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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. PARIS - Une start-up française, Oreka Sud, va lancer en octobre le premier logiciel de simulation en 3D du démantèlement d'une centrale nucléaire qui permettra notamment de calculer le budget, la durée et les quantités de déchets produits. L'outil, baptisé DEMplus, vise à combler l'absence d'outil informatique intégré dédié aux opérations de démantèlement d'installations nucléaires, a expliqué vendredi à des journalistes le PDG et fondateur de la PME, Luc Ardellier. Ce programme permet de modéliser un projet de démantèlement nucléaire, étape par étape, de l'inventaire des éléments à désassembler à la simulation des interventions humaines ou robotisées à effectuer. Comme dans un jeu vidéo de simulation, la centrale est reconstituée en détails et l'utilisateur peut déplacer des personnages (ou avatars) pour réaliser virtuellement les opérations, en testant divers scénarios. Le logiciel calcule aussi les doses radioactives que devraient recevoir les intervenants, un paramètre crucial dans la conduite de tels projets. Il sera présenté aux professionnels du secteur cet automne, lors d'une série d'événements en France et d'un salon spécialisé à Manchester. Oreka Sud espère décrocher dans la foulée ses premiers contrats. Nous avons déjà reçu des marques d'intérêt fort, et notre cible principale va être les entreprises qui prennent les marchés de démantèlement, c'est-à-dire des sous-traitants comme Bouygues, Vinci ou Onet, plutôt que les exploitants de centrales, a indiqué M. Ardellier. Rien qu'en France, plus de 10.000 personnes travaillent dans le démantèlement, souligne-t-il. Il dit viser un chiffre d'affaires d'un millions d'euros en 2014, puis 3 en 2015 et plus de 5 l'année suivante. Parallèlement, l'entreprise, créée en 2010 et qui compte 12 employés, embauchera une dizaine de personnes par an. Outre la France, Oreka Sud vise en priorité les programmes de démantèlement au Royaume-Uni, au Japon et en Allemagne. Le logiciel pourrait servir à la rénovation des centrales. Une fonction qui tombe à pic, alors qu'EDF prépare son grand carénage, un programme de grands travaux destinés à prolonger son parc nucléaire. La start-up est d'ores et déjà bien entourée. Elle a levé des fonds cette année auprès notamment du CEA et d'Areva, et a bénéficié de financements publics via entre autres la région Languedoc Roussillon et bpifrance. ----->C'est une bonne idée bien évidemment, mais se pose une question sur la sûreté... Si des personnes malintentionnées ont accès à des informations que l'on peut qualifier de sensibles, elles pourraient être utilisées à d'autres fins... Je suppose (je l'espère) donc que ce type d'informations ne sera pas rendu public... Romandie 27/9/2013
  2. Qui a dit que les chiens et les chats ne s'entendaient pas ? Quelqu'un qui ne connaît pas Borys et Walter sans doute ! Ce chat Bengal et son ami le Lévrier anglais ne se contentent pas de cohabiter dans la paix. Non, on peut dire qu'ils s'aiment d'amour ! Borys et Walter sont inséparables, et ce depuis que le Lévrier est arrivé dans sa nouvelle famille. Depuis le jour de leur rencontre, le chat Bengal et le Lévrier anglais sont inséparables. reddit - crokaine Walter a été sauvé par l'association The Southern Alberta Greyhound, alors qu'il était utilisé pour participer à des courses. Dès qu'il l'a vu, Borys, alors seulement âgé de 12 semaines, s'est approché de lui, "et quelque chose de magnifique s'est produit" raconte sur le site Reddit la maîtresse de ces inséparables. "Borys s'est lié à Walter, et Walter est tombé amoureux de son ami le chat" affirme-t-elle. Si Borys ne s'aventure pas dans l'eau, il vient tenir compagnie à son copain le chien quand vient l'heure du bain. reddit - crokaine Et Borys ne manque pas de parfaire la toilette de Walter ! reddit - crokaine reddit - crokaine Borys a-t-il senti que ce chien avait besoin d'un ami, de réconfort et de tendresse ? Une chose est sûre : grâce à lui, et à la famille qui l'a recueillie, Walter est aujourd'hui un chien comblé, prêt à oublier son triste et éprouvant passé. Ils partagent même la gamelle reddit - crokaine Une belle histoire qui se raconte bien mieux en images, d'autant plus que l'humain de Borys et Walter est photographe. Ses clichés sont tout simplement magnifiques. Mieux qu'un coussin ou un panier : le dos de son meilleur copain ! reddit - crokaine Le matou et le toutou passent leur temps blottis l'un contre l'autre. reddit - crokaine Compagnon fidèle et dévoué, Borys garde un oeil sur son grand copain. reddit - crokaine Même lorsqu'ils baillent, Borys et Walter le font ensemble ! reddit - crokaine WAMIZ 25/9/2013
  3. Un jeune homme originaire de Sète, âgé de 22 ans, vient d'être condamné par la justice pour violences conjugales et actes de cruauté envers un animal. Comme le rapporte Midi Libre, c'est samedi matin que les faits se sont produits. Alors qu'il rentrait chez lui après une soirée visiblement fort alccolisée, le jeune homme s'est mis à frapper sa compagne. Puis il s'en est pris au chat de cette dernière. Il a brûlé les moustaches et le museau du pauvre animal. Lors de son interpellation, il a simplement affirmé détester les chats... Le félin a été rapidement conduit chez le vétérinaire. Soigné, il se remet doucement auprès de sa maîtresse, qui traumatisée, est rentrée dans sa famille à Toulouse, ville dont elle est originaire. La comparution du jeune homme a eu lieu hier, le 26 septembre, devant le tribunal correctionnel de Montpellier. Il a écopé de 8 mois de prison ferme. WAMIZ 27/9/2013
  4. 10 heures. Pendant 10 longues heures, un chien est resté auprès de sa compagne, afin de veiller sur elle et tenter de la sauver. C'est dans le sud de la Chine que s'est déroulée cette belle histoire, dans le province de Hunan, rapporte le Dailymail. La chienne est tombée dans un trou profond, dont elle s'est trouvée incapable de sortir, et son fidèle et dévoué ami à 4 pattes a refusé de la laisser seule. Une femme âgée de 77 ans a entendu des aboiements pendant la nuit, vers minuit, et en se penchant par sa fenêtre, a vu le chien blanc devant un trou au fond duquel un autre chien, noir, était recroquevillé. N'osant pas s'approcher des deux animaux, elle est retournée se coucher. Mais lorsqu'elle s'est réveillée à 6h du matin, ils n'avaient pas bougé. "Le blanc faisait des allées et venues, en regardant avec des yeux suppliants les gens et les voitures passer, tandis que le noir rampait au fond du trou" raconte Peng Xuemei. Celle-ci a alors décidé de téléphoner aux autorités locales afin que quelqu'un vienne prendre la situation en main. Crédits photo : Quirky China News Un employé de la commune a été envoyé sur place. Mais effrayé à l'idée de se faire attaquer, Lui Huihong n'a pas su comment s'y prendre pour venir en aide aux deux chiens. C'est finalement un autre homme, Hei Ge, qui a réussi à gagner la confiance du chien blanc, et à sortir la femelle de son piège. Quelques minutes plus tard, le duo canin s'enfuyait dans la rue, et batifolait comme si de rien n'était. Qu'adviendra-t-il de ces deux chiens errants ? Nul ne le sait. Mais une chose est sûre, rien ne pourra les séparer. La loyauté dont les chiens font preuve, envers leurs congénères comme envers les humains, ne cessera jamais de nous émouvoir. L'histoire de ces deux fidèles compagnons n'est pas sans nous rappeler celle de ce Labrador refusant de quitter le corps de son compagnon décédé après avoir été heurté par une voiture à Los Angeles. WAMIZ 26/9/2013
  5. Conditions de travail déplorables, sous-équipement, rafistolage... L'inventaire interdit de ces ouvriers en première ligne face aux radiations. En décembre 2011, le gouvernement japonais soutenait que la situation était stabilisée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, victime d'un tremblement de terre doublé d'un tsunami neuf mois plus tôt. Pourtant, deux ans et demi après la catastrophe, il n'en est toujours rien. Il ne se passe pas un mois sans un nouvel incident. Enfin... quand l'information filtre hors de la zone de quarantaine. Exploités, mal payés, pas formés... La vie des liquidateurs sur le site de Fukushima n'a vraiment rien d'une partie de plaisir. YOSHIKAZU TSUNO / AFP Car il est extrêmement difficile de savoir ce qui se passe sur place, les 3 000 employés - ou "liquidateurs" - étant tenus contractuellement à un devoir de réserve. Mais après des mois de non-dits et de mensonges, le mur de l'opacité s'est fissuré. Trois d'entre eux ont témoigné anonymement en avril dernier dans l'hebdomadaire Shukan Spa ! En France, Courrier International s'est fait l'écho de article, traduit dans la langue de Molière, dans son édition du 20 septembre (lien payant) Des propos inédits, qui en disent long sur l'ampleur de la catastrophe toujours en cours au Japon. Les forçats du nucléaire continuent leur travail de nettoyage à Fukushima - BFMTV / Youtube 11/03/2013 Ce qui frappe, d'abord, c'est la non-qualification des ouvriers envoyés sur place : "de la chair à canon", se plaignent-ils. Car si le bon sens voudrait que des techniciens hautement qualifiés s'occupent du sinistre, c'est tout le contraire qui se produit. "Ceux qui opèrent sur le site étaient auparavant chauffeurs de bus ou poissonniers", rapporte Gobo. Sans emploi depuis le ravage de leur région, ils se sont tournés vers Tepco, l'opérateur de la centrale, qui avait besoin de bras. En tout, près de 20.000 travailleurs ont défilé sur le site. Près de 1.000 ont été exposés à des radiations supérieures à cinquante fois la dose admissible en France. "La faiblesse des rémunérations, les risques sanitaires et la précarité de l'emploi sont autant de raisons qui éloignent les ouvriers qualifiés. J'ai vu des équipes constituées de débutants, incapables de serrer ne serait-ce qu'un boulon !" enrage un autre employé. Résultat, dans les lieux très exposés, c'est parfois le chef d'équipe, seul à même de mener les opérations à bien, qui travaille... pendant que ses collègues observent. Tout aussi grave, les témoins décrivent comment les entreprises employées par Tepco sous-traitent elles-mêmes au quatrième voire au cinquième degré les tâches de réparation ou de démantèlement qui leur sont commandées. Une fois leurs marges déduites, les opérations sont donc menées au rabais, et les techniciens ne se sentent pas respectés : leurs vêtements de travail sont "froissés, tachés", voire "malodorants". "Les casquettes en coton ont tellement rétréci au lavage qu'on ne peut plus les porter", dénonce l'un d'entre eux. Et alors qu'il faudrait utiliser des canalisations en fer, plus solides, on se contente d'en poser en plastique. Du "rafistolage", s'écrient-ils. Quant aux robots envoyés sur place, leurs processeurs grillent les uns après les autres. Finalement, c'est encore et toujours un humain qui va en première ligne, en dernier ressort. On pourrait s'attendre à ce que ce travail aux portes de l'enfer - la température à l'intérieur de certains bâtiments atteints parfois 40 °C, avec combinaison intégrale sur soi - soit au moins correctement payé... Il n'en est rien : les techniciens touchent à peine l'équivalent de notre SMIC. Tous sont unanimes : si les choses ne changent pas (plus d'investissements, de vraies formations), il ne faudra pas s'étonner que "des accidents se reproduisent". Encore. Au Japon, les pêcheurs reprennent leur activité au large de Fukushima. Après une suspension de plusieurs semaines... euronewsfr / Youtube 25/9/2013 LE POINT 27/9/2013 - Lire la totalité de ces incroyables témoignages sur le site de Courrier International
  6. Aujourd’hui, le Giec rend publics les résultats de son cinquième rapport d’évaluation du climat. Trois nouveaux chapitres sont consacrés aux questions « sensibles ». Mais dans son ensemble, le rapport confirme les grandes lignes du volume précédent. Le climat se réchauffe et, plus de doute possible, l’influence des activités humaines a une grande part de responsabilité. Le Giec vient de rendre public le premier volet de son cinquième rapport d'évaluation dédié au changement climatique. Ce vendredi matin, à 10 h, le groupe a diffusé le résumé à l'intention des décideurs. L'embargo sur les résultats a été levé, mais il faudra attendre lundi 30 septembre 2013 pour pouvoir consulter librement en ligne le rapport du groupe de travail I. Ce document est consacré aux éléments scientifiques permettant d'évaluer la dynamique du climat passé, présent et futur. Dans son rapport de 2007, le Giec prévoyait avec le scénario le plus optimiste une augmentation de la température atmosphérique moyenne de 1,8 °C, et pour le plus pessimiste une augmentation de 4 °C, d’ici 2100. Qu'en sera-t-il dans le cinquième rapport ? Nasa Le groupe de travail I fait le point sur les observations, pour l'atmosphère, l'océan, la cryosphère et le niveau des mers, à partir de mesures récentes et plus anciennes. Il dresse ensuite le bilan des perturbations radiatives, évalue les modèles climatiques, et discute les projections à court et long terme. Dans son précédent volume, paru en 2007, le Giec prévoyait pour 2100 une augmentation de la température atmosphérique globale de 1,8 °C pour le scénario d'émission le plus optimiste. Avec le scénario le plus pessimiste la température grimperait de 4 °C. En appliquant ces mêmes scénarios, l'augmentation du niveau moyen de la mer varierait entre 18 et 59 cm d'ici la fin du siècle. Pour leur nouveau volume, le groupe de travail I a réuni 9.200 publications scientifiques et quelque 259 auteurs ont œuvré à la rédaction. Cette édition comporte trois nouveaux chapitres par rapport à celle de 2007, qui détaillent trois sujets sensibles : le forçage des aérosols dus à leurs interactions avec les nuages, la hausse du niveau des mers et la variabilité décennale des phénomènes climatiques. Le graphique du haut indique les moyennes annuelles mondiales de températures et tendance linéaire. L’ordonnée de gauche montre des anomalies de température par rapport à la moyenne 1961 - 1990, et l’ordonnée de droite les températures réelles, toutes deux en °C. Sont présentées les tendances linéaires pour les 25 (en jaune), 50 (en orange), 100 (en violet) et 150 dernières années (en rouge). L’augmentation totale de température, de la période 1850 à 1899 à la période 2001 à 2005, est 0,76 °C ± 0,19 °C. Sur le graphique du bas sont indiquées les tendances mondiales linéaires de températures au cours de la période 1979 à 2005, estimées à la surface (à gauche) et dans la troposphère (à droite), à partir d’enregistrements par satellite. Le gris indique les secteurs dont les données sont incomplètes. Giec, 2007 - Le premier fournit «un état des lieux précis sur la compréhension du forçage des aérosols, souligné dans le 4e rapport comme l'une des sources majeures d'incertitude sur l'évolution du climat et du cycle de l'eau», commente pour Futura-Sciences Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue et membre du Giec. Le deuxième répond à la demande des gouvernements. «Il décrit les changements passés, actuels et futurs du niveau des mers, de l'échelle globale à l'échelle régionale», explique-t-elle encore. - Le troisième chapitre est aussi une réponse à l’attente des dirigeants politiques. «Il traite des phénomènes (moussons, Enso) qui affectent fortement les activités humaines et pour lesquels une évaluation critique de l'état des connaissances a été demandée à la communauté scientifique». Le forçage des aérosols domine l’incertitude sur le forçage total des activités humaines. En climatologie, un forçage désigne un élément qui perturbe le système, et la réponse du climat est une rétroaction. - Les principaux forçages naturels sont les variations de l’ensoleillement et les éruptions volcaniques. - Les forçages anthropiques concernent principalement les émissions de gaz à effet de serre, d’aérosols et la modification des surfaces végétales. «C'est le forçage des aérosols dû à leurs interactions avec les nuages qui continue de poser problème», nous précise Olivier Boucher, directeur de recherche au CNRS et coordinateur du nouveau chapitre dédié à ce forçage. Sur le graphique en haut (A), sont indiqués les forçages radiatifs (FR) moyens à l’échelle mondiale, et leurs intervalles de confiance (à 90 %) entre 1750 et 2005, pour divers agents et mécanismes. La figure illustre aussi le forçage radiatif anthropique net et sa marge d’erreur. Le schéma (B) représente la distribution de la probabilité du forçage radiatif combiné moyen mondial de tous les agents anthropiques présentés dans (A). La distribution est calculée en associant les meilleures estimations et les incertitudes de chaque composant. Giec, 2007 Ces particules peuvent avoir plusieurs effets. Le plus souvent, les aérosols renvoient le rayonnement vers l’espace, ce qui a un effet refroidissant pour la surface terrestre, c’est l’effet direct. Toutefois, dans les régions nuageuses ou au-dessus de la neige, les aérosols ont peu d’influence directe. On parle alors d’effet semi-direct. Enfin, ces particules jouent un rôle dans la genèse des nuages. Mais suivant leur nombre, l’albédo, et donc l’effet radiatif des nuages, change. C’est bien là que réside la difficulté. Olivier Boucher commente : «Les rétroactions des nuages [en réponse au forçage des aérosols, NDLR] continuent d'être une source importante d'incertitudes dans les modèles. Cela dit, les forçages dus aux gaz à effet de serre sont très bien établis et même si les aérosols compensent une partie de ce forçage, le forçage total reste positif.» Autre point sensible, cette dernière décennie, le climat ne s’est pas réchauffé aussi rapidement que les climatologues ne le prévoyaient. S’il s’agit d’un sujet actif de recherche, les experts ne sont pas surpris. Olivier Boucher nous explique : «Il y a énormément de variabilité sur des périodes de 15 ans, et ce ralentissement n'est pas très surprenant. D'autres indicateurs du changement climatique (fonte des glaces, réchauffement de l'océan) ne montrent pas de pause. On ne s'attend pas à ce que chaque simulation de chaque modèle traduise ce ralentissement, car le climat est un système chaotique. Il suffit que certaines simulations reproduisent ce ralentissement, ce qui est le cas. » On l’aura donc compris, dans son nouveau rapport, le groupe de travail I ne revient pas sur les grandes lignes du précédent. Le réchauffement climatique est bel et bien en cours. L’influence des activités humaines est bien sûr sous les projecteurs. «L'impact des activités humaines sur le climat est évalué à l'aide de méthodes de détection et d'attribution. Tous les travaux publiés depuis le 4e rapport montrent sans équivoque l'impact des activités humaines sur le climat, à l'échelle globale (composition atmosphérique, température, niveau des mers) ainsi que pour la plupart des régions (température, précipitations, vagues de chaleur, glace de mer, glaciers)», nous confirme Valérie Masson-Delmotte. futura sciences 27/9/2013
  7. TOKYO (AFP) - La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a déposé vendredi un dossier auprès de l'autorité japonaise de régulation nucléaire dans le but de relancer deux réacteurs dans un autre de ses complexes atomiques. Tokyo Electric Power (Tepco), dont toutes les installations nucléaires sont actuellement stoppées sine die, a présenté une demande auprès de l'autorité de régulation du secteur pour faire valider la sûreté des tranches 6 et 7 de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa (nord-ouest), la plus grande de l'archipel. Tepco voulait déposer cette requête depuis plus de deux mois, mais l'avis négatif du gouverneur de la préfecture de Niigata, Hirohiko Izumida, l'en avait empêchée. L'élu a toutefois consenti jeudi à donner son accord pour les travaux de mise en conformité qui seront requis, notamment la pose de dispositif spéciaux de ventilation à filtres. Tepco espère un redémarrage le plus tôt possible afin de diminuer ses coûts de gaz et pétrole nécessaires pour alimenter des centrales thermiques qui pallient actuellement à l'absence totale d'énergie atomique. Les sept réacteurs de Kashiwazaki-Kariwa sont arrêtés soit depuis plusieurs années à cause du tremblement de terre de Niigata en 2007, soit depuis plusieurs mois en raison des nouvelles mesures prises par les autorités pour protéger les installations atomiques en cas de séisme, tsunami, accident d'avion ou acte terroriste. Tous les autres réacteurs du pays sont aussi actuellement stoppés. Aucune des 50 tranches ne peut reprendre du service tant qu'elle n'a pas obtenu une certification de sûreté sur la base de nouvelles normes durcies entrées en vigueur le 8 juillet. Le nouveau gouvernement, dirigé par le conservateur et pro-nucléaire Shinzo Abe, a promis de se plier à l'avis émis par l'autorité de régulation, statutairement indépendante. Impatientes de relancer leurs centrales, les compagnies ont déjà commencé des travaux de mise en conformité et déposé des dossiers pour une douzaine d'unités de diverses centrales. Selon l'autorité, les études nécessaires pour chaque réacteur pourraient exiger six mois, ce qui rend difficile tout pronostic sur le nombre d'unités qui pourraient être réactivées pour l'hiver prochain, une saison de très forte consommation électrique. L'assentiment des élus locaux est en outre indispensable à chaque fois, en sus de celui de l'administration centrale. sciences et avenir 27/9/2013
  8. Stockholm (AFP) - La responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique est plus certaine que jamais et la température moyenne de la Terre devrait encore grimper de 0,3 à 4,8°C d'ici à 2100, estiment les experts du climat du Giec dans leur nouveau rapport adopté vendredi à Stockholm. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) revoit aussi à la hausse l'augmentation du niveau de la mer, qui devrait être de 26 à 82 cm d'ici 2100, selon le nouvel état des lieux scientifique sur le changement climatique. La responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique est plus certaine que jamais et la température moyenne de la Terre devrait encore grimper de 0,3 à 4,8°C d'ici 2100, selon le nouveau rapport des experts du climat du Giec adopté vendredi à Stockholm. (c) Afp Pour le Giec, il est désormais "extrêmement probable" que l'influence humaine est la principale cause du réchauffement observé depuis le milieu du 20e siècle, ce qui équivaut à 95% de certitude dans la terminologie très précise du rapport d'une trentaine de pages, synthèse de milliers d'études scientifiques. Dans son dernier rapport, en 2007, cette certitude était de 90%. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans une déclaration télédiffusée lors d'une conférence de presse, a salué le travail du GIEC pour son "évaluation régulière et impartiale" du changement climatique. "Ce nouveau rapport sera essentiel pour les gouvernements qui oeuvrent à la réalisation d'un accord ambitieux et légalement contraignant sur le changement climatique en 2015". Concernant l'ampleur possible du réchauffement d'ici la fin du siècle, le Giec a retenu quatre scénarios possibles sans se prononcer sur la probabilité de chacun d'entre eux. Le Giec estime ainsi probable que la Terre se réchauffe entre 0,3°C, dans le cas le plus optimiste, et 4,8°C d'ici à la fin du siècle par rapport à la température moyenne de la période 1986-2005. La forte incertitude dépendant évidemment en premier lieu des quantités de gaz à effet de serre qui seront émises dans l'atmosphère ces prochaines décennies. La Terre s'est déjà réchauffée d'environ 0,8°C depuis l'époque pré-industrielle. Seul le scénario basé sur 0,3°C permettrait de contenir la hausse des températures à 2° par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif que s'est donné la communauté internationale. "Limiter le changement climatique va nécessiter des réductions substantielles et durables des émissions de gaz à effet de serre, a insisté dans un communiqué Thomas Stocker, vice-président du groupe du Giec. Concernant la hausse du niveau de la mer, l'une des conséquences majeures du réchauffement, le Giec revoit à la hausse ses projections: les scientifiques estiment désormais qu'elle peut monter en moyenne de 26 à 82 cm d'ici à 2100 contre 18 à 59 cm dans le rapport 2007. Les climatologues prennent désormais mieux en compte un phénomène encore insuffisamment étudié il y a 6 ans: un écoulement dans les océans des glaciers côtiers du Groenland et de l'Antarctique. Les experts du Giec s'attendent également à ce que le réchauffement climatique provoque des événements météorologiques extrêmes plus intenses, même si certains aspects ne sont pas encore tout à fait clairs. "Les vagues de chaleur vont probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps. Avec le réchauffement de la Terre, nous nous attendons à voir les régions actuellement humides recevoir davantage de précipitations et les régions sèches en recevoir moins, même s'il va y avoir des exceptions", selon Thomas Stocker. Le Giec, créé il y a 25 ans sous l'égide de l'ONU, lauréat du prix Nobel de la Paix 2007, a pour mission d'établir l'état des lieux du réchauffement pour éclairer les responsables politiques et économiques, mais ne fournit pas de préconisations en tant que tel. Ce nouveau diagnostic doit guider les négociations internationales sur le climat en vue d'un accord international visé en 2015 pour permettre de tenir l'objectif retenu par les 195 pays impliqués dans ces discussions: contenir le réchauffement sous les 2°C par rapport à l'époque pré-industrielle. "Nous savons que les efforts mis en oeuvre pour limiter le réchauffement climatique ne sont pas suffisants pour infléchir la hausse des émissions des gaz à effet de serre", a réagi Christiana Figueres, responsable climat de l'ONU. "Pour sortir l'humanité de la zone de danger, les gouvernements doivent prendre des mesures immédiates et parvenir à un accord en 2015" lors de la grande conférence de l'ONU, que devrait accueillir Paris. SCIENCES ET AVENIR 27/9/2013
  9. Paris (AFP) - Les Français ont inhalé moins de particules, notamment émises par les moteurs diesel, en 2012 qu'en 2011 mais cette baisse s'expliquerait plutôt par la météo car il n'y a "pas de tendance à la baisse" depuis 2000, selon un bilan de la qualité de l'air publié jeudi. "La réduction drastique de la pollution atmosphérique est un objectif impérieux et urgent compte tenu de l'impact important des particules sur la santé (maladies cardio-vasculaires, cancers) et du contexte règlementaire", rappelle d'ailleurs le ministère de l'Ecologie dans ce bilan annuel. Les Français ont inhalé moins de particules fines, notamment émises par les moteurs diesel, en 2012 qu'en 2011 mais cette baisse s'expliquerait plutôt par la météo car il n'y "pas de tendance à la baisse" depuis 2000, selon un bilan de la qualité de l'air 2012 publié jeudi. (c) Afp En 2012, 16 agglomérations de plus de 100.000 habitants ont dépassé la valeur limite européenne pour les PM10 -- petites particules qui pénètrent profondément dans les poumons--, soit 50 microgrammes par m3 d'air en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de 35 jours par an. Elles étaient 24 en 2011. Les régions les plus touchées par cette pollution, émise majoritairement en ville par la circulation automobile mais aussi par le chauffage au bois, l'industrie et l'agriculture, sont Provence-Alpes-Côte d'Azur, Nord Pas-de-Calais, Ile-de-France et Rhône-Alpes. L'an dernier, 360.000 personnes ont été exposées à des concentrations supérieures à un autre seuil fixé par l'Union européenne, qui est une moyenne annuelle de 40 microgrammes par m3. Il s'agit de gens vivant "dans des sites de proximité automobile situés à Nice, Paris et Fort-de-France". "Ce chiffre est en baisse significative" par rapport à 2011, dit le ministère. Il était alors estimé à 12 millions. Mais "cette diminution est à prendre avec précaution car elle dépend très fortement des conditions climatiques de l'année", dont de nombreux facteurs peuvent influer sur les concentrations de polluants dans l'air, précise le ministère. En effet, malgré cette évolution entre 2011 et 2012,"on ne constate pas de tendance à baisse depuis le début des années 2000" pour les particules comme pour l'ozone, ajoute-t-il. En France, les pouvoirs publics mettent en avant le chiffre de 42.000 "morts prématurées" par an attribuables aux particules, qui peuvent provoquer des affections respiratoires et une surmortalité chez les personnes souffrant de maladies respiratoires et cardiovasculaires. Elles sont émises notamment par les moteurs diesel, qui représentent 60% du parc automobile. Pour cette raison, les écologistes avaient exigé une hausse de la taxation de ce carburant, jugé cancérogène par l'OMS, mais le gouvernement a finalement décidé de ne pas procéder à cette augmentation en 2014. Les dépassements récurrents dans une quinzaine d'agglomérations des normes européennes devraient valoir à la France, visée par un recours devant la Cour de justice de l’Union européenne, de lourdes sanctions financières. Pour rassurer Bruxelles, le gouvernement a présenté une série de mesures "d'urgence", dont l'une vise à bannir des routes les véhicules les plus polluants lors des pics de pollutions. Concernant les autres polluants, le seuil d'information pour l'ozone a été dépassé durant 27 jours en 2012, notamment lors de la deuxième quinzaine du mois de juillet en raison d'un anticyclone. Pour le dioxyde d'azote (NO2), "une diminution légère mais continue des concentrations" est constatée depuis une dizaine d'années, mais 10% des sites de mesures ont affiché en 2012 des concentrations annuelles supérieures à la valeur limite de 40 microgrammes par m3. Le monoxyde d'azote est émis pour 60% par les automobiles, surtout les moteurs diesel. Il est oxydé par l'ozone et se transforme en dioxyde d'azote, gaz irritant qui pénètre les voies respiratoires. SCIENCES ET AVENIR 26/9/2013
  10. Un requin féroce a été découvert sur une plage du Morbihan. Un échouage mystérieux à propos duquel Sciences et Avenir a interrogé deux spécialistes des squales. À première vue, tout laisse à penser qu'il s'agit d'un échouage exceptionnel. Pourtant, cet évènement rarissime s'est déjà produit l'année dernière ! En aout 2012, sur la plage d'Agon Coutainville, en Normandie, un autre requin de la même espèce s'était lui aussi échoué. Encore vivant, il avait alors pu être remis à l'eau. S'agit-il d'une coïncidence ? Peut-on y voir un effet du réchauffement climatique ? Cet animal est-il dangereux ? Nous avons posé ces questions à deux spécialistes des requins : Bernard Seret, biologiste marin à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), et chercheur au laboratoire d'ichtyologie du Muséum national d'histoire naturelle ; ainsi qu'à Eric Stephan, chargé de mission scientifique à l’Apecs (Association pour l’étude et la conservation des sélaciens). A Localisation de la commune de Plénestin, dans le Morbihan. - S'agit-il d'un animal dangereux ? Contrairement à ce que son nom laisse à penser, le requin féroce ne fait pas partie des squales dangereux pour l'homme (1). Certes, il s’agit d’un animal imposant qui peut dépasser les 4 mètres de long et peser plus de 250 kilos. Et il est vrai qu’avec ses dents comme des poignards et sa gueule ouverte en permanence, il n’a pas l’air très commode. Cet aspect belliqueux est d'ailleurs à l'origine de son nom. Toutefois, l'animal est moins "féroce" qu'il en a l'air. "S’il nage la gueule ouverte, c’est en fait pour s’oxygéner, explique Bernard Seret. D'ailleurs, on a jamais recensé d'attaques de cet animal sur l'homme" précise le biologiste. La raison est double. Tout d'abord, du fait de son affection pour les grandes profondeurs et pour le large, ce prédateur a rarement l’occasion de croiser des humains. Ensuite, malgré sa grande taille, son régime alimentaire se compose principalement de poissons relativement petits. "Sa denture est caractéristique de ce régime alimentaire explique Eric Stéphan. Ses dents pointues lui permettent de poignarder des petits poissons qu’il engloutit ensuite. Mais elles ne sont pas tranchantes et ne lui permettent donc pas d’arracher des morceaux de chair à de plus grandes proies comme peut le faire un grand requin blanc ou un requin tigre. Dents de requin féroce. Crédit : A.Chapell Dents triangulaires et dentelées de grand requin blanc (à gauche) et celles en forme de lame inclinée du requin tigre (à droite). Crédit : B.Seret Quand bien même le requin féroce viendrait à s'installer du côté de la Bretagne, les baigneurs n'auraient donc pas à s'en inquiéter pour autant. - Faut-il incriminer le réchauffement climatique ? Est-ce le réchauffement des océans qui a poussé ces grands squales à remonter plus au nord pour chercher des eaux plus fraiches ? L'hypothèse ne peut ni être écartée, ni étayée. "Le réchauffement climatique n’impacte pas directement les requins explique Bernard Seret. Ces animaux sont capable de supporter des gradients de température très importants. Le grand requin blanc, par exemple, peut évoluer dans des eaux dont la température va de 6°C à 26°C" chiffre-t-il. "Indirectement, en revanche, le réchauffement climatique pourrait modifier les aires de répartition des requins en modifiant celles de leurs proies" précise le biologiste. De ce fait, si la nourriture migre vers des eaux plus froides, il y a fort à parier que les squales vont lui emboîter le pas. Toutefois, rien n'indique à l'heure actuelle que les requins féroces aient migré vers le nord et qu'une population de ces squales se soit installée au large de la Bretagne. "Ces deux évènements successifs sont intrigants, mais ils ne sont pas révélateurs d'un phénomène de migration massive" relativise Bernard Seret. - Est-il rare qu'un squale quitte ainsi son habitat ? Certes on a à peu près autant de chances de croiser un requin féroce en Bretagne que de trouver un piranha dans la Seine. Mais la chose n'est pas impossible (2) . "C’est assez courant que des espèces exogènes sortent de leur aire de répartition, explique Bernard Seret. Il suffit que les conditions soient favorables. Le déplacement d'un masse d’eau chaude peut inciter quelques individus à quitter leur habitat habituel. Mais même en l’absence de facteurs environnementaux particuliers, il peut arriver que certains individus, plus aventureux, décident de partir à l’aventure explorer de nouvelles zones" précise le biologiste. D'ailleurs, ce requin féroce n'est pas la première espèce incongrue surprise en train de rôder le long des côtes françaises. "Un requin tigre a déjà été pêché en Vendée en 2007, non loin de Fort Boyard. Un requin blanc a été signalé à la Rochelle en 1973, et un autre à Sète en 1991. Un requin citron aurait également été aperçu en baie de Saint Brieuc" énumère Bernard Seret. Le biologiste rappelle d'ailleurs que cette espèce de requin féroce a d'ailleurs été décrite pour la première fois en 1810 d’après un spécimen capturé… le long des côtes françaises, à Nice... - Pourquoi ce requin s'est-il échoué sur la plage ? C'est là que réside sans doute la plus grande énigme de cette histoire. Non seulement l'animal n'est pas coutumier de ces latitudes, mais en plus, il affectionne plutôt les eaux profondes, entre 300 et 800m. Le requin féroce est donc bien moins susceptible de s'échouer sur une plage qu'une espèce côtière adepte de la nage en surface. "L’espèce n’a été signalée dans des eaux moins profondes que dans quelques secteurs, en particulier dans des archipels éloignés tel que l’archipel de Malpelo dans le Pacifique (Colombie), ou plus près d’ici les Canaries ou les Açores, ainsi qu’en Méditerranée" explique l'APECS sur son site. Mais même lorsqu'il évolue dans des eaux moins profondes, ce requin le fait tout de même à une cinquantaine de mètres sous la surface. Il est donc très peu probable qu'un poisson de cette espèce se soit fait piéger sur la plage lors du reflux de l'eau à marée basse. - L'animal retrouvé sur la plage a-t-il été désorienté par une maladie ? "L’autopsie n’a rien montré de flagrant, affirme Eric Stephan. Son estomac n’était pas rempli de plastique, son poids était normal pour sa taille… Rien ne laisse donc supposer qu’il s’agissait d’un animal malade". - Pourrait-il s’agir du cadavre d’un animal mort dans son biotope d'origine, et qui aurait dérivé sur des kilomètres en surface avant d’arriver sur la plage ? "Cette hypothèse n'est pas du tout envisagée. Non seulement le requin était en très bon état mais nous savons par plusieurs témoins qu'il s'est échoué vivant le samedi matin" objecte Eric Stephan. L'une des hypothèses les plus crédibles est que ce requin a été pêché par un navire au large, puis qu'il a été jeté par dessus bord par la suite. En effet, peut-être que le pêcheur s'est rendu compte qu'il s'agissait d'une espèce protégée (Odontaspis ferox est en effet considérée comme "vulnérable" par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)). "Le requin, trop affaibli pour repartir correctement, aurait été alors ramené à la côte par les courants et la marée" imagine Eric Stephan. Pour explorer cette piste, l’APECS lance donc un appel à témoins auprès des professionnels de la pêche. "Si un bateau de pêche a effectivement pris ce requin dans ses filets, qu’il n’hésite pas à contacter l’association pour donner des informations sur le lieu de capture. L’association est également intéressée par tout autre témoignage, qu’il s’agisse de captures passées ou futures, en Atlantique ou en Manche" annonce l'association. (1) Les espèces les plus dangereuses pour l'homme sont le grand requin blanc, le requin tigre, le requin bouledogue, le requin mako et le requin longimane. Dents de requin tigre, en forme de lames inclinées. A l'instar de celles du grand blanc, elles sont hérissées de petites dents, ce qui les rend particulièrement tranchantes. Bernard Seret (2) Un pêcheur à la ligne a capturé dans la Seine un Pacu, un cousin végétarien du piranha, le 30 août dernier. SCIENCES ET AVENIR 25/9/2013
  11. La justice russe a ordonné la mise en détention de 30 militants de Greenpeace, parmi lesquels figurent quatre Russes et 26 étrangers, dont un Suisse. Accusés de piraterie après une action contre une plate-forme pétrolière dans l'Arctique, ils risquent quinze ans de prison. "Sur les 30, 22 resteront en détention pendant deux mois et huit pendant trois jours", a indiqué Greenpeace International dans un communiqué. L'ONG a annoncé qu'elle ferait appel. "Le groupe n'est pas intimidé et ses avocats vont faire appel en demandant la libération immédiate des personnes détenues", a souligné Greenpeace. "Ces décisions de justice sont une relique d'une autre époque comme l'industrie pétrolière russe", selon Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International. "Nos militants pacifiques sont en prison pour avoir mis en lumière les activités dangereuses de Gazprom", a-t-il ajouté. Greenpeace a agi "de façon totalement illégale", a déclaré sur la radio Echo de Moscou le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov. Le comité d'enquête russe a averti qu'il voulait que les 30 membres d'équipage de l'Arctic Sunrise, navire battant pavillon néerlandais, soient maintenus en détention le temps de conclure l'enquête. Il craint qu'ils ne prennent la fuite s'ils étaient relâchés. Les militants ont été arrêtés dans le cadre d'une enquête ouverte pour "piraterie", un crime passible de 15 ans de prison, pour avoir tenté d'aborder une plate-forme du géant Gazprom dans l'Arctique. Ils protestaient contre les projets d'exploitation pétrolière dans cette zone. romandie 26/9/2013
  12. PARIS - Une majorité des Français est favorable à une sortie progressive du nucléaire, indique un sondage BVA publié jeudi sur le site internet du Parisien. Ils sont 53% à y être favorables, contre 45% qui s'y opposent. Le chiffre des anti-atome s'élevait à 60% en juin 2011, juste après la catastrophe de Fukushima. Le président François Hollande a réaffirmé la semaine dernière, à l'occasion de la deuxième conférence environnementale, son objectif de baisser la part du nucléaire dans le production d'électricité, la faisant passer de 75% à 50% d'ici 2025. Invités à choisir entre trois priorités en matière de politique énergétique, 39% des personnes interrogées veulent une réduction du coût de l'énergie, 32% veulent renforcer la sécurité des installations, et 28% privilégient la lutte contre le réchauffement climatique. Ce sondage a été réalisé auprès d'un échantillon de 1054 personnes interrogées sur internet les 19 et 20 septembre 2013. ROMANDIE 26/9/2013
  13. OSLO - La compagnie pétrolière norvégienne Statoil a annoncé jeudi une découverte importante de pétrole au large de Terre-Neuve (Canada), estimant qu'il pourrait contenir 300 à 600 millions de barils récupérables. Baptisée Bay du Nord, la découverte a été réalisée à environ 500 kilomètres au nord-est de Saint-Jean de Terre-Neuve, en collaboration avec le producteur canadien Husky Energy, a indiqué Statoil dans un communiqué. Il s'agit de la plus importante découverte de pétrole jamais réalisée par Statoil, en tant qu'opérateur, hors de Norvège et de sa troisième découverte dans cette immense zone (8.500 km2) de l'océan Atlantique. Un autre prospect, appelé Mizzen, abriterait entre 100 et 200 millions de barils, et un troisième, appelé Harpoon, est toujours en cours d'évaluation, a rappelé Statoil. Il est enthousiasmant que Statoil ouvre un nouveau bassin au large de Terre-Neuve. Cela nous amène un peu plus près de devenir un producteur dans la région, a affirmé un dirigeant de Statoil Exploration, Tim Dodson, cité dans le communiqué. Selon un porte-parole du groupe, Baard Glad Pedersen, une décision de mise en exploitation ne sera pas prise avant des forages exploratoires destinés à cartographier plus précisément les ressources de la zone. Celle-ci peut être parcourue, particulièrement l'été, par des icebergs dérivants susceptibles de compliquer l'exploitation et obligeant la compagnie à positionner sur place des remorqueurs capables de les éloigner des installations. Nous sommes rôdés à ce genre de situation, ce n'est pas un problème, a affirmé M. Glad Pedersen à l'AFP. Les trois gisements de la zone sont tous à environ 1.100 mètres sous l'eau. Avec Bay du Nord, le norvégien affirme être désormais le groupe pétrolier à avoir découvert le plus d'hydrocarbures jusqu'à présent cette année, devant l'italien Eni et le français Total. romandie 26/9/2013
  14. L'échouage d'une centaine de dauphins d'Electre près de Madagascar en 2008 a été lié à l'utilisation d'un sonar de cartographie à haute fréquence par la compagnie pétrolière ExxonMobil, selon un rapport publié jeudi. Désorientés, un grand nombre de mammifères n'avaient pas survécu. "C'est le premier échouage massif de mammifères marins qui puisse être étroitement associé à des relevés cartographiques avec des sonars à haute fréquence", écrivent ces experts dans un rapport rendu public par la Commission baleinière internationale. Ces sonars produisent des sons puissants qui auraient désorienté les cétacés. Ces derniers se sont alors échoués sur la lagune de Loza, dans le nord-ouest de Madagascar. "ExxonMobil pense que les conclusions de ce groupe d'experts (...) ne sont pas justifiées en raison du manque d'informations au moment du déploiement des secours en 2008", a déclaré un porte-parole du géant pétrolier américain, Patrick McGinn. "Comme le relève le rapport, plusieurs incertitudes et un manque de données clés limitent la capacité de faire une analyse complète des causes de l'échouage", a-t-il ajouté. Oceana, l'ONG internationale oeuvrant à la conservation des océans, s'est félicité de ce rapport "qui pour la première fois établit un lien direct entre l'utilisation de ces sonars et la mort d'animaux marins". L'ONG rappelle que le gouvernement américain envisage d'autoriser l'utilisation du même système, voire plus puissant, le long de la côte est des Etats-Unis, du Delaware à la Floride, pour la prospection pétrolière. Le département américain de l'Intérieur, responsable de la gestion des ressources naturelles, a estimé dans un rapport en 2012 que des sonars de cartographie à haute fréquence auraient des effets néfastes sur les animaux marins pouvant entraîner des blessures, voire la mort. Le gouvernement demande d'interdire ces sonars dans certaines zones durant les périodes de reproduction, notamment celles des baleines franches de l'Atlantique, qui sont menacées. Le département de l'Intérieur estime que l'impact des sonars sur la faune marine devrait être modéré, mais se dit prêt à les interdire si les risques s'avéraient trop élevés pour les animaux marins. romandie 27/9/2013
  15. En regardant les images des vidéos (ci-dessous -un conseil coupez le son...), les images semblent provenir directement d'un film de science-fiction… Ce n'est pourtant pas le cas. L'île de Socotra, dans l'Océan Indien recense plus de 800 espèces de la faune et de la flore. Certaines, endémiques de l'île, évoluent même sur le terrain depuis plus de 20 millions d'années. L'île de Socotra (en français) partie 1 anayemenytube / YouTube 17/3/2013 L'île de Socotra (en français) partie 2 anayemenytube / YouTube 17/3/2013 L'île de Socotra (en français) partie 3 anayemenytube / YouTube 17/3/2013 Vous avez l'impression d'avoir fait un bond dans Jurassic Park ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas les seuls. Les paysages de l'île de Socotra semblent sortis tout droit de l'imagination. Pourtant, ce "monde perdu" est bien réel. Situé au large des côtes de l'Afrique et dépendant du Yémen, il s'est séparé du continent il y a 6 à 7 millions d'années. Un événement qui a poussé plantes et animaux à s'adapter à un climat plutôt hostile, à première vue. Actuellement, seuls les Galapagos, Hawaii et la Nouvelle-Calédonie possèdent plus d'espèces endémiques que Socotra. L'île de Socotra est connue pour son incroyable diversité en matière de faune et de flore. À l'instar des îles Galapagos, elle abrite plus de 800 espèces rares. Plus d'un tiers d'entre elles sont d'ailleurs endémiques de l'île et ne se retrouvent nulle part ailleurs dans le monde. Flottant à 250 km de la Somalie et 340 km du Yémen, Socotra possède un environnement unique et plutôt rugueux avec des plages sableuses, des grottes en calcaire ou encore des montagnes escarpées. La forme particulière des plantes est due notamment au climat très chaud et sec. En effet, l'île possède un climat désertique tropical et semi-désertique avec une température moyenne de 25 degrés et très peu de pluies. Curieusement, Socotra est un nom sanskrit qui signifie "île de la béatitude". Est-ce les plages de sable blanc ? L'isolation et le calme ou l'étrange diversité botanique qui a motivé une telle appellation ? Toujours est-il que l'isolation géologique de l'île a permis la préservation d'espèces vieilles de millions d'années. Et avec ses 125 km de long sur 45 km de large, Socotra est la plus grosse île du Moyen-Orient. C'est aussi une terre de contrastes avec un climat aride mais une vie sauvage fourmillante. Peter Franc / YouTube 12/5/2010 Socotra - Isle of the Dragonsblood (arbre sang du dragon) La flore de ce territoire est particulièrement étonnante. Selon les scientifiques, les plantes de l'île auraient évolué de manière à s'adapter totalement au climat. Ainsi, certains végétaux ont pu être conservés et sont vieux de plus de 20 millions d'années, explique le site Bin's Corner. Socotra: un voyage dans l'île de Socotra et de sa nature sauvage. lunasiatica / YouTube 01/5/2011 (en français) - L'arbre au sang du dragon (dragonnier de Socotra) est connu pour sa forme atypique qui lui donne un air de champignon, mais également pour sa résine. Baptisée simplement "sang du dragon", elle est considérée comme une substance curative. - La rose du désert, elle, ressemble plutôt à un éléphant en fleurs. Apparemment, elle n'a pas besoin de sol pour pousser puisqu'elle enfonce ses racines directement dans la roche. - Très rare dans le monde, mais particulièrement répandu sur l'île de Socotra : l'arbre Concombre. Et oui, ce dernier est bien un cousin du légume que l'on trouve sur les étals. Socotra, le joyau de l'Arabie, est une belle île dans l'océan Indien. Sa flore et la faune merveilleuses, ses arbres en forme de parapluie et de nombreuses autres merveilles font de cette île une des destinations touristiques les plus particulières du monde. Varró János / YouTube 24/4/2011 L'île est également un paradis pour les oiseaux, avec plus de 140 espèces représentées, dont 10 endémiques de l'île. Toutefois, un grand nombre d'entre elles sont menacées d'extinction suite à l'introduction de chats sauvages non natifs de la région. Plus intéressant, l'île possède de nombreux reptiles (90 espèces parmi lesquelles un lézard sans patte et une espèce de caméléon) mais seul un mammifère s'y est développé : la chauve-souris. Les amphibiens eux, n'ont pas eu cette chance puisque aucun n'est natif de l'île. Du côté des récifs coralliens, on compte également de nombreuses espèces endémiques, montrant une riche diversité. À noter que si vous décidez d'aller y faire un tour, ne comptez pas sur les hôtels et restaurants car Socotra mérite bien son nom de "monde perdu". Malgré ses 40.000 habitants, les premières routes n'ont vu le jour qu'il y a deux ans, après que l'île a été inscrit en 2008 sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO. De plus, seul l'éco-tourisme est autorisé pour préserver ce petit paradis aussi étrange que merveilleux. Rendez-vous en terre inconnue - L'Ile de Socotra (Yemen) Emmanuelle Beart - Yoann B / YouTube 19/3/2013 MAXISCIENCES 26/9/2013
  16. Les émissions massives de gaz carbonique dans l’atmosphère amplifient l’effet de serre, mais pas seulement. La combustion des énergies fossiles libère bien souvent des particules fines et de l’ozone troposphérique, des polluants fortement nocifs. Selon les estimations surprenantes de chercheurs de l’université de Caroline du Nord, indirectement, réduire les gaz à effet de serre pourrait éviter de nombreux décès prématurés, plus de 2 millions en 2100 précisent-ils. Réduire dès à présent les émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère sauverait la vie d’un demi-million de personnes par an en 2030, de 1,3 million en 2050 et de 2,2 millions en 2100. Épargner tous ces humains aurait en outre un avantage économique, estimé entre 50 et 380 dollars gagnés par tonne de gaz carbonique non émis... Ces résultats sont pour le moins déconcertants, et difficiles à vérifier, mais ils donnent au moins un ordre de grandeur non négligeable. La combustion du gazole émet du CO2, mais aussi quantité de particules fines, qui peuvent être dangereuses pour la santé. Les PM 2.5, d'un diamètre inférieur à 2,5 µm, peuvent pénétrer dans les alvéoles pulmonaires et provoquer une gêne respiratoire. Stéphane Pouyllau, Flickr, cc by nc sa 2.0 Pour obtenir ces estimations, l’équipe du chercheur Jason West de l’université de Caroline du Nord s’est concentrée sur les bénéfices qu’apportait la réduction des gaz à effet de serre sur la qualité de l’air et donc sur la santé. Le dioxyde de carbone n’est en effet pas un gaz polluant en lui-même. Toutefois, son émission implique très souvent celle de particules fines ou d’ozone troposphérique, qui sont deux polluants atmosphériques hautement toxiques pour l’Homme. C’est notamment le cas lors de la combustion de carburant, par exemple. L'ozone, lorsqu'il se trouve dans la troposphère, là où nous vivons, est dangereux pour la santé. Il peut irriter les yeux, les muqueuses et les voies respiratoires. Les smogs sont principalement constitués d'ozone troposphérique. Wurstsalat, Wikipédia, GNU 1.2 Jusqu’à présent, les estimations des bienfaits qu’apporte la réduction d’émission des GES étaient évaluées localement et sur le court terme. Or, ce type d’étude ne prend pas en compte le transport sur le long terme des polluants, ni l’évolution démographique du monde. Dans ce contexte, l’équipe de Jason West s’est servie d’un modèle atmosphérique global pour évaluer l’impact qu’aurait la diminution d’émission de gaz carbonique sur les rejets de polluants, et donc sur la santé humaine. L’équipe a appliqué au modèle le scénario d’émission RCP 4.5. C’est un scénario qui se veut réaliste, envisageant une augmentation du forçage radiatif de 4,5 W/m2. Dans leur étude, publiée dans la revue Nature Climate Change, les auteurs ont également estimé l'impact économique. Éviter autant de décès prématurés causés par la pollution augmente en effet la proportion de population active, et par là même le nombre de travailleurs et de consommateurs. D'où l'estimation d'un gain de 50 à 380 dollars par tonne de carbone non émis. En 2030 et en 2050, ce «bénéfice collatéral» sera notablement supérieur au coût de réduction de CO2. En Asie du Sud-Est, où les deux tiers des décès liés à la pollution atmosphérique risquent de se produire, le rapport serait même compris entre 10 et 70. Selon les auteurs, cependant, en 2100, le prix pour réduire encore les émissions de CO2 sera plus élevé et le bilan économique plus faible. Resteront alors les vies sauvées... Bien sûr, ces chiffres sont contestables. Il s’agit dans cette étude d’une simulation, basée sur un scénario d’émission. Personne ne peut prévoir avec certitude la qualité de l’air dans le monde. Par ailleurs, d’autres facteurs qui influent sur la qualité de vie des individus devraient entrer en considération. Cependant, ces estimations, basées sur un modèle atmosphérique global, donnent une tendance. Elles mettent en évidence qu'il existe un besoin évident de lier l'action sur la qualité de l'air à celle sur le changement climatique. Traiter ces deux problèmes en même temps sera beaucoup plus avantageux. FUTURA SCIENCES 26/9/2013
  17. Une nouvelle espèce de rat, Halmaheramys bokimekot, a été découverte à Wallacea, précisément dans les Moluques. Ce muriné omnivore possède des poils durs comme des épines sur son dos… et apprécie le beurre de cacahouètes. Grâce à lui, une zone de transition a été localisée sur la ligne de Wallace. Quelques explications s’imposent. Il existe sur notre planète plus d’une vingtaine de régions marquées par un important taux d’endémisme, et elles sont mises à mal par les activités anthropiques. Ne représentant que 1,4 % des terres émergées du globe, ces zones abriteraient cependant 44 % des espèces de plantes vasculaires et 35 % des espèces de vertébrés tétrapodes (oiseaux, reptiles, mammifères et amphibiens). Parmi elles figure Wallacea, une entité biogéographique comprise entre l’Asie et l’Australie, majoritairement composée de territoires indonésiens, à savoir les petites îles de la Sonde, les Célèbes et les Moluques. Voilà à quoi ressemblerait le rat Halmaheramys bokimekot vivant. Il faut noter la présence des poils formant des épines sur son dos (traits plus foncés) et la petite taille relative de sa queue. Jon Fjeldså Cette région a reçu son nom au début du XXe siècle en hommage à Alfred Russel Wallace, un naturaliste britannique que certains présentent comme le codécouvreur de la théorie de l’évolution, avec son correspondant régulier depuis l’Indonésie, Charles Darwin. Il est également célèbre pour avoir découvert puis défini une frontière zoogéographique entre deux régions bien définies. À l’ouest se trouve la région indomalaise où la faune terrestre a des origines asiatiques (les mammifères sont placentaires, par exemple), tandis qu’à l’est les animaux ont plutôt une origine australienne (les mammifères sont des marsupiaux). Pourquoi reparler de cet homme et de ses théories ? Tout simplement car des études génétiques ont confirmé l’existence et la pertinence de sa démarcation en 2012, et que la découverte d’une nouvelle espèce de mammifère vient de montrer qu’il existe au moins une zone de transition entre les deux régions. Le rat Halmaheramys bokimekot se caractérise également par la présence de trois paires de papilles mammaires sur son abdomen, tandis que le rat domestique (Rattus norvegicus) en possède six. Pierre-Henri Fabre L’animal en question est un rat, trouvé à proximité de la ville de Boki Mekot sur l’île principale des Moluques, Halmahera. Il vit donc sur un territoire où la déforestation et l’industrie minière pèsent lourdement sur les écosystèmes. Ce muriné a été décrit en détail dans le Zoological Journal of the Linnean Society avec Pierre-Henri Fabre du Center for Macroecology, Evolution and Climate (université de Copenhague ; Danemark) comme principal auteur. Son nom fait directement référence au lieu de sa découverte : Halmaheramys bokimekot. Les six rongeurs étudiés (trois mâles et trois femelles) ont été capturés dans un piège, appâtés avec du beurre de cacahouètes et des morceaux de noix de coco rôtis. D’une taille moyenne (environ 15 cm de long, queue exclue), ils se caractérisent par la présence de poils raides comme des épines sur leur dos brun-gris, tandis que leur ventre est blanc-gris et que l’extrémité de leur queue est blanche. Des insectes et des végétaux ont été trouvés dans leurs estomacs, ce qui suggère qu’ils sont omnivores. D’autres éléments morphologiques les rendent tellement uniques qu’un nouveau genre (Halmaheramys) a été créé pour les classer. Halmaheramys bokimekot a également fait l’objet d’une analyse génétique, qui a justement mené à la mise en évidence de la région de transition entre les deux écozones définies par Wallace. En effet, la plupart des animaux peuplant l’île d'Halmahera ont une origine australienne, mais pas notre rongeur. Pour sa part, il affiche clairement des éléments prouvant que ses ancêtres ont migré depuis l’Asie. Cette découverte rappelle, selon l’un des coauteurs de l’étude, qu’une grande partie de la biodiversité (notamment celle des mammifères) reste à découvrir dans la région de Wallacea et qu’il serait important de la préserver. Les explorations zoologiques doivent donc se poursuivre. FUTURA SCIENCES 26/9/2013
  18. Grenoble (AFP) - Entre 200 et 250 bouquetins du Bargy (Haute-Savoie) vont être abattus afin d'éradiquer une épidémie de brucellose, a annoncé jeudi la préfecture de Haute-Savoie. Cette décision d'abattage a été prise après six mois d'études scientifiques menées par les services de l'Etat qui ont permis d'estimer que 38% des bouquetins du Bargy étaient atteints de brucellose. Les animaux les plus infectés sont ceux âgés de plus de 5 ans et les femelles (à 70%). Entre 200 et 250 bouquetins du Bargy (Haute-Savoie) vont être abattus afin d'éradiquer une épidémie de brucellose, a annoncé jeudi la préfecture de Haute-Savoie. (c) Afp Les élevages de Haute-Savoie n'ont pour l'instant pas été contaminés. Pour éviter la propagation de l'épidémie, tous les bouquetins de plus de 5 ans vont être tués durant la deuxième quinzaine du mois d'octobre. L'opération d'abattage sera effectuée par des agents de l'ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) et portera sur 65% de la population de bouquetins du Bargy, qui compte entre 350 et 400 bêtes. Un nouvel état des lieux sera effectué en 2014 avant la montée des troupeaux en alpage afin de vérifier que la maladie s'est éteinte. La Haute-Savoie compte environ 2.000 bouquetins, selon la préfecture. Le député UMP Bernard Accoyer a salué "un premier pas substantiel pour contenir l’épizootie". "La vigilance doit rester totale", a-t-il dit. La brucellose en phase aiguë se manifeste par des symptômes tels que fièvre isolée ou syndrome pseudo grippal associant fièvre, douleurs articulaires et musculaires, mal de tête, fatigue. En avril 2012, le syndicat interprofessionnel du reblochon (SIR) avait procédé au rappel de fromages de type reblochon vendus à travers la France, en raison de la présence de la bactérie Brucella dans un élevage bovin de Haute-Savoie. SCIENCES ET AVENIR 26/9/2013
  19. Paris (AFP) - Ce petit poisson préhistorique ne va peut-être pas changer la face du monde mais, avec sa mâchoire complexe qui en fait le plus ancien "visage" connu à ce jour, il remet en cause toute l'évolution des vertébrés, humains compris. Selon ce fossile de 20 centimètres découvert en Chine dans un parfait état de conservation, l'ancêtre de l'Homme et de toutes les créatures dotées d'un squelette osseux (Ostéichtyiens) ne serait donc pas une sorte de requin primitif mais plutôt un poisson blindé et édenté... Ce petit poisson préhistorique ne va peut-être pas changer la face du monde mais, avec sa mâchoire complexe qui en fait le plus ancien "visage" connu à ce jour, il remet en cause toute l'évolution des vertébrés, humains compris. (c) Afp Les scientifiques ont pourtant longtemps pensé que les vertébrés étaient issus de poissons cartilagineux similaires aux raies et aux requins. Et qu'ils ont dû évoluer pour se créer de toutes pièces un squelette et une mâchoire articulée. Mais avec ses petits os crâniens et ses maxillaires, le fossile d'Entelognathus primordialis suggère que les vertébrés étaient sans doute dotés dès le départ de leur squelette osseux, selon les chercheurs qui ont étudié le poisson. "Cette découverte étonnante porte un sérieux coup à de vieilles idées sur l'évolution des vertébrés", résume Brian Choo, de l'Institut de Paléontologie des Vertébrés de Pékin, qui publie sa découverte dans la revue Nature. "Les implications sont claires: les Ostéichtyiens n'ont pas acquis leur squelette osseux dans leur coin, ils l'ont tout simplement hérité" de leurs ancêtres: les placodermes, des poissons caparaçonnés de plaques osseuses qui sont considérés comme les plus vieux représentants de la famille des vertébrés. Du même coup, le groupe incluant les requins et les raies ne fait plus figure de grand ancêtre des vertébrés. Et en termes d'évolution, cela signifie qu'ils ont dû se débarrasser progressivement des plaques osseuses de leurs prédécesseurs au fil de leur évolution, explique M. Choo. "Le dernier ancêtre commun de tous les vertébrés à mâchoires (les Gnathostomes), nous y compris, était un placoderme similaire à l'Entelognathus", déclare à l'AFP le chercheur. L'Entelognathus vivait à la fin du Silurien supérieur (voici 423 à 416 millions d'années) et n'est pas l'ancêtre direct des Gnathostomes, dont il avait déjà dû diverger à l'époque. Il s'agissait plutôt d'un "proche neveu" de notre ancêtre commun dont il partageait bon nombre de caractéristiques, précise Brian Choo. Sa tête et son corps étaient recouverts d'épaisses plaques tandis que sa queue portait des écailles. Il possédait des mâchoires, mais pas de dents, et ses petits yeux étaient enfouis dans de grandes et profondes orbites. "J'ai été soufflé en voyant ce fossile la première fois, et encore davantage lorsque j'ai commencé à comprendre quelles implications il pouvait avoir", dit-il. "De temps à autre, vous êtes confronté à des spécimens époustouflants, comme l'australopithèque Lucy ou les premiers dinosaures à plumes découverts en Chine, qui déclenchent un flot d'informations nouvelles sur notre lointain passé et nous obligent souvent à repenser ce que nous croyions savoir de l'évolution des espèces", poursuit M. Choo. "Un petit poisson nommé Entelognathus vient de rejoindre le club de ces fossiles exceptionnels", conclut-il. SCIENCES ET AVENIR 26/9/2013
  20. Rennes - La Bretagne a connu cet été ses plus faibles échouages d'algues vertes en dix ans, grâce principalement à des conditions météorologiques favorables, a annoncé lundi la préfecture de région, insistant sur la nécessité de poursuivre les efforts pour réduire les rejets azotés. «Au 19 août, les échouages ont été de 35 à 50% inférieurs à la moyenne enregistrée depuis le début des mesures en 2002. C'est le plus bas niveau observé», a dit le préfet de région Patrick Strzoda à l'occasion d'un bilan d'étape lundi à Rennes. «Il ne faut pas faire de triomphalisme et poursuivre les efforts: si le travail fait a certainement contribué à cette baisse, celle-ci est principalement due aux conditions météorologiques particulières cette année», avec des températures de l'eau restées longtemps basses et une forte houle d'hiver, a-t-il ajouté. Des personnes observent le 12 août 2011, la plage Saint-Maurice à Morieux, interdite au public pour cause d'algues vertes. FRANK PERRY AFP Pour les communes concernées, ces échouages modérés se sont traduits par une chute de 40% des collectes d'algues sur les plages, à 28.000 m3 contre 46.000 l'an passé et quelque 60.000 certaines années précédentes, à la même date. Toutefois «le comité de pilotage a réaffirmé la nécessité de maintenir la priorité de l'action publique sur le volet préventif et de poursuivre les efforts en matière de mobilisation agricole», précise la préfecture. L’État a lancé en février 2010 un plan pluriannuel pour la réduction des effluents azotés, principalement agricoles, qui favorisent la prolifération de ces algues, potentiellement toxiques si on les laisse se décomposer. Les huit bassins définis dans ce cadre dans le Finistère et les Côtes-d'Armor sont tous entrés en «phase opérationnelle», s'est félicitée la préfecture. L'objectif à moyen terme, d'ici à 2015, est une baisse de 30% des rejets de nitrates par rapport à 2008. Mais «le taux de contractualisation individuelle des agriculteurs est insuffisant à ce jour», relève la préfecture, qui prévient que «si les objectifs ne sont pas atteints dans deux ans, on passera à une phase beaucoup plus contraignante». 20minutes/ AFP 23/9/2013
  21. Paris - L'organisation Oxfam et d'autres ONG de secours et de défense de l'environnement soupçonnent la France de vouloir torpiller la réforme européenne limitant les biocarburants, dont elle est l'un des principaux producteurs en Europe. «D’après des informations confidentielles obtenues par les ONG, la France, cédant aux lobbies agro-industriels, s’apprête à soutenir une position catastrophique sur la question du soutien aux agrocarburants lors du prochain Conseil européen», indiquent-elles dans un communiqué. Une usine qui produit du bioéthanol à partir de betteraves à sucre FRANCOIS NASCIMBENI AFP Selon elles, Paris défendrait un plafond à 7% d'incorporation d'agrocarburants dans les carburants traditionnels, ce qui est louable dans son propre cas mais «représenterait une forte augmentation au niveau européen», puisque la moyenne est inférieure à 5% (4,8%) dans les Etats membres. Alors que la réforme est engagée depuis fin 2012 au sein des institutions européennes, «la position de la France pourrait bloquer tout le processus», affirment les organisations. Elles lui demandent de «s'engager à ne pas bloquer le processus de réforme» et à «soutenir une véritable pause dans la promotion des agrocarburants» en acceptant de prendre en compte l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre liées à leur production. Sinon la France va accepter que «des agrocarburants consommés en Europe soient issus de la déforestations ou produits sur des terres accaparées au sud» au détriment des cultures alimentaires notamment. Une étude publiée en 2012 indiquait que la consommation européenne de biocarburants pourrait «provoquer une hausse des prix de 20% sur les oléagineux, de 36% sur les huiles végétales, de 22% sur le maïs, de 21% sur le sucre, et de 13% sur le blé» rappellent les signataires, en référence à l’Institut pour la Politique européenne de l’environnement (IEEP). 20minutes / AFP 26/9/2013
  22. Yaoundé - Un homme décrit par les organisations de défense de la nature comme l'un des principaux braconniers d'ivoire d'Afrique centrale a été condamné mardi à trois ans de prison ferme pour «abattage illégal d'éléphants» par un tribunal camerounais, a annoncé le Fonds mondial pour la nature (WWF) à Yaoundé. Un éléphant IVAN LIEMAN AFP Arrêté en octobre 2012 et présenté par les enquêteurs comme un «braconnier notoire», Symphorien Sangha, qui revendique la double nationalité camerounaise et centrafricaine, a également été condamné à 22 millions de francs CFA (33.000 euros) d'amende par le tribunal de grande instance de la Boumba-et-Ngoko (Est), a indiqué à la presse un juriste du WWF, Alain Ononino. Son fère jumeau, René, arrêté en août en possession de deux pointes d'ivoire, doit être jugé mercredi. Selon le WWF, «les frères Sangha sont actifs depuis au moins 2006 dans l'espace de la Sangha», une forêt de plus de huit millions d'hectares qui s'étend au Cameroun, au Congo et en Centrafrique et sont «responsables de la mort de plus de cent éléphants dans les forêts d'Afrique centrale». ----->Compte tenu de la gravité des faits, ce n'est pas cher payé... Une condamnation plus lourde m'aurait semblé plus justifiée... d'autant que qualifié de braconnier notoire ! Ne serait-ce que pour dissuader la "relève" ou la récidive, une fois relâché... 20 MINUTES / AFP 24/9/2013
  23. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) présente ce vendredi des preuves encore plus précises de l'ampleur du réchauffement dans leur 5e rapport, censé guider les pays vers un grand accord international sur le climat en 2015. Avec ce nouvel état des lieux, qui va être publié en quatre temps d'ici l'automne 2014, les scientifiques vont «donner le coup d'envoi du processus» vers ce nouvel accord pour tenter de contenir le réchauffement sous le seuil de +2°C depuis l'époque préindustrielle, souligne Tim Gore, expert pour l'ONG Oxfam International. Le Giec, co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2007, présente vendredi matin le «résumé pour décideurs» du premier volet de son nouvel état des lieux, portant sur les aspects purement scientifiques. Deux volumes (sur les impacts possibles par secteur et par région et les moyens de les atténuer) suivront au printemps 2014 avant une synthèse en octobre 2014. Glaciers dans l'archipel norvégien de Svalbard, le 26 février 2008 HAKON MOSVOLD LARSEN AFP/ARCHIVES Autant de signaux d'alerte attendus pour relancer les négociations internationales sur le climat, toujours en quête d'un nouveau souffle depuis l'échec du sommet de Copenhague en 2009. Un nouvel accord global est désormais promis pour 2015 lors d'une conférence qui devrait avoir lieu à Paris. Pour ce 5e rapport, le Giec a procédé différemment: «les relations entre économistes et climatologues sont inversées», explique Libération. Jusqu’alors, les économistes élaboraient des scénarios d’émissions de gaz à effet de serre, à partir desquels les climatologues faisaient des simulations de leur impact sur le climat. Cette fois, «ce sont les scientifiques qui ont pris la main. Ils ont réalisé des simulations en fonction de divers niveaux de stabilisation de la teneur en gaz à effet de serre et du climat. Sur cette base, ce sont les économistes qui devront élaborer les scénarios et étudier les contraintes qui permettent d’éviter tel ou tel niveau de perturbation du climat», explique le quotidien. Les conclusions du Giec risquent de mettre en lumière le peu de marge dont disposent désormais les pays pour atteindre la cible des 2°C, alors que la planète s'est déjà réchauffée d'environ 0,8°C depuis le début du 20e siècle. Reposant sur les contributions de 250 scientifiques et des études déjà publiées, le premier volume va s'inscrire dans la lignée des quatre rapports précédents. Il devrait confirmer la responsabilité de l'homme, revoir à la hausse la montée attendue du niveau de la mer et l'intensification de certains événements extrêmes (vagues de chaleur, fortes pluies) dans certaines régions, au vu d'une version provisoire du résumé transmise cet été aux délégués. Ce rapport est «une entreprise massive de transformer des milliers de pages de données en un document pertinent pour les responsables politiques. Ensuite, ce sera aux gouvernements de l'utiliser comme tremplin», précise Vanessa Bulkacz, responsable de la communication pour l’ONG Climate Action Network Europe. 20minutes / AFP 26/9/2013
  24. Des douaniers suisses ont découvert, lors d'un contrôle de routine à Kreuzlingen, tout près de Constance (Allemagne), 35 grenouilles appartenant à des espèces protégées et un lézard gecko dissimulés dans un taxi français, selon un communiqué publié par l'Office des douanes. Une grenouille Photo 20minutes Le chauffeur de taxi, qui était seul à bord de sa voiture, voulait introduire ces espèces protégés sans autorisation adéquate ni déclaration de douane en Suisse. Les animaux ont été saisis. Une procédure pénale a été ouverte et l'homme risque une amende de plus de 2.000 francs suisses (1.600 euros). Les animaux ont été présentés à l'Office fédéral vétérinaire, qui a indiqué qu'il s'agissait d'espèces protégées par la Convention de Washington. Pour importer ce type d'animaux, il faut une autorisation de l'Office fédéral vétérinaire, ainsi qu'une attestation de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces menacées) sur le pays d'origine, autant de documents que le chauffeur de taxi n'a pas pu présenter. Les animaux étaient transportés dans des petites boîtes en plastique. 20minutes.fr / AFP 26/9/2013
  25. Une jeune hyène déambulait ce jeudi matin dans un quartier résidentiel de Johannesburg, où elle a pu être capturée sans dommages, a indiqué à l'AFP une responsable de l'hôpital du Zoo de Johannesburg (Afrique du Sud), Cherene Williams. «Elle a été repérée par des gens, ils l'ont bloquée et nous l'avons anesthésiée», a raconté Cherene Williams. Une hyène, ici en Tanzanie. SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA Après lui avoir donné les soins nécessaires, notamment parce que ses coussinets étaient blessés en raison d'une longue course sur route goudronnée, le zoo de Johannesburg a l'intention de la ramener dans son territoire d'origine, dans la campagne autour de la grande ville sud-africaine. «Elle a dû être séparée de sa mère car c'est une très jeune hyène, elle a encore des dents de lait, nous estimons son âge à six mois», a indiqué la responsable. Selon elle, il n'est pas rare que des hyènes rôdent aux abords des habitations: «En général, elles passent inaperçues, mais cette fois, des gens les ont peut-être chassées, ou alors des chiens les ont poursuivies, et au lieu de retourner d'où elle venait, celle-ci s'est enfoncée dans la ville». Les hyènes cherchent en principe à éviter les humains ou les chiens, et s'enfuient à leur approche. La jeune hyène perdue aurait pu représenter un danger et attaquer uniquement «si quelqu'un s'était trop approché d'elle alors qu'elle était coincée» ou «si elle avait été prise d'une véritable frayeur», a expliqué Cherene Williams. La hyène est un prédateur qui peut mesurer 85 cm au garrot et peser jusqu'à 70 ou 80 kg. Souvent décrites comme charognardes, les hyènes sont néanmoins d'excellents chasseurs. Elles vivent en meute de plusieurs individus. 20minutes.fr / AFP 26/9/2013
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