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Max|mum-leterrarium

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  1. Pour la première séance de l’assemblée plénière de l’année, les membres du conseil économique, social et culturel (CESC) ont débattu sur deux projets de loi du Pays portant, pour le premier, sur la modification du livre Ier du Code de l’environnement quant aux espaces naturels protégés, aux espèces protégées et réglementées et aux dispositions pénales. Quant au deuxième projet de loi du Pays, celui-ci concernait l’organisation du transport interinsulaire maritime et aérien. Avant l’examen des projets de loi, tous les membres du CESC, à la demande du président de l’institution, Angelo Frebault, se sont levés pour une minute de silence en mémoire des victimes des attentats de Paris. La tortue cristallise les débats Le premier projet de texte du Pays examiné par le CESC hier visait à compléter le Code de l’environnement dans le but de protéger et de maintenir la biodiversité sur le territoire. Pour cela, le texte présenté prévoit de compléter et de mettre à jour la liste des définitions utiles. Le texte étend également le champ de protection des espaces naturels protégés et précise les interdictions. Il complète et renforce également le régime de protection des espèces protégées, revoit les contours des dérogations aux interdictions et précise dans quelles conditions, enfin, il réactualise et renforce les sanctions pénales en cas d’infraction. Si la protection de l’environnement a fait l’unanimité chez les membres du CESC, ceux-ci ont débattu sur les espèces protégées, et notamment les tortues vertes classées en catégorie B, qui permettent des dérogations précises. Dans son avis négatif, le CESC a pris en compte le côté culturel et a réaffirmé sa position favorable à l’élevage de la tortue “pour éviter le braconnage, pour développer la consommation de cette espèce”. Le CESC a ainsi dans son avis rappelé “que certaines pratiques traditionnelles telles que le Rahui étaient de nature à favoriser une gestion raisonnée et durable des ressources”, et qu’elles “méritaient d’être davantage prises en compte et mises en valeur”. Finalement, le CESC a émis un avis défavorable au projet de loi du Pays par 21 voix pour l’avis, 12 abstentions et zéro voix contre. Quasi consensus pour le transport interinsulaire Le deuxième projet de loi du Pays concernait, quant à lui, la définition du cadre législatif global pour l’organisation du transport interinsulaire et de l’activité de transport public interinsulaire. Dans leur avis, les membres du CESC ont préconisé que la Polynésie française “fixe ou homologue les tarifs, en adéquation avec le coût réel de la desserte”. Ils ont également attiré l’attention du législateur “sur la nécessité d’examiner certains cas particuliers”, notamment ceux concernant les cas d’urgences sanitaires. “Dans de nombreuses îles, certaines personnes sont amenées, notamment en cas d’urgences sanitaires, à transporter du public dans des déplacements inter-îles et ce sans licence de transport public.” Le CESC a également rappelé que, “dans le cadre d’un précédent projet de loi du Pays afférent au transport public aérien interinsulaire”, il était urgent de définir un schéma directeur des transports “afin de se doter d’une vision globale et prospective du secteur”. Le CESC rappelle également que “compte tenu des enjeux majeurs représentés par la défiscalisation nationale dans les secteurs du transport maritime et aérien”, il préconise “l’élaboration et la mise en œuvre rapide du schéma directeur des transports”. Finalement, les membres du CESC ont émis un avis favorable au projet de loi du Pays par 26 voix pour, deux contre et zéro abstention, en rappelant que la desserte maritime et aérienne devait “être érigée en service public, assurée autant que faire se peut par l’initiative privée, en fonction notamment de l’évaluation des besoins et du coût de la desserte”. Pascal Martin Source
  2. Quinze mille kilomètres à pied à travers l'Australie, habillé en Stormtrooper. Scott Loxley n'a pas perdu son pari. Cet ancien soldat de 47 ans a revêtu le costume de l'empire galactique pour une bonne cause : collecter des fonds en faveur d'un hôpital pour enfants de Melbourne. Mais au jour 277 de son aventure, mercredi 13 janvier, il a malgré lui testé l'efficacité du côté obscur de la Force. Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, Scott Loxley raconte qu'un serpent lui a mordu le tibia. "Je pouvais sentir les dents racler le plastique, mais l'armure a arrêté quelque chose." Il affirme avoir reconnu un serpent de la mulga, précise le Telegraph, très venimeux, et considéré comme le sixième serpent le plus dangereux d'Australie par Australian Geographic. "Alors, aujourd'hui est une bonne journée", conclut Scott Loxley, qui a déjà réuni 40 000 dollars au profit du Monash Children's Hospital, selon le Guardian. Rien ne dit en revanche s'il a utilisé la Force. Une meilleure blague vous avez ? Source
  3. Les autorités de Los Angeles ont découvert mercredi 15 janvier un alligator âgé de 36 ans dans une maison d'un quartier tranquille de la ville. Selon sa propriétaire, l'animal était doux comme un agneau... C’est la deuxième fois que la police de Los Angeles se rendait dans cette maison après un signalement indiquant la présence d’un alligator dans le jardin. Et cette fois, les agents qui se sont déplacés n’ont pas été déçus. 2,50 mètres de long A l'intérieur de la bâtisse, ils ont trouvé un alligator mesurant près de 2,50 mètres de long. La propriétaire a alors expliqué toute l'histoire. Le reptile, encore bébé, a été acheté par son époux 36 ans auparavant. Il dormait avec les chats de la maison Peu à peu, l'animal s'est imposé dans la vie de cette famille, dormant avec les chatons de la maison et suivant ses maîtres comme un chien de compagnie. A la mort de son mari, la femme dit ne pas avoir eu le cœur de s'en débarrasser, ni de signaler sa présence aux autorités. Amateur de hot-dogs et de poulet Baptisé Jaxson par ses propriétaires, l'animal a été transféré dans un zoo de la région. Les autorités mènent une enquête de voisinage pour savoir si des disparitions d'animaux pendant toutes ces années peuvent avoir un lien avec la présence de cet animal vorace. Même si sa propriétaire affirme qu'il n'a jamais consommé d'animal vivant et se nourrissait essentiellement de hot-dogs et de poulet. Source
  4. Il y a 430 millions d'années, les scorpions étaient déjà capables d'évoluer sur la terre ferme, révèle la découverte de 11 fossiles de scorpions au Canada. EN BREF - La découverte de 11 fossiles de scorpions vieux de 430 à 433 millions d'années révèle que ces derniers, dont on sait aujourd'hui qu'ils sont apparus dans les océans, étaient capables d'évoluer sur la terre ferme dès cette époque. Jusqu'ici, les chercheurs estimaient que cette "sortie des eaux" avait eu lieu plus tard. L'analyse de ces fossiles de scorpions, découverts dans des sédiments situés en Ontario (Canada) par des chercheurs du Royal Ontario Museum de Toronto (Canada), montre en effet que ces spécimens étaient dotés de "pieds" plats, leur permettant de se déplacer sur le sol, tout comme les scorpions modernes. Toutefois, ces scorpions n'étaient pas munis d'un système leur permettant de se nourrir sur la terre ferme, ce qui indique qu'ils évoluaient encore majoritairement dans les océans à cette époque. Cette découverte a été publiée dans la revue Biology Letters sous le titre "A new mid-Silurian aquatic scorpion—one step closer to land?". Source
  5. En 2013, une maison passageoise avait été saccagée par des cambrioleurs, qui s'en étaient pris aux chiens (gazés) et à l'iguane (tué à coups de chaise) du propriétaire. Les auteurs ont écopé de peines de prison. Le propriétaire d'un établissement de nuit du Passage d'Agen, le Chantaco, revient chez lui vers 6 heures du matin, le 19 janvier 2013, pour trouver sa maison de Moirax totalement vandalisée. C'est un carnage. Plafonds éventrés, produits alimentaires étalés sur les murs, canapés et matelas lacérés, tous les meubles fracassés, rien n'a échappé à ce véritable déchaînement de violence. Ses deux chiens gisent, gazés. L'un d'eux décèdera hui jours plus tard et le second garde d'importantes séquelles. L'iguane jeté contre le mur Son iguane arraché à son terrarium, a été projeté contre un mur, puis écrasé avec une chaise. Ils étaient trois jeunes, deux garçons et une fille, âgés de 21 à 22 ans, jugés hier pour vol aggravé et mauvais traitements sur animaux. Le quatrième participant à cette razzia ne s'est pas présenté. Ce serait pourtant l'instigateur des faits. Deux, la jeune femme et l'un des prévenus, reconnaissent leur participation. Le garçon, qui a gazé les deux chiens, confirme avoir sorti l'iguane de son terrarium, mais c'est la prévenu absent, le cerveau de l'affaire, qui aurait achevé la pauvre bête avec une chaise. Le troisième affirme ne rien avoir affaire avec cette histoire et présente un alibi, «de complaisance» pour le procureur. La motivation de ce commando cambrioleur n'est pas claire. «C'est l'appât du gain» dira la jeune fille. On leur aurait parlé de 70 000 euros dans un coffre et «c'est parti en vrille quand on n'a rien trouvé». Me Gauthier, qui représente la victime, a une autre version : la vengeance. La victime s'est séparée de sa compagne le 8 décembre et le 10 décembre elle vivait avec le père de l'organisateur du cambriolage. Ce serait donc, d'après lui, probablement grâce à ses renseignements que le fils de son nouveau compagnon a programmé cette mise à sac. L'avocat demande 8 000 euros pour le préjudice matériel et 5 000 euros pour le préjudice moral. Le procureur requiert 8 mois de prison pour les trois hommes dont 4 mois avec sursis et mise à l'épreuve et 70 heures de travail d'intérêt général à l'encontre de la jeune femme pour laquelle son avocat, Me Fournier, demandait la relaxe. Il plaidait que cette dernière était sous anti dépresseurs et donc avec une perte de raisonnement. Le tribunal a requalifié en acte de cruauté sur animal domestique les violences sur les chiens et l'iguane et a condamné les trois hommes respectivement à 10 mois dont 5 mois avec sursis et mise à l'épreuve, 6 mois dont 3 mois avec sursis et mise à l'épreuve, 3 mois ferme et 6 mois avec sursis pour la jeune femme. Source
  6. Si ce reptile, nommé erpetonyx arsenaultorum, était vivant, il ressemblerait à la plupart des reptiles actuels, marchant sur quatre pattes équipées de griffes. PHOTO LA PRESSE CANADIENNE Un chercheur néo-écossais affirme qu'un fossile découvert par un garçon sur l'Île-du-Prince-Édouard il y a plus d'une décennie serait celui d'une nouvelle espèce de reptile qui vivait il y a 300 millions d'années. Sean Modesto, qui est professeur de biologie à l'université du Cap Breton, estime qu'il s'agit là d'un des fossiles les plus complets de l'âge carbonifère. Il ajoute que le spécimen est très rare, qu'il est le seul connu de cette époque précise du carbonifère et qu'il s'agit du seul reptile de cette ère. Le fossile avait été découvert par un garçon et sa famille sur leur terre agricole de Prince County il y a 14 ans. Il avait été confié au Musée Royal Ontario en 2004 et l'équipe de Sean Modesto a commencé à l'étudier il y a quatre ans. Selon le chercheur, le fossile, qui est extrêmement bien conservé, démontre que les reptiles étaient plus diversifiés qu'on le croyait jusqu'ici à la fin de l'âge carbonifère. Si ce reptile, nommé erpetonyx arsenaultorum, était vivant, il ressemblerait à la plupart des reptiles actuels, marchant sur quatre pattes équipées de griffes. Le fossile mesure environ 19 centimètres. Source
  7. La morsure d'une araignée est parfois suspectée d'être la cause d'infections bactériennes. Pourtant une récente étude prouve que les cas restent minimes. Ce diagnostic trompeur incriminerait injustement ces innocentes petites bêtes. N’ayez pas peur des araignées : il est peu probable qu’elles transmettent des maladies bactériennes. GollyGforce - Living My Worst Nightmare, Flickr, CC by 2.0 Les moustiques et les tiques transmettent des maladies. Mais qu’en est-il des araignées ? Comme des bactéries sont présentes sur les crochets ou les pièces buccales de ces animaux, on peut imaginer que la morsure d’une araignée puisse transmettre des maladies. Parfois, médecins et patients attribuent aux araignées la cause d'infections bactériennes. Des chercheurs ont donc voulu savoir si les cas avérés de transmissions d’infections par des araignées étaient nombreux. Pour cela, une équipe de scientifiques menée par un entomologiste de l’université de Californie, Richard Vetter, a effectué une revue de littérature sur le sujet. Ils ont extrait des données provenant de publications sur des envenimations d'araignées, c'est-à-dire des manifestations dues à l'entrée du venin dans l'organisme. Les résultats de l’étude apparaissent dans la revue Toxicon. D'après cet article, les preuves d’infections ayant eu des araignées pour vecteurs sont maigres, comme l’explique Richard Vetter, le principal auteur : « En examinant les rapports de milliers de morsures d’araignées de nombreuses espèces dans le monde, nous n’avons trouvé quasiment aucune mention d’infection associée avec une blessure infligée par un arachnide ». Le seul cas recensé d'une transmission d'infection serait dû à une araignée australienne qui tisse une toile dorée. D. Gordon E. Robertson, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 Les araignées ne sont généralement pas vecteurs d’infections bactériennes Cependant, une exception semble confirmer cette règle. Parmi tous les articles analysés, les auteurs ont identifié un cas crédible où une morsure d’araignée aurait bel et bien conduit à une infection. Cet épisode impliquait une grosse araignée d’Australie qui tisse une toile dorée et une bactérie rarement trouvée chez les humains. « La morsure a conduit à une lésion remplie de pus qui persistait plus de deux mois. » Malgré tout, Richard Vetter conclut : « Bien que la morsure d’araignée puisse être un agent causatif d’infection bactérienne séduisant et plausible, les données montrent que c’est fortement improbable ». C'est donc par erreur que médecins et patients incriminent des morsures d'araignées. Par exemple, dans une étude portant sur 182 patients de Californie du Sud qui se sont plaints de morsures d’araignées, moins de 4 % avaient subi une envenimation due à une araignée. En revanche, 86 % d'entre eux avaient une infection de la peau. La vraie cause serait donc tout autre. Les araignées servent en réalité de boucs émissaires... Conséquence de ces mauvais diagnostics : les patients peuvent développer une arachnophobie injustifiée et utiliser de manière excessive des pesticides dans leur logement… Source
  8. Lorsque vous travaillez dans un bâtiment construit en 1886, vous pouvez vous attendre à des problèmes occasionnels avec la plomberie. Mais Holly Wells et Stephanie Lasca, co-fondateurs de Vertical PR + Marketing, n’ont pas été préparés à ce qu’un boa arc-en-ciel colombien d’1,50 mètre sorte des toilettes de leur bureau. “Je croyais pas mes yeux “, a déclaré Lasca. Quand elle a vu le scintillement de la langue du serpent, elle a aussitôt réalisé que c’était un serpent. « C’est le pire cauchemar que l’on puisse imaginer», a confirmé Stephanie Lasca. Après la surprise, cette femme a hurlé et a couru de la salle de bain, en claquant la porte et en appelant le ministère des Services animaux du comté. Le serpent, identifié comme un boa arc-en-ciel colombien, était recroquevillé derrière les toilettes quand un employé des services d’animaux est arrivé au bureau au 5ème étage de l’immeuble situé dans le centre de San Diego, qui était autrefois l’hôtel de ville. Pesant à peu près 2.5 kg, le serpent était maigre et affaibli. Mais aussi un peu grincheux. Il a mordu le fonctionnaire qui l’a attrapé. Le serpent fut emmené à un centre de protection des animaux pour examen. S’il n’a pas de propriétaire, il sera donné à un groupe d’expériences avec boas, a déclaré Dan DeSousa, directeur adjoint du Département des Services animaux. Source
  9. Ils entretiennent des liens forts et particuliers avec leur animal, gros, petit et parfois exotique. Des Blésois racontent leur quotidien. Élève de terminale bac Pro au lycée horticole (vente en animalerie), David Robilliard, 18 ans, partage sa vie entre sa mère et une dizaine de reptiles : des pythons, des boas, des couleuvres et des geckos (sorte de lézards). Des animaux familiers acquis depuis 2007 auprès de particuliers ou d'éleveurs, dans des animaleries ou lors de bourses aux serpents. Une pièce entière leur est dédiée, où chaque reptile occupe son propre terrarium. Souris, rats et lapin au menu La vie de David est structurée par les soins qu'il doit prodiguer à ses animaux. « Je les nourris à heure fixe le dimanche. Ils deviennent alors beaucoup plus actifs comme si l'approche du repas les stimulait. Chaque matin, je vais voir si tout va bien. » Au menu, un total de 5 souris, 5 rats et un lapin, tous achetés congelés chez Snake & Co, avenue Wilson. « Les geckos mangent des grillons vivants vendus dans des petites boîtes », précise David. Peu sensible à la symbolique ambiguë du serpent, entre représentant du mal ou signe de perfection, David décline son attachement de façon prosaïque. « Dès le collège, j'ai été attiré par les animaux qui sortaient de l'ordinaire. J'adorais visiter la section reptiles des zoos ». À 11 ans, David achète sa première couleuvre. « Je la sortais souvent au début, mais quand j'ai eu d'autres couleuvres, elle m'a mordu, peut-être par jalousie ». En tout cas, la grande affaire, avec ce type d'animal, c'est bien d'être maître de son propre animal et d'être assuré qu'on en est le maître. C'est exactement la posture de David qui, dans la mesure où tout être aime et recherche son semblable, connaît intimement ses grands serpents. « Ma femelle python tapis reconnaît mon odeur. Elle ne manifeste jamais aucune agressivité ». David possède également un chat européen, 5 rats domestiques et 5 poissons « combattants ». Il a effectué trois stages chez Snake & Co, rêve de reproduction pour ses boas, mais pour le moment le mâle est trop petit. Une arche de Noë, en somme ! Cor. NR : Jacques Henry Source
  10. Un reptile géant de l'ordre des ichtyosaures qui évoluait il y a 170 millions d'années dans les eaux aujourd'hui écossaises a été identifié, a annoncé lundi l'université d'Édimbourg. Cette créature qui ressemble à un dauphin pouvait mesurer plus de quatre mètres et vivait durant la période du Jurassique dans des eaux chaudes et peu profondes, là où se situe aujourd'hui l'Écosse. Ce contemporain des dinosaures a été identifié grâce à un fossile trouvé sur l'île écossaise de Skye, la plus grande de l'archipel des Hébrides intérieures. Des fossiles très rares Cette nouvelle espèce a été baptisée «Dearcmhara shawcrossi», le premier terme signifiant «lézard marin» en gaélique écossais et le second étant tiré de Brian Shawcross, l'amateur ayant découvert le fossile en 1959. «Au temps des dinosaures, les eaux écossaises étaient peuplées par de gros reptiles de la taille de bateaux à moteurs. Ces fossiles sont très rares et pour la première fois nous avons trouvé une nouvelle espèce uniquement écossaise», a déclaré le professeur Steve Brusatte, de l'université d'Édimbourg. «Sans la générosité du collectionneur qui a donné ces os à un musée au lieu de les garder ou de les vendre, nous n'aurions jamais su que cet extraordinaire animal a existé», a-t-il souligné. Le reptile le plus célèbre d'Écosse reste le monstre du Loch Ness, le légendaire animal aquatique qui attire des milliers de touristes sur les rives de ce lac situé dans les Highlands (nord de l'Écosse). Source
  11. Les propriétaires d'établissements hôteliers ont l'habitude de trouver toutes sortes de choses laissées derrière par des clients, mais le gérant d'un motel d'Owen Sound, en Ontario, a eu la surprise de sa vie en se retrouvant face à face avec un boa constricteur d'un mètre et demi de longueur dans une de ses chambres, le week-end dernier. Les policiers ont dû intervenir pour maîtriser le serpent et l'emmener dans une animalerie. L'enquête a permis d'établir que le propriétaire du reptile, un homme de 25 ans, louait la chambre depuis un mois et avait quitté les lieux pour se rendre en Nouvelle-Écosse. Rejoint par les policiers, le jeune homme a expliqué qu'il avait laissé des instructions à un ami, le propriétaire précédent du boa, pour que ce dernier récupère l'animal et aille le porter dans une animalerie. Or, l'ami en question ne s'est jamais présenté et le serpent a été laissé seul dans la chambre de motel durant cinq ou six jours avant que le gérant ne le découvre. Source
  12. Le gecko a fasciné pour sa capacité toute particulière de pouvoir adhérer aux surfaces humides. De nombreuses équipes de recherche se sont donc attachées à tenter de reproduire son mécanisme d’adhérence, car cette adhérence est toujours effective en milieu humide, une caractéristique de nombreuses plaies malgré laquelle le dispositif de pansement doit rester adhérent. Pourtant, certains geckos perdent leur capacité à coller aux surfaces. Cette nouvelle étude de l’UC Riverside, présentées dans les Actes de l’Académie des Sciences américaine qui décrypte le mécanisme en sens inverse, montre que cet attribut est bien perdu en connaissance de cause. L’équipe de biologistes californien montre ici comment l’évolution peut reléguer des adaptations acquises, telles que cette adhérence, mais au profit de nouveaux avantages de survie. Leur étude constate que les espèces de geckos qui ont perdu ce système d'adhérence évoluent plus rapidement en termes de morphologie et de motricité. En fait, en supprimant les contraintes liées à l’adhérence, ces espèces deviennent capables de se déplacer ou de se cacher plus rapidement. La diversification de l’espèce est le fin mot des chercheurs et cette diversification considérée comme une innovation car elle permet au gecko « d'occuper un nouveau créneau ». Dans l’évolution, expliquent les auteurs, le rapport bénéfices-risques est toujours positif. Car dans ces environnements terrestres de cette nouvelle espèce, le système d’adhérence n’est plus utile mais handicapant car il limite la vitesse de déplacement. C’est donc un exemple ou l’évolution peut entraîner l'élimination de propriétés pour le bénéfice de l’organisme. Un concept assez nouveau, où la perte d’un attribut est biomécaniquement bénéfique. Ainsi jusque-là les geckos motivaient l’attention des chercheurs pour leur adhérence, aujourd’hui ils représentent un terrain d’étude idéal pour aborder les questions liées à l'évolution. Source
  13. Le crapaud calamite... cette espèce protégée, découverte sur le site où la société SITS devait s'agrandir, bloque le projet. Du moins jusqu'à la période des amours... L’association Yvelines Environnement a découvert de façon fortuite la présence d’une population d’une vingtaine de crapauds calamites sur le site où devait s’installer l’entreprise spécialisée dans la téléphonie. (Biosphoto/Antoni Agelet.) Il ne mesure qu'une dizaine de centimètres, n'a rien de franchement séduisant, et pourtant... Le crapaud calamite est en passe de se transformer en calamité pour une entreprise implantée à Rosny-sur-Seine (Yvelines), qui comptait déménager en créant au passage une trentaine de nouveaux emplois. La découverte de ce spécimen animal, il y a quelques semaines, sur le nouveau terrain où devait s'installer la société SITS, spécialisée dans la téléphonie, complique sérieusement ce projet d'implantation. Ultimatum jusqu'à fin janvier « A l'origine, nous voulions quitter notre site actuel de Rosny-sur-Seine pour bouger de quelques centaines de mètres sur un terrain plus grand, dans la zone des Marceaux, raconte Paul Dariel, le PDG. Ce transfert nous aurait permis de passer de 80 à 110 salariés. Mais pour l'instant, le crapaud bloque tout. » Un protocole a pourtant été signé avec la communauté d'agglomération de Mantes en Yvelines (Camy), propriétaire du site, qui avait pris ses dispositions auprès des services de l'Etat pour vérifier qu'aucune étude d'impact n'était nécessaire. Mais c'était sans compter sur l'association Yvelines Environnement, qui a découvert de façon fortuite la présence d'une population d'une vingtaine de crapauds calamites sur le site. Rare en Ile-de-France, cette espèce est protégée par une directive européenne comme par la convention de Berne. Impossible, donc, de les déloger. « Notre objectif n'est évidemment pas de freiner le projet ou de bloquer la création d'emplois. Mais on ne peut pas faire fi des considérations environnementales, explique un membre d'Yvelines Environnement. C'est désormais à l'entrepreneur et à l'administration de proposer des solutions. L'animal peut être déplacé de son habitat mais il faut des dérogations et attendre le printemps, période de reproduction du crapaud. » La Camy dit avoir missionné un « bureau d'études en écologie afin d'établir rapidement un diagnostic et proposer des solutions compensatoires pour préserver l'espèce ». Mais Paul Dariel, le chef d'entreprise, n'a pas franchement l'intention d'ajuster son calendrier à celui des chaleurs printanières du crapaud. « Si d'ici à la fin du mois de janvier il n'y a pas d'avancée, je partirai ailleurs », assure-t-il. Source
  14. Les tortues radiées font partie du patrimoine de Madagascar. Elles doivent être toutes rapatriées. C’est en ces termes que le coordinateur de l’Alliance pour la survie des tortues, Herilala Randriamahazo, a réagi après la découverte de cent soixante dix bébés tortues étoilées par les douanes françaises à Roissy, le 14 décembre. Cette interpellation fait suite à une entente depuis un an sur le retour de quatre vingt quinze tortues radiées saisies dans un pays arabe, mais qui, jusqu’ici ne s’est pas concrétisé. « Il y a des normes à suivre avant de réintégrer les tortues dans leur milieu naturel. Ces animaux doivent se reposer et être soignés, pour ne pas subir un nouveau traumatisme. Toutefois il ne faut pas attendre plusieurs mois. Nous avons actuellement le savoir faire pour les prendre en charge. Je pense que trois mois suffisent pour les réhabiliter dans un centre spécialisé», a expliqué Herilala Randria­mahazo. La procédure pour les faire revenir dans leur habitat naturel ne devrait pas non plus poser beaucoup de contraintes. « Il suffit que le gouvernement malgache envoie une lettre demandant le retour de ces animaux dans leur habitat naturel. Sur le plan financier, les deux pays pourraient trouver une entente même si La Grande île a laissé filer entre ses doigts ces tortues », suggère le coordinateur de l’Alliance pour la survie des tortues. Menace d’extinction Les défenseurs de l’environnement considèrent aussi cette découverte, comme un nouveau départ afin de mettre fin à ce trafic. « Nos douaniers se plaignent toujours du manque de moyens, comme d’un scanner pour mettre un terme à ce trafic dans l’aéroport international d’Ivato. L’État devrait aussi prendre ses responsabilités, s’il veut vraiment lutter contre ce fléau. Mais nous ne pouvons pas non plus nous lamenter toujours sur ce manque de moyens. Comment les autres ont-ils pu découvrir ce trafic alors que nous n’y sommes pas arrivés », se demande une source auprès d’une ONG internationale intervenant dans la protection de l’environnement. Selon l’estimation de l’Alliance pour la survie des tortues, soixante mille tortues sont en moyenne victimes de trafics chaque année. La tortue radiée et la tortue araignée, Pyxis arachnoides, espèces endémiques du Sud et du Sud-est, sont pourtant menacées d’extinction. Vonjy Radasimalala Source
  15. Le cauchemar pour toute personne allant aux toilettes? Se retrouver nez à nez avec un serpent. C’est pourtant la mésaventure survenue à une femme à San Diego (Etats-Unis), rapporte le Los Angeles Times mercredi. Un boa arc-en-ciel colombien d’1,50 mètre s’est retrouvé pour une raison inconnue dans les toilettes d’un cabinet de relations publiques et marketing, situé dans un bâtiment construit en 1886. Interrogation sur l’itinéraire du serpent «Quand j’ai vu le serpent, je n’y croyais pas mes yeux. C’est le pire cauchemar que l’on puisse imaginer», a affirmé Stephanie Lasca au quotidien. Après la surprise, cette femme a hurlé et couru hors des toilettes avant d’appeler le service des animaux du comté. >> Un boa dans les toilettes d'un collège en Ardèche, en janvier 2014 Quand les fonctionnaires sont arrivés, le boa s’était recroquevillé derrière la cuvette des toilettes. Plutôt grognon, l’animal a mordu l’homme qui l’a attrapé avant d’être emmené à un centre pour y être examiné. Après cette péripétie, une question reste en suspens: Comment ce boa a-t-il pu atterrir dans le système des égouts de la métropole américaine San Diego? Quant au propriétaire du serpent, il n’a pas été encore retrouvé. Source
  16. Il lui prépare un nid d’amour douillet. Il la séduit en lui faisant longuement la sérénade. Quand ils fondent une famille, c’est lui qui s’occupe des enfants. Il est un si beau parti que ces dames se pressent à sa porte. Voilà une bonne nouvelle. Parce que plus la grenouille corroboree procrée, plus on a de chances de sauver cet amphibien, l’un des plus menacés d’Australie. Au début de la saison des amours, le mâle, long de 2,5 cm, façonne une garçonnière en mousse avec ses pattes postérieures, près d’une source. Il fait sa parade amoureuse bruyamment, jusqu’à ce qu’une femelle entre dans son nid. Elle y pond quinze à trente-huit oeufs, sur lesquels il dépose ses spermatozoïdes. Elle se retire ; il demeure. Il poursuit ses appels pendant toute la saison, recevant jusqu’à dix partenaires et fécondant leurs oeufs. Puis, il reste à la maison durant six à huit semaines, jusqu’aux pluies de l’automne et de l’hiver. Le nid est inondé et les oeufs éclosent dans ce milieu aqueux. La sécheresse peut éliminer ces points d’eau avant que les têtards corroboree ne se métamorphosent, et le champignon chytride risque de tuer les grenouilles avant qu’elles n’atteignent la maturité sexuelle. Aujourd’hui, il en reste peut-être une cinquantaine à l’état sauvage. Mais, en 2014, dans le cadre de programmes de reproduction menés par des zoos de Melbourne et de Sydney, des centaines d’oeufs ont été placés dans des zones de nidification. Dans l’espoir que ces jolis coeurs continuent à coasser encore longtemps. Par Patricia Edmonds Source
  17. Enorme surprise pour Fabrice Cadillon et sa famille ce lundi soir: en voulant régler un petit problème d'évacuation de la chasse d'eau de leurs toilettes, ces habitants de Péreuil ont aperçu "un petit bout d'une queue de lézard qui dépassait du rebord de la cuvette". Mais en y regardant mieux, ils se sont rendus compte qu'il ne s'agissait pas d'un petit lézard mais plutôt d'une grande couleuvre. Pas de panique pour autant chez les Cadillon, bénévoles à Charente Nature: "Nous savons qu'il s'agit d'une espèce protégée, non venimeuse, qui hiverne normalement d'octobre à avril en fonction de la météo". Ils ont donc appelé les pompiers de Blanzac-Porcheresse qui ont réussi, après une vingtaine de minutes d'effort et le démontage du réservoir de la chasse d'eau, à sortir la couleuvre de sa cachette. "La couleuvre faisait tout de même un peu plus d'un mètre de long. Nous supposons qu'elle a dû arriver là en remontant via les conduits d'évacuation qui mènent à la fosse toutes eaux", imagine Fabrice Gadillon qui assure que désormais, il ne regardera plus ses toilettes de la même façon. Source
  18. Découverte dans l’île Sulawezi (Indonésie) Limnonectes larvaepartus est une grenouille qui ne pond pas d’œufs, mais des têtards. Question : comment fait le mâle pour introduire sa semence chez la femelle? PREMIÈRE. On a beau être herpétologiste réputé, on commet parfois des erreurs. Celle-ci est heureuse. En pleine nuit, au cœur de la jungle de l’île Sulawezi, Jim McGuire, est persuadé de tenir une grenouille mâle du genre Limnonectes, des amphibiens de quelques grammes dotés de petits crochets servant principalement aux combats entre mâles. Quand soudain l’animal lui pond dans les mains des têtards d’à peine 10 millimètres de long! La découverte est immense. Non seulement il s’agit d’une espèce inconnue, mais de plus, elle a un moyen unique de se reproduire. Jamais en effet, les scientifiques n’avaient rencontré de grenouilles accouchant de têtards. Des œufs ou de petites grenouilles, jamais de têtards... jusqu'à présent ! Les 6455 espèces de grenouilles répertoriées de par le monde se reproduisent toutes par mode externe. Les femelles pondent les œufs qui sont ensuite fertilisés par la semence du mâle. Mais une douzaine d’espèces échappent à ce schéma avec une reproduction interne. Les femelles de ces espèces sont inséminées et produisent soit des œufs fertilisés, soit de petites grenouilles qui sont à l’image des adultes. Limnonectes larvaepartus est donc la première à mettre au jour des têtards, ce qui lui vaut les honneurs de Plos One. L’examen d’un spécimen mâle de la nouvelle espèce n’a pas permis de résoudre l’énigme. Comment font ces mâles pour introduire leur semence chez la femelle alors qu’ils n’ont pas d’organe sexuel prévu pour cet usage ? QUEUE. Seule une espèce de grenouille à queue originaire de Californie présente un appendice facilitant le transfert de sperme. Les autres ont forcément une méthode, mais elle est aujourd’hui inconnue. Découvert pour la première fois en 1996, le genre Limnonectes passionne les herpétologistes. Endémiques d’une région qui a émergé il y a 10 millions d’années, ces grenouilles ont en effet rapidement (à l’échelle de l’évolution) divergé en de nombreuses espèces vivant dans les mêmes forêts équatoriales mais utilisant des habitats différents et ne se nourrissant pas de la même chose. C’est donc un cas de spéciation (création d’espèces) particulièrement intéressant. Aujourd’hui, 4 espèces de grenouilles Limnonectes ont été décrites, mais on estime que le genre en compte au moins 25. Et d’autres surprises sont attendues. Source
  19. Thamnophis sauritus sauritus. Si tu veux, le forum est pratiquement mort. Tout le monde a immigré via le groupe facebook du nom de Le terrarium. Il y a plus de 3000 membres donc ça bouge un peu plus
  20. Une tortue de Kemp âgée d’environ trois ans a été retrouvée agonisant sur la plage de Bray-Dunes, le 30 décembre. Espèce rare et menacée, elle est décédée sur le chemin de la LPA de Calais, où elle allait recevoir des soins. Cette jeune tortue était aventurière, peut-être un peu trop. Le 30 décembre, elle s’est échouée sur la plage de Bray-Dunes, poussée par le courant, après avoir parcouru environ 8 000 kilomètres. « Elle n’avait rien à faire chez nous, la mer est trop froide », explique Pierre-Yves Charpentier, directeur associé de la Ligue protectrice des animaux (LPA) de Calais, où l’animal a été transféré au service de soin consacré à la faune sauvage. D’habitude, les tortues de Kemp nagent entre le Mexique et la Nouvelle-Écosse, près du Québec, où l’eau est un peu plus chaude. Le petit reptile de 30 centimètres vivait encore lorsqu’un Bray-Dunois l’a découvert pendant sa balade le long de la mer, à l’ouest de la digue. Rapidement, les services municipaux sont intervenus pour lui venir en aide : « On a composé tous les numéros imaginables : la SPA de Dunkerque, le Zoo de Fort-Mardyck… Finalement, avec le réseau national d’échouage, on a emmené la tortue à la LPA de Calais. » Elle meurt avant de pouvoir être soignée Trop tard. En chemin, la malheureuse succombe avant de pouvoir être soignée : « Elle est morte de froid et d’épuisement, explique Pierre-Yves Charpentier. C’est dommage, on avait tout ce qu’il faut pour la réhabiliter. » Conservée à la LPA en état de congélation, elle sera prochainement envoyée au centre d’étude des tortues de l’aquarium de La Rochelle pour être autopsiée, et savoir si elle a été intoxiquée aux PCB avant de mourir. Les 20 et 21 décembre, deux autres tortues de Kemp ont subi le même sort sur les plages anglaises de Formby et Walney, au nord-ouest du pays. Source
  21. Devant le public qui venait assister au repas du crocodile, Ian Jenkins s'est fait mordre à la main gauche. Cet Australien de 58 ans a survécu à l'attaque. Ce n'est pas le genre de spectacle auquel ces touristes auraient voulu assister. Mais dimanche, à 13 heures, c'est sous leurs yeux que le propriétaire d'un zoo australien s'est fait dévorer le pouce par un crocodile nommé Macca. Ian Jenkins était en train de nourrir la bête dans un zoo du Queensland lorsqu'il a été attaqué, comme le rapporte le site Mashable. Devant un public pétrifié, l'animal de 4 mètres de long a saisi le dresseur par la main et l'a entraîné dans l'étang. Dans sa main droite, Ian Jenkins tenait un poulet. Dans sa main gauche, son chapeau, qu'il venait d'enlever. "Le crocodile a sauté et a attrapé son chapeau et sa main", explique un dresseur à "Sky News". L'animal a mordu sa main gauche et l'a amputé de son pouce." L'homme de 58 ans a survécu à l'attaque et se trouve à l'hôpital dans un état stable. Ce n'est pas la première fois qu'il est attaqué par un animal : il avait déjà été mordu par un serpent en 2010. "Les réflexes rapides des autres salariés ont réussi à le sauver. Pour l'évacuer et le mettre en sécurité", a commenté un ambulancier. "Il a beaucoup de chance d'être en vie." Source
  22. Ce petit amphibien rouge endémique de la Californie a débuté sa saison des amours. Lutte et enlèvement précèdent son mode de reproduction bien particulier. REPRODUCTION. Le triton sierra (Taricha sierrae), un amphibien endémique de la Californie (États-Unis), est un animal précoce : chez lui, la saison de la reproduction débute avec l'hiver, à la fin du mois de décembre. À proprement parler, il ne s'agit pas véritablement d'un triton, mais d'une espèce d'urodèles, de la famille des Salamandridae. Sa peau est en partie orange vif, signal que l'animal est toxique, hormis pour la couleuvre, qui est immunisée contre la tétrodotoxine, une neurotoxine puissante. Comme tous les amphibiens, Taricha sierrae se reproduit dans l'eau de la rivière qui l'a vu naître. Mais auparavant, les mâles doivent lutter et enlever leur partenaire, comme on le voit sur ces images du parc national de Yosemite situé dans les montagnes de la Sierra Nevada. Des amours originales Pendant la majeure partie de l'année, ces amphibiens ne sont pas aquatiques mais terrestres. Leur peau est épaisse et verruqueuse. Ils vivent sous terre ou dans des endroits humides sous les roches et les feuilles. Alors que dans l'eau, le corps de Taricha sierrae se transforme : sa peau se lisse et sa queue prend une forme d'ailette pour favoriser la nage. Les mâles développent aussi des tampons rugueux sur leurs pattes. À quoi cela peut-il leur servir ? Au vu de la vidéo ci-dessus, on comprend que le mâle en a besoin pour saisir sa femelle et l'emporter dans un lieu où ils pourront se reproduire tranquillement, sans subir l'assaut incessant des rivaux qui, comme lui, ont attendu des semaines dans le bassin avant l'arrivée des femelles. Au début de la séquence, les tritons se tortillent en boule. De fait, chaque femelle est entourée de nombreux prétendants, qui luttent pour la saisir. Quand l'un d'eux connaît le succès, il l'enlève. Vient ensuite le moment de la reproduction. Le mâle dépose sur le fond du bassin (rocher ou sable) un spermatophore, c'est-à-dire une capsule remplie de spermatozoïdes, à un endroit stratégique où la femelle passera. C'est ainsi que les œufs qu'elle porte sous elle seront fertilisés. Par la suite, la femelle pondra une masse sphérique, qu'elle attachera à la végétation aquatique et qui contiendra entre 7 et 30 œufs. Les petits naîtront l'été venu. Source
  23. De quoi faire trembler les plus téméraires. Le gérant d’un magasin bio a découvert une araignée-banane de 15 cm dans un colis de bananes. L’animal peut tuer un homme d’une seule morsure. L’histoire en fera frissonner plus d’un. A Sallanches, en Haute-Savoie, le gérant d’un magasin bio a découvert un passager clandestin dans un colis de bananes en provenance de République dominicaine : une araignée-banane. Il s'agit de l’araignée la plus venimeuse du monde. Jusqu’à 15 cm de diamètre Un nom plaisant pour un animal qui l’est bien moins : l’araignée-banane (Phoneutria nigriventer) possède un corps d’un à quatre centimètres, et des pattes pouvant mesurer jusqu’à 15 cm. C’est un spécimen de cette espèce qu’a découvert le gérant en ouvrant sa cargaison de bananes, raconte Le Dauphiné Libéré. Spécimen mâle de l'araignée-banane (MARY EVANS/SIPA) Trois fois plus toxique que la Veuve noire Lorsque la bête bondit hors du colis, l’homme ne panique pas. Il capture l’araignée, et la place dans un vivarium. C’est sur Internet qu’il en apprend plus sur l’animal qui s’est invité dans ses bananes. L’araignée-banane est extrêmement venimeuse. Sa morsure est trois fois plus toxique que celle de la Veuve noire et trente fois plus que celle du serpent à sonnettes. Les neurotoxines qu’elle injecte dans le sang peuvent tuer un homme de 80 kilos… et provoquent aussi une érection douloureuse. Le gérant alerte alors les sapeurs-pompiers. C’est Edouard Senger, vétérinaire chef du centre de secours principal de Sallanches qui se charge d’évacuer l’indésirable. Que les arachnophobes se rassurent : l’animal réside principalement au Brésil, en Guyane Française, au Paraguay, en Uruguay et en Argentine. Mais il existe des précédents plus impressionnants au Royaume-Uni. Une famille a dû évacuer son domicile, envahi par les araignées-bananes. Plusieurs oeufs avaient été pondus dans un régime acheté au supermarché local. En 2005, une jeune femme des Cornouailles a été mordue par une araignée-banane. L’animal s’était caché dans un régime de bananes acheté au supermarché… et n’a jamais été retrouvé. Source
  24. Ce serpent d'eau est totalement inoffensif pour l'homme. Mais elle fait pourtant partie des espèces menacées en Suisse, car son habitat est en voie de disparition. La couleuvre à collier est l'animal de l'année 2015. Seuls les grenouilles et autres crapauds le craignent. Ces proies partagent un autre souci avec la couleuvre: leur habitat commun est en voie de disparition. Pro Natura désigne chaque année un animal qui mérite attention et protection. La couleuvre à collier (Natrix natrix) est classée «vulnérable» dans la liste rouge des espèces menacées en Suisse, avec une population qui a subi de lourdes pertes ces dernières décennies, écrit Pro Natura lundi dans un communiqué. Pour remédier à la disparition de l'habitat des espèces amphibiennes, l'organisation de protection de l'environnement planifie ou reconstruit plus de 100 mares en Suisse dans le cadre d'une campagne intitulée «Des gouilles pour les grenouilles». Elle invite en outre les communes à créer elles aussi de nouveaux points d'eau. La couleuvre à collier est très craintive. Ce reptile est un excellent nageur et un plongeur hors pair. Il peut rester jusqu«à 30 minutes en apnée sous l«eau. Pour se nourrir, il engloutit vivants les crapauds, les grenouilles, les tritons, les salamandres ou les poissons. La couleuvre à collier, une des huit espèces de serpents indigènes, vit dans toutes les régions de Suisse, à l'exception des sommets alpins et de certaines contrées du Jura. Ses deux taches claires sur la nuque, en forme de croissant, en sont le signe distinctif. Ces marques sont toutefois moins visibles chez certains individus, en particulier ceux qui sont âgés, voire totalement absentes. Incubation dans le fumier D'octobre à mars, les couleuvres à collier se cachent dans des recoins protégés du gel et hibernent. La période d'accouplement se situe généralement à fin mars ou en avril. Les femelles pondent ensuite 10 à 40 oeufs dans des souches d'arbres, ainsi que des tas de feuilles, de compost ou de fumier, où règne un microclimat chaud et humide. Les bébés serpents, de la taille d'un crayon, éclosent après sept à neuf semaines. Les couleuvres à collier continuent de grandir tout au long de leur vie. Comme leur peau n'en fait pas autant, elles doivent muer plusieurs fois par année. Les femelles peuvent atteindre 1 mètre 40 de long, alors que les mâles doivent se contenter d'un mètre. Parmi les huit espèce de serpents indigènes qu'abrite la Suisse, six ne sont pas venimeuses: la couleuvre à collier, la couleuvre d'Esculape, la coronelle lisse, la couleuvre vipérine, la couleuvre tessellée et la couleuvre verte et jaune. En revanche, la vipère aspic et la vipère péliade sont venimeuses. Source
  25. Un spécimen d'araignée mortelle a été retrouvée dans un carton de bananes par un commerçant de Passy, en Haute-Savoie, samedi soir. On lui donne plusieurs noms : phoneutria nigriventer, araignée errante du Brésil ou, de manière plus appropriée, araignée-banane. C'est en effet dans un carton de bananes qu'un commerçant de Passy, en Haute-Savoie a retrouvé un spécimen de cette araignée impressionnante : 10 cm de diamètre selon «Le Dauphiné Libéré», qui rapporte l'histoire. Mais l'araignée-banane n'a pas seulement une carrure imposante : elle est l'une des plus dangereuses du monde, avec un venin très puissant capable de tuer un homme en une morsure. L'animal a été capturé avec beaucoup de précautions par le commerçant, qui a ensuite appelé les pompiers. L'ariagnée a ensuite été neutralisée. D'AUTRES CAS ONT ÉTÉ RELEVÉS Le fait qu'un spécimen de cette araignée très dangereuse traverse les océans caché dans un régime de banane n'est pas sans précédent. Cela s'est déjà produit à plusieurs reprises en Grande-Bretagne, ainsi que le rapporte le site de la BBC, comme par exemple en août 2005. A l'époque, une cliente d'un supermarché avait été mordue par une phoneutria nigriventer cachée dans des bananes. Elle avait été hospitalisée. Selon le site Wandering Spider, qui fournit une description détaillée de l'araignée en question, la réputation des Phoneutria est parfois un peu exagérée. Néanmoins, ces araignées n'aiment pas être dérangées et les humains ont parfois le malheur de les rencontrer sans le savoir, en raison de leur goût pour les cachettes les plus inhabituelles -outre les feuilles de bananier, elles aiment tous les recoins sombres, les vêtements et les cachettes à l'abri de la lumière, où cet animal nocturne passe ses journées. Par ailleurs, l'un des composants du venin de Phoneutria a un effet surprenant, qu'une étude menée par des chercheurs a analysé en 2007 : il cause des érections, ce qui a fait penser qu'une application médicale pourrait lui être trouvée dans le traitement des troubles érectiles. Source
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