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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. AUSTRALIE — Ces minuscules caméléons casqués du zoo de Taronga, à Sydney, prouvent que les reptiles aussi peuvent être mignons. Une vingtaine de caméléons casqués, qui vivent à l'état sauvage en Arabie saoudite et au Yémen, sont nés au zoo Taronga. Cette espèce, qui n'est pas menacée, est appréciée des terrariophiles. Le caméléon casqué est considéré comme «solitaire», car il supporte très mal d’avoir un autre caméléon en face de lui. Intimidé, il gonfle les flancs, prends des couleurs assez vives et ouvre la gueule en soufflant! Source
  2. Cette maman de 43 ans, Maria Layton, a eu la peur de sa vie lorsqu’elle a découvert une forme étrange dans son sachet de bananes. Très vite, elle s’aperçoit qu’il s'agit d’une araignée et qu’elle a pondu ses œufs sur une des bananes. Elle se renseigne et découvre que cette araignée peut être mortelle. Très mauvaise surprise pour cette maman de Pontardawe dans le Pays de Galles. Elle a découvert qu’une araignée mortelle se cachait dans ses bananes comme le relate le Mirror. Une de ses filles, Siri, voulait manger une banane. Elle a vite remarqué qu’une chose étrange se trouvait sur le côté d’une des bananes importées du Costa Rica. Une toile d’araignée, avec des œufs à l’intérieur se trouvait sur l’un des fruits. Elle se souvient d’un reportage sur ces araignées venimeuses qui se cachent dans les régimes de bananes et qui peuvent se retrouver dans les fruits que nous consommons. Après avoir pris ses renseignements sur Google, son doute est confirmé. Il s’agit de l’araignée des bananes (Phoneutria nigriventer). Par la suite, elle remarque que le cocon d’araignées commence à éclore. Paniquée, elle enferme les bananes dans un sac hermétique qu’elle place au congélateur. Très choquée, elle contacte le service clientèle de Tesco. Leur réponse est un peu inutile. Maria Layton déclare « Je voulais quelques conseils pour savoir si j’avais bien agi. J’ai posté l’image que j’avais prise des bananes sur la page facebook de Tesco. Ils m’ont juste demandé de leur envoyer l’emballage pour qu’elle puisse être remboursée » Pas d’excuses, ni de conseils. Or, cette araignée est très dangereuse pour l’homme et peut provoquer une érection douloureuse d’environ 4 heures chez l’homme. Son venin est actuellement testé dans des médicaments contre le dysfonctionnement érectile. Source
  3. Quelle allure de dinosaure pour ce reptile !" Sur sa page Facebook, le Myakka Pines Golf Club d'Englewood (Floride, Etats-Unis) publie une série de photos d'un gros alligator à l'air débonnaire. Il a fait un tour sur le green de ce club de golf situé à l'est de la Floride, au sud de Tampa, le 6 mars. Post by Myakka Pines Golf Club. Post by Myakka Pines Golf Club. Selon le site américain The Blaze, les golfeurs du jour ont sagement laissé la balle au reptile, le temps qu'il choisisse d'aller faire un tour ailleurs. Ils n'ont toutefois pas manqué de prendre une série de photos. Toujours d'après le site, qui a confirmé auprès des gérants du club l'événement, ces photos sont rapidement devenues virales, générant 300 000 vues en cinq jours. Il semble que les alligators traversent parfois le golf, mais il n'y a jamais eu d'accident. "Nous disons juste aux golfeurs d'abandonner leurs balles quand elles tombent dans l'eau", a expliqué le directeur du golf, Mickie Zada. Source
  4. Amenés par l'homme il y a plus de 300 ans, les rats ont décimé la population des tortues dans l'archipel des Galapagos. Grâce une campagne de dératisation, les bébés tortues sont désormais épargnés. Situées dans l’océan Pacifique, à environ 1000 km des côtes sud-américaines, les îles Galapagos sont un fantastique réservoir de biodiversité. Protégées par leur éloignement, ces îles abritent des espèces endémiques, c’est-à-dire qui n’existent nulle part ailleurs. L’espèce phare des Galapagos, la tortue géante, pèse plus de 200 kilos et qui peut vivre 150 ans ! Mais la géante était menacée, au point d’être en train de disparaître dans certaines îles, comme celle de Pinzon, un bout de terre inhabité de 18 km2. Amenés par les pirates Responsables de cette disparition : des rats amenés par l’homme il y a plus de 3 siècles, des pirates ou des pêcheurs de baleine qui faisaient escale sur ces îles et qui, dans leurs cales, avaient des rongeurs. Les rats se nourrissaient des œufs ou des bébés tortues, mais aussi des œufs de pétrel et d’autres espèces d’oiseaux et de reptiles. Dans les années 1980, des campagnes de dératisation ont été menées en vain : malgré les pièges, les rongeurs continuaient de se développer et de menacer la faune locale. Le retour des bébés Dans les années 2000, certaines îles ont été enfin entièrement débarrassées de leurs rats, comme Pinzon, déclarée officiellement dératisée en 2012. Or, pour la 1re fois depuis un siècle, des scientifiques viennent de découvrir une dizaine de bébés tortues sur cet îlot. « La tortue géante, expliquent-ils, est désormais capable de se reproduire à nouveau sur cet territoire ». C’est une nouvelle preuve de la réussite des efforts de conservation, qui se poursuivent en introduisant des tortues sur des îles où, victimes des rats, elles avaient disparu. Il n’existe aujourd’hui que 2 endroits dans le monde où vivent ces tortues géantes : dans les Galapagos et dans les îles Seychelles, dans l’océan Indien. Source
  5. L’araignée semble avoir conscience du nombre de proies piégées dans sa toile. En tout cas, si on lui en vole, elle part à la recherche des manquantes. Cette observation a été réalisée sur une espèce américaine, Nephila clavipes. La femelle tisse une toile qui peut atteindre un mètre de large, avec une soie d’une extrême résistance, et qui constitue un piège sans pardon pour les insectes volants. De la nourriture convoitée par d'autres prédateurs, qui n'hésitent pas à en chiper dès que l'occasion se présente. Question : Nephila a-t-elle conscience de la quantité de proies captées et dérobées ? Une équipe de l’université du Wisconsin a réalisé une expérience aux résultats assez étonnants. Des larves de ver de farine ont été distribuées aux araignées, en faisant varier leur taille et leur nombre mais de telle manière que le volume total soit identique. Les chercheurs ont ensuite retiré des larves et ont observé le comportement de Nephila. Résultat ? La vivacité de la réaction est proportionnelle au nombre de proies qui disparaissent : plus elles sont nombreuses, plus l’araignée va s’empresser de les rechercher (et pendant une plus longue durée). S’il s’agit d’une seule grosse larve, l’araignée s’excite aussi, mais dans une moindre mesure. Ce qui revient à dire qu’elle mémorise la quantité et la taille de ses proies, sachant qu'elle se concentre surtout sur leur nombre. Sur base de cela, elle adapte ses efforts de recherche en fonction des réserves qui disparaissent de son garde-manger… Source
  6. GenèveDes chercheurs de l’Université de Genève ont découvert comment ce petit reptile parvient à changer d’une couleur vive à un autre ton flamboyant. Certains caméléons mâles ont l’extraordinaire faculté de changer de couleur rapidement. Tout le monde sait cela, et les scientifiques ont également expliqué les mécanismes qui permettent à ces reptiles d’obtenir une teinte plus sombre. Mais comment passent-ils d’une couleur vive à un autre ton flamboyant? Cela restait à démontrer. La réponse se trouve dans les nanocristaux, assurent aujourd’hui des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE). Codirigée par les professeurs Michel Milinkovitch et Dirk van der Marel, l’équipe issue des sections de biologie et de physique de la Faculté des sciences de l’UNIGE dévoile, dans une étude publiée par Nature Communications, que ces changements s’opèrent par le biais du réglage actif d’un maillage de nanocristaux présents dans une strate superficielle de cellules dermiques. Outre des pigments bruns, rouges et jaunes, les caméléons, comme d’autres reptiles, présentent des couleurs dites structurelles «créées sans pigments, par le biais d’un phénomène d’interférence optique, note le professeur Milinkovitch. Elles dérivent des interactions entre certaines longueurs d’onde et de minuscules cristaux présents dans leur peau.» «Nous avons découvert que lorsque le caméléon est calme, les nanocristaux sont organisés en réseau dense et réfléchissent les longueurs d’onde bleues», précisent le physicien Jérémie Teyssier et la biologiste Suzanne Saenko, copremiers auteurs de l’article. Au contraire, «l’excitation provoque une relâche au sein des iridophores (ndlr: cellules pigmentaires qui reflètent la lumière au moyen de lames cristallines) de l’animal et permet la réflexion d’autres couleurs, comme le jaune ou le rouge.» Par ailleurs, les scientifiques ont démontré l’existence d’une seconde couche d’iridophores, plus profonde, agissant comme une protection efficace contre les effets thermiques dus à une exposition au soleil. (TDG) Source
  7. C'est un serpent des blés, pas un python qui a été découvert au centre de tri de Saint-Prouant. Au delà de l'anecdote, le syndicat Trivalis s'inquiète de telles "incivilités". La photo s'est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux depuis mardi matin. On voit un pompier tenir dans sa main un reptile. Identifié dans un premier temps comme un python albinos, le serpent est en fait un serpent des blés albinos (elaphe guttata), une espèce courante aux Etats-Unis et totalement inoffensive. Il a été trouvé lundi matin sur le tapis du centre de tri de Saint-Prouant, parmi les bouteilles, briques, cartonettes et autres emballages, par un salarié, chargé du tri des emballages. Seringues, grenades... Trivalis, le syndicat qui gère le tri des emballages en Vendée, profite de cette découverte insolite pour rappeler "les incivilités auxquelles les agents se trouvent confrontés, parfois, au péril de leur santé". Poudre chimique, seringues, abats, produits vétérinaires, animaux morts, seringues et même une grenade... ont été récupérés sur les tapis roulants des centres de tri de Vendée. Les élus de Trivalis et des collectivités locales en appellent au civisme de chacun pour ne déposer dans les sacs jaunes que les déchets autorisés. L'animal, quant à lui, va être remis au museum d'histoires naturelles à Nantes. [url=C'est un serpent des blés, pas un python qui a été découvert au centre de tri de Saint-Prouant. Au delà de l'anecdote, le syndicat Trivalis s'inquiète de telles "incivilités". La photo s'est répandue comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux depuis mardi matin. On voit un pompier tenir dans sa main un reptile. Identifié dans un premier temps comme un python albinos, le serpent est en fait un serpent des blés albinos (elaphe guttata), une espèce courante aux Etats-Unis et totalement inoffensive. Il a été trouvé lundi matin sur le tapis du centre de tri de Saint-Prouant, parmi les bouteilles, briques, cartonettes et autres emballages, par un salarié, chargé du tri des emballages. Seringues, grenades... Trivalis, le syndicat qui gère le tri des emballages en Vendée, profite de cette découverte insolite pour rappeler "les incivilités auxquelles les agents se trouvent confrontés, parfois, au péril de leur santé". Poudre chimique, seringues, abats, produits vétérinaires, animaux morts, seringues et même une grenade... ont été récupérés sur les tapis roulants des centres de tri de Vendée. Les élus de Trivalis et des collectivités locales en appellent au civisme de chacun pour ne déposer dans les sacs jaunes que les déchets autorisés. L'animal, quant à lui, va être remis au museum d'histoires naturelles à Nantes.]Source[/url]
  8. L'ami (inattendu) du petit-déjeuner. Jarred Smith, un Australien de 22 ans, a eu une surprise un peu désagréable la semaine dernière en voulant attraper ses céréales: un python tapis avait élu domicile dans le paquet. «J'ai pensé que ma mère avait acheté un cale porte étrange, mais j'ai ensuite remarqué la fin de la queue, qui ressemblait à un serpent, et j'ai compris qu'il s'agissait bien d'un serpent», a raconté le jeune homme, qui habite Davidson, à Sydney. Un serpent d'environ 1,50m «J'ai ensuite jeté un coup d'œil dans le haut de la boîte de céréales et sa tête est sortie. J'ai couru hors de la cuisine en criant à mon père qu'il y avait un serpent», continue Jarred Smith dans le Daily Mail. Jarred a ensuite appelé les secours, expliquant où le reptile se cachait. A l'autre bout du fil, la jeune femme a explosé de rire, lui demandant s'il était sérieux, se remémore-t-il encore. Un spécialiste a tout de même été dépêché chez les Smith, sortant de la boîte le serpent, qui mesurait tout de même entre 1m et 1,50m. Le spécialiste a expliqué à Jarred que les pythons tapis sont craintifs et inoffensifs, et n'attaquent que lorsqu'ils y sont poussés, avant de le relâcher dans le jardin de la famille. Jarred, qui n'avait jamais vu de serpent auparavant, a conclu: «C'est un beau serpent, donc s'il revient, ce n'est pas grave. Je ne m'attendais tout simplement pas à le trouver dans mes céréales.» Source
  9. Peu de personnes déclarent leurs NAC (Nouveaux animaux de compagnie) alors que la démarche est obligatoire... Avant d’acheter un python, une mygale ou tout autre NAC (Nouveaux animaux de compagnie), les futurs propriétaires doivent au préalable obtenir un permis d’environnement de classe II. Bien que gratuite, la démarche est rarement effectuée par les acheteurs. En 2014, seulement 23 autorisations de ce type ont été octroyées en Wallonie. "Cela signifie que le système ne fonctionne pas. On vend plus de 20 NAC chaque année en Wallonie", a reconnu le ministre Carlo Di Antonio (CDH), en réaction à la proposition d’un texte du député Alain Onkelinx (PS), lors de la Commission environnement, hier. Afin de mettre un terme à cette situation, le ministre compte mettre en place un encadrement plus strict pour la détention de ce type d’animaux. "Cet encadrement va s’intégrer dans le code wallon du bien-être animal et dans la législation relative au permis d’environnement", ajoute la porte-parole du ministre, Marie Minet. L’objectif d’un tel dispositif est multiple : savoir où se trouvent les NAC, vérifier les conditions de détention, la dangerosité, le risque d’évasion. Mais aussi s’assurer du bien-être animal sur le plan médical, ce qui correspond à l’une des nouvelles compétences régionales. "Le ministre va travailler à la définition d’une liste des animaux que l’on peut détenir. Ensuite, il déterminera les espèces qui sont soumises à un permis d’environnement pour leur détention", précise encore la porte-parole du mandataire humaniste. Au niveau de l’enregistrement, les modalités pratiques sont encore à définir. L’une des pistes consiste à agir sur le réseau de vente. "Aujourd’hui, les vendeurs ne sont pas contraints de déclarer les ventes de NAC." Le 1er code wallon du bien-être animal devrait entrer en vigueur d’ici 1 ou 2 ans. Carlo Di Antonio va commencer des consultations citoyennes en avril. Source
  10. En matière de défense contre les agressions, l’alligator a des choses à nous apprendre. On connaissait l’épaisseur de son cuir ou la puissance de ses mâchoires. L’essentiel est pourtant ailleurs, caché dans un système immunitaire extraordinaire. Jugez plutôt : voilà un animal qui se vautre dans les pires cloaques, s’inflige des blessures effrayantes, mais reste imperméable aux bactéries qui pullulent dans ces milieux. Quel est donc son secret ? A l’heure où les résistances aux antibiotiques se multiplient et où la recherche peine à trouver de nouveaux remèdes, pourrions-nous nous inspirer de cet animal ? En 2008, des scientifiques américains ont apporté une première réponse. Ils ont découvert que du sérum sanguin tiré du reptile pouvait détruire 23 souches bactériennes. L’arme de destruction massive dissimulée dans le sang de la bête semblait être une enzyme. Prometteuse, la piste n’a pas permis d’aboutir à l’élaboration de médicaments. Mais l’enzyme n’agissait pas seule. Et c’est une autre voie que l’équipe de l’université George Mason de Fairfax, en Virginie, a explorée et dont elle publie les résultats dans la revue Plos One : celle des peptides antimicrobiens. Ces protéines d’un genre particulier pullulent dans nos organismes. On les trouve dans les poumons, sur la peau, dans le sang. Composées de seulement 20 à 50 acides aminés,... Source
  11. Une équipe internationale de paléontologues a découvert les fossiles de sept espèces de crocodiles se nourrissant de mollusques il y a plus de 13 millions d'années dans une région du bassin amazonien. "Nous avons trouvé en un seul endroit les restes fossiles de sept espèces de crocodiles datant d'il y a plus de 13 millions d'années, une découverte unique pour la science paléontologique" a déclaré à l'AFP Rodolfo Salas-Gismondi, paléontologue du Musée d'histoire naturelle de l'Université de San Marcos au Pérou. En outre, "ces crocodiles sont totalement nouveaux pour la science car on ignorait que certaines espèces se nourrissaient de mollusques," a relevé le scientifique qui dirige depuis 2002 une équipe de paléontologues péruviens, américains et français dans la région de Loreto, dans la nord-est du Pérou. Les résultats de ces découvertes, réalisées récemment près de deux localités dans le bassin de l'Amazone péruvienne et deux de ses affluents dont l'Itaya, dans la région de Loreto, à la frontière entre l'Equateur et le Pérou, viennent d'être publiés dans le revue Proceedings de la Royal Society. Par téléphone depuis la Floride, aux Etats-Unis, Salas-Gismondi a précisé que parmi les restes fossilisés, l'équipe a découvert ceux d'un caïman long de 2 mètres dont le museau en forme de pelle lui permettait de dénicher les mollusques des fonds vaseux de l'Amazonie. Les chercheurs ont dû attendre la saison sèche, les mois de juillet et août, lorsque le niveau des eaux baisse d'une dizaine de mètres pour explorer les formations rocheuses le long des berges où se trouvaient les fossiles. "Ce qui est intéressant à propos de cette étude, c'est que nous avons identifié une étape dans l'histoire de l'Amazonie et ses formes de vie", a ajouté M. Salas. "Il y a des milliers d'années, l'Amazonie n'était pas comme aujourd'hui, il y avait des marécages et des lacs. La forêt était fragmentée par des lacs, tout cet écosystème a disparu au moment de la formation du fleuve Amazone," a-t-il expliqué. En 2011, une expédition menée par des paléontologues péruviens et un scientifique autrichien Klaus Hönninger avait découvert dans la région de Loreto les restes fossilisés d'un crocodile géant datant de 20 millions d'années. Source
  12. Le 19 février 1945, près de mille soldats japonais cherchaient à fuir les Britanniques par les marécages: ils ont été dévorés par les crocodiles. Le cas n'a pas d'équivalent dans l'histoire militaire: le 19 février 1945, pendant la bataille de l'île de Ramree (Birmanie), les troupes aéroportées britanniques ont poussé l'armée japonaise dans des marécages où vivaient des milliers de crocodiles marins. Près de mille hommes y ont trouvé la mort, dévorés par les reptiles, sans que les Britanniques n'aient tiré un seul coup de feu. Le rapport du colonel japonais Yasu Yunuko, déclassifié l'an dernier, indique: "Seulement 22 soldats et 3 officiers de ce groupe sont revenus en vie des marécages de Ramree". L'enquête d'une commission spéciale de la cour martiale menée deux mois plus tard a montré que l'eau de ces marécages de 3 km² de superficie était composée à 24% de sang humain. En février 1945, les alliés d'Hitler menaient encore une contre-offensive sur tous les axes stratégiques et notamment le Front du Sud-Ouest. La base d'artillerie à longue portée située sur l'île birmane de Ramree était son maillon territorial clé. C'est d'ici qu'étaient portées les meilleures attaques contre les navires de débarquement britanniques. Quand le site a été découvert par les renseignements militaires anglo-américains, son élimination est devenue l'une des cinq priorités de la 7e escadre de débarquement de la Royal Navy. Le commandement japonais avait envoyé sur l'île sa meilleure unité d'élite — le 1er corps de commandos de marine, considéré comme inégalable pour parer les attaques de l'infanterie mobile. Le chef du bataillon aéroporté britannique Andrew Wyert était un officier très rusé. Il avait envoyé un groupe de reconnaissance dans les profondeurs de l'île, justement où se trouvaient les mangroves. En apprenant qu'elles étaient remplies de crocodiles marins il a décidé qu'il fallait à tout prix y pousser l'ennemi. Son commandant avait objecté: "Nos équipements et armements ne sont pas adaptés aux marécages, contrairement aux Japonais dotés d'uniformes spéciaux et d'armes blanches. Nous perdrons tout". Mais le chef du bataillon avait répondu, confiant: "Fais-moi confiance et tu vivras…". La manœuvre tactique était impressionnante. Après avoir repoussé l'unité japonaise par des combats de position au fond du marais (à la grande joie des officiers japonais qui pensaient y obtenir un avantage), le chef du bataillon a ordonné de se retirer progressivement vers la côte, en laissant à l'avant une section réduite sous couvert d'artillerie. Dans les minutes qui ont suivi, les officiers britanniques qui observaient la situation avec leurs jumelles ont assisté à une scène étrange: en dépit d'une suspension temporaire des attaques, les soldats japonais ont commencé l'un après l'autre à tomber dans le marécage. Rapidement, le groupe japonais a cessé d'opposer toute résistance: les soldats encore debout cherchaient à remettre sur pieds les soldats tombés, puis s'effondraient à leur tour dans des convulsions épileptiques. Wyert a ordonné à l'unité d'avant-garde de se retirer, bien que ses collègues officiers estimaient que l'ennemi devait être éliminé complètement. Pendant les deux heures qui ont suivi, les Britanniques observaient tranquillement depuis une colline la disparition de l'armée japonaise puissante et bien armée. Au final, le meilleur régiment commando composé de 1 215 soldats d'élite, qui avait vaincu à plusieurs reprises des unités ennemies bien plus importantes — ce qui lui a valu d'être surnommé de "tornade" par les adversaires — a été dévoré par les crocodiles. Les 20 survivants ont été faits prisonniers par les Britanniques. Ce cas est entré dans l'histoire comme "le plus grand nombre d'hommes tués par des animaux" dans le livre Guinness des records: "Près de mille soldats japonais tentaient de contrer l'attaque des commandos de marine britanniques, à dix miles de la côte, dans la mangrove où vivent des milliers de crocodiles. Vingt soldats ont été capturés vivants ensuite, mais la plupart ont été dévorés par les crocodiles. La situation catastrophique des soldats battant en retraite était aggravée par la présence de très nombreux scorpions et moustiques tropiques, qui les attaquaient également", indique le livre des records. Le naturaliste Bruce Right, qui a participé à la bataille du bataillon britannique, affirme que les crocodiles ont dévoré la majorité des soldats japonais: "Cette nuit était la plus horrible pour les soldats. Les Japonais en sang, éparpillés dans le marécage noir, hurlaient et se faisaient dévorer par les reptiles, et les bruits inquiétants des déplacements de crocodiles ressemblaient à une cacophonie de l'enfer. Peu ont assisté à une telle scène dans leur vie. A l'aube, les charognards sont arrivés pour nettoyer ce qui restait des mille soldats japonais qui étaient entrés dans les marécages de Ramree. Seulement une vingtaine ont été retrouvés en vie". Le crocodile marin reste l'un des prédateurs les plus dangereux et agressifs de la planète. Près des côtes australiennes, on compte davantage de victimes tuées par les crocodiles marins que par les attaques de requins blancs, qui sont considérés par erreur comme les plus dangereux. Ce reptile a la plus puissante morsure dans le monde animal: les spécimens adultes peuvent avoir une force de morsure de plus de 2,5 tonnes. En Indonésie, un Suffolk Punch d'une tonne capable de tirer plus de 2 tonnes a été tué par un grand crocodile marin mâle, qui a traîné sa victime dans l'eau et a brisé le cou du cheval. La force de sa mâchoire est telle qu'il est capable de fracturer en quelques secondes le crâne d'un buffle ou la carapace d'une tortue de mer. Selon des cas confirmés de victimes humaines en masse tuées par des animaux, il convient de noter un autre incident pendant la Seconde Guerre mondiale: l'attaque de grands requins blancs, qui ont dévoré près de 800 personnes, lors du naufrage de navires bombardés avec des civils à bord. Source
  13. Un reptile de près d'un mètre a été capturé au centre de tri de Saint-Prouant, vers 19 h 30, ce lundi. Lundi soir, vers 19 h 30, les sapeurs-pompiers ont reçu un appel peu commun. « Il y a un reptile blanc aux yeux rouge au centre de tri. » C’est accompagné d’un sapeur spécialisé dans la prise en charge d’animaux, que les secouristes de Saint-Prouant se sont rendus sur place. Ils ont découvert un python albinos, de près d’un mètre de long. Capturé le reptile devrait être confié à un spécialiste. Sourcee
  14. Une étude américaine a étudié l'anatomie du serpent et du lézard. L'un a un sérieux avantage biomécanique sur l'autre. Scincus scincus, un lézard du Sahara, s'enfouit moins rapidement dans le sable qu'un serpent du désert. Michel Gunther / Biosphoto / AFP NUMÉRIQUE. Cet article est extrait du magazine Sciences et Avenir n°817, en vente en mars 2015. Le magazine est également disponible à l'achat en version numérique via l'encadré ci-dessous. ANATOMIE. Pour progresser rapidement dans le sable, il vaut mieux ne pas avoir de pattes. Équipée d'un chronomètre et d'un appareil d'imagerie par rayons X, l'équipe de Daniel Goldman, de l'Institut de technologie de Géorgie (Atlanta, États-Unis), l'a prouvé en mesurant la vitesse d'enfouissement du serpent Chionactis occipitalis, une espèce autochtone du désert du Mojave (États-Unis) et celle d'un lézard du Sahara, Scincus scincus (en photo ci-dessus). La reptation permet au premier de gagner haut la main. Source
  15. Histoire étonnante qui s'est déroulée en Suisse. Celle d'un gecko et d'une femme rencontrés grâce à des légumes. Mardi, alors que Fabienne Graber fait ses courses à la Migros d'Oftringen (supermarché suisse), elle va faire une rencontre exceptionnelle. "Lorsque j'ai ôté le film plastique recouvrant des côtes de bette, j'ai remarqué qu'il n'y avait pas que des légumes. Une bestiole se promenait sur la table. Pas plus grosse qu'un doigt" raconte-t-elle au site '20 minutes'. A la suite de la rencontre, Fabienne a fait un choix: "Je vais garder ce petit gecko". Dans sa cave, la femme a retrouvé un ancien terrarium qui servira de logis au reptile. Son véritable souci actuel, c'est de lui trouver un nom... D'origine suisse ou d'origine espagnole? Robert Zingg, expert en reptile au zoo de Zurich a identifié l'intrus: "Il s'agit d'un gecko des murs qu'on trouve dans le bassin méditerranéen." Ces animaux vivent la nuit et adoptent les murets ou les falaises pour maison. Le porte-parole de la compagnie, Reto Wüthrich, a imaginé ce qui aurait pu se passer: les champs où sont produites les bettes, en Espagne, sont entourés de murs. Sans doute que le gecko s'est faufilé dans les légumes avant d'être emballé pour la Suisse. Un autre scénario est également envisagé. La cause pourrait être d'origine suisse. En effet, les légumes sont entreposés dans une région non loin d'un endroit où avaient été découverts des geckos l'année passée sans en connaître la provenance. Le porte-parole insiste qu'il s'agit d'un cas unique. Source
  16. Avec ses pattes ressemblant à des pétales, cet insecte fleur abuse nombre de butineurs. ENTOMOLOGIE. Les mantes fleurs (Hymenopus) ne se cachent pas dans leurs fleurs pour augmenter leurs chances d'attraper les insectes butineurs dont elles se nourrissent : en réalité, elles se font passer pour les fleurs afin de les attirer. James O'Hanlon de l'université Macquarie (Australie) l'a constaté in situ avec H. coronatus, une espèce d'un mauve prononcé, aux pattes garnies de larges excroissances ressemblant à des pétales. Un tour de force car ces insectes sont aussi fréquents dans les vivariums des amateurs que rares dans la nature. Insecte-trompeur Il apparaît donc que cette mante chasse sur les feuilles ou au sommet des branches. "L'insecte est attirant par lui-même et il est suffisamment trompeur pour se passer des fleurs", affirme le chercheur. Les butineurs se précipitent dans les deux pattes griffues, abusés par une imitation qui n'est pourtant pas parfaite. Avoir une couleur approchante et une forme vaguement similaire suffit donc à tromper son monde. Source
  17. [ANTANANARIVO] Alors qu’ils en avaient douté jusque-là, des chercheurs viennent de confirmer la présence à Madagascar du chytride, un champignon connu pour avoir précipité le déclin de la population d’amphibiens en Amérique centrale, en Australie, dans l’ouest des Etats-Unis, en Europe et en Afrique de l’Est. L’information est contenue dans un article intitulé "Widespread presence of the pathogenic fungus Batrachochytrium dendrobatidis in wild amphibian communities in Madagascar" publié dans le journal Scientific Reports du 26 février 2015. Cet article détaille les résultats de l’étude menée par une équipe internationale qui a examiné la santé de plus de 4 150 amphibiens dans tout le pays et a confirmé la présence du champignon sur cinq différents sites. "Nous n’avons révélé sa présence sur notre sol que présentement parce que des vérifications nécessaires ont eu lieu ces trois dernières années", précise Falitiana Rabemananjara, secrétaire exécutif de l’"Amphibian Specialist Group Madagascar" pour l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et coordinateur de la Cellule d’urgence chytride du pays. Mais, il se pourrait que le champignon ait existé depuis longtemps à Madagascar, selon ce co-auteur de l’article. En effet, la présence sur la Grande Ile de ce germe qui est le vecteur d’une maladie mortelle pour les grenouilles a été soupçonnée depuis 2010 dans le massif de Makay, une zone reculée située dans l’ouest du pays. D’ores et déjà, les scientifiques redoutent que la maladie puisse aussi accélérer l’extinction d’environ 500 espèces de grenouilles de Madagascar, représentant 9 % des espèces d’amphibiens de la planète. Dans un communiqué, les conversationnistes avec les experts de l’"Amphibian Survival Alliance" (ASA) font d’ailleurs part de leur profonde préoccupation. "L’éventuelle disparition des grenouilles malgaches n’est pas seulement importante pour les spécialistes de l’herpétologie et de l’amphibologie. Ce serait aussi une grande perte pour le monde entier", avertit pour sa part Franco Andreone, co-président de l’"Amphibian Specialist Group Madagascar" et co-auteur de l’article. "Nous savons que c’est une mauvaise nouvelle. Mais nous pouvons encore prévenir la disparition massive des grenouilles malgaches comme nous l’avons vu dans d’autres pays", rassure Reid Harris, co-auteur de l’article et directeur de l’"International Disease Mitigation" au sein de l’ASA. En attendant, la prudence est de mise chez les scientifiques qui cherchent encore à savoir s’il s’agit réellement du même champignon responsable de l’extinction du tiers des amphibiens mondiaux. "Il se pourrait bien que l’espèce présente chez nous ne soit pas mortelle pour nos grenouilles malgré sa prolifération. Cette observation ne doit toutefois être prise pour vraie qu’après des investigations plus poussées", mentionne Falitiana Rabemananjara. Cette dernier remarque en effet que les fortes précipitations observées durant la saison chaude (octobre-avril) contribuent à la diminution du taux de propagation du champignon et de ses manifestations sur le corps des grenouilles. Sauf qu’en revanche, la fraîcheur de l’hiver déclenche le phénomène inverse. En réponse, une soixantaine d’experts nationaux et internationaux ont élaboré En novembre 2014 un nouveau plan pour sauver les amphibiens de Madagascar, appelé ACSAM2, avec l’appui financier du "Durrell Wildlife Conservation Trust". Cette nouvelle stratégie de conservation annonce des mesures préventives contre le chytride et les actions à lancer pour contenir sa virulence. Ce qui fait dire à Reid Harris que ceux qui œuvrent pour la conservation mondiale prennent déjà le taureau par les cornes en mettant en pratique les expériences réussies comme celle menée en Amérique centrale. La validation du plan, suivie de son officialisation, aura lieu au cours de ce mois de mars 2015, en vue de bien gérer la situation actuelle. Source
  18. Source de phobie pour beaucoup, l’araignée pourrait peut-être détenir le secret des antalgiques du futur. Le venin de certaines espèces contient des molécules capables de bloquer la transmission des signaux douloureux. Ces petites bêtes peuvent faire peur, mais elles sont très utiles. 45 000 espèces d’araignées cohabitent avec nous sur Terre. Celles qui tuent leur proie avec du venin détiennent peut-être la clé de la prochaine génération d’antalgiques. Une étude parue dans le British Journal of Pharmacology identifie sept composés prometteurs. La douleur est ressentie lorsque les nerfs de la zone affectée envoient un signal au cerveau. C’est ce qu’on appelle le circuit de la douleur. Chez certaines personnes, une partie de ce circuit est altérée. « Des recherches précédentes ont démontré qu'une mutation génétique qui affecte les canaux Nav1.7 [présents sur la membrane cellulaire] rend insensible à la douleur », explique dans un communiqué le Pr Glenn King, auteur de l’étude. « Bloquer ces canaux pourrait potentiellement désactiver la douleur chez les personnes dont les circuits de la douleur sont normaux. » Un composé stable et puissant Parmi les 206 venins analysés par l’équipe de l’université du Queensland (Australie), 82 contenaient un produit agissant sur les canaux Nav1.7. Les chercheurs ont identifié précisément sept composés dont un les intéresse particulièrement. Plus puissant que les autres, il est aussi extrêmement stable à la chaleur, aux attaques chimiques et biologiques. Le candidat idéal pour devenir un médicament. Si l’équipe australienne se montre enthousiaste, c’est aussi parce que les venins sont au cœur de la recherche de nouveaux médicaments. « Selon les estimations, il y a 9 millions de peptides provenant du venin d’araignée, et seul 0,01 % de cet horizon pharmacologique a été exploré jusqu’ici », souligne le Dr Julie Klaae Klint, qui a participé aux recherches. « Exploiter cette source naturelle de nouveaux traitements apporte un réel espoir d’accélérer le développement d’une nouvelle classe d’antalgiques. » Un défi très attendu : 1 personne sur 5 souffre de douleurs chroniques dans le monde. Source
  19. Elles n'étaient que trois, elles sont à présent cinq. Deux nouvelles araignées paons enrichissent un groupe d'arachnides qui s'avère bien plus diversifié qu'il n'y paraît. En plus de leur sublime apparence, les petites créatures produisent de spectaculaires danses de la séduction. Un mâle d'araignée paon de l'espèce Maratus jactatus étend l'une de ses pattes pour séduire une femelle lors d'une danse d'accouplement. Jürgen Otto L'une semble fêter Halloween, l'autre une soirée Peace and Love. Si elles sont d'apparence très différentes, deux nouvelles espèces d'araignées du sud-est du Queensland, en Australie, partagent les mêmes techniques de séduction. Découvertes par une étudiante, les protagonistes d'à peine 5 millimètres en moyenne s'ajoutent aux trois espèces connues de calcitrans, un groupe d'araignées paons ainsi nommées en raison de leurs chatoyants motifs abdominaux et de leurs impressionnantes parades nuptiales. Suivant les espèces, à l'approche d'une femelle, le mâle soulève son abdomen coloré, fait vibrer des soies latérales déployées en éventail et agite une à deux pattes dans différentes directions. Un régal pour les yeux. [img]http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_squeletus1.jpg[/ Cette nouvelle espèce (Maratus sceletus) étonne les scientifiques avec son dessin ressemblant à un squelette, les araignées paons étant connues pour leurs couleurs flamboyantes. Jürgen Otto De nombreuses araignées paons restent à découvrir En revanche, les costumes de ces nouveaux arachnides diffèrent. Maratus jactatus, qui revêt des rayures bleues et rouge vif sur son abdomen, a été surnommée Sparklemuffin, ce qui peut se traduire par « muffin éclatant ». Skeletorus est le petit nom de la seconde, qui officiellement s'appelle Maratus sceletus. Cette espèce se démarque des quatre autres par sa robe noire pourvue de stries blanches rappelant un squelette. « Ce qui me fait penser que ce groupe est peut-être beaucoup plus diversifié que ce que nous avions pensé », déclare Jürgen Otto, entomologiste et co-auteur d'une description scientifique parue dans le journal Peckhamia. Les deux espèces se distinguent aussi par leur comportement. Tout près de la femelle, la danse du mâle Skeletorus est à son paroxysme : « les filières s'agrandissent et tournoient à une vitesse incroyable, rapporte Jürgen Otto. Une des pattes se fléchit comme s'il voulait montrer ses muscles et il se déplace constamment d'un côté à l'autre du brin d'herbe ». Quant à Sparklemuffin, d'aspect plus similaire aux autres espèces, « c'est en particulier sa nature docile et son apparence ''ours en peluche'' qui m'ont vraiment charmé » explique ce spécialiste des araignées paons. Si la première araignée paon fut décrite dans les années 1800, il aura fallu attendre plus d'un siècle pour que des scientifiques s'intéressent à nouveau à ces minuscules arthropodes. Pour les auteurs du présent article, malgré le grand nombre d'espèces répertoriées ces dernières années, bien d'autres encore paradent anonymement dans les herbes d'Australie. Source
  20. Cela fait une bonne dizaine d’années que Nicolas a un sérieux faible pour les reptiles. À dix-huit ans, encore chez ses parents, il se familiarise avec les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) en achetant un lézard puis un deuxième et un troisième. Installé chez lui, il a pu consacrer une pièce dédiée à sa passion. « J’ai continué dans les serpents : de la couleuvre, du boa. À maintenant 28 ans, je dispose d’une vingtaine de spécimens et d’une quinzaine de terrariums », la collection prend tournure. Une passion onéreuse Il passe pas mal de temps à l’entretien de ces petites bêtes exotiques. « Il faut les nourrir et les soigner, une surveillance journalière ». Et cela à un certain coût, « c’est onéreux surtout à partir d’une quinzaine de reptiles ». Lorsque Nicolas part en vacances, il peut compter sur un petit groupe « d’amis pour s’en occuper. On s’arrange entre nous afin de gérer le nourrissage ». Au stand d’A.P. Reptiles Normandy, présent à la bourse des crocos le week-end dernier à la salle des fêtes, il a fait découvrir aux visiteurs des boas constrictor imperator. Le temps de la réflexion « Ils peuvent vivre une vingtaine d’années, ils ont une bonne résistance. Mais tout dépend des soins dispensés, de leur hygiène de vie ». Nicolas prévient qu’un boa ou un python n’est pas un animal domestique. « Il n’y a pas le côté affection comme le chien ou le chat. On peut le manipuler mais pas de câlin possible, pas d’échange, cela reste un reptile ». Avant de se lancer dans l’achat, il est conseillé de bien se renseigner auprès de spécialistes des NAC, ne pas acheter sur un coup de tête. « Un temps de réflexion est nécessaire car après avoir choisi son animal, il faut aussi penser à investir dans un terrarium tropical et l’aménager. » Source
  21. C'est une espèce très spéciale qui vient d'être découverte dans les montagnes tropicales du Costa Rica. Baptisée Hyalinobatrachium Dianae, cette grenouille se caractérise par sa peau translucide (Glass-Frog), à travers laquelle il est possible de voir ses organes internes. Le batracien, découvert par le scientifique Brian Kubicki, n'a été mis au jour que récemment en raison de la difficulté d'accès à son habitat naturel. Et accessoirement, ses yeux font vraiment penser à Kermit du "Muppet Show". Ne reste plus qu'à lui dégotter l'espèce de Piggy la cochonne. Source
  22. Bogota (Colombie) - Un passager de la compagnie aérienne mexicaine Aeromexico a été piqué par un dangereux scorpion lors d'un vol à destination de l'aéroport international de Mexico (Mexique) contraignant les pilotes à faire demi-tour de toute urgence. L'avion, un Boeing 737-700, immatriculé N842AM, vol AM762, qui devait effectuer la liaison entre l'aéroport international El Dorado de Bogota (Colombie) et l'aéroport international Benito Juarez de Mexico avec un nombre de passagers à bord qui n'a pas été indiqué, avait décollé vers 16h30, heure locale, et se trouvait en vol depuis quelques minutes seulement lorsqu'un des passagers, Adam Young, un ressortissant canadien, a senti quelque chose le piquer trois fois sous son tee-shirt. Il a alors alerté l'équipage qui a trouvé un scorpion dans un des coussins du siège. Un médecin à bord a vu l'animal et a reconnu un scorpion très venimeux pouvant être mortel pour l'homme et a demandé à ce que l'appareil fasse immédiatement demi-tour afin que le passager puisse être transféré dans un hôpital. Moins de 20 minutes plus tard, l'avion se reposait à Bogota et le passager était pris en charge par les équipes médicales de l'aéroport qui lui ont fait une injection anti-venin avant de le conduire à l'hôpital. L'homme a raconté que la douleur avait été extrême et qu'il avait vraiment cru mourir après avoir été piqué. Il s'est senti quasi paralysé pendant plusieurs heures et ressentait une brûlure importante à l'endroit des piqûres. Le scorpion a été tué et après inspection, le vol est reparti avec plusieurs heures de retard. Source
  23. Les forces armées fidjiennes ont déployé ces derniers jours un contingent de plus de cent soldats sur plusieurs îles de cet archipel, où la prolifération d’iguanes sud-américains provoque, depuis le début des années 2000, une catastrophe environnementale + grand + petit Imprimer Envoyer Cet iguane « américain », originaire d’Amérique latine, aurait été introduit par un voilier de plaisance, en 2000, a rapporté en milieu de semaine dernière la presse locale.Depuis, toutes les tentatives de contrôler sa prolifération sur les îles du Nord de Fidji, et en particulier Taveuni, ont échoué. Les spécimens d’origine se sont reproduit et menacent désormais les espèces endémiques de cette région, y compris les célèbres iguanes à crêtes fidjiens, sur les îles de Taveuni, Matagi et Laucala. Par ailleurs, cette espèce provoque d’importants dégâts aux cultures vivrières de taro, d’ignames, de bele (épinard local), de tomates et de choux, a précisé la direction de l’environnement. Selon l’armée fidjienne, les soldats déployés, à la demande des autorités, tenteront d’éradiquer, notamment à l’aide de fusils à pompe, tous les spécimens d’iguanes américains, au cours d’une mission initialement prévue pour durer deux semaines. Nom de code : « Opération Vakayavu Iguana ». Source
  24. Les caractéristiques anatomiques des organes génitaux mâles des lézards du genre Anolis se différencient fortement pour éviter les croisements entre espèces. ÉVOLUTION. Chez les Anolis, on ne se mélange pas ! Et pour empêcher qu'une de ces espèces de lézards ne fraye avec une autre, l'évolution a trouvé une astuce imparable : des organes génitaux différents pour chacune et qui évoluent bien plus rapidement que toutes les autres caractéristiques physiques (comme la couleur ou la longueur des pattes) ! Le travail réalisé par Jonathan Losos, l'un des meilleurs spécialistes mondiaux de ces reptiles, et ses collaborateurs de l'université Harvard (États-Unis) est le premier à évaluer l'évolution de ces organes génitaux mâles. Le pénis évolue très rapidement Grâce à un modèle mathématique de leur conception, les chercheurs ont mesuré plusieurs caractéristiques anatomiques de 25 espèces d'Anolis des Antilles et les ont comparées. En moyenne, concluent-ils dans le Journal of Zoology de janvier, leur pénis évolue six fois plus rapidement que d'autres caractéristiques physiques, comme le fanon situé sous leur gorge servant notamment à attirer les femelles et à impressionner les prédateurs et les intrus. Deux espèces proches d'Anolis peuvent ainsi se ressembler comme deux gouttes d'eau mais se différencier principalement par leurs organes génitaux. Pour Ivan Ineich, spécialiste des reptiles au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, cette observation constitue une réelle avancée. "Si la diversité des organes génitaux des Anolis mâles était connue depuis fort longtemps et servait même aux systématiciens pour classer ces animaux, on ignorait en revanche que leur évolution était aussi rapide ! " Une particularité qui permet d'empêcher la reproduction entre deux espèces proches et d'assurer une plus grande diversité génétique. Un système qui combine une clé et une serrure Le pénis des Anolis n'a pas grand-chose à voir avec celui des humains. D'abord parce qu'il est double. Ensuite, parce que chacun de ces "hémipénis" a la forme d'un Y. Au repos, ils sont gardés à l'intérieur du corps, invaginés dans la base de la queue. Ils n'en sortent qu'au moment de la reproduction, au cours de laquelle un seul d'entre eux est mis à contribution. "Cette structure inhabituelle est partagée par tous les reptiles squamates : serpents, lézards et amphisbènes, présente Ivan Neich, mais est absente chez les tortues et les crocodiles." Reste à étudier les organes génitaux des femelles. Offrent-ils la même diversité et la même vitesse d'évolution ? "À n'en pas douter, affirme Ivan Ineich, car le système fonctionne pour une espèce donnée comme une clé avec une serrure. L'hémipénis des Anolis est pourvu d'ornementation, de picots qui l'empêchent de s'adapter aux voies génitales d'une femelle d'une autre espèce." Problème, cette variabilité de l'organe génital femelle des Anolis est autrement plus compliquée à prouver sans disséquer les animaux. Il est en effet facile de comparer les clés entre elles. Beaucoup moins les serrures ... Source
  25. L’interpellation de cet homme rappelle le degré de gravité du braconnage à Mayotte. Orange Mayotte rapporte que depuis le 7 août 2000, les tortues vertes et imbriquées sont protégées à Mayotte par une décision préfectorale. Mayotte prenait ainsi en compte des directives internationales dont la teneur disait que ces tortues sont inscrites à l’annexe II de la Convention de Washington qui recense les espèces menacées de disparition. Et pourtant, les tortues marines sont bel et bien en péril. Et à Mayotte, les détenir, les tuer ou les mettre en vente est fortement prohibé. Jeudi dernier, un Mahorais a fait l’objet du procès en comparution à Acoua, une audience pendant laquelle Loïc Thouvignon était venu apporter son expertise à la justice. Celui concerné par la poursuite pénal s’appelait Saïd M. A la barre, il semble nerveux et tremble… C’était pourtant le manque d’alcool qui l’a mis ainsi, puisque sa consommation est de 2 litres de Gandia par jour. En détention provisoire depuis plus de 24 heures, il est en manque de ses briques de vin rouge bas de gamme. Le tribunal, il en est familier. Il a déjà été écroué 2 fois pour les mêmes faits de braconnage : le premier a été prononcé le 5 novembre 2003 à 3 mois de prison avec sursis, et le second, le 25 mai 2008 à un an de prison dont 6 mois ferme. Cette fois, il a été attrapé jeudi dernier aux environs de 8 heures par un agent du parc naturel marin de Mayotte à Mtsangafanu, une plage de la commune d’Acoua. Il a été pris avec 8 sacs remplis de la viande d’une tortue dépecée. L’inspecteur en environnement arrivé sur le lieu a été horrifié : la tortue a été égorgée alors qu’elle était venue pondre. Saïd M. a été interpellé et placé en garde à vue à la gendarmerie de Mtsamboro. Pour l’année 2014, plus de 260 tortues ont été victime de braconnage à Mayotte. Source
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