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BelleMuezza

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  1. Nouveaux dispositifs de refroissement dans les piscines de stockage de Fukushima La Compagnie d'électricité de Tokyo va mettre en place deux systèmes syplémentaires de refroidissement pour les piscines de stockage de combustible irradié des réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Les dispositifs envisagés devraient entrer en opération fin juillet pour la piscine du réacteur 4 et début août pour celle du réacteur 1. Des barres de combustible irradié sont actuellement stockées dans les piscines de chacun des quatre réacteurs. Les bâtiments des réacteurs 2 et 3 sont déjà raccordés à des systèmes de refroidissement et la température de l'eau dans ces piscines a atteint son niveau normal de moins de 40 degrés Celsius. L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a ordonné à Tepco de rapporter d'ici mercredi les détails du plan d'installation. ...nhk 13/07/2011
  2. Les opérateurs de deux réacteurs vont demander l'autorisation d'effectuer les test finals Deux compagnies d'électricité japonaises devraient demander au régulateur nucléaire du pays l'autorisation de procéder aux tests finals de leurs réacteurs. Cette décision fait suite à des critiques selon lesquelles les compagnies auraient fait fonctionner leurs réacteurs en mode d'essai pendant trop longtemps. Les tests de fonctionnement durent en général environ un mois dans la phase finale des contrôles de routine effectués par l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, avant la reprise des opérations commerciales, avec l'assentiment des autorités locales. Mais les deux réacteurs ont subi des tests de fonctionnement pendant quatre mois depuis les examens de routine qui ont été terminés après la catastrophe du 11 mars. Le président de la Commission de sûreté nucléaire, Haruki Madarame, a déclaré lundi que ce n'était certainement pas une bonne chose. Il a exhorté l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle à agir pour résoudre ce problème. nhk 13/07/2011
  3. Les gouverneurs adoptent un train de propositions pour la reconstruction Les gouverneurs des 47 préfectures du Japon ont adopté une série de propositions pour faciliter la reconstruction du pays après la catastrophe et l'accident nucléaire du 11 mars. Les gouverneurs ont clôturé mercredi leur rencontre de deux jours dans la ville d'Akita et devraient sous peu présenter leurs propositions au gouvernement. Les gouverneurs expliquent dans ce document que la plus grande partie du public s'inquiète fortement des retards pris dans la reconstruction. Selon eux, ces craintes sont aggravées par l'incapacité du gouvernement à présenter des normes de sécurité claires pour la contamination radioactive. Les gouverneurs mettent l'accent sur la nécessité pour le gouvernement et les administrations locales de produire des efforts concertés pour reconstruire la nation. Concernant une résolution rapide de l'accident nucléaire, les gouverneurs exhortent l'Etat à améliorer ses normes de sûreté pour les centrales nucléaires et à imposer des règlements de sécurité plus stricts. nhk 13/07/2011
  4. Naoto Kan va proposer une révision de la politique énergétique du Japon Le premier ministre japonais Naoto Kan devrait proposer une révision fondamentale de la politique énergétique du pays et demander une réduction de la dépendance à l'énergie nucléaire. M. Kan s'exprimera ce mercredi en conférence de presse, deux jours après l'annonce par le gouvernement d'une politique unifiée sur les tests de résistance pour les centrales nucléaires du pays. Il prévoit de souligner l'importance des tests proposés et de demander le soutien du public. Il devrait expliquer que la décision de remettre en activité les centrales à l'arrêt ne devrait pas seulement impliquer l'Agence gouvernementale de sûreté nucléaire et industrielle, mais aussi un organisme de surveillance indépendant, la Commission de sûreté nucléaire. M. Kan demandera aussi une révision fondamentale de la façon dont le gouvernement supervise l'énergie nucléaire, avec entre autres la révision du statut de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle qui ne serait plus sous la tutelle du ministère de l'Industrie. Le premier ministre devrait proposer un réexamen à tous les niveaux de la politique énergétique fondamentale du Japon et demander que l'Archipel dépende moins de l'énergie nucléaire. nhk 13/07/2011
  5. Le Grenelle de l'Environnement a réuni plusieurs plusieurs mouvances et tendances politiques en 2007 dans le but de prendre des mesures pour l'environnement et de développement durable et restaurer la biodiversité par la mise en place d'une trame verte et bleue et de schémas régionaux de cohérence écologique, tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre. Sans oublier l'aspect énergétique. Les accords divers n'ont pas été faciles à conclure, suite à certaines divergences. C'est ainsi que la Fondation Nicolas-Hulot dont le Pacte écologique a largement contribué au lancement du Grenelle, a quitté la table des négociations en mars 2010 suite à l'abandon de la taxe carbone. Le Grenelle a aussi été vivement critiqué pour son traitement de la question de l'énergie nucléaire. Si vous souhaitez savoir ce qu'est le Grenelle Environnement Cliquez ICI. Il est assez instructif de connaître certains détails, notamment le développement de liaisons ferroviaires appelées Lignes à Grande Vitesse (LGV), les contraintes sur la construction qui vont alourdir la facture pour tous... S'agissant de l'agriculture des mesures sont également prévues, notamment la diminution de moitié des traitements pesticides (?), le retrait du marché de substances "préoccupantes" (sic)... Bref après avoir la quasi intégralité de ce fameux accord dont on nous rabat les oreilles.. Des mesures urgentes et criantes ont été laissées de côté. Finalement, même s'il y a quelques avancées... mon ressenti personnel est qu'on est loin du compte de qu'il faudrait faire... Là, encore, les décideurs (pour ne pas dire gouvernants) ont minimalisé la situation et les mesures de correction à mettre en place. Ce serait bien que l'écologie dans toute sa dimension soit un enjeu majeur pour les prochaines présidentielles... et surtout que ce ne soit pas le pouvoir de l'argent qui décide des mesures mais bien la nécessité urgente de préserver notre environnement et sa biodiversité ! C'est urgent et indispensable pour tous : c'est notre cadre de vie...
  6. Je ne me rends pas très bien compte des distances précises entre ces régions et la centrale. Toutefois on peut légitimement supposer que la contamination des terres par les rejets de la centrale ne se limite pas à la zone interdite des 20 et/ou 30 km ... en raison principalement de la pluie et des vents pollués dans des zones plus éloignées... et, ce, malheureusement, de façon totalement aléatoire ! Quid du devenir des animaux dans les fermes contaminés ? Je crains le pire : l'abattage !.
  7. Premiers résultats d'une étude portant sur le bilan carbone des ménages Quel est le citoyen qui émet le plus de CO2? Pour en avoir une idée, une enquête Ipsos menée par Internet avait été effectuée entre le 26 mai et le 3 juin 2010, auprès d'un échantillon représentatif des ménages français. Quelque 2036 personnes, chefs de famille, ont été interrogées. Selon les résultats de cette étude publiée le 28 mars 2011, il apparaît que le profil-type d'un français qui rejette le plus de CO2 est un célibataire habitant une ville de moins de 20 000 habitants. Un cadre supérieur ou un retraité, vivant seul, et dont le niveau de vie est plus élevé que la moyenne, représenterait donc une couche de population pesant lourd dans le bilan carbone! Les facteurs clés dépendent des moyens de transports, du type de logement ou bien des habitudes alimentaires. Dans les foyers aisés c'est notamment l'utilisation de l'avion qui fait exploser le taux de carbone émis. Ainsi, quatre voyages peuvent constituer plus de 60 % du bilan annuel total. Dans les petites villes, il est plus fréquemment fait usage de la voiture personelle car le réseau des transports en commun y est souvent moins développé que dans des grandes agglomérations. Chaîne de captage et de stockage de CO2Graphique IFP Un Français produit environ 7 tonnes de CO2 par an Il apparaît selon cette étude que ce sont les ouvriers qui font plus attention à leur consommation d'énérgie, du fait qu'ils sont plus vulnérables à la hausse des prix. Selon les conclusions du rapport, pour polluer moins, mieux vaut vivre alors dans une grande ville, avoir une famille nombreuse et se déplacer le moins possible pour des loisirs. Actuellement, un Français produit environ 7 tonnes de CO2 par an -soit trois fois moins qu'un américain mais presque deux fois plus que la moyenne mondiale. L'objectif de cette enquête vise, dans un second temps, à proposer des outils plus efficaces et mieux ciblés pour réduire les émissions du principal gaz responsable du réchauffement de la température de la planète : «L'un des éléments les plus clivants, c'est la taille du foyer. Plus on est nombreux dans le foyer, moins le bilan carbone est important par individu», souligne Gabriel Dabi-Schwebel, du cabinet de conseil de stratégie en développement durable Green Inside, à l'origine de cet Observatoire du bilan carbone des ménages français. RFI Nenad Tomic 28/3/2011
  8. Marché européen du carbone : Après la fraude à la TVA, les vols de quotas ! Le marché européen du carbone est la cible des cybercriminels. L’arnaque se monterait, selon la Commission européenne, à seulement 300 millions d'euros, quand celle de la TVA avait coûté près de 5 milliards. Elle n'en démontre pas moins un système jeune et fragile. En cinq jours, des cybercriminels ont réussi à s'introduire dans les registres informatiques des quotas carbones de cinq pays : Autriche, Estonie, Grèce, Pologne et République tchèque. Ils ont dérobé 2 millions de certificats, soit l'équivalent d'autant de tonnes de CO2, pour les écouler aussitôt sur le marché spot (marché au comptant). Les entreprises qui avaient acquis ces certificats sont lésées, mais aussi potentiellement ceux qui les ont achetés de bonne foi aux fraudeurs, ou rachetés à d'autres opérateurs depuis. Car les quotas sont numérotés… Et donc traçables. Bluenext, la plus grande bourse européenne du carbone, a affirmé que d'ici la reprise des transactions au comptant, elle aura mis en place un système pour identifier et isoler les quotas volés. Comment protéger les registres nationaux ? Bruxelles avait déjà exigé des pays européens qu'ils renforcent la protection de leur registre national en février dernier, après une fraude similaire en Allemagne. Mais dès novembre, le groupe cimentier suisse Holcim s'était fait voler 6 millions de certificats en Roumanie, dont 600 000 s'étaient retrouvés sur le registre du Liechtenstein, pays auquel le système d'échange de droits à polluer est également ouvert. Contrôler une trentaine de registres aux mains d'autant d'administrations ou banques publiques différentes semble difficile. La centralisation des fichiers à Bruxelles est d'ailleurs prévue en 2013. En attendant, cette nouvelle affaire n'a pas affecté le cours du carbone, la tonne de CO2 a même un peu augmenté. Mais elle a donné des arguments aux pourfendeurs d'un marché dont l'objectif est de faire baisser les émissions européennes de gaz à effet de serre de 20 % d'ici 2020, mais qui essuie depuis six ans les plâtres pour le reste de la planète. RFI Claire Fages
  9. Le crédit carbone piloté par l’ONU ébranlé par une énorme tricherie Comment financer la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays les plus pauvres ? Les responsables de 40 pays en ont discuté la semaine dernière à Genève. Parmi les outils existants, le Mécanisme de développement propre, piloté par l'ONU, est fortement remis en cause car il a été l'objet de tricheries. Du coup, le marché du carbone s'inquiète. Pour son 5e anniversaire, le Mécanisme de développement propre (MDP) est bien chahuté. Ce système de « crédit carbone » créé par les Nations unies donne la possibilité aux Etats signataires du protocole de Kyoto, et surtout aux entreprises des pays riches, de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre en finançant des projets de réduction des émissions nocives dans les pays pauvres. Ce mécanisme avait suscité beaucoup d'enthousiasme à ces débuts : il permettait aux Etats et entreprises des pays du Nord d'atteindre leurs objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Et aux pays du Sud, les plus vulnérables au changement climatique, de lutter à moindre frais contre le réchauffement en profitant du transfert de technologie et en améliorant leur environnement. Des projets ont vu le jour en faveur des énergies renouvelables, une meilleure gestion des déchets, la préservation des forêts ou contre la pollution industrielle. Des crédits carbones bidon Mais un scandale ternit le mécanisme onusien depuis fin juin. Selon des ONG, plusieurs entreprises chinoises, indiennes, coréennes ou sud-américaines auraient été payées jusqu'à 70 fois le prix nécessaire pour éliminer un gaz à effet de serre, le HCF23, issu de la fabrication de gaz réfrigérants - gaz dont ces entreprises auraient encouragé la surproduction pour pouvoir ensuite le détruire ! Involontairement, l'ONU aurait donc non seulement cautionné des crédits carbones bidon mais encouragé la production de gaz à effet de serre supplémentaires ! Du coup, le fonds onusien chargé du Mécanisme a gelé les nouveaux projets et alourdi les démarches administratives - ce qui va davantage ralentir la croissance des crédits carbones dans ce cadre, soit « près d'un milliard de tonnes de réduction des émissions tout de même en cinq ans, mais c'est 100 fois ça qui serait nécessaire ! », observe un expert. « On comprends l'ONU. Elle ne veut pas être accusée de faire de la fausse monnaie. Mais le cadre onusien est de toute façon inadapté, il est trop lent et procédurier. Des schémas alternatifs, privés, vont sans doute se développer. C'est dans l'intervalle, qu'on craint un déclin du mécanisme ». La crise économique avait déjà ralenti les projets MDP en Afrique, observe une entreprise de conseil, Africa CO2. Les marchés, quant à eux, s'attendent à une raréfaction supplémentaire des crédits carbone après ce scandale. Ils ont accéléré les achats de contrats en Europe, ce qui a fait remonter les prix du CO2. RFI Claire Fages
  10. Plan australien pour la taxe carbone En Australie, après des mois de préparation, le gouvernement travailliste vient enfin de dévoiler les détails de son projet de taxe carbone. Si elle est adoptée au Parlement durant le mois d’août 2011, la taxe carbone devrait entrer en vigueur dans moins d’un an, au plus tard en mai 2012. L’objectif du gouvernement est de réduire de 5% les émissions du pays d’ici 2020, par rapport aux niveaux de 2000 mais le sujet fait polémique. La taxe carbone touchera les 500 entreprises les plus polluantes du pays. Elles devront payer 23 dollars par tonne de CO2 produite à partir de juillet 2012. La taxe concerne en particulier l’industrie du charbon, très polluante, qui produit 80% de l’électricité en Australie. La mesure signifiera donc une augmentation des prix de l’électricité. Pour compenser des factures à la hausse, le Premier ministre, Julia Gillard a donc promis que la moitié des revenus tirés de la taxe seraient redistribués aux Australiens. Les environnementalistes applaudissent l’action du gouvernement, mais la mesure est impopulaire. Selon des sondages, 60% des Australiens y sont ainsi opposés. Le lobby minier mène une campagne farouche contre la taxe, tout comme le leader du parti libéral d’opposition, Tony Abbott. « Ces mesures ont un impact économique négatif sans aucun impact positif sur l’environnement. Il ne devrait pas y avoir de taxe carbone sans que les Australiens puissent s’exprimer sur le sujet ». Julia Gillard va maintenant voyager à travers le pays pour défendre sa mesure auprès de la population. Une tâche difficile. En effet, depuis qu’elle a annoncé son projet de taxe carbone, la chef du gouvernent a vu sa popularité chuter dans les sondages. rfi 10/07/2011
  11. Commentaire : Reconstruire des villes résistantes aux catastrophes naturelles Quatre mois se sont écoulés depuis le séisme et le tsunami du 11 mars. Pourtant, plus de 110 000 personnes sont toujours contraintes de vivre loin de leur domicile. Dans notre commentaire d'aujourd'hui, le professeur Fumihiko Imamura, du Centre de recherche sur le contrôle des catastrophes de l'université du Tohoku, nous explique les leçons tirées du désastre et comment elles sont mises à profit dans les efforts de reconstruction. Tout d'abord, à quels problèmes les régions sinistrées sont-elles confrontées aujourd'hui? Fumihiko Imamura : Quatre mois ont passé depuis le séisme, mais de nombreuses répliques continuent de secouer la région si bien que le risque de tsunami ou de glissement de terrain reste encore élevé. Les projets de reconstruction en sont au stade de la discussion et il faudra encore du temps avant de pouvoir prendre des mesures spécifiques et d'obtenir une vision globale de la situation. Radio Japon : En tant que membre du comité gouvernemental en charge d'examiner les projets de reconstruction consécutifs au désastre du 11 mars, pouvez-vous nous dire quels sont les sujets à l'ordre du jour pour remettre sur pied les localités sinistrées ? Fumihiko Imamura : Nous souhaitons élaborer des mesures susceptibles de minimiser les risques en cas de catastrophe naturelle encore plus importante, en d'autres termes, des mesures permettant de sauver des vies humaines. Après cette expérience, nous devons construire des villes plus solides et capables de résister aux inondations provoquées par un tsunami. Le risque qu'une telle catastrophe se reproduise demeure élevé dans les zones déjà frappées. L'idéal serait donc de ne reconstruire les habitations que dans des endroits en altitude. Par le passé, des maisons ont déjà été reconstruites dans des lieux plus élevés. Mais les populations locales, comme les pêcheurs, ont fini par déplacer leur domicile sur le littoral avec les conséquences que l'on connaît. Il est important de ne pas répéter la même erreur. Autrefois, les lieux de travail et de résidence pouvaient difficilement être séparés. Mais aujourd'hui, on peut pallier au problème en construisant des routes. Un nouveau système de transport utilisant des véhicules électriques a été proposé pour relier les zones côtières à l'intérieur des terres. Radio Japon : Nous venons d'entendre le professeur Fumihiko Imamura, du Centre de recherche sur le contrôle des catastrophes de l'université du Tohoku. Il nous a expliqué comment des villes susceptibles de résister aux catastrophes naturelles pourraient être reconstruites après le 11 mars. nhk 12/07/2011
  12. La Banque du Japon relève son appréciation sur l'économie du pays La Banque centrale du Japon a relevé son évaluation d'ensemble pour l'économie nationale. Cette décision est prise alors que les constructeurs automobiles et les fabricants d'équipements électroniques se remettent progressivement sur les rails grâce au rétablissement de leurs chaînes d'approvisionnement et de production. La Banque du Japon a publié ce mardi une déclaration au terme de deux journées de discussions de son conseil de politique. Selon ce document, l'activité économique du Japon repart, suite à l'assouplissement des contraintes sur les fournitures, causées par les catastrophes du 11 mars. L'évaluation marque une amélioration sur celle du mois dernier, où la banque estimait que des pressions vers le bas subsistaient dans le secteur de la production. NHK 12/07/2011
  13. Un gouverneur de préfecture critique la lenteur de la réaction de l'administration centrale Le gouverneur de la préfecture de Kyoto, Keiji Yamada, a critiqué le gouvernement central pour la lenteur de sa réaction aux désastres du 11 mars. M. Yamada, qui dirige actuellement l'organisme regroupant tous les 47 gouverneurs de l'Archipel, s'adressait à ses homologues lors d'une rencontre organisée ce mardi dans la ville d'Akita. M. Yamada a reconnu que de nombreux problèmes imprévus avaient surgi depuis la catastrophe mais, a-t-il fait remarquer, la lenteur de la réponse du gouvernement central a provoqué des retards sérieux dans les travaux administratifs. A son avis, les municipalités locales doivent relayer la voix des personnes affectées et faire pression sur les représentants du gouvernement central. NHK 12/07/2011
  14. Ouverture de la réunion annuelle de la CBI à Jersey La réunion annuelle de la Commission baleinière internationale s'est ouverte lundi à Jersey, une des îles britanniques situées dans la Manche. Pendant la conférence de quatre jours, les délégués des nations favorables et opposées à la chasse à la baleine devront tenter de sortir les discussions de l'impasse où elles se trouvent depuis l'an dernier. Un représentant de l'Afrique du Sud, un des pays opposés à la chasse, a été élu comme président pendant la première journée de la rencontre. L'an dernier, la réunion s'était achevée sans parvenir à l'élaboration par le président d'une proposition de compromis entre les deux camps. On se demande si, cette année, les deux parties parviendront à trouver un terrain d'entente pour de nouvelles discussions. En février, les opérations japonaises de chasse à des fins de recherches scientifiques dans l'océan Antarctique avaient dû être suspendues à cause des activités menées par Sea Shepherd, un groupe opposé à la chasse à la baleine. La délégation japonaise réclamera que des mesures soient prises pour empêcher les activités dangereuses, visant ses bateaux. NHK 12/07/2011
  15. Tepco s'apprête à injecter de l'azote L'opérateur de la centrale de Fukushima commencera à poser des tuyaux au niveau du réacteur 3 ce mardi après-midi, en préambule à l'injection d'azote dans l'enceinte de confinement. Tepco a annoncé que des techniciens avaient confirmé vendredi la possibilité de raccorder des tuyaux à l'enceinte de confinement. La compagnie envisage d'injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement afin de prévenir le risque d'une explosion d'hydrogène. Elle s'est donnée jusqu'au 17 juillet pour achever cette opération. De l'azote a déjà été injecté dans les réacteurs 1 et 2 en juin. NHK 12/07/2011
  16. Nouvelle panne du système de décontamination à la centrale de Fukushima Les techniciens à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi s'efforcent toujours de refroidir les réacteurs de manière stable. La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a expliqué qu'un composant clé du système pour décontaminer l'eau hautement radioactive a de nouveau été désactivé. Selon Tepco, des techniciens ont détecté ce mardi matin une fuite, près d'un tuyau d'alimentation relié à un dispositif d'origine française. La compagnie cherche à en découvrir la cause avant d'effectuer des réparations. Une fuite d'eau dans le même dispositif, dimanche, avait nécessité l'arrêt des opérations. Les équipements de décontamination constituent une partie vitale du système mis en place pour traiter et recycler l'eau radioactive afin de l'utiliser comme fluide de refroidissement à l'intérieur des réacteurs en panne. Mais le système a souffert d'une série de problèmes depuis sa mise en fonctionnement fin juin. .NHK 12/07/2011
  17. Expert : le boeuf contaminé ne pose pas de risque Selon un expert en médecine nucléaire, consommer occasionnellement de la viande contaminée au césium radioactif ne pose pas de risque pour la santé. Keigo Endo est le président du Collège des sciences médicales de Kyoto. Il explique que la limite de sûreté imposée par le Japon est plus stricte que celle aux Etats-Unis et en Europe, où une importante quantité de viande est consommée. M. Endo explique que consommer 500 grammes de viande contenant la quantité limite de césium autorisée pendant au moins 200 jours ne relèverait l'exposition aux radiations que d'un millisievert. NHK 12/07/2011
  18. Du boeuf contaminé trouvé à Shizuoka Une concentration de césium radioactif supérieure à la limite autorisée a été détectée pour la deuxième fois dans du boeuf de la préfecture de Fukushima. La viande a été vendue dans la préfecture de Shizuoka, dans le centre du Japon, et une partie a déjà été consommée. Elle provenait d'un élevage de Minamisoma, près de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Des niveaux de césium radioactif supérieurs à la normale ont également été détectés dans 11 têtes de bétail de la même ferme qui avaient été livrées dans un abattoir de Tokyo. Des responsables de la ville de Shizuoka, à plus de 300 km de Minamisoma, ont expliqué qu'une conserverie de viande avait acheté 27 kg de ce boeuf le 10 juin. Tokyo, Kanagawa et trois autres préfectures ont également découvert que la viande de 6 animaux élevés par le même producteur avait été vendue à plusieurs négociants locaux. NHK 12/07/2011
  19. Tout le bétail de plusieurs zones de la préfecture de Fukushima pourrait être testé Le ministre japonais de la Santé a indiqué que l'ensemble du cheptel bovin de plusieurs parties de la préfecture de Fukushima, y compris à Minamisoma, où du césium radioactif a été détecté à des niveaux supérieurs à la limite de sûreté définie par le gouvernement, pourrait être testé. Ritsuo Hosokawa s'est adressé mardi à la presse, après la détection de césium à des niveaux trois fois supérieurs aux normes de sûreté dans du boeuf provenant d'animaux élevés dans une ferme de Minamisoma, près de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. La préfecture a demandé à la municipalité d'arrêter volontairement les expéditions de bétail, après la détection. M. Hosokawa a expliqué que les raisons pour lesquelles le boeuf en question avait été livré doivent faire l'objet d'une enquête approfondie pour prévenir tout nouvel incident. Il a ajouté qu'il lui faudra discuter de la question avec les ministères et agences concernés, ainsi qu'avec la préfecture de Fukushima avant de prendre la décision de tester tous les animaux des zones sensibles de la préfecture de Fukushima dans les usines de transformation de viande et les abattoirs. Le bétail de la préfecture fait actuellement l'objet de tests sur échantillons. NHK 12/07/2011
  20. Les vertus du lait d'ânesse Cléopâtre s’y baignait pour entretenir, dit-on, sa légendaire beauté. Plus tard, c’est au tour de François 1er, roi de France, qui, fatigué, suivit les conseils d’un médecin de Constantinople et fera des cures de lait d’ânesse aux propriétés revigorantes. L'exploitation de l'ânesse laitière était en honneur chez les peuples anciens. Les Grecs considéraient le lait d'ânesse comme un excellent remède, les Romains en faisaient une boisson de luxe. Hippocrate le recommandait pour toutes sortes de maux : empoisonnements, douleurs articulaires, cicatrisation des plaies, etc ... Buffon le signale dans son Histoire Naturelle : "Le lait d'ânesse est un remède éprouvé et spécifique pour certains maux, et l'usage de ce remède s'est conservé depuis les Grecs jusqu'à nous..." Plus tard, au 19ème siècle, dans les rues des grandes villes, des marchands accompagnés de leurs ânesses déambulaient au cri : « lait d’ânesse, du bon lait d’ânesse ». Les élégantes consommaient régulièrement de ce précieux breuvage… mais les familles pauvres n’en achetaient que pour un enfant malade ou un vieillard affaibli. Lorsque cessa cette mode, les établissements se tournèrent vers la production de lait destiné aux enfants en bas âge que leurs mères ne pouvaient nourrir. C'est ainsi que l'Hôpital des Enfants Assistés a longtemps entretenu un troupeau d'ânesses. La production de lait d’ânesse en Europe est rare car l’élevage asin demande un savoir-faire particulier : la traite s’effectue à la main, 6 fois par jour, en présence de son petit, sinon… panne de lait ! Tout ce travail pour à peine 2 litres de lait par jour, contre 30 pour une vache. Le lait congelé est séché par lyophilisation à froid afin de préserver l’ensemble de ses constituants. La poudre obtenue est conditionnée en gélules pour les produits diététiques. Le lait d’ânesse apporte des vitamines (A, B1, B2, B6, C, D, E), des minéraux et oligo-éléments (calcium, magnésium, phosphore, sodium, fer, zinc,…), des acides gras polyinsaturés, des biostimulines (immunoglobulines et des alkyl glycérols intervenant dans la réponse immunitaire. De plus il est très digeste car ne contient pas de caséine coagulable et peu de matière grasse. Des études ont montré que le lait d’ânesse convient aux enfants allergiques à la protéine de lait de vache (béta-lactoglobuline). La composition exceptionnelle du lait d'ânesse en fait un complément revitalisant, régénérant, reconstituant et fortifiant pour les enfants, les personnes convalescentes, âgées, fatiguées ou tout simplement soucieuses de leur équilibre physique et psycho-émotionnel. Les multiples vertus du lait d'ânesse se résument par la formule du grec Hérodote «il nourrit, fortifie et stimule». Le lait d'ânesse agit sur les différents systèmes de l'organisme : Il renforce les défenses naturelles. Il est très bénéfique pour toute la sphère digestive. Ses ferments régénèrent la flore intestinale. Il améliore le transit intestinal et favorise la détoxification du foie.Il est particulièrement efficace sur les peaux à problèmes où il cumule des effets dépuratifs et reconstituants. Le lait d'ânesse agit sur les dérèglements cutanés en relation avec des troubles nerveux tels que le stress. Il permet en effet de rééquilibrer le système nerveux grâce au rôle de ses acides gras essentiels. Le lait d'ânesse est fortement recommandé en cas de vieillissement précoce : rides, sécheresse de la peau. Le lait d'ânesse peut s'associer avec l'algue lithotame. Ce don précieux de la mer agit comme un véritable régulateur de l'organisme: stimulant, fortifiant et reminéralisant Cette association apporte équilibre et beauté .... de l'intérieur ! S’agissant des vertus cosmétiques prêtées au lait d’ânesse : revitalise et stimule la régénération de la peau grâce aux acides gras et aminés essentiels, et à ses nombreuses vitamines hydrate la peau grâce au lactosérum, protéines et glycoprotéines apaise et répare les peaux à problèmes protège la peau du vieillissement grâce aux acides gras insaturés, aux phospholipides et à la lactoferrine purifiant et assainissant cutané grâce à la présence des lysosymes et des lactopéroxydases tenseur cutané, stimule l'irrigation de la peau. Indications : peaux sensibles et à problèmes peaux fatiguées, relâchées, congestionnées peaux des bébés et des enfants actif régénérant, revitalisant, reminéralisant et anti-âge. Comme le lait maternel, dont la composition se rapproche, il ne supporte pas la cuisson. Le savon au lait d’ânesse est, quant à lui, utilisé [size=12]par les personnes aux peaux sensibles et irritables, et convient tout particulièrement pour la toilette des bébés et enfants : le savon au lait d'ânesse est hydratant et adoucissant. Pour les adultes, sachez c’est un formidable régénérateur pour la peau et un tenseur naturel. Tout ceci grâce au lait d'ânesse qui contient des vitamines, des oligo-éléments et de nombreux minéraux. Il est aussi un médicament pour les problèmes de peau qui sont en relation avec des troubles nerveux, tel que le stress. D'autres ingrédients ajoutés au savon y apportent de multiples vertus : huile essentielle de verveine exotique, d’agrumes, de lavande et de patchouli qui agissent efficacement sur l’acné, les dermatites, taches de vieillesse et cicatrisation. Selon le pourcentage de lait d’ânesse contenu dans le savon, il peut se révéler un précieux allié dans le traitement des peaux sèches à très sèches et/ou eczémateuses. ]Le prix du savon au lait d'ânesse varie de 3 à 10 euros suivant les variétés, et vous le trouvez aisément sur le Net. Faire sa toilette avec un tel savon ne peut qu'apporter soins et apaisement. Son achat est donc toujours utile. Le prix d’une crème est variable selon sa composition (teneur en lait d’ânesse et les adjuvants naturels ajoutés, comptez aux alentours de 20 à 50€). Sites proposant des produits naturels à base de lait d’ânesse : Herbolistique : http://www.herbolistique.com/produits/soins_externes/creme_anesse.html Nature et Progrès : http://www.asinerie-mel-anie-s.com/ Asinerie d’Embazac : http://www.embazac.com/catalogue/les_cosmetiques.html Et bien d’autres que vous découvrirez par vous-même… Des femmes en parlent : http://forum.aufeminin.com/forum/beaute1/__f78285_beaute1-Creme-pour-le-visage-au-lait-d-anesse-vous-connaissez.html Source : ...Mon Lait Bio .Herbolistique .Olédâne .Kibodio
  21. A la redécouverte des "vertus" du lait d'ânesse La difficulté d'élever des chevaux de course dans sa région et la rencontre d'un fabricant de produits aux lait d'ânesse, ont convaincu Bertrand Tronet et son épouse à se lancer dans la production de produits cosmétiques et de savons au lait d'ânesse. Depuis septembre dernier, leur asinerie est aujourd'hui l'une des 40 productrices de lait d'ânesse de France. PHOTO «LA VOIX» Des chevaux de course aux ânes Ils se sont lancés dans la création de cosmétiques et de leurs savons. Forte de ses quatre années d'études agricoles, Élise Tronet a suivi des formations. Elle a créé son propre laboratoire dans lequel elle fabrique ses savons. Les cosmétiques, eux, sont élaborés par un laboratoire extérieur «avec lequel nous avons établi les formules. On reste maîtres de nos produits », insistent Élise et Bertrand Tronet. Leur credo : le naturel. «Nos savons sont faits à froid, sans soude, sans parfum de synthèse, sans paraben», souligne Élise. Pour les cosmétiques, ils utilisent le vinaigre de miel comme agent conservateur. Un parti pris logique, conforme à la façon dont ils gèrent leur ferme et leurs ânes et ânesses. «On fait attention. On n'utilise pas de traitement, pas de pesticide. Notre engrais est bio et nous avons un récupérateur d'eau de pluie.» L'Asinerie de Ch'Nord a rejoint l'APLA, l'Association des producteurs de lait d'ânesse. Parmi les buts de l'APLA, d'abord éviter les dérives : «Les industriels veulent sortir des cosmétiques au lait d'ânesse et intensifier la filière, sans respecter l'animal», dénonce Bertrand dont les 22 ânesses ne font un ânon qu'un an sur deux, «pour ne pas les fatiguer». L'éleveur prend aussi garde à ne pas sevrer les petits trop tôt et à les laisser auprès de leur mère pour qu'elles ne soient pas stressées pour la traite. L'association aura aussi un poids pour faire reconnaître les vertus du lait d'ânesse. Elle entend également «faire une charte morale pour sauvegarder les valeurs de l'élevage français». L'engagement parle à Bertrand Tronet, pour qui «on n'achète pas un âne comme une peluche». Lui qui éduque les ânons parle de «leur intelligence », d'«un animal qui peut tout faire». Contact : l'Asinerie de Ch'Nord, 4, rue de l'Église à Holque tél : 03 28 29 88 51 - 06 50 45 42 97 - 06 66 49 31 34 e-mail : asineriedechnord@live.fr / site Internet : www.asineriedechnord.fr. ...La Voix 11/07/2011
  22. Le vénérable parc zoologique de Maubeuge prépare sa mue. Il devrait doubler de surface et devenir une référence en matière de conservation faunistique. C'est une entreprise d'un genre un peu particulier. Un poumon vert et sauvage de 7,5 hectares en plein coeur de ville où 37 salariés soignent et entretiennent quelque 300 « employés » à poils, à plumes et à écailles venus des cinq continents. Le parc zoologique de Maubeuge est niché dans les remparts de la ville, avec ses 185 000 visiteurs annuels, c'est le deuxième parc animalier le plus visité après Nausicaá. «À sa création en 1955, c'était un simple parc floral avec quelques cochons d'Inde, des pigeons paon et son célèbre chimpanzé Maurice , explique Goulven Rigaux, actuel directeur et vétérinaire du site. Ce zoo à l'ancienne avait vieilli et n'avait pas suivi la mutation des parcs zoologiques au cours des années 1980/90. Il a fallu attendre 2001 et l'arrivée d'une nouvelle équipe municipale pour prendre conscience de l'enjeu touristique et environnemental du parc.» De gros investissements de modernisation et de mise aux normes sont engagés et l'équipe du zoo est entièrement professionnalisée. Aujourd'hui, ce sont 300 animaux, de 60 espèces différentes, dont il faut s'occuper au quotidien, été comme hiver. Le budget vétérinaire frôle les 20 000 euros par an... «C'est un métier de passionnés, qui demande beaucoup de professionnalisme.» Toute l'équipe soignante est d'ailleurs issue de l'une des quatre écoles de soigneurs animaliers existantes en France. PHOTO BRUNO FAVA Rien n'est laissé au hasard: les branchages que l'on ramasse servent ensuite de friandises aux girafes Il faut, en effet, de la patience et des précautions pour vermifuger des gibbons, prendre la température d'un hippopotame, vacciner une tortue ou accoucher une girafe. Sans parler des 180 tonnes de foins et pailles, des 25 tonnes de viande qu'il faut distribuer annuellement, ou des 800 m³ de déjections qu'il faut nettoyer. «La mission d'un zoo, c'est aussi celle de conservation des espèces animales.» Le parc de Maubeuge est ainsi très fier de posséder dans ses «collections» un couple de rarissimes lions d'Asie (une espèce plus en danger que le panda), et de girafes du Niger. «Nous sommes engagés là-bas dans un programme de conservation animale et de développement du territoire qui nous a permis l'an passé de reverser 14 300 euros à un village du Niger. Protéger la biodiversité animale c'est aussi protéger l'homme.» Pour aller encore plus loin dans ses ambitions, l'Agglomération Maubeuge Val de Sambre, avec le soutien du conseil régional et du conseil général se sont lancés dans un vaste projet d'agrandissement du zoo. Un projet de 60 millions d'euros d'investissement qui permettrait au parc de passer de 7,5 à 16 hectares d'ici 2017, toujours dans l'enceinte des remparts maubeugeois, de tripler ses collections animalières, et surtout de devenir un pôle touristique incontournable de la Sambre-Avesnois. Source : La Voix du Nord 11/07/2011
  23. Paillez votre jardin pour le protéger et économiser l'eau Une astuce écologique proposée par Jean-Marc Lorach (auteur de Comment faire des économies avec l'écologie - Editions du Puits Fleuri). Les prévisions météorologiques indiquent que cet été pourrait être particulièrement chaud et donc très sec, avec d'éventuels rationnements de la consommation d'eau aux fins d'arrosage. Le paillage du sol est certainement l'un des moyens les plus écologiques, avec la collecte des eaux de pluie, pour préserver économiquement vos plantations. Cette opération est pratiquée depuis toujours par les cultivateurs, qui se sont inspirés des mécanismes observés en forêt où les sols sont naturellement protégés par une couverture de feuilles, de branches et autres déchets organiques. La méthode consiste à couvrir le sol préalablement gorgé d'eau, avec une épaisse couche de paillis aux vertus isolantes. Celui-ci peut être acheté dans des jardineries spécialisées ou dans les rayons spécialisés des grandes surfaces sous forme d'écorces de pin, de paillettes de lin, de mulch de cacao (les films plastiques sont à éviter). Les paillis minéraux sont également très performants; ils sont constitués de schiste, d'ardoise concassée, de pouzzolane, de gravier, de billes d'argile. Vous pouvez cependant tout aussi bien produire vous-même tout ou partie du matériau nécessaire pour préserver vos plantations. L'opération est alors gratuite, puisqu'elle consiste à stocker les déchets végétaux issus du taillage de vos haies ou de la tonte du gazon (voire des feuilles mortes) pour pouvoir ensuite les étaler sur les sols à protéger. L'évaporation est diminuée des deux-tiers par rapport à un sol non recouvert. Si votre autoproduction ne suffit pas, un appoint de paille peut être aussi acquis directement auprès d'un agriculteur. Durant l'été, vous n'aurez plus qu'à passer un coup de râteau de temps à autre pour permettre aux pluies, même si elles sont rares, d'accéder jusqu'au sol. ..Le Figaro.fr
  24. Retour progressif et contrôlé en Europe de l'Ouest Il y aurait actuellement près de 200 animaux sur le territoire français. «Il doit y avoir aujourd'hui près de 200 loups en France», affirme Éric Marboutin, coordinateur des études loup et lynx au sein de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Quelques meutes sont implantées dans les Alpes et la présence permanente d'individus isolés est avérée dans le Massif central, les Pyrénées et, plus récemment, dans les Vosges et le Jura. Mais peu de vacanciers auront la chance d'en voir car l'animal est extrêmement discret, quasiment invisible. Des attaques de troupeaux sont parfois signalées mais pas toujours authentifiées car elles peuvent aussi être le fait de chiens errants. Depuis l'arrivée des premiers mâles venus d'Italie au début des années 1990, la progression du loup est constante dans notre pays. Capable de parcourir une trentaine de kilomètres en une seule journée, il occupe un vaste territoire, d'une centaine de kilomètres carrés. «On ne peut pas prédire quelles régions l'espèce va encore coloniser à l'avenir, souligne Olivier Gimenez, du Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (Montpellier). Le loup est très opportuniste et capable de modifier son régime alimentaire selon les disponibilités.» Actuellement, la totalité des animaux présents en France sont de souche italienne, issus d'un petit groupe qui avait échappé à l'éradication et subsistait encore dans les Apennins à la fin des années 1970. «On devrait assister dans les prochaines années à l'arrivée de loups originaires d'Europe de l'Est et des Balkans», assure Luca Fumagalli, de l'Institut d'écologie de Lausanne (Suisse). Il a mis en place et coordonne un protocole d'identification génétique de l'espèce commun à la France, l'Italie et la Suisse. Son évolution doit en effet être suivie à l'échelle européenne et non pas nationale, estime le chercheur suisse. À terme, l'espèce pourrait avoir le profil génétique retrouvé sur les spécimens naturalisés au XIXe siècle et conservés dans plusieurs musées. Photo VALERY HACHE/AFP Des loups du parc national du Mercantour, dans les Alpes-Maritimes. Le retour du loup dans notre pays est étroitement contrôlé. D'une part, parce que l'espèce est emblématique, protégée par la convention de Berne et la directive européenne habitat, faune, flore. Et aussi parce que sa présence est parfois violemment contestée pas certains éleveurs qui craignent pour la survie de leur troupeau et leur métier. La gestion de l'espèce est donc une affaire très politique. Les éleveurs sont indemnisés en cas de prédation. Par exemple, des fonds sont attribués pour l'acquisition de chiens de troupeau et de clôtures antiloup. Des tirs de défense et de prélèvement peuvent même être autorisés par les préfets si la pression des éleveurs est trop forte. Or, toutes ces décisions sont censées s'appuyer sur des données scientifiques. Le réseau loup (1200 bénévoles cette année) collecte des crottes, des poils, de l'urine conservé dans la neige, des traces de sang. Ces échantillons sont transmis au laboratoire d'écologie alpine (Grenoble). «Nous réalisons 600 à 700 analyses génétiques par an pour un montant allant de 40 € pour les plus simples à 300 €» , rapporte Christian Miquel. Ces analyses sont ensuite communiquées au laboratoire de Montpellier qui, à l'aide de modèles, s'efforce d'évaluer le nombre de loups sur le territoire français. La marge d'erreur est évidemment assez grande (+ ou - 50 sur 200 loups) car plusieurs individus échappent à la vigilance des membres du réseau. Ceux-ci sont surtout actifs en hiver quand les traces sont visibles sur la neige et au mois d'août quand ils effectuent ce qu'on appelle le «hurlement provoqué» qui permet de comptabiliser les jeunes de l'année grâce à leur réponse qui se distingue facilement de celle des adultes. On aurait tort toutefois de limiter le rôle des scientifiques au comptage. «Nous avons aussi des modèles de gestion. Nous savons par exemple que tirer un mâle dominant n'a pas du tout le même impact sur la meute qu'un dominé», explique Olivier Gimenez. ...Le Figaro 11/07/2011
  25. Sospel: les animaux errants auront enfin un refuge au printemps 2012 Après plus de dix années de vide et de débrouille, la communauté d'agglomération de la Riviera française vient soudain de donner vie au refuge animalier. Enfin ! Cette structure d'accueil, qui fait défaut à l'est du département depuis la fermeture du refuge de Mopsy en 2001 dans le Fossan est enfin sur la voie de la réalité et pourrait être en service dès le printemps 2012 sur la commune de Sospel. Une bonne nouvelle pour tous les bénévoles de la cause animale, qui oeuvrent sans relâche depuis de nombreuses années, au sein de leur association, pour nourrir, soigner et placer les animaux errants. Ils n'y croyaient plus et ont sans doute encore un peu de mal à y croire !... Mais ce projet, dans les cartons de la Carf depuis deux ou trois ans, a pris une nouvelle dimension, lors de la dernière séance du conseil communautaire, au cours de laquelle les élus ont voté le lancement de la procédure en vue de «retenir un prestataire chargé d'assurer la maîtrise d'oeuvre pour la réalisation d'une fourrière animale sur la commune de Sospel». «Les travaux pourront débuter avant la fin de l'année et dureront entre trois et quatre mois» a même pu préciser le président de la Carf, Patrick Cesari. Situé sur la route qui mène au col de Braus, dans le vallon dit de «Betto», le terrain d'accueil de ce futur refuge, d'une superficie totale de 20 hectares, se trouve sur le CD 2204, entre les villages de Sospel et de l'Escarène, à environ 25 km de Menton. Un lieu, loin de toute habitation, qui pourra s'adapter aux normes drastiques en matière d'hygiène et de salubrité publiques, exigées pour l'édification d'une telle structure. Les réseaux eau et électricité existent à proximité. Mais, pour ce qui est de l'assainissement, un bassin spécifique aux eaux usées du refuge sera sans doute nécessaire. En revanche, pas de problème d'acquisistion foncière, car ce terrain est communal (le conseil municipal de Sospel s'est déjà prononcé en faveur du projet). Il abrite encore une ancienne bâtisse (elle servait sans doute aux bergers) qui va être réhabilitée dans un premier temps. Les travaux sont prévus en deux phases : d'abord, la réfection de la construction avec un local d'accueil et quelques places pour les animaux. Le temps de modifier le POS pour pouvoir réaliser «une extension mesurée des constructions existantes». La deuxième phase consistera donc en une augmentation de la capacité d'accueil, avec, à terme, 25 à 30 box disponibles pour les besoins du territoire communautaire. La livraison de la première phase est prévue avant l'été 2012. Mais le projet de l'architecte n'a pas encore été complètement visualisé par les élus de la Carf, qui devront adapter les délais aux réalités sur le terrain : selon qu'il faudra construire une mini station d'épuration ou faire des aménagements sur site nécessitant des autorisations, les procédures et appels d'offres seront plus ou moins longs. Une prochaine réunion de travail est prévue début juillet, tandis que le conseil communautaire approuvera le projet lors de sa séance de rentrée en septembre. Un vrai soulagement, on s'en doute, pour les bénévoles et amis des animaux. Leur dévouement parfois soumis à rude épreuve est enfin récompensé, même si pour le moment, certains restent encore vigilants. Nice Matin
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