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La Chine

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Messages posté(e)s par La Chine


  1. SVP, on ne se moque pas pale.

    Si le titre n'est pas déjà pris, je prends une sérieuse option pour le titre de Pierre Richard de l'aquariophilie (et, au-delà, puisque quand j'arrive à passer 15 jours sans enquiquinements plus ou moins contrariants, je me demande immanquablement ce qui cloche : de l'avion détourné à la voiture qui finit sur le toit suite à un refus de priorité par un endormi au volant).

    Pour en revenir à nos moutons aquatiques, quand on est d'un naturel confiant et pas spécialement doué sur les questions techniques, il faut apprendre à ses dépens et compenser ses loupés par de la ténacité !
    Donc jeudi dernier, à mon retour du boulot, j'ai l'angoisse de découvrir que le renfort central du 700 litres vient de céder et que la vitre de façade s'est déjà bombée d'un bon cm. Le temps d'aviser et de me décider à vider, c'est trop tard : le vitre arrière vient de se fissurer et je suis bonne pour finir de vider à la pompe (en accélérant la manoeuvre pour éviter l'inondation).
    La où c'est franchement agaçant, c'est que cela m'était déjà arrivé avec un 840 litres : le meuble porteur avait été renforcé par un professionnel qui, venu m'installer le 700 litres, m'avait garanti que le fait qu'il ne soit pas parfaitement d'applomb (la faute aux sols de ces vieilles maisons qui datent du 19è siècle) ne poserait pas de problème.

    Hé bien si !!! : moins d'1 cm de différence de niveau entre les deux petits côtés d'un aquarium de 2 m de long, cela finit par un aqua dont la vitre fissure au bout de 2 ans, à l'applomb exact (si j'ose dire !) du "trou" au sol qui n'a pas été suffisamment compensé.

    Dans cette série d'emmerdes, au moins quelques points positifs : j'étais présente lors de la casse et il y avait le type de bac dont je rêvais, à vendre au même moment pour un prix très compétitif (vu la bête, on comprend que les amateurs ne se bousculent pas, parce que c'est pas rien à déménager).

    400 kms plus tard et avec un total de 8 personnes à l'arrivée comme au départ, le nouveau bac est installé.
    223 cm m X 70 cm X 60 cm supporté par un meuble en acier de construction à 6 pieds, eux-mêmes montés sur vérins pour assurer une mise à niveau rigoureuse cette fois. Habillage en chêne massif et hauteur totale de 178 cm.

    Le hic, ce bac qui hébergeait des discus, est doté d'une décante interne en verre collé qui n'assurera pas une filtration suffisante pour ma dizaine de ryukins. Il faut donc percer la cuve pour remettre en service la décante externe de 160 litres qui, avec des aérateurs, me conserve actuellement mes masses filtrantes. La personne qui doit le faire vient ce soir, qui me dit avoir déjà réalisé l'opération plus de 200 fois sans problème. Mais bon, dans ma situation, je ne serai pas tranquille tant que cela ne sera pas fait, et bien fait.

    Je croise les doigts pour que tout se passe bien et comme je deviens superstitieuse pas de photos tant que tout n'est pas enfin en ordre (à défaut, je me demande si je ne vais pas arrêter l'aquariophilie : trop de déboires pour une Mme P. Richard).


  2. Les poissons, mangeurs de sangsues, il n'y en a pas des masses (si même il y en a !).

    J'ai trouvé dans mon aquarium des sangsues identiques aux tiennes, Marion, et comme dans ton cas, elles ont été introduites avec les pistias (tes nouvelles laitues d'eau). Ces plantes ont le chic, surtout quand elles viennent d'un bassin extérieur, pour ramener une population indésirable. 

    Si les sangsues n'ont pas eu le temps de se reproduire, tu peux t'en débarrasser en attrapant toutes celles qui se baladent sur les vitres, les lumières éteintes. Comme Maeva, c'est ce que j'ai fait et avec un peu de chance cela suffira.

  3. Contente que les discus paraissent s'acclimater.

    Pour les frottements, il faut attendre de voir si tout cela ne rentre pas dans l'ordre, le temps pour tes poissons de se faire à leur nouvelle maison et d'adopter des comportements débarrassés de leur stress de départ. Si problème il y a, tu devrais alors repérer d'autres anomalies, sachant que les frottements sont presque toujours le signe d'une infection par des parasites, mais qu'il y a malheureusement pas mal de candidats, aussi bien internes qu'externes.

    En cas d'intoxication à l'ammoniac (qui, en effet, d'après la chronologie, est vraisemblable, surtout si ton ph était au départ proche de 7,5), ta dernière femelle décédée a tout simplement été victime de ce que certains appellent le SMR (syndrome de mortalité retardée) : les dommages sont trop importants pour que le poisson s'en remettent mais il peut traîner plusieurs semaines et finir par mourir quand la cause du problème a disparu (ce qui au bout de trois semaines et un mini-pic de nitrites est ici certain : il ne peut plus y avoir d'ammoniac dans ton bac).

  4. La lampe UV est bien pour lutter contre les unicellulaires responsables de "l'eau verte", mais pas adaptée s'il s'agit d'algues filamenteuses.
    Pour la seule question des watts (le débit de circulation de l'eau joue aussi), la règle est de 2 à 4 watts par m3 en fonction de ta population et de l'ensoleillement. En retenant 2000 litres, tu es donc maxi à 8 watts.

  5. Pour éliminer les causes les plus basiques, peux-tu nous donner ton PH exact, la mesure des composés ammoniaqués (tests en gouttes) et la température, histoire d'être sûr qu'il ne s'agit pas d'un empoisonnement à l'ammoniac qui collerait avec la récente introduction de l'ensemble de tes poissons et avec les symptômes décrits pour le guppy (branchies rouges, respiration accélérée et atonie du poisson posé au fond du bac).

  6. Bon, maintenant qu'ils s'y sont mis, cela n'arrête plus : toujours des pontes avec moins d'une centaine des œufs mais tous les jours.
    Je vais peut-être enfin réussir à documenter la croissance de quelques uns d'entre eux puisque, pour une fois, je vais avoir des dates d'éclosion certaines.

    Ceux du 10 juin sont passés des infusoires à la micro-poudre (novo-baby, novo tom ou des comprimés friables pour poissons de fond réduits en poudre).

    Photos à 7 jours exactement.

    C'est tout de même petit et il faut chercher pour voir l'alevin.




    L'avantage du numérique, c'est qu'en agrandissant, je peux vérifier ce que je ne perçois pas à l'œil nu : le petit à le ventre plein !



    Et celui-ci du moins ne devrait pas être une bombette sur le critère de sa caudale (dans le jargon, un PR d'élevage ne répondant pas aux standards, notamment, parce que la queue n'est pas divisée mais simple). On voit déjà une sorte de "bourgeonnement" typique qui permet de deviner les futurs 4 lobes de la queue.


  7. Auparavant, mes plantes ne trouvaient rien dans le sol, mais absorbaient les nutriments par les feuilles. Aujourd'hui, non seulement elles ne semblent pas pouvoir les assimiler par les racines, mais en plus elles ne peuvent plus le faire par les feuilles, puisque l'akadama a tout absorbé ! Il est donc fort probable que je n'aie pas encore assez chargé l'akadama, et qu'il ne restitue rien pour le moment aux plantes, tout en absorbant tout ce qui l'entoure. J'ai donc remis une nouvelle dose d'engrais, en espérant que cela lui suffise.

    Drôle et instructif ce compte-rendu.
    Il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions définitives, mais au moins on sait déjà qu'il ne faut pas s'affoler les premiers temps. Sol technique et comme chacun sait la technologie est magnifique quand on lui donne tous les moyens qu'elle requiert pour bien fonctionner.

  8. Entre ceux qui se cachent et celui qui ne bouge plus, mieux vaut ne pas être d'un tempérament angoissé question santé avec ces bestioles  Very Happy
    L'habitude aidant, on peut espérer que les femelles seront moins timides et apprendre que c'est normal cet immobilisme après la mue ?


  9. Tu as réagi assez vite pour avoir une chance d'échapper à l'infection générale (tant qu'il n'y a ni œufs, ni larves dans le bac).

    Par contre, vu la taille de la bestiole et comme tu l'écris toi-même, ton poisson était déjà infecté à l'achat, donc surveillance renforcée du "malade" et des poissons provenant du même bac de vente durant deux mois. Et pour le vendeur justement, soit c'est la faute à pas de chance (tu devrais lui signaler le souci pour qu'il en tienne compte et fasse peut-être un geste commercial, même si Montpellier n'est pas la Lozère Wink), soit c'est le signe d'un certain je-m'en-foutisme (pas la peine de lui en parler, mais, moi, je passe mon chemin).


  10. Tu n'a pas prévu large en matière de sol nutritif, cela sera peut-être juste pour des plantes à fort développement racinaire comme certaines échinos (j'ai dû compléter mon sol pour cette raison et il était plus épais au départ).

    Dommage qu'il n'y ait pas de retour sur la pouzzolane en couche de surface, avec des corys. Je n'aurais pas osé tenter non plus. Pourtant, j'en ai trouvé une, sans arêtes tranchantes, mise dans le bac des PR (qui a longtemps accueilli aussi des botias et leurs barbillons) et elle n'a jamais blessé ces poissons-là. De là à généraliser (sous réserve d'en choisir aux grains non coupants)...

  11. Et les masses de filtration, tu les as gardées après avoir continué de les faire tourner (ou au moins préservées dans un seau avec aérateur ?). il y a mois de 1 % de bactéries utiles au cycle de l'azote dans l'eau (le reste, après le filtre, se trouve dans le sol et les éléments du décor qu'a priori tu n'as pas conservés).

    Garder seulement une partie de l'eau ne suffit pas et l'efficacité des bactéries du commerce est sujette à de gros débats. Quant au pic de nitrites, tu ne risques pas de l'enregistrer maintenant (dans 15 jours au plus tôt).

    Mieux vaudrait éviter de prendre trop de risques avec des poissons qui stressent vite.

  12. En voilà un que je pensais ne plus revoir.
    Mon alevin d'Oto de mi-avril récupéré dans la décante externe du 700 litres et mis à grandir pour sa sécurité dans le 220 litres.

    Il a bien grandi ce qui permet de confirmer qu'il s'agit d'un Otothyropsis Piribebuy.
    J'ai profité de ce qu'il se promenait sur la vitre frontale du 220 litres pour le récupérer et le refaire passer, après ré-acclimatation dans le 700 litres : il est assez grand pour échapper aux PR (qui n'ont jamais touché aux adultes) et, surtout, c'est là qu'il retrouvera des copains de son espèce.

    Ayant dû quasi vider ce bac pour repêcher les botias modesta, partis vivre leur vie dans un autre bac, cette galère m'a au moins permis de dénombrer mes "negros" : 4 dont 3 femelles au ventre énorme qui devraient me donner une population un peu plus conséquente, maintenant que les botias (mangeurs d'œufs autrement redoutables que les PR) sont partis.



    Vu, sous cet angle, l'oto n'a pas intérêt à être cardiaque Wink


  13. Ce qui est bien dans l'élevage des PR japonais, c'est qu'à chaque nouvelle saison, je doute toujours d'avoir bien des œufs de PR, tant les larves sont minuscules au regard de ce que deviennent les adultes.

    Mes jeunes ont été efficaces puisqu'il y a eu fécondation, moi pas trop attentive puisque certaines larves étant déjà écloses il est impossible que les œufs aient été pondus du jour où je les ai trouvés.

    A cette échelle, mon appareil photo est au bout de ses capacités. C'est pourtant déjà un peu plus net qu'à l'œil nu.

    Des œufs (fécondé ou pas) et une larve.



    La nage libre, c'est pas encore pour demain.


  14. Ca, c'est du bassin !!! De quoi rendre tes koïs heureuses.

    Pour la "variole" surveille-bien comment cela évolue : c'est peut-être un vrai cas de "variole" (si la température du bassin est autour de 15 ° et que les pustules sont impossibles à retirer à la main), mais, comme les vrais cas de variole surviennent plutôt à l'automne, c'est peut-être autre chose de plus enquiquinant, comme le HVK (herpès virus de la carpe koï) lié, lui, à une température qui se réchauffe, comprise entre 18 et 25 ° (très contagieux avec un risque de mortalité massive, contrairement à la vraie variole).

    J'ai édité parce que ma première tournure avait de quoi t'inquiéter, sans raison suffisante à ce stade. A surveiller (avec l'élévation de température, tu seras vite fixé) pour isoler de suite le poisson atteint le cas échéant.

  15. Belle évolution très agréable à suivre . En plus, il semble que tu n'as pas rencontré le trop fréquent problème des algues du démarrage.

    Comme je vois que tu as changé de population, pourrais-tu nous indiquer la détail de l'actuelle ?


  16. C'est gentil et si davantage d'aquariophiles avertis pouvaient, eux aussi, changer de regard sur les PR forme voile, cela permettrait sans doute de les sortir de la voie sans issue dans laquelle ils semblent engagés.

    Car enfin si ces PR sont bien des mutants, à qui la faute ?
    Le cyprin argenté est l'un des poissons, voire LE poisson, qui a la plus forte propension à muter et c'est bien l'homme qui, en quelques 1000 ans d'élevage, en a fait ce que l'on trouve aujourd'hui dans les bacs de vente.

    Il n'est évidemment pas souhaitable (et, dans certains cas, heureusement pour les poissons, très difficile) de "trafiquer" ainsi tous les poissons destinés au commerce aquariophile. Mais, en s'efforçant de faire la part des choses, je me dis que tous nos animaux domestiques et même d'élevage (des chats et chiens aux vaches et cochons) ont, de la même manière, été largement recréées par la sélection.

    Comme il n'est pas question de revenir totalement en arrière, je me contente de souhaiter qu'on va finir d'arrêter d'encourager (en n'achetant plus, tout simplement !!!) les abus manifestes.
    J'ai par ailleurs toujours eu des chats persans (des monstres, eux aussi, pour beaucoup avec leur face écrasée et leur quasi absence de nez). La sélection vers la "face de pékinois" avait été poussée si loin que pas mal de ces chats développaient des problèmes respiratoires. Pour une fois, les choses se sont bien finies, les éleveurs ont fait marche arrière sur ce critère de sélection.

    Avec les PR, il faudrait aussi devenir un peu raisonnable : les bubble eyes sont incapables de vivre dans un aquarium normal du fait de la fragilité de leurs yeux, les ranchus nagent très mal, les PR aux corps trop compactés développent pour plus d'un sur deux (évaluation basse) des problèmes structurels de flottaison liés à une vessie natatoire qui ne peut plus jouer normalement, comprimée qu'elle est par les autres organes internes du poisson, enfin, tous à l'exception des fantails, sont devenus ultra-fragiles, ce qui assure au commerce de voir revenir le client-consommateur.

    Je m'excuse de ce "coup de gueule" mais je suis effarée de voir que personne n'y fait rien.
    Alors, à mon niveau, j'essaye d'élever des ryukins moins fragiles, quitte à ne garder que des poissons "moins typés" que ceux que les standards valorisent. Etant attirée par la forme ryukin, je participe aussi d'un état de faits pas joli, joli, mais je ne suis quand même pas prête à rester fixée sur un poisson incapable de vivre normalement. J'ai ma dose de problèmes avec ces poissons (euthanasie des poissons devenus incapables de nager, maladies diverses), j'essaye cependant, sans garantie, de faire naître des jeunes qui seront plus robustes et si vraiment je n'y parviens pas je finirai par passer à autre chose en ayant bien des regrets toutefois.

    Pour faire évoluer les choses, il faudrait que les PR sélectionnés sortent de leur ghetto : ce sont bien des animaux catégoriés domestiques mais si leur maintenance est abandonnée à des personnes qui, sans doute bien intentionnées, n'imaginent pas autre chose pour eux que la boule ou le petit aquarium entre la TV, la sortie du chien et la gamelle à croquettes du chat, on aura demain un poisson qui relèvera plus de la consommation en grande distribution que de l'aquariophilie.

  17. Merci à tous les intervenants sous ce post que je vais clôturer pour en ouvrir un autre.

    Pour répondre aux questions laissés en suspens, non, il n'y a jamais eu de diffusion de CO ² dans cet ancien bac, oxygénation maximale dictée par les PR oblige ( 3 pompes de retour + 2 bulleurs), mais des ajouts d'Easy Carbo, oui.

    Cela ne fait jamais plaisir de reconnaître qu'on était dans l'erreur, mais l'honnêteté et le désir d'être un peu utile à l'expérience d'autrui impliquent d'être claire.
    Alors, autant l'expérience Ryukin / Trichogasters leeri ou pectoralis s'est avérée une bonne surprise et va durer, autant l'expérience de cohabitation Ryukin / Botia modesta tourne court au bout de quelques années.

    Les modesta grandissent assez lentement (12 cm environ pour les miens) mais deviennent trop remuants et surtout trop agressifs pour pouvoir cohabiter, même dans 700 litres, avec des PR forme voiles (voiles que les botias mordillent la nuit, devenant une source de stress et d'infections bactériennes incompatibles avec la maintenance de formes déjà intrinsèquement fragiles). Les miens viennent d'être relogés dans un autre gros bac (600 litres) fortement oxygéné avec des poissons vifs qui a priori ne craindront pas leurs attaques nocturnes.

    En outre, le bac actuel est un 700 litres quelque peu réaménagé qu'un nouveau post me permettra de présenter un peu mieux.

  18. Boudiou, pourquoi utiliser des tests 5 (ou 6) en 1 qui ne valent rien, expérience archi-confirmée à l'appui. Tout justes bons à vous donner une idée de l'évolution des paramètres sur le moyen terme...
    Pour une mesure de départ ou en cas de problème, toujours utiliser des tests en gouttes séparés : c'est chiant (et relativement cher) mais, au moins, on sait où l'on va.

    J'aime beaucoup ton bac et j'y imagine très bien un betta : vivement de le voir pour de bon.
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