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Argentine: nouvelle manifestation contre des usines de papier
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Pollution milieu aquatique, dont marées noires...
Buenos Aires (AFP) - Des centaines d'habitants de la ville argentine de Gualeguaychú (centre-est) ont formé dimanche une caravane de voitures jusqu'à un pont à la frontière avec l'Uruguay pour protester contre l'accroissement de la production d'une usine qu'ils jugent polluante. "Dehors, l'usine!", scandaient les manifestants qui réclament à nouveau comme ils l'ont fait ces dernières années la fermeture de cette usine de la fabrique finlandaise de pâte à papier UPM (ex Botnia). Des centaines d'habitants de la ville argentine de Gualeguaychú (centre-est) ont formé dimanche une caravane de voitures jusqu'à un pont à la frontière avec l'Uruguay pour protester contre l'accroissement de la production d'une usine qu'ils jugent polluante. (c) Afp Les écologistes avaient fait part de leur intention de passer le pont pour remettre une pétition aux autorités communales de la ville uruguayenne proche de Fray Bentos (310 km au nord-est de Montevideo) sur la rive orientale du fleuve Uruguay mais la police uruguayenne a bloqué le pont. "Comme la caravane ne peut pas passer, nous n'allons pas traverser pour déposer notre pétition", ont-ils déploré. "Nous nous y prendrons autrement", a ajouté à la télévision le maire de Gualeguaychu, Juan José Bahillo, qui se trouvait en tête de la manifestation. Les écologistes de Gualeguaychú, à 230 km au nord de Buenos Aires, ont animé un front frontalier de protestation pendant trois ans depuis qu'en 2007 l'usine a commencé à fonctionner, entraînant des tensions entre les deux pays. Le conflit a été porté à la Cour internationale de La Haye qui a jugé que l'usine n'était pas polluante. L'Uruguay a décidé d'augmenter la production de l'usine au moment où l'Argentine estime que les rejets de l'usine en phosphore, azote et matières organiques dépassent les limites autorisées. sciences et avenir 6/10/2013 -
Mousetrap (souricière en français), une petite chatte née en Aghanistan, pourra-t-elle rejoindre l'homme dont elle a fait fondre le coeur ? Recueillie depuis quelques jours par l'association Nowzad, elle attend de pouvoir enfin s'envoler pour l'Indiana, aux Etats-Unis. 2 700 dollars (2 000 euros) sont nécessaires pour lui permettre de réaliser ce voyage. Et en 10 jours, plus de 2 000 dollars (1 500 euros) ont déjà été récoltés via le site gofundme.com. L'histoire de Mousetrap et son humain a commencé sur la base de Sharana, où le soldat américain a été déployé. Peu de temps après son arrivée, raconte-t-il, il vit un chat dans l'ombre de sa chambre. Il lui laissa alors de l'eau et de la nourriture, qui avaient disparu au petit matin, tout comme le petit félin. Plusieurs mois ont passé, pendant lesquels le soldat n'a plus revu le chat. Mais un beau jour, la chatte s'est à nouveau invitée dans sa chambre. "Nous nous sommes immédiatement liés. Elle semblait capable de sentir un danger, et disparaissait parfois. Elle avait un odorat très développé, et a commencé à apparaître près de notre lieu de travail, là où nos amis Indiens cuisinaient" explique-t-il. "Malgré le chaos quotidien, elle nous redonnait le sourire, et nous faisait nous sentir un peu plus proche de chez nous". Photos : Facebook - Nowzad WAMIZ 4/10/2013 Le campement a été démonté, les soldats ont empaqueté leurs affaires, et tous les endroits où Mousetrap aimait tant se réfugier ont ainsi disparu. La petite chatte ne s'est plus montrée pendant plusieurs jours, laissant imaginer qu'elle avait trouvé un autre lieu où se cacher. Mais Mousetrap n'était pas loin. Soudainement, elle est réapparue, venue de nulle part. "Elle s'est assise sur mon baluchon, comme si elle avait quelque chose à me dire. J'ai alors compris que je ne pouvais pas la laisser. J'avais besoin d'un plan, et vite" raconte le jeune homme. Il a alors confié la chatte à des amis d'une autre unité, ravis de s'occuper de cette boule de poils, et de la voir chasser les rats. Puis il a contacté l'association Nowzad, qui a récupéré Mousetrap et l'a installée dans son refuge. Grand amoureux des chats, le soldat confie s'être déjà occupé de plusieurs matous lorsqu'il était en Irak. A chaque fois, c'est le coeur lourd qu'il les a quittés. Mais cette fois, pas question d'abandonner. "Cette petite chatte a volé mon coeur et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la ramener chez moi dans l'Indiania, où elle sera un chat de compagnie sans aucune inquiétude. elle aura 3 frères pour l'accueillir (Rufus, Snapper et Nike)". C'est une vie merveilleuse qui attend Mousetrap, et nous ne pouvons que lui souhaiter de rejoindre très vite son humain et sa famille.
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Quand l'industrie s'inspire ou imite le monde animal et de la nature !
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Insolite, cocasse ou dramatique, divers
Soulager les soldats sur le terrain et leur donner la capacité de se déplacer plus vite en portant pour eux une bonne partie de leur équipement. Tel est l'un des objectifs que s'est donné la Darpa, l'agence de recherche sur les projets militaires avancés aux États-Unis. Les laboratoires militaires américains ont mis au point un impressionnant robot qui galope comme un cheval. Capture d'écran vidéo Youtube Pour répondre à cette demande, les laboratoires du Boston Dynamics ont mis au point une mule robotique appelée "Big dog" dont les mouvements sont si proches de ceux d'un animal que le résultat en est vraiment troublant. Cette vidéo publiée en 2008 a d'ailleurs fait le tour de la toile. Mais comme vous pouvez le constater, ce big dog a un défaut : il est incapable de courir. Un défaut qui a été corrigé dans cette nouvelle mouture de la machine baptisée "Wildcat". La vidéo de la créature a été postée sur Youtube le jeudi 3 octobre. Sa démarche n'est pas celle d'un cheval, mais elle s'en rapproche. Le "wild cat" est capable de piquer des sprints à plus de 25 km/h et de prendre des virages à pleine vitesse en se penchant pour garder son équilibre. Sa technique de course et le mouvement de ses pattes est l'aboutissement de travaux amorcés à plus petite échelle sur un autre robot appelé "Cheetah" mis au point en 2012. Une cyber créature véloce au point de dépasser les 45 km/h. Soit plus vite qu'Usain Bolt ! Quelques robots en images... Un robot à 6 pattes, assez monstrueux, non ? Il a été conçu par le britannique Matt Denton, fondateur de la société Micromagic Systems. L'engin peut être manoeuvré par un pilote embarqué - c'est bien un cockpit, entre ses deux yeux- projecteurs - où dirigé à distance grâce à une commande Wi-Fi. Micromagic / Rex Featur/REX/SIPA Le robot mis au point à partir de l'observation d'un lézard peut évoluer sur des parcours accidenté. Chen Li, Tingnan Zhang, Daniel Goldman Ce robot surnommé Cheetah, en référence au léopard l'animal terrestre le plus rapide, bat Usain Bolt à la course. Capture d'écran/Boston Dynamics La version robotique de la chauve-souris permet de mieux comprendre les techniques de vol du mammifère volant. Breuer and Swartz labs/Brown University Bionicopter : la libellule robotisée de Festo. Festo Cette méduse aquatique autonome baptisée Cyro est principalement destinée à effectuer des missions de cartographie des fonds sous-marins. CEHMS PR2 retourne une crêpe dans la cuisine de l'Institut pour l'intelligence artificielle à l'université de Brême, le 27 février 2013. Au stade actuel, ce robot peut faire des tâches ménagères à titre expérimental. (Michael Bahlo/EPA/MAXPPP) Reem, le robot de PAL Robotics, deviendra peut-être le majordome du futur dans les grands hôtels. Créé pour jouer aux échecs, il est capable de recevoir des instructions de plus en plus précises. (DR) Les robots Asimo et Milmo de Honda Motor. Asimo mesure 130 cm pour 48 kg et a une vitesse de course de 9 km/h. Ses concepteurs le souhaitent en mesure d'être un assistant domestique. (AP/SIPA) On ne présente plus le robot Curiosity envoyé à la conquête du sol martien. (NASA/SIPA) Atlas, le robot bipède, lors de son test sur un parcours du combattant. Boston Dynamics Le Robot V.I.N est destiné à se promener dans les vignobles pour s'occuper de l'art compliqué de la taille des vignes. Image de synthèse. Wall-Ye 2012 SCIENCES ET AVENIR 4/10/2013 -
Les grottes sacrées des hautes terres de l'Ouest Cameroun
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans A la découverte de lieux naturels méconnus
Les grottes constituent des abris naturels qui ont attiré de tout temps les populations humaines. Protégées des éléments, elles trouvaient refuge temporairement ou durablement dans les cavités, ou y menaient des activités rituelles ou religieuses. À l'abri des agressions du milieu extérieur, soumis à une grande stabilité climatique, les vestiges archéologiques se conservent bien mieux dans les grottes qu'en extérieur et les archéologues ont pris l'habitude de chercher dans ces lieux des indices de présence humaine ancienne. La grotte de Shum Laka, au sud de Bamenda, fut ainsi une découverte archéologique majeure des années 1980-1990. Les fouilles entreprises par Pierre de Maret et Raymond Assombang dans cette grotte (ainsi qu'à Fiye Nkwi et Mbi Crater) au cours de plusieurs campagnes dans les années 1990 ont mis à jour des données archéologiques s’étendant sur une période allant de 30.000 à 3.000 ans (BP), ce qui est exceptionnel. La grotte de Shum Laka a été occupée par des populations humaines durant des millénaires. Olivier Testa Ce site a été inscrit sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’Unesco en 2006. De nombreux fragments de poteries ont été récoltés. Des pierres taillées (quartz, rhyolite, trachyte, tuff) témoignent d’une tradition allant de l’industrie microlithique à la confection d’outils macrolithiques et de pierre polie. On retrouve des ossements provenant d'une quarantaine d'espèces d'animaux. Les os d’antilopes et de buffles côtoient ceux de singes, de chimpanzés et de gorilles. On a pu ainsi déterminer le régime alimentaire et le mode de vie de ces populations qui peuplaient les Grassfields. Des ossements issus de neuf ensembles funéraires et venant de dix-huit squelettes humains ont été excavés. Ces squelettes, dont plusieurs étaient en connexion anatomique, étaient enterrés en position fœtale. Les datations donnent des périodes de sépulture à 8.000-6.000 BP et 4.000-2.000 BP, ce qui en fait les plus anciens ossements humains de la sous-région. Ces données ont permis de reconstituer l’évolution de ces populations sur plusieurs millénaires, d’étudier les changements de leurs techniques (outillage, poterie, funéraire), et d’apporter des données paléo-environnementales originales. FUTURA SCIENCES -
Les grottes sacrées des hautes terres de l'Ouest Cameroun
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans A la découverte de lieux naturels méconnus
Le Picatharte à cou gris (Picathartes oreas) est un oiseau endémique à la sous-région (extrême-est du Nigéria, Cameroun, Guinée Équatoriale, Gabon), qui nidifie dans les grottes et sous les aplombs rocheux des forêts primaires équatoriales. Son habitat naturel est progressivement détruit, et l'espèce est classée Vulnérable sur la liste Birdlife. Le Picatharte à cou gris construit son nid dans les grottes. Richard Oslisly C'est un oiseau rare, que la plupart des ornithologistes souhaitent observer. Sa présence est attestée dans la forêt primaire du parc de Korup, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. Les grottes de l'Ouest sont un habitat potentiel pour cet oiseau symbolique. Malgré l'altitude élevée des massifs montagneux, et leur très forte anthropisation qui ne laisse subsister que de très rares îlots forestiers, deux nids ont été observés dans les grottes des flancs des monts Bambouto. Les observations se poursuivent afin de confirmer leur implantation dans le département. Le Picatharte est un passereau discret, au physique très particulier : haut sur pattes, il se caractérise par une tête bleue, un crâne chauve à la peau rouge vif, et un cou gris. Il se déplace le plus souvent au sol, et n'émet que des cris étouffés. Il tire son nom original de la contraction des deux mots : pica (pie en latin) et cathartes (vautour en grec). Picathartes oreas. Richard Oslisly Les Picathartes construisent leur nid directement sur les parois des grottes, à l'abri des intempéries et à une hauteur suffisante pour protéger leurs petits des prédateurs. Confectionné à l'aide de boue séchée et de fibres végétales, le nid est réutilisé chaque année, moyennant quelques consolidations si nécessaire. Les femelles donnent naissance à deux petits. Les parents les nourrissent à tour de rôle, allant chasser limaces, escargots, grenouilles, araignées et vers à proximité du nid. FUTURA SCIENCES -
Les grottes sacrées des hautes terres de l'Ouest Cameroun
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans A la découverte de lieux naturels méconnus
La grotte de Kaa est un des douze grands lieux sacrés de Batié. Lors de fortes pluies, on entend de l’extérieur gronder une rivière souterraine, que personne n’avait jamais pu voir. L’eau est un élément de frayeur à l’Ouest Cameroun, et l’on peut ainsi comprendre la genèse de ce site rituel. Explorée et topographiée en 2009/2010 par Olivier Testa, la grotte de Kaa devient la troisième plus longue grotte du Cameroun, derrière la grotte Gaskin (450 mètres) et la grotte de Mbilibekon (220 mètres), respectivement sur le mont Cameroun (Buea) et à Nko’Etyé (à 20 kilomètres d’Ebolowa). Olivier Testa dans la grotte de Kaa. Olivier Testa La grotte de Kaa se développe dans un chaos de granite créé à la faveur d’une faille de décompression. La grotte comporte deux entrées qui communiquent par un cheminement souterrain. Les passages sont souvent de petite taille, et il faut se contorsionner, ramper, ou escalader pour explorer cette grotte. Une rivière souterraine parcourt l’ensemble de la cavité, et il est par endroits nécessaire de se plonger dans l’eau jusqu’au cou pour poursuivre l’exploration. Au cours d’épisodes pluvieux importants, le niveau d’eau peut monter de plusieurs mètres, ce qui rend l’exploration de la grotte très dangereuse. Chauve-souris (roussette) frugivore du Cameroun. Olivier Testa On trouve dans la grotte une faune souterraine diversifiée. Des chauves-souris insectivores colonisent l’ensemble de la cavité. On retrouve de très nombreuses mygales et araignées ainsi qu’une petite faune diversifiée : grillons, fourmis, chenilles, cloportes, papillons, moucherons, collemboles. Cette grotte est un des grands lieux sacrés de la chefferie, et des rites traditionnels s’y déroulent de manière régulière. L’exploration de la grotte s’est faite dans le respect des traditions locales pour ne pas déranger les croyances qui y sont attachées. Rhinolophe. Olivier Testa FUTURA SCIENCES -
Les grottes sacrées des hautes terres de l'Ouest Cameroun
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans A la découverte de lieux naturels méconnus
Nous ne pouvons parler des grottes sacrées à l'Ouest Cameroun sans évoquer pour commencer Fovu, la grotte sacrée de Baham, l'un des lieux les plus mystiques de l'Ouest. Vaste champ de rochers granitiques qui s'étend sur 15 hectares, Fovu se situe à quelques kilomètres du palais royal de Baham. Dans ce petit vallon bordé d'eucalyptus, d'avocatiers, de manguiers et de bananiers, d'énormes masses patatoïdes de granite s'élèvent sur 3 à 15 mètres de hauteur. Arrondies, imposantes, leur couleur grisâtre tranche avec la terre rouge et la végétation luxuriante des environs. Fovu, à Baham, un très grand lieu sacré. Olivier Testa La forêt de rocher est un véritable petit labyrinthe qui offre de multiples abris. Par endroits, ces rochers sont posés sur d'autres sous-jacents, ce qui forme des dolmens naturels propices aux différents rites. Le plus gros rocher, dont les dimensions dépassent 35 mètres de long pour 15 mètres de haut, semble ainsi en suspension, et couvre une surface pouvant accueillir plusieurs dizaines de personnes. On appelle cette "grotte" la cathédrale. Fovu attire chaque année des milliers de pèlerins, qui viennent parfois de l'étranger faire des offrandes, des libations, des cérémonies, afin d'obtenir les faveurs de la divinité. Ce lieu est investi quotidiennement tant par les Kemsi (voyants) de Baham, que par des charlatans, de nombreuses sectes et autres églises évangéliques. La légende de Fovu, racontée par un notable Baham : «Un jour -c'était le jour du marché- un Allemand [Hans Glauning] est arrivé à Baham. C'était la première fois que l'Homme Baham avait le contact avec l'Homme blanc [en 1905]. On ne savait pas qui c'était. Pendant que les gens venaient voir, on s'est rendu compte qu'il se rapprochait de la chefferie. On a donc craint qu'il ne s'attaque à la chefferie. On a donc appelé les Foneka, les guerriers du chef. Les guerriers sont venus et ont voulu faire une démonstration de force, avec des sautillements, des reproductions de combats pour faire fuir le Blanc. Le plus grand guerrier se met donc à sauter devant l'Allemand, et chaque fois qu'il touche terre, il lui montre comment il peut soulever sa flèche [une lance] pour le transpercer. Quand il finit, le Blanc qui n'a pas bronché essaie de le flatter sans succès avec des cadeaux, mais ça ne marche pas. Alors, le Blanc, par provocation, lui tire son pagne qui tombe à terre. Comme il se baisse pour le ramasser, le Blanc l'attrape, le ligote, et le met dans la voiture. Mais pendant qu'il est en train de le ligoter, le chef du village ordonne d'aller couper les ponts. Le Blanc finit de le ligoter et part, mais quand il se rend compte que les ponts sont coupés, il comprend que c'est une déclaration de guerre. Alors il revient au village et tire sur tout le monde. Quand il a fini de tuer tous ceux qu'il voyait, il prend ses appareils pour voir [jumelles]. Il voyait les gens qui étaient à Fovu, il entendait le bruit des gens, mais quand il tirait, les balles étaient arrêtées par Fovu. Il a compris et est reparti par Bandjoun. Il a ensuite renvoyé à Berlin son message disant que le peuple Baham s'était rebellé. C'est l'un des seuls peuples à s'être rebellé [...]. Aujourd'hui encore, on ne peut pas tout montrer à Fovu, car il y a encore plein de secrets, des chambres secrètes pour se cacher en cas de guerre » FUTURA SCIENCES -
Les grottes sacrées des hautes terres de l'Ouest Cameroun
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans A la découverte de lieux naturels méconnus
Les grottes occupent une place particulière dans la cosmogonie Bamiléké. Anomalies géographiques, les grottes sont presque systématiquement des lieux sacrés. Comme les lacs, les chutes d'eau, certaines montagnes ou forêts, les lieux sacrés hébergent une divinité, qu'il faut respecter et apaiser avec des rites pour s'attirer leur bienveillance. L’escargot géant est un animal au pouvoir mystico-religieux, souvent synonyme de justice. Olivier Testa Les Bamilékés représentent un groupe socioculturel qui occupe les hautes terres de l'Ouest. Une chefferie Bamiléké est une sorte de microétat centralisé autour d'un roi puissant jouissant d'un pouvoir de droit semi-divin. À ses côtés, il dispose de conseillers, de ministres, de serviteurs, ainsi que de nombreuses sociétés secrètes qui agissent comme autant de contrepouvoirs. La chefferie Bamiléké est ainsi extrêmement hiérarchisée. Sa Majesté Djampou Tchatchouang, chef des Bangwa. grottesducameroun.org Il y a plus de cent chefferies à l'Ouest Cameroun, indépendantes, dont les jeux d'alliance, les liens de parenté, les héritages règlent leurs inter-relations. Certaines partagent la même langue. Les chefferies, autrement appelée groupement, couvrent un territoire rassemblant plusieurs villages ou hameaux, et quelques dizaines à plusieurs centaines de milliers d'individus (en incluant la diaspora). Les croyances Bamiléké traditionnelles sont toujours très vivaces. Les Bamilékés croient en l'existence d'un être suprême, appelé Si, ainsi qu'en de nombreux esprits ou divinités à portée plus limitée (dieu du village, dieu du quartier, dieu de la maison). Gardien de la chefferie, Bamendjou, Cameroun. Olivier Testa Le culte des ancêtres est très vif, et les Bamilékés croient que l'esprit d'un défunt se trouve dans son crâne. Les funérailles rythment la saison sèche, et constituent des grandes fêtes hautes en couleurs. Se déroulant une année après le décès, le crâne du défunt est déterré puis sera gardé à côté des crânes de tous les ancêtres de la famille, dans une petite maison destinée à cela. Ces crânes sont consultés régulièrement par le successeur de la lignée, notamment lorsqu'une question difficile concernant la famille se pose. Il existe au sein de chaque chefferie plusieurs sociétés secrètes, ayant un rôle politique, administratif, ou magico-religieux. Ces sociétés sont appelées ainsi car leurs membres détiennent un secret, que seuls les initiés connaissent. Leurs membres se réunissent régulièrement et participent intimement à la vie du village. Grande case de Bandjoun, typique de l’architecture traditionnelle Bamiléké. Les murs sont en raphia noué, les piliers sont en bois sculpté, et le toit en chaume. Cette case est utilisée pour des événements traditionnels particuliers. Olivier Testa L'architecture Bamiléké se caractérise par sa démesure et son symbolisme. L'organisation des bâtiments dans une chefferie suit des règles strictes basées sur la cosmogonie Bamiléké. Les bâtiments, fait de bambous raphia et de chaume, sont surmontés de toitures pyramidales ou polypyramidales (appelées localement toits coniques). Les symboles cosmogoniques sont présents de manière récurrente. Danse traditionnelle dans la cour royale du palais de Bamendjou. Sur l’extrême gauche, un aperçu de la grande case, et en arrière-plan, le quartier des femmes du chef. Olivier Testa La société Bamiléké est élitiste : la réussite personnelle est encouragée et récompensée par des titres de notabilité au sein de la chefferie. La culture se manifeste aussi à travers de nombreux autres aspects. Citons les très nombreuses danses, qui ont chacune une signification particulière, la sculpture, le tissage, le perlage, la poterie, la gastronomie… FUTURA SCIENCES -
Les grottes sacrées des hautes terres de l'Ouest Cameroun
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans A la découverte de lieux naturels méconnus
Les grottes se forment le plus souvent par l'action de l'eau sur des terrains calcaires, et sont caractéristiques des paysages karstiques. Comment se forme une grotte ? : L'eau se fraie un chemin à travers les microfissures présentes dans des roches carbonatées, les dissout, formant avec le temps, dolines, gouffres, galeries, méandres, puits… La grotte mâle de Ndemvoh s’ouvre par un porche de 120 mètres de large. Une seconde grotte s’ouvre juste à côté. Une légende locale relie les deux grottes par un lien de fraternité. Les grottes jumelles mâle et femelle hébergent chacune une divinité. Olivier Testa Selon la géologie des lieux, les grottes peuvent se développer en réseaux labyrinthiques, étagés ou non, en gouffres à tendance verticale, en conduits noyés… Les différents terrains de formation des grottes : D'autres roches solubles peuvent aussi conduire à la formation de cavités. On trouve des grottes dans le gypse, le sel, la craie… On parle dans ce cas de pseudokarst. Dans les terrains volcaniques, plusieurs types de grottes peuvent se créer. Les tubes de lave sont les plus fréquentes. Lorsque la lave s’écoule du volcan, une croûte se forme au contact du milieu extérieur. Une fois la lave évacuée, il peut rester un conduit pouvant atteindre plusieurs kilomètres. Caldeira des monts Bambouto. On distingue plusieurs dykes, dont, tout au fond, la dent de Babadjou (2.610 mètres), et le mont Mangwa qui culmine sur la droite (2.710 mètres). Olivier Testa Le Cameroun est un pays qui ne dispose pour ainsi dire pas de calcaire, et la présence de grottes était jusqu'à présent anecdotique. On rencontre quelques grottes dans les tubes de lave du mont Cameroun, et des grottes originales dans la latérite, les grès, et les roches métamorphiques et plutoniques du Sud du pays. L'Ouest Cameroun est un territoire d’altitude (1.000 à 2.700 mètres) constitué essentiellement de roches granitiques et de volcaniques. Très peu de recherches ont été entreprises pour étudier les grottes de ce territoire à priori peu propice à leur formation. Les villageois qui résident à proximité des cavités connaissent leur existence, mais cette notoriété ne dépasse guère les frontières de la chefferie. Les différents types de grottes Les roches rencontrées à l'Ouest ne sont pas karstifiables, et les cavités que l'on trouve sont souvent de petite taille. Les recherches récentes ont permis d'identifier plusieurs dizaines de sites, et des cavités que l'on peut diviser en trois catégories. Empilement de boules granitiques, résidus de l’altération de la roche-mère. Olivier Testa - Les grottes creusées sous une dalle de basalte. Issues du complexe volcanique des monts Bambouto, il y a plusieurs milliers d'années, une coulée de lave a recouvert un paléosol. Ce sol a ensuite été emporté par des phénomènes d'érosion, laissant un vide sous cette croûte basaltique ; - Les grottes se développant dans les interstices d'un chaos granitique. Les roches granitiques s'altèrent sous l'action de la pluie et peuvent former des boules granitiques pouvant atteindre plusieurs mètres de diamètre. L'empilement naturel de ces boules forme un chaos ; - Les grottes creusées dans le granite ou le gneiss. Formées dans la masse de granite par des phénomènes de dissolution, ces grottes sont rares et très originales. FUTURA SCIENCES -
L'Ouest Cameroun est le pays des chefferies Bamilékés, civilisation fascinante aux traditions toujours vivantes. Dans cette région de hauts plateaux se trouvent des grottes dans lesquelles se déroulent encore rites, offrandes, cérémonies… Ces grottes sont d’un grand intérêt ethnologique, mais recèlent aussi des vestiges archéologiques, une faune souterraine peu commune, et leur genèse est mal connue. Entrée de la grotte Mielewou. Olivier Testa Les résultats que nous présentons ici sont issus de recherches en cours à l'Ouest Cameroun, et il est certain que de nouvelles découvertes seront faites au cours des expéditions futures. Entrée de la grotte Ndemvoh. Olivier Testa Ces expéditions sont parrainées par la Fédération française de spéléologie.. futura sciences 8/4/2011
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Une étude anglo-croate suggère qu’en Croatie, l’autorisation de chasser l’ours brun garantit l’adhésion des populations rurales au maintien d’une population locale viable de ce prédateur. Mieux que ne le ferait l’application stricte des lois européennes en la matière. Des chercheurs de l'Imperial College de Londres (Royaume-Uni) et de l'Université de Zagreb (Croatie) ont comparé les modalités de gestion des populations sauvages d’ours brun en Croatie et en Slovénie. Dans ce dernier pays où, comme dans le reste de l’Union européenne, ces animaux sont protégés et ne peuvent être abattus que lorsqu’ils occasionnent des dommages aux cultures ou au bétail, 20% de la population ursine, en moyenne, est ainsi supprimée chaque année. Ours des Pyrénées (Aspe) Bernard-boehne / CC-BY-SA-3.0-migrated En Croatie, pays voisin entré dans l’UE en juillet dernier et qui bénéficie encore (par dérogation) d’un droit de chasse "sportive" sur cette espèce, ce chiffre n’est que de 8%. En cause, selon ces experts : la façon dont l’ours est perçu par les habitants de chaque pays. Dans le système croate, 10 à 15% des ours peuvent être tués chaque année, à la satisfaction des organisations de chasse qui vendent les droits d’abattage aux chasseurs, ce qui leur permet de créer localement des emplois et, le cas échéant, d’indemniser agriculteurs et éleveurs. Un système qui, aux yeux des différents acteurs concernés, fait de l’ours une ressource importante, à préserver - même si, à long terme, une solution plus durable que le maintien de cette chasse "aux trophées" reste à trouver. "Les associations de chasse locales de Croatie ont actuellement une relation positive avec l’ours, qui est accepté et valorisé par les collectivités locales", explique le Pr E.J. Milner-Gulland, qui a dirigé la recherche. En revanche, en Slovénie, l’animal est davantage vu comme une nuisance que l’UE contraint à protéger. "De nombreux Slovènes ont une attitude négative vis-à-vis de l'ours, et nous pensons que c'est parce que, contrairement aux Croates, ils voient l’ours en termes de nuisances plutôt qu’en termes de valeur économique et d’utilité", continue le Pr Milner-Gulland. "Il y a des preuves solides montrant que le système actuel en Croatie est bénéfique pour les populations locales et pour la population d'ours, et en le changeant, il pourrait en résulter plus de tension entre les gens et les ours. Si la chasse était interdite en Croatie, ce serait probablement peser sur les relations des Croates avec les ours et cela pourrait aboutir à une augmentation des conflits entre les gens et les ours", ajoute t-il encore. Selon lui, ces questions suggèrent qu'il n'y a pas une solution toute faite à la politique de conservation : l'UE doit déléguer plus de décisions de conservation à l'échelon régional ou local, car les politiques doivent obtenir le consentement de la population locale pour être efficaces, estime t-il dans l'étude publiée par la revue European Journal of Wildlife Research. "Nous ne voulons pas dire que la chasse au trophée est une option de gestion appropriée pour toutes les populations d'ours bruns. Cependant, chaque pays est différent, et il doit y avoir des variations régionales dans les politiques de conservation, de sorte que les gens soient capables de gérer leurs propres populations", conclut le scientifique. MAXISCIENCES 1/10/2013
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Deux magots, singes originaires du Maghreb, ont été placés par la Fondation 30 Millions d’Amis dans un sanctuaire plus propice à leur bien-être. C’est le début d’une nouvelle vie pour Cosette et Capucine, deux femelles magots domestiquées : - Cosette a été confiée à la Fondation 30 Millions d’Amis par une ancienne artiste de cirque qui a cessé son activité. - Quant à Capucine, elle a passé la quasi-totalité de sa vie derrière des barreaux. Le magot avait été confié – alors qu’il n’était qu’un bébé – à un refuge du Gard, par les services vétérinaires de l’époque. Il y est resté pendant huit ans. Et même si il a toujours été très bien traité, le lieu ne permettait pas de répondre aux besoins d’un tel animal. «Capucine était dans une cage, une grande cage certes, mais cela reste une cage et pour moi ce n’est pas là la place d’un singe», explique Paula Loïs, présidente de la structure qui s’est lancée, il y a quelques années, dans la recherche d’un lieu spécialisé dans la prise en charge des primates. En vain. C’est finalement la Fondation 30 Millions d’Amis qui lui permet d’offrir à la gentille Capucine l’opportunité d’une vie meilleure. «Sa frimousse nous manque, on la regrette mais nous savons aussi que c’est pour du mieux», confie la présidente du refuge gardois. Les magots ne sont pas faits pour devenir des animaux domestiques. Photo : Fondation 30 Millions d'Amis Grâce à la Fondation 30 Millions d’Amis, les primates sont en passe de retrouver un cadre et un environnement dont elles n’auraient jamais dû être éloignées. Il y a quelques semaines, ces singes, qui évoluent normalement dans les forêts du Maroc et de l’Algérie, ont été acheminés au sanctuaire pour animaux exotiques AAP d’Almere aux Pays-Bas. Aujourd’hui en quarantaine, elles devraient rejoindre, en novembre, un groupe de congénères. «Avant d’arriver ici, Cosette était un animal agressif. Elle attrapait et mordait toutes les personnes s’approchant de sa cage. Aujourd’hui, elle est visiblement plus détendue. Elle est plus calme et aime s’assoir devant la fenêtre pour profiter de la vue», confie Femke Ruinaard, chargée de communication chez AAP. Capucine semble, elle aussi, très bien s’adapter à son nouvel environnement. L’aventure de Cosette et Capucine n’est pas un cas isolé. Selon AAP, il serait près de 300 singes à être arrachés de leur terre natale pour servir d’animaux de compagnie en Europe au prix d’une grande souffrance. «Les primates ne sont pas fait pour être domestiqués. A l’âge adulte, ils deviennent agressifs. Ils peuvent aussi détruire le mobilier de votre appartement», prévient l’organisation hollandaise. Elle ajoute : «En 38 ans, les magots sont passés de 17.000 spécimens à 5.000. C’est une espèce en voie d’extinction ; si rien n’est fait, il n’y aura plus de magots sur terre d’ici 10 ans». Ce qu'il faut retenir : -> Deux magots ont été placés par la Fondation 30 Millions d’Amis dans un sanctuaire spécialisé dans la prise en charge des primates. -> Les deux singes s’acclimatent très bien à leur nouvel environnement. -> Le magot est une espèce en voie de disparition. Leur nombre a été divisé par 3,5 en près de 40 ans. 30 millions d'amis 20/9/2013
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Sauvetage : 45 chevaux retirés à leur propriétaire
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Sauvetages suite maltraitance / vol...
Le tribunal de police d’Argentan (61) a reconnu l’éleveur coupable de mauvais traitements et l’a condamné à quatre contraventions allant de 400 à 600 euros. Il a, en outre, confirmé le retrait des animaux dont une partie au profit de la Fondation 30 Millions d’Amis et a aussi condamné le producteur à rembourser les frais avancés par les associations pour leur sauvetage (soit près de 10 500 euros pour la Fondation). La peine est assortie d’une interdiction de posséder des animaux pendant trois ans. 30 millions d'amis 23/9/2013 -
NAIVASHA (Kenya), 24 sept 2013 (AFP) - Un Britannique et son complice kényan ont été condamnés à 5 ans de prison par un tribunal kényan pour tentative de contrebande de serpents rares, une décision exceptionnelle dans le pays, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Les deux hommes, Simon David Harris, 43 ans, et Richard Wangwe, 28 ans, avaient été retrouvés lundi avec six vipères à cornes dans leur hôtel de la petite ville de Naivasha, située dans la vallée du Rift, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Nairobi.Ils ont plaidé coupable. "La fréquence avec laquelle ce genre d'incidents se produit exige des peines plus lourdes", a expliqué la juge Seline Muchingi en prononçant la sentence. Les groupes de lutte contre la contrebande animalière accusent souvent les tribunaux kényans d'être trop complaisants à l'égard des criminels, en particulier ceux impliqués dans le trafic d'ivoire. Jusqu'à très récemment, ces derniers s'en sortaient souvent avec des amendes de quelques centaines de dollars.La vipère à cornes est une espèce venimeuse de la vallée du Rift kényane. Selon le porte-parole du Kenya Wildlife Service, l'organisme local de gestion de la faune, Paul Udoto, M. Harris habite en Allemagne mais travaille aussi en Afrique du Sud, où il gère un zoo."Ils prévoyaient d'exporter les serpents vers l'Allemagne et l'Afrique du Sud," a-t-il affirmé. 30 millions d'amis 24/9/2013
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Un "loto-bouse", variante dégoulinante du fameux jeu de hasard, vient de se tenir en Seine-et-Marne. Les ingrédients ? Une vache, un pré et de la patience. Vos vieux jetons sont définitivement has-been. À Favières-en-Brie, le loto se joue debout, à l'extérieur et avec... une vache. Déjà expérimentée dans une poignée de prés français, l'opération a pris un nouveau tournant le week-end dernier en Seine-et-Marne. Le principe, clairement édicté dans le règlement de la compétition, est le suivant : "Avant le début du jeu, le bovin est conduit au centre de l'aire quadrillée sur une zone neutre. Un décompte de 15 secondes est fait avant que le départ réel du jeu ne soit homologué. Lorsque le bovin fait sa ou ses bouses, le numéro de la case* sur laquelle elle se situe est relevé et énoncé à haute voix par le commissaire." Hortense, la vache "la plus gentille", accompagnée par son fermier sous les yeux du public faviérois. CDF Favières-sur-Brie Initialement prévu dans le stade de la commune, ce premier "loto-bouse" faviérois a, un temps, été menacé. "Des manouches s'étaient installés", raconte Daniel Bouzonie, paysan du coin à l'accent bien marqué : "Le maire est venu, on se connaît bien. Je lui ai prêté mon pré, à condition qu'il n'y ait aucun déchet à la fin du concours. Les vaches n'aiment pas ça." Né dans la région, le fermier avait déjà prévu de fournir le bovin. "Le problème, c'est qu'on ne savait pas si elle allait péter ou pas." Bloquée dans une remorque pendant près d'une heure, Hortense aurait pu faire sa difficile. "On avait choisi la plus gentille, mais avec la foule, c'était compliqué. Je peux vous dire qu'elle n'était pas contente d'être là." Le stress, sans doute. Tombée du camion aux alentours de quinze heures, elle s'est finalement décidée à lâcher sa "grosse bouse" sur la case 1 271, moins d'un quart d'heure plus tard. Un miracle : "Normalement, elles pètent en se couchant puis quand elles se lèvent. En plus, elle avait déjà pété dans la remorque." Avocat à la retraite, Guy Lautier avait été assermenté pour que tout cela glisse bien : "Monsieur Bouzonie est un type sérieux. Il avait bien préparé la vache mais, selon lui, cela aurait pu prendre jusqu'à deux heures." Problème, le règlement n'en prévoyait qu'une. Au-delà, le vainqueur aurait été désigné par tirage au sort. "Le souci, c'est que la bouse n'est pas un composite uniforme. Si elle était tombée sur quatre parcelles à la fois, ça aurait été compliqué. Deux, on aurait réglé ça à l'oeil, ou au poids." Absent au moment du concours, le grand gagnant se nomme Germain Paquin, habitant du village voisin de Pontault-Combault. Il n'a pas traîné pour venir récupérer sa Peugeot 107 blanche, sur laquelle dégoulinaient de fausses bouses autocollantes. Et si la commune avait pris un risque avec le prix des tickets (cinq euros), les deux mille disponibles ont finalement tous été écoulés : "Je ne pensais pas que les gens riraient tant", se félicite l'avocat : "L'ensemble des bénévoles a fait un gros travail, notamment pour le tracé des lignes qui a nécessité 800 kilos de plâtre. Mais finalement, c'est un concours qui colle bien avec la mentalité de Favières, très rural." Précédé d'un festif banquet, qu'il compare aux fameuses aventures d'Astérix et Obélix, le concours devrait sans trop de problèmes être renouvelé l'année prochaine. "Je vous assure, c'est énorme", insiste monsieur Lautier. Chez nous on ne gratte pas, on bouse !" * Les deux mille cases (ou parcelles) étaient des carrés de quatre-vingts centimètres de côté. Le point 29/9/2013
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Des insectes à l'instinct maternel...
BelleMuezza a posté un sujet dans Insectes, y compris arachnidés
On sait que les insectes sociaux s'occupent très bien de leurs larves, mais plusieurs autres familles ne sont pas en reste concernant l'élevage de leur progéniture. C'est notamment le cas des doryphores qui défendent bec et ongles leur descendance. Les scarabées font-ils de bons parents ? Pour beaucoup d'insectes, il leur suffit de pondre des œufs et de les laisser se débrouiller d'eux-mêmes. Il existe pourtant quantités d'insectes sociaux (abeilles, fourmis, termites) et d'espèces qui s'occupent de leurs larves jusqu'à un certain point. Agricultural Research Service / Domaine public - Un doryphore adulte Dans une édition spéciale du journal en ligne Zookeys, des chercheurs internationaux ont compilé tous les comportements "parentaux" trouvés chez une famille de scarabées, les chrysomèles. C'est dans les forêts tropicales d'Amérique du Sud que l'on trouve les plus beaux spécimens de chrysomèles, comme par exemple les cassides, ou scarabées-tortues. Dans ce groupe qui comporte 15 sous-familles, les scientifiques ont découvert que deux d'entre elles (les cassides et les chrysomelinae) prodiguaient des soins attentifs à leurs jeunes, ceux-ci étant trop lents pour échapper aux prédateurs et aux parasites. Chez les doryphores (une famille de chrysomèles dont les plus connus portent des couleurs jaunes et des rayures noires, herbivores et souvent ravageurs), des comportements sociaux complexes ont été observés pour l'espèce D. paykulli. Quand deux individus se retrouvent sur la même feuille, il arrive souvent qu'ils se battent pour le contrôle du "territoire", et au printemps, les femelles, après avoir déposé leurs œufs sur les feuilles, redoublent de férocité pour défendre leur progéniture. 1 2 1 : Oeufs de doryphore au dos d'une feuille (Björn Appel/CC-BY-SA-3.0-migrated)- 2 : Eclosion d'oeufs de doryphore et larves au premier stade (Whitney Cranshaw/CC-BY-3.0). Chez d'autres doryphores ravageurs (en particulier le doryphore de la pomme de terre, en vidéo ci-dessous), des mères ont été observées en train de préparer les feuilles à l'arrivée de leur progéniture, et de guider leurs larves tel un troupeau à travers la plante. Ces mères attentives surveillent leurs larves afin qu'elles ne basculent pas sur le bord de leur feuille natale. Et ce n'est pas tout, non contents de les guider, les doryphores savent aussi défendre bec et ongles leur descendance. Chrigu wälti / YouTube 2/09/2012 Les scientifiques ont testé plusieurs individus en les titillant à l'aide d'un bâton : les insectes ont alors réagi rapidement en chargeant, et sont restés alertes et agressifs plusieurs minutes après que le danger soit passé. Chez certaines espèces du genre platyphora, des mères ont même été observées en train d'agiter avec leurs pattes les larves qui ne bougeaient plus, afin de s'assurer qu'elles étaient encore en vie. Malgré ces observations d'intérêt, on est encore loin de tout savoir du comportement social et parental de ces insectes et de la plupart des insectes en général. "De larges lacunes demeurent dans notre connaissance de l'histoire naturelle de ces deux groupes, comme l'identité de leurs différents prédateurs, ou la façon dont les mères s'assurent de la survie de leurs larves" commente le Dr Windsor, co-auteur de l'étude. "Nous désirons fortement continuer à étudier ces insectes magnifiques, leurs ennemis et leurs défenses, en particulier dans les forêts d'Amérique Centrale et de la Cordillère des Andes", conclut-il. MAXISCIENCES 30/9/2013 -
Deux espèces de souris endémiques des forêts humides du Costa Rica et du Panama émettent des vocalises très aiguës pour délimiter leur territoire. Un étrange comportement qu'ont observé des chercheurs de l’Université du Texas. Si vous avez un jour l’occasion de parcourir les forêts humides du Costa Rica ou du Panama, tendez l’oreille ! Peut être entendrez vous au hasard d’un sentier perdu dans la brume une souris chanter. Deux espèces de rongeurs présentent cette caractéristique : Scotinomys teguina et Scotinomys xerampelinus. Scotinomys teguina - LiveScienceVideos / YouTube 26/9/2013 Les spécimens, à l’instar des oiseaux, exclusivement mâles, sont capables d’émettre des trilles, à savoir un battement continu et très rapide entre une note et sa voisine. Pour émettre ces sons, les souris ouvrent et ferment leur bouche environ quinze fois par seconde. Le résultat est particulièrement aigu, à tel point qu'il est à peine audible pour les humains. destinyec / YouTube 27/4/2011 - Ici c'est une souris sylvestre, espèce commune en Amérique du nord... Le "chant" n'est donc pas l'apanage exclusif des deux espèces mentionnées. Ces curieuses vocalises sont depuis longtemps connues des chercheurs comme moyen de séduction et en même temps d’intimidation envers d’éventuels rivaux. Toutefois, des travaux de recherches menés par des biologistes de l’Université du Texas, suggèrent l’existence d’une troisième fonction jusqu’ici ignorée. Selon les conclusions de l’étude publiée dans la revue The American Naturalist, les trilles permettraient aux souris de marquer et délimiter les confins de leur territoire. Scotinomys xerampelinus - ALLPE Medio Ambiente / YouTube 27/9/2013 De manière générale, S. teguina partage avec S. xerampelinus le même habitat ainsi que le même style de vie et régime alimentaire. De telles similitudes conduisent souvent au conflit pour les ressources. Cependant, à cause d’une intolérance à la chaleur, S. xerampelinus a colonisé petit à petit les parties les plus froides des forêts, en altitude. Les populations de S. teguina occupent, quant à elles, les autres zones de la forêt. Pour S. xerampelinus les trilles servent avant tout à avertir son cousin qu’il n’est pas le bienvenu dans son territoire. Une stratégie pour le moins efficace, puisque S. teguina moins imposant de part sa taille, fuit généralement en entendant ces bruits afin d’éviter la confrontation. Grâce à cette modération, la cohabitation peut se faire pacifiquement et efficacement puisqu’il n’y a pas de concurrence pour les ressources. MAXISCIENCES 30/9/2013
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Pommes de terre et tomates, une combinaison régulièrement utilisée dans la cuisine. Mais auriez-vous déjà pensé à faire pousser les deux espèces sur une même plante ? Il y a quelques jours, une entreprise horticole a dévoilé sa nouvelle plante deux-en-un : la TomTato. Imaginez si vous pouviez cultiver en même temps de quoi cuisiner vos frites et votre ketchup ? La société Thompson & Morgan a fièrement annoncé une nouvelle avancée dans le monde de l'agriculture. Ils viennent, en effet, de présenter leur TomTato, une plante qui produit environ 500 tomates cerises sucrées hors-sol et des pommes de terre sous terre. Tom Tato Breaking News Videos / YouTube 26/9/2013 Selon la compagnie, TomTato est une variété de plante totalement naturelle qui n'a pas été génétiquement modifiée. Chaque plante est en réalité le résultat d'un croisement entre une greffe de plant de tomates et une greffe de plant de pommes de terre. Une opération très difficile qui nécessite avant tout un toucher délicat et des greffons identiques. "Au début, nous relions les deux greffons avec une pince en plastique. Cette dernière tombe d'elle-même lorsque la greffe prend. La plante est ensuite transférée dans un pot de 9 cm pour grandir normalement", détaille Paul Hansord, directeur-horticulteur chez Thompson & Morgan. Résultat, la plante se développerait aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, du moment qu'elle a assez de place pour s'épanouir. Tom Tato Wander Santana / YouTube 29/9/2013 Paul Hansord explique que l'idée d'un plant hybride lui est venu il y a une quinzaine d'années. À l'époque, aux États-Unis, un jardinier avait, en guise de plaisanterie, planté des pommes de terre sous des tomates. "Je me suis demandé si c'était réellement réalisable. Et l'idée est ressortie il y a quatre ou cinq ans lors d'un voyage en Italie. J'ai rencontré une entreprise spécialisée dans les greffons de plantes. Et c'est aux Pays-Bas, que j'ai trouvé la société qui a accepté de m'aider", détaille-t-il. Pendant trois ans, Paul Hansord et ses partenaires ont ainsi travailler pour développer la TomTato. Aujourd'hui, ils affirment pouvoir produire au moins 34.000 plants par an. "Ce fut un travail très long car les tiges de tomates et celles de pommes de terre doivent être exactement de la même épaisseur pour que la greffe prenne, c'est très complexe", précise-t-il au Telegraph. Mais le résultat est payant puisque ce type de "double-plante", pourrait être très utile à l'avenir. En effet, elles permettent de faire pousser plus de nourriture dans un espace restreint. Et les tomates comme les pommes de terre sont bien entendu tout à fait comestibles, assure la société dans la vidéo de présentation. Ces dernières peuvent même être cuites à la vapeur, frites ou revenues à la poêle. Potato tom wahnews / YouTube 19/9/2013 Il y a quelques années, une prison kényane a développé le même genre de plante tomate-pomme de terre. Selon un responsable de la prison, "cette plante a permis aux agriculteurs locaux de gagner de l'espace et du temps sans affecter la qualité de leurs produits". En vérité, la combinaison tomate/pomme de terre est testée depuis des années déjà, mais c'est la première fois qu'elle est produite au Royaume-Uni. D'après ses créateurs, la TomTato est déjà disponible pour 14,99 livres (17 euros) le plant mais ce dernier ne durera qu'une seule saison, ont-ils précisé. Le même type de plante, baptisée Potato Tom mais créée par une autre entreprise horticole sera vendue en Nouvelle-Zélande dès octobre. MAXISCIENCES 30/9/2013
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Paris (AFP) - Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a comparé lundi le "grand dérèglement climatique" à un "précipice", et averti que si la communauté internationale ne se mobilise pas pour parvenir notamment à un accord en 2015 à Paris, il "s'ouvrira sous nos pas". "Il y a devant nous un précipice: le grand dérèglement climatique", a déclaré M. Fabius à Paris, lors d'un colloque sur le dernier état des lieux du changement climatique, rendu public par les experts du Giec en fin de semaine dernière à Stockholm. "Nous pouvons encore l'éviter, mais si nous restons inertes ou insuffisamment actifs, le précipice s'ouvrira sous nos pas", a-t-il ajouté. Paris doit accueillir en 2015 la grande conférence annuelle de l'ONU sur la lutte contre le changement climatique. La communauté internationale s'est donnée comme objectif de parvenir à cette date à un accord ambitieux, contraignant et global sur les limitations de gaz à effet de serre (GES) afin d'espérer contenir le réchauffement du globe à 2°C. Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), en cas d'inaction sur les rejets de GES, le thermomètre mondial pourrait encore augmenter de près de 5°C d'ici la fin du siècle. "Paris Climat 2015 ne doit pas être une réunion pour essayer, ce doit être une réunion pour décider", a lancé M. Fabius, tout en reconnaissant que la "difficulté de la tâche est extrêmement grande". "La crise économique ne facilite pas la prise en compte du long terme" et la "croissance des classes moyennes partout dans le monde et notamment dans les pays émergents entraîne mécaniquement une hausse de la consommation d'énergie", a-t-il détaillé, tout en saluant "des éléments encourageants "comme la "détermination" du président américain Barack Obama. Le rendez-vous climat annuel de la communauté internationale se déroulera du 11 au 22 novembre à Varsovie. Cette échéance "sera décisive pour poser les bases du futur accord" qui, a-t-il insisté, devra être "universel, ambitieux et comportant des engagements de réduction d'émissions". SCIENCES ET AVENIR 30/9/2013
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CO2, taxe carbone... Photosynthèse... Gaz à effet de serre....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
Paris (AFP) - Elle figurera sur internet lors d'une réservation pour un trajet en train ou en avion, sera indiquée dans les bus ou précisée sur les factures des transporteurs: l'affichage de l'empreinte carbone devient obligatoire mardi pour les transports de marchandises ou de personnes. Cette nouvelle législation, issue du Grenelle de l'environnement, s'appliquera tant aux entreprises de transport routier ou maritime qu'aux opérateurs ferroviaires et aux compagnie aériennes. Jusqu'aux taxis et déménageurs... Par exemple, lors de l'achat de son billet d'avion, le client d'Air France visualisera un lien vers le calculateur CO2, mis en place par la compagnie depuis plusieurs années. Type d'avion, distance, mais aussi conditions effectives du vol (vent, ...), permettront de connaître l'équivalent de gaz carbonique produit lors de ce vol pour chaque passager. La SNCF avait elle aussi mis en ligne, depuis 2006, un "éco-comparateur". Lors d'une réservation, qu'elle soit réalisée en ligne, sur une borne automatique, au guichet, le passager aura une indication de la quantité émise sur le trajet qu'il souhaite effectuer. Le CO2 émis par le train de sa gare de départ à sa gare d'arrivée, et pour l'ensemble des passagers, sera également affiché sur les fiches horaires de chaque ligne. Dans les bus de sa filiale de transports urbains Keolis, des affiches indiqueront la quantité de CO2 qu'émet le véhicule par kilomètre. C'est également l'affichage choisi par la compagnie essonnienne de bus Tice. En effet, les entreprises n'ont, dans un premier temps, aucune obligation de se lancer dans de longs et complexes calculs: jusqu'au 1er juillet 2016, seul un affichage au kilomètre, par type de transport, est obligatoire. Ensuite, les entreprises de plus de cinquante salariés devront donner des informations plus détaillées et personnalisées. Les émissions de CO2 liées à la production de l’énergie sont également prises en compte dans ce calcul. La Fédération nationale des transports routiers (FNTR) déplore cette mesure. "C'est une charge de travail supplémentaire pour l'entreprise. C'est lourd dans un secteur essentiellement composé de TPE et PME", a souligné Nicolas Paulissen, délégué général de la fédération, regrettant également l'arrivée de cette mesure en même temps que l'écotaxe poids lourds, repoussée à janvier 2014. Parce qu'un camion charge et décharge au fur et à mesure de son trajet, calculer l'empreinte pour chaque client peut rapidement devenir un casse-tête. "Ce n'est pas qu'une simple formule à calquer sur une feuille Excel pour coller au plus près de la réalité. Et un artisan-transporteur qui passe la journée dans son camion n'a pas forcément le temps ni l'envie, le soir", de se lancer dans ces calculs, ajoute Olivier Arrigault, délégué régional de la FNTR dans le Nord-Pas-de-Calais. La fédération a pourtant développé et mis à disposition de ses adhérents un calculateur d'émissions de CO2, pour "aller au-delà de l'information" sur la quantité émise, et "qu'il y ait une recherche d'optimisation, des économies de CO2 et des économies financières", a-t-il ajouté. Pour les ministères de l’Écologie et des Transports aussi, cette mesure "constitue un premier pas vers une meilleure prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans les choix des voyageurs et des chargeurs". Il s'agit "de les guider progressivement vers les solutions les plus respectueuses de l'environnement", avaient-ils indiqué mardi dans un communiqué. Les ministères ont précisé que le calcul des émissions est commun à tous les modes de transports (ferroviaire ou guidé, routier, fluvial, maritime, aérien), garantissant "un traitement équitable entre les transports utilisant des carburants et les transports utilisant l’énergie électrique". SCIENCES ET AVENIR 30/9/2013 -
Plus de 70 personnes étaient portées disparues lundi après le naufrage de trois bateaux de pêche en mer de Chine méridionale, ont rapporté les médias chinois. La région est balayée par un typhon qui devait atteindre les côtes vietnamiennes dans l'après-midi. "Trois navires de pêche ont sombré depuis dimanche" en raison du passage du typhon Wutip, laissant 75 disparus, selon l'agence de presse Chine nouvelle qui cite les autorités maritimes. Les personnes recherchées sont au nombre de 74, a rapporté la télévision d'Etat CCTV. Cinq bateaux de pêche avec en tout 171 occupants se sont retrouvés sur le passage du typhon. Treize personnes ont été secourues et les opérations de sauvetage se poursuivaient lundi, a précisé Chine nouvelle. Affectant dans sa trajectoire l'île tropicale chinoise de Hainan, Wutip devait toucher terre lundi après-midi au niveau de la côte centrale du Vietnam. Les autorités locales ont annoncé avoir évacué 70'000 habitants ROMANDIE 30/9/2013
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Ikea se lance dans la vente de panneaux solaires en Grande-Bretagne
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Solaire
STOCKHOLM - Le numéro un mondial de l'ameublement, le suédois Ikea, a annoncé lundi qu'il avait commencé la vente de panneaux solaires dans ses magasins britanniques. C'est un prolongement logique: vous pouvez acheter tout ce qui consomme de l'énergie, alors pourquoi ne pas acheter quelque chose qui produit de l'énergie, a expliqué à l'AFP le directeur du Développement durable du groupe, Steve Howard. L'initiative nationale (...) a été lancée aujourd'hui (lundi) au magasin Ikea de Southampton (...) et va être déployée dans les 17 magasins de Grande-Bretagne lors des dix prochains mois, a précisé Ikea dans un communiqué. La Grande-Bretagne est un marché test. Une décision d'étendre l'expérience à d'autres pays devrait être prise dans les douze mois à venir. Nous ne l'avons pas choisie pour une raison particulière (...) ce n'est pas le pays le plus ensoleillé du monde mais on peut absolument obtenir de l'électricité grâce aux panneaux solaires, a estimé M. Howard. Selon lui, le consommateur peut obtenir un bon retour sur investissement et il est sensé de mettre des panneaux solaires sur son toit. Les panneaux proposés par l'enseigne suédoise, fabriqués par le chinois Hanergy, sont vendus 5.700 livres (6.800 euros) aux porteurs de la carte Ikea Family. Ikea estime qu'il faut sept ans pour rentabiliser l'investissement. Beaucoup de nos clients veulent vivre de manière durable mais cela doit être facile, abordable et attrayant, a conclu le responsable. Il s'est dit convaincu du succès, affirmant que ces clients seront tentés s'ils trouvent un panneau pour un bon prix auprès d'une entreprise reconnue. ROMANDIE 30/9/2013 -
PARIS - Total a pris une participation de 50% dans un permis d'exploration pétrolière au large de l'Afrique du Sud et prévoit un premier forage en tant qu'opérateur en 2014, a annoncé lundi le géant pétrolier français. Vaste de 19.000 kilomètres carrés, le permis (11B/12B) se situe dans le bassin de l'Outeniqua, à environ 175 kilomètres au sud des côtes sud-africaines, par des profondeurs allant de 200 à 1.800 mètres, indique Total dans un communiqué. L'acquisition, dont le montant n'a pas été dévoilé, a été faite auprès de CNR International, une filiale à 100% de la compagnie pétrolière Canadian Natural Resources. Le deep offshore sud-africain, notamment le bassin de l'Outeniqua, est encore une des rares zones offshore africaines sous-explorées, souligne Marc Blaizot, directeur exploration de Total, cité dans le communiqué. L'attrait de cette zone a été renforcé après les découvertes pétrolières effectuées près des îles Malouines, au large de l'Argentine. Avant la formation de l'océan Atlantique, il y a environ 200 millions d'années, la côte ouest de l'Afrique et la côte est de l'Amérique du Sud étaient en effet collées. Cette acquisition s'inscrit dans la stratégie de Total de développer sa présence en exploration-production dans les pays encore sous-explorés à fort potentiel de croissance, souligne le groupe. Total cherche en effet depuis quelques années à prendre plus de risques dans sa prospection pétrolière. Une part importante des découvertes récentes d'hydrocarbures (Ghana, Afrique de l'Est ou encore gaz et pétrole de schiste) est en effet à mettre au crédit de compagnies pétrolières plus petites que les majors du secteur. ROMANDIE 30/9/2013
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CAEN - L'association de protection de l'environnement spécialisée dans le milieu maritime Robin des bois a vivement critiqué lundi les hydroliennes, alors que le président de la République François Hollande est en déplacement sur le sujet à Cherbourg. L'hydrolienne est la dernière née des lubies énergétiques nées de l'alliance des multinationales du mégawatt et des écolos brevetés transition écologique, lance l'association dans un communiqué. Le président François Hollande est arrivé lundi matin à Cherbourg d'où il doit lancer un appel à projets pour des parcs pilotes d'hydroliennes (grosses turbines sous-marines qui exploitent l'énergie des courants pour produire de l'électricité) qui devraient être situés dans deux lieux: le raz Blanchard (au large du Cotentin) et le passage du Fromveur, au large du Finistère. Le Raz Blanchard, une zone de fort courant au large de Cherbourg présentée comme potentiellement propice aux hydroliennes, est inclus dans une zone Natura 2000, affirme Robin des bois. Le transformer en zone industrielle sous-marine au bout de la presqu'île nucléaire du Cotentin expose l'environnement, la faune et la flore à des pollutions et nuisances multiples: bruit, mutilation, pertes d'huile, câblages électriques, destruction de l'habitat, pense l'association qui demande qu'une enquête publique soit menée avant le lancement de toute expérimentation d'hydrolienne. L'autre nom du Raz Blanchard, c'est le Passage de la Déroute, ajoute Robin des bois, faisant allusion au fait que la navigation est connue des marins pour y être dangereuse. ROMANDIE 30/9/2013
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Un test pour sauver le chat sauvage d’Écosse
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actualités - Informations mammifères terrestres
Menacé par la destruction de son habitat comme par l'hybridation avec le chat domestique, le chat sauvage d'Ecosse pourrait disparaître dans les années à venir si aucun effort n'est fait pour le sauver. Et c'est pourquoi un nouveau plan de conservation de cette espèce vient d'être mis en place. Très ambitieux, ce programme vise à enrayer le déclin du chat sauvage en seulement 6 ans. On ignore le nombre exact de chats sauvages vivant en Ecosse. Mais les rapports les plus alarmistes affirment qu'il pourrait ne rester à ce jour qu'une centaine d'individus. Protéger cette population, et favoriser la reproduction de ces chats "est une obligation légale et morale" a souligné le ministre de l'Environnement britannique Paul Wheelhouse lors de la présentation de ce nouveau plan de conservation. D'ici à 2019, 5 groupes stables de chats vivant à l'état sauvage devront être identifiés et faire l'objet d'une surveillance. Pour survivre, l'espèce doit être préservée des croisements avec des chats domestiques. Les propriétaires de félins seront donc sensibilisés à l'importance de faire stériliser et vacciner leurs animaux. Crédits photo : Flickr - Rod Smith Un programme d'élevage sera en outre développé par la Société Royale de zoologie et la Fondation Aspinall, afin de renforcer cette population vivant à l'état sauvage. Il s'agit d'"un filet de sécurité". Ces chats élevés en captivité seront préparés à la vie à l'état sauvage. "Bien sûr, avant de commencer à penser à libérer ces animaux, nous devons d'abord examiner les facteurs qui pèsent actuellement sur les populations sauvages", souligne Rob Ogden, de la Société Royale de Zoologie écossaise. Au total, plus de 2 millions d'euros seront investis au cours des 6 prochaines années pour tenter de sauver cette espèce emblématique. "Le succès du programme ne dépendra pas simplement de ses partenaires mais de la participation de tous, les garde-chasses, les fermiers, et surtout les possesseurs de chats à travers toute l’Ecosse, sur lesquels nous comptons fortement pour éviter l’hybridation de l’espèce" a souligné le ministre de l'Environnement britannique. Contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le chat sauvage n'est pas l'ancêtre du chat domestique. Il vit en Europe, mais aussi en Asie et en Afrique, et se différencie de nos félins domestiques par sa taille, plus petite, et sa robe brune généralement tachetée de rayures noires. WAMIZ 24/9/2013