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BelleMuezza

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  1. Une nouvelle espèce d'anguille trouvée près d'une île de l'archipel de Palau, dans le Pacifique, s'avère être un "fossile vivant" étonnamment similaire aux premières anguilles ayant existé voici 200 millions d'années, selon une étude publiée mercredi. Cette anguille avait été découverte l'an dernier à 35 mètres de profondeur dans une grotte sous-marine. Il s'agit d'un petit poisson brun présentant très peu des caractéristiques anatomiques communes aux anguilles modernes dont il existe 819 espèces regroupées en 19 familles. Mais, ce poisson présente des similarités - grande tête, corps court, rayures sur la nageoire caudale - avec les anguilles primitives ayant vécu au début de l'ère Mésozoïque, lorsque les dinosaures régnaient sur Terre. La trouvaille a été jugée si exceptionnelle que l'anguille a non seulement été désignée en tant qu'espèce séparée, Protoanguilla palau, mais a été aussi classée comme étant l'unique représentante d'une nouvelle famille taxonomique, les Protoanguillidae. Ce nom vient du mot grec "protos" signifiant premier et du mot latin anguilla. Grâce à des lampes et des filets, huit spécimens de P. palau, mesurant 6 à 9 cm de longueur, avaient été capturés en mars 2010 par une équipe dirigée par Masaki Miya, de l'Institut et Museum d'histoire naturelle de Chiba au Japon. L'analyse de leur ADN a permis de découvrir la place de ces poissons dans l'histoire génétique des anguilles. Le terme "fossile vivant", employé par Charles Darwin dans son livre "L'origine des espèces", est utilisé pour décrire des espèces ayant survécu des millions d'années, en exploitant des niches écologiques stables les poussant très peu à évoluer. L'étude est publiée dans la revue scientifique britannique "Proceedings of the Royal Society B". Sciences et Avenir / AFP 18/08/2011
  2. BelleMuezza

    La géothermie

    Commentaire : Electricité géothermique en Nouvelle-Zélande Nous vous proposons une série de commentaires intitulée "Energies renouvelables en première ligne". Des spécialistes de divers pays nous parlent des thèmes récents et des possibilités dans le domaine des énergies renouvelables. Dans volet, nous nous intéressons à la production d'électricité géothermique en Nouvelle-Zélande. Dans ce cas, l'électricité est produite en faisant tourner des turbines au moyen de la vapeur chauffée à haute température par le magma dans les profondeurs de la terre. Pays aux volcans nombreux et aux ressources géothermiques abondantes, la Nouvelle-Zélande est à la pointe dans le monde pour cette production d'électricité. Depuis mai 2010, la plus grande centrale géothermique du monde fonctionne dans ce pays. Pour la Nouvelle-Zélande qui ne possède aucun réacteur nucléaire, les énergies renouvelables, telles que l'hydroélectricité, comptent pour plus de 70 pour cent de la production d'électricité. Le pays vise d'ailleurs à porter cette proportion à 90 pour cent d'ici 2025. Radio Japon : Nous avons demandé à Colin Harvey, le vice-président d'IGA, l'Association internationale de géothermie, de nous parler de la situation à ce sujet en Nouvelle-Zélande. Voici ses explications. Colin Harvey : La production totale d'électricité géothermique en Nouvelle-Zélande s'élève à environ 790 mégawatts et donc la géothermie assure presque 10 pour cent de la puissance totale installée. Les centrales fonctionnent 365 jours par an et 24 heures sur 24. Les centrales géothermiques ont l'avantage de pouvoir fonctionner avec leur charge de base à 100 pour cent de leur temps de travail, alors qu'en moyenne, les éoliennes ne fonctionnent qu'à 30 pour cent environ. Radio Japon : La centrale géothermique Nga Awa Purua, entrée en service en mai 2010, est parmi les plus grandes du monde et elle fournit de l'électricité à 140 mille foyers. Mais elle a été construite avec des technologies japonaises. Pourquoi avoir fait appel aux techniques du Japon ? Colin Harvey : Les technologies japonaises pour les turbines des centrales électriques géothermiques sont les premières du monde dans ce domaine. Je pense que les turbines japonaises sont très fiables, elles sont très bien conçues et les récents développements dans les techniques pour les nouvelles turbines ont permis de réaliser des progrès considérables en efficacité. Radio Japon : Enfin, parlez-nous de vos projets et de vos efforts pour l'avenir ? Colin Harvey : Je pense que, par les techniques qui sont actuellement en cours de mise au point, nous devrons parvenir à extraire davantage d'énergie de ces ressources si nous creusons plus en profondeur sous l'infrastructure qui est maintenant en place. NHK 17/08/2011
  3. Première remise en service d'un réacteur nucléaire depuis la catastrophe Un réacteur nucléaire de l'île du Hokkaido est devenu le premier à reprendre ses opérations commerciales depuis la catastrophe du 11 mars. Le réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Tomari, installé sur l'île du Hokkaido dans le nord du Japon, était resté pendant 5 mois en mode d'essai de fonctionnement, après avoir subi des vérifications de routine. L'Agence de la sûreté nucléaire et industrielle dépendant du gouvernement a procédé aux inspections finales sur la réacteur la semaine dernière, ouvrant ainsi la voie à la remise en exploitation commerciale. Mais le gouvernement préfectoral du Hokkaido a critiqué la Compagnie d'électricité du Hokkaido pour avoir effectué les derniers tests sur le réacteur avant qu'il n'ait statué au sujet de sa remise en marche. Après l'octroi d'une approbation officielle par Harumi Takahashi, la gouverneure de la préfecture, l'Agence de sûreté nucléaire a délivré un certificat à la compagnie d'électricité. A noter que le réacteur de Tomari produisait de l'électricité avant le séisme, le tsunami et l'accident de la centrale de Fukushima le 11 mars. NHK 17/08/2011
  4. Un condensateur de secours n'aurait pas dû être arrêté à la centrale de Fukushima On vient d'apprendre que la décision prise par des travailleurs d'arrêter un système de refroidissement de secours pour un réacteur de la centrale de Fukushima, le 11 mars, n'a pas été transmise immédiatement au directeur de l'installation et à d'autres officiels de haut rang. Le réacteur numéro 1 était équipé d'un condensateur de secours pour le cas où se produirait une perte totale d'alimentation électrique. Mais le système a été arrêté pendant 3 heures environ vers 18h30, le soir même de la catastrophe. Un travailleur a indiqué à la commission d'enquête sur l'accident mise en place par le gouvernement que ses collègues sur le site, ne voyant pas de vapeur, ont suspecté que le condensateur était en service sans contenir d'eau. Les travailleurs ont alors arrêté le dispositif pour éviter qu'il ne soit endommagé. Masao Yoshida, le directeur de la centrale, a déclaré qu'il s'agissait là d'une erreur majeure et qu'une information aussi importante pour la sécurité aurait dû être notifiée immédiatement à lui-même et aux autres responsables de haut rang. Selon une analyse effectuée par la Compagnie d'électricité de Tokyo, une fusion du combustible s'est produite rapidement, environ 5 heures seulement après le séisme. La fusion a déclenché la production d'une grande quantité d'hydrogène qui a causé l'explosion le 12 mars.NHK 17/08/2011
  5. Réflexions sur le nouveau régulateur du nucléaire envisagé Le nouveau régulateur du nucléaire sera placé sous l'autorité du ministère de l'Environnement au lieu du Bureau du gouvernement à la demande express du ministre chargé du Règlement de l'accident nucléaire, Goshi Hosono, qui souhaite éliminer l'influence du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie sur l'organisme de surveillance. Mais des problèmes subsistent quant à la façon dont la structure et l'autorité du nouvel organisme seront définies dans le projet de loi nécessaire à sa création, et concernant les modalités de réponse aux accidents nucléaires et les évaluations supplémentaires de la sûreté dans les centrales appelées "tests de résistance". Le Parti libéral démocrate d'opposition a déclaré que la décision de créer cette agence avait été prise par un gouvernement sortant et qu'il envisage de possibles changements sous une administration différente. Le premier ministre Naoto Kan devrait présenter sa démission à la fin du mois. Le réalignement des institutions administratives demande de fortes capacités de leadership politique car il implique la révision des droits acquis des agences concernées. La création d'une agence de régulation du nucléaire efficace et digne de confiance, capable de tirer les leçons de l'accident de Fukushima, dépendra du nouveau gouvernement. .NHK 15/08/2011
  6. Pour conclure : Comment comprendre à la lecture de certaines anecdotes qui émaillent ce dossier, que les chiens aient si mauvaise réputation dans les dictons populaires alors que nous avons érigés ces compagnons à quatre pattes en héros, et avons fait d’eux nos amis les plus fidèles et les plus dévoués ? Victor Hugo disait pourtant : « Le chien, c’est la vertu qui, ne pouvant se faire homme, s’est faite bête ». Par ailleurs, il était aussi nécessaire de s’affranchir de l’image du chien croqueur de mollets, voire tueur, hargneux et teigneux, ou pollueur de trottoirs. Le comportement de l’animal n’est que le triste reflet de l’attitude irrespectueuse et irresponsable de son maître. Un chien bien traité et éduqué, sera le plus affectueux, le plus reconnaissant et le plus fidèle des compagnons. Il n’est pas possible de trouver dans le monde animal, une espèce plus dévouée et compréhensive. Une espèce qui sache faire preuve d’autant de courage, qui soit capable de sacrifier sa vie pour son maître au mépris de la sienne propre. Remarques relevées dans le dossier de Futura Sciences... Ces remarques pleines de bon ses, correspondent à mon point de vue !
  7. Les chiens, comme on le sait, sont aussi utilisés comme chiens de garde et de défense... Ils sont utilisés dans divers domaines, publics ou privés. Je reviendrai plus tard sur le sujet.
  8. Parce qu'en France cela a existé, parce que dans certains pays c'est toujours une pratique courante barbare et cruelle... Il fallait bien aussi aborder ce sujet... Avec tous les services que le chien rend à l'homme... Une bien belle moche façon de le remercier et de lui prouver notre reconnaissance... Il n’y a rien de plus normal à ce que les usages soient différents d’un continent à l’autre, d’une civilisation à l’autre, parfois même d’un pays à l’autre, et le fait que certaines populations mangent du chien ne devrait pas nous choquer.... Il fut un temps pas si lointain, où nos aïeux se rabattaient sur les chiens pour survivre (guerre de 1870-1871), sur les chats et même les rats. Il existait une boucherie de viande canine à Paris en 1910. Actuellement, c’est principalement en Asie que le commerce de viande canine se développe. La Chine s’est récemment faite remarquée en se lançant dans l’élevage de Saint Bernard destinés à l’alimentation humaine. La Corée du Sud n’est pas en reste puisqu’elle veut légaliser le commerce de viande de chiens. Ces pratiques culturelles qui nous semblent issues d’un autre âge, compte tenu des rapports que nous entretenons avec nos compagnons à quatre pattes, seraient compréhensibles si les animaux étaient élevés dans des conditions d’hygiène correctes et abattus proprement. Mais ce n’est pas le cas. Les chiens ne sont pas seulement tués pour la chair en elle-même, en tant que nourriture, mais aussi parce que cette dernière posséderait des pseudos vertus aphrodisiaques. Et plus l’animal est martyrisé avant de mourir, plus ses pouvoirs seraient exacerbés. Les souffrances endurées par les bêtes sont abominables. -----> Malgré la tolérance dont je pense faire preuve dans bien des cas, ici je ne peux pas ! Heureusement pour notre civilisation des voix s'élèvent dans les pays concernés par ces pratiques barbares... Et des organisations interviennent, assistés par des citoyens de ces pays, pour sauver chats et chiens d'un sort funeste... .Futura Sciences
  9. De gardien de la maison, le chien est progressivement devenu compagnon de jeu de la famille. Il parvient à tisser un lien social entre ses membres, et permet de responsabiliser les enfants. En effet, en communiquant avec une autre espèce, ceux-ci sont amenés à prendre conscience des différences et à modifier leurs attitudes. En général, l’animal tolère très bien les enfants qui voient en lui un compagnon de jeu et un confident, qui les accepte tels qu’ils sont et qui ne les jugent pas. Sa présence leur permet d’affronter certaines situations en leur insufflant un sentiment de sécurité. La santé d’un chien dépend en grande partie de son hygiène de vie. Les plus grands et les plus vifs (Bouvier bernois, Husky ou Border collier par exemple) ont besoin de se dépenser physiquement. Cela nécessite de l’espace et que leur maître s’occupe d’eux. Le chien est un animal adorant le contact et qui souffre de la solitude. Le jeu est essentiel pour son équilibre psychologique, car il apaise les tensions accumulées. L’éducation aura une part importante dans le comportement de l’animal afin de le sociabiliser avec son entourage. Cependant, l’aspect fusionnel qui existe entre l’homme et le chien, peut parfois provoquer l’apparition et le développement de troubles comportementaux. Le statut de chien domestique n’est donc pas sans danger ; ni pour l’animal, ni pour l’humain à qui il arrive de perdre tout sens commun. Nous nous sommes tous déjà interrogés sur qui était le plus à plaindre : « le chien-chien ou sa mémère ?» Ironie..., mais un animal de compagnie, et le chien en particulier, peut être un soutien important dans la vieillesse ou dans la solitude. En effet, l’estime de soi passe par la conscience d’être utile. Le chien permet à son maître de s’oublier, d’atténuer la gravité de ses problèmes et de remplir son temps de façon utile. Le chien aide à lutter contre l’apathie et le désintérêt. Il aide à surmonter des événements tristes, diminue l’inattention ou la confusion et joue le rôle de repère dans le temps (sorties régulières pour les besoins naturels par exemple) et d’entraîneur sportif puisqu’il oblige la personne a une activité physique régulière. Le chien permet d’éviter les dépressions, et d’oublier un peu les déficiences psychologiques et/ou corporelles. Il en découle donc, en réalité, que le chien-chien à sa mémère, est un remonte-moral ! .Bichon maltais (dit Doudou ou Chien-Chien à sa mémère) © Wikipedia .Futura Sciences
  10. Le chien fût aussi utilisé à la garde des troupeaux pour les protéger des bêtes fauves qui auraient pu les menacer (loups, ours, panthères…). La spécialisation est intervenue également dans cette activité. En effet, il n’était pas possible d’opposer un teckel à un fauve. Alors on utilisa des chiens de bouviers pour la défense (Berger allemand, Bouvier bernois ou des Flandres, Chien du boucher allemand ou Rottweiller, Dogue, Bergamasque, Chien de montagne des Pyrénées ou Patou…); .Pastou © Monolecte / Flickr - Licence Creative Common des chiens plus vifs pour rassembler les troupeaux (Border Collie, Kelpie australien…). .Border collie que l'on entraïne à rassembler un troupeau © Jean-Michel Castelan Wikipedia De nos jours, si l’on excepte le problème des chiens errants, les troupeaux qui paissent en plaine ne craignent pas d’être agressés puisque les grands prédateurs en ont disparu. En montagne par contre, où rôdent ces mêmes chiens sans surveillance, les loups et les ours, les troupeaux doivent être protégés. Pour cela les bergers ou choisi le canidé le plus adapté à la situation, le chien de montagne des Pyrénées ou Patou, également appelé Pastou. Mais vététistes et randonneurs, gare ! Non pas au gorille, mais au Pastou ! Le Ministère de l’Ecologie et du Développement durable a édité une plaquette d’avertissement à l’intention des promeneurs pour éviter les accidents. .Futura Sciences
  11. Depuis l’Antiquité, le chien accompagne l’homme et l’assiste dans ses tâches. L’une de ses premières activités consistait à l’accompagner à la chasse. Il rabattait le gibier, le coursait jusqu’à épuisement (lévrier) ou le ramenait lorsqu’il était transportable. Les diverses sélections ont produit des chiens très spécialisés : - chiens courants (Saint Hubert, Grand Bleu de Gascogne, Beagle…), .Beagle © Claude Valroff Wikipedia - chiens d’arrêt (Braque, Epagneul, Griffon, Setter…), - chiens terriers (Fox Terrier, Airedale, Staffordshire Bull Terrier…), - Chiens rapporteurs ou leveurs de gibier (Labrador, Golden retriever, Cocker Spaniel…)… .Chien rapporteur de gibier à plumes © Nugefiches Flickr - Licence Creative Common .Futura Sciences
  12. Le chien rend également d’inappréciables services lors de séismes, d’explosions ou d’effondrements, pour découvrir d’éventuels survivants sous les gravats. C’est le chien de catastrophes ou de décombres. .Chien de recherche en intervention après un tremblement de terre © Boxchain / Flickr - Licence Creative Common Il endure et accepte des épreuves que nombre d’entre nous rechignerait à passer. Solidement harnaché à son maître, il est capable de sauter en parachute, descendre une corde en rappel ou de franchir un obstacle en tyrolienne. .Chien harnaché sur le dos d’un membre du GIGN qui descend en rappel d’un hélicoptère © Sirpa Gendarmerie Seul, il est en mesure de grimper à une échelle, de se glisser dans un tunnel ou nager dans les eaux les plus agitées. Chaque formation est adaptée aux besoins spécifiques des équipes cynotechniques, qu’elles appartiennent au Corps des Sapeurs Pompiers, au Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne, à la Sécurité civile, à la Société Nationale de Sauvetage en Mer ou au Centre National de Secourisme. Mais aucun dressage ne peut réussir sans une confiance réciproque entre l’animal et le maître-chien. .Futura Sciences
  13. Si le chien est capable de détecter de la poudre, il est également en capacité de retrouver des personnes disparues. C’est ainsi que l’animal est éduqué pour la recherche d’un enfant fugueur ou d’un adulte vulnérable, ou pour fouiller la neige afin de détecter les victimes d’avalanches. .Entrainement d’un chien d’avalanche avec deux membres du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne © Sirpa gendarmerie L’Association Nationale pour l’Etude de la Neige et des Avalanches forme non seulement les personnels de terrain en matière de sécurité, tels que des spécialistes en déclanchements préventifs d’avalanches à l’aide d’explosifs ou des servants de l’avalancheur, mais organise également le stage national de formation initiale des maîtres-chiens d’avalanche. Il est le seul organisme agréé par le Ministère de l’Intérieur, Direction de la Défense et de la Sécurité Civiles, pour former les équipes cynotechniques « avalanches », hors les équipes de la Gendarmerie et de la Police qui ont leur propre formation interne. Le maître-chien d’avalanche intervient dans le cadre du plan départemental du secours en montagne pour localiser les victimes d’une avalanche totalement enfouies sous la neige. Il doit être en mesure de conduire un chien opérationnel en tout lieu et à toute heure, et en toutes circonstances (en raquettes, à ski, en scooter des neiges, en télésiège, en chenillette ou par hélicoptère). Le stage de formation s’adresse aux professionnels de la montagne résidant à proximité des lieux où ils pourraient être amenés à intervenir. Il s’agit généralement de pisteurs-secouristes qui maîtrisent la pratique du ski, mais d’autres professionnels de la montagne ont acquis cette compétence : personnels de remontées mécaniques ou des communes de montagne, moniteurs de ski, sapeurs-pompiers des milieux alpins et pyrénéens ou gardiens de refuges. Il existe dans notre pays environ 140 équipes cynotechniques spécialisées dans la recherche de victimes d’avalanches. .Futura Sciences
  14. Une autre activité humaine très prisée à travers les âges, est… la guerre et la coercition. Et pour accompagner l’homme à la bataille, le chien trouva là également de nombreux champs d’activité. Les molosses étaient destinés au combat au corps à corps, au transport de feu grégeois, ou à la garde des camps ou des prisonniers. A une époque plus contemporaine, certains servirent de sentinelles, d’estafettes ou de chiens de recherche de blessés. De nos jours, les chiens montent toujours la garde dans les enceintes militaires, les lieux sensibles et dans les entreprises civiles où ils patrouillent avec les vigiles. Ils ont un but de dissuasion. Dans l’armée ils servent à détecter les explosifs ou les munitions, et assurent ainsi la sécurité des soldats. .Opération militaire en Irak © Army.mil / Flickr - Licence Creative Common La guerre présente plusieurs visages, et celle, souterraine, qui se mène actuellement, est dirigée contre les trafics en tous genres et le terrorisme. Dans cette lutte, les chiens dont le flair est 35 fois supérieur au notre, secondent les maîtres-chiens et les commandos d’élite dans leurs actions : maintien de l’ordre public, recherche de drogue, d’armes, de munitions ou de clandestins (GIGN, police, gendarmerie, douanes…). .© Douanes françaises .Futura Sciences
  15. Sur le registre du handicap, d’autres chiens sont éduqués pour devenir des chiens-guides de personnes souffrant de déficience visuelle ou atteintes de cécité complète. On les appelle plus communément « chiens-guides d’aveugles ». La Fédération Française des Chiens Guides d’Aveugles regroupe dix écoles de formation à statuts associatifs sur le territoire national, et supervise un centre d’étude, de sélection et d’élevage de chiens. Les éducateurs doivent eux-mêmes suivre une formation poussée, posséder des connaissances et une compétence en éducation canine, mais également assurer la relation avec le non-voyant, le public et les médias. Les races généralement utilisées et retenues pour leurs aptitudes (intelligence, obéissance, douceur…) sont le Labradors, le Golden retriever et le Berger allemand. Pendant une dizaine de mois, l’éducation d’un chien se déroule dans une famille d’accueil qui lui enseigne à bien se tenir, à être propre, à marcher en laisse à gauche et à prendre le bus. A partir d’un an, le chien est pris en main par un éducateur qui, pendant six mois, l’entraîne journellement pour lui apprendre son travail. Lorsque l’animal quitte l’école, il a acquis les gestes nécessaires pour piloter son futur maître dans la rue : éviter les obstacles, s’arrêter au feu rouge pour piétons, monter et descendre les marches, etc… Depuis plus de 50 ans, la Fédération Française des Chiens-Guides d’Aveugles poursuit son action grâce à la générosité du public, et remet gratuitement 150 chiens tous les ans. Elle finance les études des éducateurs et subventionne le centre d’élevage national. Grâce au chien qui apporte confort et sécurité dans les déplacements, la personne handicapée visuelle peut bénéficier d’une approche plus sereine de son environnement, et donc mener une vie sociale plus active et plus indépendante. Lire le texte de présentation FFAC Outre Atlantique, la Fondation canadienne Mira, dont la mission consiste en l’élevage et en l’éducation de chiens-guides d’aveugles et de chiens d’assistance aux personnes handicapées, a mené une expérience très intéressante de croisement entre un Labrador et un Bouvier bernois : le résultat a donné le Labernois, subtile association du caractère enjoué du Labrador, et de la fidélité du Bouvier. L’objectif de Mira est d’accroître l’autonomie des personnes handicapées et de favoriser leur intégration sociale en leur fournissant des chiens aptes à les guider dans leur vie de tous les jours. La Fondation fut la première école au monde à fournir des chiens à de jeunes aveugles de moins de 15 ans, et a réalisé le tour de force d’éduquer des chiens-guides pour des personnes sourdes et aveugles. En parallèle à l’éducation de chiens-guides, la Fondation mène également un ambitieux projet de recherche sur l’effet du chien dans la vie des enfants présentant des troubles envahissants du développement, dont l’autisme. Depuis sa création en 1981, Mira a remis plus de 1700 chiens-guides et chiens d’assistance. Chaque animal représente un investissement de 20.000 $ canadiens (env 12 à 13.000 €) qui sont exclusivement subventionnés par les dons et les diverses activités de financement menées par la Fondation. .Futura Sciences
  16. Un accident de la vie, perte de mobilité, vieillesse qui gêne les mouvements du quotidien... Des chiens sont éduqués pour venir en aide aux humains... Cette coopération, consentie par l’animal qui éprouve un réel attachement pour l’homme, peut être déclinée de la façon suivante : L’assistance aux personnes comme le chien d’accompagnement (handicap, vieillesse…) Le chien n’est pas seulement un compagnon de jeu. Il peut être la « main » qui agit en lieu et place d’une personne handicapée physique, et un « moteur d’éveil» pour les personnes déficientes mentales (autistes par exemple), ou âgées. L’animal peut être utilisé dans le cadre d’une thérapie assistée afin de réduire le stress et d’améliorer l’état de santé, y compris pour les personnes souffrant de démences séniles. Sa vertu psychologique est scientifiquement reconnue au point que quelques associations proposent la venue régulière d’un chien «thérapeute» dans les maisons de retraite. Le canidé a pour mission de renouer le lien social avec les résidents. Pour ce qui concerne le chien d’assistance, il s’agit d’exploiter les prédispositions de l’animal à rendre service, afin qu’il puisse partiellement compenser les déficiences physiques de son futur maître. A ce titre (l’Association Handi’Chiens lire le texte complet de leur mission) éduque des chiens triés sur le volet pour leur calme et leur sociabilité (Labradors et Golden Retriever sont les deux races retenues), pour les remettre gratuitement aux personnes handicapées en fauteuil roulant afin de les aider et de les assister dans leur quotidien. En vingt ans d’existence, l’Association a déjà remis un millier de chiens à des personnes, enfants ou adultes, privées de mobilité. L’éducation d’un animal s’étend sur deux ans. Après une sélection rigoureuse, il est confié jusqu’à 18 mois à une famille d’accueil bénévole qui l’éduque, le socialise et lui apprend une trentaine d’ordres essentiels. De 18 à 24 mois, le chien intégrera l’un des quatre centres d’éducation labellisés pour parfaire son enseignement. Il saura ensuite, ramasser un objet, apporter le téléphone, ouvrir et fermer les portes, aboyer sur commande pour alerter l’entourage. Avant la remise, le chien et la personne handicapée suivront un stage de « passation » de quinze jours, pendant lesquels le couple apprendra à se connaître et à vivre ensemble. L’apprentissage a un coût d’environ 13.000 €, qui sont exclusivement financés par les dons. « Les chiens d’assistance transforment littéralement la vie de leur maître, de la famille et de l’entourage. Non seulement ils apportent une aide technique par les nombreux services qu’ils procurent, mais ils sont aussi un soutien moral et affectif, et constituent un véritable lien social avec l’environnement. Les personnes qui bénéficient du chien d’assistance disent : « Le chien cache le fauteuil » ou « Il change le regard des autres. » (Extrait du texte présentant la mission de l’Association Handi’Chiens). .Futura Sciences
  17. Il n’hésite pas à sauter à l’eau, afin de ramener un nageur ou une embarcation à la dérive… Quelques associations de chiens de sauvetage nautique œuvrent actuellement pour éduquer le plus efficace des sauveteurs auxiliaires dans ce domaine, à savoir : le Terre Neuve, dont Lord Byron disait qu’il est celui qui possède la beauté sans la vanité, la force sans l'insolence, le courage sans la férocité, toutes les vertus de l'homme sans ses vices. Parmi ces associations, celle de Terre Neuve 67 en Alsace, éduque des chiens de sauvetage dont la mission est de venir au secours des personnes en danger de noyade, parfois au mépris de leur propre vie. L’un d’entre eux a stupidement été abattu par un braconnier qui l’a confondu avec un sanglier, un autre a sauvé trois baigneurs en Corse, pour finalement périr enlevé par une lame de fond… Une chienne, Paula, atteinte d’une double cataracte qui n’a pu être soignée, continue de sauter à l’eau pour porter assistance, en faisant une confiance aveugle (c’est le cas de le dire) à la voix de son maître qui la guide. L’association s’attèle à promouvoir le Terre Neuve en tant que chien de sauvetage. Elle est également Centre de Formation des Maîtres chiens Sauveteurs Aquatiques Secouristes. .Photo © Terre Neuve 67 Le Terre Neuve se distingue des autres chiens par ses qualités physiques, sa puissance dans l’élément liquide, son endurance, sa ténacité, sa disponibilité et son caractère calme et équilibré. Il trouve autant sa place dans les cas où les moyens opérationnels classiques de secours sont inopérants, que pour la surveillance des plans d’eau en tant qu’assistant des maîtres-nageurs. Le chien de sauvetage et de recherche doit subir un entraînement très poussé pour ne pas se laisser gagner par le stress ou la peur. .Futura Sciences
  18. 4 - Les Bracoïdes (tête prismatique aussi large aux deux extrémités et oreilles tombantes) Où l’on distingue les bleus, les bassets, les épagneuls, les dalmatiens et les caniches. -- L’épagneul breton Chien à poil court du groupe des épagneuls, l’épagneul breton est réputé pour ses qualités de chasseur. L’esprit vif, il fait un excellent chien d’arrêt et rapporteur, qu’il s’agisse de gibier à plumes ou à poils. .© Epagneul breton Twist du Hameau de Sorny (Trialer printemps) à l'arrêt sur perdreaux. © JL GOASDOUE Wikipedia Intelligent, actif, sociable, fidèle et sans aucune agressivité, il est le chien de compagnie le plus répandu dans le monde. Il est cependant délicat à maîtriser car il possède une tendance à la désobéissance et à la fugue. Les spécialistes s’interrogent sur ses capacités auditives tant il sait faire la sourde oreille… .by Futura Sciences
  19. 3 - Les Graioïdes (tête rectiligne à crâne étroit et oreilles généralement couchées en arrière) Dans ce groupe on trouve les lévriers de toutes origines. -- Le barzoï Le barzoï est une race originaire de Russie reconnue sous le nom de Rousskaya Psovaya Borzaya, ce qui signifie « chien rapide à poils longs ». C’est un chien de chasse à courre. Son allure aristocratique lui a valu d’être la coqueluche de la noblesse russe. Endurant et puissant, il était utilisé aussi bien pour chasser le renard que le cerf ou le sanglier. .photo © Barbara Madeleine Wikipedia Devenu chien de compagnie, il est également un chien prisé dans les cynodromes pour la poursuite à vue sur leurre. Le chien possède une iconographie très riche. Il apparaît dans de nombreux tableaux, bronzes, porcelaines, faïences ou cartes postales. C’est un chien au tempérament fougueux, intelligent et peu enclin à se laisser faire. Le dressage devra s’effectuer avec finesse, en associant fermeté et douceur. .
  20. 2 - Les Molossoïdes (tête arrondie et massive, oreilles petites et tombantes, trapus) Dans ce groupe sont classés les dogues, les griffons, les bouviers et les chiens de montagne. -- Le bouvier bernois Le bouvier bernois est un chien de montagne appartenant à la famille des bouviers suisses. Gardien de troupeaux de vaches, il a également été appelé « le cheval du pauvre » car, après la traite, il ramenait à la ferme les bidons de lait sur une charrette. .Photo © A. Bugin Grand et affectueux, un peu « pot de colle », c’est un bon gardien dont la méfiance se dissipera rapidement lorsqu’il aura évalué l’intrus. Son dressage est délicat, mais c’est un chien intelligent qui apprend vite à condition d’utiliser le renforcement positif. En effet, il est rebelle à l’utilisation de la force ou de la sévérité. Bien qu’il ait perdu son caractère de chien de garde, il n’en reste pas moins dissuasif de par sa taille. Mais c’est un bon gros nounours pataud et très affectueux. .
  21. 1 - Les Lupoïdes (tête pyramidale et oreilles généralement dressées) L’on y trouve les bergers, les chiens de traineaux nordiques et les terriers. -- Le malamute Le malamute est un des plus anciens chiens de traineau, originaire d’Alaska. C’est le plus puissant et le plus robuste des chiens polaires. Il est doté d’une musculature très puissante et d’une fourrure très épaisse, parfaitement adaptée au climat arctique. Quoique peu rapide, il est d’une endurance hors du commun et sa capacité à tirer de lourdes charges sur de longues distances lui a valu le surnom de « locomotive des neiges ». Il est intelligent et dévoué, et malgré son caractère affirmé, il est particulièrement affectueux envers les enfants. Cet instinct est atavique. En effet, par le passé, lorsque les Inuits partaient à la chasse, ils laissaient leurs enfants à la garde des chiens. C’est dire la confiance qu’ils avaient en ce compagnon à quatre pattes. .Alaskan malamute © SCMW Wikipedia .
  22. Avant de poursuivre, sur les services rendus à l'homme par les chiens, quelques races à découvrir... ou redécouvrir ! selon leur morphologie : La classification des races distingue quatre morphologies ...
  23. Cela se déroulait en janvier 1925 à Nome en Alaska. Une épidémie de diphtérie s’était déclarée et le traitement qui aurait permis d’immuniser la population se trouvait à 1800 km de là, à Anchorage. A cause de l’extrême rigueur de l’hiver, les deux avions basés à Fairbanks ne pouvaient décoller. La seule solution pour récupérer les doses de sérum était de faire le voyage en traineau avec des chiens. Par chance, le train parvînt à rapprocher un peu les caisses de vaccins en les acheminant à Nenana, mais qui se trouvait encore à plus de 1000 km de Nome… Le 27 janvier, 160 huskies, dont les célèbres Togo et Balto, quittèrent Nome pour rallier Nenana. Guidé par Leonhard Seppala, Togo précéda les équipages à l’aller, tandis que Gunnar Kassen dirigea le chien de tête Balto au retour. Mais sur la fin du parcours, ce fut Balto qui ramena son musher épuisé. Le « Serum Drive », également appelée la « Grande Course de la Miséricorde », entraîna les chiens dans une course contre la montre de 2168 km ! La vie de plus de 10 000 personnes vivant à Nome et autour de Nome en dépendait. Grâce aux nombreux relais effectués sur le trajet par unetempérature moyenne qui pouvait dépasser les – 57° C (un blizzard d’une extrême violence sévissait à cette époque), les équipages parvinrent à revenir en 5 jours, alors que tout le monde pensait qu’ils ne seraient pas de retour avant deux bonnes semaines. Les hommes et les chiens qui ramenèrent les ampoules de sérum congelées par le froid, furent accueillis en héros par toute une communauté qui leur était redevable de la vie. Bien qu’habitués aux grands froids, de nombreux huskies périrent gelés lors de cette fantastique épopée. Balto eut droit à une statue que l’on peut voir à Central Park à New York, et sa dépouille naturalisée est visible au Muséum d’Histoire Naturelle de Cleveland dans l’Ohio. Quant à Togo, sa statue a été érigée à Seward Park à New York. Depuis, pour commémorer cette course ahurissante, et en hommage au courage des chiens, se déroule chaque année au mois de mars, le « Iditarod Trail Sled Dog Race », l’événement sportif le plus populaire en Alaska avec le « Yukon Quest ». Une équipée de 1868 km qui mène les attelages de Willow près d’Anchorage à Nome en 8 ou 15 jours. .Départ Iditarod 2008 – Downtown – Anchorage © Ecorsberg Flickr - Licence Creative Common .Cliquez ICI pour lire l'histoire de Balto .Futura Sciences
  24. 5 - 2570 révolutions autour de la Terre pour une « Petite Boucle » Souvenez-vous : Le 03 novembre 1957, une petite chienne récupérée alors qu’elle errait dans les rues de Moscou, fut le premier être vivant à voyager dans l’espace à bord de l’engin spatial soviétique Spoutnik 2. L’un des premiers surnoms que lui donna le personnel fut « Koudryavka », ce qui signifie « Petite Boucle » (peu bouclé). Elle fut appelée Laïka avant de subir les entraînements avec deux autres chiens. Bien que son décès ne fut révélé que plusieurs décennies plus tard, Laïka mourut environ 7 heures après le lancement, probablement d’une défaillance du système de régulation du chauffage et de stress. Le satellite et sa passagère se consumèrent lors de la rentrée dans l’atmosphère terrestre en avril 1958. Malgré son échec apparent, l’expérience démontra qu’un être vivant pouvait survivre à un vol en orbite autour de la terre, et subir les effets de l’apesanteur. Elle fournit des données importantes sur les réactions des organismes vivants dans l’espace. Il est simplement regrettable que la chienne ait été sacrifiée sur l’autel de la vanité des hommes. Il n’était pas prévu qu’elle survive à ce périple. .Laika avant le lancement © wikipedia -----> Dans le coeur de la petite fille que j'étais à l'époque, je m'inquiétais du sort réservé à Laïka. J'avais beaucoup de peine car je devais, sentir, au fond de moi, qu'elle ne reviendrait pas. J'ai beaucoup pleuré m'a-t-on dit... parce que je ne voulais pas qu'on l'envoie dans le ciel... Ma toute belle, tu étais au mauvais endroit au mauvais moment. Tu étais peut-être tout simplement en balade... comme ça arrive parfois... Et peut-être même que tes "maîtres" t'ont cherchée longtemps... Ne se doutant pas que l'héroïne c'était toi ! Peut-être même es-tu près d'eux maintenant...
  25. 4 - Les prisonniers du froid En février 1958, une expédition scientifique japonaise en Antarctique est contrainte de quitter la base qui les abritait à cause de conditions climatiques extrêmes. Les chercheurs furent contraints de laisser derrière eux 15 chiens de traineau. La seconde équipe chargée de prendre la relève ne put débarquer, et les animaux durent se débrouiller par eux-mêmes pendant presque une année complète. Les chiens étaient des huskys de Sakhaline appelés « karafuto-ken ». La plupart réussirent à survivre sans s’entre-tuer. Un film « Nankyoku Monogatari » réalisé par Koreyoshi Kurahara sortit en 1983 au Japon. Il fut récompensé par de nombreux prix. Mais ces derniers honorèrent surtout, à travers le cinéaste, le courage admirable dont firent preuve les chiens sur le Continent Blanc. .
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