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JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Tokyo - La compagnie exploitant la centrale accidentée de Fukushima a indiqué jeudi avoir découvert un trou dans un rideau sous-marin qui bloque le passage d'éléments radioactifs dans la mer. Ce problème a été constaté devant les réacteurs 5 et 6 (peu endommagés) par un technicien d'une entreprise oeuvrant sur le site pour le compte de Tokyo Electric Power (Tepco).Une sorte de rideau vertical a été installé par Tepco pour bloquer les éléments radioactifs dans le port de la centrale et les empêcher de filer dans l'océan Pacifique voisin. Des employés de Tepco travaillent sur le site de Fukushima, le 13 septembre 2013 à Okuma TEPCO L'entreprise n'a pas précisé quelles pouvaient être les conséquences de cette avarie, mais a indiqué que les mesures de radioactivité en mer n'avaient pas montré d'augmentation notable. «La radioactivité est très faible à proximité des réacteurs 5 et 6 et le risque de diffusion d'éléments radioactifs est peu probable», a expliqué la compagnie. Elle a en revanche indiqué son intention de procéder à des réparations une fois les vagues calmées dans la zone concernée qui subit actuellement l'influence distante d'un typhon. Cet incident tombe mal alors que le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a assuré la semaine dernière encore que «la radioactivité était contenue dans la zone de 0,3 km2 du port de la centrale» et ne polluait pas l'océan. La radioactivité est en forte hausse dans le sous-sol de Fukushima euronewsfr / YouTube 12/9/2013 20minutes.fr / AFP 26/9/2013 -
Rome - Les émissions de gaz à effet de serre produites par l'élevage, dont les pets de vaches, pourraient être réduites de 30% grâce à un usage plus répandu des nouvelles technologies et de meilleures pratiques, selon un rapport de la FAO, publié jeudi. Ces gaz sont produits à 45% par la production et la transformation de fourrage, à 39% par les vaches lors de leur digestion, à 10% par la décomposition du fumier et le reste lors de la transformation et le transport de la production animale, précise l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), basée à Rome. Un élevage de vaches au Bélarus VIKTOR DRACHEV AFP Le rapport, intitulé «Tackling climate change through livestock: A global assessment of emissions and mitigation opportunities», est l'étude la plus exhaustive réalisée sur le sujet à ce jour, selon l'agence spécialisée. Toutes filières de production animale confondues, ces émissions de gaz à effet de serre produisent 7,1 gigatonnes d'équivalent dioxyde de carbone (eq-CO2) par an, soit 14,5% des émissions de ce même gaz produites par l'homme et ses activités. Des réductions importantes - à hauteur de 30% - sont à la portée des éleveurs, par l'adoption plus répandue de meilleures pratiques et de technologies en matière d'alimentation, de santé et d'élevage des animaux, et de gestion du fumier, ainsi que de technologies actuellement peu utilisées (générateurs de biogaz, dispositifs d'économie d'énergie). Pour les bovins, il suffirait d'utiliser du foin qui se digère mieux. La génétique pourrait également être mise à contribution pour croiser des espèces afin qu'elles émettent moins de gaz. «Ces nouvelles conclusions démontrent que le potentiel d'amélioration des performances environnementales du secteur est significatif et qu'il est surtout d'une grande faisabilité», assure Ren Wang, directeur général adjoint à la FAO pour l'agriculture et la protection du consommateur. Avec la demande croissante pour les produits issus de l'industrie agro-alimentaire, notamment de la part des pays en voie de développement, a-t-il poursuivi, «il est impératif que ce secteur commence à travailler dès à présent sur la réduction de ces émissions de gaz, afin de contribuer à compenser les hausses d'émissions mondiales que comportera la croissance future de la production animale». Néanmoins, dans les pays développés – où l'intensité des émissions est relativement faible, mais où le volume total de la production, et, de ce fait, des émissions, est élevé – même de légères diminutions de l'intensité pourraient produire des gains considérables. C’est le cas, par exemple, des élevages laitiers d'Europe et d'Amérique du Nord, ainsi que des élevages porcins d'Asie de l'Est. 20minutes.fr / AFP 26/9/2013
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Bisons, castors et ours reprennent du poil de la bête en Europe
BelleMuezza a posté un sujet dans Informations
Plusieurs populations de mammifères et d'oiseaux européens qui frisaient l'extinction ont connu un net regain démographique au cours des cinquante dernières années grâce aux efforts déployés pour les préserver, indique un rapport publié jeudi... Le bison d'Europe, le castor d'Europe, l'érismature à tête blanche (espèce de canard à large bec plat) et certaines populations d'oies à bec court ont ainsi enregistré une progression de leurs effectifs de 3.000% chacune. Le castor d'Europe a connu une progression de 3.000% de sa population PATRIK STOLLARZ AFP Selon ce rapport international, 17 des 18 populations de mammifères étudiées ont augmenté depuis le milieu du XXe siècle, comme celle des ours bruns qui a doublé et celle des loups gris, souvent considérés comme une nuisance, qui a quadruplé. Bison d'Europe Le lynx d'Espagne (ou lynx pardelle) est le seul des mammifères à avoir régressé. Mais au total, les mammifères européens ont étendu leur aire de répartition de 30% au cours des dernières décennies, souligne le rapport. Quant aux oiseaux, l'intégralité des 19 espèces prises en compte ont prospéré, leur population s'étant généralement multipliée par deux à sept. Erismature à tête blanche «La faune sauvage reprendra du poil de la bête si nous le lui permettons, c'est ce que démontre ce rapport», assure Frans Schepers, directeur de la Fondation Rewilding Europe, qui a financé l'étude. Oie à bec court «Avec une protection forte et soutenue, une stratégie active de préservation de la faune sauvage et de réintroduction d'espèces, beaucoup d'autres suivront certainement», ajoute-t-il. L'ours brun Alimenté par des contributions de divers scientifiques européens, le rapport a été compilé par la Zoological Society de Londres et les organisations ornithologiques BirdLife International et European Bird Census Council. Il concerne 18 espèces de mammifères (sur 219 au total en Europe) et 19 espèces d'oiseaux (sur 530). Le bison d'Europe, presque éteint à l'état sauvage dans les années 1900, a aujourd'hui retrouvé une population de près de 3.000 têtes. Décimé par la chasse et la perte de son habitat naturel, le ruminant a pu sauver sa peau grâce à un programme de reproduction des derniers survivants conservés en captivité, dont les rejetons ont ensuite été réintroduits dans certaines régions sauvages d'Europe centrale et orientale. Pélican frisé La population de pygargues à queue blanche, un grand rapace proche de l'aigle, a elle aussi pris son envol, passant de moins de 2.500 couples en 1970 à quelque 9.600 en 2010. De nombreuses espèces européennes avaient atteint un niveau historiquement bas dans les années 1950 et 1960, souvent victimes de la chasse, légale ou non, d'empoisonnements, ainsi que d'une réduction de leur milieu naturel liée à l'agriculture, l'urbanisation et la déforestation. Pyrargue à queue blanche Mais si certaines espèces menacées sont en meilleure forme, la biodiversité dans son ensemble reste orientée à la baisse, rappelle le rapport. Beaucoup d'autres espèces «n'ont pas encore atteint le niveau nécessaire pour assurer leur survie à long terme», souligne le document. Globalement, les populations de poissons, de reptiles, de mammifères et d'oiseaux ont diminué d'environ 30% depuis 1970. Les seuls mammifères ont perdu 25% en moyenne et les oiseaux 8%. Parallèlement, la population humaine a doublé, pour atteindre sept milliards d'individus en 2011. 20minutes.fr / AFP 26/9/2013 - Photos de Thinkstock -
Somalie: les shebab se financent en partie par le trafic d'ivoire
BelleMuezza a posté un sujet dans TRAFIC / BRACONNAGE
Johannesburg - Les shebab somaliens, responsables de l'attaque du centre commercial de Nairobi, se financent en partie grâce au trafic d'ivoire généré par le braconnage des éléphants en Afrique de l'Est, affirme l'ONG Elephant Action League (EAL). Andrea Crosta, directeur d'EAL contacté jeudi par l'AFP, assure avoir mené, avec un autre membre de son ONG, une enquête de plusieurs années sur le trafic d'ivoire, pour découvrir l'implication des shebab. Il affirme, dans un article publié par EAL en 2012, que «le trafic (de l'ivoire) pourrait représenter jusqu'à 40% des fonds» des shebab. Des défenses d'éléphants victimes de braconnage TED ALJIBE AFP «Contrairement à d'autres milices, les shebab ne tuent pas d'éléphants», a-t-il indiqué jeudi, contacté aux Pays-Bas où il réside: «Ils font juste le commerce de l'ivoire (...) Certains trafiquants au Kenya préfèrent vendre aux shebab, non seulement parce qu'ils payent bien, mais parce que ça évite les tracas et les risques pour sortir l'ivoire du pays». «Nous demandons à la communauté internationale de commencer à considérer tous les trafiquants d'ivoire (et de corne de rhinocéros), les commerçants, les acheteurs et même les gouvernements comme des complices de facto de massacres, d'exploitation de l'être humain et même de terrorisme», dit M. Crosta. L'argent de l'ivoire, affirmait EAL en 2012, «permet aux shebab d'avoir la mainmise sur de jeunes soldats, dont beaucoup n'ont pas de motivation idéologique». Avant l'intervention militaire africaine en Somalie, «entre une et trois tonnes d'ivoire, d'un montant estimé à 200 dollars par kilo, transitait chaque mois par les ports de Somalie du sud». «Nos sources nous confirment que le trafic continue», a affirmé jeudi M. Crosta, «bien qu'ils aient eu à s'adapter après la campagne militaire et la perte des ports de Kismayo et Merca. Mais les shebab contrôlent toujours de vastes zones dans le sud de la Somalie (...) ils opèrent à travers la frontière et ils ont un réseau efficace au Kenya». Selon un rapport des Nations unies de mai 2013, plusieurs groupes terroristes utilisent le trafic d'ivoire, revendu essentiellement sur les marchés asiatiques, pour se financer en Afrique. Le représentant de l'ONU pour l'Afrique centrale, notait ce rapport, «a été informé lors de consultations avec les autorités locales dans la région que le commerce illégal de l'ivoire peut constituer actuellement une importante source de financement pour des groupes armés, dont la LRA» («Armée de résistance du Seigneur», rébellion ougandaise). La Cites (Convention sur le commerce international des espèces menacées) estimait en juin 2012 que le braconnage des éléphants était à son pire niveau depuis une décennie, avec 25.000 animaux abattus en un an. L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites: sa population actuelle est estimée à environ 472.000 individus, après être tombée à 600.000 dans les années 1980 contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle. 20minutes.fr / AFP 26/9/2013 -
Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARCTIQUE
Moscou - Dix militants de Greenpeace, dont des étrangers, et un photographe, ont été placés jeudi en détention pour deux mois en Russie pour «piraterie», crime passible de 15 ans de prison, après une opération contre une plateforme de Gazprom en Arctique. Un tribunal de Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie, a ordonné la mise en détention préventive pour deux mois du capitaine du navire de Greenpeace, l'Américain Peter Willcox, qui avait été le capitaine du Rainbow Warrior, le bateau de l'ONG écologiste coulé en 1985 par les services secrets français. spiegeltv / YouTube 25/9/2013 : "Arctic Sunrise": Greenpeace-Aktivisten in Untersuchungshaft ("Arctic Sunrise": Des militants de Greenpeace en garde à vue) Une décision similaire a été prise à l'encontre du Suisse Marco Weber, qui avait escaladé le 18 septembre la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa du géant russe Gazprom pour protester contre les projets d'exploitation pétrolière dans cette zone. La même mesure a été appliquée au Polonais Tomasz Dziemianczuk, aux Néo-zélandais David John Haussmann et Jon Beauchamp, au Canadien Paul Douglas Ruzycki, au Français Francesco Pisanu, et au Turc Gizhem Akhan, second de cuisine à bord du navire Arctic Sunrise. Il est rare que des étrangers soient placés en détention préventive en Russie. Le photographe freelance russe Denis Siniakov et deux autres ressortissants russes ont été eux aussi condamnés à deux mois de détention. Les militants ont réfuté les accusations de «piraterie», insistant sur le fait que leur action de protestation contre la plateforme de Gazprom en Arctique était pacifique. PrikolNow / YouTube 19/9/2013 : На судно Arctic Sunrise высадились российские пограничники (Le navire Arctic Sunrise embarqué les gardes-frontières russes) Jeudi matin, le Comité d'enquête russe avait prévenu qu'il allait demander que les 30 membres d'équipage de l'Arctic Sunrise, navire battant pavillon néerlandais, soient maintenus en détention le temps de conclure l'enquête. Les enquêteurs ont estimé que les membres de l'équipage, issus de 18 pays, pourraient fuir la Russie, s'ils étaient relâchés. Un porte-parole de Greenpeace International, le Suédois Dmitri Litvinov, fils du célèbre dissident et prisonnier politique de l'époque soviétique Pavel Litvinov et arrière petit-fils d'un ministre des affaires étrangères de Staline, a de son côté vu sa détention préventive prolongée de 72 heures. Une porte-parole néerlandaise de Greenpeace, Faiza Oulahsen, et un cuisinier ukrainien du navire ont eux aussi bénéficié de cette mesure plus clémente. Euronews / YouTube 20/9/2013 : Greepeace claims ship seized by Russia in international waters ("Réclamation" de Greenpeace suite à la saisie du navire dans les eaux internationales) Selon l'agence Interfax, une autre audience du tribunal sur leur cas doit avoir lieu vendredi, étant donné qu'ils ont déjà passé 48 heures en détention. L'affaire, qui implique de nombreux ressortissants étrangers, pourrait tourner à l'affrontement diplomatique. Invoquant le droit maritime, les Pays-Bas ont déjà demandé aux autorités russes de libérer l'équipage. Maria Elena / YouTube 20/9/2013 : Dramatic Video Of Oil Rig Protest | Greenpeace Ship Stormed By Russian Guards (Le navire de Greenpeace pris d'assaut par les gardes russes) Le gouvernement néerlandais envisage même d'engager une «procédure légale (contre l'arrestation de l'équipage) y compris devant le Tribunal international de l'ONU pour le droit de la Mer», a annoncé mercredi le chef de la diplomatie néerlandaise Frans Timmermans. De son côté, Kumi Naidoo, directeur de Greenpeace International, a qualifié les décisions de la justice russe «d'intimidation». L'ONG Reporters sans frontières s'est de son côté dite «choquée» par le placement en détention provisoire du photojournaliste Denis Siniakov, qui a travaillé dans le passé au bureau de l'AFP à Moscou. «Denis Siniakov a été interpellé dans l'exercice de son activité professionnelle et son arrestation constitue une violation inacceptable de la liberté de l’information», a déclaré l'ONG. «En portant contre le photographe et les activistes une accusation aussi absurde que celle de +piraterie+, le Comité d’enquête russe criminalise le journalisme aussi bien que le militantisme», a-t-elle poursuivi dans un communiqué. Des médias russes, dont la radio Echo de Moscou ou le site d'information en ligne Gazeta.ru, ont annoncé qu'ils ne publieront pas de photos sur leur page d'ouverture vendredi en signe de solidarité avec M. Siniakov, a rapporté Interfax. Les membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise avaient été placés mercredi dans des centres de détention provisoire de Mourmansk et de la région. Le navire de Greenpeace avait été pris d'assaut manu militari la semaine dernière par un commando héliporté des garde-frontières russes, puis remorqué jusqu'à la rade de Mourmansk et mis au mouillage. S'exprimant pour la première fois sur cette affaire, le président russe, Vladimir Poutine, a reconnu mercredi que les militants n'étaient pas des «pirates» mais il s'en est pris aux méthodes de Greenpeace, estimant de surcroît que les militants à bord de l'Arctic Sunrise avaient enfreint le droit international. 20minutes.fr / AFP 26/9/2013 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Nantes - Un collectif d'élus opposés à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes a présenté jeudi une contre-étude sur le plan d'exposition au bruit de l'agglomération nantaise du fait de l'actuel aéroport qui, selon eux, démontre l'inutilité d'un transfert de cet équipement à Notre-Dame-des-Landes. Le collectif d'élus doutant de la pertinence de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le Cedpa, s'est adressé à un cabinet privé européen, Adecs/Airinfra, qui a calculé un nouveau plan d'exposition au bruit (PEB), s'appuyant sur les projections du trafic passager du groupe Vinci, concessionnaire de l'actuel aéroport et du projet de Notre-Dame-des-Landes. Un festival de musique organisé par les opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 3 août 2013 JEAN-SÉBASTIEN EVRARD AFP Mais cette étude tient aussi compte du nombre de mouvements réels d'avions, qui a progressé beaucoup plus lentement que prévu en 2003 lors de l'établissement du PEB s'appliquant actuellement à Nantes, du fait d'un doublement du taux de remplissage des avions. En outre, la contre-étude tient compte de l'amélioration des modèles d'avions en termes de bruit. Selon les scénarios proposés à dix ans (2022) et à vingt ans (2032), l'Ile de Nantes - coeur de la ville où la municipalité entend implanter le futur CHU - ne serait pas touchée par les interdictions de construction d'habitat, qui concernent seulement le coeur du PEB, baptisé zone «C». De même une ZAC, zone d'aménagement concerté, actuellement en friche au sud de cette Ile de Nantes, serait, elle aussi, en dehors de la zone «C» du PEB. Pour le Cedpa «le résultat est sans équivoque: l'argument du bruit qui deviendrait insupportable et empêcherait l'urbanisation de Nantes est un mensonge», indique-t-il dans un communiqué. «Les conclusions de cette étude sont tout à fait en phase avec les conclusions relatives au maintien de l'aéroport de Toulouse: des avions plus gros, mais moins bruyants et mieux remplis; moins de mouvements que prévu. A Toulouse le préfet conclut à l'inutilité d'un déplacement; à Nantes, on a conclut à l'inverse. Comprenne qui pourra...», ajoute le Cedpa. Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a suscité une fronde violente à l'automne 2012 quand les gendarmes sont intervenus pour expulser les opposants anti-capitalistes installés sur le site. Après l'arrêt des interventions - et le report de fait des premiers travaux - pour laisser place pendant l'hiver 2013 à plusieurs mois d'une «commission de dialogue», le projet, qui devait être achevé en 2017, semble actuellement en stand-by. Le gouvernement n'a reformulé aucun calendrier, à ce jour, pour la reprise des travaux. Néanmoins, la Commission européenne de Bruxelles saisie par les anti-aéroport a estimé le 17 septembre que ce projet n'était pas en infraction avec la législation, notamment en matière d'environnement. Dans un communiqué jeudi l'association pro-aéroport «Des ailes pour l'ouest» a estimé que cette étude était «un baroud d'honneur après Bruxelles». «Plus personne n’est dupe sur la partialité et la subjectivité des opposants, idéologues de la décroissance», ajoute le président «Des ailes pour l'ouest», Alain Mustière. «Les données de cette étude sur les courbes de bruit ne recoupent pas les premiers éléments de celle menée depuis plusieurs mois par la DGAC à la demande de la commission de dialogue», a-t-on indiqué jeudi à la prefecture de Loire-Atlantique. «Nous invitons les opposants à participer à la prochaine réunion de dialogue qui sera organisée avec toutes les parties en présence dans le dossier, d'ici la fin octobre», pour y prendre connaissance des données de cette nouvelle étude de la DGAC, a-t-on ajouté de même source. 20minutes.fr AFP 26/9/2013 -
France : Le point sur la situation des ours (Pyrénées)
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Ours : tous les ours sauf l'ours polaire
Selon un rapport intermédiaire des services de l'Etat, les l'ours s'en seraient moins pris aux troupeaux de brebis depuis le début de l'année dans les Pyrénées. Des statistiques qui divisent toujours autant les partisans et les opposants. Selon l'Etat, les troupeaux de brebis ont subi moins d'attaques d'ours depuis le début de l'année 2013. Photo : AFP Les attaques d'ours sont en baisse dans les Pyrénées. Voilà une statistique qui va ravir les défenseurs des ours et faire bondir de colère les éleveurs farouchement opposés à sa présence. Selon un rapport publié par les services de l'Etat, 116 attaques de brebis ont été recensées au 31 août 2013 dans les estives. Un chiffre en baisse par rapport en 2012 quand l'ours s'était attaqué à 180 animaux. Dans le même temps le nombre de dossiers est également en légère baisse : 78 procédures d'indemnisation cette année contre 89 en 2012. Du côté des opposants, les éleveurs s'inscrivent en faux et pointent du doigt les nombreuses attaques imputées aux plantigrades : selon eux, la dernière survenue en Ariège il y a une dizaine de jours aurait provoqué la perte d'une quarantaine de brebis. Dans les rangs des défenseurs du plantigrade, ce chiffre relevé par l'Etat n'étonne guère Alain Reynes, directeur de l'association Adet-Pays de l'ours. "Avec la généralisation des clôtures et des chiens de troupeaux, la protection des animaux est plus efficace. D'autant qu'avec 22 individus la population des ours n'a jamais été aussi élevée et les attaques aussi peu nombreuses". Vers une nouvelle réintroduction? Les défenseurs de l'ours sont toujours déterminés à introduire de nouveaux spécimens dans les Pyrénées. Selon eux, les 22 individus présents dans la montagne ne suffisent pas à assurer la pérennité de l'espèce dans le massif. "On attend toujours l'autorisation de l'Etat", explique Alain Reynes inquiet du silence du ministère de l'écologie sur le sujet. En Espagne, la baisse est importante également, passant de 50 attaques l'an dernier à 12. Les communications alarmistes des éleveurs et élus opposés à l'ours étaient donc bien une tentative de manipulation», accuse les associations Pays de l'ours et Férus, défenseurs de la cause ursine. metrOnews 16/9/2013 - 20minutes.fr 17/9/2013 -
France : Le point sur la situation des ours (Pyrénées)
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Ours : tous les ours sauf l'ours polaire
Pour tous ceux qui se demandent ce qui se joue dans la polémique sur l’ours dans les Pyrénées, tout s’est éclairci le 24 septembre : ce n’était qu’une affaire de gros sous … On apprend en effet le même jour : que les brebis tombées d’une falaise en Ariège vont être indemnisées «au bénéfice du doute», sans même passer en commission d’indemnisation, alors que de source officielle aucun élément sur le terrain n’a permis de mettre en cause l’ours. que l’Association des Chambres d’Agriculture des Pyrénées (ACAP), considérant que «ces évènements interrogent clairement, la continuité de l’activité de l’élevage sur les territoires concernés», récupère la tension créée par ses amis de l’Addip-Aspap pour négocier un plan d’aide à l’agriculture pyrénéenne de plusieurs dizaines de millions d’euros, dont plusieurs millions leur reviendront pour «l’animer» … CQFD. Les masques sont tombés. Non seulement les structures anti-ours instrumentalisent les dégâts d’ours alors qu’ils représentent moins de 1% des pertes de brebis dans les Pyrénées, mais elles n’hésitent pas à les inventer quand il en manque pour négocier les budgets voulus, comme cela a été le cas de manière flagrante pour le dérochement de Pouilh. Régulièrement, les structures anti-ours dénoncent les quelques dizaines de milliers d’euros octroyés aux associations environnementales, alors qu’elles en négocient discrètement plusieurs millions pour «animer» un programme de plusieurs dizaines de millions d’euros, sur des fonds publics, bien entendu … «Vulgaires et irrationnels» résumait la Préfète de l’Ariège pour qualifier l’attitude des opposants à l’ours qui ont perturbé l’expertise à Pouilh. Vulgaires, c’est sûr, mais peut-être pas si irrationnels finalement, quand on croise les informations … Pays de l'Ours Adet 26/9/2013 -
Eléphants braconnés au cyanure au Zimbabwe
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actus / Infos Les Eléphants
Un tribunal du Zimbabwe a condamné mercredi à au moins quinze ans de prison trois personnes accusées d'avoir tué 81 éléphants. Cette information a été annoncée par la radio d'Etat Spot FM. Les animaux avaient d'abord été empoisonnés au cyanure. Pour cet empoissonnement, mercredi, un homme de 25 ans a été condamné à 16 ans de prison et à une amende de 440'000 euros, ses co-accusés, âgés respectivement de 42 ans et 24 ans, ont eux écopé de 15 ans de prison et de 150'000 euros d'amende chacun. "Les autorités des parcs nationaux et de la faune ont salué ce jugement comme une arme de dissuasion contre d'éventuels braconniers", a souligné Spot FM. Les défenses d'éléphant sont toujours très recherchées, car leur ivoire est revendu cher en Asie... Les trois personnes condamnées font partie d'un groupe de neuf personnes arrêtées et soupçonnées d'avoir empoisonné les points d'eau de la réserve. Cependant, Jerry Gotora, président de l'Office des parcs nationaux du Zimbabwe, a dit que le poison avait été placé "dans des lieux où les éléphants paissent, et non dans l'eau comme cela a été dit". Il y a deux ans, neuf éléphants, cinq lions et deux buffles étaient morts, empoisonnés au cyanure dans le parc Hwange National Park. Seuls 50 rangers patrouillent dans ce parc, qui s'étend sur 15'000 km2 (soit la moitié de la Belgique), et les autorités des parcs disent qu'il en faut dix fois plus. Plus de 120'000 éléphants vivent dans les parcs du Zimbabwe. ROMANDIE 25/9/2013 -
LIMA - Un séisme de magnitude 7 selon l'USGS (Institut de géophysique des Etats-Unis) a touché mercredi le sud du Pérou, provoquant des scènes de panique dans plusieurs villes, dont Lima, sans toutefois faire de victimes. L'épicentre du tremblement de terre qui a duré 50 secondes a été enregistré à 11H42 locales (16H42 GMT) et localisé à 72 kilomètres au sud de la ville de Lomas, dans le département de Arequipa, à une profondeur de 37 kilomètres. Les autorités péruviennes ont écarté tout risque de tsunami, élevé en raison de l'intensité du séisme, mais ont mis en garde contre le risque de fortes vagues. Plusieurs routes ont été coupées, dont la Panaméricaine sud où se sont produits des éboulis de sable et de pierre. La circulation sur cette voie, une des plus importantes du pays, ne devait pas être rétabli avant plusieurs heures. Des éboulements se sont également produits dans la région d'Arequipa, près du volcan Chachani, selon les informations de la police. La forte secousse a provoqué des scènes de panique dans plusieurs villes, dont Arequipa et Lima où de nombreux habitants se sont précipités dans la rue, se regroupant dans les centres de la défense civile prévus à cet effet, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le séisme, le plus puissant depuis le début de l'année, a été notamment été ressenti dans les départements de Cuzco, Apurimac, Tacna, Lima, Ica et Junin, dans le centre et le sud du pays. Plusieurs maisons ont été endommagées et certains bâtiments, dont des écoles, se sont effondrés dans la ville d'Acari, la plus proche de l'épicentre, mais pour l'instant aucune victime n'était à déplorer, selon les autorités locales. Le séisme, qui a frappé au moins huit départements du sud et du centre du Pérou, avait d'abord été estimé à 6,9 degrés sur l'échelle de Richter, adoptée par l'Institut de géophysique du Pérou. Le séisme n'a pas provoqué de tsunami, a confirmé sur la radio RPP Alberto Bisbal, de l'Institut de Défense Civile, citant des informations de la Marine de Guerre. La côte péruvienne est située sur la Ceinture de feu du Pacifique, qui concentre environ 85% de l'activité sismique terrestre. Les tremblements de terre sont fréquents au Pérou où 140 secousses ont été recensées depuis le début de cette année. Des simulations d'alerte aux séismes se déroulent régulièrement dans tout le Pérou afin de préparer la population à un tremblement de terre majeur, qui serait suivi d'un tsunami dans les zones côtières, selon l'Institut national de défense civile. Ces exercices, dont certains nocturnes ont pour but d'évaluer la capacité de réaction de la population et des autorités et d'appliquer les procédures et protocoles des équipes d'urgence, selon la Défense civile. ROMANDIE 25/9/2013
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Campagne(s) de Greenpeace pour défendre le climat
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARCTIQUE
LA HAYE - Invoquant le droit maritime, les Pays-Bas ont demandé aux autorités russes de libérer les 30 membres d'équipage du navire de Greenpeace Arctic Sunrise, arrêtés après une action contre une plateforme pétrolière de Gazprom, a-t-on appris mercredi de source officielle. L'Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais et conformément au droit maritime, les Pays-Bas ont demandé aux autorités russes de libérer immédiatement le navire et son équipage, a indiqué le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans dans un courrier adressé mercredi au Parlement. Les membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, quatre Russes et d'autres nationalités, ont été placés dans des centres de détention provisoire de Mourmansk (nord-ouest de la Russie) et de sa région, après avoir été amenés à terre pour interrogatoire. Le navire avait été arraisonné jeudi dernier par un commando héliporté des garde-frontières russes, puis remorqué jusqu'à la rade de Mourmansk et mis au mouillage. Le Comité d'enquête russe a indiqué mardi avoir ouvert à l'encontre des militants de Greenpeace une enquête pour piraterie en groupe organisé, ce qui les rend passibles de 15 ans de détention. Le gouvernement néerlandais envisage d'engager une procédure légale (contre l'arrestation de l'équipage) y compris devant le Tribunal international de l'ONU pour le droit de la Mer en fonction des informations que fournira Moscou sur les charges retenues, a indiqué M. Timmermans. Il a en outre indiqué avoir parlé de cette affaire avec son homologue russe Sergueï Lavrov en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. La Haye a notamment demandé aux Russes de préciser quelle était la position exacte de l'Arctic Sunrise lors de son arraisonnement et d'expliquer pourquoi les autorités des Pays-Bas n'avaient pas été informées alors que le navire bat pavillon de ce pays. Les Pays-Bas avaient demandé une réponse avant 16H00 GMT mardi et, en l'absence de réaction de Moscou, ont renouvelé leur demande mercredi, a indiqué le chef de la diplomatie néerlandaise. L'Arctic Sunrise avait été dépêché par Greenpeace dans l'Arctique russe pour protester contre des projets d'exploitation pétrolière des géants énergétiques russes Gazprom et Rosneft. Le 18 septembre, s'approchant dans des canots pneumatiques de la plateforme de Gazprom en mer de Barents, des militants de l'ONG avaient tenté d'en escalader la coque après avoir lancé un filin. Ces gens ont enfreint le droit international, a déclaré le président russe Vladimir Poutine au cours d'un forum sur l'Arctique à Salekhard (Grand Nord). Il est absolument clair que ce ne sont pas des pirates, mais de facto ils ont tenté de s'emparer de la plateforme, a-t-il ajouté. ROMANDIE 25/9/2013 -
Le peuple suisse se prononcera probablement sur l'initiative populaire de la Jeunesse socialiste "Pas de spéculation sur les denrées alimentaires". Les initiants ont annoncé jeudi avoir récolté 130'000 signatures. Leur texte demande que la Confédération légifère sur la lutte contre la spéculation sur les matières premières agricoles et les denrées alimentaires. Les paraphes ont été réunis en onze mois, indiquent les Jeunes socialistes. Ils ne savent pas encore quand ils les déposeront, précise leur président David Roth. Le délai pour la récolte des 100'000 signatures requises court jusqu'au 25 mars 2014. L'initiative, soutenue par le PS, les Verts et diverses oeuvres d'entraide, a été lancée en octobre 2012. Le texte interdit tout investissement, direct ou indirect, dans des instruments financiers liés aux matières premières agricoles et aux denrées alimentaires. Des sanctions devront être fixées pour les entreprises fautives. Les autorités fédérales devraient en outre s'engager au niveau international contre la spéculation. L'interdiction, qui frapperait les sociétés ayant leur siège ou une succursale en Suisse, vaudrait aussi pour la vente de produits structurés. Aux yeux des initiants, la place financière helvétique joue un rôle central dans la spéculation sur les denrées alimentaires, car beaucoup de grandes sociétés de négoce de cette branche ont leur siège en Suisse. ----->C'est une bonne idée et qui aurait le mérite, si elle est votée par la suite, que ce principe soit étendu à l'Union Européenne et même sur la place mondiale ! Je doute fort que cette initiative aboutisse (mais je peux me tromper) ne serait-ce qu'à cause de la pression des lobbys financiers... ROMANDIE 26/9/2013
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Le loup, informations et actualité sur le loup
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu loups en France et dans le monde
Le WWF a déposé une dénonciation pénale contre le canton du Valais auprès de la Confédération après le tir, autorisé, d'un loup dans la vallée de Conches au début septembre. Selon l'organisation, le Valais est le seul canton à ne pas appliquer le concept loup. Le concept loup est valable pour toute la Suisse, écrit le WWF jeudi dans un communiqué. L'organisation demande, avec cette dénonciation, que la protection des troupeaux de moutons soit suffisante en Valais. D'ici là, aucun tir ne doit être autorisé. Le Valais préfère tirer les loups que de protéger efficacement les moutons, estime le WWF. Aucun autre canton ne méprise autant la protection rigoureuse des loups. Avec cette dénonciation pénale, le WWF veut montrer sa volonté de ne plus tolérer ce comportement. Même officiellement autorisé, le tir d'un loup le 2 septembre dernier dans la vallée de Conches relève de manquements, estime le WWF. L'organisation déplore qu'aucune mesure de protection n'ait été prise dans la zone concernée par les dégâts du loup, alors même que cela serait réalisable selon les experts. Le Valais voulait, en juin déjà, abattre le prédateur. La Confédération s'est opposée à cette mesure en raison de protection insuffisante des troupeaux. Et lorsque la décision de tir a été prise, un désaccord est survenu sur le périmètre de tir, qui n'a pas empêché le canton de délivrer l'autorisation. Le WWF relève encore que le Valais a aboli l'effet suspensif pour ce type de décision. L'animal a donc été abattu avant que la légalité de la décision ait pu être vérifiée. L'organisation déplore encore qu'aucun concept loup cantonal n'ait été élaboré pour planifier des mesures à long terme. Le WWF précise que dans le Haut-Valais, et dans la vallée de Conches, des troupeaux sont gardés par des chiens et des bergers sur six alpages. Aucune attaque n'a été déplorée cette année. Depuis le retour du loup en Valais il y a 18 ans, huit prédateurs ont été abattus, dont sept avec l'aval des autorités cantonales. ROMANDIE 26/9/2013 -
Solaire: Total lance le plus grand projet marchand au monde au Chili
BelleMuezza a posté un sujet dans Le Solaire
PARIS - Sunpower, la filiale solaire du géant pétrolier français Total, et le groupe suisse Etrion ont annoncé jeudi le lancement au Chili d'un projet de construction et d'exploitation d'une centrale solaire. Cette centrale photovoltaïque, baptisée Salvador, sera réalisée dans le désert d'Atacama (nord) et disposera d'une puissance maximale de 70 mégawatts, ont précisé les partenaires dans un communiqué. Salvador est présentée par ses promoteurs comme la plus importante centrale solaire au monde fonctionnant avec un modèle dit marchand. Cela signifie que l'électricité qu'elle produira, plutôt que d'être revendue à un fournisseur d'électricité via un contrat de long terme et à un prix plus ou moins garanti, sera vendue directement sur le marché spot, c'est-à-dire de gré à gré et à un prix fluctuant en fonction des cours de l'électricité au Chili. Cependant, la centrale pourrait conclure ultérieurement des contrats d'achat d'électricité classiques avec des électriciens. [...]Le projet Salvador représente une étape majeure dans l'exploitation des capacités de l'énergie solaire dans le monde et confirme que le solaire devient compétitif par rapport aux sources d'énergie conventionnelles, a estimé Philippe Boisseau, qui dirige entre autres les activités solaires de Total. Le projet sera financé à hauteur de 70% par l'OPIC, organisme d'aide au développement du gouvernement américain, le solde étant à la charge de trois entreprises (Etrion, TotaSolventus Energias Renovables), au prorata de leur participation (respectivement 70%, 20% et 10%). Etrion exploite déjà plusieurs centrales solaires, en Italie, d'une capacité totale de 60 mégawatts. romandie 26/9/2013 -
Cet amas de roche et de boue se trouve au large du port de Gwadar, dans la mer d'Arabie. Mais elle devrait disparaître rapidement. L'île, à quelques kilomètres au large de Gwadar (Pakistan), le 25 septembre 2013. (PAKISTANI GOVERNMENT / AFP) Elle est sortie de la mer d'Arabie à la faveur d'un séisme. Le puissant séisme qui a frappé le Pakistan mardi 24 septembre a donné naissance à une île, à des centaines de kilomètres de l'épicentre, près du port de Gwadar. "Ce n'est pas une petite chose, mais un truc immense qui est sorti de sous les eaux", a déclaré Muhammad Rustam, un habitant de la ville. Une île émerge dans la mer d'Arabie après le séisme de magnitude 7,7 au Pakistan (24/09/13) - neworldnews1 / Youtube 25/9/2013 L'île, longue d'une centaine de mètres et large d'une quarantaine, est située à quelques kilomètres de la côte. Elle attire déjà des milliers de curieux. Les propriétaires de petites embarcations n'ont pas tardé à capitaliser sur cet engouement, en proposant des visites. L'île est composée de boue, de sable et de roches, parsemée d'algues et de pierres jaunes, et constellée de poissons morts. Derrière la fascination de la "nouvelle île de Gwadar" se cache aussi une explication scientifique liée au mouvement des plaques tectoniques et aux "volcans de boue". Pour Gary Gibson, sismologue à l'université de Melbourne, en Australie, l'apparition de cette île à des centaines de kilomètres de l'épicentre du séisme est "très curieuse". Des curieux se pressent sur l'île de Gwadar, le 25 septembre 2013 au Pakistan. (PAKISTANI GOVERNMENT / AFP) "Cela s'est déjà produit par le passé dans cette région, mais c'est un événement hors du commun, très rare, je n'ai jamais entendu parler d'une chose de la sorte", à une telle distance de l'épicentre, explique-t-il. Cette "île" serait, en fait, un "volcan de boue", un monticule de sédiments poussé vers la surface sous la pression du gaz méthane lors du séisme. L'îlot n'est donc pas une structure fixe, mais un amas de boue et de roches qui va se désagréger au fil du temps, contrairement à la croissance de monticules rocheux permanents à la rencontre de plaques tectoniques. FRANCE TV INFO 25/9/2013
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Un arbuste antidouleur découvert en Afrique
BelleMuezza a posté un sujet dans Ces plantes qui nous veulent du bien
Des chercheurs ont trouvé à l'état naturel, dans le "pêcher africain", une molécule mise au point dans les années 1970 et largement commercialisée, le Tramadol ! Un arbuste aux racines antidouleur. Une équipe de chercheurs a découvert qu'une plante africaine produisait naturellement d'importantes quantités de Tramadol, une molécule de synthèse largement commercialisée sous forme de médicament analgésique. Nauclea orientalis (ou "pêcher africain"), de la même famille que Nauclea latifolia, l'arbuste antidouleur découvert au Cameroun par des chercheurs franco-camerounais. (TONY RODD/WIKIMEDIA COMMONS) Le Nauclea latifolia (ou "pêcher africain") est un arbuste qui pousse en Afrique subsaharienne. "En médecine traditionnelle, notamment au Cameroun, cette plante est utilisée dans le traitement de différentes pathologies incluant l’épilepsie, la fièvre, le paludisme et la douleur", précise l'Inserm, mercredi 25 septembre. Sur place, l'équipe franco-camerounaise a isolé le composant analgésique de cette plante et constaté qu'il s'agissait d'une molécule "identique au Tramadol, un médicament de synthèse mis au point dans les années 1970 et utilisé couramment dans le traitement de la douleur". Le directeur des recherches, Michel De Waard, évoque une "découverte extraordinaire". "C'est la première fois qu'on trouve un médicament de synthèse, fait par l'homme, directement dans une plante, à cette concentration." En effet, il explique que 20 grammes de cette plante suffisent à fabriquer une pilule de Tramadol. Une trouvaille qui "ouvre des perspectives aux populations locales pour accéder à une source de traitement bon marché et valide les concepts de médecine traditionnelle", s'enthousiasme l'Inserm. FRANCE TV INFO 25/9/2013 -
Un zoo britannique a décidé d'interdire à ses visiteurs de porter des vêtements aux imprimés zèbre et léopard expliquant qu'ils perturbaient les animaux. "Nous avons annoncé une interdiction sur les imprimés rappelant les animaux", a annoncé mercredi le parc d'attraction Chessington World of Adventures dans un communiqué. Cette décision a été prise après le lancement d'une nouvelle attraction intitulée "Zufari: se déplacer au coeur de l'Afrique", où les visiteurs se déplacent dans un véhicule sans fenêtre, entre girafes, rhinocéros et zèbres. Quand les animaux voient un visiteur qui porte des habits dont l'imprimé leur rappelle leur propre pelage, ils réagissent de façon un peu "trop sympathique", a expliqué un porte-parole du zoo situé dans le sud-ouest de Londres. "Si les visiteurs portaient des vêtements aux imprimés comparables à ceux d'un prédateur, ils prendraient peur et s'enfuiraient", a-t-il ajouté à l'AFP. Pour éviter toute déconvenue, les personnes portant les vêtements bannis pourront emprunter des vêtements le temps de la visite du zoo. LE POINT 25/9/2013
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Tourbillons océaniques : structures mal connues
BelleMuezza a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
Les tourbillons océaniques sont des structures mal connues, qui peuvent dépasser les 100 km de diamètre. Ils sont suspectés d'affecter le climat mondial. Des scientifiques ont développé un modèle mathématique pour les décrire, qui, surprise, rappelle le fonctionnement des trous noirs. Les courants marins - Cagira66· / YouTube 01/5/2008 On connait l'influence du Gulf Stream et des autres grands courants océaniques sur le climat mondial. Moins connu est le rôle des tourbillons océaniques, dont certains peuvent faire jusqu'à 200 km de diamètre. Une équipe de chercheurs des universités de Zurich et de Miami s'est penchée sur ces phénomènes d'un point-de-vue mathématique, afin de mieux comprendre leur fonctionnement. 2011, 4 tourbillons géants générés par des conditions climatiques particulières et/ou activité sismique ou volcanique. Selon les informations figurant dans le descriptif de la vidéo, la largeur de certains de ces tourbillons a été estimée de 150 à 400km ! Lisa TheMayanManifestor / YouTube 23/2/2012 Le possible impact des tourbillons océaniques sur le climat mondial n'a jamais pu être quantifié, car les limites mêmes de ces formations ne sont pas bien définies. George Haller et Francisco Beron-Vera ont ainsi développé une solution mathématique pour les connaître, et publient leur résultat dans la revue Journal of Fluid Mechanics. Leur astuce : isoler des zones où l'eau est plus cohérente en utilisant des photos satellites. À leur grande surprise, leur modèle s'est avéré être l'équivalent mathématique des trous noirs trouvés dans l'espace ! Des scientifiques américains ont découvert deux tourbillons géants dans l'océan Atlantique, au large des côtes de la Guyane et le Suriname. Selon le scientifique brésilien Guilherme Castellane, les deux "entonnoirs" font environ 400 kilomètres de diamètre. Jusqu'à présent, ceux-ci n'étaient pas connus sur Terre. Les entonnoirs exerceraient une forte influence sur les changements climatiques qui ont été enregistrés au cours des dernières années. whirlpoolhitman / YouTube 21/8/2012 Les trous noirs sont des formations spatiales dont la masse est tellement gigantesque qu'ils attirent tout ce qui trouve dans leurs environs, lumière incluse. Mais lorsqu'il se trouve à une certaine distance, un rayon lumineux ne s'engouffre pas dans le puits gravitationnel, il suit une orbite circulaire autour du centre. La théorie de la relativité d'Einstein appelle ce phénomène une sphère de photons. C'est donc des structures similaires qui ont été découvertes aux abords des tourbillons. À l'intérieur, aucune particule ne peut s'échapper, elles tournent indéfiniment. Mais sur les bords, des cercles fermés exécutent des rotations sans jamais s'y engouffrer. Dans tous les cas, rien ne peut y réchapper, molécules d'eau, détritus ou plancton. Pour les chercheurs, le seul fait que des structures d'eau aussi cohérentes existent parmi ces chaotiques tourbillons est extrêmement surprenant. Agulhas Current Simulation (NASA)- Penny Haire / YouTube 9/12/2011 Puisque ces tourbillons doivent être stables et continus, les chercheurs ont cherché à vérifier la théorie sur le terrain. Ils se sont penchés sur les anneaux d'Agulhas, des tourbillons qui naissent régulièrement dans l'océan austral, à la pointe sud de l'Afrique, et transportent des eaux salées vers le nord-ouest. Ils ont identifié 7 anneaux de type "trou noir", et ont découvert qu'ils transportaient la même masse d'eau, sans la moindre fuite, pendant plus d'un an. Mais les scientifiques signalent que ces vortex ne sont pas seulement inféodés à l'espace et aux océans. Beaucoup de tornades pourraient également suivre ce schéma mathématique. Reste maintenant à identifier l'impact de ces tourbillons sur le climat. La théorie actuelle prédit qu'en se formant dans l'hémisphère Sud (et les observations indiquent qu'ils le sont de plus en plus), ces phénomènes permettent de faire remonter de l'eau plus salée vers le Nord et ainsi faire fondre les calottes polaires, ce qui amplifierait le réchauffement. Vidéo animation sur la salinité de l'océan : La rétroflection Agulhas - nocsomf / YouTube 3/10/2008 Les tourbillons "créent des oasis mouvantes qui ont un impact important sur la chaîne alimentaire et les changements climatiques grâce à leur transport sur de longues distances d'eau à la température et à la salinité différentes", expliquent les auteurs dans leur étude. L'utilisation du modèle mathématique développé pourrait ainsi aider les climatologues à en savoir plus sur ces mystérieux phénomènes et leur impact. MAXISCIENCES 25/9/2013 -
La barrière de Ross cache le premier estuaire découvert en Antarctique
BelleMuezza a posté un sujet dans ANTARCTIQUE
C’est une première : un estuaire a été découvert en Antarctique occidental, sous un kilomètre de glace. Il se trouve là où le courant glaciaire Whillans rejoint la mer de Ross sur la barrière de glace du même nom. Une expédition scientifique devrait bientôt tenter d’en savoir plus sur la biodiversité qu’il abrite, tandis que des questions se posent déjà sur son implication dans le mouvement des glaces. Plus grande plateforme de glace de l'Antarctique, la barrière de Ross est presque aussi grande que la France métropolitaine, avec 487.000 km2. Bruce McKinley, Flickr, cc by nc nd 2.0 En février dernier, des bactéries ont été découvertes dans le lac Whillans, sous 800 m de glace, en Antarctique occidental. La nouvelle avait alors fait grand bruit. Cette étendue d’eau de 60 km2 fait partie d’un vaste et complexe réseau hydrologique qui intervient notamment dans le drainage du continent. Ainsi, il récolte les eaux issues de la fonte des glaces et leur permet de s’écouler en direction de l’océan dans lequel elles se déversent «en cascade», selon la plupart des théories qui avaient cours en date du 6 septembre 2013. Or, grâce à une récente découverte, ces hypothèses pourraient bien devenir obsolètes. En effet, des chercheurs menés par Huw Horgan, de l’université de Victoria à Wellington (Nouvelle-Zélande), viennent de présenter, dans la revue Geology, l’existence d’un estuaire jamais recensé auparavant en Antarctique. Il s’agit donc d’une embouchure où les mouvements du fleuve (ici composé d'eaux sous-glaciaires) sont impactés par ceux de l’océan, notamment par les déplacements générés par les marées. Ainsi, il se caractérise par un milieu où des eaux douces et salées se mélangent à divers degrés. Ce premier estuaire trouvé en Antarctique se situe sous l’extrémité distale du courant glaciaire Whillans, ce qui signifie qu’il rejoint l’océan sous la barrière de Ross. Selon les mesures sismiques réalisées par l’équipe, il ferait jusqu’à 1 km de large, pour une profondeur de 7 m. Cette découverte pourrait marquer le début d’une nouvelle phase d'exploration sur ce continent, dont le but serait de rechercher d'autres estuaires et ainsi d'approfondir nos connaissances sur le réseau hydrologique de ce territoire. Le continent antarctique est irrigué par un vaste réseau hydrologique. Les points bleus sont les lacs (lakes, en anglais) et les courbes bleues sont des rivières (rivers). Le lac Whillans est à l'ouest et le lac Vostok à l'est du continent. Zina Deretsky, NSF Mais, est-on certain qu’il s’agisse bien d’un estuaire ? Plusieurs indices géomorphologiques le suggèrent, comme la forme en surface de l’écoulement de glace qui pourrait être expliquée par un jeu de pressions affectant le courant glaciaire par en dessous, sous l’effet des marées. Par ailleurs, de l’eau saumâtre, ainsi que de l’eau et des sédiments d’origine marine ont été trouvés plusieurs kilomètres en amont du début de la barrière de Ross, toujours sous le courant glaciaire Whillans. Ce résultat démontre bien l’existence de remontées d’eau de mer et son mélange avec de l’eau douce. Sous nos latitudes, les estuaires sont des régions riches en biodiversité. La question se pose donc de savoir si c’est également le cas en Antarctique, sachant que le site, qui est donc ouvert sur l’océan, repose sous environ un kilomètre de glace. Pour le savoir, un forage est prévu lors d’une expédition scientifique qui sera menée cette année. Il devrait notamment être mis à profit pour déployer un ROV, afin d’explorer ce milieu, dont on sait par exemple qu’il peut recevoir des nutriments en provenance du lac Whillans. Enfin, cette découverte pose une dernière question : ne faut-il pas revoir certains modèles caractérisant l’écoulement des glaces en Antarctique ? Effectivement, les eaux marines remontant dans l’estuaire pourraient avoir des effets insoupçonnés sur les glaces. Par exemple, elles seraient en mesure de faire fondre les glaces par leur base, si elles sont plus chaudes que les eaux sous-glaciaires descendantes. Or, ce phénomène impacterait localement le mouvement de l'inlandsis, ce dont les modèles ne tiennent pas compte. Bien sûr, il ne s’agit que d’une hypothèse, mais il faudra la vérifier. FUTURA SCIENCES 25/9/2013 -
Créé en 1998 par l’U.S. Green Building Council (USGBC), le standard nord-américain LEED veut s'installer en Europe pour devenir une référence mondiale en matière de qualité environnementale dans la construction. L’acronyme LEED, Leadership in Energy and Environmental Design, pourrait se traduire par «Direction en énergie et conception environnementale». C’est une marque qui se veut à la fois programme de certification et norme de comparaison à l’échelle internationale pour tout projet immobilier «durable» : bâtiment industriel, résidentiel ou tertiaire. Ses directives mettent l’accent sur les valeurs d’intégrité et de crédibilité. Elles dénoncent l’écoblanchiment («greenwashing» en anglais), procédé marketing visant à donner une fausse image de responsabilité écologique à coups d’arguments fallacieux ou de labels environnementaux autoproclamés. L’orientation des fenêtres de cette maison écologique, construite en France selon les normes LEED, comble à elle seule 30 % des besoins de chauffage. Kasavox.com Performance environnementale et prise en compte des occupants Le bâtiment candidat à la certification LEED est associé à l’une des cinq catégories définies par l’USGBC : - bâtiments existants (LEED BE) ; - habitat (LEED H) ; - intérieurs commerciaux (LEED IC) ; - structure et coque (SC) ; - nouvelles constructions et rénovations majeures (LEED NC). Le projet est ensuite évalué selon des critères portant sur plusieurs secteurs clés : - aménagement des sites ; - efficacité énergétique ; - choix des matériaux ; - environnement intérieur ; - gestion de l’eau ; - innovation et design. Platine, est le plus haut niveau de certification LEED. impactsigns.com Des points correspondants à des crédits sont attribués à chaque étape du projet. Si celui-ci est retenu, la note finale donne droit à un des quatre niveaux de certification possible : - Certifié (26 à 32 points) ; - Argent (33 à 38 points), - Or (39 à 51 points), - Platine (52 à 70 points). LEED : relais de développement en Europe et au carrefour de l'Asie Pour asseoir son implantation en Europe, le référentiel LEED doit franchir les obstacles constitués par les spécificités nationales. En France, par exemple, la démarche HQE (Haute qualité environnementale) est prédominante dans la construction écologique. Mais elle doit être lancée très en amont du projet alors que les systèmes anglo-saxons, plus flexibles, permettent de s’intégrer en cours de route. Pourtant, malgré des frais de labellisation plus élevés, HQE reste le système le plus adapté au contexte français comme le souligne Diego Harari, spécialiste en certification BREEAM (BRE Environmental Assessment Method, le concurrent britannique), LEED et… HQE. La question est de savoir si notre marque nationale pourra résister à la stratégie d’expansion de LEED. Lors d’une table ronde avec des représentants de neuf pays européens(*), auxquels s’est jointe la Turquie, les Nord-Américains ont déjà planché sur des équivalences d’évaluation. Ces ACP (Alternative Compliance Path) sont destinés à répondre aux besoins particuliers des marchés concernés. L’une des entreprises représentant la France n’était autre que Bureau Veritas (dont Diego Harari est l’un des managers consultants). Créée en 1828 à Anvers et établie à Paris cinq ans plus tard, cette institution s’est associée au cabinet d’audit et de conseil Deloitte pour développer la certification LEED dans l’hexagone. Le déficit de notoriété de la marque HQE à l’international a pesé lourd dans la démarche. Depuis, on commence à voir fleurir des services spécialisés LEED dans les bureaux d’études ou les sociétés de conseils en construction, tels Sinteo ou ThemaVerde pour ne citer qu’eux. Une dynamique qui génère de l’embauche. De son côté, l’USGBC a entrepris de traduire en français les textes de son programme de certification, afin d’en faciliter l’application. D’autres traductions sont en cours, en espagnol et en chinois notamment. Histoire de se préparer aux étapes suivantes : l’Amérique latine et l’Asie. (*)Allemagne, Espagne, Finlande, France, Italie, Norvège, Pologne, Roumanie, Suède. FUTURA SCIENCES 25/9/2013
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Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
La banquise arctique a atteint sa surface minimale de l’année le 13 septembre 2013. Bien que le record de fonte de l’année dernière ne soit pas atteint, la fonte estivale est néanmoins classée dans le top 10 des fontes de la banquise. Il ne s’inscrit pas comme le record absolu mais tout de même, le retrait estival de la banquise arctique cette année est le sixième plus important jamais enregistré par les satellites. En 2013, la banquise a perdu 5,1 millions de km2. C’est 1,12 million de km2 de plus que la fonte moyenne, calculée entre 1981 et 2010. D’après le National Snow and Ice Data Center (NSIDC), le minimum d’extension de la glace de mer aurait été atteint le 13 septembre 2013. Bright Enlightenment / YouTube 3/4/2013 Un an plus tôt, la banquise atteignait son record de fonte. Le 16 septembre 2012, la glace de mer s’étendait sur 3,41 millions de km2, soit sur la moitié de la superficie estivale moyenne calculée sur la période 1981-2010. Aujourd’hui, elle recouvre 1,69 million de km2 de plus qu’en 2012, mais figure toujours parmi le top 10 des fontes record. À en croire les chercheurs du Goddard Space Flight Center, il n’est pas surprenant que la fonte de l’Arctique soit moins importante cette année, en réponse à la fonte exceptionnelle de 2012. Il est rare d’observer deux années consécutives avec le même minimum de glace. NASAgovVideo / YouTube 22/8/2013 L'animation montre l’extension de la glace de mer arctique et les changements de la couverture saisonnière entre le 16 mai et le 15 août 2013, jour de son minimum d'extension. Nasa La météo est en partie responsable de cette différence entre 2012 et 2013. Cette année, la température de l’air a oscillé entre 1,8 °C et 2,5 °C en dessous de la moyenne. Ces conditions froides sont attribuables aux tempêtes qui ont eu lieu cet été. En conditions cycloniques, les vents de surface ont favorisé l’extension de la glace. Ce cas de figure est totalement différent de l’année passée. En août 2012, une puissante tempête avait traversé l’océan Arctique, provoquant des ravages sur la fonte de la banquise. Cela s’explique par la persistance des conditions anticycloniques qui ont régné durant l’été 2012. Si la fonte de la glace de mer arctique en 2013 est moins importante que l’année dernière, elle s’inscrit néanmoins dans une série de fontes sur le long terme. Depuis les années 1970, la banquise perd 12 % de sa surface totale chaque décennie. Le déclin de la banquise s’est accéléré depuis 2007, et l’été 2013 ne fait qu’appuyer cette observation. À ce rythme, il est tout à fait probable qu’il n’y ait plus de banquise à la belle saison d’ici la fin du siècle. Une image de la banquise arctique au nord-est des îles de Nouvelle-Sibérie, saisie par l'instrument Modis du satellite Terra de la Nasa le 13 septembre 2013. La glace de mer domine la moitié inférieure gauche de l'image. À droite se trouve l'océan, surmonté de formations nuageuses. Nasa Worldview Une telle accélération de la fonte s’explique par le fait que la banquise s’affine d’année en année. Aujourd’hui, elle est de moitié plus mince qu’il y a quelques décennies. En 1981, son épaisseur moyenne était de 3,8 m, tandis qu’elle atteint tout juste 1,9 m actuellement. Dans son cycle moyen, dès le printemps, la banquise commence à fondre pour atteindre son minimum d’extension en septembre. Néanmoins, il reste toujours de la glace résiduelle, à partir de laquelle se reforme la banquise hivernale. Somme toute, presque tout l’océan Arctique était couvert d’une glace pluriannuelle. La banquise arctique au nord de l'Alaska, captée par l'instrument Modis sur le satellite Aqua de la Nasa le 13 septembre 2013. On peut observer un front de nuages dans le coin inférieur gauche, et les zones sombres indiquent les régions d'eau libre entre les formations de glace de mer. Nasa Worldview Aujourd’hui, il ne reste presque plus que de la glace saisonnière, plus mince et donc plus fragile. Le caractère de la glace est complètement différent. Elle est mince, se divise et peut fondre plus facilement. Cette année, la banquise s’est un peu moins retirée en raison de la température, mais l’amincissement de la glace a fait que la fonte estivale a quand même été importante. Si ces mêmes conditions météo avaient prévalu 30 ans plus tôt, la banquise aurait très probablement eu une étendue supérieure à la moyenne. FUTURA SCIENCES 24/9/2013 -
Les récifs coralliens récupèrent mieux en présence de requins
BelleMuezza a posté un sujet dans LE CORAIL
La surpêche des requins a de nombreuses conséquences, mais l’une d’entre elles semble avoir été sous-estimée. La disparition des squales impacterait directement la récupération des récifs coralliens ayant subi des dégradations… en provoquant la disparition des poissons herbivores. Une fois expliqué, ce résultat apparaît parfaitement logique. L’exemple nous vient d’Australie. Les cnidaires des récifs coralliens sont régulièrement victimes d’événements causant leur dégradation, voire leur mort. Qu’ils soient d’origine naturelle ou anthropique, les exemples ne manquent pas : épisode de blanchissement, passage d’un cyclone, invasion d’Acanthaster planci, pollution chimique, etc. Une fois morts, les coraux laissent derrière eux un substrat libre, où des algues vont pouvoir s’installer en quelques jours. Leur présence limite alors la fixation puis le développement de nouveaux scléractiniaires. La plupart des espèces de requins sont sédentaires et mènent une vie benthique, notamment au sein des récifs coralliens où la nourriture est présente en abondance. Vic DeLeon, Flickr, cc by nc nd 2.0 C’est à ce stade qu’interviennent les consommateurs primaires, comme les poissons-perroquets (des scaridés). En se nourrissant des algues, ces animaux herbivores libèrent à nouveau de la place, permettant ainsi aux jeunes coraux de se fixer, et donc de participer à la récupération du récif. Seulement voilà, cette machinerie serait sensible à une activité anthropique de plus en plus décriée depuis quelques années : la surpêche des requins. De prime abord, nous pourrions logiquement penser que s’il y a moins de squales, il devrait y avoir plus de poissons herbivores et donc encore moins d’algues. En réalité, ce n’est pas aussi simple que cela. L’exemple concret vient de nous être fourni par Jonathan Ruppert (université de Toronto, Canada), sous la direction de Mark Meekan de l’Institut australien des sciences marines (AIMS), dans la revue Plos One. L’article tire les conclusions de dix années d’observations réalisées autour de deux groupes d’atolls inhabités, situés à environ 300 km au nord-ouest des côtes australiennes. Le premier est un site protégé (Rowley Shoals), tandis que la pêche au requin est autorisée sur le second (Scott reefs). La situation est donc idéale pour réaliser des comparaisons. Les poissons-perroquets se nourrissent des algues qui s'épanouissent sur les récifs coralliens. Ces poissons ont une taille moyenne comprise entre 30 et 40 cm. Nick Hobgood, Fotopédia, cc by sa 2.0 Ainsi, il est clairement ressorti que la disparition des requins, des super-prédateurs, impactait toute la chaîne alimentaire des sites d’étude concernés, pour favoriser finalement la fixation des algues. En effet, en l’absence des squales, les populations d’autres prédateurs de plus petite taille augmentent (ils ont des niveaux trophiques inférieurs), puisqu’ils ne sont plus chassés. Par conséquent, ces poissons, principalement des lutjanidés et des lethrinidés, consomment leurs congénères herbivores en plus grande quantité. CQFD ! Ainsi, les récifs coralliens récupèrent mieux lorsqu’ils abritent des squales, raison de plus pour les protéger. Ne l’oublions pas, environ 100 millions de personnes dépendraient directement de ces milieux riches en biodiversité dans le monde. Selon des études de suivi, la plupart des requins récifaux sont attachés à des récifs bien précis. Ainsi, il serait possible de les préserver avec efficacité, sachant qu’ils sont amenés à subir de plus en plus de dégradations à l’avenir, en établissant de nouvelles aires marines protégées de petite taille. FUTURA SCIENCES 24/9/2013 -
Trombes marines en Croatie (28/8/2013)
BelleMuezza a posté un sujet dans Ouragans, typhons, tempêtes, cyclones...
L’extrême en vidéo met le cap sur les côtes croates, qui ont connu le 28 août 2013 une journée météo tout à fait exceptionnelle. Près d’une trentaine de trombes marines se sont formées le même jour, en réponse aux conditions cycloniques qui ont perduré cinq jours. La belle Dubrovnik a frémi, menacée par l’une d’entre elles. La preuve en vidéo. Il est très rare d’observer autant de trombes marines, sortes de tornades des mers, se former en une journée. Le 28 août 2013, Boris Basic, un chasseur de tempêtes a eu la chance d’en saisir une en vidéo, très proche de Dubrovnik, ville située dans le sud de la Croatie. Boris Basic, YouTube Ce jour-là, ce n’est pas une, mais 30 trombes marines qui se sont formées simultanément au large des côtes croates. De gros orages d’été ont éclaté un peu partout, associés à des précipitations, des inondations ou encore des éclairs : une zone dépressionnaire chargée d’énergie était bien installée. Les conditions météo étaient si instables que l’océan n’a pas tardé à réagir, générant la formation de plusieurs tornades des mers, ces immenses tubes en rotation errant dans les océans. Boris Basic, chasseur de tempêtes, se trouvait le 28 août 2013 à Dubrovnik, et a pu filmer une de ces trombes qui menaçait la ville. Włodzimierz Jarosiński / YouTube 28/8/2013 Cela faisait cinq jours que l’Italie et la Croatie étaient sous les eaux. L’Adriatique baignait dans une dépression, nommée Kolinda par les Croates. Le 28 août 2013, le nord et l’ouest du pays étaient soumis à d’importantes précipitations, variant par endroits de 10 à 30 litres d’eau par m2. Le nord de la Dalmatie se trouvait sous une ligne de foudre. Jusqu’à 8 h du matin, il est tombé 54 litres d’eau par m2, et à 9 h du matin le thermomètre à Dubrovnik n’affichait que 20 °C, la température la plus basse enregistrée depuis le début de l'été. Ces conditions météo ont favorisé la formation de trombes marines dites «d’air froid». La variation horizontale du vent de surface forme des tourbillons (des zones sombres) dans l'océan. Peu à peu, l'embrun s'élève et prend l’aspect d’un anneau de particules. Sous un nuage convectif, cet anneau est étiré et forme la trombe marine. Pierre cb, Wikipédia, DP Il existe en effet deux types de trombes marines. Certaines se forment comme les tornades, c'est-à-dire grâce à la concentration du mésocyclone dans le nuage d’orage. Mais les plus courantes, qui se créent aussi par temps plus clair, naissent d’un tourbillon dans l’océan. Pouvant durer entre 2 à 20 minutes, une telle trombe peut se déplacer jusqu’à 30 km/h et apporter des rafales de vent de 100 km/h. Au large des côtes croates, il s’en est formé près d’une trentaine en une journée : un événement météorologique tout à fait mémorable. Pijavica nad Dubrovnikom 28.08.2013 MrNinoCro / YouTube 15/9/2013 En général, une trombe est plutôt fine, mais sa taille peut varier de quelques mètres à quelques centaines de mètres. Son cycle de vie comporte cinq étapes. D’abord, à la surface de l’océan se forme une zone sombre circulaire, résultant du cisaillement horizontal du vent de surface. Une configuration en spirale se met en place, et apparaît un anneau d’aérosols et d’embruns autour de la zone sombre. Cette rotation verticale peut ensuite être étirée par le passage du courant ascendant d’un nuage convectif en développement. Ce tourbillon devient alors un entonnoir qui s’étire depuis la mer, jusqu’au nuage : c’est la phase mature de la trombe, qui durera jusqu’à 20 minutes. Puis, dépourvue d’énergie, la trombe disparaît. pijavica - Denis Modrušan / YouTube 28/8/2013 Les trombes marines peuvent causer d’importants dégâts, apportant grêle, orages, pluies et rafales de vent. Néanmoins, une trombe d’air froid se forme au large, loin des côtes, et arrive donc rarement jusqu’au littoral. Toutefois, en mer, relativement imprévisible, elle surprend bon nombre de navires. Durant l’événement de Croatie, un pêcheur a été porté disparu, seul son bateau renversé au passage de la trombe a été retrouvé. Pijavica kraj Rovinja / Waterspout near Rovinj, Istria 28/8/2013 - IstraMet / YouTube 3/9/2013 Les trombes marines surviennent souvent en septembre et octobre, lorsque la mer est encore bien chaude. La différence de température entre le nuage et l’océan favorise les courants ascendants de l’air chaud et humide. C’est la première fois que l’Adriatique est soumise à autant de trombes dans une même journée, mais le record est détenu par les États-Unis. Du 27 septembre au 3 octobre 2003, la région des Grands Lacs a vu se former 66 trombes marines ! Ainsi, en un seul jour, le lac Ontario a rencontré 21 tornades des mers. FUTURA SCIENCES 25/9/2013 -
TARA OCEANS : navire océonographique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans EAU - Milieu aquatique
Passera ou passera pas ? Voilà en somme la question que se pose actuellement l’équipage de la goélette Tara, à l’heure où elle navigue en direction du mythique passage du Nord-Ouest, symbolisé par le détroit de Bellot. Son franchissement, s’il a lieu, puisqu’il y a davantage de glace et qu’il fait plus froid que prévu, constituera alors un nouveau moment fort de l’expédition Tara Ocean Polar Circle. Dans la nuit du 25 au 26 août dernier, la goélette Tara a franchi le cap Tchéliouskine, c’est-à-dire le point le plus septentrional de l’Asie (Sibérie) qui marque la fin du détroit de Vilkitski, et donc du passage du Nord-Est. Depuis ce moment fort, le navire a poursuivi sa route, toujours sous les ordres du capitaine Loïc Vallette, faisant ensuite escale à Pevek (Russie) puis à Tuktoyaktuk (Canada), où il est arrivé de nuit ce 20 septembre. C’est donc depuis ce petit village inuit de 870 habitants qu’a débuté une nouvelle phase cruciale de l’expédition Tara Ocean Polar Circle : le franchissement du passage du Nord-Ouest. L'arrivée de Tara à Pevek - Tara Expéditions / YouTube 9/9/2013 En quittant le village inuit de Tuktoyaktuk (Canada), la goélette Tara a repris sa navigation circumpolaire de 25.000 km autour de l'Arctique. V. Hilaire, Tara Expéditions La goélette a repris la mer le 21 septembre, non sans d’abord avoir accueilli de nouveaux passagers, tandis que d’autres s’en sont allés. Mardi 24 septembre, Tara s’apprêtait à quitter le golfe d’Amundsen au moteur à la vitesse de 8 nœuds (environ 15 km/h), sous un épais brouillard, filant droit vers le détroit de Bellot qui représente un point stratégique du passage du Nord-Ouest. Si tout se passe bien, l’équipage devrait arriver sur zone ce vendredi dans la soirée, mais… sans être certain de pouvoir la franchir. Il s’agit pourtant de la seule route accessible qui leur permettrait de rejoindre le détroit de Lancaster, puis la mer de Baffin et enfin le Groenland. Tara à Tuktoyaktuk - Tara Expéditions / YouTube 23/9/2013 Pourquoi ces inquiétudes ? Le détroit de Bellot mesure 35 km de long, pour une largeur minimale en certains points de 1 km. Or, cette année n’a pas été marquée par une fonte record des glaces. Les dernières cartes indiquent qu’il y a beaucoup plus de plaques de banquise sur la route que prévu, davantage, notamment, qu'en 2012. Par endroit, ces morceaux de glace de 15 cm d’épaisseur environ recouvriraient même entre 50 % et 90 % de la surface du passage. Un autre facteur n’arrange rien à la situation : les températures sont déjà négatives dans le détroit. Ainsi, de la glace peut s’y former et s’épaissir, sachant que l’eau de mer gèle à -1,8 °C, au risque de fermer la route. Cet ours polaire a été photographié depuis la goélette Tara deux jours avant son arrivée au village inuit de Tuktoyaktuk (Canada). F. Aurat, Tara Expéditions Nous saurons donc dans les prochains jours si l’expédition poursuit son itinéraire initial, ou si le navire devra faire demi-tour en vue de revenir à Tuktoyaktuk (ou de rejoindre un autre port canadien). Étant donné la course engagée, Tara ne s’arrête plus en mer pour réaliser différents échantillonnages, mais la mission scientifique n'est pour autant en pause. De nombreux capteurs placés sur la coque de la goélette réalisent en permanence des mesures physico-chimiques, biologiques, climatiques et océanographiques. En attendant les prochains arrêts, les scientifiques à bord vérifient, réparent et entretiennent leurs instruments. Station sous la neige en Mer de Beaufort - Tara Expéditions / YouTube 17/9/2013 Pour rappel, l’expédition Tara Ocean Polar Circle est à la fois scientifique et pédagogique. Elle a pour principal objectif d’inventorier et d’étudier en détail la diversité planctonique arctique et ses interactions avec le milieu, tout en sensibilisant le public et les autorités à diverses problématiques environnementales. Espérons donc qu’elle puisse poursuivre son œuvre, et ainsi passer entre la péninsule Boothia et l’île Somerset sans encombre. FUTURA SCIENCES 25/9/2013 -
FRANCE : tout sur la transition énergétique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energie autres ou divers
Strasbourg (AFP) - La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) peut encore être fermée dès la fin 2016 comme s'y est engagé le gouvernement, mais son démantèlement ne pourra pas commencer avant 2018, estime le délégué interministériel en charge de sa fermeture dans un entretien aux Dernières nouvelles d'Alsace mercredi. "On n'est pas encore hors délai", même si EDF "tarde à transmettre un vrai dossier de fermeture", reconnaît Francis Rol-Tanguy. La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) peut encore être fermée dès la fin 2016 comme s'y est engagé le gouvernement, mais son démantèlement ne pourra pas commencer avant 2018, estime le délégué interministériel en charge de sa fermeture dans un entretien aux Dernières nouvelles d'Alsace mercredi. (c) Afp Une fois la centrale arrêtée, il faut laisser le combustible reposer avant qu'il puisse être transporté, souligne M. Rol-Tanguy: "Cela demande au moins deux ans", ce qui signifie que "le démantèlement proprement dit ne pourra commencer qu'en 2018". Vendredi dernier, le président François Hollande a confirmé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim "fin 2016", tout en reportant à fin 2014 la loi sur la transition énergétique qui doit sceller cette fermeture. Fessenheim ne devrait pas être explicitement citée dans la loi, souligne Francis Rol-Tanguy, car "il n'est pas sûr qu'un article de loi imposant la fermeture d'une centrale aurait été conforme à la Constitution". Le gouvernement favorise l'option d'un plafonnement de la capacité de production nucléaire qui forcera à fermer Fessenheim "si EDF veut l'autorisation d'exploiter l'EPR de Flamanville comme prévu en 2016", précise le délégué interministériel. Chargé de mener des discussions avec les acteurs alsaciens pour explorer les conséquences sociales et économiques de la fermeture de Fessenheim, M. Rol-Tanguy déplore n'avoir "toujours pas eu de rencontre" avec les syndicats et les élus locaux, un recours ayant été déposé devant le Conseil d'Etat contre sa nomination. "Cela peut encore traîner six mois. Je regrette que le dialogue ne s'instaure pas. Là pour le coup on perd du temps pour explorer les pistes de reconversion", regrette-t-il. Avec ses deux réacteurs de 900 MW, Fessenheim est la seule des 19 centrales françaises (58 réacteurs au total) dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande. Celui-ci s'est engagé à réduire la part du nucléaire dans la production électrique française de 75% à 50% d'ici 2025. SCIENCES ET AVENIR 25/9/2013