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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Tokyo : exercices de sécurité en cas de séisme Des exercices de sécurité en cas de séisme sont actuellement en cours ce jeudi dans tout le Japon pour marquer le 88e anniversaire du grand tremblement de terre du Kanto. Les autorités japonaises ont effectué un exercice qui a débuté à 8 heures du matin, jeudi, selon un scénario de secousse sismique de 7.3 dans la partie nord de la Baie de Tokyo, ce qui correspond à 6 sur l'échelle japonaise de 0 à 7, dans le sud du Kanto. Cet exercice était dirigé par le premier ministre sortant Naoto Kan, son successeur, Yoshihiko Noda, n'ayant pas encore formé son gouvernement. Dans le cadre de l'exercice, les ministres se sont rendus à pied au Bureau du premier ministre, les transports en commun étant censés ne pas fonctionner après un grand tremblement de terre. Il a ensuite été procédé à la création d'une cellule de crise placée sous l'autorité du Bureau du premier ministre afin de collecter des informations sur l'étendue des dommages. Tenant compte des leçons tirées de l'expérience de la catastrophe du 11 mars, les participants ont confirmé l'organisation du transport des équipements et des denrées de secours dans les différentes zones affectées sans attendre les appels des autorités locales. Par ailleurs, la police de Tokyo a effectué pour la première fois un exercice de sécurité à grande échelle pour limiter la circulation sur les principales voies routières de la métropole en cas de grand séisme. NHK 01/09/2011
  2. Tous les animaux sont intelligents... mais ils l'expriment différemment des humains... Et ça me fait bien rire quand ont dit tel animal est intelligent parce qu'il a réussi à accomplir une gestuelle humaine ou réussi à faire quelque chose qui s'approche de nos actions... On mesure leur intelligence par rapport à nos propres critères... Cela dit, donner uniquement, je dis bien uniquement, à son chat la même nourriture que la nôtre n'est pas forcément la meilleure solution. En effet, un chat a besoin de certains éléments essentiels, tels que la taurine par exemple, dont un manque peut provoquer des problèmes cardiaques, oculaires ou nerveux. Parmi mes 5 chats, l'un d'eux réclame la nourriture que nous mangeons. Nous lui en donnons, mais il reçoit aussi une alimentation spécifique pour les chats, plus exactement pour chaton car c'est encore un bébé qui va bientôt avoir 6 mois. Il n'empêche que la date limite de péremtpion inscrite sur les emballages devrait être digne de confiance. L'affaire au sujet de la boîte de nourriture pour chat qui explose m'interpelle. Etant donné qu'elle contenait très certainement de l'air (peut-être suite à un choc), le couvercle devait probablement être bombé... faisant présumer qu'il y avait de l'air à l'intérieur... Il serait donc opportun, à mon avis, de rappeler à tout un chacun de ne jamais acheter une boîte présentant des chocs ou dont le couvercle est bombé... Une manière certaine de s'en assurer parce que ce n'est pas toujours visible, c'est d'appuyer sur le couvercle...
  3. Quel est le bilan écologique des usines de traitements des eaux usées qui utilisent les processus naturels de nitrification et dénitrification ? Concernant les rejets de protoxyde d'azote, un gaz à effet de serre, le bilan est moyen selon une récente étude américaine qui défend cependant l'utilité de ces usines. Des chercheurs américains se sont intéressés aux concentrations de protoxyde d’azote (N2O) émises par les usines biologiques de traitement des eaux. Ils ont donc comparé la production de ce gaz par une usine biologique avec celle produite par une usine conventionnelle. Le fonctionnement des usines biologiques de traitement des eaux repose entre autres sur la nitrification puis la dénitrification. Ces deux processus sont sous la responsabilité de bactéries présentes dans les bassins de traitement. La nitrification permet de transformer l’ammoniac (NH3) en nitrite (NO2-), puis en nitrate (NO3-). La dénitrification provoque la transformation des nitrates, issus de la nitrification, en azote (ou plus exactement diazote, N2) et protoxyde d’azote. Le ratio de ces deux molécules dépend notamment de la concentration du milieu en oxygène et en nitrate, mais globalement, les quantités de N2O libérées sont assez faibles. Les eaux issues de ce traitement servent à l’irrigation des cultures ou des espaces verts urbains. D’un point de vue écologique et durable, la mise en place de ces usines à l’échelle locale permet de pallier les problèmes environnementaux et déontologiques liés à l’apport d’eau douce dans une région naturellement sèche. Protoxyde d'azote : important gaz à effet de serre Petit souci cependant, le protoxyde d’azote fait partie des gaz à effet de serre les plus redoutables. Son potentiel de réchauffement global est 298 fois plus important que celui du dioxyde de carbone sur cent ans et on l’accuse également d’être responsable de la destruction de la couche d’ozone (O3). La plupart des émissions de ce gaz sont imputables à l’agriculture et notamment à l’épandage du lisier, mais, dans des proportions bien plus faibles, le traitement des eaux usées y contribue également, comme le confirment les études d’Amy Townsend-Small, de l’université de Cincinnati. Quant aux usines traditionnelles, elles ne traitent pas les eaux usées par nitrification et dénitrification. Cependant, leur activité génère tout de même l’émission de faibles quantités de protoxyde d’azote dans l’atmosphère. Trois fois plus de protoxyde d'azote émis En analysant les rejets de protoxyde d’azote résultant de ces deux procédés, les chercheurs ont montré qu’ils sont trois fois plus importants avec une usine biologique qu’avec le procédé conventionnel (ces résultats sont à paraître dans la revue Journal of Environmental Quality de septembre 2011). Un problème pour ce système censé offrir une solution plus écologique. Mais les chercheurs ne sont pas alarmistes pour autant et leur étude n’a pas pour but de faire cesser l’activité de telles usines. Selon eux, elles sont d'ailleurs importantes et plus avantageuses que l’apport d’eau sur de longues distances, procédé largement utilisé dans certaines parties de la Californie, État sur lequel l’étude a porté. Ce transport est en effet connu pour son bilan énergétique coûteux et ses importantes émissions de dioxyde de carbone. Ici, les chercheurs mettent le doigt sur des points à améliorer dans le processus de traitement des eaux afin qu’il puisse un jour permettre de fournir de l’eau potable. Futura Sciences 31/08/2011
  4. Que peut faire chacun d'entre nous ? On connaît très bien les méthodes de dissémination de Caulerpa taxifolia, elle est transportée par les ancres et chaines des bateaux et par les filets des pêcheurs. Donc si vous devez cet été ou plus tard faire un séjour en Méditerranée prenez soin de nettoyer l'ancre et la chaîne de votre bateau ainsi que votre matériel de plongée et de jeter l'algue dans une poubelle à terre. Si en plongée vous trouvez un champ d'algue, ne l'arrachez pas, ceci demandant une grande expérience, vous risquez de la disséminer par le biais des courants. L'arrachage manuel est interdit car la manipulation de l'algue augmente le risque de dissémination. Depuis 1993, des arrêtés ministériels interdisent sa récolte, sa vente et son transport. Pour toute découverte de Caulerpa taxifolia prévenez le 04 92 07 68 46 en donnant la position exacte de votre trouvaille. Un dossier préparé par Jean Pierre Sidois "SOS GRAND BLEU". Futura Sciences
  5. La lutte biologique en attente de décision politique En l'absence d'efficacité des méthodes d'éradication mécaniques et chimiques, on constate qu'il ne reste plus que la méthode biologique. Mais elle ne va pas sans poser de nombreux problèmes éthiques, scientifiques et juridiques bien que, en milieu terrestre, la lutte biologique soit très courante. La lutte biologique en attente de décision politique Peut-on introduire volontairement une espèce exotique (encore une autre) dans le milieu naturel (Elysia subornata) ou peut on développer artificiellement des espèces autochtones (Oxynoe olivacea et Lobiger serradifalci) sans prendre le risque que ces espèces se développent d'une manière exponentielle sans pouvoir les contrôler ? Seule une décision politique peut intervenir, demandant une étude scientifique d'envergure pour déterminer l'impact d'une telle introduction en Méditerranée. Mais en attendant le financement d'une telle étude (si elle se fait un jour ?), l'algue elle, avance inexorablement sans se soucier de l'état d'âme de nos politiques. Une proposition de loi a bien été élaborée par quatre groupes politiques différents (RPR, Verts, PS et PC). Proposition élaborée surtout pour informer les plaisanciers et les professionnels de la mer afin de limiter la propagation de l'algue ; mais impossible de trouver une niche parlementaire, c'est-à-dire qu'aucun temps de parole n'a été accordé aux différents groupes, le sujet n'étant pas électoralement intéressant. Futura Sciences
  6. Méthode d'éradication biologique : les mollusques Depuis de nombreuses années, une méthode biologique alternative est étudiée par le professeur Meinesz de l'université de Nice Sophia Antipolis. En effet, des mollusques de l'ordre des Saccoglosses sont soit élevés en aquarium, soit étudiés in situ dans le but de détruire ou réduire la biomasse de Caulerpa taxifolia. La première espèce est Elysia subornata. Une limace exotique, originaire de la Martinique. Elle suce le cytoplasme de l'algue sans toucher aux autres espèces. Elle a une reproduction benthique donc elle ne se disperse pas. Malheureusement, elle ne résiste pas en dessous de 15°C et elle n'aurait que cinq mois d'activité en Méditerranée, ce qui n'est pas suffisant. [i]Elysia sabornata. © D. Luquet[/i] Pas d'os. Pas de squelette mais une coquille. Une bouche sous leur unique pied. Camouflées parmi les algues. Protégées par un arsenal d'armes chimiques volées sur leurs victimes qu'elles ont vidées de leur sève. Oxynoe et Logiber sont à l'affût, cachées au cœur de nos forêts sous-marines, ainsi se présentent nos deux espèces autochtones de Méditerranée. Coquille de Lobiger serradifalci Photo J.P Sidois Coquille de Oxynoe olivacea. © JP Sidois [i]Lobiger serradifalci. © N. Genetiaux[/i] [i]Oxynoe olivacea. © D. Luquet[/i] Ces mollusques se déplacent sur un pied qui contient tout leur système digestif. Ce sont donc des gastéropodes. Ils possèdent des branchies situées en arrière du cœur, (Opisthobranches), ainsi qu'une langue dans le sac qui les classe dans l'ordre des Saccoglosses. Si on dénombre environ 330 espèces d'Opisthobranches méditerranéennes, seulement trois vivent parmi les prairies d'algues de caulerpes : Lobiger serradifalci, Oxynoe olivacea, et Ascobulla fragiles, cette dernière étant très rare car elle vit dans le sédiment (dépôt de matière au fond de la mer). Tenue de camouflage Avant l'arrivée en Méditerranée de l'algue Caulerpa taxifolia, Oxynoe et Lobiger ne vivaient que dans les prairies de Caulerpa prolifera, communes dans notre mer. Depuis quelques années, on les rencontre le plus souvent parmi les frondes de Caulerpa taxifolia dont elles se nourrissent. Elles semblent s'être très bien adaptées à leur nouvelle source de nourriture. Cependant, même si le développement de Caulerpa taxifolia est exponentiel, ces espèces restent toutefois difficiles à observer du fait de leur homochromie avec les caulerpes (couleur proche de celle de l'algue) et de leur taille qui n'atteint pas 5 cm. Suceurs de sève Une relation très étroite lie Oxynoe et Lobiger à leur nourriture : c'est le fruit d'une longue coévolution entre ces limaces et la caulerpe et qui s'exprime par une très forte restriction de leur régime alimentaire. Ces limaces sont herbivores mais pratiquent « le vampirisme ». En effet, à cause de leur « dentition » très particulière (la radula), elles ne croquent pas les algues mais les percent et en aspirent le contenu cellulaire, d'où leur surnom de « suceurs de sève ». Par conséquent, nos deux compères ne peuvent se nourrir que d'algues coenocitiques, c'est-à-dire ne possédant pas de paroi cellulaire interne. Ces algues peuvent être comparées à un tuyau où circule librement, du bout des frondes jusqu'aux rhizoïdes (tiges et racines), le contenu cellulaire. Entre animal et végétal Certaines de ces limaces sont capables de stocker les chloroplastes fonctionnels (cellules permettant la photosynthèse) des caulerpes pour leur permettre de supporter des périodes de jeûne. Ainsi, comme des plantes, mais périodiquement, ces limaces se nourrissent des produits de la photosynthèse des chloroplastes. Mâle et femelle à la fois Elles sont hermaphrodites et la reproduction est sexuée et croisée, c'est-à-dire qu'il faut être deux pour se reproduire. Mais, l'originalité de nos deux limaces réside dans le fait qu'elles sont capables de stocker les spermatozoïdes de leur partenaire dans une poche (la spermathèque). La limace peut ainsi assurer sa descendance de façon régulière (au moins une fois par semaine) sans avoir besoin de nouveaux rapports sexuels. Après avoir déposé ses pontes de forme plus ou moins régulière sur les frondes de caulerpes, des milliers de larves planctoniques naissent au bout de quelques jours et se dispersent au gré des courants pour, peut-être, donner le jour à des mollusques testacés (avec une coquille). Un arsenal chimique Oxynoe et Lobiger ont développé des moyens de défense assez sophistiqués. Elles stockent les toxines des caulerpes et les réutilisent contre leurs prédateurs : lors d'une agression par un poisson ou tout autre animal, elles lâchent un nuage blanc laiteux très toxique. Dans un souci de perfection de leur système de défense, elles peuvent également se séparer de leur queue ou de leurs lobes (excroissances en forme d'ailes). Le prédateur étant occupé avec ce bout de limace remuant, les mollusques ont le temps de fuir. Des mollusques d'avenir Oxynoe et Lobiger pourraient servir d'agent de contrôle de Caulerpa taxifolia. Elles présentent cependant au contraire d'Elysia subornata, un inconvénient lié à leur mode de développement larvaire pélagique dont le cycle n'est pas maîtrisé. Par ailleurs, leur action in situ sur Caulerpa taxifolia est soumise à l'apport aléatoire de larves lié aux courants. Il se pourrait cependant que, dans des zones fermées comme les ports, Oxynoe et Lobiger aient un impact visible sur cette algue. Source : Thierry Thibaut, labo environnement marin littoral de Nice. Publication Méditerranée 2000. Futura Sciences
  7. Méthodes d'éradication mécaniques et chimiques De nombreuses méthodes d'éradication de Caulerpa mexicana ont vu le jour, voici les principales. - Première méthode : elle consiste à poser des bâches plastiques noires sur l'algue pour arrêter la photosynthèse, il faudrait les laisser plusieurs mois pour que cela soit efficace. - Deuxième méthode qui consiste à recouvrir l'algue de sel. Les essais ne sont pas concluant et on peut poser la question comment faire sur un tombant à - 50 ou - 100 m ? - troisième méthode : elle consiste à recouvrir l'algue avec une bâche imbibée de sulfate de cuivre. Quel est l'impact du cuivre dans la mer ? - Quatrième méthode, plus sophistiquée, consiste à détruire l'algue par électrolyse à l'aide d'un chariot spécialement construit à cet effet (système CEV). La méthode est concluante sur des très petites surfaces. - Cinquième méthode, radicale, qui a vu le jour aux États-Unis, elle consiste à injecter du chlore sous des bâches plastiques tendues sur les champs de Caulerpa, 2.50Om² ont ainsi été détruits en Californie. Le chlore ayant un effet chimique très court, détruit toute la biodiversité benthique qui revient peu à peu dans des délais raisonnables. Restent, la suceuse d'algues qui aspire tout, les ultrasons, le chalumeau, la pompe à eau... ? Méthodes qui n'ont marché qu'en laboratoire. On comprend que toutes ces méthodes, mécaniques ou chimiques, n'ont qu'un impact très limité et ne peuvent donc être utilisées que sur de petites surfaces, voire de nouvelles colonies, là où de toute façon l'arrachage manuel aura la même efficacité. En conclusion, la situation nous prouve qu'on ne pourra jamais tout éradiquer, seul doit être pris en compte le contrôle des nouvelles colonies. Futura Sciences
  8. Théoriquement, Caulerpa taxifolia, d'origine exotique, ne devrait pas pouvoir survivre en Méditerranée, alors que se passe t-il ? Études sur Caulerpa mexicana et Catilerpa taxifolia Deux études sur la génétique de l'algue publiées en octobre 1998 ont mis un terme à cette polémique. La première réalisée par des chercheurs suisses conclut à des « similarités étonnantes » entre les séquences d'ADN de Caulerpa taxifolia prélevée dans les aquariums où elle est apparue la première fois (Stuttgart et Nancy), et celle d'échantillons provenant de Méditerranée. Elle montre que C. mexica a et C.taxifolia n'ont pas la même carte d'identité génétique. Exit la théorie de la métamorphose défendue par les chercheurs monégasques à l'Académie des sciences. Une autre étude, hollandaise cette fois-ci, confirme les différences très nettes entre Caulerpa mexicana et Catilerpa taxifolia. Tout cela expliquant le fait qu'elle ne se comporte pas comme les Caulerpa taxifolia d'origine tropicale. « Elle possède un ensemble de caractéristiques exceptionnelles (résistance au froid, gigantisme, vigueur, densité, dominance...) encore jamais observées chez les populations tropicales de cette espèce, ni chez aucune autre algue en Méditerranée. Les études de génétique citées ci-dessus montrent que les colonies indépendantes qui se développent en Méditerranée seraient identiques à la souche cultivée depuis 1970 dans les divers aquariums publics européens. La souche d'aquarium et celle qui se développe en Méditerranée ne représentent qu'un seul et même individu qui se dissémine par bouturage. » « Tous les substrats stables (roche, sable, vase, herbiers de Posidonies...) peuvent être colonisés. Tous les fonds, surtout de 3 à 40 m peuvent être envahis. En densité plus faible, elle a même été observée, fixée et bien vivante, jusqu'à - 99m. Cette algue est présente dans les eaux de bonne qualité comme dans les ports pollués, devant des caps rocheux battus par les vagues comme dans les baies abritées. » Futura Sciences
  9. La Caulerpa taxifolia a été introduite, involontairement certes, mais ses dégâts sur la biodiversité peuvent être importants. Elle s'est, en outre, introduite sous différentes espèces. Les différentes espèces de Caulerpa. © DR Les différentes espèces de Caulerpa en Méditerranée En Méditerranée, il existe cinq Caulerpa dont C. scalpelliformis, C. mexicana, mais aussi... C. prolifera cousine de c. taxifolia, aux feuilles entières et de la même couleur verte. Cette espèce est commune mais, malgré son nom n'est pas envahissante. Pour bien la reconnaître... Belle algue vert fluo lorsqu'elle est éclairée l'été par le soleil ou une lampe, sa tige rampante (stolon) porte des feuilles (frondes) de 5 à 65 cm découpées comme celles de certaines fougères ou d'arbres comme l'If. Caulerpa prolifera Image Wikipedia Champ de Caulerpa taxifolia Image Wikipedia C. racemosa : progressant rapidement en Méditerranée depuis le début des années 1990 à partir de la Méditerranée occidentale, cette autre espèce de Caulerpe est désormais dans les eaux françaises. La première signalisation (recueillie grâce au réseau d'observateurs de Caulerpa taxifolia) date de l'été 1997, en rade de Marseille. Depuis elle a été découverte à Menton en 1998, dans la rade de Villefranche et à Porquerolles en 1999. Caulerpa racemosa image Wikipedia Cette petite caulerpe peut également constituer un lacis dense d'axes rampants, sur divers types de fonds, susceptibles de modifier les écosystèmes envahis. ll existe une sixième espèce, Caulerpa ollivieri (voir photo : différentes espèces ci-dessus), très voisine de Caulerlpa prolifera, ce pourrait être la même. Caulerpa racemosa devenue envahissante depuis 1990 a été localisée pour la première fois dans les années 1920 en Tunisie. La récente prolifération d'une nouvelle variété qui a été introduite semble aussi présenter un danger pour les écosystèmes littoraux. Onze pays sont actuellement touchés par son « invasion ». Elle a, au contraire de C. taxifolia, une reproduction sexuelle et se répand beaucoup plus vite. Futura Sciences
  10. Les différentes espèces de Caulerpa Selon ITIS : Caulerpa prolifera, présente sur les fonds sableux de la côte d'Azur (France) (image Wikipedia) Caulerpa ambigua Okamura Caulerpa annulata Lucas Caulerpa ashmeadi Caulerpa bikinensis Taylor Caulerpa biserrulata Sonder Caulerpa brachypus Harv. Caulerpa crassifolia (C. Ag.) J. Ag. Caulerpa cupressoides (West) C. Agardh Caulerpa falcifolia Bailey & Harvey Caulerpa fastigiata Mont. Caulerpa fergusonii Murray Caulerpa filicoides Yamada Caulerpa lentillifera J. Ag. Caulerpa macrodisca Decaisne Caulerpa mexicana (Sonder Ex Kuet.) J. Ahardh Caulerpa microphysa (W. V. Bosse) Feldmann Caulerpa nummularia (Harv.) Reinke Caulerpa okamurai W. V. Bosse Caulerpa paspaloides Caulerpa prolifera (P. Forsskal) Lamouroux Caulerpa racemosa (Forsskal) J. Agardh Caulerpa sedoides (R. Br.) C. Ag. Caulerpa serrulata (Forsskal) J. Agardh Caulerpa sertularioides (S. G. Gmelin) Howe Caulerpa taxifolia (Vahl) C. Ag. Caulerpa urvilliana Mont. Caulerpa verticillata J. Ag. Caulerpa vickersiae Caulerpa vieillardi Kuetz. Caulerpa webbiana Mont. Selon WRMS : Caulerpa agardhii Weber-van Bosse, 1898 Caulerpa alternans Womersley, 1956 Caulerpa ambigua Okamura Caulerpa annulata Lucas, 1931 Caulerpa antoensis Yamada Caulerpa articulata Harvey, 1855 Caulerpa ashmeadii Harvey, 1858 Caulerpa bartoniae G. Murray Caulerpa bikinensis W.R. Taylor, 1950 Caulerpa biserrulata Sonder, 1871 Caulerpa brachypus Caulerpa brownii (C. Agardh) Endlicher Caulerpa buginensis E. Verheij & Prud'homme van Reine, 1993 Caulerpa cactoides (Turner) C. Agardh Caulerpa carruthersii G. Murray Caulerpa Carruthersii, 1893 Caulerpa clavifera (Turn.) Web. V. B Caulerpa cliftonii Harvey Caulerpa constricta I.R. Price, J.M. Huisman & M.A. Borowitzka, 1998 Caulerpa cupressoides (Vahl) C. Agardh, 1817 Caulerpa denticulata (Decne.) Web. V. B. Caulerpa dichotoma Svedelius, 1906 Caulerpa diligulata Kraft & A.J.K. Millar, 2000 Caulerpa distichophylla Sonder, 1845 Caulerpa ellistoniae Womersley, 1955 Caulerpa elongata Weber-van Bosse Caulerpa falcifolia Harvey & Bailey, 1851 Caulerpa faridii Nizamuddin, 1964 Caulerpa fastigiata Mont. Caulerpa fergusonii G. Murray, 1891 Caulerpa filicoides Caulerpa filiformis (Suhr) Hering Caulerpa flexilis J.V. Lamouroux ex C. Agardh Caulerpa floridana W.R. Taylor, 1960 Caulerpa geminata Harvey Caulerpa gracilis (Zan.) Web. V. B. Caulerpa harveyi F. Müller ex Harvey, 1859 Caulerpa hedleyi Weber-van Bosse, 1910 Caulerpa heterophylla I.R. Price, J.M. Huisman & M.A. Borowitzka, 1998 Caulerpa holmesiana G. Murray Caulerpa imbricata G. Murray, 1887 Caulerpa juniperoides J. Agardh, 1883 Caulerpa kempfii A.B. Joly & S. Pereira Caulerpa lagara Carruthers, Walker & Huisman, 1993 Caulerpa lanuginosa J. Agardh Caulerpa lentillifera J. Agardh, 1837 Caulerpa lessonii Bory de Saint-Vincent, 1828 Caulerpa longifolia C. Agardh Caulerpa macrophysa Web. V. B. Caulerpa manorensis Nizamuddin, 1964 Caulerpa matsueana Yamada, 1940 Caulerpa mexicana Sonder ex Kützing, 1849 Caulerpa microphysa (Weber-van Bosse) J. Feldmann Caulerpa murrayi Weber-van Bosse Caulerpa nummelaria Harvey ex J. Agardh Caulerpa nummularia Harvey ex J. Agardh, 1873 Caulerpa obscura Sonder Caulerpa occidentalis (J. Ag.) Boergs. Caulerpa okamurae Weber-van Bosse, 1897 Caulerpa oligophylla Montagne, 1842 Caulerpa ollivieri Dostál Caulerpa opposita Coppejans & Meinesz, 1988 Caulerpa papillosa J. Agardh Caulerpa parvula Svedelius, 1906 Caulerpa paspaloides (Bory de Saint-Vincent) Greville, 1830 Caulerpa peltata J.V. Lamouroux, 1809 Caulerpa pickeringii Harv. & Bail. Caulerpa pinnata C. Agardh, 1817 Caulerpa plumulifera Zanardini, 1878 Caulerpa prolifera (Forsskål) J.V. Lamouroux, 1809 Caulerpa pusilla (Kützing) J. Agardh, 1873 Caulerpa qureshii Nizamuddin, 1964 Caulerpa racemosa (Forsskål) J. Agardh, 1873 Caulerpa remotifolia Sonder Caulerpa reniformis South & Skelton, 2003 Caulerpa reyesii Meñez & Calumpong, 1982 Caulerpa scalpelliformis (R.Brown ex Turner) C. Agardh, 1817 Caulerpa sedoides C. Agardh, 1817 Caulerpa selago (Turner) C. Agardh Caulerpa serrulata (Forsk.) J. Ag. Caulerpa sertularioides (S.G.Gmelin) M.Howe, 1905 Caulerpa seuratii Weber-van Bosse, 1910 Caulerpa simpliciuscula (R. Brown ex Turner) C. Agardh Caulerpa spathulata Womersley & A. Bailey, 1970 Caulerpa subserrata Okamura, 1897 Caulerpa taxifolia (M.Vahl) C. Agardh, 1817 Caulerpa tomentella (Harv.) Web. V. B. Caulerpa trifaria Harvey Caulerpa turbinata (J. Ag.) Eubank Caulerpa urvilleana Montagne Caulerpa uvifera (Turn.) Web. V. B. Caulerpa vanbossea Setchell & N.L. Gardner, 1924 Caulerpa veravalensis Thivy & Chauhan, 1963 Caulerpa verticillata J. Ag. Caulerpa vesiculifera (Harvey) Harvey Caulerpa vickersiae Boergs. Caulerpa webbiana Montagne, 1837 Caulerpa zeyheri Kutzing Les caulerpes (Caulerpa) constituent un genre d'algue verte caractérisé par un port rampant. Bien que ne possédant pas (comme toute algue) de tissus distincts, les caulerpes développent des parties différenciées : d'une part une sorte de tige rampante, souvent légèrement enfouie dans le sable, d'autre part des frondes vertes dressées (d'aspects très variés selon les espèces) qui prennent naissance sur ce stolon. La structure cellulaire est de type siphoné : toutes les parties de l'algue sont en fait constituées d'un enchevêtrement de filaments tubulaires à plusieurs noyaux. La multiplication végétative est souvent prédominante, par croissance ou par fragmentation des stolons. Certaines caulerpes sont communes sur les fonds sableux de faible profondeur. Dans les lagons des zones tropicales, elles peuvent constituer, en mélange avec les zostères, des herbiers ou prairies sous-marines que viennent brouter les tortues vertes. Des bouleversements écologiques sont provoqués par un clone de Caulerpa taxifolia en mer Méditerranée. Alors que l'espèce en était absente, des fragments échappés d'aquarium, ont pu se multiplier et se développer de manière fulgurante et très envahissante, valant à l'algue le surnom d'« algue tueuse ». Certaines caulerpes, bien que suspectées d'une certaine toxicité, sont consommées (Caulerpa lentillifera et Caulerpa racemosa) en Indonésie, aux Philippines et au Japon, sous les noms de « raisins de mer » ou de « caviar vert ». Elles sont cultivées dans les eaux de l'île de Cebu aux Philippines. Wikipedia
  11. Des répercussions sur l'économie et les activités humaines sont ponctuellement et de plus en plus constatées ; certains clubs de plongée, sur les endroits les plus atteints sont obligés de changer de site car il y a de moins en moins de biodiversité à observer. La Côte d'Azur étant un centre mondial pour le tourisme balnéaire, cela peut avoir un impact non négligeable à très brève échéance. Ce sont les pêcheurs professionnels qui sont les plus handicapés. Par mer agitée, les filets se remplissent de Caulerpa empêchant toute prise de poissons, sans parler du nettoyage des filets. Certains pêcheurs demandent même des subventions pour palier le manque à gagner ou pour doubler les filets! Futura Sciences
  12. Elle s'étend du bord jusqu'à des profondeurs de 100 m dans certains endroits ! Depuis juin 2000, les États-Unis sont concernés car l'algue a été trouvée en 2002 à San Diego et Los Angeles alors qu'elle était inconnue de toutes les côtes du Pacifique des Amériques. Se présentant comme une moquette végétale, son extension se poursuit d'année en année inexorablement. Elle entre en concurrence avec la plupart des autres algues et pénètre les herbiers de Posidonies et de Cymodocées. La faune subit également de profonds changements, en particulier celle fixée (gorgones, éponges, coraux ou peu mobile (oursins). Peu ou pas mangée par les Poissons et les Invertébrés (car elle contient des substances toxiques) cette nouvelle végétation dominante ne constitue pas une nourriture de remplacement ce qui aggrave son impact écologique. Dans les zones les plus anciennes, on observe une diminution de l'abondance de certains poissons (observatoire sur l'expansion de la Caulerpa taxifolia en Méditerranée). Futura Sciences
  13. L'Histoire nous a déjà montré qu'il ne fallait pas jouer avec la nature. L'introduction de Caulerpa Taxifolia n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Tout le monde (maintenant vous aussi) a entendu parler du célèbre Phylloxera, ce puceron américain apparu vers 1860 dans la région d'Avignon. Dès 1888, tout le vignoble français était malade. Des dizaines de milliers de paysans se retrouvèrent ruinés. Cela a été la plus grande catastrophe agricole française. À cette époque, on n'était pas conscient des risques que pouvait représenter le transport de végétaux et d'animaux d'un continent à l'autre et c'est cette catastrophe qui à mis « la puce à l'oreille » des agronomes de l'époque. De nos jours, nous n'en avons apparemment pas tiré de leçon. Exemples d'espèces invasives En France, sur les 50.000 Insectes recensés, 2.500 sont d'origine étrangère et environ 150 sont d'impitoyables ravageurs de plantes cultivées (la peste des arbres fruitiers, le tigre du platane, le charançon, la cochenille, etc.). Des silures de 60 kg (pouvant atteindre 400 kg) en provenance du Danube sèment la panique dans tous les grands fleuves français en mangeant poissons, grenouilles, canards, rats musqués, etc. Les minuscules tortues de Floride (pourtant interdites) que l'on offre aux enfants pèsent à l'âge adulte 3kg et sont rejetées dans les lacs et rivières, créant de nombreuses perturbations dans l'écosystème. En Camargue, une vingtaine de mauvaises herbes étrangères pullulent dans les rizières, parmi elles une jacinthe d'eau, dont l'éradication coûte 30 € l'hectare. Je ne parlerai pas de la moule zébrée qui envahit certains lacs et encore moins du mollusque testacé Credipula fornicata avec son impact catastrophique sur les huîtres en Bretagne. Les espèces invasives : une menace pour la biodiversité Ainsi, chaque jour, l'Homme, en toute inconscience, emballe la « roulette écologique » et brise les barrières naturelles. Le milieu marin est occupé par une multitude d'espèces, qui vivent dans un équilibre tel qu'aucune ne peut s'approprier le milieu. Quelquefois pourtant, il y a rupture : une espèce prolifère au détriment des autres. Et là, on est désarmé : les modèles mathématiques en écologie permettent rarement de prévoir les proliférations. Ce qui est grave, c'est quand cette espèce est introduite par l'Homme volontairement ou involontairement, ce qui est le cas de Caulerpa taxifolia. Futura Sciences
  14. Caulerpa taxifolia est une très belle algue tropicale, connue du monde entier mais toujours très rare. Les qualités d'une souche exceptionnelle sont pour la première fois découvertes dans un aquarium public de Stuttgart vers 1969. On retrouve sa trace à l'aquarium public tropical de Nancy au début des années 1980, et c'est vers 1983 que le musée océanographique de Monaco reçoit de Nancy quelques échantillons de l'algue dont la culture est alors entreprise dans ses aquariums. Jusque là pas de problème, rien de plus normal que d'utiliser une très belle algue vert fluo, pour enrichir les aquariums ! Mais voilà, un an après, en 1984, cette algue est observée en mer, au pied du musée de Monaco et bien vivante. C'est donc qu'elle continue à vivre et à se développer en mer Méditerranée, ce qui alerte certains chercheurs, spécialistes des algues comme que le professeur Meinesz de l'université de Nice Sophia Antipolis. En effet, cette algue d'origine tropicale n'aurait jamais dû survivre en Méditerranée. Dès lors, on ne pouvait qu'être alerté sur la dissémination de cette algue naturalisée. Les experts connaissent très bien quelles sont les causes de la réduction de la biodiversité dans les mers. Ce ne sont pas les marées noires qui sont spectaculaires mais rapidement réversibles, ni les énormes déversements de métaux lourds et autres organochlorés, mais en premier lieu la destruction de l'habitat par toutes les constructions en littoral (ports, marinas, etc.) qui est, elle, définitive ; et en second ce sont les espèces invasives. Futura Sciences
  15. Appelée algue tueuse, peste verte, fleur du mal, serpent des mers, Alien des mers, algue fatale, assassine, ravageuse, cancer ou sida des mers... Caulerpa taxifolia, c'est elle dont il s'agit, n'arrête pas de défrayer la chronique depuis sa découverte en 1984, au pied du rocher de la Principauté de Monaco. De l'anonymat le plus complet, elle est passée au statut d'algue la plus étudiée au monde. On compte à ce jour plus de 400 publications scientifiques, faites par 30 organismes de recherche espagnols, français, italiens, croates, japonais suisses, américains et plus de 200 chercheurs participent au suivi de son expansion et à l'étude sur les conséquences du phénomène biologique que représente son évolution. Futura Sciences
  16. Caulerpe, l'algue invasive, disparaît mystérieusement Caulerpa taxifolia s’essouffle-t-elle ? Terreur des herbiers de posidonies, peste marine censée coloniser toutes les côtes de Méditerranée, l’algue invasive échappée d’un aquarium monégasque il y a vingt-sept ans semble à présent disparaître ! Ce retournement de situation inespéré est toutefois à accueillir avec prudence… Une victoire sur la caulerpe ? Cela semble trop beau pour être vrai, tant, dans les années 1990 et 2000, on aurait pu croire à une attaque extraterrestre. Les médias renvoyaient l’image de scientifiques affolés (avec raison) face à la prolifération et aux dégâts du petit envahisseur vert. Arrachage, herbicides, vaporisation ou mise à l’obscurité sous une bâche, aucun moyen de lutte ne semblait efficace. Le nom de Caulerpa taxifolia résonnait avec horreur aux oreilles de tout gestionnaire ou professionnel du littoral méditerranéen français, italien, espagnol et évidemment monégasque. C’est qu’en 1984, la boîte de Pandore avait pris la forme d’un aquarium du musée océanographique de la principauté. Des analyses génétiques l’ont confirmé. Le petit mètre carré aux pieds de l’institution où elle poussait lors de sa première identification n’a pas suffi à l’innocente algue tropicale censée ne pouvoir survivre qu’en culture… Elle a eu la folie des grandeurs et en 1989, contrôlait un hectare. Une prolifération inattendue et incontrôlable Comme pour les baobabs que le Petit Prince doit arracher lorsqu’ils sont petits, sous peine de voir son astéroïde envahi par les racines, il aurait alors été encore possible de stopper l’invasion. Mais, raconte Alexandre Meinesz, biologiste marin appelé à l’époque pour identifier le problème, la caulerpe s’est propagée à la vitesse de l’éclair. Elle s’est rapidement étendue sur les 200 km de côtes de chaque côté de Monaco puis en vingt ans, sur près de 15.000 hectares. Le chercheur s’occupe depuis du suivi de l’invasion et a du mal à croire qu'elle n’aurait été qu’un feu de paille de vingt-sept ans. C’est que le végétal, dont un simple fragment peut donner une nouvelle colonie même après plusieurs jours hors de l’eau, n’est pas seulement décoratif : en Méditerranée, il pousse en frondes trois fois plus longues et beaucoup plus serrées (jusqu’à 14.000 au m2 !) que dans son habitat tropical naturel. Une telle densité étouffe et cache la lumière aux posidonies. Ces herbes, formant des prairies à la base des écosystèmes méditerranéens sous-marins, ont payé le prix fort. La caulerpe est en plus toxique et n’est pas consommée par les herbivores locaux. Rien n’a donc arrêté sa conquête. Jusqu’en 2004, lorsque des observations commencent à montrer une inversion de tendance. Le départ se confirme d’année en année, suivi par le réseau de surveillance sur 152 zones où l’algue prospérait. La retraite est sonnée en France et à l’étranger : toutes les zones anciennement colonisées se résorbent, et la vie marine méditerranéenne jusque-là étouffée et empoisonnée, reprend ses droits. Aujourd’hui, 80 % des surfaces touchées semblent s’être libérées. Le plus étrange est qu’aucune cause de ce changement n’a pour l’instant été clairement identifiée. Aucune donnée n’a soutenu l’hypothèse d’un changement de température des eaux, d’abord évoqué. L’épuisement des nutriments des zones colonisées n’est pas plus réaliste car d’autres territoires restent disponibles. Surtout, rester prudent Pour les chercheurs, la raison la plus probable de cette retraite précipitée serait liée à la façon dont l’algue se multiplie : pas de reproduction sexuée en Méditerranée pour C. taxifolia, mais du bouturage. Tous les plants méditerranéens sont donc identiques génétiquement ! Pour les chercheurs, après un tel développement, il est normal de constater un affaiblissement génétique. C’est le cas pour les rosiers de culture dont les variétés doivent être régénérées régulièrement. Ce manque de diversité génétique rend également l’ensemble de cette population plus sensible aux maladies. Mais si le « problème taxifolia » semble aujourd’hui se régler de lui-même, il est essentiel de rester prudent tant que la cause de ce départ est inconnue. Il faut continuer à appliquer les mesures limitant la dispersion de boutures, et poursuivre les recherches et la surveillance de l’espèce. « Rien ne dit qu’elle ne va pas revenir », conclut Alexandre Meinesz, qui rappelle enfin que deux autres caulerpes, C. racemosa et C. distichophylla, également introduites et envahissantes, sont toujours menaçantes. Deux espèces qui, cette fois, ne craignent pas l’eau froide et se reproduisent sans problème de manière sexuée… Futura Sciences 31/08/2011
  17. En savoir plus sur le macaque à longue queue ou macaque crabier Macaca fascicularis est un macaque originaire d'Asie du Sud-Est. Il est communément appelé le macaque à longue queue, car il se distingue des autres macaques par la longueur de sa queue, comparable à celle de son corps. L'espèce est aussi connue sous les noms de macaque crabier, macaque de Java ou macaque de Buffon. En Indonésie, il est désigné sous le nom de kera, peut-être en raison de son cri d'alerte aigu quand il est en danger ("krra! Krra!"). photo WikipediaIl existe une importante diversité génétique au sein de cette espèce, et les différences sont classées en 10 sous-espèces : Macaca fascicularis fascicularis Macaca fascicularis aurea Macaca fascicularis umbrosa Macaca fascicularis atriceps Macaca fascicularis condorensis Macaca fascicularis fusca Macaca fascicularis lasiae Macaca fascicularis tua Macaca fascicularis karimondjawae Macaca fascicularis philippinensis Selon les sous-espèces, la longueur du corps de l'adulte singe est de 38 à 55 cm, relativement court avec des bras et des jambes. La queue est plus longue que le corps, généralement 40 à 65 cm. Les mâles adultes pèsent environ 6 kg, et sont généralement plus imposants que les femelles, qui pèsent de 3 à 6 kg. Macaca fascicularis est un animal social qui vit en groupes de 5 à 60 individus. Ces groupes sont multi-mâles, avec généralement 2 à 5 mâles et des femelles 2 à 3 fois plus nombreuses. Le nombre de jeunes est souvent comparable à celui des femelles. La taille du groupe dépend souvent du risque de prédation et de la disponibilité de la nourriture. Les groupes sont centrés sur les femelles : elles sont philopatriques (c'est-à-dire qu'elles restent dans un même groupe à travers les générations) tandis que les mâles changent de groupes. Les mâles quittent leur groupe d'origine généralement dès l'âge de 4 à 6 ans. Ils intègrent un autre groupe pendant 4 à 5 années avant d'émigrer, et ce à plusieurs reprises tout au long de leur existence. Ces singes sont despotiques et exercent une stricte hiérarchie de dominance. Les rangs des mâles adultes sont plus élevés que ceux des femelles. Les rangs des femelles sont plus stables, les mâles pouvant perdre leur statut. Les mâles de haut rang ont généralement plus de chances de se reproduire, et les femelles de haut rang ont plus de chances de faire survivre progéniture. Les femelles sont regroupés en matrilignes, c'est-à-dire en familles composées avec leur progéniture. Le matrilignage est maintenu sur plusieurs générations, certaines familles ayant plus de pouvoir social que d'autres. Le matrilignage est rarement renversé, et lorsqu'il se produit, il entraîne des conséquences sur les chances de reproduction dans les familles déchues. Reproduction : La durée de gestation est de 167 à 193 jours. Le poids du bébé à la naissance est d'environ 350 grammes. Les bébés naissent avec un fourrure noire qui, à partir de 3 mois, tourne à une teinte jaune-vert, gris-vert ou brun-rouge selon la sous-espèce. Cette teinte est supposée être un indicateur du statut de l'enfant. Des mâles récemment immigrés commettent parfois des infanticides sur des nourrissons qui ne sont pas les leurs, et les femelles de haut rang kidnappent parfois les enfants des femelles de rang inférieur. Ces enlèvements font généralement suite aux décès des nourrissons. Les plus jeunes restent surtout avec la famille de leur mère. En grandissant, les jeunes mâles tendent à se tourner vers la périphérie du groupe. Ils y forment des liens qui peuvent être cruciaux lors de leur migration hors de leur groupe natal. Les mâles qui émigrent avec un partenaire semble avoir plus de succès que les solitaires. Les résultats d'une étude montrent que les mâles soignent le pelage des femelles pour obtenir leurs faveurs sexuelles. Régime alimentaire : Bien que cette espèce soit souvent désignée sous l'appellation de macaque crabier, ce nom est mal choisi car son alimentation est loin de se limiter aux crabes. C'est un omnivore opportuniste, c'est-à-dire qu'il peut manger une grande variété de nourriture carnivore et végétale. Bien que les fruits et les semences représentent 60 à 90% de son apport alimentaire, il se nourrit aussi de feuilles, de fleurs, de racines et d'écorce. Des vertébrés font aussi partie de ses proies (poussins d'oiseaux, lézards, grenouilles et poissons), ainsi des invertébrés et des œufs. Même s'il est écologiquement bien adapté à son milieu d'origine et ne constitue pas une menace particulière pour la survie des espèces qu'il chasse ou cueille dans les zones où il est non-autochtone, il peut constituer une menace importante à la biodiversité. Étant donnée son adaptabilité, Macaca fascicularis fréquente une grande variété d'habitats, notamment les forêts humides, les forêts tropicales, les forêts qui bordent les marais ou les cours d'eau, et la mangrove. Ils s'adaptent également aux installations humaines et sont considérés comme sacrés dans certains temples hindous et de certaines petites îles, même s'ils constituent une nuisance autour des fermes et des villages. Le macaque crabier est parfois désigné sous le nom de "crop-raider", car il peut jeter aussi son dévolu sur les récoltes agricoles. Ainsi, le riz fraîchement séché, les feuilles de manioc, le caoutchouc, les fruits, les plants de taro, la noix de coco, la mangues et d'autres cultures font partie de son menu, ce qui provoque parfois des pertes importantes sur les revenus des agriculteurs locaux. Il s'intéresse aussi aux poubelles et aux dépôts d'ordures. L'espèce ne craint pas les humains et fréquente de nombreuses villes et villages. Il est parfois impliqué dans des actes d'agression contre des personnes. Cette espèce vit essentiellement en Asie du Sud-Est, dont les îles de l'Archipel Malais de Sumatra, Java et Bornéo, les îles des Philippines, et les îles Nicobar. Elle a été introduite dans d'autres régions, dont Hong-Kong, la Nouvelle-Guinée occidentale, Anguar et l'île Maurice. Là où elle n'est pas d'origine – en particulier dans les écosystèmes insulaires qui ont permis à des espèces d'évoluer à l'abri des grands prédateurs – Macaca fascicularis est considéré comme une menace pour de nombreuses espèces indigènes. Ce constat a amené l'union internationale pour la conservation de la nature à répertorier Macaca fascicularis parmi les « cent pires espèces exotiques invasives ». Wikipedia
  18. KUALA LUMPUR, 15 juil 2011 (AFP) - Le macaque à longue queue est menacé d'extinction en raison de la forte augmentation des captures de ce singe qui est également victime de la destruction de son habitat naturel dans les forêts d'Asie du Sud-Est, ont averti vendredi des ONG. Le commerce de macaques à longue queue a plus que doublé au cours de la deuxième moitié des années 2000, a affirmé Species Survival Network (SSN), qui rassemble plus de 80 organisations actives dans la protection des espèces animales. Entre 2004 et 2008, les trafiquants ont vendu plus de 260.000 macaques à longue queue contre environ 120.000 entre 1999 et 2003, selon les estimations du groupe. Ces singes sont recherchés pour servir de remèdes ou de mets, ainsi que pour approvisionner des laboratoires médicaux ou d'expérimentation. Le commerce et l'élevage en captivité sont ainsi devenus une industrie lucrative dans plusieurs pays d'Asie du Sud-Est comme le Cambodge, l'Indonésie, les Philippines ou le Vietnam. "Le macaque à longue queue est devenu le mammifère le plus vendu parmi les espèces répertoriées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES)", a affirmé Ian Redmond, président du groupe de travail sur les primates au SSN. "Nos recherches soulèvent des interrogations alarmantes sur la viabilité à long terme des populations concernées si le commerce était autorisé à continuer à de tels niveaux", a-t-il ajouté dans un communiqué. Le macaque à longue queue, ou crabier, qui pèse de 3 à 7 kg pour une hauteur de 40 à 60 cm, doit par ailleurs faire face à la réduction de ses zones d'habitat naturelles à cause de l'activité humaine, selon lui. 30 millions d'amis
  19. MILLAU (Aveyron), 19 juil 2011 (AFP) - Chouettes effraie et chauves-souris, deux espèces protégées, pourront bientôt trouver refuge dans les églises de Millau (Aveyron), grâce à un partenariat entre la ville et des associations, a-t-on appris auprès de la mairie mardi. Le partenariat entre la ville de Millau, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et le Groupe chiroptères de Midi-Pyrénées (GCMP) va se traduire par un aménagement des églises. Ainsi, ces oiseaux et mammifères nocturnes pourront trouver refuge dans les clochers et les combles des églises du Sacré-Coeur, de Saint-Martin, de Saint-François et de Notre-Dame. Pour favoriser l'épanouissement de ces volatiles, des nichoirs devraient être installés et l'accès aux combles devrait être limité entre le 1er avril et le 15 août, la période de reproduction. Si les chouettes et les chauves-souris peuvent profiter de ces installations, il n'en sera pas de même pour les pigeons, qui seront eux empêchés d'accéder aux églises grâce à un dispositif spécifique. La LPO et le GCMP, qui ont déjà signé des conventions similaires avec plusieurs communes rurales du sud de l'Aveyron, pourront alors se livrer à une observation privilégiée des populations deffraies et de chiroptères. 30 millions d'amis
  20. PARIS, 20 juil 2011 (AFP) - Chevaux de Przewalski, vautours percnoptères et panthères longibandes : des dizaines de bébés animaux ont vu le jour depuis le printemps au Jardin des Plantes à Paris, a annoncé mercredi Michel Saint-Jalme, directeur de la ménagerie. "Les naissances de mammifères sont assez fréquentes et normales. En revanche, on a bien travaillé cette année sur la reproduction des oiseaux", a-t-il indiqué. "On peut augmenter la productivité des oiseaux de façon artificielle en incubant des oeufs et en élevant les jeunes à la main, ce qui explique ce boom des naissances", a-t-il précisé. Les adorables poussins vautours percnoptères sont nourris à la main, face au public, par les soigneurs. Menacés dans leur milieu naturel en Europe, ils font l'objet d'un programme de renforcement de population. Deux femelles panthères longibandes, Neofelis et Nebulosa, nées le 24 mars, sont également visibles dans le bâtiment de la fauverie. La panthère longibande ou "nébuleuse" qui tient son nom de sa fourrure marquée par de larges et irrégulières ellipses aux bords foncés qui ressemblent à des nuages, est rare et extrêmement difficile à élever en captivité. A cause de la perte de son habitat et d'un trafic important de peaux, ce félin est classé "vulnérable" par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et inscrit en annexe I de la convention de Washington qui contrôle le commerce des espèces animales et végétales menacées. Il ne resterait actuellement que quelque 10.000 individus à l'état sauvage et 59 spécimens présents dans 21 parcs zoologiques en Europe. "Nous travaillons à maintenir la panthère longibande en captivité le plus longtemps possible en évitant la consanguinité", a expliqué M. Saint-Jalme. Couple phare de la ménagerie parisienne, la femelle Luang et le mâle Samar ont donné naissance à six panthères longibandes depuis leur union en 2007. L'établissement qui reproduit également depuis 1902 le cheval de Przewalski, a accueilli un nouveau pensionnaire, le poulain Pablo, né le 26 juin. "Le cheval de Przewalski se reproduit très bien en captivité. On en compte entre 1.500 et 1.600 dans les différents parcs animaliers européens", a estimé M. Saint-Jalme rappelant que "plus de 350 de ces chevaux ont été réintroduits en Mongolie". La ménagerie du Jardin des Plantes a aussi enregistré des naissances de vautours palmistes, grues à cou blanc, aras macao ou encore agamis trompettes. Elle compte environ 1.000 animaux : des mammifères, des oiseaux et des reptiles. Mais ni girafes, ni éléphants. 30 millions d'amis
  21. Le Kagou huppé ou simplement Cagou (Rhynochetos jubatus) est une espèce d'oiseau qui mesure environ 55 cm, de couleur grisâtre, aux longues plumes occipitales, au plumage blanchâtre orné de barres sur les ailes. Il est presque incapable de voler. C'est le seul représentant de la famille des Rhynochetidae et du genre Rhynochetos endémique de Nouvelle-Calédonie. Il possède un plumage gris-bleu rayé de noir, un bec et des pattes rouges, ainsi qu'une coiffe qui lorsqu'elle se dresse nous montre un panache de chef indien. Il mesure environ 60 cm. Photo Wikipedia Il vit entièrement au sol, que ce soit pour la chasse ou pour la reproduction et ne vole pas. C'est une faiblesse pour lui. Ses principaux prédateurs sont l'Homme, les chiens et les chats sauvages, les cochons, et les rats. C'est l'absence de prédateurs avant l'arrivée de l'Homme qui aurait conduit à la « perte du vol ». Cela lui procurait une économie d'énergie importante. En 1991, sa population était estimée à 654 individus. Le cagou est donc une espèce extrêmement menacée. Lorsqu'il se sent menacé il court rapidement et se cache. Il peut également ouvrir ses ailes en éventail et dresser sa huppe sur sa tête s'il ne peut pas fuir car il a un poussin avec lui. Les cagous poussent un cri matin et soir. Ce cri ressemble à un aboiement de chien disant « kagu ». C'est ce qui lui a valu ce nom-là par les autochtones. Vivant en couple, un couple de cagou est établi pour la vie et vit sur un territoire variant de 5 à 30 hectares. Il se nourrit surtout de ver de terre, mais mange aussi quelques lézards et escargots. Chaque matin le couple chante afin de signaler sa présence. Le chant du mâle se compose de douze syllabes alors que celui de la femelle est plus court, environ sept syllabes. Il passe le reste de la journée à la quête de nourriture. Il est principalement carnivore et se nourrit principalement d'insectes, de larves et d'escargots. Il possède une excellente vision. Il reste immobile, dressé sur une patte à l'affût du moindre bruit. Il est doté d'une rapidité impressionnante pour capturer ses proies. Il utilise parfois son bec pour fouiller des couches de feuilles mortes afin de trouver de la nourriture. Son biotope est constitué de forêts denses et humides mais aussi de zones broussailleuses, toutes situées entre 100 et 1 400 mètres d'altitude. Il vit exclusivement en Nouvelle-Calédonie, c'est donc une espèce endémique. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel chez le cagou. Seuls leurs chants ou une analyse génétique permettent de déterminer mâles et femelles. La maturité sexuelle du cagou est encore floue, elle est généralement atteinte l'âge de deux ans. Le cycle de reproduction débute en juin, pendant la saison fraiche. Il commence généralement par une parade nuptiale: le mâle et la femelle sont face à face, ailes ouvertes, huppes dressées et tournent l'un autour de l'autre. Répétée plusieurs fois, cette danse peut être suivie d'accouplements successifs. Environ trois semaines après, le couple cherche un endroit paisible pour accueillir la progéniture. Le nid est construit à même le sol, constitué de branches sèches et de feuilles mortes, il mesure environ 35 cm de diamètre. La femelle ne pond qu'un seul œuf par an. Il est marron crème tacheté de rouge brun. Cet œuf mesure 60 mm de long et pèse 52g. L'incubation dure environ 35 jours, le mâle et la femelle se relaient chaque jour, vers midi. À la naissance, le poussin est couvert d'un léger duvet de couleur brun jaune qui rappelle le sol. Cela lui permet de mieux se camoufler. Au bout d'une semaine le poussin commence à s'aventurer à une centaine de mètres du nid. Depuis la naissance et jusqu'à la 15ème semaine, le jeune poussin sera nourri par ses parents. Ils tiennent la proie (vers de terre et insectes essentiellement) dans leur bec pour que le jeune l'ingurgite. À partir de la quinzième semaine il est apte à se nourrir seul. Son plumage ne cesse d'évoluer depuis sa naissance. Ce n'est que vers deux ans que son plumage roux de jeune cagou cède sa place au gris bleuté de l'adulte. À partir de là, le jeune cagou quitte le territoire de ses parents pour former à son tour un couple sur un nouveau territoire. Le cagou est entièrement protégé. Il ne peut en aucun cas être commercialisé. Sa capture et sa détention sont strictement interdites. Il voit déjà son territoire empiété par les activités humaines, en effet les pistes de terre et les plates-formes peuvent constituer une barrière infranchissable pour le cagou, il se retrouve donc isolé et réduit à un seul territoire. Ils sont très vulnérables et c'est pourquoi le parc provincial de la Rivière Bleue dans le sud de la Nouvelle-Calédonie a mis en place un programme de mise en réserve et de gestion du territoire avec une élimination des prédateurs dans les zones les plus à sa conservation. Espèces apparentées : Des ossements ont été découverts par des scientifiques permettant de conclure qu'il y aurait eu une autre espèce de cagou, plus grande que celle actuelle, qui aurait disparu peu de temps après l'arrivée de l'Homme. Wikipedia
  22. NOUMEA, 21 juil 2011 (AFP) - Un drôle d'oiseau et une chauve-souris: le cagou et la roussette (voir atricle chauves-souris) sont les deux animaux emblématiques de la Nouvelle-Calédonie. Emblème du Caillou, le cagou, un oiseau endémique qui "aboie" et ne vole pas, est lui aussi l'objet d'un plan de sauvegarde, compte tenu de l'érosion de sa population. "On estime qu'il reste moins de 1.500 cagous en Nouvelle-Calédonie, dont 700 dans le parc de la Rivière Bleue (sud)", a déclaré Almudena Lorenzo, directrice du Parc forestier de Nouméa. Reconnaissable à sa huppe, qu'il déploie pour intimider ou lors de la parade nuptiale, le cagou se nourrit de larves, d'escargots ou de vers, de sorte qu'il n'a pas besoin de s'élever dans les arbres pour se nourrir. Il a donc fini par "oublier" de voler, a-t-elle également expliqué. La disparition progressive de la forêt primaire ainsi que les cochons, les chiens et les chats sauvages constituent les principales menaces à la survie de cet oiseau, qu'il est formellement interdit de chasser. Protégé depuis 1977, l'espèce, en "danger de disparition" selon l'UICN, sera d'ici cinq ans progressivement réintroduite, dans les zones où elle a disparu, grâce aux naissances d'oiseaux dans les zones protégées. "Notre objectif est qu'en 2100, le cagou ne soit plus une espèce menacée", a affirmé Mme Lorenzo. 30 millions d'amis
  23. NOUMEA, 21 juil 2011 (AFP) - Un drôle d'oiseau et une chauve-souris: le cagou (voir article sur le cagou) et la roussette sont les deux animaux emblématiques de la Nouvelle-Calédonie. Victimes de prédateurs ou de surchasse, ces espèces endémiques sont aujourd'hui menacées. Si, comme annoncé, Nicolas Sarkozy assiste le 27 août à Nouméa à l'ouverture des XIVe Jeux du Pacifique, il se verra sans doute remettre une mascotte : Joemy, la roussette. Sujet de mythes et de contes effrayants dans de nombreux pays, la chauve-souris jouit à l'inverse d'une image sympathique et amusante sur le Caillou. Dans la culture kanak, c'est un animal totémique dont on utilise les poils pour fabriquer des monnaies. L'archipel abrite trois espèces endémiques de roussettes dont les plus petites, une trentaine de centimètres d'envergure, "hantent" les grottes, se nourrissant d'insectes. Ailes déployées, les plus grandes, mégachiroptères, peuvent mesurer jusqu'à un mètre. Toute la journée, elles somnolent sous leurs ailes, pendues par les pattes aux branches des arbres. "La roussette se nourrit la nuit exclusivement de fruits et de pollen", a indiqué Fabrice Brescia, spécialiste des roussettes à l'Institut agronomique calédonien (IAC). Seul mammifère présent dans l'archipel avant l'arrivée de l'homme, la roussette a d'abord été chassée par les Kanak, qui se postaient dans les couloirs de vol, armés de hauts bambous, pour frapper leurs proies. Avec les armes à feu et l'augmentation de population, ce gibier recherché, dont les femelles n'ont qu'un petit par an, a vu ses effectifs décliner. "Nous ne disposons pas de chiffres précis mais une étude a révélé une diminution évidente des colonies dans les grands arbres", a indiqué M. Brescia, précisant que les roussettes sont sur la liste des espèces menacées de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). En 2004, un durcissement de la réglementation a limité les jours de chasse aux week-ends du seul mois d'avril, à raison de 5 roussettes par jour et par chasseur. Pour la reconstitution des effectifs... n'oublions pas que la roussette fait partie des animaux pollinisateurs... INTERDIRE LA CHASSE tout simplement.... 30 millions d'amis
  24. 2 gangs de braconniers de rhinocéros et d'éléphants arrêtés au Zimbabwe HARARE, 22 juil 2011 (AFP) - La police a arrêté dix personnes soupçonnées de braconnage et de possession illégale de défenses d'éléphants et de cornes de rhinocéros, qu'ils revendaient à des acheteurs chinois, a rapporté vendredi le quotidien The Herald. "Je peux confirmer les arrestations", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police nationale Oliver Mandikapa, qui s'est refusé à donner d'autres informations. Selon le journal, quatre soldats se trouvaient parmi les suspects, arrêtés au cours de deux opérations distinctes. Lors de la première opération, six suspects sont tombés dans un piège tendu par la police, et ont été arrêtés en possession de deux cornes fraîches de rhinocéros, évaluées à 120.000 dollars US par les autorités zimbabwéennes. Le second groupe a été arrêté alors qu'il essayait de vendre quatre défenses d'éléphant dans la capitale Harare. Les deux groupes cherchaient à vendre à un homme d'affaires chinois. Le braconnage des rhinos pour leur corne et des éléphants pour leurs défenses est un problème majeur au Zimbabwe, où la gestion des espaces sauvages s'est nettement détériorée pendant la dernière décennie de crise économique. Les conservateurs de la faune ont construit des enclos pour tenter de protéger les derniers rhinocéros noirs du pays, qui ne sont plus que quelques centaines. Les autorités affirment que les braconniers ont tué au moins dix rhinocéros depuis le début de l'année. Le marché asiatique est très preneur de cornes de rhinocéros, auxquelles on attribue quelques vertus médicinales. -----> Alors qu'il est prouvé scientifiquement que c'est faux ! 30 millions d'amis
  25. Australie : le virus Hendra, qui touche les chevaux, détecté sur un chien SYDNEY, 26 juil 2011 (AFP) - Les autorités vétérinaires australiennes ont annoncé mardi avoir détecté pour la première fois un cas de virus Hendra chez un chien alors que ce virus, qui présente un risque mortel pour les humains, ne touchait jusqu'à maintenant que les chevaux. "C'est la première fois, en dehors d'un laboratoire, qu'un animal autre qu'un cheval ou qu'une roussette, ou un humain, est contaminé par le virus Hendra", a indiqué Rick Symons, chef des services vétérinaires de l'Etat du Queensland (nord-est). Présentant un risque mortel pour les humains, ce virus est véhiculé par des chauve-souris frugivores, qui le transmettent aux chevaux par l'eau ou des aliments contaminés. Onze chevaux sont morts en Australie depuis début juin lors de l'apparition de cette épidémie, la pire depuis l'identification de ce virus en 1994. 59 personnes ont été exposées aux risques de contamination par le virus mais aucune d'entre elles n'a été infectée. Selon les relevés scientifiques, quatre des sept personnes à avoir jamais été infectée par le virus sont mortes. Le chien, porteur du virus, est apparemment en bonne santé et a été placé en quarantaine. Il vit sur une propriété où la présence du virus a été confirmée. "Nous ne savons pas comment il a pu contracter le virus et quand cela est arrivé", a jouté M. Symons. La Malaisie a interdit l'importation de chevaux d'Australie comme mesure de précaution à la suite de l'apparition de l'épidémie. 30 millions d'amis
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