Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Max|mum-leterrarium

Membres
  • Compteur de contenus

    12 143
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Nom scientifique : Pandinus imperator Nom français : Scorpion empereur Nom anglais : Imperator scorpion Origine : Côte d'Ivoire, Ghana, Togo, Guinée, Nigéria Biotope : Humide Température : 24 à 28°C Hygrométrie : 80 à 90% Moeurs : Terrestre, mais aime creuser et crépusculaire Taille adulte : Jusqu'à 20 cm Longévité : 8 à 10ans Nourriture : Insectes Voici le scorpion le plus répandu en captivité. Il est probablement le premier scorpion de tout amateur de ce type de bestiole. Sa grande résistance font de lui l'espèce parfaite pour débuter. Le scorpion empereur fait parti des plus grands scorpions connus à ce jour. Cette espèce est relativement calme, ce qui permet de manipuler avec précaution certain spécimen. Sa piqure n'est pas dangereuse mais reste douloureuse.
  2. Les tortues toutes proches des lézards Une étude génétique révèle que les tortues sont plus proches des lézards que des crocodiles. Célèbres pour leur lenteur, les tortues ont mis du temps à révéler les secrets de leur évolution et leur place sur l’arbre de l’évolution. De nombreuses années durant, le débat à fait rage entre paléontologues et biologistes moléculaires pour savoir si les tortues sont plus étroitement liées aux oiseaux et aux crocodiles ou aux lézards. Grâce à une nouvelle technique utilisant les micro-ARN, une équipe du Mount Desert Island Biological, dans le Maine, a enfin pu déterminer que les tortues sont plus proches des lézards que des crocodiles. Pour arriver à leur conclusion, publiée dans Biology Letters, les chercheurs ont donc utilisé les micro-ARN. Présentes chez les plantes, les invertébrés et les vertébrés, ces petites molécules modulent l’expression des gènes et peuvent ainsi réguler la synthèse d’une protéine. « Différents micro-ARN se développent assez rapidement chez les différentes espèces animales au cours du temps, mais une fois développés ils restent alors pratiquement inchangés » explique Kevin Peterson, paléobiologiste au MDIBL. « Ils fournissent une sorte de carte moléculaire qui nous permet de retracer l'évolution d'une espèce. » En comparant le génome des tortues et des lézards, les chercheurs ont pu identifier de nouveaux micro-ARN. En tout 77 chez les lézards dont quatre également exprimés chez la tortue. « C’est la preuve que les tortues sont un groupe sœur des lézards et non des crocodiles » précise Ben King, un des auteurs de l’étude. Fort de succès, ils envisagent maintenant d’appliquer la même technique d’étude du génome à d’autres espèces dont l’histoire évolutive reste à préciser. J.I. Sciences et Avenir.fr 26/07/2011 Source
  3. Les Mayas ont bousculé la génétique des tortues En voulant séquencer l’ADN d’une espèce rare de tortues d’eau douce, des chercheurs ont découvert que des populations géographiquement isolées les unes des autres semblaient être entrées en contact. Superpouvoirs chez les tortues ? Sans doute pas et la clé est plutôt à chercher du côté de la civilisation maya... Comme a pu l’observer Darwin aux îles Galápagos, des populations d’une même espèce, isolées géographiquement, voient leur patrimoine génétique évoluer différemment. Elles se différencient peu à peu – on dit qu’elles divergent – jusqu’à former deux nouvelles espèces. Les tortues de l’espèce Dermatemys mawii, menacée de disparition, vivent dans les cours d’eau de quelques bassins versants très isolés du sud du Mexique, du Belize et du Guatemala. Dans le cadre d’une étude sur le patrimoine génétique de ces différentes populations, des échantillons ont été prélevés sur deux cent trente-huit individus de quinze régions différentes. Mais l’équipe de biologistes de l’institut Smithsonian n’a pas constaté les différences génétiques marquées que leur éloignement géographique laissait présager. Au contraire, une uniformité étonnante est apparue, impliquant un contact entre les populations. Un contact suffisamment étroit et prolongé pour mélanger leurs gènes… Tortues Ninja ? Or les tortues Dermatemys, strictement aquatiques, ne peuvent franchir les montagnes et les longues distances qui les séparent de leurs consœurs. D’abord perplexes, les chercheurs ont repensé le problème en tenant compte de l’histoire de la région. Depuis des millénaires, des Hommes ont peuplé la zone. Parmi les plus connus, les Mayas, qui y ont développé une civilisation puissante jusqu’au XVIe siècle. Or en ces époques dépourvues de réfrigérateurs, la tortue, survivant assez bien hors de l’eau, était considérée comme un précieux garde-manger sur pattes. Docile et résistante aux rudesses du transport grâce à sa carapace, elle pouvait également être transportée sur de longues distances. Des indices archéologiques comme la carapace retrouvée à Teotihuacan montrent d’ailleurs qu’elle était également utilisée lors de cérémonies religieuses. Son commerce devait être florissant ! Stockés dans des mares artificielles pour pouvoir être facilement récupérées (pratique encore répandue), certains animaux importés ont pu s’échapper à la faveur d’inondations. Ils sont alors retournés batifoler avec leurs congénères, apportant du sang neuf à leur population d’adoption et déréglant l'horloge moléculaire de nos chercheurs actuels. Aujourd’hui ces reptiles toujours chassés et consommés sont extrêmement menacés ; leur viande est vendue à prix d’or sur les marchés. Au-delà des résultats scientifiques, l’étude menée par Gracia González-Porter et Frank Hailer met l’accent sur la nécessité de protéger rapidement l’espèce. Une meilleure connaissance de sa génétique et de son histoire sauvera peut-être les derniers représentants de la famille des Dermatemydidae… Source
  4. Madagascar : saisie de 196 tortues à l'aéroport international d'Ivato ANTANANARIVO (Xinhua) - 196 tortues protégées et en voie de disparition ont été saisies lundi dernier par la police des frontières à l'aéroport international d'Ivato à Antananarivo, capitale malgache, apprend-on de cette entité mardi. Les tortues dissimulées dans un carton et des valises et qui étaient prêtes à être mises dans la soute de l'avion, ont été transportées par un indien et un malgache qui allaient prendre le vol de Kenya Airways à destination de Nairobi. En effet, les paquets où se trouvaient les tortues n'ont pas passé pas le scanner et les points de contrôles de la douane mais directement déposés par une voiture de chargement près de la soute, indique encore la source auprès de la police de frontières. Après vérification au scanner des paquets, les tortues saisies ont été remises au service des Eaux et forêts malgache et les deux présumés trafiquants qui allaient en Indonésie via Kenya, ont été appréhendés par la police locale et placés sous mandat de dépôt pour trafic d'animaux interdits à l'exportation. Notons que ces tortues saisies sont de trois espèces différentes dont les tortues radiées, les tortues à éperon et les tortues araignées et qui sont inscrites dans l'Annexe I et II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). L'Annexe I de la CITES n'autorise que dans des conditions exceptionnelles la vente de toutes les espèces menacées d'extinction et le commerce de leurs spécimens. L'Annexe II réglemente la vente de toutes les espèces qui ne sont pas nécessairement menacées d'extinction afin d'éviter une exploitation incompatible avec leur survie. Rappelons que l'année dernière, 300 tortues de Madagascar ont été découvertes en Malaisie. A Thaïlande, une tortue âgée de 2 à 4 ans se vend entre 180 à 273 dollars mais les collectionneurs d'animaux venus des Etats-Unis, d'Europe ainsi que de l'Asie osent les acheter jusqu'à 4.600 dollars l'unité. Source
  5. Nom scientifique : Thamnophis proximus Nom français : Serpent ruban de l'Ouest Nom anglais : Western ribbon snake Origine : États-Unis et Mexique, certains affirment voir leur présence en Amérique du Sud Biotope : Semi-humide à humide Température : 28 à 32°C Hygrométrie : 60 à 80% Moeurs : Semi-aquatique à tendance terrestre et crépusculaire Taille adulte : 50 à 70 cm Longévité : Environ 10 ans Nourriture : Amphibiens, vers, poissons, à l'occasion reptiles et rongeurs. Photo emprunté sur le site http://calphotos.berkeley.edu/ Voici la première espèce de serpents que j'ai possédé. Une espèce que j'ai reproduis durant 8 ans. La première expérience de reproduction dans le monde des reptiles. J'étais qu'un adolescent, je me lève le matin et je vois plein de mini-serpents dans le fond du terrarium. Tout un réveil. Cette espèce est facile de maintien. Ils sont résistants et sont de bons mangeurs. Ils ne sont pas encore bien étudiés. Selon certains spécialistes, il y aurait 4 sous-espèces mais selon d'autres, il y en aurait six. Leur aire de distribution aussi est contreversé. Certains affirment qu'ils se trouvent en Amérique du Sud mais la majorité disent qu'elles se stoppent au Mexique.
  6. Nom scientifique : Hymenochirus boettgeri Nom français : Grenouille naine africaine Nom anglais : African dwarf frog Origine : Angola, Nigéria, Cameroun, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Guinée et Gabon Biotope : Aquatique Température : 21 à 25°C pour l'eau Moeurs : Aquatique et nocturne Taille adulte : 2 à 3 cm Nourriture : Vers, petits poissons et insectes vivants ou congelés. Photo emprunté au site http://batraciens.net/ Voici une grenouille qui est plus souvent vu chez des aquariophiles que des terrariophiles. Cette grenouille est entièrement aquatique. Il faut prévoir un couvercle puisqu'elle est une fugitive fort impressionnante. La grenouille naine africaine est plus ou moins territoriale. Elle vit bien en groupe mais pour se faire, il faudra prévoir un aquarium de 10 gallons minimum. Si le but est de reproduire, il faut prévoir entre 15 et 30 gallons selon le nombre de spécimen. L'Hymenochirus boettgeri n'aime pas l'eau trop profonde alors on ne met pas plus que 20 à 25 cm d'eau de profondeur. Le ph de l'eau tourne autour de 7,5. Pour la filtration, l'idéal est un filtreur extérieur à faible débit, une fois le volume par heure. Il faut éviter les bulleurs qui risquent de stresser l'animal inutilement et ne servirait à rien puisque cette grenouille ira respirer à la surface.
  7. Découverte d'une espèce de tortue en voie de disparition sur le cours d'eau de la Têt Dans le cadre d'une collaboration scientifique entre le Centre de formation et de recherche sur les environnements méditerranéens (CEFREM, CNRS / Université de Perpignan) et Veolia Eau, les chercheurs du CEFREM ont découvert la présence d'une espèce de tortue en voie de disparition sur le cours d'eau de la Têt dans les Pyrénées-Orientales. Le CEFREM (Centre de formation et de recherche sur les environnements méditerranéens) et Veolia Eau(1) ont établi, depuis novembre 2010, un contrat de collaboration de recherche portant sur la réalisation d'une étude pluridisciplinaire consacrée à l'analyse, notamment en aval de la station d'épuration de Perpignan, de certains contaminants chimiques et de la biodiversité sur la Têt, cours d'eau majeur du département des Pyrénées-Orientales. Les premiers résultats viennent de révéler la présence inattendue d'une espèce de tortue appelée l'"Émyde lépreuse", dont une population fonctionnelle d'une douzaine d'individus a été identifiée sur la partie basse du cours d'eau, entre Bompas et Villelongue de La Salanque. Cette espèce, considérée comme "en danger de disparition" sur la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (l'IUCN français) n'est répertoriée que dans les pays du Maghreb, la péninsule ibérique et le département français des Pyrénées-Orientales. Cependant, jusqu'à ce jour, son existence n'était avérée en France que sur les cours d'eau de La Baillaury, du Tech et en partie basse de l'Agly. Cette découverte pourra servir à l'avenir d'indicateur biologique de l'état de santé des eaux de la Têt. Fort de ce premier constat, le partenariat entre le CEFREM et Veolia Eau pourrait se prolonger afin de pouvoir mesurer, sur la durée, la qualité des eaux de la Têt et évaluer l'impact d'un traitement tertiaire des eaux usées sur l'évolution de la biodiversité locale. Note(s)1.Veolia Eau, la division Eau de Veolia Environnement, est le premier opérateur mondial des services de l'eau. Spécialiste de la gestion déléguée des services d'eau et d'assainissement pour le compte de collectivités locales ou d'entreprises industrielles et tertiaires, elle est aussi l'un des premiers concepteurs mondiaux de solutions technologiques et de construction d'ouvrages nécessaires à l'exercice des services de l'eau. Veolia Eau Perpignan a en charge la gestion du réseau d'eau potable et sa distribution dans le département des Pyrénées-Orientales ainsi que le traitement des eaux usées au niveau de la station d'épuration de Perpignan. Contact(s) Olivier Verneau, CEFREM Source
  8. Tortue cistude: le Conservatoire du Patrimoine Naturel de Savoie poursuit la protection Des tortues de toutes espèces : tortues exotiques comme la tortue de Floride, tortues terrestres comme la tortue d’Hermann, ou la tortue grecque sont apportées en cette période de vacances au Conservatoire du patrimoine naturel de la Savoie (CPNS), chez les vétérinaires et les organismes de protection des animaux. Les détenteurs d'animaux doivent prendre conscience qu'un animal ne doit pas être abandonné. Depuis une dizaine d’années, le Conservatoire du Patrimine des Espaces Naturels de Savoie réintroduit la tortue cistude sur plusieurs sites du lac du Bourget. Il mène parallèlement une action de piégeage et récupération des tortues exotiques ou non indigènes qui sont une menace pour la survie de la cistude qu'elles dérange et dont elles occupent les habitats. Cette année outre les habituelles tortues de Florides ( tortues à tempes rouges), issues de commerces illégaux, le Conservatoire constate l’abandon d'espèces qui peuvent être françaises ou européennes mais qui ne sont pas originaires de Savoie région. L’association récupère et stocke les tortues provisoirement avant de les amener au Parc de la Tête d’Or, à Lyon qui possède de vastes bassins d’accueil. Le Conservatoire rappelle que la détention d’espèces protégées nécessite un certificat de capacité et engageant des formalités administratives spécifiques. Il est indispensable de signaler toute tortue divagant dans le milieu naturel. Une nouvelle fois, le Conservatoire renouvelle son message : toute personne qui trouve une tortue ou qui en possède une et qui souhaite s’en débarrasser doit impérativement prendre contact avec le CPNS ou bien le Parc de la Tête d’Or, éventuellement à la Ferme aux crocodiles de Pierrelatte. Pour tout renseignement : Conservatoire du patrimoine naturel de la Savoie Le Prieuré – BP 51 73372 LE BOURGET DU LAC CEDEX Tél : 04 79 25 20 32 – Fax : 04 79 25 32 26 info@patrimoine-naturel-savoie.org Le Conservatoire vous accueille du lundi au vendredi de 9h à 17h. Source
  9. USA : La filière solaire et les tortues font bon ménage dans le désert Par Karin Rives Rédactrice Washington - Dans le désert de Californie et d'Arizona, des tortues d'une espèce rare font beaucoup parler d'elles. Parfaitement à l'aise dans les zones de nature sauvage brûlées par le soleil et où la température peut atteindre 50° Celsius, ces reptiles se font dorloter par des promoteurs de l'énergie solaire qui sont tenus de concilier le souci de l'environnement et le marché en pleine croissance des énergies renouvelables. Le gouvernement fédéral a classé la tortue du désert au nombre des espèces menacées, ce qui signifie que toute entreprise désireuse de s'implanter dans son habitat doit se plier en quatre si nécessaire pour la protéger. Et voilà pourquoi la société BrightSource Energy fait appel à des biologistes, jusqu'à une centaine d'entre eux, qui veillent au bien-être des tortues jour après jour, le temps de la construction de centrales solaires thermiques de 392 mégawatts, près de la frontière entre la Californie et le Nevada, dans le désert de Mojave. Cette grande installation, baptisée " projet Ivanpah ", vendra de l'électricité à deux compagnies et alimentera 140.000 foyers californiens. Les biologistes quadrillent le chantier à la recherche de tortues. Quand ils en trouvent, ils les recueillent, placent sur elles un émetteur-radio et vont les déposer dans une aire où les machines et les véhicules n'ont pas accès. Les tortues femelles qui portent des oufs sont placées dans un couvoir spécial faisant l'objet d'une surveillance quotidienne. Les mamans tortues abandonnent toujours leurs oufs. C'est donc aux biologistes qu'il incombe d'avoir l'oil vigilant. Après l'éclosion, ils installent les jeunes tortues dans des parcs qui leur sont spécialement destinés et où elles devraient normalement passer les cinq premières années de leur vie, à l'abri des renards, des coyotes et des autres prédateurs face auxquels elles sont particulièrement dépourvues de défenses à cette époque de leur vie. " Nous plaçons la barre très haut pour protéger la tortue du désert ", affirme le président de BrightSource, John Woolard, dans un communiqué. " Chaque ouvrier sur le chantier sait que ses deux priorités les plus importantes sont la sécurité humaine et la protection de la tortue du désert. " L'énergie solaire décolle Le projet Ivanpah de la société BrightSource Energy, représenté sur la photo ci-contre, alimentera en électricité 140.000 foyers en Californie. L'énergie solaire représente 1 % seulement de la production énergétique totale des États-Unis. Or cette part devrait progresser rapidement, maintenant que les États-Unis mettent les bouchées doubles pour construire des méga-centrales solaires dont la production électrique est destinée à être vendue à des grossistes. En 2010, des entreprises ont installé aux États-Unis une capacité électrique solaire raccordée au réseau de 956 mégawatts, ce qui a plus que doublé la capacité de production, a indiqué récemment l'association Solar Energy Industries. Quand ces centrales seront opérationnelles, la part du solaire dans la production d'électricité augmentera progressivement. La valeur totale des installations solaires aux États-Unis atteignait 6 milliards de dollars fin 2010, contre 3,6 milliards un an plus tôt, selon l'association professionnelle. Les garanties de prêts offertes par le ministère de l'énergie pour réduire le coût des projets solaires n'ont pas manqué de séduire les investisseurs. Le gouvernement fédéral a mis de vastes étendues de terres publiques, dans l'ouest du pays, à la disposition de promoteurs de projets solaires, cette démarche s'inscrivant dans la volonté du président Obama de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais tout le monde ne voit pas d'un bon oil la décision d'autoriser de grands projets de construction sur les terres publiques écosensibles, même pour une bonne cause. BrightSource a dû revoir plusieurs fois sa copie pour tenir compte des tortues et d'autres espèces rares avant d'avoir le plan définitif de son projet Ivanpah. Au cours d'une longue analyse environnementale avec des autorités d'État et fédérales, elle a réduit la taille de son installation de 12 %. En outre, au lieu d'aménager le terrain en pente sur une superficie importante afin de pouvoir y construire des plateformes en ciment sur lesquelles elle prévoyait d'installer ses équipements, l'entreprise a monté ses miroirs solaires sur des barres pour limiter leur impact sur le terrain. Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://iipdigital.usembassy.gov/iipdigital-fr/index.html Source
  10. Un fossile de lézard plein d’embryons Publiée dans la revue Naturwissenschaften, l’étude, conduite par des chercheurs britanniques, d’un fossile de lézard vieux de 120 millions d’années, a révélé que l’animal – une femelle – était gestante au moment de sa mort. La viviparité de certains reptiles terrestres du Crétacé est observée ici pour la première fois. Si le Yabeinosaurus, un lézard du Crétacé, était une espèce déjà connue des scientifiques, ce spécimen fossilisé de 120 millions d’années long de 30 centimètres, trouvé dans un gisement bien connu du nord-est de la Chine, leur a réservé une belle surprise : il s’agissait d’une femelle… pleine d’une douzaine d’embryons ! Une espèce vivipare, donc (accouchant de petits vivants, et non d’œufs), comme 20 % des reptiles actuels. Le fossile est si bien conservé que les dents minuscules des jeunes en développement sont visibles par un examen rapproché. "(..) Quand je l'ai examiné sous le microscope, j'ai pu voir tous ces petits bébés. Ce spécimen est le plus ancien lézard gravide [connu]. Cela implique que des adaptations physiologiques, comme un approvisionnement en sang adéquat pour les embryons, ou des coquilles très fines – voire pas de coquille du tout – pour permettre l'apport d'oxygène, sont apparues très tôt", a expliqué le Pr Susan Evans, de l'University College de Londres. Les scientifiques pensaient que, chez les reptiles éteints, la viviparité était limitée aux espèces aquatiques, comme les ichtyosaures marins. Ces créatures auraient en effet été en mesure de se déplacer dans l'eau avec une relative facilité, même lourdement ‘chargés’ d’embryons entiers. Yabeinosaurus, bien que terrestre, était malgré tout un bon nageur, appréciant les rives des fleuves. Source
  11. La CITES tire la sonnette d’alarme sur la croissance inquiétante du commerce des serpents Le Comité animalier de la CITES a alerté de la croissance inquiétante du commerce internationale des serpents, pour leurs peaux notamment mais aussi pour leurs viandes et pour le marché des animaux de compagnie. Les experts animaliers de 50 pays, réunis lors d’une conférence des Nations Unies vendredi, ont exprimé leurs inquiétudes concernant le caractère durable des niveaux actuels de commerce de peaux de serpents dans les produits de luxe et de 20 autres espèces animales utilisées dans la recherche médicale, l’industrie alimentaire ou le marché des animaux de compagnie. Plus de 200 scientifiques participant au 25ème meeting du Comité Animalier de la Convention Internationale sur le Commerce des Espèces Menacées de la Faune et de la Flore sauvages (CITES) à Genève se sont mis d’accord sur des recommandations techniques pour contrôler le commerce de plusieurs espèces, d’après ce qu’a indiqué la CITES dans un communiqué de presse. Le Comité a mis l'accent sur les taux élevés de commerce chez trois espèces de serpent : le serpent rat oriental, le python réticulé et le cobra Indonésien. Ils ont approuvé les recommandations qui comprennent le renforcement des contrôles dans les centres d’élevage de serpents et de la chaîne de distribution du marché des peaux de serpent. Les serpents vivant dans la forêt et dans la jungle d’Asie jouent un rôle essentiel au sein de leur écosystème. Par exemple si les serpents devaient disparaitre des champs de riz ou d’autres cultures céréalières en Asie, leurs proies, qui se retrouveraient sans prédateur pour contrôler leurs populations, pourraient avoir un effet dévastateur sur la production agricole, la sécurité alimentaire et les économies nationales, d’après la CITES. Les serpents sont consommés pour leur viande, ltilisés pour fabriquer des médecines traditionnelles ou pour leurs peaux. Ils sont aussi vendus comme animaux de compagnie et on les retrouve dans les boutiques d’Europe et d’Amérique du nord, transformés en accessoires et en objets en cuir de luxe. Le Comité de la CITES a également évalué les volumes de commerce international pour le macaque à longue queue, qui vit principalement en Chine et au Cambodge, et qui est utilisé dans la recherche biomédicale et est de plus en plus recherché par le commerce international depuis 2004. CCarlos Ibero, président du Comité Animalier a déclaré : « Un grand nombre d’espèces ayant été évaluées et prises en compte lors de ce meeting se trouvent en Asie du Sud-Est, qui est devenue une sorte de point chaud du commerce d’espèces sauvages. Cela est lié au fait qu’il s’agit d’une région riche sur le plan de la biodiversité avec une population prospère de plus en plus importante et que beaucoup d’individus dépendent de la faune et la flore sauvages pour vivre ». Le Comité a également demandé à la CITES, à l’Organisation des Nations Unies pour la Nourriture et l’Agriculture (FAO) et à d’autres organisations internationales, de fournir un soutien technique et financier pour la mise en œuvre d’un plan de travail en trois phases concentré sur l’évaluation des populations d’esturgeons et de poissons spatules dans la Mer Caspienne. La CITES est une convention internationale entre les gouvernements. Elle vise à garantir que le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages ne menace pas leur survie. Elle est gérée par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) à Genève. Plusieurs espèces endémiques de Madagascar, dont des espèces de grenouilles ainsi que des espèces d’hippocampes en Asie du Sud-est, ont été identifiées comme prioritaires dans le cadre de la Revue de la CITES pour le Commerce Significatif. Le Comité Animalier a cependant reconnu les progrès réalisés en matière de conservation du faucon cherrug en Mongolie, et a approuvé le régime positif de gestion mis en place pour cette espèce. En concluant le meeting, le Secrétaire Général de la CITES, John E Scalon a déclaré : « la science est au cœur de la Convention et remercions le Comité animalier et tous les Observateurs pour le temps et l’expertise dont ils ont fait preuve en travaillant avec la convention. Le travail du Comité au cours des cinq derniers jours souligne la nature opérationnelle et pragmatique de la CITES dans sa gestion des défis du monde réel, de la conservation sur le terrain et de la consommation durable ». Le comité animalier de la CITES donne des bases scientifiques et techniques pour garantir le caractère durable du commerce international des espèces, des parties et des dérivés de près de 4500 espèces animales dans le monde. Source
  12. Ah, ces serpents qui sifflent... | ANGRES | « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? », c'est aussi la question qu'auraient pu se poser ... ces employés communaux occupés à désherber la zone jadis occupée par le foyer Lanvin et qui sont tombés sur un reptile de 80 cm à 1 m, lové près du mur du cimetière. Les pompiers de Liévin l'ont récupéré. L'animal, de toute évidence, n'appartient pas à la faune régionale. S'est-il échappé du domicile d'un collectionneur ? A-t-il été rejeté dans la nature ? Le débat est ouvert... • Source
  13. Euthanasie Série Terrariophilie •Terrariophilie •Communauté terrariophile •Élevage alimentaire •Proie naturelle •Euthanasie L'euthanasie (du grec ευθανασία : ευ, bonne, θανατος, mort) est une pratique visant à donner la mort dans de bonnes conditions. Elle est utilisée en cas de besoin d'abréger les souffrances d'un rat domestique malade ou blessé, ainsi que pour l'abattage de rats destinés à servir de proie naturelle à d'autres animaux (terrariophilie). Principes éthiques La méthode utilisée pour euthanasier doit être éthique : c'est-à-dire qu'elle doit être « sans douleur et engendrer un minimum de peur et d'anxiété, être fiable, reproductible, irréversible, simple, sûre et rapide ». De façon idéale, elle doit être aussi le moins choquante possible pour la personne qui la pratique ou pour d’éventuels spectateurs. Afin de déterminer si une méthode d'euthanasie est éthique ou pas, il faut d'abord établir si l'action sur le système nerveux assure une insensibilité immédiate à la douleur. On peut ajouter que cette action doit entraîner une perte de connaissance rapide, suivie des arrêts cardiaque et respiratoire. En Suisse il est interdit de mettre à mort des animaux de façon cruelle et de mettre à mort des animaux par jeu ou par méchanceté. Exemple de recommandations du Conseil Canadien pour les animaux de laboratoire : 1.la mort doit survenir sans signes de panique, de douleur ou de détresse; 2.il doit y avoir perte de connaissance dans les plus brefs délais, c'est-à-dire presque sur-le-champ; 3.la méthode doit être sûre et reproductible; 4.la sécurité du personnel doit être assurée; 5.elle doit produire le minimum d'effets physiologiques et psychologiques sur l'animal; 6.elle doit être conforme aux exigences et aux buts de l'étude; 7.elle doit produire un minimum d'effets émotifs sur l'observateur et sur le personnel qui effectue l'euthanasie; 8.elle doit avoir un impact minimum sur le milieu ou sur l'écologie; 9.l'équipement doit être simple, peu coûteux, et requérir relativement peu d'entretien; et 10.l'endroit doit être éloigné et séparé des locaux d'hébergement des animaux. » Méthodes éthiquement acceptables Méthodes dites chimiques Gaz à inhaler Plusieurs gaz peuvent servir à tuer des animaux : Dioxyde de carbone, Monoxyde de carbone, Argon, Azote… Parmi ces gaz, seul le dioxyde de carbone (CO2) est considéré comme acceptable pour l'euthanasie. Les critères essentiels pour euthanasier au CO2 sont de maintenir le niveau d'oxygène et d'augmenter le pourcentage de gaz carbonique dans l'air. S’il est bien utilisé, il permet une perte de conscience rapide. Des études montrent une perte de connaissance produite en moins d’une minute sans manifestations d’anxiété avec une concentration de CO2 proche de 70%. Mais la difficulté est d’obtenir une concentration optimale ; le CO2 pur est plus lourd que l'air. Il se concentre dans la partie basse de la pièce d'euthanasie, les rats et autres petits animaux ont donc leur nez dans la zone la plus basse qui contient des concentrations adéquates du gaz. Au contraire, les plus gros animaux auront la tête au-dessus de la zone de concentration efficace de CO2 et s'exposeront ainsi à des niveaux de gaz qui excitent, plutôt que dépriment, le système nerveux. Ceci amènera certains animaux à lutter. En effet, le gaz carbonique stimule aussi le centre respiratoire dans le cerveau et, à des concentrations basses, (10%), il est considéré comme un stimulant respiratoire causant l’hyperventilation et une détresse respiratoire profonde, diminuant l’efficacité de la méthode. Il est donc important de maintenir une répartition homogène de CO2 dans la chambre d'euthanasie, ce qui exige de l'équipement additionnel. Mieux vaut donc éviter cette méthode pour des proies trop grosses. Cette méthode est aussi déconseillée pour : •les amphibiens et les reptiles, les nouveaux nés des mammifères (moins de 15 jours).En effet, les animaux nouveau-nés, ayant vécu pendant la gestation dans un milieu où les niveaux d'oxygène sont bas, ont une plus forte tolérance au CO2 qui rend la technique plus difficilement applicable. •les espèces qui peuvent retenir leur souffle pendant de longues périodes, comme par exemple les animaux plongeurs, qui se sont adaptés à un milieu relativement pauvre en oxygène. Le gaz carbonique ne s'accumule pas dans les tissus; il n'y a donc pas de résidus dans les proies que nous donnons à nos animaux. Il se trouve facilement, dans des magasins de terrariophilie par exemple et il est relativement peu coûteux si on s’en sert pour des euthanasies « de masse ». Le gaz carbonique peut être acheté dans des bouteilles ou à l’état solide, sous forme de glace sèche. (Dans ce cas, veiller à ce que les animaux n’entrent pas en contact avec). Non inflammable, non explosif et essentiellement sans risques pour la personne pratiquant l’euthanasie si utilisé dans un lieu correctement ventilé. Méthodes par injection Barbituriques Les dérivés de l'acide barbiturique sont généralement d'excellents agents pour l'euthanasie ; le plus souvent, on emploie des solutions concentrées de pentobarbital sodique. Ils sont le plus souvent injectés par voie intraveineuse mais peuvent aussi l'être par voie intrapéritonéale dans les cas où l'injection intraveineuse produirait une détresse. L'injection d'un barbiturique concentré est considéré commme la méthode la plus humaine pour euthanasier les animaux de compagnie : l'effet est rapide, fiable et efficace. Pour les animaux destinés à la consommation par d'autres animaux, elle est en revanche proscrite car le produit persiste dans le cadavre de l'animal T-61 Le T-61 est un euthanasique injectable à base d'embutramide (somnifère puissant), mébézonium (agent paralysant entraînant la mort) et tétracaïne (anesthésiant local au point d'injection). L'association des trois composants fait apparaître l'effet narcotique avant l'effet curarisant, de sorte que la mort survient sans aucune excitation ni souffrance. Il est injecté par voie intraveineuse à la dose et à la vitesse d'injection recommandées par le fabricant. Méthodes physiques d'euthanasie L’acceptabilité des méthodes physique d’euthanasie dépend à la fois des compétences (connaissances) de la personne qui les pratique et de l’utilisation d’instruments adéquats. Utilisées de façon appropriée, elles permettent de tuer sans cruauté. Élongation ou luxation cervicale La luxation cervicale peut être acceptable chez les petits rongeurs et certaines espèces de volailles. Elle peut être utilisée sur des sujets plus gros (rats de + de 200g, lapins, etc.…) mais du fait de leur plus grande masse musculaire cervicale, il vaut mieux la pratiquer sur un sujet inconscient (après une concussion par exemple) Si cette méthode est pratiquée idéalement, elle permet une perte de conscience rapide. Il est à noter qu’aucun matériel nécessaire, ni substance chimique éventuellement nocive à l’ingestion, d’où son intérêt dans le cadre de la terrariophilie Cependant il est nécessaire de maîtriser le geste à la perfection et il ne peut être pratiqué que sur des animaux dont la masse musculaire est faible. La technique consiste à séparer le crâne et le cerveau de la moelle. Lorsque la séparation de la moelle est faite, le cerveau n'envoie plus de stimulations respiratoires ni cardiaques, conduisant à la mort. La circulation sanguine continue de nourrir le cerveau parce que les artères carotides et les veines jugulaires sont intactes. Cependant, le sang sera rapidement privé d'oxygène et il y aura une accumulation de gaz carbonique une fois que la respiration aura cessé, conduisant a l’arrêt de l’activité du cerveau. Des études ont démontré que la moelle épinière sectionnée n'émet plus de stimulations douloureuses à partir de la zone postérieure à la séparation. Ainsi, avec la séparation de la moelle du cerveau, les stimuli douloureux ne peuvent plus être perçus. Cependant, il peut y avoir des contractions musculaires importantes et impressionnantes Euthanasie par concussion (choc crânial) Chez les jeunes animaux ou de petite taille ayant un crâne mou, (petits lapins, rats, souris, cobaye, hamsters, petits reptiles, poissons.) Il peut être acceptable d'asséner un coup sur la tête. Le coup doit être asséné sur le milieu du crâne avec suffisamment de force pour produire une hémorragie cérébrale massive, et par conséquent une dépression immédiate du système nerveux, produisant une inconscience quasi-instantanée et donc une insensibilité rapide à la douleur. Attention si cette méthode n’était pas exécutée correctement elle pourrait entraîner des souffrances à l’animal. Par exemple, le « jeter de rat contre le mur » est à proscrire formellement ! En effet, pour optimiser l’efficacité de la méthode, il vaut mieux frapper le crâne sur un recoin de lavabo, de baignoire… bref surtout éviter les surfaces planes ou l’intégralité du corps serait frappée. On ne doit pas pratiquer cette méthode en présence d'observateurs occasionnels ou non informés, du fait de son caractère assez spectaculaire et choquant. Méthodes déconseillées Nous allons récapituler ici les différentes méthodes à ne surtout pas utiliser. Si certaines peuvent paraître fantaisistes et sont naturellement écartées par la plupart des gens, d’autres sont réputées a tort comme acceptables. Il semble donc important de faire le tri et de donner certaines explications. Méthodes contraires à l’éthique Le chloroforme et l'éther Autrefois couramment utilisés comme anesthésiques, ou pour produire une euthanasie, lorsque le contact avec leurs vapeurs était de concentration et de durée suffisantes. Cependant, le chloroforme n'est plus recommandé à cause de son potentiel toxique, que ce soit pour l’animal ou la personne qui pratique l euthanasie. L’éther dans sa nouvelle formulation est extrêmement irritant au niveau des muqueuses et cela autant pour l’animal que pour l’expérimentateur. De plus il est inflammable et explosif. Le monoxyde de Carbone (CO) À rejeter car même à faibles concentrations, peut être dangereux pour les autres organismes exposés à ses vapeurs. C'est un gaz incolore, indolore et difficile à détecter. Le monoxyde de carbone provenant de l'échappement de voitures par exemple contient des impuretés et, en conséquence, il produit de l'irritation et de l'inconfort. On ne recommande pas l'usage du monoxyde de carbone comme agent euthanasique, parce qu'il présente des problèmes de sécurité lorsqu'on l'administre La congélation Pour les animaux de petite taille (foetus, souris,...), une congélation immédiate peut être obtenue en les plongeant tête première dans de l'air ou de l'azote liquides après anesthésie. Vu la taille de l'animal et la température, la mort est quasi instantanée. Ce type de méthode est donc impossible à reproduire chez un particulier, les frigos de nos cuisines ne permettant pas de descendre à des temperatures suffisantes et l’agonie étant alors longue et douloureuse. Seule exception : les rongeurs de quelques jours, sans pelage. Ne régulant pas encore leur température, il semble qu’ils ne souffrent pas de la brûlure du froid et décèdent en quelques minutes. Hyperthermie Nul besoin d’expliquer en quoi cette technique est barbare… Noyade La longueur de l’agonie rend cette méthode inapplicable. Méthodes éthiques mais inapplicables Électrocution L'électrocution est utilisée fréquemment dans les abattoirs. (Porcs, volaille…) La procédure se fait en deux temps: un premier choc au cerveau, pour assommer l'animal; un second choc, une fraction de seconde plus tard, produit une crise cardiaque, tuant ainsi l'animal. Cependant vu la quasi impossibilité de doser les décharges et effets de celles-ci dans une installation artisanale, cette méthode est a déconseiller fortement aux particuliers. Décapitation La décapitation consiste à séparer le cou et la tête du corps. On doit employer des guillotines spécialement conçues à cet effet. Pour que la décapitation se déroule de façon appropriée, les appareils doivent être maintenus en bon état et ne devraient être utilises que par des personnes bien formées dans cette méthodologie et dans la manipulation des animaux. La décapitation à la guillotine est utilisée principalement pour euthanasier les rongeurs et les petits lapins. L’anesthésie préalable est nécessaire. Cette technique permet une perte de conscience rapide, et laisse la proie saine pour la consommation, mais est assez choquante, et qui plus est inadaptée dans le contexte terrariophile. Irradiation par micro-ondes L'irradiation par micro-ondes est utilisée surtout par les neurobiologistes qui veulent préserver intacte la composition du cerveau de l'animal Le rayonnement des micro-ondes doit être dirigé spécifiquement au cerveau. Seul un appareil conçu spécialement possède une puissance et une distribution des micro-ondes appropriées (puissance supérieure à 3.5 kW et fréquence supérieure à 2450 MHz). Il serait donc barbare de tenter l’expérience avec un appareil à usage domestique. Pièges mortels Occasionnellement, on emploie des pièges mortels pour la collecte de spécimens de petits rongeurs sur le terrain, mais ces dispositifs ne tuent pas toujours l'animal de façon rapide et conforme à l'éthique. Il est important de rappeler également que les proies capturées dans leur milieu naturel sont à proscrire formellement car elles sont a 90% porteuses de parasites ou maladies. Autres méthodes Ces méthodes sont l'exsanguination (retrait du sang de l'organisme), la décérébration (destruction des hémisphères cérébraux par l'introduction d'une sonde effilée dans la cavité crânienne par le trou occipital), pistolet à cheville percutante… Ces méthodes de mise à mort sont acceptables uniquement lorsque les animaux sont déjà profondément anesthésiés. Complexes à mettre en œuvre car elles nécessitent une parfaite connaissance de l’anatomie des animaux concernés, on comprendra donc facilement qu’elles sont difficilement praticables pour le terrariophile. Note Ceci est une tentative de synthèse sur un sujet assez sensible. Le point de vue a été voulu neutre et documenté, inspiré de textes scientifiques et de sources les plus fiables possibles. Source
  14. C'est vrai, j'avais oublié de vous faire le suivit! Mon tégu est maintenant en pleine forme. Il a reprit du poid. Vous allez pouvoir le voir à l'exposition de reptiles que nous ferons au festivent les 6 et 7 août prochain.
  15. L'araignée n'est pas celle que vous croyez Bien souvent inoffensive pour l'homme, elle est un excellent insecticide naturel « Sud Ouest Dimanche ». Qu'est-ce qu'une araignée ? Christine Rollard. Ce n'est pas un insecte mais un arachnide, comme le scorpion et les acariens. Il en existe 42 000 espèces à travers le monde, dont 1 600 en France. Sa particularité est d'avoir, à l'avant du corps, une paire de chélicères, soit deux appendices, deux tiges équipées de crochets qui servent à injecter le venin. Elle dispose de quatre paires de pattes pour marcher et d'une autre petite paire à l'avant, les pédipalpes ou pattes-mâchoires, avec lesquelles elle examine et manipule ses proies. C'est aux pattes-mâchoires que l'on identifie son sexe : le mâle a des boules aux extrémités, un peu en forme de gant de boxe. Christine Collard, femme-araignée Docteur es sciences, Christine Rollard est enseignante-chercheuse et maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle. Auteur de nombreuses publications et rapports, elle a notamment dirigé « Au fil des araignées » (éd. Seuil Jeunesse). C'est aussi le titre de l'exposition, dont elle est la commissaire générale, qui se déroulera du 5 octobre 2011 au 2 juillet 2012 à la grande galerie de l'évolution du Muséum, à Paris. À cette occasion, Christine Rollard publie « Arachna. Les voyages d'une femme-araignée ». Illustré par le photographe Vincent Tardieu, l'ouvrage paraîtra en octobre (éd. Belin). Combien de temps vit-elle ? D'un à deux ans. Elles est ovipare. Le mâle suit la femelle à l'odeur jusque dans les maisons. Il est voué à la reproduction, meurt d'épuisement après l'accouplement, et finit par être mangé, mais pas systématiquement. La femelle entoure les œufs dans un cocon de soie. Ils y restent de plusieurs semaines à plusieurs mois avant d'éclore. Sur quels sens s'appuie-t-elle pour évoluer dans la nature ? Elle n'a pas une très bonne vue. Elle est velue, mais je dirai plutôt soyeuse. Les poils ou soies lui servent de nez et d'oreilles. Certains pour ressentir les vibrations du sol, de l'air. D'autres pour percevoir les odeurs. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, les araignées sont très propres. Elles se font des toilettes de chat, précisément pour maintenir leurs organes sensoriels en état. Elles chassent de plusieurs manières, car toutes ne font pas de toile. Par exemple, la petite mygale de chez nous se cache dans un terrier et attend le passage d'une proie pour se précipiter sur elle. Où la trouve-t-on ? Partout, dans tous les milieux, à toutes les hauteurs de végétation, jusqu'à 6 700 mètres d'altitude. Sauf dans le milieu marin et aux pôles. Quelle est la plus petite ? La plus grosse ? La plus dangereuse ? La plus petite est la Patu digua, qui mesure 0,3 mm et vit en Colombie. La plus grosse, la Theraphosa blondi, mygale géante d'Amérique du Sud, fait de 10 à 15 centimètres de corps, et ses pattes étalées mesurent jusqu'à 30 centimètres ! La plus dangereuse se trouve en Australie : l'Atrax robustus. Il faut savoir qu'il existe 2 600 espèces. Dont 40 européennes. Les grosses mygales tropicales de cinéma faussent la perception. En réalité, la plupart des mygales ne dépassent pas un centimètre de long. Doit-on la craindre ? Toutes les araignées sont venimeuses. Pour des raisons évidentes : elles en ont besoin pour se nourrir. Le venin leur sert à paralyser et tuer leurs proies. Mais venimeux ne signifie pas forcément dangereux pour l'homme. Seules une dizaine d'espèces le sont potentiellement. Il en existe une chez nous, une veuve noire que l'on trouve en Corse et sur le pourtour méditerranéen, la malmignatte. Mais on ne lui connaît pas de cas mortel. À quoi la répulsion qu'elles suscitent chez certaines personnes est-elle due ? Les psys se sont penchés là-dessus. On pensait que ça venait de l'enfance. Mais ils en sont revenus et s'en tiennent à un comportement irrationnel. La répulsion est marquée en Europe. Mais en Afrique, en Amérique du Sud, l'approche est différente, car les gens vivent avec l'araignée. Il arrive que l'on m'adresse des arachnophobes dans le cadre de leur thérapie. Je leur fais découvrir un monde qu'ils ne connaissent pas. Un monde diversifié, insoupçonné. Je ne leur fais pas aimer les araignées, mais je les aide à mieux les comprendre pour mieux les accepter. La confrontation avec l'objet phobique sert à ça. En quoi est-elle utile ? L'araignée est un maillon de la chaîne alimentaire en tant que prédateur. Si on l'éliminait, les conséquences seraient importantes, car elle limite les populations d'insectes porteurs de maladies. Dans les maisons, c'est un bon insecticide naturel. Elle est aussi un très bon indicateur de l'état des milieux. Et, en plus, comme elle est carnivore et cannibale, elle s'autorégule ! Quelle est votre préférée ? La misumène, une araignée caméléon qui change de couleur en fonction du milieu où elle évolue : elle devient blanche sur une fleur blanche, rose sur une fleur rose. Il n'y a que les femelles qui font ça. On peut en observer, l'été, dans les prairies de nos régions. Et depuis quand existe-t-elle ? Les fossiles les plus anciens la font remonter à 380 millions d'années. L'araignée était là avant les dinosaures. La morsure d'araignée peut provoquer des réactions allergiques locales que l'on traite avec un antiseptique. Ces dernières années, le centre antipoison de Marseille a recensé dix victimes de la veuve noire méditerranéenne, la plus dangereuse en France, dont le venin est neurotoxique (aucun cas n'a été mortel). L'araignée ne fait pas plus de cinq morts par an dans le monde. Alors que le scorpion tue chaque année de 30 000 à 40 000 personnes ; le serpent, de 150 000 à 300 000 ; et le moustique, vecteur du paludisme, de 2 à 3 millions. Source
  16. Forêt Pavée : passage amphibien menacé - La Meilleraye-de-Bretagne Bretagne vivante vient de remettre un rapport à Jean Massé, conseiller général, et Jean-Joseph Pinard, adjoint au maire de Moisdon-la-Rivière. L'association prône dans son rapport la création d'un passage amphibien. Pour la deuxième année consécutive, des membres de cette association, épaulés par des agents du conseil général, ont effectué un comptage de passage d'amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons) aux abords de la Route départementale 178, au niveau de l'étang de la Forêt Pavée. « Un dispositif de barrage avec des bâches en plastique et des seaux enfouis dans le sol a permis de dénombrer les animaux qui migrent chaque année, traversant la route, pour se reproduire dans l'étang et les mares », précise Chantal Julienne, de Bretagne vivante. L'étude du flux migratoire a duré du 9 janvier au 6 avril. « On a capturé 3 672 animaux vivants, dont 1 229 crapauds et 2 144 grenouilles agiles ; on en a dénombré 188 écrasés sur la route », ajoute son collègue Claude Birraud. Le but de cette opération est de montrer la nécessité de préserver la biodiversité dans les milieux humides. Le résultat des comptages fait apparaître l'utilité d'un aménagement. Il y aurait lieu de ménager quatre passages sous la RD 178, avec des barrages pour canaliser les animaux vers ces tunnels. La rencontre avec les élus du secteur a permis de leur expliquer la démarche et de justifier les besoins d'aménagement, avant la remise d'un rapport très détaillé au conseil général. « Il n'y a obligation de travaux que pour les nouvelles routes, précise Jean Massé. Mais il est important de connaître le problème, afin de l'intégrer à l'avenir si des travaux devaient être exécutés dans ce secteur. » Pour l'instant, rien n'est envisagé, et « il n'est pas sûr que le même dispositif de comptage puisse être reconduit, du moins sous la même forme, car cela demande beaucoup d'investissement », conclut Chantal Julienne. Source
  17. Une tortue échouée à Grand-Village-Plage Une tortue luth a été retrouvée morte, hier, sur la plage. La tortue luth est un animal que l'on retrouve beaucoup dans cette zone de l'océan Atlantique. photo dr / aquarium de la rochelle Hier, peu après 14 heures, une tortue luth adulte a été retrouvée échouée sur une plage de Grand-Village-Plage. Avertis par des particuliers, les pompiers se sont rendus sur place pour faire les constatations d'usage avant de joindre l'Aquarium de La Rochelle, pour que deux agents récupèrent l'animal décédé. « On l'a retrouvée coincée dans un filet de pêche, avec des traces de plastiques au niveau de l'estomac », précise Florence Dell'Amico, un des agents de l'Aquarium. La présence de cet animal est habituelle à cet endroit de l'Atlantique, alors que son échouage, à cette époque, est plus étonnante. « Cela arrive davantage lors de la période automnale », explique Florence Dell'Amico. La tortue luth sera emmenée dans une structure de d'équarrissage pour y être incinérée. Un marsouin retrouvé mort Lors de leur intervention, les agents de l'Aquarium de La Rochelle ont aussi retrouvé un marsouin, échoué 300 mètres plus loin. « Il était dans un état de décomposition avancé, souligne l'agent de l'Aquarium, et la présence d'un bout de corde sur une nageoire peut laisser présager une tentative de capture. » Là encore, le marsouin est un animal qui échoue habituellement plus en hiver qu'en période estivale. Guillaume Perrodeau Source
  18. Vraiment beau le papillon! Je ne suis jamais allé encore à l'insectarium. Voilà l'occasion de ma première fois.
  19. Serpent au stade : Ama Baldé suspendu pour un an Le Cng de lutte a infligé une suspension d’un an dont 9 mois ferme et trois mois assortis de sursis à Ama Baldé. Le lutteur de l’écurie Falaye Baldé a été sanctionné pour avoir amené un serpent au stade le 15 juillet dernier, lors de son combat contre Feugueuleu, violant une interdiction de l’instance de gestion de la lutte. Ama Baldé doit aussi payer une somme équivalant au quart du reliquat qu'il devait encaisser à l’issue de son combat. Selon le vice-président du Cng, Cheikh Tidiane Ndiaye, « son écurie était au courant, comme toutes les autres, qu’il est interdit d’amener un serpent au stade. On avait envoyé une lettre circulaire depuis l’année dernière. Pour les interdits en général, c’est 25% qui seront défalqués du reliquat du lutteur ». Un de ses accompagnateurs a été convoqué par la commission Règlement et discipline du Cng, pour avoir bousculé Feugueuleu le jour du combat. Source
  20. Un alligator dans un étang ? STIRLING, Ontario – Une légende urbaine ? Ne courez pas de risques et soyez prudent si vous êtes dans la région de Belleville, en Ontario, et que vous voulez tremper vos orteils dans l'étang Mill ou un de ses effluents... Un alligator serait aux aguets. Ron Main, un citoyen de Stirling, une communauté située au nord-ouest de Belleville, dit avoir croqué des images du reptile avec son appareil photo. « Un membre de ma famille m'a dit qu'il y avait un alligator dans l'étang, mais je ne le croyais pas. Je pensais que ça pourrait être une tortue ou une bûche. Ma curiosité m'a cependant poussé à faire enquête », a expliqué M. Main. Main, un amateur de pêche, a expliqué qu'il a profité d'une baisse de la température pour observer les eaux peu profondes près d'une petite île dans l'étang, là où pourrait se trouver l'alligator. « C'est là où je l'ai vu. J'étais derrière un arbre avec ma lentille sur lui. Je l'ai observé pendant une dizaine de minutes », a-t-il expliqué. Le chef de police Brian Foley a indiqué qu'une enquête sera menée à la suite des observations des citoyens. Bien que des constables qui ont vu les photos demeurent sceptiques sur leur authenticité, le chef Foley a indiqué qu'ils ne traiteront pas l'histoire comme un canular. L'endroit où l'alligator a été photographié en est un où les enfants vont souvent nager. « Jusqu'à ce que nous en sachions davantage, les citoyens devraient faire preuve de prudence et garder l'oeil ouvert », a indiqué le chef Foley. Selon M. Main, le reptile serait d'environ trois pieds de longueur. Source
×
×
  • Créer...