'île de Spitsbergen en Norvège. L'animal a alors tué l'un d'entre eux âgé de 17 ans et a grièvement blessé quatre autres personnes. Alertés par les témoins de la scène, les services de secours sont rapidement intervenus mais n'ont pas eu d'autre choix que d'abattre l'ours. Or, plus de 10 jours après le drame, l'institut vétérinaire de Norvège a peut-être trouvé une explication à la soudaine attaque. En examinant le cadavre de l'animal, les vétérinaires se sont en effet aperçus que ses dents étaient "très abimées". "Sur deux des canines et plusieurs incisives, les nerfs étaient à vif. Cela a dû provoquer d'importantes douleurs et modifier le comportement de l'ours", a commenté Bjoernar Ytrehus, de l'institut norvégien. Selon lui, cette usure pourrait être due à l'âge de l'animal, une maladie ou une blessure dont il souffrait et qu'il l'a obligé à se nourrir de végétaux plutôt que de ses proies animales habituelles, abimant ainsi ses dents. "Ça a pu être un facteur qui a contribué à l'attaque", a déclaré le vétérinaire à l'AFP lors d'un entretien téléphonique. Il a également souligné : "Affamé et souffrant, un ours est beaucoup plus imprévisible et agressif alors qu'en temps normal, il se serait vraisemblablement aventuré dans le campement de façon plus prudente". Il s'agissait de la cinquième attaque mortelle d'un ours polaire sur l'archipel de Svalbard en Norvège depuis 1973, date à laquelle l'espèce a commencé à être protégée. .Maxisciences 18/08/2011
  25. Tanzanie: trois responsables suspendus pour trafic d'animaux Jeudi soir, le ministre des Ressources naturelles et du Tourisme de Tanzanie a indiqué que trois responsables du département des réserves naturelles venaient tout juste d'être suspendus pour avoir expédié illégalement une cargaison d'animaux vers le Qatar. Après la dégradation de l'habitat et le braconnage, les trafics illicites constituent une autre menace majeure pour les animaux, en particulier dans les pays où vivent des espèces rares et très prisées, comme en Tanzanie. Justement, jeudi soir, le ministre des Ressources naturelles et du Tourisme tanzanien a annoncé la suspension de trois responsables du département des réserves naturelles. Ceux-ci sont accusés d'avoir expédié illégalement une cargaison d'animaux depuis l'aéroport du Kilimandjaro vers le Qatar en novembre 2010. Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agirait de 116 mammifères et 16 oiseaux dont certains d'espèces protégées, alors que les médias locaux parlent d'au moins quatre girafes, plusieurs espèces d'antilopes, un serpentaire et de vautours. Le chef du département des réserves naturelles Obeid Mbangwa et deux de ses collègues "sont suspendus en attendant les conclusions de l'enquête sur leurs activités", a ainsi précisé le ministre Ezechiel Maige. De son côté, le Premier ministre tanzanien Mizengo Pinda a appelé au retour de ces animaux. .Maxisciences 19/08/2011
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