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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. C'est une matière qui fascine les scientifiques depuis des années : la soie de l'araignée fait partie des matériaux les plus résistants au monde. Et nous pourrions prochainement envisager sa production de masse grâce à la culture de certaines bactéries. Elle offre des propriétés uniques de légèreté, densité et de résistance qui font pâlir nos meilleurs matériaux composites, la soie de l'araignée pourrait être, si disponible en quantité suffisante, à l'origine d'une véritable révolution dans plusieurs domaines industriels. Des vêtements pare-balles aux câbles d'ascenseurs permettant de gagner toujours plus en hauteur aux mégastructures hyperlégères, la toile d'araignée se démarque aussi par le fait qu'elle conduit l'électricité bien mieux que le cuivre ou qu'un conducteur traditionnel, ouvrant également des applications possibles dans l'électronique. Difficile pour autant d'en exploiter les propriétés tant sa récolte est laborieuse, à moins que cela ne change grâce aux découvertes d'AMSilk. Une société vient ainsi de trouver un moyen de fabriquer de la toile d'araignée sans avoir à recourir à la construction de fermes d'élevage d'arachnides. Des fermes d'autant plus complexes à concevoir que les araignées sont pour la plupart cannibales. Pour ce faire, les chercheurs d'AMSilk ont génétiquement modifié la bactérie E Coli avec de l'ADN d'araignée afin de lui permettre la production de soie. 4 types de soies sont ainsi disponibles à la production, dans 20 qualités différentes. De la soie déjà revendue auprès des fabricants de cosmétiques pour des intégrations dans des shampoings et autres produits de beauté. " Si quelqu'un nous en commande une tonne, nous sommes en mesure de la produire, nous en avons déjà fabriqué plus d'une demi-tonne par le passé." Indique Axel H Leimer, directeur d'AMSilk. L'industriel espère que le marché dépassera les 10 millions de dollars par an d'ici une à deux années, et plus de 100 millions de dollars en agrandissant davantage ses sites de production. Actuellement, il serait question d'utiliser la soie d'araignée fabriquée de la sorte pour recouvrir les implants en silicone destinés aux augmentations mammaires afin de les renforcer tout en limitant les réactions allergiques des patientes avec le silicone. Source
  2. Vendredi 21 mars 2014 (COMMUNIQUE) Après une incursion dans l’hémisphère Nord, jusqu’aux alentours de Namu, la tortue caouanne Ariti a entamé une boucle qui la rapproche maintenant de l’équateur, aux alentours de Kiribati. Baguée et équipée de balises, la tortue avait été relâchée le 24 mai dernier à Tahiti par la Direction de l’environnement. Elle est depuis cette date suivie par la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) américaine. Ses émetteurs transmettent sa position depuis environ 300 jours (297 précisément au 17 mars). A cette même date, la tortue avait parcouru 9718 kms, rien qu’à la force des nageoires. Le cap symbolique des 10 000 Kms est donc quasiment atteint pour la voyageuse tortue caouanne qui devrait encore faire parler d’elle dans les semaines à venir. Source
  3. SOCIÉTÉ Cette araignée a de quoi réveiller l'arachnophobie de n'importe quel individu ! Des scientifiques ont révélé cette semaine l’existence de cinq nouvelles espèces d’araignées. Elles appartiennent à la famille des Tetrablemmidae, courante en Chine. Leur particularité réside dans le fait qu’elles paraissent porter une armure et vivent dans le sol et les ordures. Ce n’est pourtant pas le cas de ces cinq espèces puisqu’elles ont été trouvées dans des grottes. L’adaptation à ce mode de vie leur a d’ailleurs coûté quatre de leurs yeux sur huit à l’origine. En une dizaine d’années, le nombre d’espèces d’araignées connues a bondi de 2.300 à 4.300. Source
  4. La reine du camouflage s'est installée dans la Grande Serre tropical. Entre ses écailles épineuses et sa tête d'apparence rocheuse, la tortue Matamata (Chelus fimbriata) sait se faire des plus discrètes et ne devrait pas trop déranger son colocataire, l'anaconda vert (Eunectes murinus). La tortue Matamata vient d'être transférée dans son vivarium de la Grande Serre, partie amazonienne. Cette grande tortue aquatique ne sort jamais de l'eau, si ce n'est pour pondre. Carnivore, elle se nourrit essentiellement de petits poissons. Pas franchement championne de natation pour autant, la tortue préfère marcher dans les fonds peu profonds d'eau douce et pointer le bout du nez pour respirer. "C'est une assez mauvaise nageuse, précise Olivier Marquis, gestionnaire de la collection reptiles, amphibiens et invertébrés. Pour chasser, tout tient à son camouflage, elle a juste à attendre que les poissons s'approchent". Et plus elle a une tête qui sort de l'apparence classique de celle d'une tortue, mieux ça marche ! Entre sa face aplatie et triangulaire, couverte d'excroissances et ses écailles épineuses et striées, la Matamata a beau peser plus de 10 kg à l'âge adulte, elle n'a aucun mal pour se confondre aux fond rocheux des cours d'eau du bassin amazonien. En cohabitation avec l'anaconda vert Ce spécimen-ci, tout comme ses futures congénères (le Parc zoologique devrait présenter deux couples de tortues Matamata) est en fait l'objet d'un "prêt" d'un particulier. "C'est un échange de bons procédés, explique Olivier Marquis. Le particulier bénéficie ainsi de nos espaces et de nos infrastructures pour pouvoir élever les tortues dans des conditions optimales et espérer favoriser ainsi la reproduction. C’est une espèce très peu reproductive en captivité donc pour nous c'est un peu un challenge !" Avant cela, il faudra pour la tortue Matamata s'habituer à son nouveau colocataire, l'anaconda vert... Source
  5. C’est le temps idéal pour observer les amphibiens ! Températures douces et humides ; crapauds, grenouilles, tritons et salamandres sont de sortie et ont démarré leur migration. En chemin vers leur milieu de reproduction (mares, étangs, ruisseaux…), il n’est pas rare qu’ils croisent sur leur passage des routes goudronnées. Un coup d’œil aux routes, certaines sont jonchées de cadavres. Des individus ont souvent le malheur de rencontrer des voitures alors qu’ils traversaient la route, qui plus est, de nuit (à l’abri de la plupart des prédateurs). Cette problématique est récurrente chaque année. De nombreux amphibiens meurent sur les routes sans pour autant avoir eu le temps ni l’occasion de déposer leurs œufs dans les points d’eau alentours. Les amphibiens forment un groupe de seize espèces autochtones présentes en Bourgogne. Ces animaux sont protégés par la loi. La plupart d’entre eux sont menacés principalement en raison de la disparition des zones humides, leurs milieux de vie. Les hécatombes constatées sur les routes chaque année contribuent également à la régression fulgurante des populations. Crapaud commun, grenouille verte, triton alpestre, triton palmé, grenouille agile, salamandre tachetée… sont autant d’espèces que l’on est en mesure de rencontrer sur les routes, dans les mares et étangs. Les personnes qui ont constaté, près de chez elles, des passages d’amphibiens sur les routes sont invitées à le signaler au plus vite sur le site Internet de Bourgogne-Nature : www.bourgogne-nature.fr ou en contactant directement la Société d’histoire naturelle d’Autun (tél. 03.86.78.79.72 ou shna.autun@orange.fr) qui anime le groupe SOS amphibiens en Bourgogne. Source
  6. COUILLET - Samedi, la grenouille était au centre des activités de sensibilisation organisées au domaine de Parentville par Chana et le PCDN. Sur le site de Parentville à Couillet, les membres de l’ASBL Charleroi Nature et les acteurs du Plan communal de Développement de la Nature de Charleroi proposaient une journée de sensibilisation gratuite consacrée aux batraciens et à l’importance de la protection de leur écosystème. Les grenouilles rousses et vertes, les crapauds communs, calamites ou accoucheurs, les salamandres terrestres, les tritons palmés, alpestres, ponctués et crêtés de nos régions sont, en effet, en danger. Les organisateurs de la journée Thérèse Torrekensz, Thierry Bodart et Gaëlle Altaraz avaient préparé un programme diversifié pour les petits et les grands curieux: balades guidées vers les mares, stands d 'information, expositions, stands d’observation, conférences et autres surprises. «Nous allons alterner un an sur deux la journée de la chouette et la journée de la grenouille. Toutes les activités de cette journée servent aussi et surtout à sensibiliser le visiteur au problème de protection des batraciens dans nos régions et de leur écosystème de plus en plus menacé» explique la coordinatrice de la Journée de la Grenouille. Les batraciens sont pourtant des insectivores utiles à l’homme. Leur évolution et leur chaîne alimentaire sont étudiées et expliquées par les étudiants en section guides nature des Cours industriels et commerciaux de Couillet, Ils ont préparé de petits récipients contenant, en vrai, les divers éléments de l’écosystème de la grenouille. Du phytoplancton, issu de végétaux de la mare, qui sera mangé par le zooplancton (très petits carnivores, larves…), le visiteur peut observer l’évolution de l’espèce jusqu’au stade de têtard. L’observation se complète par une série de jeux didactiques. Pendant ce temps, des départs en groupe partent, parfois sous un vrai temps de grenouille, à la découverte des curiosités des mares de Parentville. + Liste des opérations de sauvetage des grenouilles sur le site: www.batraciens.be Source
  7. Pour limiter sa prolifération, le xénope est capturé et détruit. Comme ici, dans le nord des Deux-Sèvres. - (Photo d'archives) En marge de son assemblée générale qui s'est tenu récemment à Biard, Vienne Nature organisait une exposition sur les espèces exotiques invasives du département. « On compte une quarantaine d'espèces végétales » liste Miguel Gailledrat, en charge de ce dossier, parmi les plus connues, la jussie, la renouée du Japon, l'ambroisie. Sans prédateur naturel On compte une vingtaine d'espèces de vertébrés. Le ragondin d'Argentine, le rat musqué des USA sont depuis longtemps installés sur les berges des cours d'eau de la région. L'écrevisse de Louisiane a fait son apparition dans le département depuis une dizaine d'années. Depuis, elle a proliféré, exterminant les espèces endémiques. Cet inventaire compte un tout nouveau venu, il s'agit du Xénope du Cap (Afrique du Sud). Ce gros crapaud d'une dizaine de centimètres (voire plus pour les femelles) a colonisé les rivières, plans d'eau, étangs du nord Deux-Sèvres où était implanté un centre d'élevage destiné à fournir les laboratoires. Le Xénope a longtemps été utilisé pour étudier l'embryogenèse (tests de grossesse). Après les Deux-Sèvres, le Maine-et-Loire, l'animal a été récemment repéré dans le Loudunais. « Une étude de répartition de l'espèce pour en déterminer le nombre et la localisation, débute avec le soutien financier de la Dreal (*) et peut-être du Département », poursuit le naturaliste. Sans prédateur naturel, il se nourrit d'espèces autochtones, poissons ou amphibiens (tritons, salamandres), le Xénope représente une menace pour l'écosystème. « Nous allons mettre en place des moyens pour limiter son extension. Dans les Deux-Sèvres, l'amphibien est capturé et détruit ». Source
  8. Un serpent au salon de beauté Il était 20 h 30 lundi soir quand les pompiers de la Plaine-des-Cafres ont débarqué dans un institut de beauté. L’objet de leur intervention : un serpent en balade. En l’occurrence une vipère selon les sapeurs-pompiers. Seul hic : il n’y a pas (en principe…) de vipères à la Réunion, seulement des couleuvres. Quoi qu’il en soit, l’animal a été neutralisé par les secours. Source
  9. J'aimerais spécifier que le serpent de la photo est le célèbre serpent des blés vivant en Amérique du Nord. Ce qui fait qui n'est probablement pas le serpent trouvé selon les informations données.
  10. Les pompiers de Liège ont été appelés au magasin Aldi de Bressoux, vers 15h30 ce jeudi, pour venir récupérer… un serpent d’environ 70 centimètres qui se baladait sur le parking de la grande surface. La bestiole a été emmenée à l’administration communale de Liège et y restera le temps qu’un propriétaire se manifeste. Le serpent récupéré par les pompiers liégeois est un élaphe d’environ 70 centimètres. Ce type de couleuvre que l’on rencontre en Eurasie, en Autriche et en Croatie jusqu’en Chine et au Japon, peut mesurer jusqu’à deux mètres à l’âge adulte, pour les plus gros spécimens. Le reptile sera conservé à l’administration communale durant maximum 45 jours. Source
  11. CHRONIQUE - Cinq étudiants ingénieurs viennent de recevoir le prix Art Science. Pokiwa - c'est le nom de leur projet - prévoit de produire de l'énergie grâce aux insectes. Des étudiants ont été récompensés pour leur projet intitulé Pokiwa, qui permet de créer de l'électricité grâce aux insectes. Grâce à un système de capteurs, ils utilisent à la fois les sons produits par les bêtes et leurs déplacements. Le tout sans jamais ni les capturer, ni même les toucher. Le principe consiste à installer des rangées de fleurs artificielles, sur lesquelles seront fixés deux types de capteurs. Une ressource inépuisable Tout d'abord des capteurs sonores, qui transformeront en énergie les ondes émises par les bourdonnements et les chants des insectes. Par exemple celui d'un grillon, qui peut monter jusqu'à 100 décibels. Or il est possible à l'heure actuelle de produire de l'énergie à partir d'un bruit de seulement 60 décibels. Il suffira donc que l'insecte vole à moins de 50 cm des fleurs pour que les micros enregistrent le son. Les autres capteurs, eux, transformeront en énergie les vibrations émises par les insectes lors de leurs déplacements. Quand ils volent, par exemple. La ressource est pratiquement inépuisable, puisqu'on estime qu'il y a sur Terre 137 millions d'insectes pour un être humain. Ensuite, l'énergie ainsi produite servira à alimenter des batteries, qui permettront de produire de l'électricité à petite échelle. Il sera ainsi possible d'alimenter une lampe par exemple. Les cinq étudiants à l'origine de ce projet vont tester leur invention en vrai pendant l'année, dans le Sud de la France. D'ici deux ans, ils espèrent pouvoir fournir de l'électricité aux populations des bidonvilles de Manaus, en Amazonie. Car c'est une région où il y a beaucoup d'insectes - des gros spécimens, de plus. Source
  12. mars 2014 (AFP) - Le python birman est doté d'un sens inné de l'orientation qui lui permet de rentrer chez lui sans tortiller, même après avoir été déplacé de plusieurs dizaines de kilomètres, affirment des chercheurs dans une étude publiée mercredi. Les pythons birmans (Python bivittatus), qui figurent parmi les plus grands serpents au monde, sont originaires d'Asie mais ils ont élu domicile dans les marais des Everglades, le célèbre parc national de Floride (Etats-Unis), probablement après y avoir été relâchés par des propriétaires indélicats. Figurant tout en haut de la chaîne alimentaire, ces prédateurs ont prospéré en Floride au point de menacer aujourd'hui la biodiversité locale. Des chercheurs ont capturé six de ces reptiles, les ont placés dans des boîtes en plastique scellées pour les transporter puis les ont relâchés à des distances comprises entre 21 et 36 km. Grâce à des émetteurs radio, ils ont pu suivre les déplacements des pythons et mesurer leur trajectoire et leur vitesse. Une fois libres, les serpents ont immédiatement pris la direction de leur lieu de capture, que cinq d'entre eux ont fini par retrouver avec une marge d'erreur de cinq kilomètres. Pour une raison inexpliquée, le sixième python a viré de bord peu avant d'être arrivé à destination. Les pythons ont voyagé entre 94 et 296 jours, faisant preuve d'"une nette détermination à rentrer chez eux", indique l'étude publiée dans la revue Biology Letters de l'Académie des sciences britannique. "Cette étude démontre que les pythons birmans ont une boussole interne et une carte de navigation", assurent les auteurs. C'est la première fois qu'un tel sens de l'orientation, dont l'origine reste mystérieuse, est identifié chez une quelconque espèce de serpent. Les talents de navigateurs du python suggèrent qu'il est également doté d'un sens aigu de son territoire, ce qui pourrait aider à lutter contre cette espèce invasive en prédisant dans quelles zones il risque de s'établir en priorité. Les pythons birmans, qui peuvent dépasser cinq mètres de long, chassent n'importe quoi, du petit oiseau à la biche en passant par les alligators. Ils avalent leurs proies entières, après les avoir étouffées. Source
  13. GOLF - Lors de l’Open de Porto-Rico… Difficile de se concentrer après ça. Engagé dans l’Open de golf de Porto-Rico dimanche, Andrew Loupe a eu la surprise de voir un iguane faire irruption sur le green, avant le seizième trou, pour s’en prendre à sa balle. Un iguane joue au golf lors de l'open de Porto... par 20Minutes Le reptile tente de l’avaler à plusieurs reprises mais doit s’avouer vaincu devant la taille de la balle. L’animal fait alors demi-tour et quitte le parcours pour laisser Andrew Loupe continuer son tournoi. Le golfeur américain, 25 ans, a fini à la douzième place à Porto-Rico. R.B. Source
  14. Ce petit crocodile aux dents aiguisées aurait vécu en compagnie des dinosaures, il y a 126 millions d’années. Une nouvelle espèce a été découverte, répondant au doux nom de Koumpiodontosuchus aprosdokiti. Ce petit crocodile aux dents aiguisées aurait vécu en compagnie des dinosaures, il y a 126 millions d’années. Les recherches ont été faites à partir de fragments de squelettes : une moitié de dos et un museau. Les deux réunis mesurent 11 centimètres, ce qui laisse penser que l’animal mesurait moins d’un mètre de long. Diane Trevarthen se promenait sur une plage de l’île de Wight, au sud du Royaume-Uni, quand elle a découvert un fossile à l’allure étrange. Elle l’a immédiatement emmené au musée des dinosaures de l’île qui a d’abord pensé que cette partie de squelette avait appartenu à un banal bébé crocodile. Deux mois plus tard, Austin et Finley Nathan, également chasseurs de fossiles, trouvèrent un deuxième fossile du même genre. Ils l’ont aussi montré au musée qui, réalisant que les deux fossiles ramassés se correspondaient, a demandé à des chercheurs de creuser le sujet. Le paléontologue Docteur Sweetman a étudié l’animal. "Ses dents en forme de boutons sont uniques et lui servaient à croquer des coquillages et d’autres cétacés", dit-il avant de conclure : "Nous n’avons pas seulement découvert une nouvelle espèce mais aussi un nouveau gène, celui-là est légèrement différent de ceux des crocodiles actuels". Source
  15. ANGLETERRE – Un couple de Britannique a dû fuir sa maison infestée d’araignées extrêmement venimeuses après avoir acheté des bananes dans un magasin au coin de sa rue. Vision d'horreur. En revenant de faire ses courses, Jamie Roberts, un jeune père de famille de 31 ans, ne se doutait pas qu'il venait d'introduire chez lui un danger potentiellement mortel. Dans un premier temps, le jeune homme n'a pas vraiment prêté attention aux tâches blanches sur les bananes qu'il venait d'acheter dans un magasin du coin de sa rue, à Hednesford, dans le centre de l'Angleterre, rapporte The Mirror. De simples saletés, se disait-il. Ce qui a alerté Jamie, ce sont lorsque des tâches similaires sont apparues sur le rebord des fenêtres de la maison et sur les rideaux. En y regardant de plus près, la famille s'est aperçue que ces "moisissures" étaient infestées de bestioles. J'ai vu "le rebord de la fenêtre se mettre à bouger" "Je pouvais voir des jambes minuscules et j'ai réalisé qu'il s'agissait d’araignées", explique Jamie au journal britannique. Si dans un premier temps, le père de famille a pensé que les insectes étaient morts, il a dû se rendre à l'évidence quand il a vu "le rebord de la fenêtre se mettre à bouger". Un véritable cauchemar pour le père de famille arachnophobe. Sur conseil de spécialistes des insectes, Jamie et Crystal Roberts et leurs deux enfants ont rapidement quitté leur maison sans doute infestée par l'une des espèces d’araignées les plus venimeuses au monde : la Phoneutria nigriventer, également appelé araignée banane. Une espèce parmi les plus dangereuses Originaire d'Amérique du sud, cette grande espèce d'araignée élit domicile dans les régimes de bananes. Sa morsure, potentiellement mortelle, provoque un dérèglement du rythme cardiaque, une élévation de la pression artérielle ainsi que des vomissements. Selon le Guinness World Records, son venin est 30 fois plus puissant que le terrible serpent à sonnette, précise The Mirror. Pas question, donc, de rester dans la maison infestée de plusieurs centaines de ces bestioles. Il faudra d'ailleurs trois jours aux professionnels appelés par la famille pour désinsectiser le logement des Roberts, qui ont depuis retrouvé leur foyer débarrassé des dangereux intrus. Source
  16. Une tortue d'eau géante, apparemment à la recherche d'eau et de nourriture, s'est retrouvée au milieu de la chaussée dans la région de Abboudiyé, au Akkar, rapporte l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). Les habitants de la région ont indiqué que c'est la première fois qu'ils voient une tortue d'eau sur la route, expliquant que le niveau dramatique des cours d'eau aurait poussé le reptile à rechercher de la nourriture ailleurs. Source
  17. Le service de protection et d'exploitation des ressources aquatiques de la province de Thua Thien-Hue (Centre) a relâché dimanche en mer une tortue échouée sur la plage. Selon le directeur de l'antenne dudit service, Nguyen Quang Vinh Binh, l'individu mesure 75 cm pour un poids de 24 kg. Il appartient à une des espèces de tortues de mer les plus menacées d'extinction. L'animal échoué sur le littoral de la commune de Huong Phong, chef-lieu de Huong Tra, a été sauvé par deux pêcheurs et emmené dans leur village, avant d'être relâché en mer. - VNA Source
  18. Le lancement national de la 20è édition de Fréquence Grenouille s'est déroulé samedi 1er mars à Beuvardes dans l'Aisne (02). 35 personnes ont participé à cet événement et ont pu observer et mieux comprendre le dispositif de barrage temporaire mis en place depuis 2008 par le Conservatoire d'espaces naturels de Picardie. Christophe LEPINE, secrétaire général de la Fédération des Conservatoires d'espaces naturels, a rappelé l'importance de ce lancement fêtant les 20 ans de Fréquence Grenouille, dont la 1re édition avait eu lieu en Champagne Ardenne, non loin de Beuvardes. Vincent SANTUNE, Président de Réserve Naturelle de France a mis en avant le partenariat existant entre les deux réseaux et parlé de l'importance de la protection des zones humides. Didier PINCONNET, Directeur territorial des Vallées de Marne pour l'Agence de l'eau Seine Normandie a présenté l'évolution des missions de l'Agence de l'eau, qui se consacrent de plus en plus à la protection des zones humides, milieux naturels importants pour l'écologie et pour la gestion de l'eau potable. Géraud DE GOEDE, Animateur Gestion durable des espaces publics, à l'Union des Communautés de Communes du Sud de l'Aisne, a présenté le travail collaboratif existant avec le Conservatoire d'espaces naturels de Picardie, via une convention signée l'an dernier. Le public était au rendez-vous et nous avons relevé ensemble les seaux. Le dispositif de 44 seaux, sur 440m de long, a permis de ramasser ce samedi, 156 individus, dont grenouilles rousses, crapauds communs, tritons palmés, ponctués et alpestres. Nous les avons relâchés tous ensemble dans le grand étang, afin de leur permettre de finir tranquillement leur migration et ainsi se reproduire. Vers midi, nous avons été accueillis à la salle des fêtes par Monsieur Lucien JEROME, Maire de Beuvardes, pour un verre de l'amitié. Une exposition, richement illustrée par les bénévoles de cette opération, sur le barrage temporaire de Beuvardes était proposée aux participants. Ce samedi a également été l'occasion de présenter pour la première fois la nouvelle exposition du Conservatoire intitulée « un regard sur les zones humides de Picardie » et conçue à destination du grand public. Sa particularité ? La découverte des grands types de zones humides de Picardie sous un angle esthétique et paysager grâce à la photographie. Susciter l'émotion, prendre conscience de la diversité, de la beauté et de la fragilité des zones humides régionales, inviter à la découverte des zones humides gérées et préservées par le Conservatoire... tels sont les objectifs de cette exposition qui a bénéficié du soutien financier de l'Agence de l'Eau Artois-Picardie et de l'Agence de l'Eau Seine-Normandie. C'est dans ce cadre que MM. JEROME, LEPINE, PINCONNET et M. Jacques KRABAL, Président de l'Union des Communautés de Communes du Sud de l'Aisne, ont évoqué l'importance du bénévolat et de l'engagement citoyen dans l'amélioration du cadre de vie et la préservation du patrimoine naturel ainsi que la qualité du partenariat engagé avec le Conservatoire d'espaces naturels de Picardie. Source
  19. Les espèces invasives, sont des espèces exogènes (ou exotiques, comprenez venues d’ailleurs), souvent introduites par l’Homme, qui viennent perturber l’équilibre d’un écosystème en proliférant de manière plus rapide et importante que des espèces déjà présentes. Ces envahisseurs sont donc nuisibles à la biodiversité locale. Sur l’île de la Réunion, il existe un parfait exemple d’espèces invasives versus espèces endémiques: le cas des geckos verts. Entre quatre espèces, la compétition fait rage. À ma droite, les espèces endémiques nommées Gecko Vert de Manapany et Gecko vert des Hauts. À ma gauche, les espèces exogènes Gecko Vert de Madagascar et Gecko vert poussière d’or cherchant à expulser du ring les espèces indigènes précédemment citées. Le combat pour la nourriture et l’habitat est incessant et peu à peu les autochtones sont délogées par les envahisseurs ayant trouvé ici les conditions climatiques idéales pour leur développement. Les scientifiques et la population, après avoir signalé l’invasion, cherchent aujourd’hui à préserver les derniers reptiles endémiques de l’île. En 2011, un plan de conservation du Gecko de Manapany (Plan National d’Action pour la protection de Phelsuma inexpectata) a été rédigé afin de sauver l’espèce. Déjà menacé en raison de la destruction de son habitat via l’urbanisation, le Gecko vert de Manapany a vu sa population chutée depuis l’introduction en 1994 du Gecko Vert malgache. En effet ce dernier entre en compétition avec les espèces locales plus petites que lui et les chasse de leur territoire entraînant une baisse importante de la population pouvant aller jusqu’à l’extinction de l’espèce endémique. Le nombre d’individus de Gecko Vert de Manapany est estimé entre 3000 et 5000. Sur l’île, l’association Nature Océan Indien s’occupe, tout particulièrement, de la préservation de l’herpétofaune (reptiles) et invite les Réunionnais à les alerter dès qu’une espèce invasive est repérée afin de les aider dans leur recensement et ainsi proposer des moyens de lutte efficaces. Leurs conseils pour protéger le Gecko Vert de Manapany via l’entretien du jardin: Éviter ou limiter l’utilisation de produits chimiques néfastes tels que les anti-margouillats, insecticides, herbicides… Privilégier plutôt des produits biologiques. Garder les habitats favorables du gecko dans son jardin: vacoa, latanier, cocotier et multipliant. Éviter la destruction des pontes lors des activités de jardinage ou de nettoyage de la maison. Nettoyer les sites de pontes tels que les vacoas hors des saisons de reproduction, d’avril à août. Ne pas introduire d’autres reptiles prélevés dans la nature. Proscrire les dépôts d’ordures attirant les prédateurs du gecko vert : rats, chats, fourmis, oiseaux et musaraignes. Nous vous invitons également à en apprendre plus sur d’autres espèces invasives à la Réunion avec le site internet Espèces invasives.re Source
  20. Le zoo du Bois du Petit-Château présentait aujourd'hui ses tortues qui sortent d'hibernation. Evénement discret aujourd'hui au Bois du Petit-Château. Le zoo présentait ses onze tortues qui sont toutes sorties d'hibernation. Détail piquant: elles ont passé leur période de léthargie dans un armoire à vin tempérée à 5 degrés. Les tortues sont maintenant dans l'écurie du zoo chaux-de-fonnier. Le public ne les verra qu'en mai, lorsqu'elles rejoindront avec les beaux jours leur enclos en face des chèvres. C'était aussi l'occasion pour la direction des institutions zoologiques de mettre en exergue les deux espèces qu'elles détiennent, tortue d'Hermann ou mauresque (appelée aussi grecque), qui sont toutes deux menacées dans leur environnement naturel. Pour le public, le zoo annonce des portes ouvertes dimanche prochain de 14h à 17 heures au Vivarium, fermé jusqu'au 22 mars pour cause de révision. On y présentera les nouveaux systèmes de climatisation qui y sont en test. Un goûter en plein air est prévu. Par RED Source
  21. Résistant comme l’acier, élastique comme le caoutchouc, le fil d’araignée – une protéine – est une fibre naturelle qui pourrait surclasser nombre de fibres synthétiques. Plusieurs start-up y croient et affirment être sur le point d’en produire des tonnes. Voltaire accusait Marivaux de "peser des œufs de mouche dans des balances de toile d’araignée", manifestant ainsi son peu de goût pour les subtilités de la langue et des intrigues du dramaturge. Mais la formule en dit long, aussi, sur l’image de fragilité traditionnellement associée à la toile d’araignée. Image qui sera peut-être bientôt dépassée. Petit détour par l’écologie. L’araignée d’écorce de Darwin (Caerostris darwini voir photo), observée pour la première fois à Madagascar en 2010, tisse des toiles de plusieurs mètres carrés, qui parfois franchissent des rivières (voir photo plus bas). Un record permis par l’exceptionnelle résistance du fil : dix fois celle du Kevlar, selon les chercheurs qui l’ont mesurée. Record peut-être temporaire, car sur les 41 000 espèces d’araignées décrites, quelques dizaines de fils seulement ont été caractérisés. EN FIL, EN POUDRE OU EN GEL À vrai dire, cela fait longtemps que des chercheurs ont repéré les propriétés des fils d’araignées — une rare combinaison de résistance et d’élasticité — et rêvent d’en produire en masse pour de multiples applications : câbles, textiles techniques, équipements de sport, fil médical… Rêve qui semble en passe de se réaliser, puisque plusieurs entreprises issues de laboratoires annoncent qu’elles vont en fabriquer littéralement "à la tonne" (voir un article paru dans Chemical & Engineering News). L’allemand Amsilk en vend déjà, mais sous forme de poudres ou de gels, qui entrent dans la formulation de cosmétiques. Une autre application – le revêtement biocompatible d’implants — est au stade préclinique. Les applications des fibres dans des textiles sont annoncées pour 2016. Les textiles sont la cible prioritaire de Kraig Biocraft Laboratories (États-Unis), qui a passé en octobre 2013 un accord de développement avec un fabriquant de textiles de sécurité, Warwick. Araknitek, autre américain, teste son fil d’araignée pour une utilisation médicale en fil de suture. Quant au japonais Spiber, il vient d’inaugurer une unité de production d’une tonne par an, et veut passer à 10 tonnes/an dès 2015. Pour en arriver là, il a fallu des années de recherches de pointe (ingénierie génétique, biologie de synthèse, procédés de filage…). Et pas mal de détours. Car il n’est pas question de mettre des araignées en batteries, comme des vers à soie, pour leur faire produire des quantités industrielles : les petites bêtes ne supportent pas la promiscuité, et défendent leur territoire par le cannibalisme. VERS, BACTÉRIES OU CHÈVRES COMME FILEUSES INDUSTRIELLES ? L’idée est donc de repérer les gènes qui permettent aux insectes de produire le fil de protéine, et de le transplanter dans des organismes moins intraitables. Dans des vers à soie, par exemple (Kraig Biocraft Laboratories), ou dans des bactéries (Amsilk, Spiber). Ou encore dans… des chèvres : c’est l’option la plus avancée d’Araknitek, dont le troupeau transgénique produit du lait contenant la fameuse protéine. Tous les producteurs, avec les labos qui les soutiennent, mettent en œuvre des techniques de génie génétique. Mais c’est Spiber qui semble avoir été le plus loin dans une démarche complète de biologie de synthèse. À partir du décodage des gènes de l’araignée, les Japonais, avec des chercheurs coréens du KAIST, ont synthétisé des gènes artificiels, puis les ont incorporés dans l’ADN de bactéries. Le tout dans le but de sélectionner des protéines dotées des propriétés mécaniques visées, tout en se prêtant à la production en quantités. Car le principal défi, sans doute, est de mettre au point une technique de filage. Là aussi, l’araignée fait des merveilles difficiles à reproduire. Thierry Lucas Source
  22. La Nouvelle-Orléans, 12 mars 2014 (Apic) Les catholiques américains seront autorisés, pour cette période de carême 2014, à manger de la viande d'alligators. La Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis (USCCB) a considéré que cet aliment, principalement consommé dans l'Etat de Louisiane, était un produit de la mer, au même titre que le poisson. C'est un paroissien de Louisiane qui avait demandé à son évêque s'il était autorisé à consommer la chair de ce reptile aquatique durant cette période où les catholiques ne mangent traditionnellement pas de viande, rapporte le 10 mars 2014 le journal britannique «Catholic Herald». Sur leur site internet, les évêques américains ont expliqué que les règles d'abstinence concernaient la viande d'animaux terrestres, ainsi que les oiseaux. Les poissons font partie de la catégorie de créatures consommables, au même titre que les amphibiens, les reptiles et les fruits de mer en général. Rien n'empêche donc un catholique de manger des tritons, des lézards, ou encore des tortues durant cette période de jeûne. L'alligator est un mets très prisé en Louisiane, où il est dégusté frit, en sandwichs, ou dans des gâteaux au fromage. La publication des caricatures est soumise à un droit de reproduction de 80.– /pièce. Elles sont disponibles auprès de la rédaction de l’Apic.(apic/cathher/rz) Source
  23. BON-SECOURS - Benoît Gauquie, chargé de missions au PNPE, explique l’importance des différentes espèces dans nos régions. Dans nos contrées, on recense plusieurs espèces de batraciens. Grenouilles, crapauds et autres tritons aiment notre région et s’y installent selon leurs préférences. «Le crapaud calamite, par exemple, apprécie beaucoup nos bassins carriers où la terre a été remaniée, précise Benoît Gauquie, chargé de missions au sein du Parc naturel des Plaines de l’Escaut. On en retrouve à Vaulx, à Antoing ou encore à Blaton. La grenouille rousse préfère, elle, les espaces forestiers. Elle est très répandue à Rongy». Le Hainaut occidental abrite également une espèce plus rare: « Il s’agit du triton crêté. C’est la seule espèce qualifiée d’intérêt général. On en retrouve à Templeuve, Néchin, Belœil ou Harchies». Un crapaud plutôt que des limaces ! De février à avril, les animaux sont en pleine période de reproduction. Il est donc fréquent de les voir traverser les routes pour rejoindre les mares et autres points d’eau. «Cette année, la transhumance risque d’arriver plus tard. S’il fait très chaud la journée, la température tombe rapidement le soir. Pour que les batraciens se déplacent, les conditions idéales sont une température de plus de huit degrés avec une fine pluie. Là, on peut les voir passer par centaines». Souvent une question revient sur le voyage des animaux: pourquoi continuent-ils à traverser les routes et chaussées? «Le chemin leur est transmis de génération en génération. Il s’agit de trajets ancestraux. Il ne faut pas oublier qu’ils étaient là bien avant nous et ne peuvent s’adapter si facilement aux voies de communication que nous avons bâties». Sauver les batraciens s’avère d’une extrême importance. Malheureusement, les bénévoles sont de moins en moins nombreux. «Nous n’avons plus personne à Rongy, notamment. Maintenant, je peux les comprendre car cela peut être contraignant. Les bons jours, il faut y aller deux fois, à 19het à 23 h. Mais ce n’est pas quotidien, il y a des jours où cela ne sert à rien. Puis cela ne dure qu’un mois. En tout cas, nous sommes toujours ouverts à l’arrivée de nouveaux bénévoles et nous les aiderons aussi bien du point de vue apprentissage que logistique». Préserver les batraciens recèle aussi un tas d’avantages souvent ignorés par le grand public: «Les crapauds, par exemple, ont souvent mauvaise réputation. Pourtant, sa présence dans un jardin remplace n’importe quel poison chimique pour limaces! Les batraciens sont aussi un excellent vecteur pour vérifier la qualité de l’eau. Les tritons sont très sensibles à la pollution. Si l’on constate un important taux de mortalité chez eux à côté d’un point d’eau, on sait directement qu’il y a un problème. Enfin, les batraciens sont ce qu’on appelle une espèce parapluie. Les sauver, c’est préserver leur habitat et donc de nombreux autres animaux comme les libellules…», conclut Benoît Gauquie.A.S. 069 779 870 Source
  24. Un spécialiste australien a réussi à filmer la parade nuptiale complexe et colorée de Maratus Volans une espèce de minuscule d’araignée sauteuse endémique du Sud-Est de l’Australie. L'étonnante danse séductrice d'une minuscule araignée par Gentside Découverte Ce n’est pas pour rien que les anglophones la surnomment "araignée paon". Dissimulée au cœur de la brousse du Sud-Est de l’Australie, Maratus Volans est une espèce de minuscule d’araignée sauteuse réputée pour ses parades nuptiales dansantes et colorées. Avec ses 4,5 millimètres de long, ce spécimen est à peine plus grand qu’une tête d’épingle. Il n’en reste pas moins un organisme d’étude passionnant. Jürgen C. Otto, entomologiste australien, et son collègue David Knowles l’étudient depuis plus d’un an, avec une attention particulière sur la manière dont le mâle cherche à séduire la femelle. A l’instar du paon qui effectue la roue pour s’attirer les grâces d’éventuelles partenaires, le mâle Maratus Volans réalise une danse complexe destinée à exhiber ses teintes vives et irisées. L’abdomen de l’arachnide est en effet garni de poils spécialisés aux couleurs clinquantes bleues rouges ou vertes. "La raison pour laquelle ils possèdent ces poils est tout simplement pour paraître plus séduisants aux yeux de la femelle" souligne au Dailymail Jürgen C. Otto. Il ajoute : "Seul le mâle possède ces attributs et il les présente à la femelle au cours d'une brève danse de séduction". 

Les photos et vidéos réalisées par les chercheurs lors de ces rituels pré-accouplement permettent d’en apprendre davantage sur ce curieux comportement. Une danse risquée La parade amoureuse s’effectue les deux pattes en l’air et l’abdomen bien relevé. De cette manière, la femelle peut étudier attentivement les couleurs, l’aspect, les mouvements et les vibrations émises de son prétendant. Si elle juge que celui-ci est en bonne santé, elle choisira de s’accoupler avec lui. 

Mais l’exhibition se fait souvent aux risques et périls du danseur. En arborant ses couleurs tape-à-l’œil, le prétendant se rend simultanément plus visibles aux prédateurs qui guettent. Si celui-ci ne finit pas dans l’estomac de quelques oiseaux, il pourra finalement se reproduire et répéter l’expérience avec toutes les femelles qui croiseront son chemin. L’objectif du mâle Maratus Volans est de mettre toutes les chances de son côté pour que son patrimoine génétique soit transmis à la génération future. 

 Selon les estimations des biologistes il existe actuellement près de 20 espèces d’araignées du genre Maratus. "Il existe de nombreuses espèces dans ce groupe, certaines d'entre elles sont déjà connues de quelques scientifiques ou photographes, mais n’ont pas encore été nommées et répertoriées". conclût Jürgen C. Otto. A l’heure actuelle, seuls huit de ces spécimens ont été officiellement décrits. 
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  25. A l’occasion de l’événement National « Fréquence Grenouille » qui a lieu chaque année au printemps, l’ADENA, gestionnaire principal de la Réserve Naturelle du Bagnas vous invite le jeudi 27 mars, de 17h30 à 20h30 à venir découvrir les amphibiens du site, dont le pélobate cultripède espèce discrète et menacée. Lors d’une conférence en salle puis d’une sortie nature sur la réserve, vous découvrirez le mode de vie de ces créatures, les menaces qui pèsent sur elles et leur protection. Vous apprendrez à les reconnaître et découvrirez la gestion et les suivis scientifiques réalisés par l’ADENA pour conserver ces espèces. Lieu de rendez-vous : Maison de la réserve. Conférence de 17h30 à 19h, sortie de 19h à 20h30. Possibilité d'assister seulement à l'une des deux parties de la soirée. Animation gratuite, nombre de places limitées. Réservation obligatoire, clôture des réservations la veille de l’animation à 17h. Renseignements et réservations du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h au 04 67 01 60 23. Mail : adena.animation@espaces-naturels.fr Nous vous accueillons également à la maison de la réserve : Domaine du Grand Clavelet, route de Sète à Agde aux mêmes horaires. Matthieu FAJON, Réserve Naturelle du Bagnas Crédit photo: ADENA. Source
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