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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Une équipe de l’Isem de Montpellier (institut des sciences de l’évolution), épaulée par des scientifiques venus du monde entier, a fait une étonnante découverte. Depuis 2002, ces chercheurs prospectent le nord-est du Pérou à la recherche de fossiles datant d’une dizaine de millions d’années avant notre ère. Récemment, ils ont découvert un gisement exceptionnel de sept espèces de crocodiles fossilisés. «Seuls les fossiles permettent de mieux connaître les modalités d’émergence de l’écosystème amazonien et d’en caractériser le fonctionnement passé. Et ces fossiles, en particulier de vertébrés, sont bien rares ! Autant dire que dans de telles conditions de terrain, exécrables, découvrir un tel gisement est un véritable tour de force» explique Pierre-Olivier Antoine, professeur de paléontologie à l’Université de Montpellier. Un crocodile mangeur de coquillages La découverte a permis d’identifier une espèce disparue: un crocodile avec une gueule «en forme de bec de canard», avec des dents «globuleuses». Ce résident de la forêt amazonienne, ancêtre des caïmans, se nourrissait de bulots, moules et palourdes. Il grattait le fond boueux des points d'eau avec sa gueule ouverte pour y croquer ses coquillages favoris... Un régime alimentaire qui tranche avec celui de nos crocodiles modernes, résolument carnivores. «Quand on a analysé son crâne et ses mâchoires et déduit qu’il croquait des coquillages en s’aidant de la tête comme les ornithorynques, on a tout de suite réalisé qu’il s’agissait d’un animal exceptionnel», note Rodolfo Salas-Gismondi, doctorant à Montpellier et directeur de la paléonthologie au Museum d'histoire naturelle de Lima. Source
  2. Le 5 février, nous retracions l’histoire de cette tortue verte découverte au large près d’un dispositif de concentration de poisson, la patte et la tête coincée dans du matériel de pêche. Après avoir procédé à son sauvetage, le MRCC et la DIREN, la direction de l’environnement, l’avaient confié à Olivier Bétrémieux, vétérinaire spécialiste en reptiles, basé à Tahiti. La tortue a été opérée mardi soir, elle souffre toujours de problèmes hépatiques et rénaux liés a son calvaire de plusieurs semaines en océan. La chirurgie a duré une heure et demie et le réveil post opératoire , quant à lui, a duré plusieurs heures comme souvent chez les reptiles. Elle a pu être amputée puis recousue. Hier matin, la petite tortue montrait une récupération quasi complète de son anesthésie ! Une étape de plus vers la liberté ! Le jeune reptile a d’ailleurs était baptisé « Hope » (espoir en anglais » car le spécialiste espère qu’après une période de convalescence elle puisse retrouver la vie sauvage. Source
  3. CULTURE Intrigants et impressionnants, les charmeurs de serpents font partie des incontournables de la célèbre Place Jemaa el Fna. Le spectacle situé entre l’art de rue et le mysticisme, séduit depuis plusieurs années les touristes venus des quatre coins du monde. La Place Jemaa, cet espace où le temps s’arrête et les sens s’éveillent en toute saison et à toute heure de la journée. Les gnaouas, les acrobates et les raconteurs assurent le show mais, les charmeurs de serpents demeurent la figure emblématique du lieu. Les hommes vêtus de djellabas s’installent en début de journée sur la place. Une fois les tapis et instruments de musique au sol, les dompteurs sortent les vedettes de leur numéro : les reptiles. L’envers du décor Le spectacle débute avec les premières mélodies émises. Le nay (flûte), la ghaita (trompette) et bendir (tambour sur cadre) sont les instruments de prédilection des charmeurs de serpents qui, au bout de quelques notes, ouvrent la trappe pour laisser échapper couleuvres, vipères et cobras devant les regards ébahis des spectateurs. La parade commence ainsi entre l’homme et le reptile qui semble, à première vue, hypnotisé. En réalité, les serpents sont quasiment sourds par nature et insensibles face à la musique. Ainsi, lors de la halka, l’animal bouge puis reprend sa position verticale en réaction aux mouvements du corps et de la tête de son charmeur ainsi qu’aux ondes émises par les vibrations des instruments et du sol. Au bout de quelques minutes, le spectacle bat son plein, la musique se veut de plus en plus soutenue et la foule se serre autour des protagonistes, certains font même preuve de bravoure en enroulant l’une de ces bêtes autour du cou le temps d’une photo souvenir. L’origine d’un métier à risques La majorité des charmeurs de serpents sont issus du sud marocain et appartiennent à la confrérie mystico-religieuse, les Aïssawas. Cette communauté est connue pour sa musique spirituelle, souvent utilisée lors des cérémonies de transe. Ces hommes revendiquent un pouvoir magique exercé sur les reptiles, une forme d’hypnose dont la technique est transmise de père en fils. Ainsi, dès l’adolescence, le futur dompteur accompagne l’un des membre de la famille lors de la chasse aux serpents afin d’acquérir la technique et éliminer une éventuelle phobie, car, selon leurs croyances, un aïssawi est naturellement immunisé contre les morsures. Malheureusement, la réalité ne rejoint pas toujours la légende. En effet, l’année dernière, un charmeur de serpent âgé de 60 ans a succombé à la morsure de son cobra sur la Place Jemaa el Fna. Ce métier ne bénéficie pas non plus de la sympathie des défenseurs d’animaux car certains reptiles subissent une ablation des crochets et trouve ainsi la mort quelques mois plus tard. Source
  4. PaléontologieSept espèces de crocodiliens, certains mesurant plus de huit mètres, cohabitaient dans une partie de l'actuel Pérou. Tremper un orteil dans les eaux du bassin amazonien peut faire craindre une morsure de crocodile, mais la situation était bien pire il y a 13 millions d'années. Des restes fossilisés de ces reptiles ont été découverts récemment dans deux lits à ossements près de la ville d'Iquitos, dans le nord-est du Pérou, ont révélé ce mardi 24 février des scientifiques. La présence d'autant d'espèces de crocodiles au même moment et au même endroit n'a pas d'équivalent dans l'histoire de notre planète. Cette cohabitation a été rendue possible parce que la nourriture était abondante et que chaque espèce avait un régime spécifique, ont expliqué les scientifiques. Puissantes mâchoires et crocs acérés L'un des plus étranges de ces crocodiliens était le Gnatusuchus pebasensis, un caïman long de 1,6 mètre. Son museau en forme de pelle lui permettait de fouir la vase pour y dénicher des mollusques, son mets favori. Le plus effrayant de la bande était le Purussaurus neivensis. Doté de puissantes mâchoires et de crocs acérés, il pouvait mesurer plus de huit mètres. Cette découverte va permettre de mieux comprendre les origines de la biodiversité actuelle du bassin amazonien et de mieux connaître les formes de vie qui peuplaient ces immenses étendues d'eau avant la formation du fleuve Amazone, il y a 10,5 millions d'années. «En ce qui concerne l'Amazone, nous commençons seulement à gratter la surface d'une histoire extrêmement complexe et fascinante», a expliqué Rodolfo Salas-Gismondi, paléontologue au muséum d'histoire naturelle de Lima. (ats/Newsnet) Source
  5. Si vous êtes intéressés par l’histoire de la veuve noire qui mange ses partenaires après la reproduction, l’araignée Darwin pourrait bien vous en mettre plein la vue ! meltyDiscovery vous explique la façon dont celle-ci calme ses partenaires Alors que les attaques de requins sont de moins en moins mortelles, les araignées, elles, essayent par n’importe quel moyen d’éviter les scénarios catastrophes. S’il y a un domaine dans lequel nous avons encore de nombreuses choses à apprendre, c’est bien la vie sexuelle des animaux. Nous savons que la reproduction est une chose importante pour chacune des espèces. Et certains animaux sont prêts à tout pour assurer la survie de leur espèce. C’est ce que nous pouvons voir dans une nouvelle étude concernant les araignées Darwin autrement appelées Caerostris darwini et qui sont connues pour tisser des toiles extrêmement résistantes. Simona Kralj-Fiser, une scientifique de l'académie des sciences et des arts de Slovénie a étudié l’activité sexuelle de ces araignées et a découvert que les mâles devaient pratiquer du sexe oral pour éviter de se faire manger par leurs partenaires. C’est en tout cas l’une des hypothèses qui expliquerait ce type de comportement au sein de ces araignées Darwin. En effet, la chercheuse et ses collègues ont remarqué que les mâles avaient tendance à s’accoupler avec de jeunes femelles, alors que leurs mandibules n’étaient pas encore bien formées. Lorsque ces dernières sont adultes, elles ont tendance à s’attaquer aux mâles pendant la reproduction, parfois elles font même preuve de cannibalisme. Les scientifiques en charge de cette étude pensent donc que pour calmer ces dames, les messieurs font preuve d’un peu d’imagination et mordillent les organes génitaux externes des femelles. Les araignées Darwin semblent savoir s’amuser ! Pour continuer dans le monde des animaux, découvrez comment les chiens peuvent lire nos expressions. Un type de reproduction étonnant, non ? Source
  6. Les venins de serpent sont redoutés pour leurs effets toxiques, voire leur létalité. Ils sont devenus une source inestimable d'outils moléculaires notamment pour décrypter les cibles biologiques de leurs toxines. Une équipe internationale, révèle la présence, dans le venin d'un serpent corail, d'une nouvelle classe de toxines dont l'action s'apparente à celle des benzodiazépines en ciblant avec une haute affinité le récepteur de type A de l'acide ?-aminobutyrique (GABAA). Cette étude est publiée dans la revue PNAS. Figure: Modèle des différentes sous-unités (?1,?2,?2) constitutives d'un récepteur pentamère GABAA en interaction avec , une Micrurotoxine (GABA, site de liaison de l'acide ?-aminobutyrique; BZD, site de liaison des benzodiazépines; MmTX1/2, Micrurotoxines 1 ou 2; modèle à l'image des structures 3D décrites pour des protéines homologues). Pierre E.Bougis Notre cerveau et nos neurones sont sous le contrôle dual de courants électriques excitateurs et inhibiteurs générés par de nombreuses protéines hautement spécialisées appelées canaux ioniques. Parmi ceux-ci, le récepteur-canal GABAA perméable aux ions chlorures est le principal responsable des courants inhibiteurs dont la dérégulation génère de nombreuses pathologies invalidantes telles que les épilepsies et les convulsions, les troubles de l'anxiété et du sommeil, les états bipolaires et dépressifs, la schizophrénie, l'autisme, la douleur. Ce récepteur composé de cinq sous-unités, délimitant en son centre le canal ionique, est activé par son agoniste le GABAA (acide ?-aminobutyrique) qui se lie à un type particulier (?/?) des cinq interfaces présentes. Cette activation peut-être potentialisée de façon allostérique (à distance) par les benzodiazépines (Diazépam, Valium...) connues pour se lier à un autre type d'interface (?/?). En s'intéressant au venin d'un serpent corail d'Amérique centrale, ayant pour particularité de se nourrir de certains vers dont la locomotion est entre autres sous le contrôle d'un récepteur GABAA, l'équipe de Pierre Bougis au Centre de recherche en neurobiologie et neurophysiologie de Marseille, en association avec Frank Bosmans de l'Université Johns Hopkins et d'autres instituts internationauxnt a pu isoler des "Micrurotoxines". Ces toxines lient le récepteur GABAA avec une forte affinité (sub nanomolaire) pour accroître sa susceptibilité aux agonistes. En cela, elles augmentent le flux des ions chlorures (hyperpolarisation), mais aussi accélèrent la désensibilisation du récepteur (état réfractaire à l'activation). La présence de la sous-unité ? connue comme étant indispensable à l'action des benzodiazépines, ne semble pas nécessaire pour leur action. De même, une mutagenèse ciblée de la sous-unité ? du récepteur GABAA montre un effet délétère sur l'activité des Micrurotoxines. En se reportant à ce que nous connaissons de l'interaction des ?-toxines des venins de serpent ciblant le récepteur de l'acétylcholine, structurellement homologue au récepteur GABAA, tout porte à croire que le site de liaison des Micrurotoxines pourrait être constitué de l'interface située entre les sous-unités ? et ? du récepteur GABAA. Sur le plan de l'activité neuronale spontanée, enregistrée en observant les oscillations du calcium intracellulaire de neurones d'hippocampe en culture, les Micrurotoxines n'ont aucune activité. Mais, en présence de GABAA les oscillations sont inhibées substantiellement, soutenant ainsi l'activation des récepteurs GABAA qui, à son tour, inhibe l'activité du réseau neuronal. Cette période d'inhibition courte est suivie par une large augmentation de la fréquence des oscillations. Ces observations soutiennent l'hypothèse que la toxine se lie au récepteur GABAA pour en augmenter la sensibilité à l'agoniste, puis désensibilise le récepteur pour autant que la toxine reste liée. Également, en présence de toxine, les cellules montrent une augmentation importante de la fréquence des potentiels d'action qui, de façon intéressante, se produisent en rafales ce qui ressemble à une activité épileptique. Ainsi, l'action in vivo des Micrurotoxines n'apparait pas si simple à appréhender et mérite assurément des études plus poussées. Au-delà d'une découverte fondamentale montrant que des toxines d'origine animale ciblant spécifiquement les récepteurs GABAA existent, Ces travaux ont pour perspective la définition d'une nouvelle classe de composés actifs sur ces récepteurs. Leur pharmacologie pourrait être du type de celle des benzodiazépines tout en ciblant un site de liaison différent. En d'autres termes, une nouvelle pharmacologie du récepteur GABAA pourrait en résulter. Ces travaux ont été menés en collaboration avec les instituts suivants: Institute of Molecular Neurogenetics, ZMNH, Hamburg-Eppendorf University (Profs J R Schwarz et M Kneussel); Lieber Institute for Brain Developpement, Johns Hopkins University (Dr M Diaz-Bustamante); Instituto Clodomiro Picado, Costa Rica University (Prof J M Gutiérrez); Institut für Physiologie, Saarland University (Prof O Pongs). Source
  7. Le week-end dernier, les gendarmes de Tubuai ont arrêté un homme soupçonné d'avoir pêché et tué une tortue. La viande a été saisie. Samedi 14 février, les gendarmes de Tubuai ont identifié un homme de 30 ans au district de Mahu, soupçonné d'avoir péché une tortue. Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, l'homme qui était parti chasser le poisson dans le lagon de cette île des Australes, a aperçu une tortue s'approchant de son embarcation. Il a alors pris son fusil harpon pour la tuer avant de la ramener chez lui. A l'arrivée des gendarmes au domicile du « braconnier », l'animal d'un poids estimé à 60 kilos était en cours de découpe. La viande a été saisie. L'homme aura à répondre prochainement de ses actes devant le tribunal. Source
  8. Un fossile d'une nouvelle espèce de reptile marin préhistorique comprenant des tissus mous a été découvert en Colombie, a annoncé mercredi l'université nationale (UN). Le squelette de 2,8 mètres de long avec un crâne de 41,5 centimètres de large est quasiment complet et encore articulé, avec des petits morceaux de tissus conservés entre les os et à l'endroit où se trouvaient des organes vitaux, a-t-on précisé. «L'importance de ce fossile vient de la conservation des tissus et de la conservation de restes de possibles petits, ce qui prouverait que ces animaux avait une gestation interne», a expliqué à l'AFP la paléontologue Maria Paramo, professeure à l'UN. Mme Paramo a expliqué qu'il n'était «pas fréquent» de trouver des tissus mous sur des fossiles préhistoriques. Cette nouvelle espèce de mosasaure apparentée aux lézards et aux serpents a été nommée Eonatator coellensis. Ce spécimen a été découvert dans «des roches du crétacé, datant d'il y a environ 80 millions d'années», époque à laquelle les mosasaures, «reptiles marins par excellence qui disposaient de nageoires, étaient très abondants», a précisé l'université dans un communiqué. Le fossile a été découvert par un enseignant local avec son fils, qui a prévenu les autorités. Source
  9. L’île de Diavates en Grèce est souvent le théâtre d’attaques cannibales entre lézards. Étrange, puisque ces bêtes vivent dans des conditions presque parfaites, qui ne devraient pas les conduire à de telles extrémités. PARADIS. Un endroit ensoleillé, aucun prédateur et des tonnes d’insectes... L’île de Diavates (Grèce) a tout d’un paradis pour les lézards des murailles de Skyros (Podarcis gaigeae). Pourtant, le cannibalisme y est très répandu entre ces reptiles. Selon des chercheurs dont l’étude a été publiée dans Ethology, le phénomène est même plus répandu que sur l’île de Skyros (à ne pas confondre avec le nom du lézard) qui est située à proximité (voir carte ci-dessous) et où les prédateurs sont nombreux. En comparant des individus provenant des deux endroits, ils ont d’ailleurs noté que "seulement 1,2% des estomacs des lézards provenant de l’île de Skyros contenaient des membres de leurs congénères alors que ce chiffre atteignait 21,4% pour ceux de Diavates". Un phénomène prévisible ? Selon les auteurs de l’étude, le phénomène n’est pas surprenant. Grâce aux conditions favorables de l’île de Diavates, les lézards se reproduisent facilement et la densité de population est très élevée. Ainsi, ces reptiles, dont le poids peut atteindre trois fois celui d'individus vivant à d’autres endroits, s’attaquent généralement aux jeunes, mais peuvent aussi s’en prendre aux autres adultes. Dans tous les cas, les mâles sont plus enclins à commettre ces actes que les femelles. "Les infanticides et l’agressivité entre les mâles confèrent deux avantages importants : de la nourriture et l’élimination de futurs rivaux", expliquent les chercheurs. Ainsi, la compétition sexuelle est moindre et le reptile est rassasié. Qui plus est, les lézards s’attaquent souvent à la queue ce qui leur apporte un apport notable en lipides (le gras y est stocké pendant certaines saisons). Les individus attaqués, dépourvus de leur réserve, ont plus de difficulté à se reproduire. AFFAMÉS. Pour en arriver à ces conclusions, les scientifiques ont placé un lézard adulte affamé en présence d’un individu plus jeune dans un terrarium. Ils ont relevé que "plus des deux tiers des reptiles provenant de l’île de Diavates ont attaqué le petit comparativement à 17% pour ceux de l’île de Skyros". De plus, le délai avant l’agression était six fois plus long pour ces derniers. Les chercheurs se demandent maintenant comment cette pratique affecte les chances des mâles de transmettre leurs gênes à leur progéniture. Car ils ne savent toujours pas si les reptiles reconnaissaient leurs petits… Source
  10. Max|mum-leterrarium

    dragon d'eau

    As tu des photos pour montrer ses taches?
  11. C'est un voyage dont elle se rappellera. Tranquillement assise dans un avion d'Alaska Airlines s'apprêtant à décoller samedi de l'aéroport de Los Angeles en direction de Portland dans l'Oregon, une femme a été piquée au bras par un scorpion. L'avion roulait sur la piste pour aller se positionner pour son décollage, quand la passagère a été piquée. «Personne n'a paniqué, pas même la dame. Le personnel de bord a réagi avec sang froid », a indiqué un proche de l'équipe de Basket de l'Université d'Oregon à bord du vol 567. L'avion a immédiatement rejoint l'aérogare où la femme a été prise en charge par une équipe médicale. Le personnel de bord a effectué une fouille pour vérifier qu'aucun autre spécimen n'était à bord et le vol a pu décoller sans encombre. La compagnie ne s'expliquait pas samedi comment l'animal avait pu pénétrer à bord. Avant d'effectuer la liaison Los Angeles-Portland, l'avion était en provenance de Los Cabos au Mexique. Source
  12. Je vais vous parler d'un python royal de près de 15 ans. Rassurez-vous, en captivité, cette espèce vit facilement jusqu’à trente ans, le record étant de 47 ans. La dame qui l’amène en est propriétaire depuis près de six ans. Durant cette période, tout allait bien, mais depuis une dizaine de jours, rien ne va plus. Ce serpent présente des symptômes de détresse respiratoire. Il se tient la partie devant du corps droite dans les airs, la tête inclinée vers l’arrière, garde la gueule ouverte et bave même à l’occasion. Il est temps d’y voir. Raison Heureusement, ce serpent mangeait bien avant le début de cet épisode. À raison d’un rat vivant mangé par trois semaines, il avait un bon état de chair. Ses conditions de captivité semblaient adéquates, bien que les températures au point le plus chaud et le plus froid, de même que le taux d’humidité de son vivarium n’avaient jamais été mesurés. Tout avait commencé après l’acquisition de nouveaux serpents dans les petites annonces via Internet. Depuis, la majorité des autres animaux atteints étaient décédés à la suite du développement de symptômes similaires. À l’examen général, ce python royal est docile et relativement calme. Il mesure 124 cm (4 pieds) et pèse 2.6 kg (5 lb 11on). Malgré que les nouveaux reptiles avec qui il a été mis en contact possèdent des mites de peau, il montre des écailles lisses et exemptes de parasites. Traitement Il a bien une plaie de morsure près du thorax suite à une altercation avec un rat, mais celle-ci se semble pas infectée. À l’intérieur de sa gueule, plusieurs membranes blanchâtres tirant un peu sur le jaune empêchent de pouvoir bien apprécier ses muqueuses. Au moment de la visite, il ne bave pas. L’auscultation et le reste de l’examen sont sans particularité. Évidemment, on allait discuter d’un traitement, mais avant cela, plusieurs recommandations allaient être faites. D’abord mesurer le point le plus chaud et le plus froid de même que le taux d’humidité dans le vivarium afin de s’assurer d’offrir un environnement optimal à ce type de serpent. Il sera difficile de le traiter s'il n’évolue pas dans un endroit qui favorise la pleine efficacité de son métabolisme, incluant son système immunitaire. Analyse des selles On souhaitera un point chaud aux alentours de 32 degrés Celcius (90 F) et un plus froid pas plus bas que 24 degrés (75 F). L’humidité devrait se tenir entre 40 et 50%. L’analyse des selles est une autre recommandation qui a été effectuée. En effet, il n’est pas rare de trouver des parasites intestinaux chez ces carnivores et l’élimination de ceux-ci aura pour effet d’aider le corps à combattre les autres microbes. Le prochain repas devra être proposé dans environ une semaine. Dorénavant, des proies mortes devraient être offertes afin de prévenir d’autres plaies de morsures qui, elles, pourraient s’infecter. Traitement Pour ce qui est du traitement, il faut d’abord penser aux parasites de peau qui s’installent, même si on ne les voit pas encore à l’œil nu. Madame dit avoir ce qu’il faut à la maison. Vient ensuite le traitement du problème médical comme tel. Deux antibiotiques différents devront être administrés afin de couvrir un maximum d’agents pathogènes possible. Ces traitements seront longs puisque le métabolisme des reptiles est lent. On parle ici d’un minimum de six semaines de soins à prodiguer. Comme il y a des injections intramusculaires à faire à la maison, la propriétaire a eu droit à une petite formation clinique afin d’être suffisamment à l’aise pour bien s’occuper de son animal. Si ce python royal ne va pas mieux à l’intérieur de la prochaine semaine, des procédures diagnostiques plus avancées devront être effectuées: radiographies et cultures des sécrétions au minimum. C’est à suivre. Source
  13. Dans la longue liste des phobies qui peuvent gâcher la vie d’un bon nombre d’entre nous, celle des serpents ou des araignées compte parmi les plus communes. Une espèce de vipère méconnue devrait hanter les nuits des plus craintifs ! La vipère à queue d’araignée, plus connue sous le nom scientifique de Pseudocerastes urarachnoides, pourrait facilement être comparée à un monstre hybride. Identifiée pour la première fois en 1968, cette espèce, vivant en Iran, a été reconnue en 2006. La particularité de cette vipère habituée aux environnements rocheux (d’où son aspect rocailleux) concerne particulièrement sa queue. Elle se termine par une sorte d’appendice ressemblant très fortement à une araignée. Ah oui, et pour finir de dépeindre cette merveille de la nature, sachez que cette espèce est aussi impressionnante que venimeuse. Source
  14. Ils ont l'air intimidant. Pourtant les crocodiles sont des animaux joueurs. Un chercheur américain a même découvert qu’il existait trois types de jeu chez ces animaux. JOUEURS. "Surfer" sur une vague, attraper un ballon, se balader sur le dos de son grand frère… Nombreuses sont les façons de s’amuser pour un crocodile ! Difficile de croire que ces bêtes dangereuses puissent s’adonner au jeu. Or, en étudiant ces reptiles et en interrogeant des personnes en contact avec ceux-ci, le chercheur Vladimir Dinets, de l’université du Tennessee, a découvert que les comportements ludiques étaient assez répandus chez ces animaux. De plus, comme le nombre de crocodiliens en captivité augmente, "les périodes de jeu sont de plus en plus observés et considérées comme normales par les gardiens de zoo et le personnel des fermes de reptiles", explique l’auteur de l’étude publiée dans Animal Behavior and Cognition. Différents types de jeu Selon Vladimir Dinets, les périodes ludiques des crocodiles peuvent être classées en trois catégories : les jeux locomoteurs, les sociaux et ceux avec objets, ces derniers étant les plus répandus. Des reptiles ont été observés en train de s’amuser avec des ballons (voir vidéo ci-dessous), des boules de bois, des morceaux de céramiques et leurs proies. D’autres jouaient avec des jets d’eau et des débris flottants amassés au passage. "Ces comportements sont devenus si communs que plusieurs gardiens de zoo donnent maintenant des objets variés ou des jouets aux crocodiliens afin d’enrichir leur habitat", note le chercheur. "Surfer" les vagues et se laisser glisser sur une pente sont des exemples de jeux locomoteurs. Certains reptiles ont aussi été aperçus en période de jeu avec leurs congénères, ce qui correspond au jeu social, mais ces événements semblent plutôt rares. Fait inusité : un homme est devenu "ami" avec un crocodile après l’avoir secouru. Pocho, un crocodile américain (Crocodylus acutus), avait l’habitude de nager, de jouer et d’être caressé par son "maître". Cette amitié a duré 20 ans, jusqu’à la mort de la bête. Comme quoi les crocodiles ne sont pas tous si effrayants ! Source
  15. Le cadavre d’une tortue marine s’est échoué sur une plage de Dakhla, dans le sud du Maroc. Il s’agirait d’une tortue Luth, une espèce inscrite sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme en « danger critique d'extinction » dont il ne resterait qu’un peu plus de 100 000 spécimens dans le monde. L’animal a été découvert par un habitant local, apprend-t-on dans un reportage du site d’actualité Dakhla24.com, publié le 10 février dernier. « Je me promenais là sur cette plage et je viens de découvrir un type de tortue échouée que je connais absolument pas. J’avoue que je suis surprise », a confié une touriste française de passage à Dakhla pour ses vacances à la même source. C’est en tout cas un fait rare au Maroc. Aucune explication des autorités locales n’a été encore donnée. Source
  16. Le puissant venin du serpent corail pourrait apporter des éclairages sur l'épilepsie, la schizophrénie et la douleur chronique, selon des chercheurs américaines. Le mystère du puissant venin du serpent corail enfin percé Le puissant venin du serpent corail pourrait apporter des éclairages sur l'épilepsie, la schizophrénie et la douleur chronique, selon des chercheurs américaines. Une équipe internationale de chercheurs est parvenue après plus de dix ans de recherches à percer le mystère du puissant venin du serpent corail, qui pourrait apporter des éclairages sur l'épilepsie, la schizophrénie et la douleur chronique, selon ces travaux publiés lundi 9 février . Ses protéines n'ont aucun effet sur celles que ciblent la plupart des venins produits par les autres serpents et animaux. Ce venin rare contient une toxine qui active de façon permanente une protéine clé des cellules nerveuses provoquant des crises mortelles d'épilepsie chez les proies. "Ce que nous avons trouvé, c'est la première toxine animale connue appelée MmTX, et de loin la plus puissante, qui cible les récepteurs GABA(A)", explique Frank Bosmans, professeur adjoint de physiologie et de neuroscience à la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins, un des co-auteurs de cette découverte parue dans "les Comptes rendus de l'Académie américaines des sciences" (PNAS). Mieux comprendre l'épilepsie et la schizophrénie Ces récepteurs sont très importants chez les mammifères car ils jouent un rôle clé dans la communication entre les cellules nerveuses dans le cerveau et la moelle épinière. Ils sont la cible de plusieurs molécules pharmacologiques importantes pour la santé humaine. Chez les souris, MmTX a provoqué une succession de relaxations et de tétanisations des muscles, similaires à l'épilepsie, qui ne peut être arrêtée. "Des médicaments anti-anxiété comme le diazépam et l'alprazolam (Xanax), un tranquillisant, ciblent aussi les récepteurs GABA(A) mais provoquent la relaxation au lieu de crises d'épilepsie car ils s'y fixent de manière différente", précise le Dr Bosmans. Celui-ci prévoit avec son équipe de recherche d'utiliser le MmTX comme un outil pour mieux comprendre comment fonctionnent les récepteurs GABA(A). Dans la mesure où des erreurs dans ces récepteurs peuvent provoquer l'épilepsie, la schizophrénie et des douleurs chroniques, ces scientifiques espèrent que leurs prochains travaux apporteront de nouveaux éléments sur ces pathologies. Source
  17. La plus grande collection de reptiles au Canada a fermé ses portes après que la Société canadienne pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) de l'Alberta lui a retiré des dizaines d'espèces. Selon le porte-parole de la SPCA de l'Alberta, Roland Lines, l'organisation a saisi 142 reptiles et amphibiens du zoo spécialisé de Drumheller, situé à 140 kilomètres au nord-est de Calgary. Les animaux étaient « en souffrance », a expliqué M. Lines. Neuf étaient tellement en détresse qu'ils ont dû être euthanasiés. Près de 500 souris aussi en souffrance ont été saisies et euthanasiées. Quatre des animaux ont été retirés en janvier et le reste au cours du mois. Selon la Loi sur la protection des animaux de l'Alberta, le propriétaire de Reptile World a 10 jours pour apporter des corrections à son établissement et récupérer les animaux. Sur sa page Facebook, le propriétaire de Reptile World a annoncé qu'il fermait son zoo. Dave Bethel avait lancé une campagne de financement fin janvier pour remettre le zoo aux normes du bâtiment. Il espérait amasser de 300 000 $ à 400 000 $. Source
  18. L'homme arrêté jeudi à Montréal relativement au décès de deux garçons, étouffés par un python à Campbellton en 2013, sera accusé de négligence criminelle ayant causé la mort, a indiqué son avocat, vendredi. Jean-Claude Savoie a été libéré hier sur promesse de comparaître à Campbellton le 27 avril, a précisé Maître Leslie Matchim. Il sera formellement accusé de deux crimes de négligences, a précisé l'avocat. Le petit Noah Barthe, 4 ans et son frère Connor, 6 ans ont été retrouvés sans vie le 5 août 2013, après qu'un python de Seba s'est échappé de son enclos dans l'appartement de Jean-Claude Savoie, à Campbellton. Les deux enfants étaient alors en visite chez un ami. Les autopsies ont conclu que les enfants étaient morts par asphyxie. Source
  19. Voir un crocodile échoué sur une plage à Madagascar est inhabituel. L’animal aurait été charrié par les forts courants apportés par les pluies abondantes de ces derniers jours. Un crocodile d’une longueur d’environ 2m50 s’est échoué sur la plage d’Aranta, dans le Sud de Majunga mercredi en début de matinée. Les habitants l’ont capturé et attaché solidement pour le remettre ensuite aux autorités compétentes. Le scénario le plus probable est que la bête provienne du fleuve Betsiboka, puisqu’en période de pluie comme en ce moment, les crocodiles sortent du lit des rivières autour du fleuve. Pour preuve, des automobilistes les croisent régulièrement sur la route nationale 4 que coupe en certains endroits le Betsiboka. La ville de Majunga se trouve à proximité de l’embouchure de ce fleuve lorsqu’il se jette dans le canal de Mozambique. Par les fortes pluies de ces derniers jours donc, l’animal a été charrié par la force du courant en sorte qu’il a été conduit à la mer. Par la suite les vagues l’ont rejeté sur la plage. A noter que Madagascar n’a pas de crocodile marin. Aucune région côtière de la Grande île n’a crocodile sur leur plage. Wikipédia dit que les crocodiles marins se rencontrent uniquement en Asie du Sud, en Asie du Sud-Est et en Océanie. "Les crocodiles marins tolèrent très bien l’eau salée et se trouvent aussi bien dans les eaux douces que sur les régions côtières. Ils passent généralement la saison tropicale humide dans les marais et rivières d’eau douce, rejoignant les estuaires à la saison sèche, et allant parfois jusqu’à la mer" (ibid.) Source
  20. La Gendarmerie royale du Canada a procédé jeudi à l'arrestation d'un individu en lien avec la mort de deux jeunes garçons survenue le 5 août 2013 à Campbellton au Nouveau-Brunswick, asphyxiés par un python de Seba. Les deux frères, Noah et Connor Barthe, étaient âgés de quatre et six ans. Le python appartenait à l'animalerie Reptile Ocean, à Campbellton, située dans le même édifice. L'avocat de Jean-Claude Savoie, le propriétaire de l'animalerie, a confirmé l'arrestation de ce dernier dans la région de Montréal. La GRC s'est toutefois limitée à dire que l'individu, qui a été arrêté au Québec, est actuellement détenu par des policiers. Aucune accusation n'a encore été portée et l'enquête se poursuit. La cage du python de Seba se trouvait au même étage que celui où dormaient les deux enfants, avait expliqué à l'époque la GRC lors d'un point de presse. Il y avait deux appartements dans cette section du premier étage, dont l'un où vivait le propriétaire de l'animalerie, Jean-Claude Savoie et son fils. C'est également là que les deux petites victimes passaient la nuit lors du drame. Dans l'autre appartement du premier étage, le propriétaire gardait dans des cages des serpents, des varans, des tortues et de petits animaux qui servaient de nourriture aux prédateurs. «Le serpent était confiné dans une cage de verre d'assez bonnes dimensions. Nous croyons qu'il s'est échappé par le plafond où l'on retrouve un orifice connecté au service de ventilation de l'appartement. Le serpent se serait introduit à l'intérieur et, à la hauteur du salon de l'appartement, sous son poids, un tuyau aurait cédé et le serpent serait tombé», avait raconté à l'époque le sergent Alain Tremblay de la GRC. Le serpent de plus de 45 kg (100 lb) était tombé sur les enfants couchés sur un matelas dans l'appartement adjacent, provoquant l'asphyxie. Source
  21. Animaux. Elle a été retrouvée la patte coincée dans des morceaux de filets de pêche et de bouées artisanales Sur sa page Facebook, la clinique vétérinaire de Fariipiti publie les photos d'une tortue verte blessée. Elle a été trouvée dans un dispositif de concentration de poissons (DCP) "dérivant au large, la patte coincée dans des morceaux de filets de pêche et de bouées artisanales"."Sa patte est sectionnée jusqu'à l'os qui, lui aussi, a été cassé par ce garrot laissé à la dérive par l'homme qui prend l'océan pour une poubelle...", écrit la clinique. La tortue est très affaiblie et devra subir une chirurgie. Source
  22. L'examen d'ossements fossilisés, découverts en Russie dans le sud de l'Oural, a permis l'identification d'une nouvelle espèce de reptile marin vieille de 70 millions d'années, a annoncé jeudi 5 février un paléontologue russe. « Cette découverte est primordiale car les ossements, nombreux et en relativement bon état, indiquent qu'il s'agit d'un spécimen unique », a précisé Vladimir Efimov, président de la Société russe de paléontologie pour la région d'Oulianovsk. Menées dans la région d'Orenbourg, les fouilles ont permis « la découverte d'une nouvelle espèce (…) encore inconnue de la science », s'est félicité Julien Benoit, chercheur à l'université de Montpellier-II, spécialisée en paléontologie. LES OSSEMENTS DÉCOUVERTS EN 2012 Les restes fossilisés du reptile marin ont été découverts en 2012 par des enfants membres d'un club de jeunes géologues de la région d'Orenbourg, qui ont acheminé eux-mêmes une partie des ossements, avant que ne soit dépêchée sur les lieux une équipe de chercheurs. L'étude de ces ossements pourrait conduire à des découvertes sur l'évolution de l'espèce et son environnement à la période du crétacé (de – 145 millions d'annés à – 65 millions d'années), selon M. Efimov. Les scientifiques russes comptent baptiser cette nouvelle espèce Polycotylus sopotsko, du nom de la directrice du club des jeunes géologues. Source
  23. Mubarak Batambuze a affronté le crocodile à l'origine de la mort de son épouse et de leur enfant à naître au cours d'un terrible combat qui a duré plus d'une heure. Mubarak Batambuze, un Ougandais de 50 ans, a eu sa revanche sur le meurtrier de sa femme... un crocodile de huit mètres de long. Selon la BBC, Demeteriya Nabire était partie chercher de l'eau dans le lac Kyoga avec d'autres femmes du village lorsqu'elle a été attrapée et tuée par l'animal. Elle était alors enceinte de huit mois. Un décès tragique survenu il y a quatre mois de cela et qui a plongé son époux dans une profonde détresse. Ainsi, lorsqu'il a appris le mois dernier que le crocodile, qui était à l'origine de la mort de six autres femmes et enfants, était réapparu, il n'a pas hésité une seconde et a décidé de le traquer. Mubarak Batambuze a fabriqué une arme à l'aide d'un bout de bois et d'une pointe de métal et est parti à la recherche de la bête avec d'autres villageois. Mais lorsqu'ils sont finalement tombés sur l'animal géant, ceux-ci ont rapidement pris peur et ont tenté de le convaincre de ne pas le provoquer. C'était sans compter sur la soif de revanche de ce veuf. "Je me fichais de mourir en tuant cet animal", explique-t-il en revenant sur son incroyable détermination. "Je voulais vraiment me venger". Lance artisanal au poing, Mubarak a affronté l'animal pendant plus d'une heure. Un combat qu'il a finalement gagné. "Il était très violent", se souvient-il. "Mais j'étais plus que déterminé et je n'avais pas peur de mourir. Je voulais juste qu'il meurt". Après l'avoir tué, Mubarak et ses hommes ont ramené le crocodile au village où tout le monde a été impressionné par la taille de la bête. L'animal a été examiné par des spécialistes qui ont retrouvé des os et des vêtements dans son estomac. Source
  24. La quantité saisie par les douanes, 93 kilos, laisse penser que les braconniers avaient de nombreux clients. Outre une peine d’amende et de prison avec sursis, ils encourent la confiscation des biens ayant servi au transport de la viande. (archives Douanes) Le ministère public a requis 8 mois de prison avec sursis, hier, contre un marin poursuivi pour avoir été trouvé en possession de 93 kg de viande de tortue verte, espèce protégée par la convention de Washington, mais toujours très prisée pour sa chair en Polynésie française. Douze mois de prison avec sursis ont aussi été requis contre un comparse qui gardait pour son compte, dans son congélateur, une partie de la marchandise. Une peine plus sévère, car des sachets contenant des résidus d’ice avaient été découverts en sa possession en marge de cette enquête des douanes. Les deux hommes sont également sous la menace d’une amende de 500 000 F chacun, à laquelle viendra s’ajouter l’amende douanière, 246 500 F pour le premier, 218 250 F pour le second. Une amende calculée sur la base de 5 000 F le kilo de tortue, soit la valeur de la marchandise à la revente sur la grille de lecture des douanes. Le véhicule du marin ayant servi à transporter la marchandise pourrait enfin être saisi. Le tribunal a mis sa décision en délibéré. Le jugement sera rendu le 3 mars. Tout a commencé le 14 novembre dernier par un contrôle inopiné des douanes à la sortie du port de Papeete. Les agents découvrent dans un pick-up une importante quantité de viande de tortue, environ 40 kg. Les perquisitions au domicile du marin, originaire de Papara et qui revenait d’une mission aux Tuamotu, permettent de découvrir 8 kg supplémentaires de viande congelée dans des sacs plastiques. L’enquête des douaniers s’achèvera à Paea, au domicile de l’ami venu le chercher au port, chez qui sera découverte la quarantaine de kilos de tortue découpée complétant la prise. “C’est la première fois que je tue une tortue, je n’en ai jamais revendue, j’ai un salaire plus que confortable, je n’ai pas besoin de cela pour vivre”, a juré le marin aux juges. “C’était pour ma consommation privée, en prévision des fêtes de fin d’année”, ajoute le prévenu qui avait reconnu devant les douanes avoir pêché et conditionné l’animal “à l’abri des regards sur un îlot des Tuamotu”, sachant “que c’était interdit”. L’homme avait ensuite profité du chargement de la goélette pour dissimuler la viande “au milieu de sacs de gravier” sur le trajet retour à Tahiti. Son acolyte a juré qu’il ignorait que son collègue débarquerait au port avec ce type de marchandise, tout comme il ignorait que les sacs congelés et fermés qu’il gardait pour son compte contenaient de la tortue et pas du poisson. Le parquet a insisté sur la quantité de viande saisie, près de 100 kg, “une prise importante”. Rappelant que certains Polynésiens étaient encore prêts à dépenser jusqu’à 9 000 F le kilo de viande de tortue, espèce pourtant protégée, le ministère public a insisté sur “la nécessité de sanctionner sévèrement ceux qui en font le trafic”. Me Robin Quinquis, l’avocat du marin pêcheur de tortue, principal prévenu dans ce dossier, a, pour sa part, invité le tribunal à ne pas faire l’amalgame entre un acte “isolé”, “culturel”, “sur un atoll que je mets quiconque au défi de placer sur une carte aux Tuamotu, avec zéro habitants pour 300 tortues”, et ces tortues régulièrement piquées au large par les pêcheurs. Réponse le 3 mars. Source
  25. Ce mardi, un promeneur qui avait trouvé l’animal sur la plage a appelé Maréis puis s’est rendu à Etaples pour le montrer au responsable des aquariums. Surprise : il ne s’agissait pas d’une tortue d’eau de mer. Cette tortue a bien certainement été relâchée par son propriétaire en pensant qu’elle allait regagner le grand large. En effet, la tortue de Floride a été pendant longtemps un cadeau de la taille et au prix d’une pièce de 5 francs que l’on offrait aux enfants dans les années 80. Les vendeurs d’animalerie oubliaient simplement de préciser que cet animal vivait 50 ans et pouvait mesurer 30 cm à l’âge adulte. Beaucoup de ces animaux ont ensuite été abandonnés par leur propriétaire dans les étangs des jardins publics car ils ne pouvaient plus s’en occuper. Le conseil de Maréis Ne relâchez pas dans la nature ces animaux car ils renverseront l’écosystème. Aujourd’hui interdite à la vente en France et considérée comme invasive, la tortue de Floride mange les escargots et les amphibiens des étangs. Elle menace également la tortue d’eau douce européenne appelée cistude d’Europe car elle est plus agressive. Et en mer… Si elle ne supporte pas l’eau de mer, le froid et les courants marins, elle servira de repas aux goélands ! Les aquariologistes de Maréis pourront vous conseiller pour les placer dans des centres de récupération et de soin. La tortue trouvée à Merlimont a été confiée à un particulier qui va en prendre soin. Source
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