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Max|mum-leterrarium

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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium

  1. Bienvenue Pascal, tu peux aussi joindre le groupe Facebook du même nom. C'est beaucoup plus actif de ce côté
  2. Les grandeurs sont bonnes pour un Pogona effectivement. Par dessus ton tapis chauffant, tu peux tout simplement mettre une vitre. Le substrat ne viendra pas abîmé le tapis par se fait même.
  3. Les scientifiques ont réussi à collecter du sperme d'iguane grâce à la méthode de l'électro éjaculation. C'est une première en Australie, et une deuxième mondiale. Cet échantillon rejoindra l'Arche du Kimberley, cette banque de gènes destinée à garantir la conservation des espèces de la région du Kimberley, à l'extrême nord-ouest du pays, et qui sont menacées par l'avancée implacable des crapauds-buffles venus de la côte est. Les iguanes croquent les crapauds-buffles, lesquels sont pleins de poison. Dans le Kimberley, la population des iguanes a chuté de 96% en quelques années. La difficulté, désormais, est de trouver un moyen de stocker le sperme d'iguane indéfiniment, dans un endroit totalement sécurisé, pour l'utiliser et recréer l'espèce en cas d'extinction. Source
  4. Alertée ce lundi matin par le bailleur d’un immeuble situé avenue de l’Europe, la police nationale a fait une découverte pour le moins originale. Dans les caves, les forces de l’ordre repèrent un terrarium, occupé par un… python royal d’une cinquantaine de centimètres ! Une découverte d’autant plus surprenante que le terrarium, branché sur le réseau électrique de l’immeuble, fonctionnait. Le serpent a finalement été récupéré par un éleveur. Source
  5. L’examen d’échantillons de venin conservés durant 80 ans révèle qu’ils restent biologiquement actifs. CONSERVATION. Des collections de venin ont été retrouvées en Australie et analysées : les résultats indiquent que les venins sont toujours dangereux et peuvent constituer une source de molécules utiles pour la recherche pharmaceutique. Une collecte mortelle C’est Bryan Fry, de l’université du Queensland, qui a dirigé cette étude dont les résultats sont publiés dans le Journal of Proteomics. "Les venins que nous avons étudié proviennent d’une collection inestimable appartenant à Struan Sutherland. C’est un témoignage de son impact continu sur la recherche sur les venins en Australie, longtemps après sa mort" explique le scientifique. Le Dr Sutherland a durant des dizaines d’années collecté et stocké des échantillons de venin de serpents d’Australie et du monde entier. RARES. Parmi les venins analysés certains sont extrêmement rares comme celui du Taïpan du désert, le serpent le plus venimeux du monde, recueilli en 1950 par Kevin Budden. "C'était un honneur de travailler avec de tels échantillons en raison de leur immense signification historique" reprend Bryan Fry. "Le jeune homme qui a recueilli le venin de Taïpan a été mordu dans le processus mais, héroïquement, il a fait en sorte que le serpent puisse être expédié à l’université avant d'aller à l'hôpital, où il est décédé peu de temps après" - Bryan Fry, université du Queensland D’autres venins appartiennent à des espèces disparues ou menacées et représentent parfois le seul exemplaire disponible. POTENTIEL. À l’origine, ces venins ont été rassemblés pour la production de sérum antivenimeux mais ils "restent scientifiquement utiles pour des décennies. Ils sont une source de composés inexplorée qui pourraient être utilisés dans la découverte et le développement de médicaments" renchérit le chercheur. Plusieurs venins ont déjà servi à développer de nouveaux traitements. C’est le cas d’un hypertenseur, le Captopril, dérivé du venin de jararaca (qui vit sur une île proche du Brésil) et du Byetta, un traitement du diabète de type 2, dont le principe actif est présent dans de nombreux venins. "Les venins sont très variables de sorte que chaque échantillon est une ressource précieuse qui pourrait contenir le a prochain médicament miracle" conclut Bryan Fry. Source
  6. Les serpents sont un étonnant "laissez-passer" pour Franz Florez, biologiste atypique qui veut sensibiliser militaires, guérilleros et indigènes à la préservation des riches forêts primaires. "L'homme aux serpents" (1h24) sort mercredi au cinéma après des apparitions remarquées dans plusieurs festivals internationaux. A ceux qui redoutent un documentaire animalier rempli d'écailles brillantes et de langues fourchues, le réalisateur français Eric Flandin précise : "Ce n'est pas plus un film sur les serpents que (Hubert) Sauper, avec "Le cauchemar de Darwin", a fait un film sur les poissons…" Comme "Le cauchemar de Darwin" ne s'intéressait à la Perche du Nil que pour mieux dénoncer les conséquences de la mondialisation, "L'Homme aux serpents" est avant tout, à travers le portrait de ce vétérinaire-biologiste aux faux airs de "Crocodile Dundee", une plongée au plus profond de la Colombie d'aujourd'hui, son conflit armé sans fin et son incroyable forêt primaire. Franz Florez, au volant d'un vieux bus essoufflé transformé en zoo ambulant, va de ville en ville présenter sa trentaine de serpents. Et on découvre peu à peu que ces animaux sont, pour ce défenseur de la nature, un formidable "laissez-passer" qu'il brandit à chaque occasion pour ouvrir le dialogue. Au policier qu'il lui dit que son permis n'est pas valide, aux militaires qui veulent savoir comment se comporter face aux animaux en forêt, aux guérilleros qui n'acceptent qu'à reculons les étrangers dans la zone qu'ils contrôlent, Franz montre ses serpents. Et peut alors parler de la protection de la forêt primaire, l'un des réservoirs de biodiversité les plus importants au monde que convoitent certaines industries. "Je crois qu'avec mes serpents, on est en sécurité…", glisse à la caméra, sourire en coin, ce drôle de vétérinaire avant d'aller voir des guérilleros pour leur demander s'ils accepteraient de participer à un programme d'observation des tapirs. "Contre des gens en armes, des serpents… Cela paraît un peu délirant quand on l'entend dire ça, mais c'est la vérité !", a pu constater Eric Flandin. Seul avec sa caméra, le réalisateur a suivi le biologiste pas à pas pendant trois mois, de son vieux "serpentarium national" aux plateaux de télévision, des villages indigènes à la forêt la plus profonde. Pour ne rien rater des trésors d'énergie parfois teintée de naïveté qu'il déploie dans son combat. Des images brutes, sauvages, sans voix off qui permettent d'être au plus près de ce personnage étonnant et attachant. "C'est probablement le peu de moyens qui a donné sa qualité à ce documentaire", estime Eric Flandin, dont le film a été distingué ces dernières années au Festival international du film d'environnement (Fife) de Paris ainsi que dans plusieurs festivals au Mexique, en Argentine et au Canada. Le film, tourné il y a déjà plusieurs années, "reste totalement d'actualité", précise le réalisateur, alors que le gouvernement colombien et la guérilla des Farc négocient depuis fin 2012 à Cuba. Ces négociations visent à mettre fin à un conflit interne de près d'un demi-siècle, qui a en outre mêlé plusieurs rébellions, des milices paramilitaires et des gangs criminels, faisant plusieurs centaines de milliers de morts. L'une des questions, iconoclaste, que pose ainsi le film est "le risque de la paix" pour le devenir de cette riche forêt primaire, paradoxalement préservée par rapport à des pays voisins grâce au conflit. La paix tant souhaitée ne signifiera-t-elle pas une destruction accélérée? A moins, selon la suggestion faite aujourd'hui par Franz Florez et rapportée par le réalisateur, de reconvertir ces guérilleros, qui "ont parfois vécu pendant dix ou vingt ans en forêt et la connaissent par coeur", en premiers protecteurs de la biodiversité. Source
  7. Des chercheurs ont découvert que la colle qui recouvre les toiles d'araignée possède des propriétés électrostatiques. Ainsi, les toiles récoltent aussi bien les insectes que toutes sortes de particules. Ce phénomène pourrait donc servir à mesurer et à surveiller la pollution environnementale. Selon une étude publiée dans la revue allemande Naturwissenschaften, les épeires diadèmes, une espèce d’araignées, tissent des toiles qui possèdent des propriétés électrostatiques. La colle qui recouvre les fils capte ainsi aussi bien leurs proies que toutes sortes de particules en suspension telles que les grains de pollens ou les polluants chimiques. Les chercheurs à l’origine de l’étude estiment donc que ces propriétés pourraient être utilisées pour la surveillance environnementale. Selon eux, ces toiles filtrent les polluants au moins aussi efficacement que les coûteux capteurs industriels, sinon plus. "La physique de ces élégantes toiles les rend parfaites comme filtres à polluants, notamment les aérosols et les pesticides", explique ainsi Fritz Vollrath du département de zoologie de l'Université d'Oxford. Les scientifiques sont allés encore plus loin dans leur étude. Comme l’ajoute M. Vollrath, "encore plus fascinant, on est en mesure de détecter certaines substances chimiques dans l'air juste en regardant la forme des toiles". Pourquoi cela ? Parce que de nombreuses araignées ingurgitent leur toile pour la recycler. Or, l’ingestion de certaines particules (LSD ou caféine par exemple) modifie le tissage de l’araignée. Ainsi, la forme de la toile renseigne sur les substances toxiques que l’araignée a avalées. Source
  8. Patrice François bichonne ses grenouilles bénites. Il est raniculteur. C’est aux portes de la Provence, dans la Drôme, que Patrice François nourrit depuis 2010 son rêve : devenir raniculteur. De sa Loire natale au Rhône, pour ce poissonnier de profession, il n’y a qu’un saut de grenouille. C’est en effet à Pierrelatte que ce passionné a donné naissance à un élevage industriel, unique dans l’Hexagone. Un comble pour les Français, grands consommateurs de cuisses de grenouilles. Ce qui leur vaut d’ailleurs l’étrange sobriquet de Froggies chez les “Rosbeef”. "En frais, les Français en consomment 800 tonnes par an", annonce Patrice François. Elles proviennent en presque totalité de l’étranger, essentiellement de l’Asie. Les surgelés font aussi un bond gigantesque : "Quelque 4 000 tonnes arrivent chaque année de l’étranger." "On a monté un circuit fermé nous permettant de réutiliser l’eau" Ce nouveau marché made in France est donc juteux. Pour faire prospérer son affaire et donner plus de chair à ses petits batraciens, le poissonnier parcourt chaque semaine 300 km entre Roanne où il a repris la barre de la poissonnerie familiale et Pierrelatte. C’est là, sous 2 500 m2 de serres, que des milliers de grenouilles coassent de bonheur. Des milliers de grenouilles coassent de bonheur Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le raniculteur a démarré sa nouvelle activité au pays de l’atome, comme l’avait fait avant lui la Ferme aux crocodiles. "Ici, il y avait d’une part une vraie volonté politique de développer l’aquaculture, explique-t-il. Mais on est aussi venu là pour la chaleur et l’eau." Pour avoir une température constante toute l’année, entre 23 et 25° C, il se sert de l’eau issue des systèmes de refroidissement des usines du site nucléaire de Tricastin. "On a monté un circuit fermé nous permettant de réutiliser l’eau." Écologique mais surtout une économie non négligeable pour le professionnel qui ne peut pas encore vivre pleinement de sa nouvelle passion. "Il m’a fallu dix ans pour monter ce projet d’élevage" Pour pouvoir démarrer son activité, le raniculteur a dû acheter 2 500 mâles reproducteurs à l’Institut national de la recherche agronomique de Rennes. "Il m’a fallu dix ans pour monter ce projet d’élevage." Sans expérience et avec pour unique savoir-faire, son expérience des truites transmises par son père et avant lui son grand-père, pisciculteurs. Homme de défi, Patrice François n’a pas baissé les bras, aidé par le chercheur français de l’Inra André Neveu, aujourd’hui à la retraite. "Il a réussi à domestiquer la grenouille Rana ridibunda, détaille le poissonnier. À l’origine, il s’agit d’une espèce sauvage protégée se nourrissant exclusivement d’insectes. La souche Rivan 92, que ce spécialiste de la raniculture a mis au point permet désormais à l’amphibien de pouvoir ingérer des aliments inertes destinés aux poissons d’élevage." Quatre tonnes produites en 2013 Dans la Drôme, de la naissance jusqu’à la salle d’abattage agréée par les services vétérinaires, l’éleveur prend soin de ses pensionnaires qui finissent sur les étals de ces deux poissonneries de Roanne mais aussi dans les cuisines des restaurateurs. "À Dombes, près de Lyon, une région friande des grenouilles." Avec quatre tonnes produites en 2013, pas de quoi approvisionner l’ensemble de l’Hexagone. Le raniculteur ambitionne d’atteindre "une vingtaine de tonnes". Un élevage qui a, assurément de la cuisse ! Source
  9. Parfois, l'animal leur est apporté comme ça. Ce n'est pas nécessairement l'endroit qui est dans le tort. S'il y a effectivement des mauvais soins, on peut faire une plainte aux autorités nécessaires qui vont aller visiter les lieux.
  10. Navratan Harsh est un jeune homme de 21 ans, qui vit à Bikaner, au Rajasthan. Son surnom ? Lezard Boy, parce que son truc à lui c’est de passer la majeur partie de son temps en compagnie des lézards. Navratan a une passion pour le moins singulière : celle de porter des lézards littéralement sur son visage et même dans sa bouche. Pour que les lézards tiennent, il se fait mordre (et il doit aimer ça, coquin). Cette passion lui est venue un jour, tandis qu’il était enfant et qu’il était à l’école, un lézard lui est tombé sur les genoux. Navratan est particulièrement attaché aux gekos, il les trouve plus sympa que les autres. Source
  11. Qui n’a pas peur des serpents ? Cédric et Élodie Beignet n’ont pas cette phobie car ils possèdent une centaine d’animaux, serpents et lézards et ils sont dans l’élevage depuis une douzaine d’année. Leur dernière acquisition est un python réticule de 5 mètres qui provient d’un élevage et qui est né en Asie. Le couple vit au quotidien avec les reptiles et les deux enfants, Melvin 10 ans et Killian 8 ans possèdent déjà un lézard un ponona vitticeps. «Notre amour pour ces animaux a démarré avec Eliott, un lézard que nous avons eu pendant 10 ans et qui est mort de vieillesse. Cela a réveillé notre passion pour les serpents, boas et lézards. Le public est très curieux et lors de notre dernière exposition à Saint-Juéry avec le comité de quartier ouest, nous avons eu beaucoup de questions sur les conditions de vie des serpents qui sont des animaux qui intriguent beaucoup. Des personnes prennent des photos en souvenir devant l’enclos des varans ou du boa» indique Élodie. Des varans aux pythons Lors des diverses expositions dans le Tarn, le couple fait l’admiration avec un couple de varans, Hugo et Huguette qui proviennent d’Afrique centrale. Les varans étaient bébés à l’arrivée chez le couple, donc ils sont très habitués aux contacts humains et très manipulables, mais la femelle est très jalouse et il faut être prudent. Le varan est un prédateur qui mange des poussins et des œufs de poule. Ils sont dans un enclos de 8 m2 chauffé car ils craignent énormément le froid. Les serpents vivent dans des vivariums et se nourrissent de souris et de lapins et les petits serpents mangent des bébés souris. Le jeune couple possède aussi un superbe boa constrictor imperator de 2 mètres et des pythons régius d’un mètre. Pour voir ces animaux spéciaux, ne manquez pas les futures expositions ornithologiques dans le Tarn. Source
  12. Une équipe de recherche de l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ICVV) de l’Université de La Rioja, a identifié, grâce à l’interaction de l’étude des génomes d’une plante et d’un acarien, une substance naturelle qui permettrait d’éviter de recourir à l’usage de pesticides dans la lutte contre les acariens parasites des espèces cultivées. Une grande partie des études de génétique moléculaires orientées vers la défense des plantes contre les parasites a été orientée jusqu’à présent vers la lutte contre les insectes. Cependant les acariens sont eux aussi des parasites importants des plantes cultivées, et sont à l’origine d’importantes lésions sur le feuillage des plantes, ce qui a ensuite des répercutions sur le rendement des cultures. Leur présence dans les cultures est favorisée depuis quelques années par les effets du réchauffement climatique, et surtout, il a été constaté que les populations d’acariens résistent de mieux en mieux aux acaricides et développent de nouvelles résistances tous les 2 à 4 ans. L’araignée rouge en particulier extrait les nutriments qui lui sont nécessaires des feuilles d’environ 1000 espèces de plantes, parmi lesquelles 150 espèces cultivées d’une importance économique majeure, telles que la tomate, le poivron, le concombre, le fraisier, le pommier, le poirier, le maïs ou le encore le soja. Les dommages causés par ce parasite sur les cultures sont estimés à environ 1 milliard de dollars chaque année dans le monde. L’étude génomique menée par l’équipe de l’ICVV sur la plante Arabidopsis Thaliana et sur un acarien appelé araignée rouge, a permis d’identifier un sucre, l’indol-3-glucosinolato, naturellement produit par Arabidopsis Thaliana, mais également par le brocoli, et qui s’avère mortel pour l’araignée rouge qui est incapable de digérer. Cette molécule, l’indol-3-glucosinolato, présente l’avantage d’être sans danger pour la santé humaine, et pourrait même présenter des propriétés anti cancérigènes. Elle ouvre des possibilités d’études intéressantes dans le domaine de la modification génétique des plantes : des cultures génétiquement modifiées pour exprimer le gène qui conduit à la fabrication de l’indol-3-glucosinolato pourraient ainsi acquérir un moyen de défense efficace contre l’araignée rouge. rr/Be Source
  13. Chargées d’électricité statique, les toiles d’araignée récoltent outre des proies, des particules en suspension. Une particularité qui peut servir pour la surveillance de l’environnement. Les chercheurs ont découvert que les propriétés électrostatiques de la colle qui recouvre les toiles d'araignée font qu’elles attirent toutes les particules chargées : des grains de pollens, divers polluants chimiques et aussi, peut-être, les insectes volants. Des indicateurs de précision Pourquoi les toiles d’araignée recueillent-elles si efficacement les particules en suspension dans l’air ? Parce qu’elles génèrent de l’électricité par l’intermédiaire de la colle qui tapisse certains fils de soie. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue allemande Naturwissenschaften portant sur l’épeire diadème. Pour les chercheurs, cette fonction de captation des particules chargées pourrait être utilisée pour la surveillance environnementale. Ils estiment que les toiles filtrent les polluants aussi efficacement que les capteurs industriels les plus coûteux. « La physique de ces élégantes toiles les rend parfaites comme filtres à polluants, notamment les aérosols et les pesticides », ajoute Fritz Vollrath du département de zoologie de l'Université d'Oxford. FORMES. « Encore plus fascinant, on est en mesure de détecter certaines substances chimiques dans l'air juste en regardant la forme des toiles ! » souligne-t-il. De nombreuses araignées recyclent en effet leur toile en la mangeant. Or, l’ingestion de certaines substances comme le LSD ou la caféine modifie profondément la structure tissée par l’araignée. La forme de la toile peut-on servir de bioindicateur pour déterminer quelles substances toxiques l’araignée a ingéré. Un piège à abeilles ? Les chercheurs ont également montré que la toile de l’épeire provoque des distorsions locales du champ magnétique de la Terre. De nombreux insectes sont capables de détecter les petites perturbations électriques, notamment les abeilles et d’autres insectes volants. « Leurs antennes agissent comme des « e-capteurs » la charge à la pointe de cet organe est différente de celle de leur corps » précise Fritz Vollrath. . Les perturbations électriques causées par les toiles d'araignée sont de très courte portée, de sorte qu'il n'est pas encore sûr qu’elles puissent être détectées par les insectes qui passent près d’elles. Source
  14. INSECTE - Une nouvelle espèce de fourmi, qui capture certaines de ses cousines pour les réduire en esclavage en usant de techniques d'infiltration dignes des ninjas, a été récemment identifiée dans l'est des Etats-Unis par des biologistes allemands. Cette espèce du genre Temnothorax, qui regroupe plusieurs centaines d'espèces de petites fourmis vivant dans les arbres ou sur le sol des forêts, a été baptisée "pilagens", du latin "pillarde", en raison des raids qu'elle lance sur des fourmilières d'autres espèces pour se procurer des esclaves. Camouflage chimique Mais contrairement aux célèbres fourmis esclavagistes d'Amazonie qui peuvent déployer jusqu'à 3.000 soldats sur le terrain pour leurs razzias, la Temnothorax pilagens privilégie la furtivité et une grande économie de moyens. Elle vise uniquement deux autres espèces de fourmis proches de la sienne qui élisent domicile dans des noix ou des glands creux qui font office de véritables châteaux-forts: murs épais et entrée unique d'un millimètre de diamètre, facile à défendre. La cible rêvée pour la "fourmi pillarde", dont la petite taille (2,5 mm en moyenne) limite son rayon d'action à quelques mètres carrés de sol boisé. A une attaque massive ou un siège prolongé, coûteux en temps et en vies, la petite esclavagiste préfère la furtivité et l'infiltration. Une escouade se compose généralement de quatre esclavagistes, dont l'éclaireuse ayant découvert la cible. Grâce à leur petite taille, les pillardes se faufilent aisément par la porte de la colonie ennemie et emploient un camouflage chimique pour passer inaperçues. Ninja jusqu'au bout En général, lorsqu'une fourmilière est attaquée par des ennemies, cela s'achève par une lutte acharnée et bien souvent à mort. Mais curieusement, les biologistes de l'Université de Mayence et du Muséum d'Histoire naturelle Senckenberg de Görlitz n'ont rien observé de tel lors des raids des fourmis pillardes. Non seulement leurs victimes ne se défendaient pas, mais elles les laissaient librement emporter des larves voire des individus adultes, que les pillardes font ensuite travailler pour leur propre compte. Les fourmis esclavagistes sécrètent tout simplement des substances chimiques spécifiques qui empêchent leurs proies de les reconnaître en tant qu'ennemies, a révélé l'étude, publiée par la revue en ligne ZooKeys. Malgré leur camouflage chimique, il arrive parfois que les intruses soient démasquées. Elles ne sont pas pour autant prises au dépourvu. Ninjas jusqu'au bout, elles savent aussi frapper là où ça fait mal: avec leur dard, elles visent précisément un point du cou de leurs adversaires, là où la carapace est molle. La piqûre provoque une paralysie immédiate et une mort rapide, qui se traduit par un taux de mortalité compris entre 5% et 100% dans les colonies attaquées, avec des pertes quasi nulles chez les pillardes, assurent les chercheurs. Source
  15. Grenouille peinte de Hula (Latonia nigriventer) Frank Glaw Plusieurs spécimens du premier amphibien officiellement déclaré éteint par l'International Union for Conservation of Nature (IUCN) ont été découverts dans le nord d'Israël, après plus de 60 ans. Ces grenouilles ont été retrouvées dans la Vallée de Hula. Elles ne présentent aucun lien direct avec les autres grenouilles vivant actuellement. Rebecca Biton, doctorante en archéologie à l'Université hébraïque de Jérusalem, a mené une équipe de recherche internationale pour étudier ce mystérieux animal. La grenouille peinte de Hula (Latonia nigriventer) fut répertoriée dans la famille de grenouilles Discoglossus lorsqu'elle fut découverte pour la première fois dans la vallée de Hula en Israël, dans les années 1940. Elle était supposée disparue suite à l'assèchement du lac Hula la fin des années 1950, puis fut déclarée éteinte par l'IUCN en 1996. En conséquence de quoi, toute possibilité d'étudier plus avant cette espèce et son histoire semblait impossible. Jusqu'à aujourd'hui ! Une équipe de chercheurs français, allemands et israéliens a publié en juin 2013 dans le journal "Nature Communications" une analyse poussée de cet amphibien énigmatique. Une dizaine d'individus, dont quatre jeunes, ont en effet été retrouvés dans certaines mares ainsi que par des pêcheurs de la Vallée de Hula, dans le nord d'Israël. L'étude est basée sur des analyses génétiques entre les individus répertoriés et les nouveaux spécimens découverts. Elle est également fondée sur des paramètres phylogénétiques, permettant de retrouver les caractéristiques physiques d'un ancêtre commun en étudiant différents membres d'une même famille. Cela se réalise en comparant certains paramètres comme la morphologie d'os d'animaux existants et fossiles. Grâce à ces méthodes, il a été montré que la grenouille de Hula diffère fortement de ses autres congénères les plus proches actuellement vivantes c'est-à-dire les grenouilles peintes d'Afrique du Nord et de l'Ouest. Au contraire, la grenouille de Hula est reliée à une espèce de grenouille fossile, Latonia, qui était présente en Europe et au Moyen-Orient pendant la Préhistoire et considérée comme éteinte depuis le début du Pléistocène. Grâce aux résultats de ces analyses, des projets d'inonder certaines parties de la Vallée de Hula et de restaurer l'ancien marécage sont envisagés. Ils pourraient en effet permettre une expansion de la population de cette grenouille et lui assurer un futur plus sûr. Référence Biton, R. et al. "The rediscovered Hula painted frog is a living Fossil" Nat. Commun. 4:1959 doi: 10.1038/ncomms2959 (2013)) Source
  16. Sale surprise pour Caroline Black, qui a découvert un scorpion mort dans la boîte de lait en poudre destiné à Olivia, sa petite fille de quatre mois. Cette jeune maman avait déjà utilisé la moitié du contenu lorsqu’elle a fait cette désagréable découverte. Caroline Black, une jeune maman de 29 ans, est dégoûtée et choquée. Voici quelques jours, elle a découvert un petit scorpion mort dans la boîte de lait en poudre avec lequel elle nourrissait sa petite fille de quatre mois. Même si la petite fille semble se porter à merveille, Caroline craint désormais que le lait ait été contaminé par le cadavre de l’arachnide, ce qui pourrait avoir des conséquences dans le futur. "Ce genre d’histoire arrive aux autres, mais tu ne penses jamais que cela peut t’arriver", a déclaré Caroline, déjà maman d’une petite fille de 6 ans. Horrifiée, Caroline a ensuite pris contact avec le producteur, SMA Foods, qui n’a eu d’autre choix que de reconnaître son erreur. "Nous nous engageons à fournir des produits de qualité, c’est pourquoi nous prenons cet incident très au sérieux. Nous avons d’emblée pris contact avec notre usine de production, qui se trouve en Irlande. Une enquête va être ouverte." Source
  17. Les araignées engendrent la peur chez beaucoup de personnes. Pourtant, certaines d’entre elles deviennent rapidement vulnérables lorsque la guêpe parasite Zatypota prend le contrôle de leur esprit afin de les obliger à leur construire un abris… DGS vous explique en détails.La guêpe Zatypota percontatoria ( de la famille des Icheneumonoidae ) est ce qu’on appel un « parasite ». En effet, cet insecte n’hésite pas à prendre le contrôle du corps des araignées afin de contrôler leur corps… Stano Pekar, un professeur à l’Institut de botanique et de zoologie à l’Université Masaryk, nous décrit cette découverte : » Avant le stage final de développement de la larve, le parasitoïde pousse l’araignée à construire une toile protectrice. La particularité de cette toile est qu’elle est fabriquée en été alors qu’habituellement l’araignée la fabrique avant l’hivernage ».On peut également observer que les toiles dressées par une araignée « normale » (B) et une araignée contrôlée par une guêpe (A) ne sont pas les mêmes. On peut également observer que l’hôte créé une sorte de « coupole » qui protège la guêpe avec les vestiges de son hôte (C) en comparaison d’une araignée sans parasite en hivernage (D) La toile tissée par la guêpe est, comme nous l’avons précédemment souligné, faite à la convenance de cette dernière. En effet, elle n’hésite pas s’enrouler dans celle ci pour loger et protéger sa chrysalide. L’araignée alors transformée en zombie, tisse ainsi une structure en forme de dôme pour offrir dans un premier temps le gîte à la guêpe, et dans un second temps le couvert à la larve. Le professeur Pekar et son collègue Stanislav Korenko ont mené une étude. A terme, ils n’ont pas trouvé exactement comment la guêpe à un stade si peu avançait était capable de manipuler les araignées… Ils nous racontent : « La façon dont la larve arrive à contrôler le comportement de l’araignée est un véritable mystère. Beaucoup de gens aimeraient en savoir plus puisqu’un mécanisme similaire pourrait s’applique également aux parasites capables de contrôler le comportement humain ». Pour l’instant, les deux scientifiques ont simplement déclaré que la prise de contrôle pouvait s’effectuer de deux façons différentes : « Soit par neuromodulateurs ou via le système endocrinien« , ce qui voudrait dire que la prise d’otage s’effectuerait par la manipulation des glandes qui décrètent des hormones, même si cela n’explique pas tout. Lorsque la toile fini d’être construite, la cohabitation prend alors fin… La larve tue l’araignée, la consomme et construit un cocon de chrysalide à l’intérieur de la structure.Cette guêpe aurait pu faire partie de notre article qui liste 12 effroyables parasites prenant le contrôle de leur hôte. Cela fait froid dans le dos d’imaginer qu’une simple larve puisse contrôler des araignées de cette façon… Auriez-vous jamais imaginé qu’un insecte puisse être doté de tels dons de manipulation ? Source
  18. À Mensignac (24), une association se bat pour ces batraciens menacés par les roues des voitures, en particulier pendant la saison des amours Il est, dans la commune de Mensignac, une petite route communale menant à Gravelle particulièrement prisée par le crapaud commun durant la saison des amours. Au péril de leur vie, ces batraciens traversent à la nuit tombée cet axe assez fréquenté pour rejoindre une petite mare, au lieu dit les Chabannes. Tous les spécimens du quartier viennent s'y conter fleurette. Mais ces rendez-vous galants se transforment souvent en jeu de massacre, car, malgré un panneau indicateur invitant les conducteurs à ralentir, nombre de crapauds se font écraser avant de retrouver leur dulcinée. « Nous dénombrons jusqu'à 100 crapauds écrasés par semaine durant la période de reproduction, qui s'étend de mi-janvier à fin mars », explique Lucile Tillon, fondatrice de l'association environnementale La Rapiette 24 (1). Risque de disparition Cette hécatombe pourrait paraître anecdotique, mais le crapaud commun est une espèce protégée et menacée du fait de la raréfaction de sa zone de reproduction. « Le risque de disparition existe ici, appuie Lucile Tillon. Nous observons que les adultes se font plus rares. Ils sont de plus en plus jeunes ; or, une publication scientifique démontre que si 20 % de la population adulte disparaît, la population totale décline. » Du coup, La Rapiette 24 se met en quatre pour installer des passages protégés pour crapauds. En attendant la création d'un hypothétique « crapauduc » qui pourrait prendre la forme de buses enterrée sous le bitume permettant la traversée sécurisée des batraciens, les adhérents, soutenus par des étudiants en BTS de gestion et protection de la nature de Périgueux, ont installé hier des barrières interdisant l'accès des crapauds à la route. Piégés puis relâchés « Les barrières, constituées de filets antigrêle, longent la route sur 500 mètres, explique Lucile. Elles guident les batraciens vers des seaux enterrés à distance régulière, dans lesquels ils tombent et se font piéger. Le matin, vers 7 h 30, nous les récupérons pour les relâcher dans la mare. » Cette opération de sauvetage est unique en Dordogne, si l'on excepte les passages destinés à la petite faune sous l'autoroute A 89. « Le problème est loin d'être unique dans le département, souligne la fondatrice. Des lieux d'écrasement ont par exemple été répertoriés aux Eyzies et à Chancelade, et touchent d'autres batraciens comme la salamandre. » L'association cherche donc à sensibiliser les collectivités territoriales afin d'installer des crapauducs comme il en existe dans des départements pilotes tels que l'Isère. Pour que le petit chant des crapauds communs continue à résonner dans les campagnes. (1) La Rapiette 24, les Chabannes, 24350 Mensignac, site Internet www.la-rapiette-24.fr. Source
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