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Actualité concernant les loups en France
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Entre 170 et 200 loups recensés en France l'hiver dernier GRENOBLE, 27 juil 2011 (AFP) - La population totale des loups en France a été estimée entre 170 et 200 individus à l'hiver 2010-2011, contre 140 à 170 loups l'hiver précédent, a indiqué mercredi la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) Rhône-Alpes. Le loup est présent de manière permanente depuis au moins deux ans dans 28 zones en France réparties sur neuf départements, en particulier ceux des Alpes, selon la Dreal Rhône-Alpes, qui a en charge le plan d'action national loup. Des zones de présence permanente du loup ont été localisées, à partir d'empreintes dans la neige, d'excréments ou de restes de proies, en Savoie, Haute-Savoie, Isère, Drôme, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Var et dans les Pyrénées Orientales. L'"effectif minimum retenu", c'est-à-dire le nombre des loups comptés de manière certaine en zone de présence permanente, a été évalué entre 72 et 88 loups l'hiver dernier contre 62 à 74 loups l'hiver précédent. Ce recensement, réalisé par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ne prend pas en compte les loups en dispersion hors des zones de présence permanente. Des loups solitaires ont ainsi été repérés au printemps 2011 dans les Vosges et le Doubs. C'est en se basant sur cet "effectif minimum" que l'ONCFS estime la population totale de loups en France. 30 millions d'amis -
USA: quand les chèvres remplacent les tondeuses WASHINGTON, 30 juil 2011 (AFP) - Des municipalités et organismes de l'Etat américain du Maryland, près de Washington, ont trouvé un moyen original et écologique de se débarrasser des mauvaises herbes de leurs parcs ou de leurs jardins : faire venir des chèvres. La société Eco-chèvres (Eco-Goats) de Davidsonville fournit le matériel. Les "gens n'aiment pas aller dans des endroits pleins de ronces, d'abeilles ou d'orties", affirme à l'AFP Brian Knox, fondateur et propriétaire de la société, alors qu'il amène un troupeau sur la zone à défricher de la ville de Gaithersburg. Et les chèvres au contraire, adorent, ajoute-t-il. Eco-chèvres, qui existe depuis trois ans, met à disposition des dizaines de chèvres, selon la superficie du terrain à couvrir, met en place des barrières pour contrôler la zone de broutage, s'assure chaque jour du travail effectué. Un "troupeau de 30 chèvres peut avaler une centaine de m2 de broussailles par jour", selon la société, et "comme elles sont agiles et bonnes grimpeuses, elles peuvent s'attaquer à des plantes peu accessibles". Une fois le travail fini, il reste leurs déjections "qui sont d'excellents engrais", selon Eco-Chèvres qui facture quelque 4.000 euros l'hectare. A Gaithersburg, l'association de protection de l'environnement Izaak Walton League, en partenariat avec la municipalité, a fait appel à ces chèvres pour débroussailler un des parcs qu'elle protège."C'est vraiment une façon originale, et écologique, d'enlever les mauvaises herbes, et elles sont si mignonnes à voir", dit Rebecca Wadler. En France aussi nous avons des spécialistes... AFP / 30 millions d'amis 31/07/2011
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USA: quand les chèvres remplacent les tondeuses WASHINGTON, 30 juil 2011 (AFP) - Des municipalités et organismes de l'Etat américain du Maryland, près de Washington, ont trouvé un moyen original et écologique de se débarrasser des mauvaises herbes de leurs parcs ou de leurs jardins : faire venir des chèvres. La société Eco-chèvres (Eco-Goats) de Davidsonville fournit le matériel. Les "gens n'aiment pas aller dans des endroits pleins de ronces, d'abeilles ou d'orties", affirme à l'AFP Brian Knox, fondateur et propriétaire de la société, alors qu'il amène un troupeau sur la zone à défricher de la ville de Gaithersburg. Et les chèvres au contraire, adorent, ajoute-t-il. Eco-chèvres, qui existe depuis trois ans, met à disposition des dizaines de chèvres, selon la superficie du terrain à couvrir, met en place des barrières pour contrôler la zone de broutage, s'assure chaque jour du travail effectué. Un "troupeau de 30 chèvres peut avaler une centaine de m2 de broussailles par jour", selon la société, et "comme elles sont agiles et bonnes grimpeuses, elles peuvent s'attaquer à des plantes peu accessibles". Une fois le travail fini, il reste leurs déjections "qui sont d'excellents engrais", selon Eco-Chèvres qui facture quelque 4.000 euros l'hectare. A Gaithersburg, l'association de protection de l'environnement Izaak Walton League, en partenariat avec la municipalité, a fait appel à ces chèvres pour débroussailler un des parcs qu'elle protège."C'est vraiment une façon originale, et écologique, d'enlever les mauvaises herbes, et elles sont si mignonnes à voir", dit Rebecca Wadler. AFP / 30 millions d'amis 31/07/2011
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USA: les vols de chiens en hausse de 50%, selon une association
BelleMuezza a posté un sujet dans TRAFIC / BRACONNAGE
USA: les vols de chiens en hausse de 50%, selon une association WASHINGTON, 17 août 2011 (AFP) - Les vols de chiens ont augmenté de près de 50% en un an aux Etats-Unis, a constaté mercredi une association de protection des chiens, l'American Kennel Club (AKC). L'AKC qui ne se base que sur les déclarations de vols qui lui sont adressées par ses membres, a constaté une augmentation de 50% des vols sur les sept premiers mois de l'année, par rapport à la même période de l'an dernier. Selon les sites d'associations comme stolenpets.com et petfinder.com, près de deux millions d'animaux sont volés chaque année, et seulement 10% sont rendus à leurs propriétaires. Selon l'AKC, les chiens sont volés "dans les maisons, dans les voitures quand ils sont laissés seuls ou même emportés pendant leur promenade dans les parcs avec leurs propriétaires", dit sa porte-parole Lisa Peterson. "Nous avons même vu pour la première fois cette année des chiens volés dans des chenils ou pendant des journées d'adoption", dit-elle. Certains sont volés pour être rendus contre rançon, d'autres sont revendus sur internet, d'autres sont volés parce que certains ne veulent pas "payer le prix d'un achat ou d'une adoption", dit l'AKC. Petfinder, un site qui permet d'adopter des chiens, affirme que certains sont volés pour faire l'objet de rites sataniques, de combats de chiens, ou tués pour leur viande ou leur peau. Selon le groupement des fournisseurs de produits pour animaux, l'American Pet Products Association, 46 millions d'Américains possèdent 78 millions de chiens. 30 millions d'amis -
Bulgarie: des tunnels sous une nouvelle autoroute pour des tortues menacées SOFIA, 19 août 2011 (AFP) - Un tronçon d'une autoroute en construction, reliant la capitale bulgare Sofia à la Grèce, comprendra des tunnels en vue de protéger des espèces rares de tortues, a annoncé vendredi le ministre bulgare au développement régional Rossen Plevneliev. "Des murs en béton, des clôtures et des tunnels seront construits (...) pour protéger deux espèces de tortues: la tortue ordinaire des marais et la tortues caspienne des marais", a déclaré le ministre. Le projet prendra également compte des habitats d'espèces rares de grenouilles, de lézards et d'oiseaux, a-t-il ajouté. Le tronçon concerné, long de 15 km et d'une valeur de 53 millions d'euros, enjambe le mont de Pirin (sud-ouest) où habitent ces espèces rares. Le chantier de 25 mois doit débuter en novembre. Il y a une dizaine d'années le projet de construction d'une route dans la chaîne des Rhodopes (sud-ouest) avait été modifié par un tunnel pour ne pas déranger l'accouplement des ours bruns habitant ces montagnes. AFP / 30 millions d'amis
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Le Pérou secoué par un fort séisme de magnitude 7 Mercredi à 12h46 heure locale, un séisme de magnitude 7 a fait trembler l'Est du Pérou. Ressenti jusqu'à la capitale Lima, il n'a toutefois pas fait de dégât majeur, ni de victime, en raison de la grande profondeur de son épicentre évaluée à 149 kilomètres. Les séismes sont décidément extrêmement fréquents en ce moment. Après les Etats-Unis, c'est au tour du Pérou d'être victime d'une secousse tellurique, cette fois-ci bien plus forte. Mercredi, à 12H46 heure locale, un tremblement de terre de magnitude a nettement secoué l'est du pays andin et a été ressenti jusque dans sa capitale à Lima. Selon l'institut de géophysique du Pérou, l'épicentre du phénomène se trouvait à 80 kilomètres au nord de la ville de Pucallpa, soit à environ 600 kilomètres de Lima. Toutefois, il a été situé à une profondeur de 149 kilomètres, soit bien plus qu'habituellement. Un des responsables de l'institut a ainsi indiqué que cette profondeur expliquait pourquoi le séisme n'avait pas paru si fort à Pucallpa qui compte 200.000 habitants. Ni panique, ni dégât majeur En effet, plus la secousse est profonde, moins elle est susceptible de causer des dégâts, précise l'AP. Si les immeubles ont fortement tremblé dans plusieurs villes, aucun dommage matériel, ni victime n'a donc été recensé, "si ce n'est quelques coupure de courant", a précisé à des médias péruviens le directeur de l'Institut de Défense civile. De même, le tremblement n'a causé aucun mouvement de panique parmi la population qui s'est contentée d'évacuer dans le calme les bâtiments et bureaux. Néanmoins dans l'après-midi, "des contacts étaient en cours avec des localités plus reculées du Pérou amazonien" pour connaitre leur situation suite au séisme, a rajouté le directeur. Le Pérou est l'un des pays possédant la plus forte activité sismique. En 2007, il a ainsi connu son plus violent séisme de magnitude 7,9 qui a fait 596 morts et a ravagé la ville de Pisco. Maxisciences 25/08/2011
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
Tanzanie : la police retrouve plus de 1.000 défenses d'éléphant dans un container La police tanzanienne de Zanzibar a retrouvé 1.041 défenses d'éléphants dans un container où elles étaient déclarées comme anchois. Elles auraient du s'acheminer vers la Malaisie, si les autorités ne les avaient pas interceptées. C'est un vaste trafic que viennent de compromettre les autorités tanzaniennes. Mardi soir, dans le port de Stone Town, la capitale de Zanzibar, la police locale a eu la surprise de découvrir 1.041 défenses d'éléphants cachées dans un container censé abriter des anchois, et dont l'odeur devait dissuader de toute inspection. Le chef de la police du port, Martin Lissu a précisé à l'AFP que l'enquête suivait son cours et que la cargaison avait été déchargée au port de Zanzibar deux semaines auparavant et stockée dans les faubourgs de Stone Town. Mardi, les précieux morceaux d'ivoire étaient alors probablement destinés à rejoindre la Malaisie, selon Martin Lissu qui a également indiqué que deux employés des transports locaux ont été rapidement arrêtés et font figure de suspects principaux. Ces 1.041 défenses attestent de la mort de plus de 500 éléphants, qui sont pourtant une espèce protégée. Pour le moment, les autorités tanzaniennes ignorent encore les dessous de l'affaire et l'origine des morceaux d'ivoire. Maxisciences 25/08/2011 -
La surpêche, à l'origine de la prolifération des méduses ? L’alliance Ocean2012 estime que la prolifération des méduses en Méditerranée et en Mer Noire, pourrait être une conséquence de la surexploitation des stocks de pêche par les pêcheurs européens. Selon une étude réalisée par l’alliance Ocean2012, qui regroupe une centaine d'organisations de défense des écosystèmes marins, la prolifération importante des méduses en Méditerranée et en Mer Noire pourrait directement découler de la surpêche. Il s’agit en tout cas de "la cause la plus probable". Ocean2012 note en effet que "le prélèvement d'un trop grand nombre de poissons dans ces écosystèmes offre à ces méduses une niche écologique où elles peuvent prospérer". Le rapport précise toutefois que ce facteur n'est que l'une des causes possibles avancées par les scientifiques et politiques pour expliquer le pullulement des méduses aux côtés de la modification des courants, la salinité ou la température de l'eau, voire le changement climatique. "Certains chercheurs affirment que la surpêche permet aux populations de méduses de croître de manière exponentielle". Une réforme de la politique commune de pêche L'alliance Ocean2012 affirme que parmi les stocks dont les données étaient disponibles dans l'UE, 63% étaient sur-pêchés contre 28% de moyenne dans le monde. La Méditerranée est sévèrement touchée puisqu’en 2011, 82% des stocks connus étaient victimes d'une exploitation excessive. Selon Sciences et Avenir, le groupe préconise ainsi une réforme en profondeur de la politique commune de pêche (PCP) dans l'UE sur laquelle travaillent les Etats membres depuis plusieurs mois maintenant. Photo Maxisciences Le projet de réforme de la PCP, présenté en juillet par Bruxelles et vivement critiqué par les ONG et les professionnels, vise notamment à mettre un terme à la surexploitation des ressources halieutiques d'ici 2015 et à créer un marché des droits de pêche pour contribuer à une réduction de la flotte, rapporte l'AFP. Maxisciences 26/08/2011
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Etats-Unis : le séisme provoque l'arrêt d'une centrale nucléaire La secousse de magnitude 5,8 survenue mardi après-midi sur la côte Est des Etats-Unis a entrainé l'arrêt des deux réacteurs d'une centrale nucléaire de Virginie, située à quelques kilomètres de l'épicentre. Aucun dégât apparent n'a été constaté, selon l'exploitant. La catastrophe de Fukushima survenue en mars dernier au Japon a mis en évidence le risque considérable que pouvaient représenter les séismes pour les centrales nucléaires. Suite à la secousse ressentie hier après-midi sur la côte Est des Etats-Unis, l'autorité nucléaire américaine (NRC) s'est donc logiquement inquiétée de l'état des centrales situées dans le périmètre touché. C'est ainsi que la société Dominion Nuclear qui exploite la centrale de North Anna localisée en Virginie, a indiqué que le séisme avait provoqué une coupure de courant et l'arrêt de deux réacteurs. "Les réacteurs se sont arrêtés automatiquement en raison d'une coupure d'électricité liée au séisme, et ce malgré la mise en route automatique des générateurs diesel de secours", a expliqué à CNN, David Heacock président de la société exploitante. La centrale de North Anna est en effet située à quelques kilomètres de l'épicentre localisé par l'institut de géophysique américain. Toutefois, aucun dégât apparent n'a été constaté, selon le responsable qui a également précisé que les 250.000 foyers alimentés par la centrale n'avaient pas été affectés par l'arrêt des réacteurs. Suite à la secousse, la société Dominion Nuclear a pu activer un système de redistribution électrique grâce à d'autres centrales. De son côté, le NRC a indiqué que des alertes mineures avaient été signalées dans une dizaine d'autres centrales de la côte Est. Elle a ainsi souligné qu'elle allait continuer à surveiller la situation à la centrale de North Anna comme dans les autres installations, rapporte l'AFP. Maxisciences 24/08/2011
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France : un arrêté pour protéger les mammifères marins La ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a indiqué jeudi en Corse qu’un arrêté visant à interdire toute perturbation intentionnelle des mammifères marins avait été pris. Ceci concerne les activités humaines, commerciales, scientifiques tout comme de loisirs. Jeudi, au cours d'une visite en Corse, la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé qu’un arrêté visant à interdire toute perturbation des mammifères marins avait été pris le 1er juillet. Selon les pouvoirs publics, ces animaux attirent en effet de nombreuses activités qui leur sont particulièrement dérangeantes : tourisme (observation des baleines, plongée), activités scientifiques, navigation commerciale (collisions), de plaisance ou certains aménagements en mer. "Jusqu'à maintenant, vous n'aviez pas le droit de destruction, mais vous pouviez gêner par vos activités. Là, il n'est plus possible de déranger les mammifères marins", a indiqué la ministre citée par l'AFP. Elle explique, "vous n'avez pas le droit désormais de trouver que les baleines c'est formidable et donc d'aller les voir et de les empêcher de vivre. Avant, vous n'aviez pas le droit de les tuer mais vous pouviez avoir une attitude extrêmement agressive à leur égard et donc perturbatrice, pourvu que vous ne les détruisiez pas. Maintenant elles sont protégées au-delà de la simple destruction". Photo Maxisciences L’arrêté interdit également la dégradation des aires de repos ou d'alimentation de ces animaux, prévoit "l'obligation de déclarer toute capture non intentionnelle" et, enfin, interdit toute importation de produits dérivés de phoques, afin de limiter la chasse de ces espèces dans plusieurs pays extra-européens. Selon Mme Kosciusko-Morizet, depuis l'entrée en vigueur de l'arrêté, aucune verbalisation n'a encore été recensée. Photo Maxisciences Des guides pour protéger le détroit corse La ministre s'exprimait depuis le détroit des Bouches de Bonifacio, qui vient d’être classé "zone maritime particulièrement vulnérable" par l'Organisation maritime internationale (OMI). Selon elle, grâce à ce nouveau statut, l'OMI pourra bénéficier de mesures de protection particulières, visant notamment à inciter les bateaux transportant des matières dangereuses à embarquer, le temps du passage, un pilote italien ou français connaissant bien les lieux. Le recours à ce "guide" pourrait devenir obligatoire par la suite et cette mesure pourrait intervenir dès 2012, espère la ministre. Chaque année, le détroit voit passer quelque 4.000 bateaux, dont 10% contenant des matières dangereuses, indique Sciences et Avenir. "Or le détroit est à la fois dangereux, parce que les fonds sont hauts et qu'il y a beaucoup d'îlots, et en même temps il est très fragile d'un point de vue écologique", a encore dit la ministre. "La vraie solution est donc d'avoir un pilote à bord qui connaît le coin". Maxisciences 26/08/2011
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Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans TRAFIC / BRACONNAGE
La police rwandaise sauve un bébé gorille des mains de braconniers Après avoir été enlevée à des braconniers au Rwanda au début du mois, une jeune gorille des montagnes est désormais saine et sauve à l'orphelinat du Parc National Virunga. Celle-ci reste néanmoins traumatisée d'avoir été séparée de sa mère, alors que ces gorilles sont une espèce en danger critique d'extinction. C'est une belle histoire que relate cette semaine le National Geographic. Il y a quelque temps, des braconniers ont tenté de faire passer clandestinement au Rwanda une jeune femelle gorille âgée de huit mois. Mais ceux-ci ont été interceptés par la police locale, récupérant le bébé qui avait probablement été capturé dans la région de Bukima en République Démocratique du Congo dans le cadre d'un vaste trafic animalier. au Rwanda avant d’être arrêtés par la police locale. Le bébé, que les secouristes ont nommé Ihirwe, (Chance dans la langue rwandaise le Kinyarwanda) a probablement été capturée dans le cadre d'un trafic animalier. Comment l’animal a été capturé et si les membres de sa famille ont été tués, cela reste toujours inconnu, selon les responsables du parc. Selon les éléments de l'enquête, les braconniers congolais et rwandais ont gardé la primate durant six jours, la nourrissant de bananes et de sucre de canne, jusqu’à ce que la police rwandaise de la ville de Gisenvi les emprisonnent pour possession illégale de gorille. Contactés par les autorités, les vétérinaires du Mountain Gorilla Veterinary Project, se sont immédiatement rendus à la prison pour venir examiner le jeune animal. Jan Ramer, l'un des vétérinaires raconte dans un rapport : "Quand nous nous sommes entrés dans la prison, l'un des braconniers a éternué sur le bébé, qui était profondément endormi sur le lit". Un incident qui a valu à la petite baptisée Ihirwe ("chance" dans la langue rwandaise) 30 jours passés en quarantaine, le temps que les vétérinaires s'assurent qu'elle était en bonne santé. Une jeune gorille traumatisée A l'issue de ce passage obligé, la jeune gorille a alors rejoint d'autres orphelins au centre de Senkwekwe qui fait partie du Virunga National Park. "Il y a actuellement quatre autres orphelins au centre, et le but est de les réhabiliter à un retour à la vie sauvage. Mais il est très difficile de prédire si ce sera un succès ou non", a expliqué Matthew Lewis, membre du programme de conservation de l'espèce africaine du WWF. En attendant, c'est donc le personnel de l'orphelinat qui prend soin et qui joue avec lhirwe, alors que cet âge là, les bébés gorilles passent normalement le plus clair de leur temps avec leur mère. A ce propos, les responsables du parc soulignent justement que, s'ils savent à peu près où a été capturé l'animal, ils ignorent tout de la manière employée par les braconniers et ne savent pas si les membres de sa famille ont été tués comme c'est très souvent le cas. "S'il n'y avait personne de physiquement présent avec elle, elle se sentirait terrifiée. Elle a besoin de la présence d'un corps chaud. D'autant plus qu'elle semble traumatisée d'avoir été séparée de sa mère", a précisé Matthew Lewis qui commente que l'histoire aurait très bien pu avoir une "fin vraiment sinistre". "Nous sommes prudemment optimiste avec cette petite. Elle est tendue, mais elle accepte les gens et elle mange. Tous les bons signes pour un éventuel rétablissement", a ajouté Jan Ramer. photo : MGVP, Inc.) Une espèce en danger Les gorilles des montagnes sont aujourd'hui considérés comme une espèce en danger critique d'extinction par l’Union nationale pour la conservation de la nature. En effet, il n'y aurait plus que 786 gorilles en vie dans les montagnes de la République Démocratique du Congo, du Rwanda et de l’Ouganda, selon le WWF. Cependant, grâce à la chasse acharnée faite aux braconniers par les patrouilles, et grâce à la protection de leur habitat, les gorilles ont régulièrement des pics de renaissance. "Maintenant, il n'est plus l'heure d'être complaisant et de dire que nous avons eu de grand succès. Nous devons rester vigilant et au-dessus de ça", conclut Matthew Lewis cité par le National Geographic. Découvrez l'histoire de la petite gorille en images sur Maxisciences Maxisciences 26/08/2011 -
Les volcans
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Les volcans, actualités volcaniques
Les volcans : source de vie Une étude de l'Université de Coimbra (UC) ressort, selon la NASA, comme étant l'une des plus intéressantes de l'année dans le domaine de la détection lointaine. Le responsable de cette étude, Vasco Mantas, a analysé des images de satellite d'une région de l'océan pacifique (située au large des îles Tonga) au lendemain d'une éruption volcanique sous-marine, et y a remarqué une augmentation significative de l'activité biologique. En effet, la région touchée par l'éruption présente une concentration en micro-algues jusqu'à cinq fois supérieure à celles des zones voisines. Cette région du Pacifique présente un déficit en certains nutriments, ce qui constitue un obstacle au développement de plusieurs organismes vivants. Dans cette étude, la relation entre l'activité des volcans sous-marins et l'augmentation de l'activité biologique semblerait s'expliquer par l'accumulation de fer dans l'océan, composant déversé lors de l'éruption du volcan Home Reef et essentiel au développement des algues. Les magmas déversés dans la mer lors de l'éruption contiennent en effet le type de composants qui pourraient engendrer la vie. L'étude réalisée par Vasco Mantas, dans le cadre de son activité au sein du laboratoire de détection lointaine et des systèmes d'Information géographique de la Faculté de Sciences et de Technologie de l'Université de Coimbra, s'est prolongée pendant cinq mois, au cours desquels d'autres éruptions sous-marines de l'Océan Pacifique ont pu être étudiées. Vasco Mantas rapporte par ailleurs que son étude pourrait être le point de départ de découvertes liées à d'autres domaines de recherche. En effet, les micro-algues constituent le premier maillon de la chaîne alimentaire en milieu aquatique ; leur prolifération dans des zones de l'océan réputées comme impropres avec la vie a donc forcément un impact sur l'écosystème des régions concernées. L'ouverture à de nouveaux champs de recherche justifie d'ailleurs, selon Alcides Pereira, directeur du département de sciences de la terre de l'Université de Coimbra, la distinction décernée par la NASA. Notre Planète Info 29/06/2011 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
La décontamination de l'eau prend du retard Une fois de plus, le dispositif de décontamination de l’eau radioactive a été stoppé à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi ce vendredi 26 août. Un incident qui vient s’ajouter à la longue liste des problèmes rencontrés par Tepco, l’opérateur de la centrale, depuis la mise en route de ce système de décontamination. Aujourd’hui Tepco précise que c’est la pompe qui transfert l’eau vers le dispositif de décontamination d’Areva, après être passée par les filtres à césium, qui est tombée en panne. Cette unité de décontamination est composée de plusieurs éléments apportés par des sociétés américaine (Kurion), française (Areva) et japonaises (Toshiba et Hitachi). Elle comprend en bout de chaîne un système de désalinisation qui permet de recycler l’eau en la réinjectant sur les réacteurs accidentés pour la refroidir. Après un démarrage poussif en juin, les difficultés se sont accumulées. L’unité ne fonctionne qu’à 50 ou 60% de ses capacités en moyenne. La très forte concentration de l’eau en radionucléides serait l’une des explications des pannes à répétition Le dimanche 7 août, l’unité a cessé de fonctionner après les pannes successives de plusieurs pompes. Auparavant, le 5 août, Tepco a annoncé qu’une fuite de 700 litres d’eau très radioactive s’était produite sur l’unité de décontamination. Les concentrations de césium communiquées à ce moment-là par Tepco sont de 6,27 millions de Becquerels/cm3 pour le césium-137 et de 5,5 millions de Becquerels/cm3 pour le césium-134. Pourtant, dans un document daté du 15 juin, les chiffres donnés pour l’eau avant traitement étaient inférieurs à 2 millions de Becquerels/cm3. Tepco n’a jamais communiqué de données précises sur les concentrations de radionucléides dans l’eau avant le démarrage de l’unité. Ce qui est certain c’est que l’eau baignant les bâtiments des réacteurs 1 et 2 est plus radioactive que pour les réacteurs 3 et 4. Un module supplémentaire, le SARRY (Simplified Active Water Retrieve and Recovery System) fournit par Toshiba a été ajouté en août par Tepco, afin d’augmenter les capacités de décontamination. Quelques jours après son entrée en fonction, le 22 août, son activité a été stoppée. Des radiations de 3 sieverts par heure ont en effet été mesurées lors du changement de ses pièges à césium. Tandis que la décontamination prend du retard, l’eau continue à s’accumuler sur le site puisque les réacteurs sont toujours refroidis par arrosages. Fin juillet les très fortes pluies dues au passage d’un typhon ont aggravé la situation en faisant encore monter le niveau de l’eau dans les bâtiments ou les canalisations. Sciences et Avenir 26/08/2011 -
Fukushima : gestion de la crise
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
Commentaire sur le départ de Naoto Kan Dans notre commentaire du jour, l'analyste de NHK World Masayo Nakajima revient sur les raisons qui ont poussé le premier ministre Naoto Kan à quitter son poste. Masayo Nakajima La première est que M. Kan ne pouvait plus résister aux critiques grandissantes émises au sein même de son parti. Il a également souffert d'une cote de popularité qui a très vite baissé après son entrée en fonction en juin 2010, en raison de ses revirements sur d'importants sujets. Il s'est ainsi exprimé en faveur d'une hausse de la taxe sur la consommation. Or sa formation, le Parti démocrate du Japon, le PDJ, avait promis de ne pas augmenter les impôts. Après le début de la crise nucléaire à la centrale de Fukushima, il s'est soudainement prononcé pour la fin de la dépendance du Japon à l'énergie atomique. Un geste perçu comme une tentative de regagner le soutien de l'opinion. Mais, comme il n'avait pas de projets concrets pour fournir suffisamment d'électricité sans avoir recours au nucléaire, il a dû admettre que son annonce reflétait un espoir personnel et non la volonté de son gouvernement. Puis son taux de soutien a plongé jusqu'à s'établir à son plus bas niveau depuis l'arrivée au pouvoir en 2009 du PDJ. En outre, l'opposition a refusé de collaborer avec M. Kan. Les dirigeants du PDJ ont alors considéré qu'avec ce chef du gouvernement, aucun texte ne pourrait surmonter l'écueil d'un Parlement divisé. Certains de ces dirigeants ont envisagé de déposer une nouvelle motion de censure contre lui. Plusieurs membres de son cabinet ont même pensé démissionner. M. Kan n'avait finalement plus d'autres choix que de quitter son poste. Radio-Japon En quoi les troubles politiques japonais ont-ils une influence sur la diplomatie de l'Archipel ? Masayo Nakajima Un exemple important est celui des relations avec les Etats-Unis. M. Kan a tout fait pour organiser cet automne un sommet avec le président Barack Obama. Mais les Etats-Unis ont refusé, principalement car s'ils avaient accepté une rencontre avec M. Kan, cela aurait été perçu comme un signe de soutien pour lui. Radio-Japon Quelles sont les réalisations de Naoto Kan pendant son mandat? Masayo Nakajima Au final, le premier ministre a réussi à faire passer la loi de promotion des énergies renouvelables. Cette législation oblige les compagnies d'électricité à acheter tout le courant produit à partir de sources d'énergies naturelles, le soleil et le vent notamment. Mais, en-dehors de ce texte, M. Kan n'a pas obtenu beaucoup de succès. Il avait évoqué la possibilité de voir le Japon participer aux discussions sur le Partenariat trans-Pacifique, orienté sur le libre-échange. M. Kan était déterminé mais il s'est heurté à de vives oppositions, principalement du monde agricole et des politiciens bénéficiant du soutien des agriculteurs. Et il n'a pu tenir sa promesse. Il a également échoué dans sa tentative de finaliser une réforme globale de la fiscalité devant contribuer au financement des coûts de la Sécurité sociale, en forte augmentation au Japon. NHK 26/08/2011 -
Les habitants de villes très proches de la centrale de Fukushima ont pu rejoindre provisoirement leur domicile Au Japon, les habitants d'une zone située dans un rayon de 3 kilomètres autour de la centrale Fukushima Dai-ichi ont regagné leur domicile pour la première fois, ce vendredi, depuis l'accident survenu en mars. Le gouvernement a autorisé les habitants de Futaba et Okuma, deux villes de la préfecture de Fukushima, à retourner provisoirement dans leurs maisons, les niveaux de radiation étant stabilisés dans cette zone. Depuis le mois de mai, les personnes vivant entre 3 et 20 kilomètres de la centrale pouvaient se rendre à leurs domiciles mais les habitants de communes situées dans un rayon de 3 km n'y étaient pas autorisées. Rappelons qu'une zone d'évacuation a été décrétée dans un rayon de 20 km autour du complexe nucléaire. Ce vendredi, en matinée, 117 habitants de 64 foyers de Futaba se sont réunis autour de la zone d'évacuation pour revêtir des combinaisons de protection avant qu'un autobus ne les conduise à leurs domiciles. Trente-trois membres de familles de personnes âgées nécessitant des soins dans une maison de retraite, ainsi que des responsables de l'établissement, se sont par ailleurs rendus à Okuma. Durant près de 2 heures, le groupe a collecté des effets personnels laissés sur place, avant de repartir dans l'après-midi. NHK 26/08/2011
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Un requin pèlerin se balade près de la plage : Pas de Calais
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Monde Aquatique
Pas-de-Calais : un requin pèlerin se balade près de la plage Vision cauchemardesque. Les sauveteurs de la plage de Wissant (Pas-de-Calais) aperçoivent d'abord, ce mercredi, une masse sombre dans la zone de bain. Les jumelles en main, un aileron apparaît à son tour. Il s'agit, selon des spécialistes, d'un requin pèlerin, rapporte le quotidien régional La Voix du Nord, qui a révélé cette information. Le drapeau rouge est hissé. Ce vendredi, les sauveteurs continuent de scruter le rivage, mais la baignade a été de nouveau autorisée. Que les baigneurs se rassurent, la fermeture temporaire de la plage n'était que pure précaution. Aucun risque a priori que soit rejouée une scène des Dents de la mer, le requin pèlerin est connu pour être totalement inoffensif. Il ne se nourrit en effet que de micro-plancton. Il serait néanmoins imposant, puisqu'il s'agit du deuxième plus gros requin au monde, après le requin baleine. Il peut atteindre plus de dix mètres à l'âge adulte. Selon La Voix du Nord, le spécimen aperçu à Wissant mesurerait un à deux mètres. Le Parisien.fr 26/08/2011 -
CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
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CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Gaz à effet de serre : certains pays faussent le jeu Si l’on en croit les déclarations, en Europe occidentale les émissions de trifluorométhane (HFC-23) ont nettement diminué ces dernières années. Les mesures des polluants réalisées par l’Empa prouvent toutefois que certains pays déclarent des émissions inférieures à la réalité. Tout repose sur les déclarations des états Pour lutter contre le réchauffement climatique, lors des dernières réunions internationales les pays participant ont pris l’engagement de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, notamment les hydrocarbures fluorés. Mais il n’existe pas d’instances indépendantes chargées de vérifier le respect de ces engagements. Tout repose sur les déclarations volontaires des pays signataires. Or il semble bien que certains états déclarent des chiffres qui n’ont pas grand-chose à voir avec la réalité. Un soupçon récurrent mais « on supposait jusqu’alors que la Chine avant tout et quelques pays en voie de développement n’annonçaient pas correctement leurs émissions », explique Stefan Reimann, chargé des polluants atmosphériques au Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa), en Suisse. L’Europe loin d’être vertueuse Mais à chercher trop loin on oublie parfois de surveiller son voisinage. Une étude réalisée par l’Empa révèle en effet que certains pays européens ont aussi notablement sous-estimé leurs émissions, par exemple concernant un hydrocarbure fluoré le trifluorométhane, HFC-23. Le Laboratoire dispose à la station de Jungfraujoch, dans les Alpes suisses, d'un appareil associant la chromatographie en phase gazeuse à la spectrométrie de masse, les émissions de plus de 50 gaz à effet de serre mais aussi d’identifier leurs régions de rejet. Concernant le HFC-23 les résultats sont sans appel : l’Europe occidentale en émet deux fois plus qu’il n’en est fait état dans les déclarations officielles. Ce gaz n’étant produit que par six usines en Europe, les scientifiques ont pu remonter précisément à la source des émissions lorsqu’ils constataient un pic de gaz durant la surveillance atmosphérique qu’ils ont mené entre 2008 et 2010. Il est apparu que l’une des principales sources de HFC-23 était une usine située à l’ouest de Milan. Mais l’Italie ne déclare quasiment plus d’émission de HFC-23 depuis…1996. Les déclarations des Pays-Bas et de l’Angleterre sont également minorées. Par contre l’Allemagne et la France sont dans les clous. A gauche représentation des émissions d'après déclarations. A droite, les mesures faites au Jungfraujoch permettent de localiser avec précision toutes les six sources d’émissions. Empa Une surveillance planétaire est possible Ce n’est là qu’un exemple facile à modéliser compte-tenu du faible nombre de sources de HFC-23. « Mais cela fonctionne aussi pour d’autres gaz dont les sources d’émissions sont beaucoup plus diffuses, comme par exemple ceux produits par les climatiseurs de voitures, dans ce cas nous tenons compte de la moyenne des évènements avec pollution depuis une année » explique Stefan Reimann.Si l’on ne peut donc pas se fonder exclusivement sur les déclarations des états pour évaluer les rejets mondiaux d’hydrocarbures halogénés, il faut donc mettre en place une surveillance des émissions sur toute la Terre. « En Europe, nous disposons de quatre stations et c’est presque suffisant, pour la planète vingt à trente stations devraient suffire » estime le chercheur. Reste à savoir qui les financera ? Sciences et Avenir 26/08/2011 -
Découverte d'un fleuve souterrain sous l'Amazone...
BelleMuezza a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
Brésil : un fleuve souterrain découvert sous l'Amazone Des scientifiques brésiliens ont découvert un fleuve souterrain qui coule sous l'Amazone, à 4.000 mètres de profondeur, et comme lui, d'ouest en est, a annoncé l'Observatoire national, un organisme lié au ministère des Sciences et des technologies, dans un communiqué. Grâce à cette découverte les chercheurs ont conclu que "la région amazonienne possède deux systèmes d'écoulement d'eau : le drainage fluvial à la surface qui forme l'Amazone et le flux des eaux souterraines à travers des couches sédimentaires profondes", qui forme le fleuve baptisé "Hamza". Le travail de la scientifique Elizabeth Pimentel s'est fondé sur l'analyse des températures de 241 puits forés par le géant pétrolier brésilien Petrobras en Amazonie, dans les bassins de l'Acre, du Solimoes, de l'Amazonas, de Marajo et de Barreirinhas. Même si l'Amazone, le plus grand fleuve du monde, et le Hamza ont le même parcours d'ouest en est, ils présentent de grandes différences. Alors que les berges de l'Amazone sont distantes de un à 100 km l'une de l'autre, selon les endroits, celles du Hamza varient de 200 à 400 km. La vitesse des eaux de l'Amazone est bien supérieure à celle du fleuve souterrain: de 0,1 à 2 mètres par seconde alors que le flux du Hamza oscille de 10 à 100 mètres par an. D'après les scientifiques, les eaux du fleuve souterrain débouchent dans les parties profondes de la mer, dans la région de l'embouchure de l'Amazone. "Il est probable que l'écoulement de ce fleuve souterrain d'eau douce soit responsable de la faible salinité de la mer dans la région de l'embouchure de l'Amazone", souligne le communiqué. Le Brésil possède douze bassins hydriques sur son énorme territoire qui concentre près de 13% de l'eau douce de la planète. AFP / Sciences et Avenir 26/08/2011 -
Fukushima : gestion de la crise
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fukushima / Japon : les centrales
Naoto Kan annonce sa démission Le premier ministre japonais Naoto Kan a annoncé formellement sa démission lors d'une réunion des dirigeants du Parti démocrate du Japon au pouvoir. L'annonce est intervenue vendredi après-midi, après l'adoption par la Chambre haute de la Diète de deux projets de loi phares du gouvernement, l'un portant sur l'émission d'obligations d'Etat destinées à couvrir le déficit public, l'autre sur la promotion des énergies renouvelables. M. Kan s'était engagé à démissionner après l'adoption de ces deux projets. Le PDJ annoncera samedi l'ouverture officielle de la campagne pour les élections à la présidence du parti. Les parlementaires voteront lundi pour le nouveau président de la formation. Deux jours seulement sépareront donc l'ouverture de la campagne et la tenue du scrutin. Le nouveau président du PDJ sera élu premier ministre par la Chambre basse et la Chambre haute mardi, soit un jour avant la clôture de la session parlementaire en cours. Le nouveau premier ministre formera ensuite son gouvernement. Le prochain premier ministre sera le sixième qu'aura connu le Japon en près de cinq ans. ----> Voilà, c'est fait ! Un grand bonhomme s'en va... Il fallait un "coupable" concernant la gestion de la crise... Il faut dire quand même que trop de décisions ont été prises à la hâte... NHK 26/08/2011 -
Un chien sauve 4 chatons d'un incendie... en Australie
BelleMuezza a posté un sujet dans Les histoires d'animaux
En Australie, un chien sauve la vie de 4 chatons suite à un incendie. Il a failli y laisser la vie... Un massage cardio pulmonaire a été nécessaire ainsi qu'une mise sous oxygène... Mais il est en vie et c'est l'essentiel... Ainsi que les 4 chatons... Il est devenu une vraie mascotte. En revanche, j'ignore ce qu'est devenue maman chat ! Cliquez ICI pour voir la vidéo -
Le gouvernement japonais annonce l'annulation des interdictions de livraison de viande de boeuf Le gouvernement japonais a annulé toutes les interdictions de livraison de viande de boeuf en provenance des préfectures d'Iwate, de Tochigi et de Fukushima. Ce jeudi, le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a déclaré que les autorités avaient informé les gouverneurs des 3 préfectures que les interdictions concernant le transfert et la livraison de viande de boeuf dans les autres régions seraient annulées à l'issue de tests suffisants sur les niveaux de radiation. M. Edano a évoqué les mesures qui s'imposent pour sécuriser l'élevage du bétail et les livraisons. Il a également mentionné les tests de radioactivité que tous les bovins de la région doivent subir. "Si ces tests révèlent des niveaux de césium radioactif supérieurs aux limites fixées par le gouvernement, la viande ne sera pas commercialisée", a-t-il précisé. NHK 25/08/2011
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Séisme, tsunami, répliques, informations globales
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Séisme et tsunami au Japon spécial 2011
Un responsable de Tepco connaissait le risque d'un tsunami majeur Selon l'opérateur de la centrale de Fukushima, un haut responsable aurait eu connaissance d'un risque de tsunami dépassant les 10 mètres et susceptible de menacer la centrale en cas de séisme majeur, sur la base d'une simulation effectuée il y a 3 ans. Ce jeudi, en conférence de presse, la Compagnie d'électricité de Tokyo a déclaré que le vice-président de l'époque, Ichiro Takekuro, avait été informé des conclusions d'une simulation réalisée au printemps 2008. Rappelons que la centrale était conçue pour résister à un raz-de-maré d'une hauteur maximale de 5,7 mètres. Selon un porte-parole de Tepco, l'information n'a pas été divulguée car elle reposait sur une hypothèse. Mercredi, l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle a révélé que ces données ne lui avaient pas été transmises avant le 7 mars, 4 jours avant qu'un tsunami de plus de 10 mètres ne s'abatte sur la centrale. Jeudi, le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a déclaré avoir été informé du fait que Tepco savait, en 2008, qu'un important tsunami pouvait survenir dans la région. "Il est extrêmement regrettable que l'exploitant de la centrale n'ait pas tenu compte du résultat de la simulation pour renforcer la sécurité de la centrale, alors qu'il en avait largement le temps", a-t-il observé. Il a également déploré que la Compagnie d'électricité de Tokyo n'ait pas communiqué l'information avant que le gouvernement ne l'oblige à répondre à une enquête. NHK 25/08/2011 -
Un rideau de bulles d"air antibruit pour protéger la faune marine Pour réduire le bruit émis lors de travaux sous-marins, des acousticiens proposent d’utiliser… des bulles d’air ! Comme des coups répétés sur la vitre d’un aquarium, des sons trop puissants blessent les animaux marins en détériorant leurs organes sensitifs. Les étonnants rideaux antibruit sont une solution innovante au problème. L’océan n’est plus le Monde du Silence exploré et filmé par Jacques-Yves Cousteau, à tel point qu’on parle de pollution sonore. Des énormes bateaux, des forages, des recherches pétrolières ou des outils de cartographie du fond émettent en permanence un fort bruit. Comme une soirée en boîte ou à un concert peut détruire notre audition, le son trop élevé de travaux sous-marins blesse les animaux. Les seiches, les poulpes et autres céphalopodes au corps mou sont les plus vulnérables mais les mammifères marins sont aussi affectés. Certains de leurs organes sensibles peuvent être réduits en bouillie par les variations de pression causées par ces sons Pour remédier à cela, des acousticiens de l’université du Texas ont développé un mur de bulles d’air capable d’étouffer ce bruit. Les scientifiques ont d’abord testé des bulles d’air libres, remontant naturellement dans l’eau. La diminution du bruit se produit par dispersion car les bulles entrent en résonnance avec les ondes sonores, à condition d’avoir la taille adaptée à la longueur d’onde à étouffer. Or des bulles libres de 10 cm de diamètre (diamètre nécessaire pour casser les fréquences inférieures à 200 Hz) se fragmentent très vite en bulles plus petites au cours de leur remontée. Baudruches antibruit L’équipe de Mark Wochner est donc passée à l’étape suivante grâce à un procédé très technique permettant d’encapsuler des bulles d’air dans une peau de plastique : ils ont gonflé des baudruches ! En pratique, des lignes de ballons reliés par des câbles formant une cage ont été disposées autour d’une source sonore. Divers plastiques de différentes épaisseurs et formes ont été testés lors d’essais en piscine. Et si les recherches méritent d’être poursuivies, les premiers résultats, présentés au début de l’été à la réunion de la Société américaine d’acoustique, sont encourageants. Une baisse de plus de 40 dB a pu être obtenue : c’est la différence entre un centre-ville agité et le calme d’un musée ! Le but est de trouver un compromis entre performance sonore et durée de vie du matériau enveloppant les « bulles », pour pouvoir développer des applications industrielles à déployer en mer lors de travaux. Et qu’à l’avenir, les travaux de forages ou de construction sous-marins ne rendent pas sourds les animaux vivant alentour. Futura Sciences 24/08/2011
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Les espèces fuient vers le nord et en altitude Le réchauffement climatique provoque le déplacement des espèces, de nombreuses études l’ont déjà montré. Mais une nouvelle étude est autrement précise : avec en moyenne 17 km d’avancée par décennie, cette migration vers les hautes latitudes serait trois fois plus rapide que prévue ! À lire, le dossier complet de Futura Sciences sur le réchauffement Des travaux publiés mi-août dans le journal Science par des chercheurs de l’université d’York, en Grande-Bretagne, montrent avec une précision nouvelle certains des premiers effets chiffrés du réchauffement climatique. La tendance qui en ressort est une remontée impressionnante et générale des espèces vivantes depuis l’équateur vers les pôles et des plaines vers les sommets. Attention, il ne s’agit pas d’un déplacement des individus, comme pourrait le laisser penser le terme de « migration », mais bien d’une modification des aires de répartition. Ce sont les zones d’habitat favorables, liées aux conditions climatiques (comme la pluviométrie ou la gamme de températures) qui se déplacent, entraînant avec elles les espèces adaptées à ces conditions. Le déplacement des zones de vie des espèces peut être causé par de nombreux facteurs, parmi lesquels la destruction par l’Homme de leurs habitats ou l’arrivée d’espèces invasives. Ce genre de données ne peut donc être corrélé à un changement climatique que lorsque sont établies des moyennes sur plusieurs décennies. Ainsi, les variations rapides ou locales liées à d’autres facteurs sont lissées et seules les grandes tendances imposées par le réchauffement global ressortent. Conscients de ces limites, les chercheurs britanniques ont réalisé une « méta-analyse ». Prisonniers des données existantes, ils n’ont évidemment pu être exhaustifs car il est impossible de prendre en compte toutes les espèces vivantes. Mais leur synthèse compile tout de même 54 publications portant sur le déplacement des aires de répartition de plus 2.000 espèces au cours des quarante dernières années. Vingt centimètres par heure ! Ce phénomène était connu, mais les résultats obtenus ici sont impressionnants : le déplacement moyen serait de 17 km par décennie vers les hautes latitudes (soit plus de 20 cm par heure vers le nord dans l’hémisphère nord), et une remontée en altitude de 11 m par décennie ! Parmi les plus rapides, le papillon comma (Hesperia comma) a fait un voyage de 220 km en vingt ans jusqu’à atteindre récemment Édimbourg, en Écosse. S’il y a encore suffisamment de place aux hautes latitudes pour accueillir ces «réfugiés climatiques», le problème est autrement grave pour le déplacement en altitude. Les montagnes ont en effet la fâcheuse propension à être coniques. Et plus on est haut sur le cône, plus la surface est petite. Ce sont ainsi de vrais goulets d’étranglement qui se forment et menacent de disparition de nombreuses espèces, dont les populations ne peuvent que diminuer avec la restriction d’espace qu’impose une altitude plus haute. Au niveau des pôles et des sommets, en bout de chaîne, la migration vers un habitat plus froid est impossible. Seule solution pour ne pas disparaître : s’acclimater à des conditions moins favorables et affronter la concurrence des espèces des étages inférieurs nouvellement débarquées. Un coupable, le réchauffement climatique En simplifiant, on peut dire que des paramètres de température sont associés à une latitude ou une altitude. Avec le réchauffement, l’isotherme, cette ligne de même température, se déplace vers le nord (dans l’hémisphère nord) ou vers les hauteurs à un certain rythme. Pour trouver 0,5 °C de moyenne en moins, il faut un déplacement de 50 à 60 km vers le nord ou d’un peu moins de 100 m en altitude. L’équipe de I-Ching Chen montre dans son étude que les espèces bougent au même rythme que l’isotherme. Les régions dont la température a augmenté le plus voient les mouvements les plus forts. Pour les biologistes, cela confirme que ce déplacement est causé par le réchauffement climatique. En quittant les moyennes et en regardant en détail les données, les chercheurs ont été surpris de constater que tous les groupes (oiseaux, végétaux, insectes ou mammifères) ont un déplacement similaire. Les écosystèmes migrent. En revanche, à l’échelle de l’espèce, les mouvements peuvent être contradictoires. En vingt ans, un petit passereau, la bouscarle de cetti (Cettia cetti) s’est par exemple déplacé de 150 km vers le nord, pendant que le bruant zizi (Emberiza cirlus) descendait de 120 km. La réaction de chaque taxon dépend de ses exigences et capacités d’acclimatation à un nouvel environnement. Pour les spécialistes de la protection de la biodiversité, comme Wendy Foden de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), deux éléments ressortent de ce travail. Il est d’abord clair que les premiers effets du réchauffement climatique, causé par les émissions anthropiques de gaz à effet de serre, impactent en profondeur et de façon quantifiable les écosystèmes. Mais en se déplaçant, la biodiversité résisterait mieux que prévu au changement. L’inquiétude est pourtant bien là, car avec des émissions de CO2 encore en hausse, le réchauffement global risque de continuer en s’accélérant… Futura Sciences 25/08/2011