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SOS pour les espèces dites NUISIBLES
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualités - Informations mammifères terrestres
Paris (AFP) - Le Conseil d'Etat a annulé dans certains départements le classement en espèces nuisibles de plusieurs animaux comme la pie, la martre, la corneille ou la fouine, estimant qu'il n'était pas justifié, indiquent mardi des associations écologistes. Le Conseil d'Etat a annulé le classement en espèces nuisibles de la fouine en Dordogne, Eure-et-Loir, Isère, Seine-Maritime et Rhône (c) Afp "La décision du Conseil d'Etat est applicable dès sa publication: ces espèces ne peuvent donc plus être piégées ni détruites dans ces départements, sans une modification de l'arrêté ministériel", précisent dans un communiqué France Nature Environnement (FNE) et Humanité et Biodiversité, auteurs du recours devant la juridiction administrative. Le Conseil d'Etat a annulé le classement en espèce nuisible pour : - la pie dans l'Aube, l'Aude, le Calvados, l'Isère, la Marne, la Seine-et-Marne et le Rhône, - pour la fouine en Dordogne, Eure-et-Loir, Isère, Seine-Maritime et Rhône, - et pour la martre dans le Calvados, la Dordogne, la Lozère et la Moselle. - Le déclassement vaut aussi pour la corneille dans l'Aude et les Pyrénées-orientales, - le geai dans le Var - et la belette dans le Calvados. "Le concept de +nuisible+ n'a pas de sens en biologie car toutes ces espèces jouent un rôle utile dans les écosystèmes, en particulier les petits prédateurs comme la fouine, la martre ou la belette, qui sont des auxiliaires précieux de l'agriculture car ils contribuent à réguler les populations de rongeurs", commente Christophe Aubel, porte-parole de Humanité et Biodiversité. Selon Dominique Py de FNE, "c'est l'ensemble de la réglementation sur les +nuisibles+, concept périmé, qui devrait être revue pour prendre en compte les réalités biologiques et privilégier les méthodes préventives, afin de mettre un terme aux destructions injustifiées de dizaines de milliers d'animaux sauvages chaque année". SCIENCES ET AVENIR 5AUG2014 -
Lors d'une campagne de survol et de mesure de l'Arctique, les scientifiques de la base de Fairbanks en Alaska ont pris de magnifiques clichés de la calotte glaciaire parsemée de lacs d'eau douce. Chaque image représente une superficie d'environ 2.5 km par 1.5 Km. Photo prise le 16 juillet 2014. Nasa. Ces lacs se forment lorsque la neige, tombée l'hiver, commence à fondre avec la hausse des températures. Il se forme alors des piscines d'eau glacée sur la banquise. Des dizaines de lacs éphémères apparaissent. Nasa Ces images ont été prises depuis un avion ER-2 qui peut voler dans la stratosphère à près de 20 km d'altitude. Ces lacs persisteront tout l'été. Nasa. Lors du survol de la banquise, les scientifiques ont pris des images et également effectués des relevés à l'aide d'un altimètre laser qui produit des relevés topographiques. En comparant les relevés et les photos, les scientifiques espèrent mettre au point un algorithme qui permette de différencier la nature du sol (glace, eau douce, mer) à partir des données de l'instrument laser. DevnerPost 25/7/2013 SCIENCES ET AVENIR 5AUG2014
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Le bisphénol, les phtalates et autres produits chimiques reconnus toxiques
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Pollutions
Une étude française, menée sur des rats, révèle qu'une exposition périnatale au bisphénol A augmente le risque de développer plus tard une intolérance alimentaire. Une équipe de chercheurs de l’Inra (Institut national de recherche agronomique) vient de montrer, dans une étude, qu'une exposition périnatale (in utero et pendant l’allaitement) à de faibles doses de bisphénol A (BPA), considérées sans risque pour l'Homme, pouvait augmenter le risque de développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte. "Ces nouveaux résultats contribuent à caractériser les effets délétères du BPA sur le système immunitaire, à de faibles niveaux d'exposition, et à des âges auxquels l'individu est particulièrement vulnérable car immature : le fœtus et le nourrisson", souligne l'Inra dans un communiqué. Selon l'Institut, plus de 20 % de la population mondiale souffre d’allergie ou d’intolérance alimentaires. Pour établir un lien entre BPA et intolérance alimentaire, les chercheurs ont commencé par tester différentes doses de bisphénol A (0, 0,5, 5 et 50 microgrammes/kg poids corporel/jour) sur des groupes de rates (une cinquantaine au total), depuis la gestation jusqu’au sevrage des nouveau-nés à 21 jours. Puis ils se sont penchés sur l'alimentation des nouveau-nés. Ils ont attendu qu'ils atteignent un âge adulte, soit 45 jours, pour les nourrir avec de l’ovalbumine, une protéine du blanc d’œuf, ne figurant pas précédemment dans leur régime alimentaire. Résultats : les scientifiques ont observé une réaction immunitaire dirigée contre l'ovalbumine chez les animaux qui avaient été exposés au BPA au cours de leur développement, ce qui n'était pas le cas chez les rats descendant du groupe témoin (sans dose de BPA). De plus, l’administration orale répétée de l’ovalbumine chez les rats exposés par leur mère au BPA a induit une inflammation du côlon de ces animaux, attestant d’une intolérance alimentaire. "Les perturbations les plus importantes ont été observées à la dose de 5μg/kg poids corporel/jour, c'est-à-dire à la dose considérée sans risque pour l'Homme par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA)", précise l'Inra. Pour l'Institut, ces nouvelles données soulèvent la difficulté de fixer une dose journalière tolérable sûre pour le BPA. L'Inra souhaite que l'approche utilisée par ces chercheurs "puisse être appliquée à d'autres perturbateurs endocriniens, en particulier aux substances candidates au remplacement du BPA pour les emballages alimentaires de nouvelle génération". Rappel : Les pouvoirs publics français ont interdit l'utilisation du BPA dans les contenants alimentaires destinés aux nourrissons dès 2013, et pour tous les emballages alimentaires en 2015. Où trouve t-on du bisphénol A ? Canettes de soda, boîtes de conserve, emballages en plastique… Le Bisphénol A est présent dans de nombreux objets du quotidien. DURAND FLORENCE/SIPA L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail avait publié en avril 2013 un avis sur le BPA recommandant de limiter l'exposition à cette substance et de revoir à la baisse les seuils toxicologiques sur lesquels est basée l'évaluation du risque. Selon diverses études, le BPA aurait des effets possibles sur les systèmes reproductif, nerveux, immunitaire, métabolique et cardiovasculaire ainsi que sur le développement de cancers. SCIENCES ET AVENIR 5AUG2014 -
Dans un zoo hongrois, cet ours n'était pas vraiment affamé et a préféré endosser le costume de héros. Il a décidé de sauver une corneille de la noyade alors que celle-ci était tombé dans l'étendue d'eau de son enclos. A première vue, une corneille en pleine noyade peut sembler être une proie facile pour un prédateur. Mais cet ours, sûrement pas très en appétit, n'a pas hésité à montrer sa clémence en montrant un comportement assez inattendu. La scène s'est déroulée le 19 juin devant les yeux de visiteurs du zoo de Budapest en Hongrie. MediaEntertainmenTV 31jul2014 Cet ours brun de Syrie a très rapidement remarqué qu'un intrus avait fait irruption dans l'eau de son bassin : une corneille. Mais celle-ci ne semblait pas en bonne position. Elle donnait des coups d'ailes, semblant vouloir très rapidement échapper à l'eau et probablement à l'occupant de l'enclos, sans y parvenir. Grand seigneur, l'ours brun, après l'avoir observée quelques secondes, a tendu une patte au petit oiseau. Tentant de le saisir un peu maladroitement dans ses pattes, il a fini par l'attraper avec ses mâchoires afin de la tirer de l'eau par l'aile. La corneille a alors semblé, au premier abord un peu sonnée, voire morte. Toutefois, elle a rapidement repris ses esprits. L'ours lui, vraiment pas intéressé par ce repas potentiel, s'en est détourné pour se diriger plutôt vers un morceau de pomme. Et hop, ni une, ni deux, la corneille s'est relevée et a observé pendant quelques instants l'occupant des lieux pacifique, mais tout de même impressionnant. "J'ai d'abord cru que l'ours allait tuer la corneille avec ses pattes, mais finalement il l'a sauvé en la tirant hors de l'eau. Mais l'oiseau n'était pas en difficulté après le sauvetage. Il n'était pas blessé, juste trempé et en état de choc", se rappelle l'auteur de la vidéo, repris par 9news. Malgré leur réputation de prédateur, la plupart des ours bruns se nourrissent surtout de matières végétales, d'où la préférence de celui-ci pour une pomme plutôt que pour une corneille mouillée. Gentside 1aug2014
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Certains champignons sont bien connus de nos assiettes, d'autres le sont beaucoup moins. C'est notamment le cas du Hericium de erinaceus, ou encore du Lactarius indigo dont les couleurs et formes ont de quoi surprendre. Nos marchés français proposent une large gamme de champignons que nous ne présentons plus. Cependant, le célèbre champignon de Paris fait bien pâle figure comparé à l'originalité d'autres espèces qui existent dans le monde. En passant par la forme phallique à la jupe en dentelle, de la couleur rouge vif à un violet éclatant, les variétés semblent ne pas avoir de limites. Comestibles ou non, certaines sont peu connues du grand public. Pourtant leurs formes, couleurs ou propriétés ont largement de quoi étonner. Petit tour d'horizon. 1. Phallus indusiatus est une espèce de basidiomycète de la famille des Phallacées. Ce champignon comestible parfois appelé "champignon de bambou" se trouve dans les forêts d'Asie du Sud, d'Afrique, d'Amérique et d'Australie. Il possède une étonnante jupe de dentelle qui lui permet d'attirer l'attention des mouches et insectes susceptibles de l'aider à disperser ses spores. Il est également utilisé dans la haute cuisine chinoise. (Photo by Ajaykuyiloor ccby sa 3.0) 2. Hydnellum peckii est un étrange champignon qui se trouve en Amérique du Nord et en Europe, et a été également découvert en Iran et en Corée. Les jeunes spécimens de l'espèce "saignent" un jus rouge vif qui possède des propriétés anticoagulantes. Bien qu'ils ne soient pas toxiques, ils ont un goût extrêmement amer et ne sont donc pas comestibles. (Photo by Alan Rockefeller cc by sa 3.0) 3. Entoloma hochstetteri est une espèce que l'on trouve en Nouvelle-Zélande et en Inde. Ce petit champignon revêt une couleur bleue surprenante. Cette coloration est due à la présence de trois pigments de type azulène. Il n'est pas comestible, et peut-être toxique. (Photo by Ian Dodd cc by sa 3.0) 4. Mycena chlorophos est un champignon qui brillent dans le noir ! On le retrouve en Asie subtropicale, en Australie et au Brésil. Il a la particularité d'être bioluminescent, et produit une lumière verte éclatante dans l'obscurité. (Photo by Anonyme Powered cc by sa 3.0) 5. Cordyceps ignota est une espèce parasitaire qui attaque principalement les insectes et arthropodes. On le retrouve à l’échelle mondiale mais la plupart des quelque 400 espèces ont été découvertes en Asie. Ces champignons sont particulièrement abondants et diversifiés dans les zones humides tempérées et forêts tropicales. (Photo by Ian Suzuki cc by sa 3.0) 6. Mutinus caninus est un champignon en forme de phallus qui se trouve en Europe, en Asie, et en Amérique du Nord. Son nom latin découle de sa forme qui ressemble au pénis d'un chien. (Photo by Stu Phillips cc by sa 3.0) 7. Lactarius indigo peut-être trouvé dans les forêts de conifères de l'Est de l'Amérique du Nord, d’Asie de l'Est et en Amérique centrale. Lorsque le champignon est coupé ou cassé, un liquide d'une couleur indigo suinte. Bien qu'il puisse avoir l'air toxique, il est comestible et est vendu sur certains marchés. (Photo by Dan Molter cc by sa 3.0) 8. Lycoperdon est un genre de champignons basidiomycètes de la famille des Agaricaceae qui comprend les champignons appelés plus communément vesse-de-loup. Ces derniers sont très répandus dans les prés et les bois, et facilement reconnaissables à leur absence de pied. Leurs formes fait parfois penser à celle du litchi. (Photo by Harmil cc by sa 2.5) 9. Gyromitra esculenta ou gyromitre est un champignon dont le chapeau prend une forme semblable à celle d'un cerveau ou une noix. Il est toxique et potentiellement mortel s’il est consommé cru. Sa vente est interdite en France. (Photo by Toffel cc by sa 3.0) 10. Trametes versicolor est un champignon commun qui se trouve partout dans le monde. À plusieurs, ils forment des strates étonnantes et les couleurs peuvent varier selon l’âge et le lieu. Il est aussi considéré comme un champignon médicinal, et pourrait avoir des effets positifs contre le cancer, bien que cela soit encore un sujet de débat. (Photo by Steve Jurvetson de Menlo Park, USA - Flickr cc by sa 2.0) 11. Laccaire améthyste ou laccaire améthyste se trouve dans les forêts des zones tempérées de l'Amérique du Nord, du Sud, en Europe et en Asie. Avec l’âge, les spécimens perdent leur coloration vive et sont plus difficiles à identifier. Techniquement comestible, il n'est pas considéré comme un bon aliment à manger. En effet, les polluants dans le sol, tel que l'arsenic, peuvent s’accumuler dans le champignon. (Photo by H. Krisp cc by sa 3.0) 12. Clathrus ruber ou clathre rouge est situé le plus souvent sur les sols acides, dans les endroits dégagés ou aérés. On le retrouve au printemps et jusqu'en automne dans le Sud de la France, Corse et littoral Atlantique. Sa toxicité n’est pas démontré, cependant, son odeur fétide suffit à repousser ceux qui s'y intéressent. (Photo by Pierre Bona cc by sa 3.0) 13. Hericium de erinaceus est un champignon originaire d'Amérique du Nord qui se trouve de plus en plus sur les arbres feuillus. Malgré son étrange forme de pompon, le spécimen est comestible. Il possède également des vertus médicinales.(Photo by 14. Anthurus Archeri ou anthurus d'Archer est d’origine australienne ou néo-zélandaise mais a été introduit en France avant de se répandre en Europe. Il est tout d'abord enfermé dans un œuf blanchâtre, le carpophore, qui se déploie en 4 à 8 bras de couleur rouge. Une fois ostensiblement déployé, il ressemble à un poulpe et dégage une odeur nauséabonde. Il n'est pas comestible. (Photo by Bouba cc by sa 2.5) 15. Chorioactis Geaster parfois appelé "cigare du Diable" ou "étoile du Texas" est un champignon très rare que l’on ne trouve que dans certains endroits du Texas, aux États-Unis, et du Japon. Il pousse sur les troncs ou les racines mortes de cèdres au Texas et de chênes au Japon. Au départ, il ressemble à un cigare brun foncé ou noir avant de se fendre pour laisser place à sa forme d’étoile. (Photo by Tim Jones - cc by sa 3.0) Gentside 1aug2014
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Un énorme geyser inonde un quartier de Los Angeles
BreeMeg a posté un sujet dans EAU - Milieu aquatique
Mardi dernier, le célèbre Sunset Boulevard et le campus de l'UCLA, à Los Angeles, se sont transformés en une vaste piscine. La rupture d'une canalisation a entraîné la formation d'un geyser, qui a expulsé entre 30 et 40 millions de litres d'eau en 4 heures. La scène parait tout droit sortie d’un film catastrophe, mais elle est pourtant bien réelle. Mardi 29 juillet, un énorme geyser s’est formé sur Sunset Boulevard, à Los Angeles. C’est la rupture d’une canalisation qui a entraîné la formation de cette colonne d’eau d’environ 10 mètres de haut, émergeant d’un gouffre large de 4 mètres. Une bonne partie du boulevard et du campus de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) a été inondée. newstoday towatch 30/7/2014 Les autorités ne savent pas encore exactement ce qui a pu causer la rupture de cette conduite d’eau. Un indice : plus de 20% environ des canalisations de la ville sont âgées de 100 ans, voire plus. Le tuyau en cause dans la fuite de mardi dernier aurait lui-même 90 ans, affirme le Los Angeles Times. Entre l’été et l’automne 2009, 101 incidents de ce genre se sont déjà produits à Los Angeles. Mais[b],[/b] selon le Department of Water de la ville, celui de mardi s’est avéré particulièrement extrême car la conduite en question achemine de l’eau puisée dans l’important réservoir de Stone Canyon. Aussi, stopper la fuite n’a pas été une mince affaire pour les ingénieurs. "Il s’agit d’une canalisation principale de 76 cm de large - c’est plutôt gros", explique Michelle Vargas, porte-parole du Department of Water. "Nous ne pouvions pas juste la couper, car l’eau aurait alors été propulsée dans d’autres parties du système, ce qui, potentiellement, aurait pu créer d’autres ruptures", rapporte le Los Angeles Times. Le campus a rouvert ses portes et est maintenant à nouveau en état de fonctionner, mais la zone reste considérablement endommagée. Et la fuite de millions de litres d’eau tombe plutôt mal, alors que la Californie connaît actuellement la pire sécheresse de son histoire. Gentside 31jul.2014 -
Des scientifiques internationaux s'inquiètent des premiers signes possibles d'une extinction en masse d'espèces qui serait la sixième dans l'histoire de la Terre. Vertébrés et invertébrés sont concernés. Principales causes envisagées : des changements affectant l'habitat des animaux et le climat. La biodiversité actuelle, résultat de 3,5 milliards d’années d’évolution, a-t-elle atteint un point critique ? Dans un article paru dans Science, une équipe internationale de scientifiques s’inquiète d’une large vague de disparition d’espèces animales. Celle-ci pourrait représenter le signe d’une extinction en masse d’espèces, la sixième que connaîtrait la planète. Le rhinocéros noir Diceros bicornis fait partie des grands vertébrés terrestres en danger critique d’extinction. John and Karen Hollingsworth, US Fish and Wildlife Service, Wikimedia Commons, DP Dans cette étude, les chercheurs signalent que depuis le début du XVIe siècle, plus de 320 espèces de vertébrés terrestres se sont éteintes. Celles qui restent auraient vu leur population diminuer de 25 %. Chez les vertébrés, 16 à 33 % seraient menacées ou en danger. Les grands animaux faisant partie de la « mégafaune » (éléphants, rhinocéros, ours polaires…) sont particulièrement touchés. En effet, ces populations ont des taux de croissance moins élevés et une descendance souvent plus restreinte que celles d’animaux plus petits. Ils ont aussi généralement besoin de vastes habitats pour maintenir des populations viables. Mais leur masse importante en fait aussi des cibles privilégiées pour la chasse... Les conséquences de la perte de grands animaux ont pu être étudiées localement. Par exemple, au Kenya, des chercheurs ont observé l’effet du déplacement d’espèces de la mégafaune (zèbres, girafes, éléphants…) sur l’évolution des écosystèmes. Assez rapidement, ils ont constaté que ces zones étaient envahies par les rongeurs. L’herbe et les arbustes se développaient, il y avait plus de graines et d’abris disponibles et moins de risque de prédation. Conséquence : le nombre de rongeurs a doublé, tout comme celui des ectoparasites porteurs de maladies qu’ils hébergeaient. Les papillons, comme d'autres insectes, jouent un rôle essentiel dans la pollinisation des fleurs. Charlesjsharp, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Mais les grands vertébrés terrestres ne sont pas les seuls concernés. Chez les invertébrés, 67 % des populations suivies ont montré un déclin de 45 % en 35 ans alors qu’en même temps, la population humaine a doublé. Cette disparition d’invertébrés serait elle aussi causée par une perte des habitats et au changement de climat. Celle-ci pourrait avoir des conséquences sur le fonctionnement des écosystèmes, mais aussi sur le bien-être humain. En effet, les insectes pollinisent 75 % des cultures mondiales et jouent aussi un rôle important dans la décomposition de la matière, processus qui favorise la productivité des écosystèmes. Alors que les cinq crises précédentes ont été causées par des phénomènes naturels, l’actuelle disparition d’espèces animales pourrait être liée à l’activité humaine. C’est pourquoi Rodolfo Dirzo, professeur de biologie à Stanford et principal auteur de l’article, parle de notre période comme celle de la « défaunation de l’anthropocène » : « là où la densité humaine est élevée, vous obtenez une vitesse élevée de défaunation, une incidence importante des rongeurs et ainsi de hauts niveaux de pathogènes, ce qui augmente le risque de transmission de maladies. Qui aurait pensé que la défaunation seule aurait toutes ces conséquences dramatiques ? ». F - S 1aug2014
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Lentement, silencieusement, le chaland glisse sur l'un des innombrables canaux du marais de Brière (Loire-Atlantique) - l'un des plus étendus de France - dans un écrin de roseaux et de saules d'où s'échappent quelques bruissements, des chants d'oiseaux, un cygne. A la manoeuvre de cette barque à fond plat, couteau à la ceinture de son jean déchiré, chapeau à la Indiana Jones vissé sur la tête, Jean-Henri Pagnon part à la recherche de "l'ébène de Brière", un bois de chêne enfoui dans la tourbe depuis 5.000 ans, avec lequel il fabrique artisanalement des manches de couteaux haut de gamme. "Entre le néolithique et l'âge de bronze, l'eau de mer a envahi la Brière", près de l'estuaire de la Loire, explique ce passionné de coutellerie. "L'eau salée a grillé les racines d'une forêt de chênes, les arbres sont tombés et se sont enfoncés", une fois l'Atlantique retiré, donnant un matériau noir et dur, en voie de fossilisation. 20 Minutes 26/7/2014 "Je voulais sortir des sentiers battus en matière de coutellerie", raconte "JHP", dont les créations trônent désormais sur les tables du chef étoilé Éric Guérin, à La mare aux oiseaux, à Saint-Joachim, en Brière. Et ne passent pas inaperçus des clients. "Je voulais un couteau qui ressemble à la Brière", explique Éric Guérin, qui cuisine "pas mal de plats fumés à la tourbe". Alors, quand Jean-Henri "est arrivé avec ce couteau très pur, très design, c'était juste évident : il représente la Brière qui évolue mais aussi les racines, l'histoire, la culture et le respect de la nature, cet équilibre si fragile". Morta est le nom d'un bois noir trouvé dans les zones anoxiques de tourbières. C'est un bois en cours de fossilisation qui peut présenter l'aspect de l'ébène quand il est poli. Il a été utilisé pour faire des lambris ou des meubles dans le marais audomarois, ou l'est encore pour produire des manches de couteaux dans le marais de Brière. Il est également utilisé pour faire des pipes. (Photo du bloc à la pipe. Trever Talbert) AFP 26/7/2014 - Wikipedia
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Dans la tête d'un animal abandonné : la nouvelle campagne de 30 millions d'amis
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BreeMeg dans CONTRE les abandons
Chaque année, près de 9 000 animaux sont abandonnés pendant l'été par leurs propriétaires. By francetvinfo 11jul2014 Ils sont retrouvés dans les bois ou dans des aires d'autoroutes, parfois blessés par des véhicules. Chaque année, près de 9 000 animaux sont abandonnés pendant l'été par leurs propriétaires. Alors que les vacances débutent à peine, les 56 refuges de la SPA affichent déjà complets. "On voit arriver dans nos refuges un flot considérable d'animaux, tout simplement parce que les gens ne veulent pas s'embêter et partir en vacances avec leur animal", déplore la présidente de l'association, Natacha Harry. Pour sensibiliser les propriétaires et favoriser l'adoption d'animaux abandonnés, des campagnes vidéo sont diffusées par des associations de défense des animaux, qui axent leur message sur le sort dramatique de certains chiens ou chats délaissés. Des abandons risqués pour les propriétaires aussi, qui s'exposent à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende. France Tv Info 11jul2014 -
Des moutons victimes de cruauté dans un atelier de tonte en Australie
BreeMeg a posté un sujet dans Maltraitance Animale
Frappés à coups de poing ou de tondeuse, écrasés et jetés à terre, les animaux sont victimes de violences répétées filmées par l'association Peta. Spoiler: By PETA 9/7/2014 Attention : Personnes sensibles et jeunes lecteurs, s'abstenir... Certaines images sont cruelles et donc choquantes. Pour ce motif, la vidéo est mise sous spoiler (cachée). Pour les autres, il suffit de cliquer sur spoiler pour voir la vidéo... Une association de défense des animaux a diffusé, mercredi 9 juillet, une vidéo montrant des moutons frappés, écrasés et jetés à terre, parfois jusqu'au sang, par des employés d'un atelier de tonte en Australie. Sur ces images, filmées en caméra cachée, des coups de poing et de marteau sont notamment infligés à des animaux, qui s'agitent du fait du stress de la tonte. Des moutons blessés sont recousus sans antidouleurs, affirme l'association Peta, qui s'indigne aussi du sort des animaux après la tonte, jetés dans des boxes sans ménagement. "L'Australie est le premier exportateur de laine au monde", selon l'association, qui appelle à boycotter les produits fabriqués à partir de laine. Dans une autre vidéo, filmée par l'association aux Etats-Unis, un tondeur brise la nuque d'un mouton en tentant de le maîtriser. L'animal meurt sur le coup. France Tv Info 10jul2014 -
La pièce était "minuscule" et l'odeur "nauséabonde", raconte Var Matin. Les gendarmes ont saisi 62 chiens, des bichons pour la plupart, et 7 chats, entassés dans la cuisine d'une maison de Flassans-sur-Issole, un village du Var, mercredi 9 juillet. Des bichons jouant dans l'herbe en France. (CLAUDIUS THIRIET / BIOSPHOTO / AFP) La propriétaire de cet élevage illégal a été arrêtée et placée en garde à vue. Il s'agit d'une ancienne éleveuse, déja condamnée par la justice, précise France Bleu. D'après Var Matin, elle a déclaré aux enquêteurs qu'elle vouait un amour immodéré à ses animaux et a assuré qu'elle les nourrissait convenablement. Les gendarmes du Luc avaient ouvert une enquête pour travail dissimulé et élevage clandestin. Ils avaient été alertés par la Société protectrice des animaux (SPA) locale qui avait reçu un courrier anonyme de dénonciation. Des employés de la SPA s'étaient rendus sur place, mais la propriétaire avait refusé de leur ouvrir. Après l'intervention des gendarmes, les animaux, âgés d'un mois à 2 ans, ont finalement été placés dans des refuges de la région. France Tv Info 11jul2014
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Les chimpanzés aiment la musique… quand elle est indienne ou africaine
BreeMeg a posté un sujet dans Les Chimpanzés
Confrontés à une musique occidentale, les chimpanzés préfèrent s'éloigner pour aller chercher du silence. Ne sont-ils pas du tout mélomanes ? En fait, selon une nouvelle étude, ils semblent apprécier certains types de musique orientale. Explication : ils n'aiment pas les sonorités qui leur rappellent leurs comportements d'agression. Des travaux antérieurs avaient démontré que les chimpanzés fuient la musique occidentale, basée sur des rythmes réguliers, et ce quel que soit le genre musical (blues, musique pop ou classique). Aux États-Unis, dans le Centre de recherche sur les primates de Yerkes, à Atlanta, des chercheurs sont allés plus loin. Ils ont pour la première fois testé l'effet sur 16 chimpanzés (Pan troglodytes) de morceaux orientaux aux modèles rythmiques différents. Des études précédentes ont constaté que les primates préféraient le silence à tout type de musique occidentale, hormis celle de Mozart et des berceuses. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont voulu connaître l'attirance des singes pour des morceaux orientaux : du raga indien, du taiko japonais et de la musique de la culture Akan d'Afrique de l'ouest. Frank Wouters, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0 Leur objectif n'était pas de déterminer une préférence pour un type de musique, mais de voir comment les singes réagissaient à des caractéristiques acoustiques spécifiques, comme le ratio entre temps forts et temps faibles. Pendant 12 jours, des lecteurs audio disposés à différents endroits à l'extérieur des enclos des chimpanzés proposaient, de façon aléatoire mais à volume égal, de la musique indienne (raga), africaine (akan) et japonaise (taiko) sur une durée quotidienne de 40 minutes. L'un des postes ne diffusait aucun son pour exclure tout comportement associé à l'objet plutôt qu'à la musique. Les résultats montrent que les chimpanzés ont passé significativement plus de temps à vaquer à leurs occupations à proximité des émetteurs de mélodies africaines et indiennes que dans les zones silencieuses. Ils délaissaient également ceux qui passaient des morceaux de taiko pour des endroits plus calmes. Le tambourinage chez les primates représenterait un précurseur des capacités musicales de l'Homme. Il est omniprésent, parfois sous des formes très complexes, dans toutes les cultures humaines, des plus anciennes aux plus modernes. Delphine Bruyère, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 Les airs indiens et africains sont construits sur des ratios extrêmes entre temps forts et temps faibles : à savoir un temps fort tous les 31 temps faibles pour la musique indienne tandis que la musique africaine est construite sur des ostinatos, c'est-à-dire des motifs mélodiques ou rythmiques répétés obstinément, basés sur des temps forts et très peu de temps faibles intercalés. En raison de ces rapports extrêmes entre temps forts et temps faibles dans ces deux catégories de musique orientale, l'auditeur n'entend pas de pulsation évidente de la musique. En revanche, à l'instar de la musique occidentale, les chansons nippones reposent sur des temps forts tous les temps, conduisant à une pulsation claire et percutante — taiko signifiant gros tambour en japonais. L'évitement de la musique taiko, au même titre que la musique occidentale, pourrait s'expliquer par les raisons pour lesquelles les primates recourent eux-mêmes aux sons. « Les chimpanzés peuvent percevoir les bases rythmiques prévisibles et forts comme une menace, étant donné que les comportements de dominance incorporent généralement des sons répétés en tapant, en cognant et en frappant des objets » explique Frans de Waal, doctorant à l'université Emory, aux États-Unis, et co-auteur de la recherche. En servant de base pour l'étude des homologies entre préférences musicales chez les primates non humains et humains, ces travaux pourront être utiles à la compréhension de l'origine de la musique chez l'Homme. F - S 2jul2014 -
Baigneurs et surfeurs ont eu une belle surprise, dimanche 29 juin, à Sydney, dans le sud-est de l'Australie. Une baleine franche australe est venue se reposer dans les eaux calmes d'une baie, tout près d'une plage. L'imposant mammifère marin est resté là quelques heures, à seulement 150 mètres du rivage, avant de rependre le large. By Associated Press 29Juin2014 Plusieurs baigneurs et surfeurs ont ainsi eu le temps de s'approcher très près du placide animal, en dépit des mises en garde des autorités maritimes australiennes. Des touristes ont même pris un bateau pour pouvoir voir la bête d'encore plus près. Les autorités australiennes indiquent qu'il pouvait s'agir d'une femelle venue chercher la tranquillité pour donner naissance à un baleineau. Les baleines franches australes étaient en voie l'extinction. Mais, depuis 1937, elles sont protégées. Et les autorités australiennes s'attendent à ce que leur nombre augmente dans les eaux côtières dans un futur proche, puisqu'elles vont entamer leur migration annuelle vers le nord. FranceTvInfo29jun2014
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Foix (AFP) - Plus de 2.000 éleveurs, agriculteurs, chasseurs, ont dénoncé samedi à Foix au nom de la défense de la ruralité "l'ensauvagement" de la montagne et les "contraintes" liées selon eux à la protection de l'ours, des vautours et, non loin de l'Ariège, du loup. Manifestation d'éleveurs, agriculteurs et chasseurs à Foix contre "l'ensauvagement" de la montagne le 28 juin 2014 (c) Afp "Stop au massacre", "Touche pas à ma montagne", "Loups, vautours, ours: stop": les banderoles déployées entendaient alerter les pouvoirs publics sur le "ras-le-bol" des éleveurs, agriculteurs et chasseurs réunis à l'appel des syndicats agricoles FDSEA et Jeunes agriculteurs, et de la Fédération des chasseurs de l'Ariège notamment. "C'est l'exaspération du monde rural aujourd'hui. Demain, ce sera la révolte", a lancé le président des chasseurs de l'Ariège, Jean-Luc Fernandez. Précédée et conclue par des opérations escargot aux abords de Foix, la manifestation a réuni 2.500 personnes selon la police, 4.000 selon les organisateurs, et s'est déroulée dans le calme. Le cortège, également composé d'une centaine de tracteurs et parsemé de brebis, chevaux et taureau, s'est massé devant la préfecture de l'Ariège, où des carcasses de brebis et du fumier ont été déversés. Les manifestants ariégeois y ont critiqué pèle-mêle "l'expansion incontrôlée du loup", dont la présence est avérée dans l'Aude voisine, la réintroduction "à l'étude" d'une dizaine d'ours supplémentaires dans le massif pyrénéen et la prolifération du vautour fauve. Concernant le loup, dont la population est désormais de 300 individus en France, la ministre de l’Écologie Ségolène Royal a jugé samedi "trop" nombreuses les attaques de troupeaux attribuées aux loups. La ministre a annoncé son intention de "mieux protéger les éleveurs" en facilitant les tirs contre ces animaux protégés. Quant au vautour fauve, considéré par ses défenseurs comme un excellent rempart contre les épidémies, c'est lui qui a récemment exacerbé les tensions dans le massif pyrénéen. Les éleveurs ariégeois dénoncent depuis quelques semaines les attaques de cette espèce protégée d'oiseau charognard contre du bétail vivant et en bonne santé. Alors que les charognards se nourrissent de cadavres d'animaux, voire d'animaux en état de faiblesse, le vautour a "changé ses pratiques alimentaires", disent-ils, et s'attaque désormais "à des animaux vivants". "Ça force les éleveurs à une surveillance constante de leurs troupeaux qu'ils ne peuvent pas assurer en pratique", a expliqué à l'AFP François Toulis, président de la chambre d'agriculture de l'Ariège. Il plaide pour une autorisation d'abattre des vautours menaçant un troupeau, citant l'exemple des 6.000 sangliers tués chaque année par les chasseurs en Ariège dans le cadre de la régulation de l'espèce. Mais les associations de défense de l'ours et du loup contestent que le vautour soit devenu un prédateur. Elles ont été confortées dans leur opinion par le responsable d'une mission gouvernementale venue le 19 juin en Ariège à la rencontre des éleveurs. Éric Fouquet, inspecteur général de santé publique vétérinaire, avait alors rappelé les "positions scientifiques communément admises": "Le vautour fauve n'attaque les bêtes vivantes que si elles sont en situation de faiblesse", c'est-à-dire malades ou en train de mettre bas. Plus généralement, les associations de défense des grands carnivores jugent "anachronique" la manifestation de "ceux qui se disent défenseurs de la ruralité". "Il n'y a pas d'+ensauvagement+ des Pyrénées. Le seul +ensauvagement+ qu'on puisse repérer, c'est la déprise agricole depuis quelques dizaines d'années et le retour de la forêt dû au déclin des exploitations et de la main-d’œuvre", a estimé Alain Reynes, président de l'association Pays de l'ours-Adet. Le dialogue de sourd entre les deux parties n'est pas nouveau et toujours aussi tranché. Plusieurs pancartes du cortège de samedi invitaient ainsi les autorités à ne pas "rallumer la Guerre des Demoiselles", en référence à une rébellion paysanne qui avait secoué l'Ariège vers 1830 à la suite d'une modification du code forestier. S & A 28jun2014
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Pétition : Aidons les abeilles contre l’industrie des pesticides
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BreeMeg dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Adressée aux dirigeants de BASF, Bayer et Syngenta Madame, Monsieur, Les abeilles sont essentielles à la vie sur la Terre et ne doivent pas être mises en danger par les pesticides. Je vous demande de retirer immédiatement vos plaintes à l’encontre de l'UE et d’accepter sa décision de protéger les abeilles par l’interdiction des néonicotinoïdes et du fipronil. Je vous demande aussi de mettre un terme à vos campagnes de communication sur les abeilles et les pesticides. Ces campagnes trompent le public comme le divulguent des études* menées par des organisations de protection de l’environnement. Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne. * Les Amis de la Terre : « Ils nous emmièlent ! (Friends of the Earth : Follow the Honey – 7 ways pesticide companies are spinning the bee crisis to protect profits) » et Greenpeace : « Science-fiction d'entreprise » (Corporate Science Fiction - A critical assessment of a Bayer and Syngenta funded HFFA report on neonicotinoid pesticides) Sauvons la Forêt 27jun2014 -
Pétition : Aidons les abeilles contre l’industrie des pesticides
BreeMeg a répondu à un(e) sujet de BreeMeg dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
EFSA • Dossier de l’Autorité européenne de sécurité des aliments EFSA - Santé des abeilles • Communiqué de presse L’EFSA identifie les risques associés aux néonicotinoïdes pour les abeilles • Communiqué de presse L’EFSA évalue les risques du fipronil pour les abeilles Lobbying et campagnes de communication de BASF, Bayer et Syngenta • Rapport des Amis de la Terre Ils nous emmièlent ! - Néonicotinoïdes et mort des abeilles : « Comment désinformer le public pour protéger ses profits » en 7 points • Étude de Greenpeace Corporate Science Fiction - A critical assessment of a Bayer and Syngenta funded HFFA report on neonicotinoid pesticides • Article de la Fédération IWE Les néonicotinoïdes nocifs pour les abeilles et... les nerfs de Bayer et Syngenta ! (Lobbying offensif : mode d’emploi.) Médias • Article de Sciences et Avenir Abeilles : Syngenta et Bayer contre-attaquent • Article d’Euractiv Syngenta et Bayer contestent l'interdiction de pesticides devant la justice • Article du Monde Pesticides : un risque enfin admis pour les abeilles • Article de la Fédération IWE Néonicotinoïdes, serial killers ! • Article du Devoir L’Europe en sérieux manque d’abeilles (Il manque sept milliards d’insectes pour polliniser les champs) • Article de l’Association apicole allemande Disparition des abeilles en Allemagne • Article du Monde Les ruches de l'est de la France se dépeuplent de façon inquiétante • Livre de Fabrice Nicolino et François Veillerette Pesticides - Révélations sur un scandale français • Blog Planète sans visa Comment le gouvernement s’assoit sur le ventre des abeilles • Film de Markus Imhoof Des abeilles et des hommes Pour signer c'est ICI En plus de signer la pétition, il vous est possible de contacter directement ses destinataires, en veillant à la courtoisie : BASF France 49 avenue Georges Pompidou 92593 Levallois Perret Cedex Tél : +33 (0)1 49 64 50 00 Fax : +33 (0)1 49 64 50 50 Formulaire de contact Bayer SAS 16, rue Jean-Marie Leclair - CS 90106 69266 Lyon cedex 09 Tél : +33 (0)4 72 85 43 21 Formulaire de contact Syngenta France SAS 12 chemin de l'Hobit 31790 Saint Sauveur Tél : +33 (0)5 62 79 98 00 Fax : +33 (0)5 62 79 99 90 Formulaire de contact[/size] -
Auteur : Sauvons la Forêt, le 20 juin 2014 Pour les dirigeants de BASF, Bayer et Syngenta Une abeille récolte du pollen. Jon Sullivan, domaine public Les abeilles butinent les fleurs, inlassablement. Leur zèle a une valeur inestimable pour l’homme et pour la nature car, en plus de fabriquer du miel, elles assurent quotidiennement la pollinisation de milliards de fleurs… Sans les abeilles, un tiers de nos cultures vivrières n’existeraient pas. Aujourd’hui, la survie des abeilles est en jeu, en témoigne l’effondrement de leurs colonies, qu’elles soient domestiques ou sauvages. Les causes : les parasites, le déplacement massif de ruchers, l’agriculture industrielle intensive avec ses monocultures et ses pesticides. Un groupe particulier d’insecticides a depuis longtemps été relié à la mort des abeilles : les Néonicotinoïdes. Ses substances neurotoxiques sont utilisées par l’industrie agroalimentaire pour traiter les semences de maïs, de blé et de colza. Ses effets sont potentiellement mortels, et pas seulement pour les abeilles… L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a procédé à une évaluation des néonicotinoïdes et du fipronil, concluant sur leur « risque aigu élevé pour les abeilles ». En décembre 2013, l'UE a imposé une suspension de deux ans des pesticides de Bayer et de Syngenta et restreint drastiquement l'utilisation du Fipronil de BASF. Problème, les néonicotinoïdes rapportent deux milliards d’euros par an et les groupes chimiques ne veulent pas renoncer à leurs profits. Bayer, BASF et Syngenta ont ainsi déposé plusieurs plaintes contre l’UE pour faire annuler l’interdiction visant leurs poisons tout en communicant auprès du grand public sur leur volonté de sauver les abeilles… Ce à quoi ressemblerait un monde sans abeilles s’observe déjà dans certaines région de la Chine où les humains pollinisent les vergers à la main. Mobilisons-nous pour les abeilles en écrivant aux industriels des pesticides. Pour signer c'est ICI Disparition des abeilles dans la vallée du Rhin : Les néonicotinoïdes sont soupçonnés depuis plusieurs années de provoquer l'effondrement des colonies d'abeilles. Ce groupe de pesticides contient des substances actives comme la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxame. En avril 2008, la vallée du Rhin fut le théâtre de la disparition massive et subite des abeilles : 11.000 colonies décimées ou tuées. Cette tragédie a été reliée à la clothianidine, substance active du Poncho de Bayer, ainsi qu’à d’autres pesticides utilisés pour le traitement des semences de maïs. La disparition des abeilles avait coïncidé avec le début de l’ensemencement de graines traitées à cet insecticide. Dans l’urgence, le gouvernement allemand avait interdit huit produits phytosanitaires agricoles et le traitement des semences de maïs à la clothianidine, l’imidaclopride et au thiaméthoxame. Effets des pesticides sur les abeilles et autres pollinisateurs : Au maximum un cinquième des produits de traitements pour semences est absorbé par les plantes. Lors des semis, une partie du poison est répandue dans l’air mais la plus grande quantité infecte les sols. En outre, les produits chimiques sont très persistants et s'accumulent de ce fait dans l'environnement. Les recherches sur la manière dont ces produits chimiques hautement toxiques se dispersent dans la nature ainsi que leur impact sur l’environnement sont insuffisantes. Pour signer c'est ICI Les néonicotinoïdes sont dévastateurs pour les abeilles. Les doses létales d'imidaclopride et de clothianidine étant extrêmement faibles (5 et 4 nanogrammes respectivement par individu), il est particulièrement ardu de documenter l'intoxication des abeilles par ces substances chimiques dans la pratique. Outre les pesticides, d’autres facteurs peuvent expliquer la mortalité des abeilles : la pollution de l’air, les parasites comme le Varroa (Varroa destructor), la réduction du nombre de plantes à fleurs, le déplacement massif des ruches, l’extension des monocultures qui amenuise la diversité de la flore nécessaire aux abeilles… L’industrie de la chimie : Les groupes chimiques BASF, Bayer et Syngenta sont de grandes multinationales qui s’efforcent d’obtenir le contrôle total de la production alimentaire industrialisée. Pour ce faire, ils commercialisent non seulement des pesticides mais aussi des semences qui vont avec. Ou inversement. BASF : 79 milliards d’euros de chiffre d'affaires et 9 milliards d’euros de bénéfice net en 2012. Siège social à Ludwigshafen (Allemagne). BAYER : 40 milliards d’euros de chiffre d'affaire et 2,4 milliards d’euros de bénéfice net en 2012. Siège social à Leverkusen (Allemagne). SYNGENTA : 11 milliards d’euros de chiffre d'affaire et 1,5 milliard d’euros de bénéfice net en 2012. Siège social à Bâle (Suisse). Pour signer c'est ICI Sauvons la Forêt 20jun2014
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Andrew Ucles n’est pas un homme comme les autres. Proche de la nature depuis son enfance, le jeune homme a décidé de consacrer sa vie à la défendre. Habile, agile et aussi redoutable qu’un prédateur, Andrew s’applique à démontrer que l’image de la vie sauvage n'est pas celle que l'on peut imaginer. Etape en Afrique. By Andrew Ucles 13oct2013 MS 26jun/2014
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Comme la chair des soldats, les arbres aussi ont été meurtris par la Grande Guerre, mitraillés par les balles, démembrés par les obus. Cent ans après, les dernières "gueules cassées" de la forêt témoignent toujours de la folie des hommes. Un chêne criblé de balles pendant la Première Guerre mondiale est exposé dans l'église de Fey-en-Haye, le 2 juin 2014 - AFP / Photo L'Express Dans une alcôve lumineuse de l'église de Fey-en-Haye (Meurthe-et-Moselle) se dresse un tronc de chêne de sept mètres de haut, le seul arbre à avoir survécu sur un secteur de la forêt du Bois-le-Prêtre, théâtre de combats acharnés entre Français et Allemands en 1915. Le monolithe de bois n'a pas besoin de mots pour raconter son histoire. Les impacts de balles dont il est criblé, ses morceaux de ferraille incrustés, son trou percé par un obus parlent d'eux-mêmes. "C'est un symbole de la guerre, de la mort, mais aussi de la vie", commente avec respect Jean-Paul David, l'ancien maire de Fey-en-Haye, artisan de la sauvegarde du chêne-relique. La forêt de Verdun, lieu de mémoire, où l'on a localement gardé les traces de la Première Guerre mondiale (un champ de bataille de Verdun pendant la guerre 1914-1918 qui conserve les impacts d'obus). 01.camille - domaine public En 2005 ce miraculé était encore à sa place d'origine mais "il était à l'agonie, pourri de l'intérieur et abîmé par des promeneurs qui en extrayaient des bouts de métal" en guise de souvenirs, raconte M. David. Pour le préserver il fut abattu avec précaution, asséché puis traité deux ans durant, avant d'être installé dans l'église commémorative du village. Combien reste-t-il de ces témoins des combats dans les forêts du nord-est de la France ? Personne ne le sait avec exactitude. Ce qui est sûr, c'est qu'"ils sont de plus en plus rares, car ils vieillissent et sont parfois affaiblis" par leurs stigmates de guerre, relève Frédéric Steinbach, responsable en Lorraine de l'Office national des forêts (ONF) pour le patrimoine historique et archéologique. En outre, seuls ceux qui n'étaient "pas commercialement exploitables et "remarquables d'un point de vue mémoriel" ont été conservés tels quels, rappelle-t-il. Ce sont des "traceurs d'histoire, car quand on sait les lire, ils permettent de comprendre certains aménagements du front", poursuit M. Steinbach. Tel arbre avec des échelons métalliques était un observatoire militaire; d'autres ont avalé d'anciens potelets électriques, des bouts de rail ou fusionné avec des barbelés. Conservation de la topographie de guerre de la fin 1918 et, feuillus et résineux de la forêt reconstituée de la zone rouge de Meuse. F. Lamiot, cc by-sa 2.5 Pendant des décennies, les arbres mitraillés moins remarquables, destinés à la vente, ont été purgés dans les scieries. Jusqu'en 2004 l'ONF disposait d'un service de traitement des bois mitraillés dans les Vosges, où les billes de bois suspectes passaient sous un détecteur de métal avant la coupe. Risques encore présents dans un massif comme celui de Vimy. Ormondroyd - domaine public Au total, selon les recherches effectuées dans 11 départements touchés par le conflit (hors Alsace-Moselle) par Jean-Paul Amat, chercheur en biogéographie historique à la Sorbonne, 78% des massifs forestiers y ont été endommagés, soit plus de 650.000 hectares. Les dégâts ont été aussi bien causés par les combats que par l'exploitation massive des forêts voisines du front, pour le chauffage des troupes et l'édification de leurs positions. Au lendemain de la guerre, la mission du reboisement, prise en charge par l'Etat dans les secteurs les plus dévastés - les "zones rouges" - s'annonçait titanesque. A Verdun par exemple (forêt de guerre), "en raison de la disparition totale de l'ambiance forestière, il était très difficile de faire repousser des feuillus au départ", rappelle M. Steinbach de l'ONF. D'où l'introduction au début des années 1920 de résineux, plus résistants et à la croissance rapide, pour reconstituer les sols. Certains semis, comme le pin noir d'Autriche, ont été livrés par l'Allemagne au titre des réparations de guerre. Près de cent ans après la guerre, l'humus se restaure et les champignons sont nombreux, ici près d'un ancien dépôt de munitions. S'ils peuvent dégrader certains restes toxiques d'explosifs, ils peuvent également bioaccumuler des métaux toxiques non dégradables (plomb, mercure, cadmium, etc.). Ormondroyd - cc by-sa 2.5 Des feuillus ont pu être progressivement réimplantés à partir de la fin des années 1970 dans la forêt de Verdun, qui reçoit vendredi le label national de "Forêt d'exception". Depuis 2008, 18 forêts, choisies parmi les forêts domaniales gérées par l'ONF sur l'ensemble du territoire, sont officiellement engagées dans la démarche Forêt d'Exception. Image by ONF A l'origine bon nombre d'anciens combattants étaient farouchement opposés au boisement du champ de bataille de Verdun, qu'ils associaient à un "voile de l'oubli". Cependant au vu de scanners 3D récemment réalisés au laser pour l'ONF, c'est précisément le linceul vert de la forêt qui a permis de conserver au mieux le champ de bataille, en préservant le sol. Le Point.fr 21jun2014
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Mines sauvages, trafic d'ivoire : des crimes qui rapportent gros
BreeMeg a posté un sujet dans TRAFIC / BRACONNAGE
La criminalité liée à l'environnement rapporte environ 213 milliards de dollars par an et participe au financement des groupes armés et "terroristes", estiment l'ONU et Interpol dans un rapport publié mardi. Le trafic d'ivoire représente le plus gros des ressources de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), rébellion ougandaise qui sème la terreur aux confins du Soudan, de la Centrafrique et de la République démocratique du Congo (RDC). CATERS NEWS AGENCY/SIPA Le trafic de charbon de bois rapporte entre 38 et 56 millions de dollars annuels aux islamistes shebab somaliens, liés à al-Qaida, estime ainsi ce rapport. Le document est publié au deuxième jour de la session inaugurale de la nouvelle Assemblée de l'ONU pour l'environnement (Unea), qui réunit quelque 1 200 délégués et spécialistes à Nairobi et doit notamment se pencher sur les crimes contre l'environnement. Le trafic d'ivoire représente le plus gros des ressources de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), rébellion ougandaise qui sème la terreur aux confins du Soudan, de la Centrafrique et de la République démocratique du Congo (RDC). Il est aussi pratiqué par d'autres groupes armés et milices opérant en Centrafrique, en RDC ou au Soudan. La criminalité organisée transnationale liée à l'environnement comprend : - l'abattage forestier illégal, - le braconnage et le trafic de nombreuses espèces, - la pêche illégale, - les mines sauvages et le rejet de déchets toxiques, expliquent l'ONU et Interpol. "Au-delà des dégâts environnementaux immédiats, le trafic illégal de ressources naturelles prive les économies en développement de milliards de dollars de revenus pour remplir les poches de criminels", a estimé Achim Steiner, directeur exécutif du Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE). Selon l'ONU, dans de nombreux pays, ce trafic menace à la fois "le développement durable, les moyens de subsistance, la bonne gouvernance et l'État de droit, tandis que des sommes importantes affluent chez des milices ou des groupes terroristes". "Si la prise de conscience s'amplifie, les réponses à ce jour en termes d'impacts sont loin d'être proportionnées à l'échelle et à la croissance de la menace pour la vie sauvage et l'environnement", ont alerté les Nations unies et Interpol. Le Point.fr 24jun2014 -
Un drôle de poisson capable de vivre sur la terre ferme !
BreeMeg a posté un sujet dans Les poissons marins
Si vous ne les connaissez pas déjà, il est grand temps de faire la connaissance des Oxudercinae, une sous-famille de poissons à l'apparence surprenante et capables de se déplacer sur la terre ferme lorsque la marée se retire. David Attenborough est allé à la rencontre de quelques espèces sur le littoral japonais. by Everfrost1000 21sep2012 (en VO) Lorsque la marée se retire, ces poissons deviennent terrestres et mènent leur vie dans la boue, à la recherche de nourriture et de partenaires, tout en conservant un bon niveau d’hydratation. Pas facile pour un poisson de vivre sur la terre ferme ! Mais la séquence vidéo dévoile les intéressantes tactiques mises au point par certaines espèces pour s’adapter à cet environnement. Gentside 22jun.2014 -
La vieillesse est difficile pour tout le monde et n’épargne personne, pas même nos animaux adorés. Et c’est peut-être même une étape un peu plus difficile pour eux et pour leurs maîtres : maladies à répétition, problème de santé, soins qui s’accumulent… C’est l’une des principales raisons d’abandons en refuge, notamment pour les vieux chiens, qui malheureusement une fois derrière les barreaux ont peu de chance de trouver une nouvelle famille. Au Japon, les chiens seniors ont à présent une nouvelle chance de passer de vieux jours sereinement. En effet, une toute nouvelle maison de retraite spécialement prévue pour les chiens d’un certain âge a ouvert juste à l’extérieur de Tokyo le mois dernier. Cette maison de retraite pour chiens offre de nombreux services, dans le but de véritablement offrir une fin de vie heureuse aux vieux toutous. La clinique est par exemple accessible 24h/24 et les chiens peuvent être suivis par leur maîtres via une webcam branchée également tout au long de la journée. Autre aménagement particulier, la maison de retraite dispose d’une piscine pour les chiens, pour soulager entre autres leurs rhumatismes. Une retraite de rêve pour les chiens âgés, mais qui a bien sûr un coût non négligeable. Les propriétaires devront débourser plus de 1000$ par mois (soit environs 736€) pour que leurs chers compagnons soient chouchoutés à longueur de journée. La compagnie à l’origine de cette maison de retraite pour chiens, Aeonpet (une filiale de la marque de supermarchés japonais Aeon), explique que ce projet est né d’un constat : les animaux de compagnie vivent de plus en plus vieux, en particulier les chiens. Et dans un pays où il est désormais légalement obligatoire de s’occuper de son animal jusqu’à sa mort, les propriétaires sont à la recherche de solutions pour prendre soin de leurs boules de poils dans les meilleurs conditions. « Certains propriétaires sont probablement eux-mêmes en maison de retraite, par conséquent ils sont incapables de s’occuper eux-mêmes de leurs chiens », explique Chiyo Sakurai, représentant de la compagnie Aeonpet. Ce centre pour vieux chiens est donc une bonne solution pour les maîtres incapables de s’occuper eux-mêmes de leurs vieux animaux, et évite à ces derniers de finir à la fourrière (et donc d'atterrir inévitablement dans des chambres à gaz, puisqu'au Japon la majorité des animaux errants ou abandonnés sont ainsi euthanasiés...). Wamiz 17jun2014
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Le 29 juin prochain, la SPA donnera le coup d'envoi la seconde édition de la Cani-Course, un évènement organisé pour venir en aide aux animaux abandonnés recueillis par les 56 refuges que compte l'association en France. En 2013, 150 personnes ont participé à la Cani-Course de la SPA, voir d'autres photos de l'édition 2013 Propriétaires de chiens et amis des animaux sont invités à venir nombreux pour courir (ou marcher) sur un parcours de 6,4 kilomètres dans un très joli cadre, puisque c'est au bois de Vincennes que cette course aura lieu. Ceux qui le souhaitent pourront courir aux côtés de leur compagnon à 4 pattes, et ceux qui viendront seuls se verront confier un pensionnaire de l'un des refuges SPA. L'année dernière 150 personnes, dont 90 accompagnées d'un chien de la SPA, ont participé à cet évènement unique en son genre réunissant amis des animaux et chiens sans foyer. Et l'association espère bien voir ce chiffre grimper le 29 juin prochain. Si vous êtes tenté par l'aventure, celle d'offrir une belle balade à un chien de refuge et collecter des fonds pour aider les animaux abandonnés, n'oubliez pas de vous inscrire : S'inscrire à la Cani-Course Les participants devront régler 15 euros de frais d'inscription, mais aussi mobiliser leurs proches en créant une page de collecte. L'objectif ? Récolter 100 euros d'ici au 29 juin ! Cet argent permettra aux refuges SPA de France de mieux faire face à la vague des abandons estivaux. Rappelons en effet que 60% des abandons ont lieu durant les seuls mois de juin, juillet et août et bien des refuges se trouvent surpeuplés pendant l'été. Wamiz 17jun2014 - Photo Facebook - Société Protectrice des Animaux (SPA)
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Sans doute condamné à l'errance depuis de longues semaines, le petit Charlie a été trouvé sur le bord d'une route près de Los Angeles aux Etats-Unis. Confié à un refuge pratiquant l'euthanasie, le pauvre chien au pelage tout emmêlé, couvert de terre et de saleté, devait être très vite adopté. Mais son look n'attirait évidemment pas les potentiels adoptants, préférant quitter le refuge avec dans les bras un chien plus propre sur lui... Si Charlie n'avait pas trouvé de famille dans la semaine ayant suivi son arrivée au refuge, il aurait été endormi. (Photo : avant / après The Pet Collective) Mais dans son malheur, Charlie a eu beaucoup de chance. L'équipe de Hollywood Grooming, un salon de toilettage ambulant, a en effet entendu parler de lui et décidé de l'aider. Une jeune femme est venue à lui à bord de son camion de toilettage, et c'est ainsi que la nouvelle vie du petit chien a commencé. Parfois, un simple relooking peut sauver une vie, et c'est ce qui est arrivé à Charlie. Lavé de la tête aux pattes et débarrassé de son lourd pelage, le petit chien était méconnaissable lorsqu'il est sorti du camion de toilettage. Et son retour au refuge fut de courte durée. Deux jours seulement après sa métamorphose, Charlie était en effet adopté et il coule désormais des jours heureux auprès de sa nouvelle famille. The Pet Collective 1jun2014
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Les animaux abandonnés de l’association Baltimore Humane Society (BHS) se sont trouvé de nouveaux alliés. Il s’agit de jeunes écoliers, qui ont découvert la protection animale un peu par hasard. Enfin, avec un coup de pouce de la maîtresse tout de même ! Baltimore Humane Society Tiffani Murphy est une grande amie des animaux, qui est aussi enseignante dans une école de Manchester dans le Maryland (États-Unis). Devant apprendre à ses élèves comment persuader quelqu’un par écrit, elle a eu pour idée de leur faire choisir chacun un animal abandonné sur le sur le site internet de l'association BHS et de rédiger une lettre expliquant pourquoi il devait être adopté. « Les enfants, tellement enthousiasmés par ce sujet, ont mis beaucoup d’efforts dedans », raconte Tiffani Murphy. « J’ai été épatée par leurs écrits inventifs ». La maîtresse d’école était si fière du travail de ses élèves qu’elle a plastifié leurs textes et les a envoyés à l’association. Les 39 lettres ont rencontré un franc succès également auprès du personnel du refuge, qui a décidé de les accrocher aux cages des animaux concernés ! Et le succès des écrits des enfants ne s’est pas arrêté là. Les lettres ont également beaucoup plu aux visiteurs du refuge, qui les trouvaient vraiment très touchantes. Il est fort probable qu’elles aient aussi aidé certains visiteurs à se décider à adopter ! Un couple ayant adopté un chien a même récupéré la lettre de l’animal pour l’encadrer et l’accrocher dans sa nouvelle maison. Ce qui avait commencé comme une leçon d’écriture s’est donc avéré bien plus enrichissant que ça pour les enfants, et particulièrement utile pour les chiens de la BHS. Apprendre tout en rendant service fut une expérience amusante pour les jeunes élèves, qui ont par la même occasion découvert que malgré leur âge, ils pouvaient aider les animaux abandonnés. Conscients que leurs actions pouvaient avoir de l’importance, ces jeunes amis des animaux ont décidé de suivre avec attention le destin des chiens pour qui ils ont écrit une lettre. Régulièrement, ils leur rendent visite au refuge, avec de la nourriture ou des accessoires qu’ils ont réussi à récolter autour d’eux, et viennent prendre des nouvelles de « leur » animal. Certains tentent même de convaincre leurs parents d’adopter, tant ils se sont attachés à leurs protégés. Une chose est sûre, à Manchester la relève de la protection animale est là ! Wamiz 18jun2014