Poussinette1111

Quand elle aura eu l'avis d'un juge, elle verra en quoi cela consiste exactement. Ca doit venir d'elle ses préférences et vivre la situation est une façon d'avoir un déclic. Maintenant, aller voir des concours, je ne sais pas, même moi qui aime voir des gens travailler leur chevaux et faire du haut niveau j'en ai marre après trois reprises...

Au début, rechercher des choses simples : transitions, calme, réponses à la voix. Ensuite premiers assouplissements : à main gauche, à main droite, étendre l'allure sur le grand côté, spirales... La solliciter sans cesse, toutes les 10 secondes. Après tout cela, il sera seulement temps de penser à son attitude. Tu peux la monter aussi, elle n'est pas en sucre parce qu'elle est jeune (sauf si elle a deux ans évidemment).

Il n'y a pas "d'aides" pour cela, c'est une question de temps et de travail. Le deux pistes, des transitions... jusqu'aux premières mobilisations et au piaffer, c'est cela qui finit par rassembler le cheval.

Je pense que c'est ça que je vais faire, et après ces 20 minutes de pas, je peux essayer de longer, ça va me prendre un temps fou mais ça m'est égal . Pour la bombe, c'est obligé ? Jamais eu la situation .. Oui, un choc où elle trinque (choc direct ou indirect), l'armature a pu bouger de façon invisible et, du coup, elle ne protège plus comme il faut. C'est la même chose que pour les casques de moto.

Références utiles : - Henriquet, Michel, n'importe lequel de ses livres, mais surtout Gymnase et dressage, - Karl, Phillipe, essentiellement Dérives du dressage moderne mais aussi Une certaine idée du dressage (même s'il est revenu sur quelques unes de ses positions depuis), Racinet, Jean-Claude, Equitation de légèreté, explication archi-claire sur les principes mais parfois complexe quand il détaille la théorie de l'épaule en dedans, appuyer ou autre ; c'est un archi-bauchériste donc de temps à autre peut-être un peu trop passionné et provocateur sur certains points (et dur de le suivre pour tout) mais il explique très bien la base. Plus complexes peut-être : - Baucher, Philippe, Oeuvres complètes, - Beudant, Etienne (Extérieur et Haute école vient d'être réédité).

Dissocier main et jambes, c'est LA base d'un travail respectueux du cheval, sinon c'est de la compression, même pour le rassembler. Certains chevaux, après de longues années de dressage peuvent supporter l'usage simultané de la main et des jambes, mais pour ça encore faut-il que le cavalier ait beaucoup beaucoup de talent. Il y a de trèès nombreux posts là-dessus dans les archives du forums.

Et le marcher longuement en main (20 minutes) avant de le longer ? Par contre, vu qu'elle a eu un choc, tu es bonne pour changer ta bombe...

Lis attentivement tout ce post : /questions-f34/qui-connait-ce-vendeur-de-pre-en-belgique-merci-t11698.htm

C'est quand même assez contradictoire par rapport à la morphologie du cheval ? Notamment pour l'appuyer au contre-galop, même un cheval super souple ne va pas se sentir à l'aise dans un tel exercice.... Ca, je ne dis pas, mais cela existe et c'est loin d'être demandé par la force (ce qui est d'autant plus étonnant).

Il y a le trot en arrière aussi, les changements de pied au temps dans toutes les figures possibles (pirouettes, appuyers...), appuyers au contre-galop, pirouette au galop sur les antérieurs... et tous les jeux d'extension des membres. L'ensemble le plus impressionnant est à trouver dans le "Vallerine" de Beudant (15 euros environ). Le galop en place s'apprend avant d'aborder les pirouettes.

Si, certains chevaux ont une morphologie qui leur permet de passer outre, mais c'est malheureusement un point qui a tendance à charger plus les antérieurs et donc à mettre plus sur les épaules.

Le problème d'un enrênnement c'est qu'il ne travaille que sur les conséquence et non les causes => avec les élastiques, il ne traversera plus la main, mais une fois enlevés, tu auras les mêmes problèmes qu'avant. Le mieux est peut-être de le longer enrênné et de le monter sans rien et de travailler sur toi pour apprendre à fonctionner avec lui. Pour le moment, son arrière-main ne me semble pas assez tonique pour pouvoir assumer un travail rassemblé. Des promenades au pas en terrain varié et gymnastiquer ses postérieurs donneront plus de force à son arrière-main, ce qui lui permettra de relever plus facilement son bout de devant. Aurais-tu des photos de tes épaules en dedans et de tes appuyers pour avoir une idée de la manière dont il fléchit ses postérieurs?

Des élastiques ne savent pas aider au rassembler. Le rassembler vient des postérieurs du cheval et non de la fermeture du bout de son nez. Il vaut mieux ne rien mettre et faire, jour après jour des épaules en dedans et des appuyers aux deux mains et en tous sens et attendre que peu à peu cette gymnastique l'assouplisse suffisamment et finisse par l'asseoir. Mais... cela prend de longs longs mois.

la différence avec la longe, c'est le cavalier qui : - soit appuye sur le dos, - soit la gêne au point de l'emp^cher de se porter en avant. Se "fâcher" ne résoudra par le premier point (physique) ni le second point (mauvais usage des aides). En règle générale, se fâcher sur un cheval n'apporte rien, sauf si on veut le forcer malgré lui.

Idem pour les chevaux quio "soi-disant" se fichent de leur cavalier ou "ne-veulent-pas-travailler" => le problème est soit physique soit... dû au cavalier.

Juste au moment où il passe, je le laissais rentrer seul en laissant ses rênes sur l'encolure ou en jetant sa corde sur son dos. Pour sortir, je passais les rênes sur l'encolure et l'attendais dehors. En ce qui concerne ses hanches, à chaque fois qu'il se cogne un côté, il se dévie le bassin. Ce n'est pas visible, mais c'est là.

Mon ancien cheval avait adopté ce comportement parce que la personne qui s'en occupait possédait une rangée de box intérieurs donnant directement sur une prairie ; pour les sortir, elle se contentait d'ouvrir l'entrée de son écurie et d'ouvrir chaque box => les chevaux sortaient comme des fous de leurs box pour se ruer au pré et, évidemment, se faisaient mal en sortant, du coup, ils sortaient encore plus vite, se cognaient de nouveau... bref, un cercle vicieux. Au début, j'ai essayé différentes manières pour lui faire passer la porte de son box de manière à peu près civilisée, rien ne fonctionnait, invariablement, il me bousculait ou me jetait dans le mur pour passer au galop. Pour finir, j'ai opté par le "passe tout seul et sans moi", en deux fois, ne se sentant plus tenu, il entrait et sortait au pas calme seul et au bout de quelques semaines, il se laissait mener.

Un enrênnement ne remplacera jamais un bon et long travail. Il vaut mieux prendre ton temps en musclant peu à peu ton cheval de manière à ce qu'il n'ait plus la tête constamment levée. Le fait qu'il lève la tête n'est qu'une conséquence et un enrênnement ne règlera que cette conséquence et non la cause du problème. Concernant les élastiques, je préfère de loin les rênes fixes qui n'offrent pas une constante traction sur la bouche.

Tout est dit.

Ouais... N'oubliez pas que quand vos hormones envoient le message en grosses lettres fluos "je suis fécondable" à tout ce que vous croisez et que du coup elles jouent un rôle sur le comportement des autres, ce n'est pas du tout au moment où vous êtes réglées, mais au milieu de votre cycle et ce point(-là) est même prouvé scientifiquement... En ce qui concerne les règles elles-mêmes, elles n'affectent que votre propre caractère et quand on voit à quel point des pertes de sang peuvent transformer certaines filles en mauvaise humeur incarnée, pas étonnant que cela influe aussi sur les autres, même si ce sont des animaux. Le jour où l'on aura des preuves scientifiques du fait qu'une fille est fécondable (et donc excitante) en période de règles, on en reparlera. Il ne faut pas oublier qu'un cheval est un animal impressionnable, si vous êtes convaincue qu'il va vous monter dessus pour X raison, cela se produira, mais pas pour la raison que vous pensiez.

Je pense que commencer à chercher si le cheval n'aurait pas de lésion (visible ou non) sous la selle qui expliquerait qu'elle refuse de se mouvoir sous le cavalier, la deuxième piste serait de voir le mors utilisé et comment il est utilisé.

Je suis du même avis que Maud.

Vu que ses conditions de vie changent (plus en liberté 24h/24), à moins de rêver qu'elle ne se fasse une entorse, l'idéal serait de la lâcher en manège si c'est possible, sinon de se contenter de la promener et de la démarrer petit à petit à la longe. Il ne va pas geler jusqu'à son départ, en attendant, il vaut mieux la sortir un minimum sinon quand tu la remettras au paddock elle risque d'avoir un trop plein d'énergie et de se faire mal.

Je pense qu'il faut un peu sortir du cliché judéo-chrétien de "la femme réglée est une impure avec laquelle il faut éviter tout contact." Un cheval n'est pas un homme, c'est un animal comme les autres avec lequel une limite est une limite. Généralement, on puise la raison dans le cycle féminin alors qu'en fait il est clair que de nombreuses filles non seulement sont plus "sentimentales" qu'un homme, mais aussi recherchent avec le cheval un rapport de séduction vis-à-vis de cet animal si "viril", ce qui les pousse à rapidement dépasser les limites normales de l'éducation (certaines vont même jusqu'à câliner le couard de leur étalon qui, évidemment, finit par se mettre dans tous ses états et à devenir, à la longue, totalement incontrôlable et névrosé). Un cheval reste un cheval et quel que soit son sexe, il peut devenir dangereux si on en fait un chien-chien à mèmère pourri gâté, le tout, c'est qu'un étalon dépasse plus vite la limite que les autres. De plus, comme je l'ai dit, parler de la période de règles est risible car ce n'est absolument pas la période fertile, au contraire. Pourquoi on ne parle pas des comportements des chevaux lors du 14ème jour du cycle de leur proprio, ce serait plus pertinent.

L'éperon ne fait clairement pas la jambe. On peut mettre un éperon dit "gentil" qui peut devenir une vraie torture pour le cheval si on est tout le temps dedans avec, et inversement. Maintenant, je préfère nettement les éperons plus longs, qui s'utilisent sans presque avoir à bouger la jambe à ceux qui sont courts et nécessitent de remonter fort le talon ou d'écarter la pointe de pied pour toucher le cheval. Un éperon bien utilisé s'emploie deux à trois fois sur une séance, pas plus, et il ne sert pas à donner de l'impulsion.