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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
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Californie - Des hot-dogs au serpent à sonnette 06-01-2012 Pilier de la culture américaine, le hot-dog ne se limite plus à la trilogie traditionnelle saucisse-pain-moutarde (ou ketchup) à Los Angeles. Désormais, le "chien chaud" - comme disent nos amis québécois - se met à l'heure du métissage, à l'image de la Californie. Deux maisons réputées pour leur hot-dogs proposent des créations qui ont de quoi surprendre les papilles. Chez Wurstküche, préparez-vous à des associations surprenantes, comme mangue et jalapeno, ou carrément aventureuses : serpent à sonnette et lapin ou alligator et porc. Qu'on se rassure : les frites sont bel et bien belges, si on en croit le menu. La chaîne The Slaw Dogs décline le hot-dog en version exotique : on y trouve le Chicharrón Dog au porc, inspiré de la cuisine mexicaine, une version thaï aux épices ou le TNT Super Dog, à la tortilla de maïs. Bon appétit ! Plus d'infos sur le net : Cyberpresse Source
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Crocodiles dans la lagune Ebrié au Plateau / De Bamako à Abidjan
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Crocodiles dans la lagune Ebrié au Plateau / De Bamako à Abidjan : Voici comment ces animaux se sont retrouvés au bord de la lagune Ebrié C’est avec surprise que les Abidjanais ont constaté le mardi 03 janvier 2012 que des crocodiles se reposaient ce jour sur les rives de la lagune du côté du Café de Rome, au Plateau. Il n’en fallait pas plus pour que les Abidjanais se perdent en conjectures sur l’origine de ces reptiles. D’où viennent-ils ? Pourquoi sont-ils apparus brusquement à cet endroit et en grand nombre ? L’Intelligent d’Abidjan a enquêté et notre piste nous conduit au Mali. Crocodiles, alligators ou caïmans sur les bords de la lagune Ebrié? Attention, de ne pas confondre caïmans, crocodiles et alligators comme beaucoup de personnes l’ont fait ce mardi 03 janvier 2012. Ces trois familles sont regroupées dans l`ordre des crocodiliens mais, certains détails les différencient distinctement. Les caïmans comme les alligators font partie de la famille des Alligatoridés. Chez le crocodile, la 4ème dent de la mâchoire inférieure dépasse quand leur gueule est fermée. Alors que chez les alligatoridés, aucune dent de la mâchoire inférieure n`apparaît en de telles circonstances. Le lieu de rencontre de ces animaux apporte également une grande aide à l`identification d`une espèce par rapport à l`autre en particulier en ce qui concerne la distinction alligator- caïman (le caïman vit uniquement en Amérique du Sud). Les caïmans sont de couleur plus sombre ou presque noire. Ils ont des yeux bruns placés plus en avant et une tête plus large et plus courte et en forme de U contre une forme en V chez le crocodile. Contrairement au crocodile, le caïman est capable de broyer directement des os. La plupart des sous espèces sont plus petites que leurs cousins les crocodiles. 1,5 à 2,5 mètres pour les mâles, 1,5 mètre pour les femelles. Seul le caïman noir de Guyane dépasse les 5 mètres. Ainsi donc, les spécimens aperçus le mardi 03 janvier au Plateau sont des crocodiles (Crocodylus) précisément Osteolaemus tetraspis, crocodile nain africain d’environ 2 m qu’on rencontre en Afrique de l’Ouest. Origine des crocodiles en Côte d’Ivoire M. Wawa Dah Julien a plus de 80 ans, mais fait important, il est né à Abidjan et connaît l’histoire et l’évolution de la capitale économique ivoirienne. Et à propos de la présence des crocodiles à Abidjan, son témoignage qu’il a nous livré est éloquent : «Avant notre indépendance et jusque dans les années 70, les lagunes des villes comme Port-Bouët, Vridi, Koumassi, Plateau etc. étaient infestées de crocodiles. Les déplacements qui se faisaient à bord de pinasses ou de pirogues étaient très risqués en cas de chute car nous savions et craignions tous la présence de ces reptiles. Et on nous racontait très souvent qu’il y avait eu des accidents de ce genre. Qu’un enfant avait été dévoré à ancien Koumassi ou à Anani, qu’un tel avait été attaqué à Bingerville etc.», se rappelle l’octogénaire. Il assure qu’avant les chantiers qui allaient transformer la ville d’Abidjan, les crocodiles étaient visibles sur toutes les berges lagunaires. «Les pêcheurs ébrié, ghanéens et dahoméens tenaient compte de leur présence massive lors de leurs activités dans les années 30, jusqu’au milieu des années 70. Mais depuis l’indépendance et avec les grands chantiers, la plupart des animaux sauvages avaient disparu avec la destruction de leurs milieux naturels par l’homme. Je me demande d’où sont venus les crocodiles vus au Plateau», s’interroge M. Akré, âgé de plus de 70 ans vivant à Locodjro et que nous avons joint au téléphone. Georges Taï Benson, ancien producteur et animateur à la télévision nationale, avait il y a quelques années attiré l’attention sur la présence en ces lieux de crocodiles. Joint hier mercredi 4 janvier 2012, il dit ne pas savoir exactement la provenance de ces animaux. «Ils viennent peut-être d’Assinie, où peut-être qu’ils ont été draînés depuis Abobo avec les ordures». Une chose est sûre, ajoute-t-il, ces animaux n’ont pas toujours été à cet endroit. «Quand nous étions plus jeunes, on y allait pour nous baigner. Il y avait avant ce casino qui existe là maintenant, un autre à l’époque qui s’appelait l’Aquarium. Et c’est dans cette zone que les occidentaux venaient pour se dorer et faire du ski nautique. Les occidentaux n’auraient pas pris de risque, si le lieu était dangereux». Mais GTB indique que c’est dans les années 70 qu’on a remarqué la présence de crocodiles. Sûrement chassés des eaux du sud à Port-Bouet où il y avait les travaux du port d’Abidjan et des rails. «On ne les a pas remarqués, sûrement du fait de la boue qui a pris la place de l’eau», pense-t-il. Houphouët, son amour pour les crocodiles Quoi qu’il en soit, c’est la ville de Yamoussoukro, capitale politique de Côte d’Ivoire et village natal du premier Président de Côte d’Ivoire qui est réputée pour ses crocodiles. Le Président Houphouët-Boigny en son temps, avait fait construire des lacs artificiels pour y loger les sauriens pour lesquels il avait une admiration particulière à tel point qu’il avait été surnommé ‘’Le crocodile de Yamoussoukro’’. Il veillait à ce que la centaine de crocodiles soient bien nourris. Après le décès du ‘’vieux’’, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est chargé de les nourrir. Les crocodiles de Yamoussoukro peuplent le lac entourant le Palais présidentiel de Yamoussoukro, construit sur le site de N`Gokro. Il s`agit de crocodiles du Nil. Ces bêtes pèsent près d`une tonne chacune et mesurent jusqu`à six mètres de long. Elles peuvent faire des sauts de plusieurs mètres pour saisir la nourriture qui leur est donnée quotidiennement (à 17h00). Le lac et ses crocodiles sont une attraction touristique de toute l`Afrique de l`Ouest. Ils sont aussi et surtout associés à la puissance politique de Félix Houphouët-Boigny et leur prestige participe du symbolisme africain. «Les Crocodiles de Yamoussoukro» est aussi le titre d`une nouvelle de l`écrivain britannique Vidiadhar Surajprasad Naipaul, prix Nobel de littérature, dans le recueil Sacrifices (1984). Selon les gardiens des lieux, les premiers crocodiliens ont été offerts au Président Houphouët en 1967 par Modibo Kéita, l’ancien chef d’Etat du Mali. D’où viennent les crocodiles aperçus au Plateau? A cette question, plusieurs réponses nous ont été apportées. Selon certaines sources, ces animaux ont été offerts à un ancien député-maire de la commune de Treichville et baron du PDCI. Ce dernier en temps que président du groupe parlementaire d’amitié ivoiro-malien avait reçu ces crocodiles en cadeau à Bamako. Il les avait gardé dans une mare clôturée dont les murs se sont effondrés un matin, entraînant la fuite des sauriens. Ceux-ci ont donc envahi la ville d’Abidjan par le biais d’un cours d’eau. Leur présence au Plateau est en quelque sorte le fruit d’une négligence humaine. Des experts en zoologie et biologie animale, sous le coup de l’anonymat, ne voulant pas se mouiller se sont essayés à donner les raisons d’une présence importante de ces sauriens. Selon M.K, un vétérinaire, «des crocodiles vivent en liberté en Côte d’Ivoire dans la région d’Aboisso, précisement dans les mangroves. Ils sont difficiles à observer à cause de la géographie des lieux, mais ils existent. Alors par les affluents de la lagune Aby, ils ont pu rejoindre la lagune Ebrié. Il faudrait étudier maintenant le phénomène qui les a poussés à sortir au grand jour dans cette zone. Peut-être pour se reproduire ou parce qu’ils y trouvent une nourriture abondante». Il a soulevé une autre thèse qui est celle d’un élévage. Selon lui, ces crocodiles ont pu être déposés par des personnes qui les élevaient. Ces animaux qui grandissent vite, ont dû être un poids pour leur ancien propriétaire qui se sont débarrassés d’eux nuitamment, pense-t-il. Que font les autorités ? Les pompiers appelés à la rescousse ont été incapables d’enlever ses sauriens. Il faut dire à leur décharge que ce genre d’animaux ne peut être traité que par des professionnels en la matière. Des conventions sur la protection des animaux interdisent de les tuer sauf s’ils représentent un danger direct et imminent pour les humains. Pour mémoire, il y a près de cinq ans de cela, ce sont des éléments des forces françaises qui avaient été dépêchés pour capturer ou tuer un saurien accusé d’avoir dévoré un petit garçon dans une mare à Yopougon, zone industrielle. Les recherches n’avaient pas eu le succès escompté. Il faut évidemment des spécialistes selon ledit vétérinaire pour la capture de ces crocodiles. Mais où les trouver, ces spécialistes ? Certains ont fait allusion aux gardiens du lac aux crocodiles de Yamoussoukro. Notre zoologiste est sceptique quant à cette solution, car pour lui, les sauriens de Yamoussoukro ressemblent à s’y méprendre à des animaux apprivoisés et ceux trouvés au Plateau n’auraient véritablement pas les mêmes dispositions pacifiques que leurs ‘’cousins’’ de Yamoussoukro. Alors va-t-on laisser la situation en l’état avec des animaux aussi dangeureux jusqu’à ce que l’irréparable se produise ? Olivier Guédé, Guillaume T. Source -
Le zoo de Londres recense ses pensionnaires LONDRES (AP) — Les responsables du zoo de Londres ont entamé mercredi le recensement annuel de l'établissement et les gardiens comptent, un par un, chacun des pensionnaires, mammifère, oiseau, reptile, poisson ou insecte. C'est une lourde tâche, exigeant une patience à toute épreuve: le zoo comptait en 2010 plus de 16.000 animaux représentant quelque 720 espèces différentes. "La grande difficulté est de les compter sur place. Nombre d'entre eux se déplacent très vite", comme par exemple les singes écureuils, explique un des responsables du zoo, Mark Habben. De surcroît, les animaux disposent "de beaucoup d'endroits dans leurs cages ou enclos où ils peuvent se cacher. Nous leur donnons beaucoup d'espace, alors c'est un travail assez délicat". Dave Clark, spécialiste des insectes, montre un phasme sur le dos de sa main. "Sur ma main, cela paraît évident". Mais l'insecte, de couleur verte et de la forme d'un bâton, "est quasiment impossible à discerner parmi les feuilles et branchages. Même pour nous, c'est difficile", confie-t-il. "Et il y a aussi nos nuées de sauterelles, on en a environ un millier ici. Mais on arrondit savoir combien nous en avons". AP Source
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LE CRAPAUD COMMUN : UN BON AUXILIAIRE DES JARDINS
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
LE CRAPAUD COMMUN : UN BON AUXILIAIRE DES JARDINS Le Crapaud Commun, ou Bufo Bufo Linnaeus, est présent dans presque toute l'Europe. Autrefois appelés batraciens, les crapauds et grenouilles font partie de la classe des amphibiens. Le Bufo, est le plus grand crapaud de France, avec environ 9 cm pour le mâle et 12, voire 18 cm pour la femelle. Si cette dernière est muette, le mâle quant à lui coasse. On le trouve dans les jardins, les forêts, les marécages, en montagne (jusqu'à 3000 m), comme en ville, et contrairement aux idées reçues, il vit à l'air libre la plupart du temps, ne retournant dans l'eau que pour la reproduction. Une fois adulte, cet animal a une activité crépusculaire et nocturne. Il est exclusivement carnivore. A son menu ? Des insectes, mille-pattes, araignées, vers de terre…. Et il est volontiers cannibale quand la situation l'exige. Comme il ne possède ni dent, ni salive, il écrase la proie sur son palais, et l'avale au prix de grands efforts. Ce petit animal au physique ingrat, est trapu, et sa peau est recouverte par des sortes de verrues, appelées pustules. Ce sont des glandes, certaines secrètent un mucus, qui sert à garder sa peau toujours humide et élastique, et d'autres secrètent un poison qui renferme de la Bufotoxine. Les effets sont variables, et peuvent aller du simple engourdissement, à la paralysie, voire dans les cas extrêmes à la mort de l'assaillant. Mais rassurez-vous, ce poison n'est dangereux que pour les animaux (toxique aussi pour les chiens et les chats), mais pas pour l'homme. Néanmoins, même si le risque est quasiment nul, il est conseillé de se laver les mains après avoir manipulé un crapaud, et de ne pas porter ses mains aux yeux et à la bouche. Si l'on doit manipuler cet animal, et cela uniquement dans le cas d'une nécessite absolue, on doit impérativement humidifier ses mains, pour ne pas ôter le mucus qui recouvre son corps. Les crapauds sont de précieux auxiliaires des jardins dans la lutte biologique, car en mangeant, fourmis, limaces, vers de terre, et autres insectes ravageurs, ils détruisent et régulent toutes les populations d'insectes nuisibles, de larves et invertébrés de toutes sortes qui s'activent la nuit. Suivant les régions les crapauds hibernent d'octobre à mars, et c'est en sortant de cette hibernation que tout se complique. Si en captivité les crapauds peuvent vivre jusqu'à 35 ans, dans la nature leur espérance de vie ne dépasse pas dix ans, et souvent bien moins, car les dangers sont nombreux. Quand, ils se réveillent au printemps, les crapauds retournent, grâce à leur sens aigu de l'orientation, sur leur lieu de naissance, afin de se reproduire. Mais c'est un vrai parcours du combattant, car les routes sont meurtrières (roadkill), et représentent, le plus grand taux de mortalité. L'ensemble des reptiles et des batraciens, ainsi que leur biotope, sont strictement protégés par la loi. Non seulement il est interdit de les tuer, prélever, détenir et commercialiser, mais des structures ont été mises au point pour éviter les hécatombes en période de reproduction. Comment ? En créant des tunnels de migration d'amphibiens, qui sont creusés sous les chaussées traversant les voies de migration importante. Les produits chimiques répandus dans la nature sont aussi fatals aux crapauds qui consomment des proies contaminées (mieux vaut remplir des soucoupes de bière pour éliminer les gastéropodes). Les statistiques sont éloquentes. Entre les prédateurs naturels, et la pollution de l'environnement et de l'eau, on estime que seul 1%, des têtards deviendront adultes et donneront des descendances. L'invasion des espèces exotiques comme la grenouille Taureau, ou la Xénope (qui se serait échappée d'un laboratoire de l'INRA) sont des dangers potentiels pour notre crapaud. Pour protéger, gérer, et mieux connaître cet animal vous pouvez contacter les associations comme l'ASPAS, qui diffuse un guide de conseils pratiques, contre une enveloppe timbrée. ASPAS, BP505 26401, Crest Cedex http://www.societeherpetologiquedefrance.asso.fr Marine Revenusso, pour la Rédaction. Source -
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La queue du lézard sauteur, un balancier hérité des dinosaures ?
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
La queue du lézard sauteur, un balancier hérité des dinosaures ? Certains lézards modernes utilisent leur queue comme le balancier d'un funambule pour se stabiliser dans les airs lorsqu'ils sautent et des petits dinosaures carnivores avaient probablement recours à la même technique pour sauter sur leurs proies, selon une étude publiée mercredi. Mieux encore, des robots peuvent être équipés d'une queue similaire à celle de ces lézards pour leur permettre d'atterrir correctement sans s'écraser ou se retourner, ont démontré des experts en biologie et mécanique de l'Université de Californie à Berkeley (USA). Pour les besoins de leur étude, ces scientifiques ont tout d'abord filmé des margouillats (Agama agama), d'agiles lézards répandus dans toute l'Afrique sub-saharienne et réputés pour leur agilité, en train de sauter d'une plateforme horizontale sur une paroi verticale. Ces observations montraient clairement que les reptiles se stabilisaient durant leur saut avec leur queue. Pour atterrir en douceur sur la paroi verticale, les margouillats devaient en effet relever l'avant de leur corps vers le haut et compensaient ce mouvement dans les airs en orientant leur queue également vers le haut. Cela revient au mouvement du balancier du funambule, qui annule le déséquilibre de son corps par rapport à la corde avec un mouvement équivalent de sa perche dans le sens opposé, de façon à maintenir la position de son centre de gravité. Autrement dit, un mouvement du corps dans le sens des aiguilles d'une montre sera compensé par un mouvement de même ampleur dans le sens inverse, par la queue du lézard ou le balancier de l'acrobate. Queue robotique Même les margouillats qui s'élançaient depuis une surface rendue glissante parvenaient à corriger l'angle de leur corps une fois dans les airs en orientant leur queue de façon appropriée, souligne, vidéo à l'appui, l'étude publiée dans la revue britannique Nature. Après avoir confirmé leurs observations via une modélisation mathématique, l'équipe dirigée par le biologiste Robert Full a dans un second temps réalisé un petit robot pour voir si la technique du margouillat s'appliquait également à lui. Ce robot, voiture radio-commandée sommaire flanquée d'une queue contrôlée par un gyroscope, s'élançait dans le vide depuis une rampe semblable au tremplin utilisé dans le saut à ski. A chaque saut, les roues avant commençaient à chuter alors que les roues arrière étaient encore en contact avec la rampe, ce qui faisait piquer du nez le robot. Mais la queue robotique a systématiquement réussi à compenser cette mauvaise posture, réalisant des performances encore meilleures que celle du margouillat en lui permettant d'atterrir en douceur plutôt que de s'écraser la tête la première. Pour finir, forts de leurs expériences et de la modélisation mathématique en découlant, les chercheurs ont tenté de voir si les théropodes, des dinosaures bipèdes considérés comme de redoutables prédateurs, avaient pu à leur lointaine époque eux aussi utiliser leur queue comme un balancier. Si les plus gros d'entre eux, comme les fameux tyrannosaures, étaient bien trop lourds pour sauter comme un margouillat, les plus petits, eux, auraient bien pu réaliser des exploits acrobatiques, conclut l'étude. Avec seulement 20 kg pour 1,5 mètre de haut, le Velociraptor mongoliensis - rendu célèbre par le film Jurassic Park - "pourrait avoir battu les records du plus agile des margouillats". "Les petits théropodes dotés de queues +actives+, comme le Velociraptor, auraient pu réaliser des acrobaties aériennes bien supérieures à celles des lézards arboricoles actuels", estime l'étude. Par Laurent BANGUET Source -
Exposition de reptiles carrefour de l'Estrie à Sherbrooke
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Expositions et activités
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Des vers à soie transgéniques imitent les fils de l'araignée
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Des vers à soie transgéniques imitent les fils de l'araignée Les meilleures fibres produites en laboratoire sont jusqu'à deux fois plus élastiques et résistantes que la soie traditionnelle. Des débouchés militaires, notamment pour la fabrication de gilets pare-balles, sont envisageables. Cela fait des siècles que les hommes souhaitent utiliser la soie des araignées. Les fils qu'elles produisent sont plus solides et bien plus souples que le kevlar. Une simple tresse de la taille du pouce permettrait de soulever une dizaine de bus. La nature solitaire et cannibale des araignées n'a toutefois jamais permis d'envisager leur élevage massif à des fins industrielles. Une équipe sino-américaine vient peut-être de réussir à contourner le problème en parvenant à introduire une partie du patrimoine génétique arachnéen à de simples vers à soie. Ces derniers ont alors produits des fils jusqu'à deux fois plus souples et solides, rapportent-ils mardi dans la revue PNAS. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont copié des morceaux d'un gène codant pour la synthèse d'une protéine-clé: la spidroine. «Les fils de leurs vers à soie modifiés en contiennent 2 à 3% à la place de la fibrosine traditionnelle», décrypte Pierre Couble, directeur du laboratoire de génétique moléculaire et cellulaire de l'université de Lyon qui a travaillé sur cette question. «Ce qui est surprenant, c'est que cela a suffi à augmenter de façon significative les propriétés mécaniques de leur soie.» Un intérêt industriel clairement identifié Jusqu'à présent, les travaux similaires n'avaient jamais donné de résultats probants. «On ne copiait que trois petites séquences du gène. De toute évidence, cela ne suffisait pas», note Pierre Couble. En multipliant les transgénèses, l'équipe formée de chercheurs des universités du Wyoming, de Notre-Dame et de Zheijiang, est finalement parvenue à ses fins. Mais il reste encore du chemin à parcourir pour obtenir un fil de pure spidroine. «Il faudrait inhiber le gène qui code la synthèse de la fibrosine», explique Pierre Couble. «Personne n'a encore réussi cette manipulation qui semblait pourtant simple. Un mécanisme mystérieux fait encore obstacle.» Une autre alternative s'offre aux chercheurs désireux d'améliorer les propriétés mécaniques de la soie: immobiliser les vers. En temps normal, ces derniers font des «huit» lorsqu'il excrète leurs fils par la bouche. Une équipe chinoise a montré en 2002 qu'en bloquant leur tête et en soutirant le fil de manière rapide et continue, sa structure est plus homogène. Sa qualité se rapproche alors de celle des fils arachnéens. Reste aux ingénieurs à mettre au point la structure ad hoc permettant l'industrialisation du procédé. Un tout autre défi que personne ne semble avoir encore tenté de relever. L'intérêt industriel est pourtant clairement identifié: des tissus d'une grande solidité pouvant résister à des coups de couteaux et des gilets pare-balles révolutionnaires pouvant arrêter les balles les plus perçantes. Source -
Près de 18 000 espèces découvertes en 2011 Un requin nain, une tortue des sables, des limaces de mer multicolores... En 2011, près de 18 000 nouvelles espèces sont venues s'ajouter au quelque 1,9 million déjà recensé. A elle seule, en 2011, l'Académie des sciences de Californie a répertorié près de 130 nouveaux animaux, principalement des arthropodes : insectes, crustacés, etc. Malgré le travail réalisé chaque année, les "systématiciens" ne craignent pas le chômage : ces chercheurs spécialisés dans la classification du vivant estiment qu'il y aurait sur notre planète de 8 à 30 millions d'espèces à découvrir. Philippe Bouchet, zoologiste au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), se souvient : "Dans les années 1970, il y avait cette pensée dominante selon laquelle on avait tout vu, tout catalogué. L'exploration de la biodiversité était une idée qui fleurait bon le XIXe siècle." Changement radical à partir des années 1980 : "Des entomologistes qui utilisaient alors des méthodes modernes de prospection ont émis l'hypothèse que plusieurs millions d'espèces d'insectes vivaient dans la canopée", véritable plafond de verdure formé par le feuillage supérieur des arbres. Un écosystème à lui tout seul. Cette période marque aussi le début des explorations des océans et des sources hydrothermales, "des milieux entièrement nouveaux, où vivaient des espèces inconnues auparavant !". Parallèlement, explique le chercheur, "l'accès à des techniques moléculaires, moins chères et plus simples à utiliser, fait qu'on est en train de voir d'un oeil nouveau des faunes et des flores qu'on croyait bien connues". Un monde à revisiter, en somme. Symbole de ce nouveau cap, le programme de missions "La planète revisitée", lancé en 2006 par le MNHN, donne à d'importantes équipes de scientifiques les moyens de travailler dans des milieux réputés difficiles d'accès. Comme la canopée tropicale, ou encore certains milieux côtiers dépourvus d'infrastructures. EXPÉDITIONS Chef d'expédition du programme, Philippe Bouchet a accompagné pendant quatre mois, en 2006, plus de 150 scientifiques à Espiritu Santo, l'une des îles du Vanuatu, dans le Pacifique sud. Objectif : réaliser un inventaire de la biodiversité avec l'aide de spécialistes de la plongée, de l'escalade, de la spéléologie... Sur place, ces aventuriers de l'arche de Noé veulent être en contact permanent avec les chercheurs et les étudiants locaux. Une caractéristique des missions scientifiques du XXIe siècle. "Nous ne sommes pas des colons qui viennent, prennent, puis s'en vont, précise M. Bouchet. On veut montrer aux gens qu'il y a un patrimoine naturel à protéger autour d'eux." Souvent, les populations côtoient au quotidien des espèces non répertoriées. Ainsi, l'année dernière, un savant californien a eu la surprise de découvrir un poisson-lanterne inconnu sur les étals d'un marché de Taïwan. Une expédition comme celles de Philippe Bouchet peut ramener dans ses valises "1 000 à 2 000 espèces nouvelles". Toutefois, cinq ans après, seule une centaine a été dûment répertoriée. COURSE CONTRE LA MONTRE Pourquoi cette apparente lenteur ? "La plupart des groupes zoologiques [les familles d'espèces] ne possèdent pas de spécialiste mondial", regrette le chercheur. Ainsi, certains crustacés, mollusques ou insectes, qui constituent la majeure partie des espèces nouvelles, peuvent attendre vingt ans entre leur découverte sur le terrain et leur description formelle dans la littérature scientifique. Philippe Bouchet se souvient d'un papillon du Brésil décrit récemment "sur la base d'échantillons collectés au début du XXe siècle". Malgré le peu d'intérêt que la communauté scientifique semble porter aux araignées et aux limaces de mer, Philippe Bouchet reste persuadé que "toutes les espèces ont quelque chose à dire, un message sur l'évolution, la conservation ou l'écologie." Le manque de chercheurs spécialisés, conjugué à la masse d'espèces à étudier, fait du travail des systématiciens une véritable course contre la montre. "On n'a pas un temps infini. La plupart des espèces disparaissent avant même d'être décrites", note-t-il. A l'instar du papillon du Brésil, dont l'habitat a été détruit par l'extension de l'activité humaine au cours du siècle dernier. Mais Philippe Bouchet veut rester optimiste : "Découvrir et décrire des espèces inconnues est un écho positif, dans un contexte environnemental où on n'entend que des mauvaises nouvelles. Ça montre que la Terre vaut la peine qu'on s'intéresse à elle." Julien Joly Source
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Une nouvelle espèce de vipère à cornes découverte en Tanzanie
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une nouvelle espèce de vipère à cornes découverte en Tanzanie Une espèce de vipère à cornes d'une couleur unique a été découverte en Tanzanie par une équipe de scientifiques. Hélas, cette nouvelle espèce baptisée Matilda (Atheris matildae), vit dans un petit habitat dégradé et pourrait être en danger critique d'extinction. Dans un lieu gardé secret de Tanzanie, des scientifiques ont découvert une espèce de vipère à cornes d'une couleur unique longue d'une soixantaine de centimètres. Mais cette nouvelle espèce venimeuse comme ses congénères et baptisée Matilda, vit dans un habitat très restreint qui ne dépasserait pas 100 kilomètres carrés, et qui serait sérieusement dégradé, rapporte The Citizen. Inquiets pour ce serpent qui pourrait être classé en danger critique d'extinction sur la liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), les chercheurs refusent pour le moment de révéler l'endroit exact où les spécimens ont été découverts, afin d'éviter de les soumettre à une nouvelle menace, celle du braconnage. Nombre d'espèces de reptiles et d'amphibiens ont été décimées après l'annonce de leur découverte. "Le commerce mondial des espèces sauvages est très important, et est en grande partie alimenté par la vente illégale d'amphibiens et de reptiles. Les serpents sont particulièrement populaires, et la découverte d'une nouvelle serpent suscite un intérêt considérable" explique Tim Davenport, de la Wildlife Conservation Society (WCS). Le nom donné au serpent est celui de sa fille, qui fut fascinée par le premier spécimen de la nouvelle espèce rapporté par son père. Les chercheurs ont en outre d'ores et déjà mis en place un plan d'urgence de conservation de la vipère à cornes Matilda remarquable par ses rayures en zigzag jaune et noire et ses yeux olives. Onze serpents, quatre mâles, cinq femelles, et deux jeunes serpents, font ainsi partie d'un programme de reproduction en captivité. Leur progéniture devrait sauver l'espèce de l'extinction. Source -
2012 Année du Lézard Les groupes de conservation en partenariat avec le PARC sont désignant 2012 comme l'Année du Lézard Découvrez tous de notre année de l'Partenaires Lézard NOUVEAU - Année du concours photo Lizard Calendrier Disponible dès maintenant pour l'achat - Année de l'Calendriers Annuel Lizard, tasses, boutons, et des aimants - Produit de l'achat de ces articles de favoriser la création d'un fonds de conservation Yol être attribués ultérieurement en 2012 Cliquez ici Année du concours de Logo Lézard - Nous avons un gagnant! Année du PARC de l'Équipe spéciale Lizard planification demandé l'aide de la communauté Herp de développer un logo approprié pour PARC 2012 année de la campagne Lizard. Parmi les nombreux et remarquables logos présentés, l'équipe a choisi un logo soumis par Todd Long (voir logo ci-dessus) que le gagnant du concours. Année de la Newsletter Lizard téléchargeables - Janvier Année du Lézard Calendrier mensuel téléchargeable - Janvier Pourquoi lézards, et pourquoi maintenant? La croissance des communautés humaines et nos effets sur les habitats naturels sont d'avoir des conséquences néfastes sur nos lézards, comme pour tant d'autres groupes taxonomiques. La perte d'habitat et la fragmentation est la principale menace pour les lézards, mais d'autres facteurs sont soulevées des questions aussi bien: la surexploitation, la prédation, et des variations climatiques. La plupart de ces préoccupations ont des solutions. Avec un peu d'attention ciblée, nous pouvons concevoir un avenir pour les lézards au sein de notre dominés par l'homme du monde. Le «2012-Année du Lézard" campagne est parrainée par Partners in des amphibiens et des reptiles de conservation afin de sensibiliser à la conservation de lézard. Alors que 2012 se déroule, nous allons braquer les projecteurs sur notre faune lézard incroyable et souligner le travail des chercheurs, des gestionnaires des terres, et le public pour élaborer des mesures de conservation pour identifier les menaces et prévenir les pertes au niveau local. Ici, nous proposons un bref aperçu sur nos lézards aujourd'hui, identifier les besoins urgents pour la conservation de cette faune, et définir les actions qui peuvent contribuer à leur persistance. Avec place une gestion axée sur les populations locales peuvent prospérer. Ceci est un groupe taxonomique qui peuvent bénéficier d'actions de citoyens de la science, ce qui signifie que vous pouvez aider. Tout au long de l'année, nous serons la sensibilisation aux questions entourant les lézards par des communiqués de presse, bulletins, concours photo, et les événements connexes. Nous croyons que les citoyens, les gestionnaires des ressources naturelles, scientifiques, et l'animal et de la nourriture et les industries connexes peuvent travailler ensemble pour résoudre les problèmes et aider à assurer à long terme la survie des espèces de lézards et des populations. 2012 Etat du Lézard Menaces pour les lézards américains Les principales menaces pour les lézards sont les suivants: La perte d'habitat, la dégradation et la fragmentation Surexploitation Prédation La variation du climat Bookmark www.yearofthelizard.org pour plus d'informations sur comment vous pouvez participer! Note: Soyez sûr que vous avez tapé l'URL du site correctement, il ya d'autres URL qui sont très semblables à cela, mais ne vous mènera pas à cette Année de la page Lizard! S'il vous plaît utilisez www.yearofthelizard.org Sign up pour nos newsletters mensuelles, contenant: Un calendrier de lézard téléchargeable photo pour chaque mois, y compris un concours de photos - votre photo pourrait être dans le calendrier! Information sur les efforts de conservation de lézard et des groupes, et comment vous pouvez aider Entretiens avec des experts de lézard, et des réponses à certaines questions que vous nous envoyez! Information sur comment vous pouvez aider à répandre le mot au sujet des lézards Le matériel éducatif L'art de lézard, la poésie et l'information culturelle ... et beaucoup, beaucoup, plus! Source
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La fluorescence des scorpions un peu mieux connue
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
La fluorescence des scorpions un peu mieux connue Des chercheurs sont parvenus à résoudre une partie de l'énigme de la fluorescence des scorpions. Une propriété de ces arachnides connue depuis longtemps mais dont on ignore les mécanismes. Si les scorpions sont connus pour leur carapace sombre et brillante visible à la lumière du jour, ils montrent un aspect totalement différent dès qu'ils sont exposés à une lumière ultraviolette : ils se mettent à briller et prennent une couleur jaune-verte. Une capacité également présente chez d'autres espèces animales ou végétales et que les scientifiques observent depuis longtemps. Toutefois, ces derniers ignoraient comment les scorpions avaient développé une telle fluorescence. Un mystère qui a aujourd'hui été en partie élucidé par une équipe de l'université d'Oklahoma. "Les scorpions sont des arachnides très solitaires et nocturnes qui brillent sous une lumière UV. Mais la fonction de cette fluorescence est un mystère", écrit le biologiste Douglas Gaffin dans l'étude publiée par la revue Animal behaviour. Pour en savoir plus, ce chercheur et son équipe ont masqué différentes parties chez les arachnides avant de les exposer à une variété de lumière de couleurs différentes. Ils ont ainsi constaté que la queue des scorpions fonctionnait comme une sorte d'"oeil secondaire". D'après les chercheurs, la carapace des animaux, elle, servirait de récepteur général et relaierait l'information sur la lumière au système nerveux pour que tout le corps du scorpion puisse "voir". "La cuticule pourrait fonctionner comme un collecteur de lumière à tout l'organisme et qui relaye l'information au système nerveux. Les scorpions pourraient se servir de cette information pour détecter des refuges, tandis que bloquer la lumière de l'une des parties de la cuticule diminuerait le signal", expliquent les chercheurs dans leurs travaux. Source -
Pantherophis guttatus - Serpent des blés
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Fiches sur les serpents
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Python bivittatus - Python de Birmanie
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Fiches sur les serpents
Le python de Birmanie était anciennement une sous-espèce du Python molurus. En 2009, une étude fait par l'équipe de Jacobs, Aulyia & Böhme ont reclassé l'espèce comme espèce à part entière sous le nom de Python bivittatus. Les pythons de Birmanie sont dans les gros représentants dans les serpents constricteurs, ils peuvent dépasser les 6,5 mètres de long pour un poid de 180 kg maximum. En 2004, un cas a été recensé d'un spécimen ayant atteint 8,15 mètres. Je sais que c'est énorme, mais c'est des cas déjà vu. En moyenne, ce serpent fait une taille allant entre 3,5 à 5 mètres, ce qui est déjà assez imposant. Un python faisant 5 mètres de long aura quand même un poid de 80 kg. Sa croissance est assez rapide. Ce serpent peut grandir facilement d'un mètre par année et même plus. Si ce serpent est souvent placide et pacifique, il reste quand même un danger potentiel. À l'âge adulte, il ne faut jamais le sous-nourrir. Il pourrait alors devenir dangereux et vous mordre. Une morsure d'un serpent de cette taille n'est pas sans risque, c'est le pourquoi que ce type de serpent n'est pas pour tout le monde. Nous ne le conseillons pas aux débutants dans la mesure où il est difficile de se rendre compte des contraintes et des dangers auxquels ils devront faire face quand ce dernier sera adulte. Cependant, un débutant très motivé, sérieux et très très intéressé pourrait prendre un individu déjà habitué aux manipulations. Sa morsure reste très douloureuse. Il est aussi obligatoire d'être assisté, lors des manipulations, auprès d'une ou plusieurs personnes. Outre règle de prudence, à priori évidente, on ne mettra jamais un gros spécimen autour du cou. Compte tenu de sa puissance, il n'aura guère de difficulté à vous comprimer les carotides. De manière toute aussi évidente, on ne laissera pas d'avantage des enfants le manipuler. Enfin, il faut toujours être vigilant et sur ses gardes lors des manipulations. Il est tout aussi déconseillé de s'occuper seul des grands ou gros sujets, excédent respectivement 3 mètres. À défaut, on se débrouillera pour avoir quelqu'un à portée de voix en cas de problème. Il est à noter que cette animal est connue comme étant un serpent ayant causé la mort chez l'homme et que 99% des accidents reste la faute du propriétaire. Son corps est massif et sa tête est comparativement petite. Il est de couleur naturelle jaune-grisâtre, avec de grandes taches rectangulaires assez géométriques brun-vert, cerclées de noir. Des petites taches claires ornent ses flancs. Il a un motif noir en forme de "flèche" sombre sur le dessus de sa tête . Cette flèche le démarque de son proche parent, le Python molurus molurus. Certaines phases de python de Birmanie sont sélectionnées et reproduites afin d'offrir au public des serpents présentant une plus grande variété de couleurs et de motifs. Il existe ainsi des formes albinos, « labyrinthe » et vertes qui diffèrent de la robe arborée par le serpent dans la nature. Ces mêmes formes sont des défauts génétiques qui viennent changer l'aspect du serpent au niveau de la coloration. Les animaux présentant des couleurs et motifs particuliers sont généralement vendus à des prix supérieurs aux animaux dits "classiques". L’albinos, la coloration qu'on voit le plus souvent autre que la coloration classique, est orange et blanc, et il devient plus clair en vieillissant. La face ventrale est plus pâle. Si on regarde autour de la bouche du serpent, au milieu de ses écailles, on pourra y voir ce que l'on appele des fossettes thermosensibles. Les fossettes thermosensibles sont tapissées d'une couche de cellule qui renferme de nombreux thermorécepteur reliés au cerveau. En se servant de ces cellules, les serpents peuvent détecter d'infimes élévations de température, tels les rayons infrarouges émis par les petits animaux à sang chaud, que sont leurs proies (même les lézards émettent une certaine chaleur, car, en s'exposant au soleil, ils élèvent leur température corporelle). Les fossettes thermosensibles permettent aux serpents de détecter des changements de température que 0,2° C. Les fossettes thermosensibles sont dirigées vers l'avant, et, en analysant les messages thermiques reçus de chaque côté de la tête, le serpent peut localiser sa proie et déterminer à quelle distance elle se trouve. Cela signifie qu'il peut mordre avec précision, même dans l'obscurité totale. Cette espèce se rencontre dans le sud du Népal, en Inde, au Bangladesh, en Birmanie, en Thaïlande, au Laos, au Cambodge, au Viêt Nam, dans le sud de la Chine et en Indonésie sur les îles de Java, de Bali et de Sulawesi. Elle a été introduite illégalement (par des terrariophiles non avertis de la taille du serpent et qui, ne pouvant plus le loger et s'en occuper quand il atteint sa taille adulte, le relâchent dans la nature) en Floride et colonise les Everglades où il est en concurrence avec l'alligator du Mississippi. On trouve Python molurus dans une grande variété d'habitats allant des prairies aux marais, en passant par les forêts ou espaces rocailleux. Il peut parfois être présent dans des terriers de mammifères abandonnés, des troncs d'arbres creux ou de la mangrove. Dans tous les cas, ils sont présents auprès d'une source d'eau permanente. Ce serpent a souvent été tué pour sa peau. Il est également parfois mangé par des populations indiennes, où sa graisse est réputée pour avoir des vertus médicinales. L'espèce est considérée comme "quasi menacée" par l'UICN. Par ailleurs, elle est protégée par plusieurs législations locales, comme celles des États indiens de Kerala et de Tamil Nadu.Comme pour d'autres reptiles maintenus en captivité. Le Python bivittatus est soumis à l'annexe 2 de la Cites. Ce qui signifie qu'il doit obligatoirement avoir un papier appelé CITES indiquant des numéros et lettres. Ce document prouve sa provenance et sa légalité. Il ne faut pas acheter cette espèce sans ce papier. Le maintenance est assez facile si l'on exclu la taille de ce gros constricteur. Les python de Birmanie nécessite de par sa taille d'un bac de taille adaptée donc grand... Les dimensions minimales du terrarium : il faut prévoir une longueur d'au moins 2/3 de la longueur de l'animal et 1/3 pour la profondeur et la hauteur pour des animaux terrestres. Les dimensions du terrarium seront adaptés à l'évolution de la taille du serpent. Il faut proposer de l'eau et une branche solide car il aime également grimper. Il est nécessaire de se rappeler d'une chose. Il est plus important pour un serpent que la température ainsi que le degré d'hygrométrie soit adapté et respecté à l'espèce même, plutôt que de leur offrir un trop grand espace vital en oubliant les deux consignes de bases. Un reptile ne s'en portera que bien si la chaleur et l'humidité est idéale sans avoir un gros terrarium. Mais la logique doit faire preuve de raisonnement, puisqu'un python molure reste un serpent assez massif et volumineux. Comme substrat, le gros bois d'écorce facilite grandement le nettoyage et apporte aussi un coté esthétique et tout à fait naturel. Lorsqu'une partie du terrarium sera souillé, il ne reste qu'à enlever la partie décelée ainsi que les alentours et par la suite, de la remplacer par des écorce neuves. Le bois a aussi la qualité d'absorber les liquide et de ce fait, les odeurs seront ainsi minimisé. Un élément chauffant qui recouvre le tiers du terrarium placé en dessous est très important et est nécessaire pour la digestion de l'animal. Une lampe chauffante devra être installé pour maintenir une température diurne d'environ 28 - 30C , avec une zone plus chaude à 33C environ. La température sera légèrement abaissée la nuit, aux alentours de 27C. Il ne faut pas oublier de disposer le corps de l'élément chauffant hors d'atteinte des animaux, pour éviter les brûlures par contact direct. Afin d'augmenter le taux d'humidité dans le terrarium, un plat d'eau assez grand devra être installer en dessous de la lampe chauffante pour maintenir l'humidité à environ 70 - 80%. J'ai tendance à offrir un bassin d'eau assez grand pour permettre à l'animal de s'y baigner. Une bonne branche massive dont la largeur de cette dernière aura pour minimum la moitié de la largeur de la partie la plus massive du serpent, ou une grosse roche sera appréciée afin de permettre au serpent de bien muer. Il est préférable d'acquérir un serpent juvénile. L'animal doit avoir mangé au moins trois repas consécutifs car la mortalité infantile est fréquente, comme pour tout les reptiles (exigez la réponse de votre vendeur et indiquer que l'animal lui sera retourné si il n'est pas en bonne santé). Pour choisir un animal, il faut regarder certains critères importants qui déterminent sa bonne santé. Le premier, la colonne ne doit pas être apparente, cela indique si le serpent se nourrit. Ensuite, le corps ne doit présenter aucunes blessures, ses écailles doivent être régulières et entières. De plus, le cloaque (orifice anal) ne doit présenter aucune infection ou parasites, il doit être totalement propre. L'animal doit être vif, regardez s'il est attentif à son environnement. Sa bouche ne doit pas être ouverte, il ne doit pas y avoir de liquide sortant des narines. Vérifiez également la présence d'acariens sur la peau de l'animal, ce sont de minuscules parasites, lorsque vous prenez l'animal dans vos mains, vérifiez si rien ne bouge. Ce serpent se nourrit de mammifères, oiseaux et reptiles. Dans la nature, ce python peut manger aussi bien des rongeurs que des oiseaux ou des lézards, allant même jusqu'à une petite antilope. En captivité, ils se montrent très faciles à nourrir et mangent, au fur et à mesure de leur croissance, des souris, rats, puis des lapins. Ils acceptent également les volailles. Les plus jeunes mangerons une fois par semaine, mais les adulte peuvent manger aux 3 semaines. Le premier repas des bébés est une chose déterminante pour leur survie et leur bon développement. Plus tôt ils prennent leur premier repas, meilleur sont leurs chances de survie. Si quelques nouveau-nés refusent de se nourrir, attendez la première mue et ensuite ils devraient manger. Il faut tout simplement laisser tombé délicatement un bébé souriceau devant le serpent. Ensuite, leurs servir un repas tous les 5 jours environ. La faim peut le rendre agressif. Il est préférable de le nourrir à l'extérieur du terrarium afin qu'il n'assimile pas l'ouverture du terrarium avec la nourriture. Il chasse à l'affût et pratique la constriction sur ses proies. Comme beaucoup de serpents constricteurs, les os de ses mâchoires sont disjoints, ce qui lui permet d'avaler des proies de grande taille. Attention à ne pas trop le nourrir, car il deviendrait obèse et donc en mauvaise santé, et surtout il deviendrait très grand et très gros. Afin d'être prêt à l'accouplement, le Python de Birmanie femelle doit mesurer un minimum de 3 à 4 mètres. Il faut les nourrir généreusement durant l'été pour qu'elles aient un minimum de surplus de gras. Ensuite les laissez jeûner tout le mois de novembre. Puis le temps de refroidissement est arrivé. Il faut baisser la température graduellement de quelques degrés à chaque 3 jours jusqu'à environ 20 C. Ensuite attendre environ 2 mois. Au début février, il faut les réveiller en augmentant la température graduellement jusqu'à la température normale. Ensuite, les nourrir d'une proie de taille moyenne. Quelques semaines plus tard, le temps est arrivé de les accoupler. Introduisez le mâle dans le terrarium de la femelle pendant 2 semaines et attendre. Il est important de surveiller la femelle après la période d'accouplement et de lui fournir, le temps voulu, un endroit adéquat pour y pondre ses oeufs. Lorsqu'une femelle n'accepte plus aucune nourriture et qu'elle se promène continuellement, c'est qu'elle cherche un endroit pour y déposer ses oeufs. Il faut alors placer dans son terrarium une boite de plastique avec un couvercle dans laquelle on a pratiqué, sur le côté, une ouverture lui permettant d'entrer et de sortir facilement. Cette boite doit être suffisamment grande pour que l'animal puisse s'y déplacer confortablement. On recouvre le fond de cette boite d'une couche de 5 à 8 cm de vermiculite humide. (Il arrive souvent que, pour commencer, elle entrera et sortira à de nombreuses reprises de cette boite, c'es tout à fait normal. Lorsque le temps de la ponte sera venu, elle demeurera à l'intérieur et y déposera ses oeufs. À ce moment, il est prudent de retirer le plat d'eau afin qu'elle ne choisisse pas cet endroit pour pondre). Environ 2 mois plus tard, vers le mois d'avril, la femelle pond. Si elle refuse de manger avant de pondre, c'est normal, il arrive parfois qu'elle refuse toute nourriture durant le temps de gestation. Elle dépose de 10 à 100 oeufs et pèsent entre 150 et 250 grammes, certains oeufs sont soudés, il est préférable de ne pas les séparer. Il est préférable de ne pas laisser les œufs sous la garde de la femelle car les contraction musculaire pour garder une température constante pendant toute la couvaison épuise fortement la femelle. Il faut donc les incuber à une température d'environ 31/32°C. Ils écloront 60 - 70 jours après. les éclosions dure entre 24 heures et 36 heures après le début de la première éclosion . Les jeunes mesurent environ 60 cm à l'éclosion. Il s'agit maintenant d'installer ces nouveau-nés dans leurs nouveaux quartiers. On place chaque bébés dans une boite ou un plat de plastique dont on a pris soin de recouvrir le fond d'un papier absorbant et d'un petit récipient d'eau changé tous les jours et d'une cachette. Il est fortement déconseillé de placer plus d'un nouveau-né dans chacune des boites, car à cet âge, ils sont souvent ophiophages. La longévité des pythons molures est en moyenne d'une dizaine d'année en captivité, mais peut dépasser 30 ans. La maturité sexuelle des pythons est d'environ 5 ans. -
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Pandinus cavimanus
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Arachnides
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Babycurus jacksoni phase chocolat
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Poecilotheria regalis
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Babycurus jacksoni phase rouge
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Heterometrus spinifer
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