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Max|mum-leterrarium

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  1. Tunisie. 450 piqûres de scorpion et zéro mort Avec les premières chaleurs, le ministère a enregistré 450 cas piqués par des scorpions et aucune victime n’est morte. Moncef Sidhom, représentant du ministère de la Santé a indique, mercredi, à la presse, qu’il existe au moins 10 ou 11 gouvernorats concernés par les reptiles. Sur les 540 piqûres de scorpion enregistrées ces derniers temps, aucune n’a entraîné la mort grâce aux secours des 400 centres et 800 points hospitaliers. Source
  2. Liste rouge 2011 des espèces menacées : une lueur d’espoir dans le désert Selon la dernière mise à jour de la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées, l'Oryx d'Arabie (Oryx leucoryx), qui avait été poussé au bord de l'extinction par la chasse, a devant lui aujourd'hui un avenir plus rassurant. Sa population sauvage compte maintenant un millier d'individus. Cependant, le déclin se poursuit pour bien d'autres espèces dans le monde. "Avoir ramené l'oryx des limites de l'extinction est un événement majeur. C'est un véritable succès pour la conservation, une histoire que nous souhaiterions voir se répéter de nombreuses fois pour d'autres espèces menacées," dit Mme Razan Khalifa Al Mubarak, Directrice générale de l'Agence de l'Environnement d'Abu Dhabi. "C'est un exemple classique de la façon dont des données fournies par l'UICN peuvent s'intégrer dans les actions de conservation sur le terrain pour produire des résultats tangibles et très positifs." L'Oryx d'Arabie, une espèce d'antilope qui ne vit que dans la Péninsule arabique, est connu localement sous le nom d'Al Maha. On pense que le dernier spécimen sauvage a été abattu en 1972. Cette année, grâce aux succès de la reproduction en captivité et aux efforts de réintroduction, l'oryx passe enfin de la catégorie des espèces En danger à celle des espèces Vulnérables sur la Liste rouge de l'UICN – c'est la première fois qu'une espèce qui était Eteinte à l'état sauvage progresse de trois catégories. Mais même si nous connaissons des réussites, certaines découvertes récentes sont alarmantes. Sur les 19 espèces d'amphibiens (crapauds, grenouilles et salamandres) qui ont été ajoutées à la Liste rouge de l'UICN cette année, huit sont classées En danger critique d'extinction, y compris Atelopus patazensis, une espèce de crapaud arlequin du Pérou, et Dendrotriton chujorum, une espèce naine de salamandre du Guatemala. Les amphibiens restent un des groupes d'espèces les plus menacés, avec 41% estimé d'être menacés d'extinction. Les principaux dangers qui les menacent sont la perte d'habitat, la pollution, les maladies et les espèces envahissantes. Dans le cas des reptiles endémiques de Nouvelle-Calédonie, qui ont été évalués pour la première fois, les deux tiers (67%) des espèces pour lesquelles nous possédons des données suffisantes risquent l'extinction. Nombre de ces reptiles sont menacés par la perte et la fragmentation continues de leur habitat, alors que l'exploitation industrielle du nickel continue à s'étendre en Nouvelle-Calédonie. À cela s'ajoutent les effets des espèces introduites ; par exemple, des cerfs et des cochons abîment ce qui reste d'habitat disponible, et les fourmis de feu, qui sont des espèces de fourmis rouges exotiques envahissantes, déciment les populations de lézards, entraînant des extinctions locales. "La clé pour mettre fin à la crise des extinctions est de cibler les efforts vers l'éradication des menaces principales qui pèsent sur les espèces et sur leur environnement ; ce n'est qu'alors que leur avenir sera assuré. La Liste rouge de l'UICN agit comme une passerelle pour ces efforts, en fournissant aux décideurs une mine d'informations non seulement sur le statut actuel des espèces mais aussi sur les menaces existantes et sur les mesures de conservation nécessaires," dit Simon Stuart, Président de la Commission de la Sauvegarde des espèces de l'UICN. Une autre addition nouvelle à la Liste rouge de l'UICN est un primate récemment découvert, le Tarsier de Wallace (Tarsius wallacei). Cette espèce forestière a été décrite pour la première fois en 2010 et ne se trouve que dans deux petites régions du centre de Sulawesi, en Indonésie. Contrairement à son cousin, le Tarsier de l'île de Siau (Tarsius tumpara), qui est aussi nouveau sur la Liste rouge de l'UICN de cette année et qui est classé En danger critique d'extinction, le tarsier de Wallace est classé dans la catégorie Données insuffisantes. Les espèces de cette catégorie sont celles pour lesquelles on possède trop peu d'informations pour pouvoir leur attribuer une autre catégorie. Une évaluation des 248 espèces de homards et langoustes a été récemment achevée ; 35% d'entre elles sont classées dans la catégorie Données insuffisantes, comme la langouste des Caraïbes (Panulirus argus). Cette espèce montre des populations en déclin suite à la surexploitation, mais à part cela, on dispose de très peu d'informations à son sujet. On estime que 1,2 milliard de personnes de par le monde dépendent des espèces marines pour se nourrir et pour leur subsistance, et il est donc essentiel d'obtenir des informations fiables sur le niveau des prises. "Il est extrêmement important que nous continuions à encourager les études des espèces peu connues parce que, sans données correctes, nous ne pouvons pas déterminer leur risque d'extinction et nous ne pouvons donc pas non plus développer ou mettre en place des actions de conservation efficaces qui pourraient empêcher les espèces de disparaître complètement," dit Jane Smart, Directrice, Programme pour les espèces de l'UICN. La perte de biodiversité est une des crises mondiales les plus urgentes ; de nombreuses espèces atteignent des niveaux de population dramatiquement bas. Nombre d'extinctions surviennent sans que l'on s'en rende compte, et le nombre d'espèces En danger critique d'extinction (celles qui risquent le plus gravement de s'éteindre) augmente sans cesse. Les estimations tirées de la Liste rouge de l'UICN indiquent que des extinctions surviennent à un rythme qui se situe quelque part entre 100 et 1000 fois le rythme « originel » ou naturel. Les causes en sont multiples, tels la destruction de l'habitat, la conversion des terres pour l'agriculture et le développement, les changements climatiques, la pollution, le commerce illégal de la faune et la dispersion des espèces envahissantes. "La conservation, ça marche, et des espèces peuvent se rétablir, comme le montre le cas de l'Oryx d'Arabie. En utilisant des données de la Liste rouge de l'UICN, les gouvernements et la société ont l'occasion d'orienter des programmes de conservation de façon à mettre un frein à l'extinction des espèces," a dit Julia Marton-Lefèvre, Directrice générale de l'UICN. Chiffres globaux pour la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées 2011 •Nombre total des espèces évaluées : 59 508 •Éteintes : 797 •Éteintes à l'état sauvage : 64 •En danger critique d'extinction : 3 801 •En danger : 5 566 •Vulnérables : 9 898 •Quasi menacées : 4 273 •Faible risque/dépendant de la conservation : 260 (ceci est une ancienne catégorie qui est •progressivement retirée de la Liste rouge) •Données insuffisantes : 8 996 •Préoccupation mineure : 25 853 Les chiffres indiqués ci-dessus ne concernent que les espèces qui ont été évaluées à ce jour pour la Liste rouge de l'UICN. Même si toutes les espèces du monde n'ont pas été évaluées, la Liste rouge de l'UICN donne néanmoins un aperçu très utile de ce qui arrive aux espèces aujourd'hui et souligne l'urgente nécessité des actions de conservation. Notes La Liste rouge de l'UICN des espèces menacées (ou la Liste rouge de l'UICN) est la source d'information la plus complète qui soit au monde sur le statut global de conservation des espèces végétales et animales. Elle se fonde sur un système objectif d'évaluation du risque d'extinction d'une espèce au cas où aucune action ne serait entreprise pour sa conservation. Les espèces se voient attribuer une des huit catégories de menaces selon qu'elles répondent à certains critères liés à la tendance de leurs populations, à la taille et à la structure de la population, et à leur aire de répartition géographique. Les espèces classées "En danger critique d'extinction, En danger ou Vulnérables" sont collectivement décrites comme "Menacées". La Liste rouge de l'UICN n'est pas seulement un registre de noms et des catégories de menaces qui leur sont associées. C'est un riche compendium d'informations sur les menaces qui pèsent sur les espèces, sur leurs exigences écologiques, sur les endroits où elles vivent, et sur les mesures de conservation qui peuvent être prises pour réduire ou empêcher leur extinction. Auteur Union internationale pour la conservation de la nature Source
  3. Nom scientifique : Ameiva festiva Nom français : Ameiva tigre Nom anglais : Tiger ameiva Origine : Sud du Mexique, Guatemala, Belize, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama et Colombie Biotope : Humide Température : 28 à 32°C Hygrométrie : 70 à 80% Moeurs : Diurne et terrestre Taille adulte : 8.5 à 13 cm Nourriture : Insectes de taille adaptés Voici un lézard très actif ayant besoin de beaucoup d'espace par rapport à sa taille. Ce lézard aime grimper malgré le fait qu'il soit terrestre. Des branches et des pierres plates seront très apprécié dans son terrarium.
  4. Un suicide par morsure de serpent? Une Américaine âgée de 56 ans aurait mis fin à ses jours en se laissant mordre par un mamba noir, un serpent dont le puissant venin peut tuer un être humain en 20 minutes à peine. Aleta Stacey partageait sa maison au nord de New York avec 75 serpents, dont 56 venimeux. Son corps sans vie a été découvert mardi soir par son compagnon. Le cadenas de la cage du mamba noir était ouvert et la victime n'a pas essayé d'appeler les secours. La police envisage que la mort ne soit pas accidentelle. Les résultats de l'autopsie, prévue mercredi, n'ont pas encore été rendus publics. Les serpents du couple ont été saisis et sont actuellement gardés au zoo du Bronx. (7sur7) Source
  5. Une deuxième tortue hargneuse découverte à Renens Animal dangereux | Dimanche, un mois après la découverte d’un dangereux spécimen dans un étang au Nord de la commune, le Vivarium a récupéré un deuxième monstre à long cou et mâchoire de fer au même endroit. Plus jeune, plus clean, mais tout aussi féroce et patibulaire! Moins d’un mois après la découverte d’une tortue hargneuse (Chelydra serpentina) dans le bassin d’évacuation d’un étang au Nord de la commune de Renens, un deuxième spécimen a été repéré dimanche par la police lausannoise pratiquement au même endroit. Michel Ansermet, directeur du Vivarium de Lausanne, qui héberge déjà la première tortue, est parti sur-le-champ récupérer la nouvelle recrue. «C’est aussi une femelle. L’état de sa carapace, impeccable et légèrement bosselée par un manque de soleil, laisse supposer qu’elle vivait dans un aquarium avant d’être déposée il y a peu dans cet étang.» Par qui? Soit par le même propriétaire, soit par quelqu’un qui a été inspiré par les articles de presse consacrés à la première créature devenue entre-temps la vedette du Vivarium. Michel Ansermet est en colère: «Ce qui m’énerve, c’est l’inconscience d’un tel comportement. Des enfants jouent au bord de cet étang. Ils auraient pu avoir un doigt sectionné en une fraction de seconde.» Source
  6. Un serpent s'introduit dans un appartement à Zürich-Altstetten Un serpent s'est introduit mercredi soir dans un appartement à Zurich-Altstetten. La locataire a été effrayée en voyant le reptile. Un expert s'est rendu sur place pour capturer l'animal, a indiqué lundi la police municipale zurichoise. Le serpent n'est pas venimeux. Il s'agit d'un serpent des blés, de la famille des colubridés, d'environ 30 cm de long et de couleur rouge-orange. Ce reptile vient des Etats-Unis. La police recherche son propriétaire. Source
  7. Il revendait des serpents sur Internet Sébastien, un trentenaire résidant dans le Soissonnais est passionné de serpents. Hier, cette « marotte » lui a valu une peine d'amende. Le tribunal correctionnel de Soissons l'a condamné pour « exploitation irrégulière d'établissement détenant des animaux non domestiques ». Pour résumer, il a acquis un couple d'une espèce protégée, puis a revendu les petits sur Internet. Néanmoins, le jeune homme s'est défendu à la barre d'alimenter tout trafic. En six mois, entre mai et novembre 2009, Sébastien a ainsi cédé une douzaine de Boa de Duméril, une espèce originaire de Madagascar. Pays qui n'exporte plus de serpent depuis plusieurs années. « Comment vous les êtes-vous procuré ? », interroge la présidente du tribunal. Le Soissonnais, qui s'est présenté sans avocat, répond sans ambages : « J'ai acquis un couple chez un éleveur français ». Le but recherché au début est de pouvoir élever plusieurs de ces bébêtes à la langue fourchue. Sans pour autant devenir un grossiste. L'amateur sans lance dans les démarches pour être dans les clous. Sur ce point, la législation française constitue une vraie jungle. Selon le niveau de dangerosité de l'animal, son classement parmi les espèces protégées… Les règles varient. Pour s'être un peu perdu dans ce maquis, « l'éleveur » Soissonnais va être sanctionné. Une douzaine de serpenteaux cédés Dans les mois précédents les faits, il réside dans l'Oise. Une rupture amoureuse le pousse à déménager, et à s'installer dans l'Aisne. Manque de pot, il a un couple de serpent sur les bras… Et douze petits serpenteaux. Le passionné lambda peut détenir jusqu'à trois serpents de moins de trois mètres (*) à la maison sans autorisation. Au-dessus de cette limite, ou dans le cas où l'espèce est classée, il est nécessaire d'être titulaire d'un certificat de capacité. Il est obtenu après une centaine d'heures de formation. Sébastien le sait et a déjà effectué des démarches : visite de la direction des services vétérinaires, demande de détention préfectorale, formation pour le certificat de capacité. Néanmoins, l'ensemble des dossiers est à refaire en cas de changement de département. Sans le certificat, impossible de céder les animaux. Mais interdiction également de les détenir… Le serpent qui se mord la queue en somme. Petit problème supplémentaire : la progéniture de son boa de Duméril. Pour s'en séparer, Sébastien a recours à Internet. Il revend les « petits » pour une centaine d'euros pièce. Puis sépare son mâle et sa femelle afin de ne plus avoir de descendance. Mais les fonctionnaires de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont eu vent de ce petit commerce. « Concernant la mise en vente, le stockage, la législation est stricte. Vous avez été négligent », relève le ministère public. Une peine d'amende est requise pour les infractions commises. Le tribunal suivra cette direction en condamnant le prévenu à verser la somme de 800 euros. J.A. (*) Des boas constrictor par exemple. Source
  8. Max|mum-leterrarium

    Circuit ICAR

    Il y a deux pistes, un quart de miles et un tri-ovale. J'étais sur le quart de miles quand j'y suis allé. J'ai grandi à côté de la piste Sanair. Je dois avouer par contre n'être jamais aller voir la piste tri-ovale. Il y a sûrement un site web qui en parle.
  9. Max|mum-leterrarium

    Circuit ICAR

    Héhé j'ai vécu ça une fois aussi et C'est tout un trill effectivement. Moi c'était sur la piste de course Sanair à St-Pie avec des voiture de Nascar.
  10. Un gros lézard chez les geckos L’UICN vient de publier sa liste rouge des espèces menacées dans le monde. Avec 88 espèces inscrites, soit deux tiers des spécimens répertoriés, les reptiles calédoniens y font une entrée en force. Le verdict est tombé hier. Deux tiers des reptiles inventoriés en Nouvelle-Calédonie sont menacés d’extinction. Le gecko rayé des plaines, le joli bavayia ou encore le scinque nain de Manauté font dorénavant partie des 88 reptiles calédoniens inscrits sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). Jusque-là, seules trois espèces de reptiles (deux tortues marines et un scinque) étaient prises en compte dans cette liste. Evaluation. A l’initiative de l’organisation non gouvernementale Conservation International et des provinces Sud et Nord, un collège d’experts locaux épaulés par deux spécialistes internationaux (Tony Whitaker de Nouvelle-Zélande et Ross Sadlier de l’Australian Museum) a été réuni en janvier 2010 pour réaliser un important travail de synthèse des données existantes concernant les reptiles terrestres de Nouvelle-Calédonie et évaluer le risque d’extinction de chaque espèce. Une attention particulière a été portée sur aux 83 lézards endémiques, qui constituent 90 % de la faune reptilienne du pays. « Cet état des lieux, qui est une première, s’inscrit dans une initiative conduite depuis plusieurs années par l’UICN, visant à évaluer l’ensemble des espèces de reptiles de la planète », explique Florian Kirchner chargé de programme Espèces pour le comité français de l’UICN. Et le constat est sévère : 67 % des reptiles de Nouvelle-Calédonie sont considérés comme menacés d’extinction, selon la classification de l’IUCN. « C’est une situation très préoccupante. On obtient rarement une proportion d’espèces menacées aussi élevée, d’autant que nombre d’entre elles sont endémiques. Leur disparition de l’archipel signifierait leur extinction pure et simple de la planète » poursuit Florian Kirchner. Mines. Dans la liste établie, quatorze espèces ont même été classées en danger critique extinction. « Elles sont donc susceptibles de disparaître rapidement si aucune action de conservation n’est entreprise pour les protéger », assure Anne-Claire Goarant responsable des milieux terrestres à la Direction de l’environnement de la province Sud. La plupart des espèces les plus menacées sont présentes dans un seul site, en général un massif montagneux. Elles subissent de plein fouet la dégradation des habitats, liée principalement aux projets miniers. « Les espèces introduites envahissantes (fourmi électrique, cerf rusa, chats et rats) ont été identifiées comme l’autre menace principale, commune à toutes les populations de reptiles », poursuit Anne-Claire Goarant. Toutefois « nous n’avions jusqu’à présent aucune reconnaissance internationale de la richesse des reptiles de Nouvelle-Calédonie. C’est dorénavant chose faite mais ce n’est qu’une première étape. Nous disposons désormais d’arguments scientifiques solides pour planifier des actions de conservation, interdire les trafics internationaux, identifier les sites à protéger prioritairement », conclut la responsable des milieux terrestres de la province Sud. 19 265 C’est le nombre d’animaux menacés inscrits sur la nouvelle liste rouge de l’UICN. A ce jour, 59 508 espèces animales ont été inventoriées et classées. Chez les vertébrés, les groupes des reptiles et des amphibiens font partie de ceux qui sont le plus en mauvaise posture puisque respectivement 28 % et 30 % de leurs espèces étaient déclarées menacées (contre 20 % pour les mammifères et 12,4 % pour les oiseaux) en 2010. Source
  11. Sur les pas des tortues cistudes La Société d’histoire naturelle d’Autun enquête sur une espèce rare de tortue, la Cistude d’Europe. C’est dans un étang de la région montcellienne qu’a été repérée la plus grosse population de Bourgogne. Reportage le long des rives de l’étang. Source
  12. Hallucinant ! Deux serpents se baladent à l’hôpital Rabta ! C’est une info vraiment incroyable que vient de révéler la radio Mosaïque FM ainsi que le journal électronique Al Mindhar. L’incident se passe dans le plus grand hôpital de la capitale, la Rabta. Deux serpents d’environ deux mètres de long ont été retrouvés, au cours de cette semaine, dans les locaux de l’établissement hospitalier. Le premier dans les toilettes (selon Al Mindhar) et le deuxième dans la salle d'opérations du département ORL (selon Mosaïque et Al Mindhar) ! Une salle supposée être stérile. On a même frôlé le pire, selon Al Mindhar, puisque ce dernier serpent a failli mordre une femme anesthésiste ! On savait le service sanitaire de notre pays et nos hôpitaux en pleine crise, avec un besoin urgent de rénovation et de beaucoup d’attention. Mais de là à ce que de gros serpents s’y trouvent, c’est faire entrer le mal dans le bien ! Source
  13. En désaccord sur la zone de Capvern Dans notre édition du 9 juin, dans l'article intitulé « La grenouille contre le supermarché », Pierre Bara taud, herpétologiste, s'élevait contre le projet d'extension d'une zone commerciale à Capvern au prétexte que des espèces rares, protégées se trouvent à cet endroit. André Laran, le maire de Capvern, a tenu à réagir aux propos tenus et interroge l'herpétologiste sur ses intentions. « Si on le mesure au degré d'excitation de M. Barataud, le projet d'extension de la zone commerciale de Capvern suscite beaucoup d'intérêt sur le Plateau. Le devenir des espèces animales ou végétales des landes du Plateau ne serait-il pas tout simplement un prétexte pour ce monsieur ? Ne poursuivrait-il pas un autre objectif ? Je pose la question », demande André Laran, dans un communiqué. « Tout d'abord, je ne suis pas excité par la lande de Capvern (rires). J'étudie le plateau de Lannemezan en tant que naturaliste depuis 1987. Mon seul objectif est scientifique », lui répond Pierre Barataud. « De surcroît, il se permet d'investiguer sur un espace communal, sans que personne ne lui en ait donné la moindre autorisation. Il ne l'a, d'ailleurs, pas sollicitée », ajoute le maire de Capvern. « Cet espace est très fréquenté et n'a pas l'exclusivité de la municipalité de Capvern. Ce n'est pas une propriété privée, elle est ouverte à tout public, sans autorisation particulière », fait valoir l'herpétologiste. Ainsi, dans le face-à-face qui suit, André Laran et Pierre Barataud font part de leurs divergences sur ce sujet « sensible » en matière économique et environnementale. Un désaccord majeur où chacun campe sur ses positions. Sûr de son bon droit et de l'importance de son point de vue. à vous de juger. Source
  14. LÉZARDS GÉANTS DRAGON DE KOMODO Sur quatre îlots d’Indonésie survivent quelques milliers de lézards géants semblant nés au temps des dinosaures. Aussi féroces que menacés, les varans de Komodo se battent pour leur survie. Par FRANCIS DEMANGE - Mis en ligne le 15.06.2011 CES VARANS GÉANTS ONT SURVÉCU AUX DINOSAURES… Selon la légende vivait jadis sur l’île de Komodo une femme du nom d’Ina Matarea. Elle épousa un jeune homme nommé Najo. De leur union naquit un garçon qu’ils nommèrent Matarea ainsi qu’un œuf. Un bébé Komodo en sortit, qu’ils appelèrent Ora. Depuis, Najo et Ora sont considérés comme les ancêtres des hommes et des varans géants de ces îlots de l’archipel de la Sonde, dans l’est de l’Indonésie. Il faut partir en bateau de Labuhanbajo, à l’ouest de Florès, pour rejoindre les terres où survivent quelque 4000 varans géants, les derniers: Komodo, Rinca et Padar. Les pêcheurs y racontent de terribles souvenirs. Mais, durant la traversée entre des confettis d’îles idylliques brodées d’eaux turquoise, personne ne peut imaginer les créatures que l’on va croiser une fois arrivé. A peine débarqué, en découvrant sur le sable chaud un animal aux formes préhistoriques, on comprend vite que l’on est plus dans la légende. PORTRAIT DU PRÉDATEUR Le varan de Komodo est le plus grand lézard du monde. Les plus vieux peuvent mesurer jusqu’à 3 mètres, 2 en moyenne, pour un poids de 80 kilos. Son corps recouvert d’écailles coniques lui assure une protection maximale face à d’autres prédateurs. Il est armé de puissantes griffes. Sa queue, aussi longue que son corps, est assez forte pour assommer un buffle. Ses mâchoires sont tout aussi impressionnantes: 60 dents de 3 à 4 cm de long, crénelées comme des lames de scie. Mieux vaut ne pas être mordu par ces crocs baveux, infectés d’un cocktail de bactéries et de poison. Habitant de cinq îles microscopiques, le dragon a la chance de contenir naturellement ses proies et a parfaitement adapté sa technique de chasse au terrain. Chassant le plus souvent à l’affût, il se contente généralement de mordre sa proie: dès ce moment, son repas sera prêt en temps voulu. Après quelques heures d’agonie, sa victime succombera immanquablement d’une septicémie foudroyante. Grâce à sa langue fourchue, véritable tête chercheuse, le dragon sera à même de retrouver sa victime à près de 10 kilomètres. Sangliers, buffles et cervidés: ses proies de prédilection sont à la mesure d’un appétit qui peut aussi se contenter de douze repas par année! MONSTRES EN LIBERTÉ L’île des varans géants possède son village, Komodo. Mille deux cents habitants, de confession musulmane, vivent au milieu des monstres. Depuis que les biologistes ont interdit aux indigènes de nourrir les dragons (ils étaient menacés d’obésité!), les lézards monstres s’approchent de plus en plus souvent des habitations à la recherche de chèvres, de poules ou de lapins, ou simplement d’un peu d’eau. Jadis, en rentrant de la chasse (ou plus récemment pour épater les touristes!), les hommes de Komodo avaient l’habitude d’abandonner aux monstres une partie de leurs prises. Une sorte d’offrande qui semblait garantir une cohabitation pacifique. Depuis les mesures de protection de l’espèce, les relations semblent de plus en plus dégradées. En 2007, un garçon de 10 ans a été dévoré d’un seul coup d’un seul alors qu’il satisfaisait un besoin naturel en bordure de son village. Quelques mois plus tard, un pêcheur chevronné a été tué sur la plage où il déchargeait ses filets… Qui de l’homme, des biologistes qui ont fait classer les territoires du gros lézard au patrimoine mondial de l’UNESCO, des touristes de plus en plus nombreux à vouloir observer le monstre aura le dernier mot? L’homme ou la bête, dans ces villages où il a fallu bétonner les tombes afin d’éviter que les dragons déterrent les cadavres pour s’en nourrir? A l’intérieur d’une case sur pilotis, pour se protéger des varans, le cri d’un nouveauné brise le silence. Aussitôt, un rituel s’organise autour de lui. Les mains de sa mère effleurent le bébé sous un chant de prières: des gestes et des invocations répétés à chaque naissance pour protéger l’enfant des dragons… Au moment de quitter l’île, encore un spectacle extraordinaire, une joute ancestrale: deux dragons se battent, debout, pour la possession d’une femelle. Ils se déchirent, se mordent, se mangent, ponctuant leur pugilat de râles caverneux. Terrifiant. Huit mois plus tard, les élues pondront une vingtaine d’œufs. Et, à peine sortis de leur coquille, les petits varans géants auront tout intérêt (en grimpant aux arbres) à échapper à l’appétit cannibale de leurs propres géniteurs. Des monstres! Source
  15. Monsieur Reptile partage sa passion Ce sont les élèves des différentes écoles où il présente des conférences qui ont commencé à appeler Mathieu «Monsieur Reptile». Sujets : Collège Laflèche , Ministère des Ressources naturelles , Québec , Mécanique Reportage photos ici: Monsieur Reptile Le surnom est des plus adéquats. Mathieu garde en captivité près de 250 reptiles chez lui: serpents de différentes tailles, tortues, varans (comme un gros lézard) et plus encore. Sa fascination pour les reptiles le suit depuis plus de 15 ans, année où on lui a confié un python royal abandonné (qu’il a encore d’ailleurs). C’est ensuite qu’il entame des études en Technique de santé animale au Collège Laflèche. Rapidement, il devient une personne ressource pour la SPA Mauricie et la Sécurité publique de Trois-Rivières. Comme papa Cette passion des reptiles, serpents et animaux étranges n’est pas tombée du ciel dans la vie de Mathieu. «Je me souviens de mon père qui a débarqué à la maison avec des ratons laveurs, un jour quand j’étais jeune. On les a nourris avant de les relâcher. Une autre fois, c’était un hibou grand-duc en duvet», se souvient Mathieu. Mais sa mère n’a pas toujours aimé la passion de son fils pour les reptiles…surtout qu’il a déjà eu jusqu’à 70 serpents dans sa chambre! Sans compter les 400 rats dans le cabanon… Des souris et des lapins Tout ça demande tout de même une certaine logistique. Chaque reptile nécessite différents paramètres pour recréer le mieux possible leur environnement naturel. «J’ai aussi un diplôme d’études professionnelles en Mécanique de machine fixe. Ça concerne essentiellement l’opération de systèmes de chauffage et de ventilateurs, ainsi que l’évaluation des déplacements d’air. C’est donc relativement facile pour moi», précise Mathieu. Question nourriture, c’est assez varié. Pour les serpents par exemple, les plus petits peuvent se contenter d’une souris naissante par semaine, tandis que d’autres, comme les anacondas (il en possède deux), doivent manger un lapin de cinq livres par mois! Zoo Dans les documents du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Monsieur Reptile entre dans la catégorie des jardins zoologiques au même titre que le Biodôme de Montréal et les différents zoos du Québec. Il possède d’ailleurs un permis en ce sens, ce qui lui permet de garder en captivité autant de reptiles. «J’avais aussi besoin de ce permis spécial pour faire de l’éducation sur les reptiles et les transporter. Ce n’est pas une mince affaire de l’obtenir. Ce sont de nombreux documents à remplir et il faut prouver une certaine responsabilité. Ça implique également d’engager une personne spécialisée 40 heures par semaine. Vu que je suis technicien en santé animale, c’est moi qui m’en occupe», explique Mathieu. Ils ne sont que deux propriétaires privés au Québec à avoir ce permis. «Ça ne veut pas dire qu’on peut tout avoir non plus. Les lois québécoises interdisent de vendre et garder en captivité des serpents et lézards venimeux ainsi que des crocodiliens. Il y a des gens qui ont des chiens qui sont irresponsables, alors imaginez s’ils avaient un serpent venimeux…», souligne-t-il. «Quand je vois des gens qui se promènent avec leur serpent autour du cou au centre-ville ne devraient pas le faire. Il ne faut pas imposer ça aux autres, surtout s’ils ont peur des serpents. Un mouvement de panique, ça part vite», ajoute-t-il. Les amateurs de reptiles et les curieux pourront rencontrer Monsieur Reptile ce soir (15 juin) au Torréfacteur à l’occasion d’une activité-exposition de type 5 à 7. Source
  16. Nuit de la tortue PLUS TARD. Vendredi, c'est la Nuit de la tortue. L'occasion de redécouvrir et d'observer les tortues marines de Guyane, mastodontes des mers majestueux et tranquilles, qui fascinent petits et grands. Rendez-vous est donné à 17 heures sur la plage d'Awala-Yalimapo, site de ponte privilégié.- Point de rendez-vous à la Maison de la réserve de l'Amana. Participation libre et gratuite pour tous.Renseignements : 05 94 34 84 04. Source
  17. Deux tortues centenaires relâchées en mer vendredi dernier au nord de Libreville Deux tortues marines centenaires ont été relâchées en mer vendredi dernier sur une plage du Cap santa Clara, à une trentaine de km au nord de Libreville, après avoir passé près de trois semaines dans un bassin aménagé où elles ont subi des soins intensifs. Selon les spécialistes, les deux tortues, un mâle et une femelle, de couleur verte et de type Chelonia mydas, pesaient entre 70 et 80 kg et seraient âgées de 100 ans, à en juger par la longueur de leurs carapaces. La femelle a été “baptisée” Gypsie et le mâle Benjamin par les conservateurs de l’Organisation non gouvernementale (ONG) gabonaise Aventure sans frontière (ASF) et l’ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS). Après avoir été soignées des infections occasionnées par des bactéries présentes dans l’eau de mer, les deux vieilles tortues, nourries chaque jour avec des algues, ont été relâchées en mer, au cours d’une cérémonie officielle organisée sur une plage du Cap Santa Clara. L’’évènement qui se voulait une opération de sensibilisation menée dans le cadre de la lutte pour la protection des tortues marines, s’est déroulée sous la supervision d’ASF, du WCS et du médecin vétérinaire Louis Allela de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), chargée de la gestion des 13 parcs gabonais, crées au Gabon dans le cadre de lutte pour la protection de l’environnement et la préservation des écosystèmes. Il existe au Gabon quatre espèces de tortues marines, dont la tortue Luth, la verte, la tortue olivâtre et la tortue imbriquées. Autant d’espèces intégralement protégées dont la chasse, la capture, la détention et la commercialisation sont strictement interdites. Toutes les opérations de sensibilisation pour la protection des tortues marines ciblent en premier lieu le nord de Libreville qui, avec ses plages de sable fin, est l’un des derniers sanctuaires de ces espèces en voie d’extinction au Gabon à cause du braconnage. Depuis trois ans, un journée nationale des tortues marines est organisée au Cap Estérias, localité à une trentaine de km au nord de Libreville, à l’initiative du partenariat pour les tortues marines du Gabon, un réseau regroupant des ONG et des associations de protection des tortues marines. Les opérations de sensibilisation visent surtout les jeunes. C’est ainsi que l’éducation environnementale va désormais figurer au programme de l’école publique du Cap Estérias. “Le cours sur l’éducation environnementale doit commencer avant la fin de cette année scolaire”, avait indiqué M. Innocent Ikoubou, un biologiste, à l’occasion d’une récente visite dans cet établissement avec une délégation des ONG Partenaires pour la conservation des tortues marines. Source
  18. Une BMW Série 3 en peau de serpent ? Vous aimez la BMW Série 3 mais vous trouvez qu’elle n’est pas à votre goût ? Vous aimez les reptiles aussi alors n’hésitez plus, Vipon peut vous faire votre BMW Série 3 en peau de serpent…. Basée sur la phase I de la BMW Série 3 (avant le restyling), une 318i Berline pour être encore plus précis, Vipon, société lituanienne, vous propose une version personnelle de cette berline. Bien entendu, l’entreprise n’explique pas s’il s’agisse d’une véritable peau de serpent recouvrant pratiquement toute la carrosserie ou tout simplement un pauvre vinyle l’imitant. Bien sûr, on suppose plus la deuxième possibilité… Étant donné qu’il s’agit d’un tuning, cette BMW Série 3 embarque également un kit carrosserie englobant des jupes latérales, un bacquet avant et un pare-choc arrière. Pour contraster avec la peau de serpent, le véhicule reçoit une couleur argentée (rendant le véhicule encore plus bizarre ?!). Enfin, la BMW Série 3 repose sur des jantes en alliage (ressemblantes à des AC Schnitzer selon Carscoop). Pour parachever le ridicule (non ?), des LED se retrouvent à l’intérieur des naseaux ainsi que sous le pare-choc avant… Source
  19. Ces espèces protégées perturbent les chantiers DIAPORAMA -- Le projet Sud-ouest à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne doit respecter plusieurs contraintes environnementales. Panorama des petites bêtes qui perturbent le chantier: 267 espèces protégées. Voilà plusieurs mois qu'ils scrutent la nature dans tous les sens pour nous préparer à ce grand inventaire de la faune et de la flore régionale. Futur tracé à grande vitesse oblige : les ingénieurs de Réseau Ferré de France doivent dresser l'état des lieux très exhaustif de nos espèces les plus protégées, car il ne s'agit pas de bousculer leurs habitudes, de briser leur élan migratoire ou leur habitat. Grenouille, chauves-souris et autre tortue se rappellent à notre bon souvenir. Elles sont là pour jouer les mouches du coche, capables, si petites soient-elles, d'inverser le cours d'un dossier, de bousculer la définition d'un tracé, autoroutier ou ferroviaire, de bloquer ou de retarder un chantier. On n'imaginait pas un tel dispositif de protection des écossystèmes, sur le territoire d'études du futur Grand projet ferroviaire du Sud-ouest. Réseau Ferré de France a mobilisé tous ses techniciens et naturalistes maison pour identifier la faune et la flore à protéger sur le parcours des futurs tracés. Cet inventaire donne la pleine mesure du poids réglementaire, souvent européen, qui pèse désormais sur l'instruction des grands dossiers d'infrastructures. Il faut dire qu'Aquitaine et Midi-Pyrénées sont servies. Les deux régions abritent 480 espèces et, parmi elles, 267 espèces protégées qu'il faut à tout prix préserver du déclin. Un passage obligé d'autant plus lourd qu'il faut ajouter à toutes ces contraintes celles qui pèsent aussi sur la protection du patrimoine architectural et paysager. Écosystèmes d'exception Le GPSO consiste en la création des deux lignes à grande vitesse, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne. Si on y ajoute l'aménagement de la ligne existante Bordeaux-Hendaye, ce sont quelque 2 000 km de lignes à très grande vitesse qui seront réalisés à l'horizon 2020 dans le cadre du Grenelle de l'Environnement. Dans les six départements traversés (Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Haute-Garonne et Tarn-et-Garonne), les écosystèmes ont été passés à la loupe. Du pélobate cultiprède, une grenouille redécouverte dans le Lot-et-Garonne, au muscardin, petit mammifère rongeur, en passant par le grand herbier rare du Grand Sud, on peut rouvrir en effet la grande encyclopédie de la nature. « L'Aquitaine et Midi-Pyrénées représentent une richesse écologique d'exception », souligne Luc Buisson, un des responsables biodiversité de Réseau Ferré de France. Quand les espèces sont implantées dans une zone donnée, les ingénieurs sont tenus de tout tenter pour protéger leurs habitats. C'est le cas aujourd'hui avec le triton marbré qu'on a pu identifier dans des mares des départements de Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne. « Dans le tracé, une variante d'évitement a été prévue pour éviter un moindre impact », rappelle Serge Barande, écologue à RFF. Des exemples comme celui-ci, on en compte des centaines. -------------------------------------------------------------------------------- Le triton marbré Le triton marbré, rare en Midi-Pyrénées, est l'hôte des mares en bon état de conservation. Il représente un enjeu écologique fort (cliché Cambrony-Ecosphère). L'animal de la famille des salamandres peu être de grande taille. Les femelles peuvent mesurer jusqu'à 16 cm. Cet urodèle est facilement reconnaissable car il possède des marbrures qui vont du jaune au vert. La destruction des habitats de reproduction est aujourd'hui la plus grande menace touchant le triton. -------------------------------------------------------------------------------- Le pélobate de Fargues (47) Le pélobate cultripède, amphibien protégé, est une espèce en déclin qui fait l'objet d'un programme régional de conservation en Aquitaine. Sa présence connue sur quelques sites du littoral girondin, est plus rare à l'intérieur des terres. Il a été déniché par des experts sur une sablière de la commune de Fargues-sur-Ourbise, en Lot-et-Garonne. Cette charmante bestiole bénéficie de mesures de protection drastiques, y compris à l'échelon européen où elle figure dans la fameuse directive Habitats (annexe III). -------------------------------------------------------------------------------- La couleuvre d'Esculape Cette espèce de couleuvre ne se rencontre pas partout. On la retrouve dans les boisements de feuillus et elle présente, elle aussi, un intérêt écologique fort. Ce serpent est impressionnant, surtout pour les phobiques, car il mesure 1,50 m jusqu'à 2 mètres. La couleuvre d'Esculape fréquente les bosquets, lisières, prairies, lieux arides ensoleillés, coteaux rocheux et rocailleux, murailles en ruine. On peut très bien la voir aussi dans nos charpentes et dans les arbres, car c'est une bonne grimpeuse. On peut même la surprendre à l'intérieur des habitations. Généralement, la coloration de ce serpent est d'un brunâtre qui vire à l'olive dans des teintes plus ou moins foncées. -------------------------------------------------------------------------------- La genette sort du bois Ce petit carnivore protégé se laisse difficilement observé dans notre région. La genette dont on connaît les mœurs nocturnes, a pour plus proche parent domestique le chat dont elle reproduit la taille. Elle se nourrit d'oiseaux, de fruits, de rongeurs, et demeure cachée la journée dans les buissons. Son habitat de prédilection : les boisements et les secteurs bocagers. La genette présente un enjeu écologique assez fort, selon la classification des naturalistes (photo L. Spaneut). Son pelage est plutôt gris clair, parsemé de taches brunes ou noires disposées en quatre ou cinq rangées longitudinales. L'épine dorsale est parcourue d'une raie noire continue. Sa queue est caractéristique : elle est très longue (environ la même taille que le corps) et se présente sous la forme d'anneaux noirs et blancs. -------------------------------------------------------------------------------- La huppe fasciée du boccage La huppe est certes une espèce assez commune en Midi-Pyrénées. Peut-être justement grâce aux mesures de protection dont elle jouit. -------------------------------------------------------------------------------- La rare tulipe sauvage Encore une espèce florale rare en Midi-Pyrénées. Sa présence est liée aux coteaux calcaires comme en Haute-Garonne. -------------------------------------------------------------------------------- Le petit rhinolophe Le Petit Rhinolophe ou petit fer à cheval est la plus petite, la plus septentrionale des chauves-souris d'Europe. Dans le cadre du projet GPSO, une douzaine de sites fréquentés par les chiroptères font l'objet d'un suivi particulier grâce à des techniques de pointe (ultrasons, caméras infrarouges, télémétrie par pose d'émetteurs individuels…) Le repérage des gîtes hébergeant ces espèces et des routes de vol en période de chasse et de reproduction permettra de définir les préconisations nécessaires. La couleuvre d'Esculape Cette couleuvre, qui peut mesurer entre 1,5 et 2 mètres, se rencontre dans les boisements de feuillus. Auteur : DR Source
  20. Le pélobate de Fargues (47) Le pélobate cultripède, amphibien protégé, est une espèce en déclin qui fait l'objet d'un programme régional de conservation en Aquitaine. Sa présence connue sur quelques sites du littoral girondin, est plus rare à l'intérieur des terres. Il a été déniché par des experts sur une sablière de la commune de Fargues-sur-Ourbise, en Lot-et-Garonne. Cette charmante bestiole bénéficie de mesures de protection drastiques, y compris à l'échelon européen où elle figure dans la fameuse directive Habitats (annexe III). Source
  21. Le triton marbré Le triton marbré, rare en Midi-Pyrénées, est l'hôte des mares en bon état de conservation. Il représente un enjeu écologique fort (cliché Cambrony-Ecosphère). L'animal de la famille des salamandres peu être de grande taille. Les femelles peuvent mesurer jusqu'à 16 cm. Cet urodèle est facilement reconnaissable car il possède des marbrures qui vont du jaune au vert. La destruction des habitats de reproduction est aujourd'hui la plus grande menace touchant le triton. Source
  22. La peau de grenouille détiendrait le secret du traitement contre le cancer Selon une nouvelle recherche menée par des scientifiques de la Queen's University Belfast au Royaume-Uni, les protéines que l'on trouve dans la peau de grenouille pourraient bientôt être une partie fondamentale d'un traitement de plus de 70 pathologies sérieuses dont le cancer et le diabète. L'équipe a découvert que deux types de protéines, ou "peptides", pourraient être utilisées sous des conditions contrôlées pour réguler l'angiogenèse - le processus de croissance des vaisseaux sanguins dans le corps. Jusqu'à présent, deux types de grenouilles possédant ces protéines puissantes ont été découvertes ; l'espèce Phyllomedusa, d'une sous-famille de rainettes d'Amérique du sud et centrale que l'on rencontre dans la région aride de la plaine du Chaco en Argentine, au Brésil, en Bolivie et au Paraguay, ainsi que la Bombina, ou crapaud sonneur, de la famille des Bombinas. Chez ces deux batraciens, les protéines ont été découvertes nichées dans les sécrétions sur leur peau. Ainsi, après avoir extrait les sécrétions avec précaution, les scientifiques ont libéré les grenouilles indemnes dans la nature. "Les protéines que nous avons découvertes ont la capacité de stimuler ou d'inhiber la croissance des vaisseaux sanguins", explique le professeur Chris Shaw, qui a mené la recherche. "En 'interrompant' l'angiogenèse et en inhibant la croissance des vaisseaux sanguins, une protéine de Phyllomedusa a le potentiel de tuer les tumeurs cancéreuses. La plupart des tumeurs cancéreuses ne croissent que jusqu'à une certaine taille avant qu'elles n'aient besoin de vaisseaux sanguins pour croître dans la tumeur pour l'approvisionner en oxygène et nutriments vitaux. Freiner la croissance des vaisseaux sanguins empêchera la tumeur de se propager et, à terme, la tuera. Cela a le potentiel de transformer le cancer d'une maladie en phase terminale en condition chronique." L'équipe a également découvert que dans le sens inverse, une protéine extraite de la Bombina peut encourager l'angiogenèse et stimuler la croissance des vaisseaux sanguins. Cela a des implications sur une pléthore de maladies qui ont besoin d'une réparation rapide des vaisseaux sanguins, tels que la cicatrisation de plaies, la transplantations d'organes, les ulcères diabétiques, et les dégâts causés par les attaques ou conditions cardiaques. Le professeur Shaw semble convaincu que les plus grands problèmes médicaux peuvent être résolus en se penchant sur le monde naturel : "L'objectif de notre travail est de débloquer le potentiel du monde naturel - en l'occurrence les sécrétions que l'on trouve sur les peaux de grenouilles et de rainettes - pour apaiser la souffrance humaine. Nous sommes absolument convaincus que le monde naturel détient les solutions à nombre de nos problèmes, nous devons seulement nous poser les bonnes questions pour les trouver. Ce serait honteux que la nature possède le médicament miracle potentiel pour traiter le cancer et ne pas viser à faire quelque chose dans nos forces pour le faire marcher." Le tournant consistant à explorer le potentiel de la nature pour nous aider à découvrir des soins très utiles s'explique par notre incapacité à combattre des processus tels que l'angiogenèse à l'aide d'autres méthodes de développement de médicaments. Malgré un investissement mondial de 4 à 5 milliards de dollars des scientifiques et des sociétés pharmaceutiques à travers le monde dans la recherche sur l'angiogenèse, ils n'ont toujours pas réussi à développer un médicament qui peut cibler, contrôler et réglementer la croissance des vaisseaux sanguins. Source
  23. Dans la maison du reptile Agence Science-Presse) Il a beau n’être qu’un reptile, il construit une grande résidence pour toute sa famille, qu’il peut occuper jusqu’à sept ans. Bienvenue dans la maison du scinque, un lézard qui aime bien le désert d’Australie. Pas facile de récolter l’ADN de celui qui creuse un réseau complexe de galeries et y passe l’essentiel de ses journées, mais les biologistes australiens qui y sont parvenus —il leur a fallu gratter de petits bouts de queue— ont ainsi pu déterminer que les différents habitants de ces « maisons » appartiennent bel et bien à la même famille rapprochée. Ce qui ne devrait pas étonner, le scinque étant réputé pour être fidèle en amour, un comportement jamais vu ailleurs chez les lézards. Son réseau souterrain comporte plusieurs entrées et jusqu’à des pièces servant uniquement... de latrines. (Université Macquarie) Source
  24. La couleuvre d'Esculape Cette espèce de couleuvre ne se rencontre pas partout. On la retrouve dans les boisements de feuillus et elle présente, elle aussi, un intérêt écologique fort. Ce serpent est impressionnant, surtout pour les phobiques, car il mesure 1,50 m jusqu'à 2 mètres. La couleuvre d'Esculape fréquente les bosquets, lisières, prairies, lieux arides ensoleillés, coteaux rocheux et rocailleux, murailles en ruine. On peut très bien la voir aussi dans nos charpentes et dans les arbres, car c'est une bonne grimpeuse. On peut même la surprendre à l'intérieur des habitations. Généralement, la coloration de ce serpent est d'un brunâtre qui vire à l'olive dans des teintes plus ou moins foncées. Source
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