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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Un photographe américain a réussi à capturer l'étrange rencontre entre un minuscule bébé babouin et une lionne de pas moins de 150 kg, au Botswana. Le grand félin, dans un élan de mansuétude, a épargné le petit et s'est occupé de lui jusqu'à ce que son père vienne le chercher. Les lionnes ne sont pas reconnues pour leur caractère de baby-sitter d'autres espèces. Pourtant, celle-ci à pris son rôle très à coeur ! Le photographe Evan Schiller a filmé une scène incroyable au Botswana : le moment où une lionne en chasse pour son dîner a tué la mère d'un petit babouin. Ce dernier s'est alors retrouvé face-à-face à un terrible félin rugissant. Mais contrairement à ce que certains auraient pu attendre, l'animal n'a pas fait une bouchée du minuscule primate. Abandonné et affamé, le petit babouin a tenté de téter la fourrure de la lionne, tandis que cette dernière... s'est laissée gentiment faire. Et le dénouement de l'histoire s'est avéré encore plus étonnant. Video Max 6/4/2014 Evan Schiller et sa femme Lisa Holzwarth participaient à une partie de chasse, dans le camp Selinda, au nord du Bostwana. Ils observaient un léopard lorsqu'ils l'ont soudain vu devenir anxieux. Et pour cause ! Une troupe de babouin, un fervent ennemi du léopard, a surgi des buissons en faisant un raffut d'enfer. "30 ou 40 babouins se dirigeaient vers nous en faisant beaucoup de bruit", se rappelle Lisa Hilzwarth, reprise par le National Geographic. La situation s'est néanmoins rapidement éclaircie : deux lionnes avaient émergé des herbes hautes avant de fondre sur le groupe de babouins et d'être rejointes dans leur chasse par deux autres lionnes. "Entre les babouins qui hurlaient et les lionnes qui communiquaient entre elles avec de profond rugissements gutturaux, c'était une scène démente", selon Lisa Holzwarth, qui précise que les lionnes griffaient le tronc d'arbre, effrayant un peu plus les primates. C'est alors que le véritable chaos a commencé. Tout d'un coup, trois babouins ont tenté d'atteindre un autre groupe d'arbres. Et si deux s'en sont sorties indemnes, le troisième s'est fait pincer par les puissantes mâchoires d'une des lionnes. "Alors que le troisième babouin était étendu mort, sur le sol, nous avons aperçu un petit bébé de moins d'un mois se séparer doucement du corps de sa mère", explique-t-elle. Malgré son jeune âge, l'instinct de survie du petit babouin était déjà bien là, car il a tout de suite tenté de se mettre hors de danger dans un arbre. Malheureusement, n'ayant pas encore acquis l'agilité et la vitesse nécessaire, le petit singe n'a pas été assez discret. À ce moment, les lionnes ont donc repéré le petit… mais ne se sont pas précipitées pour le tuer. Intriguée, l'une d'entre-elles a commencé à jouer au chat et à la souris avec le tout petit singe. "Le bébé sautait en criant et en frappant la lionne sur le nez. De son côté, la lionne le poussait délicatement vers le sol à chaque fois qu'il progressait sur le tronc pour s'échapper", détaille la femme du photographe au DailyMail. Finalement, la lionne a attrapé le babouin entre ses mâchoires, doucement, sans l'écraser, et l'a placé sur le sol juste entre ses pattes. "Ce qui s'est passé ensuite nous a épaté. Le bébé, de nouveau mû par son instinct, s'est agrippé au torse de la lionne et a tenté de téter", témoigne-t-elle. Après un moment, la lionne a de nouveau saisi le petit babouin. Mais la femelle a tout de suite été distraite par… deux lions, offrant ainsi au père du babouin une chance de secourir son petit sans défense. "Alors que les lionnes étaient occupées à repousser les avances des mâles, le Grand mâle babouin, qui tentait depuis le début de s'approcher pour secourir son petit, a pu descendre de son arbre, attraper le bébé et se dépêcher de le remonter en sûreté", se rappelle Lisa Holzwarth. En effet, séparé de sa mère, le petit perdait rapidement sa chaleur. Son père devait donc le ramener dans les arbres, dans les plus brefs délais. Le petit babouin était sain et sauf dans les bras de son père lorsque le photographe et sa femme ont quitté la scène. Une scène dont ils se souviendront longtemps ! Lisa Holzwarth rappelle que leur rencontre avec les lionnes est d'autant plus précieuse car le nombre de tribus de lions en Afrique est en diminution constante. Selon l'association Panthera, près de 200.000 lions vivaient dans 54 pays africains, il y a près d'un siècle. Désormais, ils sont un peu moins de 30.000, alors que l'espèce est absente de 26 pays. Maxisciences 7/4/2014
  2. Une vidéo présente pour la toute première fois des singes qui éternuent (Rhinopithecus strykeri) dans leur milieu naturel. L’espèce de primate a été découverte en 2010 dans les forêts de Birmanie. yudiweb 10/12/2011 En 2010, une expédition conduite par plusieurs associations environnementales dans les forêts de Birmanie a mené à la découverte incroyable d’une nouvelle espèce de singe : Rhinopithecus strykeri. De part ses deux narines retroussées extrêmement sensibles, le primate a fait son entrée dans la littérature scientifique sous les sobriquets de "singe qui éternue" ou "singe au visage retourné". 

En-dehors de cet aspect anatomique, on ne sait que très peu de choses de lui. Les habitudes singulières de cet animal et sa faible représentation (260 à 330 individus) rendent les observations pratiquement impossibles. Pour pouvoir le décrire scientifiquement, les chercheurs ont utilisé un spécimen mort, retrouvé chez un chasseur autochtone. Leur description indique qu’il s’agit d’une espèce de taille moyenne, dotée d’une queue très longue, d’un pelage noire et d’une barbe blanche. Par ailleurs, selon les témoignages récoltés auprès des habitant locaux, le singe n’aime pas le mauvais temps. Lorsque la pluie tombe, il reste prostré, tête baissée, pour éviter que l’eau ne pénètre ses fosses nasales et ne le fasse éternuer. Fauna & Flora International 28/3/2014 
Au moment de la découverte, aucune photographie d’un spécimen vivant n’avait pu être prise. Les seules représentations du singe disponibles étaient des esquisses et une reconstitution numérique réalisée à partir d’animaux morts. Pour remédier à cette lacune, l’ONG Fauna and Flora International (FFI) s’est lancée ces dernières années dans une véritable quête destinée à récolter des images de singes qui éternuent dans leur environnement naturel. Pour ce faire, l’organisation a installé dans toute la forêt une série de pièges photographiques. Ces derniers ont permis en 2012 de capturer les toutes premières photos de Rhinopithecus strykeri dans leur milieu naturel. Mais celles-ci étaient relativement furtives, les pièges ont donc été laissés à leur place afin d'en obtenir d'autres. Les appareils demandant un minimum de manutention, Kaung Haung a dû se rendre régulièrement sur place pour vérifier le bon fonctionnement. C’est dans ce contexte que le 28 mars dernier, ce membre de la FFI est tombé nez à nez sur un groupe d’une vingtaine de R. strykeri. Malgré la surprise, il a eu le temps de sortir son appareil photo pour filmer l’événement. Ses mains tremblantes d’excitation sont tout de même parvenues à enregistrer 42 secondes de séquence. Grâce à son intervention, la FFI dispose désormais de la première vidéo présentant des singes qui éternuent dans leur environnement. 

Ce nouveau témoignage s’avère extrêmement précieux pour les écologistes qui cherchent à définir le comportement de ces singes afin de mieux les protéger. Les spécimens sont en effet gravement menacés par la chasse ou par l’ouverture de routes dirigées par des compagnies forestières chinoises. Maxisciences 11/4/2014
  3. Une lionne sérieusement blessée a été sauvée in extremis par les vétérinaires du David Sheldrick Wildlife Trust. Le 4 avril dernier, ils ont été appelés dans la réserve nationale kenyane du Maasai Mara pour pratique une opération délicate sur la femelle. Une blessure large et sanglante au-dessus de sa patte arrière gauche. C'est ce que la lionne Siena a récolté après avoir été sévèrement encornée par un buffle. Car les grands félins ont beau être les rois de la savane, les buffles n'hésitent pas à riposter quand ils sont attaqués ou quand l'un des leurs est en danger. Il y a peu, un buffle a même été filmé en train d'envoyer un lion faire un vol plané. dswtkenya 9/4/2014 Ce sont des membres du David Sheldrick Wildlife Trust qui ont d'abord repéré la blessure sévère de la lionne. Alarmés, ils ont rapidement contacté le Docteur Njoroge du Kenyan Wildlife Service. Le vétérinaire et son équipe sont ensuite arrivés de Nairobi à bord d'un petit avion afin de porter secours à la femelle âgée de 11 ans qui venait tout juste de donner naissance à trois petits. L'équipe s'est approchée en voiture afin d'endormir la lionne mais elle a eu un léger moment d'inquiétude lorsque, quelques instants après avoir reçu la fléchette tranquillisante, une jeune lionne s'est approchée de Siena, toujours sur ses pattes, pour lui retirer la fléchette, un peu comme si elle savait ce qu'elle devait faire ! Heureusement, les calmants avaient eu le temps de faire leur effet et Siena s'est endormie doucement pendant que le reste de la tribu était maintenu à l'écart, explique le site du David Sheldrick Wildlife Trust. Le traitement de lionne a ainsi pu commencer à 15h30, prenant environ une heure et demie. En effet, la blessure était particulièrement large et les tissus mous ainsi que la peau de Siena était endommagés. Le vétérinaire a donc nettoyé la plaie avec une solution saline avant de la suturer. Avant de laisser repartir le félin, les docteurs ont appliqué un spray antibiotique d'une étrange couleur bleue. Ils ont ensuite recouvert les sutures fraîches d'un épais onguent. Composé d'argile verte, ce dernier permettra d'accélérer le processus de guérison, afin que Siena retrouve sa mobilité le plus rapidement possible. En parallèle, des antibiotiques à effet plus durable ont été injectés afin d'empêcher l'infection de la plaie, précise Discovery News. Qualifié de "grand succès", le traitement a permis à la lionne de rejoindre rapidement sa tribu et ses trois petits. Considéré comme les rois de la savane, les lions ne sont pourtant pas à l'abri des dangers et des blessures. Malgré leur griffes et crocs, les lions subissent aussi, parfois, des attaques d'autres animaux. En général, les lions chassent les antilopes, les zèbres, les gnous, les buffles et d'autres espèces de la savane. Toutefois, ces proies sont souvent soit plus imposantes, soit plus rapides que les lions, d'où leur système de chasse en groupe. Mais il arrive aussi qu'un intrépide tente de s'attaquer seul à l'un des ces animaux. Le buffle reste l'un des ennemis ancestraux des lions. Certes, les félins peuvent attendre plusieurs heures qu'un buffle malchanceux s'égare de son groupe. Mais les bovidés sont non seulement capables de parer l'attaque, mais ils peuvent également infliger de sévères blessures avec leurs cornes. De plus, les buffles ont bien plus d'endurance que les lions, même s'ils ne sont pas plus rapides. À la longue, un buffle surpasse souvent un lion. (Photo Buffle d'Afrique (Syncerus caffer) d'Albert Batlle CC-BY-SA-3.0-migré). Maxisciences 11/4/2014
  4. NEW YORK - Le groupe nucléaire américain Westinghouse, filiale du japonais Toshiba, a annoncé vendredi qu'il avait prolongé jusqu'en 2020 son contrat d'approvisionnement en combustible de centrales nucléaires ukrainiennes. Dans un communiqué, le groupe précise que ce contrat, qui avait été initialement signé en 2008, a été prolongé avec le groupe public Energoatom, qui gère les quatre centrales nucléaires ukrainiennes. Il prévoit qu'il fournisse des recharges de combustibles à des réacteurs ukrainiens, dont le nombre n'est pas précisé. Westinghouse avait fourni pour la première fois du combustible à l'Ukraine en 2010, plus précisément à deux réacteurs installés dans le sud du pays. Dans le cadre de cette prolongation, les combustibles seront produits par l'usine suédoise de Westinghouse à Vasteras. Les termes financiers du nouveau contrat n'ont pas été révélés mais un haut responsable du groupe américain avait indiqué l'an dernier que de tels contrats s'élèveraient à 100 millions de dollars sur cinq ans. Ce contrat intervient au moment où la Russie menace de couper le gaz à l'Ukraine, au risque de perturber les livraisons vers l'Union européenne comme en 2006 et 2009. Les Etats-Unis et l'Union européenne se sont engagés à aider Kiev, dont les caisses sont vides et qui accumule 2,2 milliards de dollars d'impayés, en renvoyant vers le territoire ukrainien du gaz importé de Russie vers l'Europe centrale pour un prix moindre, un procédé jugé d'ores et déjà illégal par le géant gazier russe Gazprom. Romandie 11/4/2014
  5. POITIERS - La ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Ségolène Royal, a qualifié vendredi de très regrettable la décision du Conseil d'État contraignant le gouvernement à faire payer une facture d'électricité rétroactive à la plupart des foyers, jugeant qu'il fallait réformer le mode de calcul des tarifs. C'est une décision très regrettable pour les consommateurs qui ne correspond pas à la volonté du gouvernement qui avait voulu limiter à 2% la hausse des tarifs, a commenté Mme Royal devant des journalistes à Poitiers. La décision du Conseil d'État s'appuie sur des textes qui manifestement doivent être réformés pour que le gouvernement puisse appliquer une politique énergétique sans être entravé par des textes administratifs qui ne correspondent pas à (sa) volonté politique, a-t-elle ajouté. Nous allons mettre en chantier avec le ministre de l'Économie, et sous l'autorité du Premier ministre, une réforme des modes de calcul pour que le gouvernement puisse prendre des décisions sans (les) voir annulées sur une base juridique, a déclaré l'ancienne candidate à la présidentielle. Il faut réformer ce mode de calcul. Il n'est pas acceptable que lorsque le gouvernement veut limiter la hausse des tarifs, cette décision soit annulée sur la base de textes qui doivent être changés, a insisté la présidente de la Région Poitou-Charentes, qui a par ailleurs annoncé vendredi que, en accord avec les élus de la majorité, elle confierait, à compter du 21 avril, la présidence de l'assemblée régionale au socialiste Jean-François Macaire. Dans le cadre de la future loi sur la transition énergétique, nous aborderons cette question du prix de l'énergie, (de son) mode de fixation (...). Je vais très rapidement entamer des consultations sur ce sujet pour protéger le consommateur contre les hausses des tarifs de l'énergie, a-t-elle encore déclaré. Le Conseil d'État, plus haute juridiction administrative qui avait déjà pris plusieurs décisions similaires pour le gaz, a retoqué vendredi les tarifs réglementés d'électricité d'EDF pour les particuliers, pour la période allant de fin juillet 2012 à fin juillet 2013, entraînant une hausse rétroactive des tarifs réglementés de l'électricité. Romandie 11/4/2014
  6. MANAGUA - Un séisme d'une magnitude de 6,1 sur l'échelle de Richter s'est produit vendredi dans la zone Pacifique du Nicaragua, au lendemain d'une secousse d'une magnitude similaire près de Managua qui a fait un mort, 33 blessés et détruit un millier d'habitations, ont annoncé les autorités. Selon un premier bilan officiel, ce nouveau tremblement de terre n'a fait ni victimes ni dégâts. La secousse, d'une magnitude de 6,1, a été enregistrée à 14H29 heure locale (20H29 GMT) et son épicentre se situait à 19 kilomètres au sud-ouest du volcan Mombacho, près de la ville de Granada, et à 60 kilomètres de Managua, la capitale nicaraguayenne, a indiqué l'Institut nicaraguayen d'études territoriales (Ineter). Une réplique d'une magnitude de 4,9, avec le même épicentre, s'est produit une vingtaine de minutes plus tard, a ajouté l'institut. Le séisme a été ressenti dans les pays voisins, au Salvador et dans la province de Guanacaste, dans le nord du Costa Rica. Romandie 11/4/2014
  7. SYDNEY - Le cyclone Ita, avec des vents soufflant jusqu'à 230 km/h susceptibles de causer d'importants dégâts, a atteint vendredi dans la soirée la côte est de l'Australie, ont annoncé les autorités. Des dizaines de milliers d'habitants étaient aux abris dans la nuit de vendredi à l'approche du cyclone, classé force 2 sur une échelle maximale de 5 après avoir perdu de son énergie. Paul Begley 10/4/2014 Des vents violents, des pluies diluviennes risquant de provoquer des inondations subites ainsi qu'une mer déchaînée étaient attendus sur la côte est sous la menace de Ita. Des vents violents avec des pointes pouvant atteindre 140 km/h sont attendus entre les localités de Cape Melville et Cape Tribulation samedi matin, a déclaré le Bureau de la météorologie. TruthTube451 (AKA MrGlasgowTruther) 11/4/2014 Ita, qui se déplace à une vitesse de 9 km/h, devrait se diriger vers le sud-sud-ouest et s'affaiblir progressivement dans la matinée, a précisé cette même source. Toutefois, des vents soufflant à plus de 110 km/h devraient également s'abattre samedi matin sur Port Douglas, Cairns et toucher plus au sud Cardwell, située à environ 1.500 kilomètres de Brisbane. Tout phénomène au-delà des 80 km/h est dangereux, a déclaré à la télévision publique ABC le maire de Cook Shire, Peter Scott. Cairns Experience 11/4/2014 Le cyclone a déjà provoqué des glissements de terrain à Cape Flattery vendredi dans la soirée (11H00 GMT) et quelque 30.000 habitants ont été priés d'évacuer dans une large zone aux environs de Cairns. Le Premier ministre du Queensland, Campbell Newman, a pour sa part averti les habitants de maisons construites avant 1985, date de l'entrée en vigueur de nouvelles normes de construction, qu'elles pourraient ne pas résister à ce cyclone. Il a été recommandé à ces habitants d'aller rejoindre les centres d'hébergement, en emportant avec eux leurs effets personnels importants ainsi que leurs médicaments, de la nourriture et de l'eau. Le cyclone Ita, initialement annoncé vendredi d'une puissance de catégorie maximale 5, a été rétrogradé au niveau 2 à mesure qu'il s'affaiblissait en progressant vers les terres. Les cyclones tropicaux sont fréquents dans le nord-est de l'Australie mais celui-ci est plus puissant que Yasi, un gigantesque cyclone qui avait dévasté maisons et récoltes de cette zone il y a trois ans. Romandie 11/4/2014
  8. La population d'ours augmente dans les Pyrénées, des deux côtés de la frontière franco-espagnole. Au moins 25 individus ont été détectés en 2013, soit trois de plus qu'en 2012, selon un rapport officiel. Les données recueillies sur le terrain (empreintes, poils, dégâts, excréments) permettent d'estimer à 25 au moins le nombre de plantigrades des deux côtés de la frontière, dont onze femelles, neuf mâles et cinq ours de sexe indéterminé, indique le rapport de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. L'aire de répartition du plantigrade (4300 km2), augmente légèrement. Les ours ne subsistent en France que dans les Pyrénées, où ils menaçaient de complètement disparaÎtre dans les années 1990. Leur population été sauvée grâce à des lâchers d'ours slovènes. yeap31 16/1/2014 La présence de l'ours a ses ardents défenseurs et ses détracteurs dans les Pyrénées françaises. Pour ces derniers, qui se recrutent notamment parmi les éleveurs, les plantigrades sont trop nombreux. Ils jugent les dégâts causés aux troupeaux et le retour des Pyrénées à l'état sauvage incompatibles avec leur idée de l'économie de la montagne. Patrick Boudier 22/5/2013 Romandie 11/4/2014
  9. Une nouvelle étude révèle la modification des réseaux écologiques par les mouvements annuels des migrateurs. forumenclips 4/4/2012 Qu'est-ce une baleine de 40 tonnes et un passereau de quelques grammes ont en commun? Tous deux, avec des millions d'autres animaux comme les canards, les saumons ou certains papillons migrent chaque année. Une étude publiée dans la revue Science fait le point sur l'impact écologique, de ces mouvements annuels. Les tortues caouannes peuvent traverser l'océan pour aller pondre. Gail Schofield. Les auteurs soulignent ainsi le rôle des espèces migratrices, plus important qu'estimé. Lorsque les animaux migrent, ils transportent avec eux des nutriments, de l'énergie et même d'autres organismes sur de longues distances. Par exemple de nombreux oiseaux traversent la Méditerranée d'Europe vers l'Afrique l'hiver. Les tortues caouannes, elles, peuvent franchir des distances considérables pour retourner vers leur lieu de ponte. Ces espèces migratrices peuvent modifier les réseaux écologiques de manière surprenante : elles modifient la chaîne alimentaire des zones qu'elles désertent ou qu'elles intègrent, elles peuvent contribuer largement au transport de toxines ou de microbes, dont certains pathogènes pour l'homme comme le canard colvert qui constitue le premier réservoir naturel pour les virus de la grippe aviaire (grippe A). Les migrateurs peuvent même modifier les propriétés physiques d'un cours d'eau, c'est le cas des saumons qui augmentent les échanges gazeux air-eau dans les ruisseaux et les lacs où ils retournent pondre leurs œufs. Les oies migrent sur de très longues distances. Bethany Hoye Mais alors que la recherche s'est concentrée sur la façon dont les animaux migrent, l'effet de la migration sur les réseaux écologiques locaux reste largement méconnu. Dans leur article, les chercheurs ont passé en revue plusieurs études qui relèvent les nombreuses façons dont les espèces migratrices perturbent les communautés qu'elles traversent. Ils soutiennent que les chercheurs qui étudient comment les animaux et les plantes s'influencent mutuellement à l'intérieur d'un écosystème ne doivent pas oublier de considérer l'impact des migrateurs. D'où leur publication d'un nouveau cadre d'intégration qui permettra aux scientifiques d'en mieux tenir compte. Rendez-vous à Dole 28/2/2014 Sciences et avenir 7/4/2014
  10. Menacée de disparition, cette chauve-souris se nourrit d'insectes mais aussi de poissons qu'elle prélève elle-même! Le murin de Capaccini à la pêche ! Antton Alberdi. UPV/EHU Le murin de Capaccini (Myotis capaccinii) qui vit autour de la Méditerranée est au bord de l'extinction. Dans une démarche de préservation de l'espèce des chercheurs de l'Université du Pays Basque l'ont étudié et on fait des découvertes étonnantes qui permettront de prendre les mesures nécessaires pour la protéger. Antton Alberdi 23/11/2010 - La chauve-souris, le murin de capaccini (Myotis capaccinii) est la seule chauve-souris en Europe qui pêche des poissons régulièrement dans certaines régions spécifiques. Dans cette vidéo, c'est la première fois qu'on peut voir cette espèce pêcher. La vidéo a été enregistrée à l'été 2010 à l'aide d'une caméra à haute vitesse et des lumières infrarouges par «l'écologie comportementale et de l'évolution" groupe de recherche de l'Université du Pays Basque. C'est en observant des colonies de murins de Capaccini qu'Ostaizka Aizpurua-Arrieta, spécialisée en écologie et évolution du comportement, a remarqué des écailles de poissons dans les excréments des chauves-souris. Une surprise car cette espèce est plutôt connue pour se nourrir d'insectes. "Les chauves-souris utilisent l'écholocation, elles ne peuvent pas détecter ce qui se passe sous l'eau car cette surface réfléchit les ondes émises par leur sonar. De plus Myotis capaccinii ne pèse pas plus de 10g. C'est pourquoi il était difficile d'imaginer qu'elle puisse pécher" explique la scientifique. Fondation EDF 24/7/2013 En investiguant plus avant (en fouillant les excréments de plusieurs colonies), les chercheurs sont parvenus à la conclusion que la consommation de poisson n'était pas un phénomène rare chez les murins de Capaccini et que cette consommation n'est pas liée à une saison particulière. "Bien que les restes de poissons étaient plus abondants en août et septembre, nous avons trouvé des restes tout au long de l'année", écrivent-ils dans la revue PLOS ONE. A force de patience, ils ont même surpris des chiroptères en pleine partie de pêche ! Plus surprenant encore : des études plus poussées ont révélé que les murins prélevaient presque exclusivement des Gambusia holbrooki, des poissons exotiques introduits en Méditerranée dans les années 1920, pour lutter contre les invasions d'insectes. GOB Menorca 28/2/2009 - Une chauve souris murin de capaccini dans un centre de sauvetage, nourrie avant d'être relâchée. Les scientifiques ne savent pas si avant l'introduction de ce poisson, les chauves-souris pratiquaient déjà la pêche. Ils espèrent que la découverte de cette pratique étonnante permettra d'améliorer les mesures prises pour la sauvegarde de cette espèce. Sciences et avenir 7/4/2014
  11. Le deuxième ourson né en janvier au parc animalier du Dählhölzli à Berne a été euthanasié lundi. Sa mère Mascha ne se souciait plus de ses petits, et son père Mischa se comportait de manière agressive avec sa progéniture, selon un communiqué du zoo. Le petit ours a été euthanasié lundi matin, précise le communiqué du parc animalier. Auparavant, son père Mischa est allé le chercher dans l'étable avant de jouer violemment avec lui. C'est déjà en jouant que Misha avait tué son frère, mercredi dernier. Malgré cette issue fatale, la direction du parc animalier avait cependant décidé de ne pas séparer la famille. L'éloignement aurait procuré trop de stress, avaient alors estimé les responsables du parc animalier, tout en reconnaissant les risques que comportait ce choix. Bien que les mâles puissent être dangereux pour leur progéniture, le parc animalier place le bien-être des adultes au sommet de leurs priorités, afin notamment d'éviter des troubles comportementaux permanents. Les responsables du parc animalier souhaitent si possible faciliter les comportements naturels. ----->La question est : pourquoi n'avoir pas confié l'ourson survivant à une autre strucutre capable de s'en occuper en dépit de son jeune âge ? Je hais de plus en plus les zoos et autres parcs animaliers.... Romandie 7/4/2014
  12. WASHINGTON - Après la voile et la vapeur, la Marine américaine pense avoir la pierre philosophale pour propulser ses navires: ses chercheurs ont réussi à transformer de l'eau de mer en carburant, espérant à terme s'affranchir de la dépendance au pétrole. USNRL 7/4/2014 L'idée de départ est simple: les hydrocarbures sont composés de carbone et d'hydrogène, présents en grande quantité dans l'eau de mer. En capturant le dioxyde de carbone (CO2) et l'hydrogène contenus dans l'océan, il est possible de produire un kérosène de synthèse utilisable dans les moteurs de navires ou d'avions. Les chercheurs du Naval Research Laboratory (NRL) ont démontré la viabilité du concept en parvenant à faire voler un modèle réduit d'avion avec du carburant produit à partir d'eau de mer. C'est une étape énorme, se félicite le vice-amiral Philip Cullom, chef d'état-major adjoint de l'US Navy, qui cherche à se désengager de sa dépendance au pétrole et des variations de son prix. Et la Marine est gourmande: en 2011, la Navy a consommé près de deux millions de tonnes de carburant. La transformation d'eau de mer en kérosène pourrait coûter à terme entre 3 et 6 dollars par gallon (3,8 litres), espère le NRL. Après neuf ans de travail sur le sujet, Heather Willauer, une chimiste du NRL ne cache pas sa joie: pour la première fois, nous avons été capables de mettre au point une technologie pour capturer de façon simultanée le CO2 et l'hydrogène contenue dans l'eau de mer et d'en faire un carburant liquide, c'est une percée importante. Le CO2 -dont la concentration est 140 fois plus importante dans l'océan que dans l'air- et l'hydrogène sont capturés par un processus d'électrolyse et ensuite liquéfiés et transformés en hydrocarbures. Ce carburant a sensiblement la même apparence et la même odeur qu'un kérosène conventionnel, assure Heather Willauer. Surtout, le grand avantage, selon le vice-amiral Cullom, est qu'il est directement utilisable dans les moteurs de navires et d'avions actuels. Pas besoin donc de mettre au point de nouveaux moteurs. La production de ce carburant ne s'effectue pour l'instant qu'en petites quantités en laboratoire. L'unité de production, dont les divers éléments sont disponibles dans le commerce, est installée sur une palette d'environ 1,5 mètre de côté. Pour passer à une quantité industrielle, il suffira de multiplier les unités de production. Mais avant cela, en partenariat avec plusieurs universités, le laboratoire veut améliorer encore la quantité de CO2 et d'hydrogène capturés. Nous avons démontré la faisabilité, nous voulons améliorer l'efficacité, explique Mme Willauer. Les implications de cette innovation sont prometteuses sur le plan stratégique car elles devraient permettre de raccourcir la chaîne logistique, un maillon faible dans chaque armée car plus facile à attaquer. Dans la Marine, on ne va pas nécessairement à la station-service pour se ravitailler, c'est la station-service qui vient à nous par le biais d'un pétrolier ou d'un navire de ravitaillement, explique le vice-amiral Cullom. Les Etats-Unis disposent d'une flotte de 15 pétroliers-ravitailleurs militaires. Seuls les porte-avions sont dotés d'une propulsion nucléaire. Tous les autres navires doivent fréquemment abandonner leur mission pendant quelques heures pour naviguer en parallèle avec le pétrolier le temps de faire le plein, une opération délicate, surtout par gros temps. Mais les chercheurs préviennent: il faut encore compter dix ans au moins avant que les navires américains soient en mesure de produire à bord leur propre carburant. ->Cliquez ICI pour plus d'informations (lien en anglais) Romandie 7/4/2014[/b]
  13. Le déclin des abeilles est nettement plus important dans les pays du nord de l'Union européenne qu'au sud, souligne une cartographie inédite publiée lundi à Bruxelles. Belgique et Grande-Bretagne sont les pays les plus touchés. C'est pas Sorcier 27/5/2013 L'étude "Epilobee" est la première à comparer l'état de santé des ruchers dans 17 pays de l'Union européenne grâce à l'utilisation de "critères harmonisés" pour mesurer le taux de mortalité des abeilles domestiques, a expliqué Gilles Salvat, directeur de la santé animale à l'Agence française de sécurité sanitaire (Anses). Protegeonsnosabeille 22/5/2012 L'étude se base sur les observations de 1350 inspecteurs, qui ont visité à trois reprises (automne 2012, printemps 2013, été 2013) quelque 31'800 colonies d'abeilles dans 3300 ruchers. Pour la mortalité en hiver, période où les abeilles meurent le plus, le nord de l'Europe apparaÎt le plus touché. La mortalité y dépasse ainsi régulièrement les 20%, avec 33,6% en Belgique, 28,8% au Royaume Uni, 28,7% en Suède et plus de 23% en Estonie et en Finlande. CptAnderson 29/8/2012 Au sud, le taux reste dans plusieurs pays en-deçà de 10%, considéré comme une mortalité "normale", comme en Italie (5,3%), en Grèce (6,6%) ou en Espagne (9,5%). La France (14,1%), l'Allemagne (13,6%) ou la Pologne (14,8%) se situent à un niveau intermédiaire. Lors de la saison de production de miel, entre le printemps et l'été, la mortalité des abeilles est globalement moins importante qu'en hiver. Avec une exception en France, où le taux atteint 13,6%, ce qui en fait le seul des 27 pays étudiés avec une mortalité supérieure à 10% à cette période-clé. La production de miel a diminué en France de moitié entre 1995 et 2013 malgré un nombre de ruches similaire. Bryce Bodin 19/7/2012 - Lien pour accéder à la pétition : bit.ly LA6UqP (il est possible que le lien ne fonctionne plus ou que la pétition soit fermée. Les pesticides ont été écartés du champ de l'étude pour des raisons "techniques", plusieurs laboratoires européens associés aux travaux n'ayant pas forcément les capacités de mener ces analyses, assure-t-on à l'Anses. L'étude, financée par la Commission européenne, doit être reconduite cette année. Romandie 7/4/2014
  14. La dernière créature cybernétique du constructeur allemand Festo est un cyber-marsupial à la locomotion bondissante. FestoHQ 4/4/2014 L'entreprise allemande Festo, s'est fait une spécialité des machines industrielles utilisant des actionneurs à air comprimé. Mais c'est surtout sa cellule de recherche "réseau d'apprentissage bionique" (Bionic Learning Network) qui est connue des internautes. En effet, la philosophie de l'entreprise consiste à reproduire sous forme de machines les structures que la nature a élaboré pour produire du mouvement. Et ce, dans l'optique de mettre au point de nouveaux dispositifs mécaniques plus économes en énergie. En effet, des millions d'années d'évolution et de sélection naturelle ont affiné au fil des générations nombre de structures locomotrices, qu'il s'agisse de pattes, de nageoires ou d'ailes. Et pour ce faire, Festo fabrique depuis 2006 tout un bestiaire de créatures mécaniques d'une stupéfiante beauté. Le dernier arrivant de cette ménagerie se nomme "BionicKangaroo". Comme expliqué dans cette vidéo, ce cyber animal est mu par 2 moteurs électriques dans ses hanches et un troisième dans sa queue. Un jeu d'actionneurs pneumatiques contrôle les mouvements des jambes par l'intermédiaire de bandes élastiques qui servent également à récupérer une partie de l'énergie cinétique à l'issue de chaque saut. La séquence de saut de l'animal : 1) Tension des bandes élastiques par les actionneurs pneumatiques, 2) Déplacement du centre de gravité vers l'avant jusqu'à l'angle adéquat par les moteurs électriques, 3) Déclenchement du saut par les actionneurs pneumatiques, 4) Contrôle des paramètres par les accéléromètres et les gyroscopes durant la phase de "vol", 5) Les actionneurs pneumatiques ramènent les pattes en avant, tandis que le moteur électrique remonte la queue pour assurer la stabilité 6) Atterrissage et récupération de l'énergie par tension des bandes élastiques. Ainsi, cet animal d'à peine 7 kilos et de 60 centimètres de haut peut effectuer des bonds à 40 cm de haut et parcourir à chaque saut une distance de 80cm. Et pour que vous puissiez jouer les dresseurs, Festo a mis au point un dispositif de contrôle qui se fixe sur les bras du dompteur. Un appareil pourvu d'un accéléromètre et d'un capteur de tension. Ces derniers mesurent la tension des muscles et les mouvements du bras, puis transmettent ces informations via une liaison sans fil Bluetooth à l'ordinateur de bord du Kangourou. Ce dernier convertit alors ces données en commandes de mouvement (avance, tourne, ou stop). Comme les autres créatures robotisées de Festo, ce kangourou n'est pas destiné à être commercialisé. Ce n'est qu'un support de recherche pour travailler le fonctionnement fluide de moteurs pneumatiques et électriques, ainsi que les méthodes de récupération d'énergie. L'entreprise allemande compte à son actif des pingouins, des raies manta, des libellules, des méduses, des barracudas, des trompes d'éléphant, et un incroyable oiseau à ailes battantes mis au point en 2011 : FestoHQ 22/3/2011 Sciences et avenir 4/4/2014
  15. Faut-il croire les rumeurs d'éruption possible du volcan de Yellowstone ? La réponse des scientifiques et des responsables du parc national américain. YellowstoneNPS 31/3/2014 Le buzz fait rage depuis quelques jours autour d'une vidéo tournée dans le parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis. On y voit plusieurs bisons courant sur une route, semblant fuir quelque chose. Pourquoi ce comportement étrange ? Auraient-ils ressenti les prémisses d'une catastrophe naturelle à venir ? Certains évoquent une réplique violente du tremblement de terre de magnitude 4,8 qui a frappé la région le 30 mars (alors que la vidéo a été postée sur Youtube le 20 mars). D'autres parlent d'une éruption possible du supervolcan de Yellowstone suite à l'activité sismique récente. Dans un communiqué publié le 2 avril, l'USGS (US Geological Survey) remet les pendules à l'heure, précisant qu'une éruption volcanique n'est pas à l'ordre du jour. Nombre cumulé de séismes enregistrés par l'université de l'Utah depuis 1994 au nord du parc national de Yellowstone. On n'avait pas connu de séisme aussi intense à Yellowstone depuis 30 ans. Le tremblement de terre du 30 mars a secoué le parc national et deux villes voisines selon la station sismique de l'université de l'Utah, sans pour autant causer de victimes ni de dommages. Ce séisme fait partie d'une série de 25 secousses ressenties depuis le 27 mars. Rien d'anormal cependant d'après l'USGS. Même son de cloche du côté du porte-parole du parc national, Al Nash, qui affirme que la région subit entre 1000 et 3000 secousses chaque année. "Cela fait juste partie de l'activité géologique de Yellowstone". Le nombre des séismes s'est intensifié ces derniers mois à Yellowstone, mais sans signe alarmant selon l'USGS, qui publie un graphique retraçant l'histoire sismique de la région depuis 20 ans (coir ci-dessus). L'intensité des séismes n'est en effet pas plus élevée que celle du précédent épisode de forte activité, de 1996 à 2003. Dans les deux cas, la séquence sismique s'accompagne d'un léger soulèvement du terrain au Nord du parc. Au cours des 5 derniers mois, un soulèvement de 3,5 cm a ainsi été mesuré dans cette zone, en même temps qu'un déplacement latéral de 1 cm en direction du Sud-Est. PrisonPlanetLive 1/4/2014 "Ces épisodes de déformation du terrain, qui se produisent communément à Yellowstone ainsi qu'à proximité d'autres volcans dormants, ne posent aucun risque volcanique direct et n'impliquent pas une éruption imminente", rassure l'USGS. Les scientifiques surveillent étroitement l'activité géologique de la région de Yellowstone du fait du supervolcan qui sommeille sous un immense cratère de 45 km de large et 85 km de long. Une caldeira qui se serait formée suite à trois éruptions majeures, la première il y a un peu plus de 2 millions d'années. A part une éruption mineure il y a 70 000 ans, le volcan n'a pas montré d'activité volcanique depuis. Et cela ne devrait pas changer pendant au moins un millier d'année prédit l'USGS. Alors pourquoi les bisons courent-ils ? Parce que pendant l'hiver "la nourriture se fait rare à l'intérieur du parc" explique Al Nash. Certains animaux auraient ainsi l'habitude de quitter Yellowstone en quête de nourriture avant d'y revenir quelques mois plus tard, à la fonte des neige. Tom Lupshu 23/4/2014 Près d'un quart du troupeau de wapitis au nord du parc national de Yellowstone est manquant, selon le décompte annuel de l'hiver, mais les biologistes ne savent pas si il y a eu une baisse étonnante dans le troupeau ou si d'autres facteurs ont faussé le décompte. Actuellement, les rejets d'héliumsont jusqu'à 1000 fois supérieure à la normale. Et il y a un complet blackout médiatique. Des troupeaux de bisons fuient par les routes et pourtant ils ne sont pas chassés. Ils dévalent les montagnes et empruntent les routes. Selon l'auteur de la vidéo, les bisons pourraient fuir un danger... Autre argument et non des moindres, selon des responsables de Yellowstone cités par l'agence Reuters, les bisons que l'on voit galoper dans la vidéo ci-dessus ne sont pas en train de fuir le parc. Bien au contraire, ils se dirigent vers le centre de celui-ci... ----->Selon d'autres informations glânées ici et là, les bisons ne feraient que migrer... Sciences et avenir 4/4/2014
  16. L’incroyable voyage de trois balises prouve que les anguilles se font manger par les baleines quand elles tentent de rejoindre leur aire de ponte dans la mer des Sargasses. L'Université du Danemark Sud vient de trouver un nouvel ennemi pour Anguilla anguilla qui déjà n’en manquait pas. Les chercheurs ont désormais la certitude que des baleines sont des prédateurs des anguilles argentées lors de leur migration vers la mer des Sargasses. Les cétacés n’étaient pas spécialement visés comme des menaces pour l’espèce dans la mesure où les anguilles se déplacent dans l’Océan à plus de 700 mètres de profondeur. Elles s’y font pourtant manger, et ce sont des balises qui en ont apporté la preuve. Anguille européenne AFP En 2009 et 2010 en effet, une équipe européenne regroupant des scientifiques suédois, danois, irlandais et français s’est lancé dans le programme «Eeliad» qui s’est achevé en 2012. L’expérience a consisté à équiper de balises émettrices (cf image ci-contre) 156 anguilles femelles (elles sont plus grosses et plus résistantes que les mâles) afin de tenter de les suivre dans leur migration en mer. Si l’expérience a pu conclure que le réchauffement climatique et les changements océanographiques ne semblent pas perturber le cycle de l’espèce, elle a cependant échoué à résoudre le mystère de la migration. « Les spécimens lâchés à hauteur de la Suède ont contourné l’Ecosse avant de disparaître et celles parties d’Irlande et de France ont toutes pris la route des Açores, mais les émissions se sont arrêtées juste après cet archipel, alors qu’il leur restait les 2/3 de la distance à parcourir pour arriver dans les Sargasses » raconte Eric Feunteun, chercheur au Muséum d’histoire naturelle et partenaire du programme Eeliad. Que sont devenues les anguilles ? Mystère. Le trajet suivi par les anguilles. L'étoile matérialise l'endroit où elles ont été relâchées après pose de la balise, et le point, l'endroit où elles ont disparu. Sauf que trois balises, de petits émetteurs de 30 grammes environ comprenant des enregistreurs de températures et de pression, ont été retrouvés par chance par des promeneurs sur les rivages de Bindal en Norvège et de l’île de Coll en Ecosse, la première 25 jours après le relâchage des anguilles en Irlande et en France, la dernière 236 jours plus tard. Les chercheurs danois se sont ainsi retrouvés avec des enregistrements de grande valeur. Les données ont permis de reconstituer une histoire stupéfiante parue dans Oceanographic research papers. A environ 600 mètres de profondeur, les instruments ont enregistré une hausse brutale de température de 10°C à 36°C, indiquant sans aucun doute que la balise avait quitté le milieu marin pour visiter l’appareil digestif d’un mammifère marin pouvant plonger à cette profondeur. Les données du capteur de l'une des anguilles montrent (courbe en noir) les fluctuations de profondeur, ainsi que les variations de température (courbe rouge). Le pic correspond au moment de la prédation. La température a cependant continué à osciller: «nous pensons que cela correspond au moment où l’animal a avalé d’autres proies, faisant ainsi entrer de l’eau froide » estime Magnus Wahlberg, principal auteur de l’article. Deux des balises ont suffisamment bien fonctionné pour donner des détails sur l’activité du prédateur. Elles ont enregistré au total 91 plongeons à des profondeurs de 250 à 860m, durant de 11 à 12 minutes avec des intervalles en surface pour la respiration de 5 à 7 minutes. Plus des 2/3 des descentes ont atteints les 600 à 700 mètres, là où nagent les anguilles. Après avoir été engloutis, les instruments ont donc suivi le transit intestinal, ont été rejetés dans les déjections des animaux et on flotté en surface jusqu’à la côte. Au vu de leurs performances, les chercheurs pensent que les prédateurs sont des baleines pilotes (Globicephala macrorhynchus). Outre le suivi par balise d’anguilles argentées qui n’a pas donné le résultat escompté, une autre méthode consiste à rechercher des reproductrices en mer des Sargasses. Le 19 mars dernier, l’Université Technique du Danemark a annoncé que son navire de recherche océanographique Dana était arrivé sur sa zone de traque des reproducteurs d’anguilles. Globicephala macrorhynchus. Crédit Gérard Soury / Biosphoto Il s’agit de la 101ème expédition des Danois à la recherche d’une anguille en train de se reproduire. C’est en effet en 1913 qu’a eu lieu la première campagne menée par le biologiste danois Johannes Schmidt, qui le premier a suggéré que les Sargasses pouvaient être le lieu de reproduction de l’anguille. Mais à ce jour, aucune n’a été capturée dans ces eaux et la preuve reste donc à faire. Ces programmes onéreux pourraient être considérés comme futiles. Ils ont pourtant des visées économiques importantes. Il s’agit en effet de mieux comprendre la biologie de ce poisson pour pouvoir l’élever en fermes aquacoles et ainsi répondre à une forte demande des consommateurs, autant en Europe qu’en Asie et Extrême-Orient. Sciences et avenir 5/4/2014
  17. Le 31 janvier 2014 a marqué le vingtième anniversaire de la signature de la " Charte de développement durable des vallées béarnaises et de protection de l'ours " entre Michel Barnier, ministre de l'environnement de l'époque, et les élus des vallées béarnaises. Le moins que l'on puisse dire est qu'hélas le bilan de la mise en œuvre de cette charte par l'Institution Patrimoniale du Haut Béarn (IPHB) n'est pas brillant. La promesse signée à l'époque était celle d'un nouveau mode de développement montagnard, réconciliant les logiques de développement et de protection dans une approche originale de gestion patrimoniale. Las, l'illusion fut de courte durée. Au-delà des envolées lyriques du Président Lassalle et des théories fumeuses de son mentor Ollagnon, il n'y eut jamais rien d'autre qu'une gestion maladroite d'un semblant de dialogue entre les protecteurs de l'ours et les tenants de l'exploitation débridée des ressources naturelles. Derrière la façade de la Maison des vallées, les sujets sensibles y ont toujours été gérés de manière conflictuelle et jamais les responsables n'ont même cherché à dépasser le banal et stérile rapport de forces entre les uns et les autres. Au point que toutes les bonnes volontés qui ont cru sincèrement à l'idée originelle, dont les associations environnementales, ont tôt ou tard quitté le navire. Si la charte a permis de mobiliser des financements considérables pour l'amélioration, justifiée, des conditions de vie et de travail des éleveurs en montagne, la protection de l'ours, l'autre pilier indissociable de la charte, n’a que pâti de cette mascarade. De reculades en renoncements, l’ours n’a cessé de régresser au point que l’on doive aux lâchers réalisés en Pyrénées Centrales entre 1996 et 2006 qu’il en reste encore deux aujourd’hui en Béarn. Deux pauvres mâles dont le sort indiffère totalement ceux qui clamaient hier la main sur le cœur que l’ours était constitutif de leur identité même de montagnards béarnais... Les masques sont tombés il y a longtemps et il ne reste aujourd’hui qu’une coquille à demi vide qui cherche désespérément des raisons et les moyens d’exister. Au final, l’IPHB n’aura jamais été autre chose qu’un banal syndicat de développement rural, qui n’a jamais cherché, et a fortiori réussi, à se détacher des lobbys locaux les moins progressistes, mais qui a exploité sans vergogne le filon de l’ours comme source de financement et d’une notoriété usurpée. 6]]----->Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de LANE.[/b] Communiqué de presse Ferus - Pays de l'Ours - Adet, 31 janvier 2014
  18. Des experts du Museum national d’histoire naturelle préconisent de réintroduire au minimum six femelles dans le massif pyrénéen. De quoi relancer la querelle entre anti et pro ours. Selon les experts, ce sont idéalement 17 ours qu'il faudrait réintroduire, au risque de voir l'espèce disparaitre à plus ou moins long terme. Dévoilé en fin de semaine, un rapport des experts du Museum national d’histoire naturelle préconise de lâcher au minimum quatre femelles dans l'ouest du massif pyrénéen et deux femelles pleines dans le centre. Selon les experts, ce sont même 17 ours qu'il faudrait réintroduire, au risque de voir l'espèce disparaitre à plus ou moins long terme. Avec 22 plantigrades répertoriés sur tout le massif pyrénéen, le rapport constate que l'état de conservation de l'ours n'est pas bon. Pour eux, l'habitat pyrénéen serait capable d'accueillir au moins 110 individus. Mais, même à 110, l'ours resterait en danger au regard des critères internationaux. De quoi donner de nouveaux arguments aux militants de la réintroduction du plantigrade. Pour Alain Reynes, l'un des associatifs pro-ours les plus éminents, le gouvernement ne peut plus se dérober. "Ils ont souhaité une expertise scientifique indépendante. C'est pas les associations, ni les pro ou les anti (qui parlent), c'est le Muséum d'histoire naturelle avec des experts étrangers. Si ça suffit pas (...) chacun en tirera la conclusion (...) que non seulement il y a pas de volonté de faire, mais on va finir par en conclure qu'il y a une volonté de ne pas faire". De son côté, Bruno Besche-Commenge, un porte-parole des anti-ours, tonne contre le rapport du Muséum : "Si vous voulez une population viable dans les Pyrénées, c'est pas trois ou cinq ours qu'il faut réintroduire, c'est 250 !" Et de prévenir que si le ministre suit les conseils du Muséum, "il y aura le feu dans le massif". Pour l'heure, Philippe Martin, le ministre de l’Ecologie (remplacé depuis par Ségolène Royal) n’a pas commenté le rapport. Un nouveau plan ours doit être élaboré par son ministère d'ici à la fin de l'année "avec toutes les parties prenantes" a-t-il assuré. MetroNews 9/2/2014
  19. Rouen (AFP) - La société Lubrizol France a été condamnée jeudi à une amende de 4.000 euros pour les fortes odeurs de gaz émanant de son usine de Rouen, qui avaient été ressenties jusqu'à Paris et le sud de l'Angleterre en janvier 2013. Selon le jugement prononcé par le tribunal de police de Rouen, la société, propriété de la holding Berkshire Hathaway du milliardaire Warren Buffet, a été reconnue "entièrement responsable du préjudice causé", en vertu d'arrêtés préfectoraux relatifs aux nuisances envers le voisinage. A la suite de cette affaire qui avait démarré le 21 janvier 2013, une enquête avait été diligentée par le parquet, dans un premier temps pour mise en danger de la vie d'autrui, ce qui relevait du tribunal correctionnel. Puis, considérant qu'il n'y avait eu que des infractions, le parquet avait renvoyé l'affaire devant le tribunal de police. Le tribunal n'a pas infligé l'amende maximum de 7.500 euros demandée par le parquet lors du procès du 13 mars dernier. L'association France Nature Environnement (FNE), qui s'était constituée partie civile, a obtenu 1 euro symbolique et le remboursement de ses frais de justice. "Le tribunal n'a pas considéré que la peine maximale était nécessaire eu égard à la nature réelle de cette infraction. Il n'y a pas eu de risque majeur, simplement une nuisance olfactive", a commenté pour la presse l'avocat de Lubrizol, Arnaud de Saint Rémy. Les émanations ressenties, ressemblant à une odeur de chou ou d’œuf pourri, étaient du mercaptan, un composé inoffensif à faible dose utilisé comme marqueur du gaz de ville. Au lieu d'activer une pompe, un employé de Lubrizol avait actionné un agitateur dans un bac servant à la fabrication d'un additif pour huiles de moteurs. La cuve était montée en température pendant le week-end, jusqu'à 110 degrés, accélérant la décomposition du produit. Et ce n'est que le lundi 21 janvier au matin qu'un employé, se rendant compte des fortes odeurs, avait donné l'alerte. Même si les risques pour la santé des populations étaient assez faibles, ces émanations avaient suscité de vives inquiétudes, abondamment relayées par les réseaux sociaux. Certaines personnes avaient été prises de nausées, de vomissements ou de troubles oculaires. Au procès, le parquet avait pointé une série d'insuffisances dans la maîtrise des risques. Des insuffisances auxquelles il a été remédié, a assuré Lubrizol France. Sciences et avenir 3/4/2014
  20. Waswanipi (Canada) (AFP) - Symbole de la forêt boréale, officiellement "en péril" au Canada, le caribou forestier voit son habitat et sa population fondre à grande vitesse mais les autorités compétentes tardent à agir. Ce cervidé au large museau et au panache étroit, appelé renne en Europe, a vu son territoire rogné depuis 150 ans. Des montagnes rocheuses de l'ouest canadien aux forêts québécoises, cet animal connaît un déclin ininterrompu, amenant le gouvernement canadien à l'inscrire sur la liste des espèces en voie de disparition en 2002. (Photo : Dean Biggins (US Fish and Wildlife Service) / domaine public). Le phénomène est particulièrement marqué au Québec. Alors que vers 1850, il était présent au sud du fleuve Saint-Laurent, descendant jusqu'à l’État américain du Maine, les rares données existantes aujourd'hui indiquent qu'il a migré aux confins de la taïga. L'habitat du cervidé est perturbé par "l’exploitation minière, l’exploitation forestière, l’exploration pétrolière et gazière", selon le ministère fédéral de l'Environnement. Carte de la zone boréale canadienne, de la répartition actuelle et ancienne des caribous, données sur les caribous et la zone boréale (c) Afp Pays dont la croissance repose en grande partie sur l'exploitation de ses abondantes ressources naturelles, le Canada peine à mettre en œuvre des plans de protection viables. Cette inaction a été dénoncée par la justice en février lors d'un jugement inédit. Poursuivi par des mouvements écologistes, l’État canadien a été reconnu coupable de ne pas avoir appliqué sa loi sur les espèces en péril. La plainte concernait quatre espèces emblématiques --le caribou forestier, l'esturgeon blanc, le guillemot marbré et le rorqual à bosse-- mais, dans les attendus du jugement, la juge Anne Mactavish a souligné que ces dossiers constituaient seulement "la pointe de l'iceberg". ParcsCanada 20/11/2011 "Il y a clairement un énorme problème d'organisation au sein des ministères concernés", ceux de l'Environnement et des Ressources naturelles, a déploré la magistrate, se demandant si Ottawa n'avait pas agi de manière délibérée pour privilégier l'exploitation des ressources naturelles. 26/2/2010. Les caribous sont le symbole national de presque tous les Canadiens. Mais ils sont en train de disparaître en raison du de l'exploitation de plus en plus importante de leur maison : la forêt boréale du Canada. Ils ne se trouvent plus à l'Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick ou de la Nouvelle-Écosse. Sauf si nous faisons quelque chose maintenant, ils disparaîtront pour toujours... Si nous perdons le caribou des bois du Canada, nous perdons un morceau du Canada. D'autres infos sur la page Facebook. Représentant 20% de la forêt boréale canadienne --la plus grande de la planète-- et 25% de la population de caribous forestiers du pays, le Québec résume à lui seul la complexité de ce dossier. Ici, la protection du caribou forestier, et donc de son habitat, la forêt boréale, est perçue comme une menace par l'industrie forestière, qui emploie environ 70.000 personnes dans la province et pèse pour près de 3% de son PIB. En tête dans les sondages pour devenir Premier ministre du Québec le 7 avril, le libéral Philippe Couillard, qui se présente dans une des régions clés de cette industrie, a estimé lors d'un récent meeting électoral que "la question du caribou forestier mettait littéralement en jeu des milliers d'emplois." Face à M. Couillard, les indépendantistes du Parti québécois, qui dirigent le gouvernement sortant, promettent 675 millions de dollars de subvention à cette industrie en trois ans. Tout en jugeant "conciliable" le soutien de la sylviculture avec la protection du caribou forestier et de son habitat, la ministre des Ressources naturelles sortante Martine Ouellet a expliqué que "les données" sur la répartition du caribou faisaient défaut, et qu'en leur absence, aucune initiative comme la création de parcs naturels dédiés n'était envisageable. Des documents obtenus par l'AFP, datant de 2012 et provenant du ministère de Mme Ouellet, démontrent pourtant que les troupeaux de caribous ont été parfaitement recensés à la lisière de la taïga, par des relevés télémétriques, dans une forêt encore épargnée par les coupes forestières: la Vallée de la Broadback. Grands défenseurs de cet animal, les Amérindiens de la nation Crie, qui vivent environ 1.000 km au nord de Montréal, militent depuis plusieurs années pour la création d'une aire protégée de 13.000 km2 dans cette zone refuge où ils ont d'ailleurs décidé cette année de ne pas chasser le cervidé en raison de son déclin. "Il ne manque que le leadership politique pour protéger cette forêt vierge avant qu'il ne soit trop tard", juge le directeur de Greenpeace au Québec, Nicolas Mainville. Pour Isaac Voyageur, qui dirige les questions environnementales des Cris, "il devrait y avoir une différence entre la protection de l'environnement et la défense d'emplois. Lire aussi : Lutte inégale pour sauver une forêt boréale, Les caribous vont-ils disparaître ?, Les caribous du Canada menacés, Sciences et avenir 3/4/2014
  21. Londres (AFP) - Un important voile de "smog" recouvrait mercredi Londres et une grande partie de l'Angleterre, déjà dans le collimateur de la Commission européenne en raison de la qualité de l'air respiré par les Britanniques et les niveaux très élevés de pollution. Une vue de Londres le 2 avril 2014 (c) Afp L'épisode, qui devrait durer jusqu'à vendredi au moins, est de triple origine: les émissions locales, la pollution industrielle venue du continent européen et la poussière du sable du Sahara, apportée par les vents soufflant du sud-est, selon le ministère de l'environnement. Alors que le temps est particulièrement clément pour la saison, avec des températures jusqu'à 20 degrés à Londres, le ministère de l'Environnement a recommandé aux personnes vulnérables d'éviter les efforts intenses à l'extérieur. BFMTV 3/4/2014 Certaines régions du Sud et de l'Est devaient atteindre mercredi des niveaux de pollution de neuf voire même dix sur une échelle de dix, selon les prévisions officielles. Londres était recouvert d'un voile de pollution bien visible mercredi matin et le long des trottoirs les voitures, dont celle du Premier ministre David Cameroun, étaient recouvertes d'une fine pellicule de sable rouge. euronews 3/4/2014 Ce pic de pollution intervient alors que la Commission européenne a engagé le 20 février dernier des procédures juridiques contre le Royaume-Uni pour manquement à l’obligation de réduire les niveaux excessifs de dioxyde d’azote (NO2), un gaz toxique étant produit en majeure partie par les gaz d'échappement. Londres, qui enregistre les niveaux de NO2 les plus élevés de toutes les capitales européennes, ne devrait parvenir à se conformer aux normes de l’UE qu’en 2025, soit 15 ans après le délai initial, selon la Commission. Sciences et avenir 3/4/2014
  22. Paris (AFP) - Le projet de la Commission européenne visant à durcir le régime de certification de l'agriculture biologique est logiquement bien accueilli par les agriculteurs bio, moins bien par les coopératives agricoles. Logo produits bio de l'U.E. Pour la FNAB, Fédération nationale de l'agriculture biologique, "ce futur nouveau règlement doit permettre à l’agriculture biologique de prendre sa vraie place dans le paysage agricole européen et français". Et la Fédération demande à l’État français d'aller dans le même sens, dans un communiqué. Les coopératives agricoles en revanche relèvent dans ce projet plusieurs "risques majeurs". COOP de France s'insurge notamment contre le projet d'interdire des exploitations mixtes, combinant production bio et conventionnelle. "Cette suppression va fragiliser le développement des conversions à l'AB (agriculture biologique, ndlr) et ralentir l’essor de l'agroécologie", juge l'organisation dans un communiqué publié mardi soir. Elle s'oppose également à de possibles fins de dérogations, qui reviendraient "à nier la diversité des situations des exploitations biologiques en France et en Europe". Parmi les 2.800 groupes coopératifs représentés par Coop de France, 550 ont au moins une activité dans le secteur bio. La Coordination rurale, syndicat agricole minoritaire, rejette elle aussi cette idée de mettre fin à la mixité. Car pour elle, "il y a de multiples raisons valables pour ne pas convertir l'ensemble de son exploitation en AB: productions sans cahier des charges, présence ou absence de débouchés, productions compliquées techniquement", etc. La Commission a proposé fin mars de durcir le régime de certification pour lutter contre le "vrai-faux bio" qui se développe en Europe face à une demande en hausse. L'exécutif européen entend à la fois mettre fin aux nombreuses dérogations qui menacent, selon elle, de priver de contenu le label bio dans l'UE, ouvrir le secteur aux petits producteurs souvent découragés par la lourdeur des procédures existantes, doper les exportations et empêcher des importations n'ayant de bio que le nom. Parmi les mesures phares proposées par la Commission, dont l'objectif affiché est d'arriver à du "100% bio", figure donc l'interdiction des exploitations mixtes (biologiques et conventionnelles). SourisVerte814 22/3/2014 Sciences et avenir 2/4/2014
  23. Des trappeurs amérindiens mènent une lutte inégale contre les entreprises forestières pour défendre l’une des deux dernières forêts boréales intactes du pays (la forêt boréale est répertoriée comme taïga). Après avoir serpenté au milieu d'hectares de coupes claires, la route forestière est entravée par un large panneau: "Le chemin de la destruction s'arrête ici". Au-delà, les trappeurs amérindiens luttent pour défendre l’une des deux dernières forêts boréales intactes du Québec. Au Canada, une route forestière entravée par un large panneau implanté en 2010: "le chemin de la destruction s'arrête ici". Au delà les trappeurs amérindiens luttent pour défendre une des deux dernières forêts boréales intactes du Québec. Photo prise le 12 mars 2014 (c) Afp Six kilomètres plus au nord coule la rivière Broadback, encore endormie sous des épaisseurs de glace et de neige en ce mois de mars où la température flirte avec les -40 degrés Celsius. Tout autour, à perte de vue, les forêts de conifères sont aussi anciennes qu'impénétrables. A la lisière de la taïga, la Vallée de Broadback constitue plus que le refuge de nombre d’animaux nordiques en voie d'extinction tel que le caribou forestier. C'est l’ultime territoire de chasse ancestral inviolé de la nation Crie, dernier confetti d'un empire de lacs, forêts et rivières, au sud-est de la Baie d'Hudson (800 km au Nord de Montréal), où ce peuple autochtone de 16.000 âmes régnait en maître jusqu’aux années 1970. (Caribou des bois, photo Dean Biggins (US Fish and Wildlife Service) (domaine public)) Pour les chasseurs Cris qui ont décidé de stopper l’avancée des coupes forestières en 2010, il y avait urgence tant la déforestation se rapprochait de la Broadback. Malgré les engagements de l’industrie de replanter, aucune solution autre que l’imposition d’un parc naturel de 13.000 km2 minimum (près de la moitié de la Belgique) ne saurait satisfaire ces Amérindiens, et en particulier la douzaine de Tallyman (maîtres trappeurs) à l’origine de cette mobilisation. A un jet de pierre de la forêt qu'ils veulent protéger, Don Saganash contemple avec lassitude un désert blanc qui s’étend à 360 degrés alentours. "On ne peut plus chasser ici, les animaux n'ont aucun refuge". Debout à côté de sa motoneige, il explique que la chasse est "totalement différente" depuis le passage des bûcherons. Si quelques têtes d'arbustes replantés ont bien surgi du sol, "ce ne sont pas les mêmes espèces", observe Don. "Même les lapins n'aiment pas les nouveaux arbres". "On ne peut même plus trapper (piéger) de martre!", abonde Malcom Saganash, Tallyman comme son cousin Don. Le petit animal dont la fourrure se vend à bon prix est resté introuvable cet hiver. "Je n'en ai chassé aucun. Avant, je pouvais en prendre une centaine par saison". (Martre d'Amérique photographiée dans le Parc national de Yellowstone. Photo Tim Gage Flickr / cc-bysa2.0) Depuis des générations, chaque Tallyman a la charge de surveiller un périmètre de la forêt, d’y recenser la faune et d’inspecter les "lignes de trappes", ces sentiers ancestraux où sont posés les pièges. Plus qu'un loisir, la chasse est au cœur de l'identité de cette ethnie sédentarisée de force il y a une quarantaine d'années. A l'époque, les "Blancs" sont arrivés du Sud pour ériger de gigantesques barrages hydroélectriques pour les besoins en électricité du Québec. Les Cris ont pu négocier des accords leur octroyant une certaine indépendance politique et de généreuses subventions. La gestion des droits de chasse est devenue une prérogative amérindienne. Celle du sol et du sous-sol -à quelques rares exceptions- est demeurée dans le giron québécois. Forts de cela, les bûcherons "remontent toujours plus au nord", déplore Don. Dans le camp de cabanes en bois sommaires partagés avec un troisième cousin trappeur, Philippe Saganash, les trois Tallyman voient passer de temps à autre des représentants de l'industrie forestière. Ils viennent les avertir de prochaines coupes claires sur leur terres et, selon les Cris, leur offrir de l'argent ou des motoneiges. "J'ai dit non, mais ils vont quand même de l'avant", raconte Malcolm. "Il y a trois compagnies forestières sur mon terrain de chasse, mais elles ne me demandent jamais rien. Elles se moquent de ce qu'on pense", ajoute Philippe. Unilatéralement, les trappeurs ont imposé en 2010 un moratoire sur leur forêt ancestrale. L'industrie forestière s'est engagée à ne pas couper dans la zone pendant trois ans. L'échéance est dépassée depuis juin dernier, et aucun accord n'a encore été conclu entre le Grand conseil cri et le gouvernement québécois. Et l'industrie forestière et les Tallyman s'impatientent. "Au moins, ils n'ont toujours pas émis de permis d'exploitation", observe Steven Blacksmith, directeur des Ressources naturelles de la réserve crie de Waswanipi où est née la mobilisation. Hivers moins longs qu'auparavant, disparition des caribous forestiers sous l'effet des coupes claires et prolifération des loups qui remontent du Sud grâce aux nouvelles routes forestières, cette nation autochtone craint d'assister au crépuscule de son mode de vie traditionnel. Rassemblés autour de poêles à bois où mijote de la viande d'orignal, les aînés sont unanimes: l'eau, la viande et le poisson n'ont plus le même goût depuis l'arrivée des bûcherons. "Triste", Alice Happyjack le répète, "la nourriture n'a plus la même énergie qu'avant". Les yeux fatigués, s'exprimant lentement en cri, Joseph Neeposh, qui a vécu toute sa vie en forêt, avertit qu'"il existe une connexion spirituelle entre les Amérindiens et la terre. Détruire la forêt, c'est aussi détruire cette connexion". Végétation : Les arbres les plus répandus dans la taïga sont des conifères adaptés au froid, comme les mélèzes, les épicéas, les pins et les sapins. Leur forme conique fait glisser la neige ; leurs aiguilles couvertes d'un enduit cireux les protègent du gel ; leur couleur vert foncé absorbe les faibles rayonnements du soleil et favorise la photosynthèse. On trouve également des feuillus, notamment les bouleaux, les saules, les peupliers et les sorbiers. On les trouve notamment en bordure de cours d'eau et dans les chablis, perturbations qui constituent l'un des stades du cycle sylvogénétique de la taïga, qui entretient la microtopographie de la taïga (l'épinette régénèrent mieux sur les bosses laissées par les chablis (ou sur du bois-mort) que sur des surfaces non perturbées). Faune : C'est la zone la plus au Nord dans laquelle les espèces qui ont besoin de quelques arbres peuvent survivre. Un nombre considérable d'oiseaux tels que la grive de Sibérie (ou grive obscure), le bruant à gorge blanche et la paruline à gorge noire migrent vers cet habitat pour tirer profit des longues journées d'été et de la nourriture abondante en insectes durant cette saison. Quelques oiseaux carnivores et certains grands oiseaux omnivores qui peuvent y trouver des proies vivantes ou des carcasses qui sont également présentes dans cette zone pendant l'hiver. Parmi ceux-ci, le bec croisé, l'aigle doré et le busard. Relativement peu de mammifères peuvent faire face aux durs hivers. Parmi ceux qui le peuvent, on trouve l'élan, le lynx, le tigre de Sibérie, la panthère de l'Amour, le loup, le castor, le lièvre des neiges, le lemming, le campagnol des rochers, le caribou, plusieurs espèces d'ursidés (dont l'ours brun) et plusieurs membres de la famille des mustélidés tels que le glouton (aussi appelé carcajou), la belette pymée et la martre des pins. Sciences et avenir 1/4/2014 - WIKIPEDIA
  24. Le cinquième rapport du GIEC comprend pour la première fois une section par continent. État des lieux en Europe. Le climat européen a déjà changé. C’est le message des auteurs d’un rapport régional (en fin d'article) qui compile les évènements déjà constatés sur le continent. Ainsi, il est désormais quasi certain (« high confidence » dans le jargon du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, le GIEC) que la montée du niveau des mers et la multiplication des épisodes de pluies violentes va provoquer une augmentation des inondations et des submersions marines. Inondations à Venise AFP Ces phénomènes sont déjà en cours et le rapport liste la longue litanie des inondations catastrophiques subies en Angleterre, en Allemagne, en Tchéquie et en Slovaquie, ainsi que les épisodes de grêles et de pluies violentes provoquant des ravages agricoles en France notamment. Le dernier hiver, exceptionnellement tempétueux, serait ainsi la règle au milieu de ce siècle. Il a notamment provoqué le recul des côtes aquitaines de plus d’une vingtaine de mètres. En matière de canicule, ce qui était présenté comme une hypothèse lors du 4ème rapport de 2007 devient une quasi-certitude : l’été exceptionnel par la durée de la période de forte chaleur de 2003 deviendra également une norme. Les impacts sur la faune et la flore sont très importants. Selon Paul Leadley, professeur à l’Université Paris Sud et l’un des auteurs du rapport, «les scénarios les plus pessimistes indiquent que les espèces animales pourraient devoir monter vers le nord de 350 kilomètres dans le seconde moitié du siècle». Les forêts de feuillus sont très menacées à la fois par leur faible capacité à résister à des hautes températures et par le manque d’eau. Là aussi, ces effets commencent à être observés dans les massifs du sud de la France où l’on s’inquiète notamment de la résistance des hêtres. Tous ces phénomènes sont déjà mesurés notamment par l’arrivée de plus en plus précoce des oiseaux migrateurs, ou par la date des floraisons surveillées par l’observatoire des saisons ou celui des insectes. L’agriculture est déjà touchée par des températures plus élevées et les premiers manques d’eau: «on constate que les rendements en blé ont diminué de 2% à cause du réchauffement climatique et ceux du maïs de 1%, baisse qui sont pour l’instant compensée par l’amélioration des pratiques agricoles et la sélection variétale», note Jean-François Soussana, directeur scientifique environnement à l’Inra et l’un des principaux auteurs du rapport. Déjà, la plupart des départements du sud de la France ont renoncé à la culture du blé tendre (destiné à la boulangerie) pour le blé dur (qui sert pour les pâtes, couscous, etc.) : «il faut déjà envisager que le manque d’eau nous fasse renoncer à la culture du maïs dans le Sud-ouest en faveur du sorgho » poursuit Jean-François Soussana. La viticulture est également impactée et il est probable qu’on ne pourra plus planter l’emblématique cépage Pinot Noir en Bourgogne après 2050. En matière de pêche, les eaux de l’Atlantique nord voient déjà remonter des espèces tropicales en grand nombre. Depuis une dizaine d’années, on vend des balistes l’été jusqu’en Bretagne. L’Europe est en conflit depuis le début du siècle avec la Norvège et l’Islande sur le partage de quotas sur les stocks de maquereaux qui remontent toujours plus vers le nord. Les activités économiques sont déjà touchées par les modifications du climat. L’Agence européenne de l’environnement a calculé qu’entre 2002 et 2013, les inondations ont provoqué pour 150 milliards d’euros de dommages pour l’Europe des 28. La production d’énergie sera impactée par la baisse de la disponibilité en eau, cette ressource étant essentielle pour refroidir les centrales, qu’elles soient thermiques ou nucléaires. Les immeubles de bureaux comme les logements devront préserver leurs occupants des vagues de chaleur. L’activité touristique devrait diminuer dans les pays du sud. Le rapport européen comprend par ailleurs pour la première fois, une recension des articles scientifiques consacrés ces dernières années à l’efficacité des politiques publiques mises en place pour lutter contre le réchauffement climatique. Le renforcement des digues de protection contre les inondations et submersions marines, l’innovation dans des systèmes innovants d’irrigation, les systèmes d’alerte et de prévention des risques météo, l’isolation des bâtiments, la restauration des sols et des zones naturelles, les mutations agricoles : la liste est longue des mesures d’adaptation dont on commence à évaluer l’efficacité. Ainsi, le rapport revient sur les biocarburants dont le bilan de gain en gaz à effet de serre est discuté, notamment par le fait que les récoltes qui y sont dédiées nécessiteront de plus en plus d’eau. Cette irruption dans le domaine des politiques publiques fait l’objet de discussion au sein de la communauté scientifique. De nombreux chercheurs estiment en effet que le GIEC outrepasse sa fonction de fournisseur de données provenant de 22 000 études publiées dans des revues à relectures pour piétiner les prérogatives des décideurs politiques : «mais dans la mesure où l’on fait état de travaux scientifiques publiés, nous restons bien dans notre rôle de restitution de la connaissance, assume Hervé Le Treut, directeur de l’IPSL et l’un des relecteurs principaux du rapport sur l’adaptation. C’est bien aux dirigeants politiques de prendre leurs responsabilités, ce que nous leur pressons de faire ». Source : Rapport Europe du Giec. ICI le chapitre 23 concernant l'Europe. Sur ce site, chaque chapitre est séparé ce qui facilite la lecture... Prospective mondiale sur les risques liés au réchauffement climatique Sciences et avenir 1/4/2014
  25. La Norvège a fixé mardi à 1286 le nombre de baleines susceptibles d'être harponnées dans ses eaux en 2014. Un quota identique aux années précédentes mais que ses baleiniers ne parviennent pas à remplir. "Cette année aussi, nous avons décidé d'un quota qui assure une continuité et un cadre satisfaisant pour le secteur de la chasse à la baleine", a déclaré la ministre de la Pêche, Elisabeth Aspaker, dans un communiqué. Ne s'estimant pas tenue par le moratoire international de 1986 auquel elle a formellement objecté, la Norvège est l'un des deux seuls pays au monde, avec l'Islande, à pratiquer la chasse commerciale à la baleine, Oslo et Reykjavik jugeant la population des espèces chassées suffisamment abondante. Cette annonce survient au lendemain d'un important revers pour l'industrie de la chasse à la baleine: la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné lundi au Japon, un gros chasseur de rorquals communs - espèce beaucoup plus grosse que le petit rorqual (ou baleine de Minke) chassé par les Norvégiens -, de mettre fin à cette pratique. Le plus haut organe judiciaire des Nations unies a jugé que l'intérêt scientifique officiellement invoqué par Tokyo pour justifier ses prises n'était pas suffisamment avéré alors qu'une grande partie de la viande prélevée finit sur les étals. En Norvège où la viande de baleine était autrefois le plat du pauvre, les chasseurs peinent depuis plusieurs années à remplir les quotas: en 2013, seuls 594 cétacés ont été harponnés, selon des chiffres officiels. Les organisations de défense des animaux disent y voir un signe de désaveu des consommateurs. "D'année en année, les quotas ne sont pas remplis et ce nouveau quota n'a donc pas lieu d'être aussi élevé", a déclaré Truls Gulowsen, le président de Greenpeace Norvège. "Mais ce n'est pas un gros problème: c'est une activité qui est en voie d'extinction dans la mesure où les consommateurs préfèrent une pizza, à la viande de baleine", a-t-il dit. wspainternational 14/6/2010 ->Le fait que les baleiniers norvégiens peinent à remplir les quotas pourrait aussi s'expliquer par une diminution importante de la population des petites baleines dans les eaux de la Norvège ? Romandie 1erAVR.2014
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