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Une grenouille découverte dans une salade de fast-food à New York
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une employée du "Wall Street Journal" a découvert un nouvel ingrédient dans son plat, lundi, à Manhattan. Une enquête est en cours. Le restaurant Prêt à Manger de Manhattan où une femme a découvert une grenouille dans sa salade, le 30 décembre 2013. (GOOGLE MAPS) De la salade, du thon, de l'œuf, des tomates, des concombres, des olives… et une grenouille. Une employée du Wall Street Journal a découvert un nouvel ingrédient dans sa salade, lundi 30 décembre, à New York. Son plat, acheté dans un restaurant de la chaîne britannique Prêt à Manger sur la Sixième Avenue, à Manhattan, a été photographié par une de ses collègues, Kathryn Lurie. La grenouille retrouvée dans une salade du fast-food Prêt à Manger, le 30 décembre 2013, à New York. (KATHRYN LURIE / INSTAGRAM) "Notre salade provient de fermes n'utilisant pas de pesticides sur leurs produits, si bien que des matières organiques peuvent, très rarement, passer à travers notre chaîne de production, indique un porte-parole de la chaîne, interrogé par le site américain Gothamist (en anglais). Nous sommes en train d'enquêter sur cette affaire afin de tout faire pour que cela ne se reproduise plus." Source -
Exposition de reptiles de Sherbrooke
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Expositions et activités
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Pogona vitticeps
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Fiches sur les lézards
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Le Pogona vitticeps a été décrit par Ernst Ahl en 1926, et fut d'abord placé dans le genre Amphibolurus. Pogona vitticeps, appelé agame barbu, est une espèce de sauriens de la famille des Agamidae, qui vit en Australie où elle est endémique. C'est une espèce populaire en terrariophilie. Le Pogona vitticeps est élevé en tant qu'animal de compagnie. On suppose que la majeure partie des agames barbus présents en captivité provient à l'origine d'un stock exporté illégalement de l'Australie durant les années 1970. Le Pogona vitticeps est protégé par la Convention de Washington. L’Australie en interdit l’exportation. Les sujets rencontrés chez nous doivent donc nécessairement être issus d’élevages. D’allure massive, le Pogona vitticeps adulte mesure entre 40 et 50 cm en moyenne, la queue prenant plus de la moitié de la longueur totale du corps, pour un poids compris entre 350 et 500g. Le mâle est souvent plus gros que la femelle, sa tête est plus large que chez les femelles. Les mâles ont la « barbe » noire à la période de rut (sauf les mâles dominés). Chez le mâle, on observe la présence de renflements à la base de la queue. Ce sont les hémipénis, organe génital interne. On peut aussi apercevoir plusieurs pores fémoraux bien distincts situés à l’intérieur des cuisses, sécrétant une petite substance blanchâtre pour marquer leur territoire. Chez la femelle, on remarque que la femelle l’absence de renflements à la base de la queue, dont la base sera plus étroite et lisse. Il s'agit d'un lézard à l'allure massive, aplati dorso-ventralement. Ocre, jaune, orange, brun, gris, les teintes de ce joli lézard varient selon ses zones de répartition géographique. Les teintes foncées (noir, marron) qui ornent ses flancs et sa ligne dorsale lorsqu’il est jeune ont tendance à s’effacer lorsqu’il devient adule. La couleur du ventre est pâle, jaune pâle ou crème. L’abdomen peut être plus ou moins marbré d’écailles grises. La couleur du mâle est plus vive que celle de la femelle, et s’accentue encore en période des amours. La couleur peut également s’atténuer en cas de séjour prolongé à l’ombre. Les sujets juvéniles arborent leur couleur à l’âge de deux ou trois mois. Ses flancs sont parcourus de rangées régulières d’écailles épineuses, qui viennent également orner sa tête. Il possède un large collier de barbe épineuse qui se termine au niveau de l’occiput. Il déploie cette barbe lorsqu’il se sent menacé ou agressé (prédateur ou rival), d’où son nom vernaculaire d’Agame barbu. Ce lézard possède de fortes griffes et des paupières mobiles. Sa tête est triangulaire. Comme celle des autres Agamidae, sa queue est non détachable. Si elle est arrachée ou coupée elle ne repoussera pas. Pogona vitticeps est capable de moduler légèrement la couleur de ses écailles afin d'aider à la régulation de sa température. Les écailles spécialisées des deux côtés de sa gorge, son cou et sa tête forment de petites épines qui courent le long des côtés du corps et de la queue. Ces épines peuvent être érigées en signe de menace lorsque l'animal gonfle la gorge, ce qui est une posture caractéristique de cet agame. Comme beaucoup d'Agamidae, Le Pogona vitticeps possède des pattes puissantes qui lui permettent de décoller complètement son corps du sol lorsqu'il se déplace. Cela lui permet de limiter la chaleur reçue du sol et de réduire sa température par le flux d'air passant alors sous son ventre. Ils ont des narines mais ne servent qu'à respirer, par contre leur "langue" est très développée, c'est pourquoi ils goutent leur environnement. Ils ont une excellente vision et peuvent distinguer les couleurs. Ils ont même un oeil parietal (3eme oeil) et son but est controversé (en rapport avec la thermoregulation ou les hormones...). Leur ouïe n'est pas très développé mais ils entendent, ils ne ressentent pas les vibrations comme les serpents. Cet animal peut vivre de 4 à 10 ans en captivité. Les agames barbus ne vocalisent pas, excepté lorsqu'ils soufflent, se sentant menacés. Ils communiquent plutôt via leurs couleurs, leurs postures et leurs gestes (mouvement des bras ou de la tête). Ainsi, lorsqu'il se sent menacé, l'individu se dresse sur ses pattes, gonfle son ventre et ouvre ses mâchoires pour paraître plus imposant (quand le Pogona est a l'aise il est totalement aplatit). Ce ne sont pas des animaux grégaires (sociaux), mais ils se rassemblent parfois en groupes, par exemple là où la nourriture est abondante ou à un endroit propice à l'exposition au soleil. Lorsque cela arrive, une hiérarchie distincte émerge : les animaux aux rangs les plus élevés prendront la meilleure place (généralement la plus ensoleillée ou la plus haute) et les autres s'arrangent avec ce qu'il reste. Si un individu défie l'un des agames barbus dominants, ce dernier tente de démontrer sa supériorité en secouant sa tête et en gonflant sa gorge. Son rival peut alors signaler sa soumission en agitant l'une de ses pattes avant de manière circulaire. Dans le cas contraire, il secoue aussi sa tête et gonfle sa gorge, et un combat peut s'ensuivre. On peut citer quelques mouvements notables de la tête. Une inclinaison lente est souvent utilisée par les femelles adultes pour signaler leur soumission à un mâle. Des mouvements rapides proclament la dominance d'un mâle (ils sont souvent accompagnés d'un gonflement de la gorge), tandis que des secousses violentes, mettant souvent tout le corps en mouvement, sont utilisées par les mâles, juste avant l'accouplement. Les mâles n'agitent leurs pattes avant que pour se soumettre à un mâle dominant tandis que les femelles indiquent par ce geste qu'elles sont prêtes pour l'accouplement. Ce signe est alors suivi par un léger mouvement de tête. Cette espèce est endémique d'Australie, et notamment présente dans le centre de ce pays. Elle se rencontre dans le Queensland, la Nouvelle-Galles du Sud, le Territoire du Nord, l'Australie-Méridionale et le Victoria. Elle vit dans des savanes arides ou semi-arides ou dans des déserts rocheux du centre de l'Australie. C’est un lézard placide, il gère ses journées entre bains de soleil et chasse. On le trouvera souvent alangui sur une roche ou une branche. Lorsque la chaleur est trop forte il lui arrive d’estiver pendant plusieurs semaines dans un terrier profond. C'est un bon grimpeur qui passe autant de temps perché sur des branches ou des buissons que sur le sol. Il s'expose au soleil durant la matinée et le début de soirée et se réfugie à l'ombre durant les heures les plus chaudes. Ils se perchent souvent dans les arbres, sur les poteaux ou les termitières, pour dormir, ou surveiller leur territoire. Au sein d'un groupe, on peut facilement identifier le dominant, qui a tendance à occuper la position la plus élevée. Le Pogona vitticeps est un animal très actif, il nécessite donc de la place pour se mouvoir correctement. Un terrarium de 100 x 50 x 60 cm est idéal pour un adulte voire un couple. De plus,, le Pogona est un animal de type désertique. Il convient donc de ne pas avoir une hygrométrie excédant 50%, une humidité trop élevée peut provoquer des infections mycosiques ou bactériennes très sévères. En ce qui concerne les températures moyennes sont de 32 à 37°C le jour avec un point chaud à 40°C, et de 20 à 22°C la nuit. Ces animaux sont ectothermes et donc soumis aux températures extérieures. Leur T° optimale varie entre 35° et 44°C. En dessous, l’animal aura du mal à digérer, à bouger et ses défenses immunitaires ne fonctionneront pas correctement. Au dessus, il risque la mort par hyperthermie. Il sera essentiel de varier les températures entre le jour et la nuit pour ne pas provoquer des troubles comme l’anorexie, et de mauvaises mues. Si les maintiens de températures sont très importants pour des juvéniles (risque de problèmes de digestion ou affaiblissement), des sub-adultes ou des adultes sont moins sensibles au respect stricts de ces estimations. Vous l’aurez compris, une lampe chauffante est indispensable la journée. N'importe qu'elle lampe peut faire l'affaire du moment qu'elle émet de la chaleur, le tout devant bien sûr être réglé sur un thermostat afin de ne pas dépasser les valeurs indiquées. Une pierre sous le point chaud afin d'emmagasiner puis de restituer la chaleur une partie de la nuit, rien n'empêche d'en mettre d'autres ailleurs dans le terra pour qu'il puisse grimper aussi sur celles-ci. Une autre chose indispensable est l’apport en UVA et UVB. N’oubliez pas qu’un tube est à changer tous les 6 mois et doit être situé à moins de 30 cm de l’animal pour que ses rayons soient efficaces. Les UVB sont indispensables au Pogona pour synthétiser correctement la vitamine D3 nécessaire à son organisme et à la bonne calcification. Sans cet apport, l’animal souffrira de graves carences en vitamines D3 et risque des déformations des membres pouvant aller jusqu'à une incapacité à se mouvoir, des mâchoires (incapacité à se nourrir) et des tremblements, voir des convulsions. Le mieux étant un néon UVb 10.0 parcourant la longueur du terra et a moins de 30cm de ses perchoirs, car au delà, les UV ne sont plus actifs. La photopériode est définie par une alternance de 14h de jour et 10 h de nuit ceci étant rendu possible par l’utilisation de minuteurs. Une diminution à 10 h de jour en hiver favorise la reproduction. Il est conseillé de fournir comme substrat à un Pogona juvénile du sopalin ou journal pour éviter les occlusions, mais avec un bon substrat naturel adapté à cette espèce, les risques sont considérablement diminués. L'idéal est un mélange 1/3 sable 2/3 terre afin de reproduire le sol du désert australien. Mettre 100% de sable augmente les risques d'occlusion par ingestion, car ils ont du mal à le digérer. Certains éleveurs n'utilisent que du sable et n'ont jamais eu de soucis. Les dragons barbus sont omnivores. Le Pogona vitticeps consomme à la fois végétaux et petits animaux. Son régime alimentaire comprend de petits invertébrés (insectes, arachnides, vers…), mais aussi de petits vertébrés (petits rongeurs, lézards) ainsi que des fleurs, des fruits et des feuilles vertes. Les proies mobiles sont chassées à l'affût. Les Pogonas ont , à l'état naturel, un spectre nutritif très vaste. Cela ne signifie pas que l'on puisse donner n'importe quoi en captivité. Une bonne alimentation constitue un facteur fondamental pour sa santé et a un effet sur le bon développement des juvéniles ainsi que sur les femelles en phases de reproduction. La règle fondamentale est que les aliments doivent contenir deux fois plus de calcium que de phosphore. L’alimentation des juvéniles sera composée de 80% d'insectes et de 20% de végétaux. Ils ont un gros appétit dû à leur croissance rapide. Ils mangent entre 20 et 30 microgrillons par jour. Ils devront être nourris en conséquence avec des proies adaptées à leur taille. La proie ne doit pas excéder la taille de la tête du pogona, car cela pourrait provoquer de graves troubles, comme les régurgitations ou paralysie des pattes postérieurs, et même la mort. Un complément de vitamines (reptivit entre autre) leur sera apporté à raison d’une fois par semaine. Un complément de calcium leur sera apporté tous les deux jours. Un plat de végétaux coupés en petits morceaux leur sera fourni ainsi qu'un petit bac d'eau. Lorsqu'ils sont plusieurs juvéniles dans le même terrarium, nourrissez les en suffisance pour éviter qu'en cas de fringale, ils ne s'attaquent et se mutilent (doigts,queue,..). Il faut vérifier que tous les Pogonas mangent car en groupe, une hiérarchie s'établit. Il y a les dominants qui ont tendance à manger en priorité et les dominés dont le réflexe de s'alimenter est parfois inhiber par la présence des congénères dominants. Cela peut provoquer une anorexie chez le dominé. Dans ce cas, il faut séparer le dominé pour lui permettre de s'alimenter et ainsi rétablir son état général. L’alimentation des adultes sera composée de 60% de végétaux et de 40% d'insectes. Comme végétaux, vous pouvez donner de la luzerne, du pissenlit, du cresson, des figues, de la papaye... Leur régime de base en insectes sera constitué de grillons et sauterelles. Les vers de farine, teignes, blattes, morios, etc. seront donnés avec parcimonie. Il faut toujours varier le menu de votre protégé, en alternant insectes et végétaux. Un souriceau peut leur être donnés une fois par semaine. Une ou deux fois par semaine, on leur donnera leur complément de vitamines et de calcium. Ils auront à leur disposition un bac contenant de l'eau pour leur permettre de boire ou de faire trempette. En groupe, les mêmes remarques que pour les juvéniles doivent être suivies concernant les dominés et les dominants. Adulte, il sera nourri tous les jours ou 2 jours, en alternant nourriture carnée et végétale. Il est souhaitable d’augmenter la proportion de végétaux jusqu'à 60 à 80% une fois la croissance finie. La taille des insectes ne devra pas excéder la distance entre les 2 yeux du Pogona. Il existe sur le marché des boites de conserve d'aliments pour les Pogonas ainsi que des granulés. Les boites de conserve sont à donner en cas d'urgence ou de pénurie d'insectes vivants. Les granulés ne sont pas toujours très bien acceptés par les Pogonas. LES LEGUMES: Quelques petites recommandations: 1. Toujours donner des légumes frais , non abimés, lavés et coupés en petits morceaux. 2. Ne pas donner de lègumes dès leur sortie du frigo. Attendre que le lègume ne soit plus froid. 3. Varier les lègumes pour éviter les carences et la lassitude alimentaire. 4. Retirer les lègumes du terrarium dès qu'ils sont flétris. 5. Si vous allez cueillir des pissenlits dans la nature, être certain qu'il n'y a pas de pesticide et ne pas aller le long des routes (pollution par le plomb). 6. Un plat de légumes doit être à la disposition du pogona tous les jours. Légumes recommandés: Le cresson: le champion pour l'apport calcique. Il est aussi très riche en vitamine C, E, A, B1 et B2, cuivre, fer et magnésium. il n'est pas recommandé de cueillir le cresson qui croît à l'état sauvage, car il peut héberger un parasite dangereux. Le pissenlit: Il possède un très bon rapport CaP et est riche en vitamines et minéraux. Les feuilles et fleurs seront un régal. Ne pas les cueillir dans des zones avec pesticide et au bord des routes. La luzerne: Elle comporte une combinaison particulièrement intéressante de minéraux et d'oligo-éléments. La luzerne est riche en vitamines du groupe B, la vitamine C est abondante. Les feuilles et les fleurs violettes seront un régal. La chicorée frisée: Riche en calcium, carotène (provitamine A) et acide folique (B9). Présence de manganèse, de zinc, de cuivre et de vitamine B6. Pauvre en calories et en glucides. La bette ou blette: Riche en calcium, soufre, phosphore, vitamine C, carotène (provitamine A), pauvre en calories. Riche en fibres et en vitamine B9. Donner les feuilles uniquement. LES FRUITS: Quelques petites recommandations: 1. Les fruits déclenchent une appétence remarquable et sont sources d'énergies. 2. Limiter la consommation 3. Varier les sortes de fruits que vous donner 4. Ne pas laisser trainer dans le terrarium car les fruits surissent vites et génèrent alors des troubles graves 5. L'idéal, couper les fruits en fines lamelles et les donnés à la main à votre pogona. 6. Donner des fruits 1 à 2 fois par semaines 7. Les noyaux et pépins sont à retirer fruits recommandés: Les oranges: Elles ont un rapport Ca-P très bon, elles sont assez riche en vitamine C, contient de la provitamine A (carotène). L’orange contribue efficacement à la couverture de l’ensemble du besoin minéral de l’organisme. La papaye: Elle a un très bon rapport Ca-P, elle fait partie des fruits les plus riches en vitamine C. Elle est riche en vitamines du groupe B, en sels minéraux et en fibres. Elle est peu calorique malgré son goût sucré. La figue fraiche: Elle a un très bon rapport Ca-P, Présence de vitamines B2, B3, B5, B6, B8, E, de cuivre, de sélénium et de manganèse. Riche en fibres et calcium, présence d'acide oxalique. Elle favorise un bon transit intestinal. La mandarine ou clémentine: Elle a un très bon rapport Ca-P, relative riche en calcium, en vitamine C et Provitamine A. Les autres vitamines sont nombreuses, et présentes à des taux non négligeables pour des fruits frais. Le cassis: Il a un très bon rapport Ca-P, est très riche en fibres, Les minéraux y sont abondants. Le cassis se distingue par un taux exceptionnel de vitamine C. La reproduction doit être précédée d’une période de mise en repos si le couple est maintenu ensemble toute l'année. Cette dernière doit durer 2 mois et on prendra soin d’abaisser progressivement la durée d’éclairage (10 heures par jour) et la température 26°C à 29°C au point chaud ,de 23°C à 26°C au point froid le jour et de 18°C à 20°C la nuit. Il n’est pas rare de constater durant cette période une baisse de l’appétit, voir une anorexie qui est physiologique. Si les Pogona sont maintenus dans des terrariums différents, le simple fait de les mettre ensemble suffit en général pour déclencher le processus d'accouplement. À noté que la période de repos n'est pas obligatoire car les Pogona s'accouplent tout au long de l'année. À la fin de ces deux mois, on revient aux paramètres initiaux, de manière progressive, de température et d’éclairement. On pourra ensuite observer des attitudes différentes : - Les partenaires s’ignorent soit parce qu’ils sont trop jeunes(ne pas reproduire avant 1 an et demi), soit parce qu’ils sont en mauvaise santé ou soit il n’existe pas d’affinité entre les individus. Ce dernier point peut sembler bizarre chez des reptiles à l’intelligence réduite mais chez le Pogona, dont le comportement social est très évolué, ce point est très important à prendre en compte. - La femelle va agresser le mâle. Il s’agit d’une revendication de territoire et ce comportement, si la femelle est réceptive, doit cesser assez rapidement. Les individus se reconnaissent par leur système olfactif. L'accouplement survient communément au début du printemps. Lorsque la femelle montre qu'elle est prête, le mâle utilise sa gueule pour la saisir dans le cou et l'empêche de bouger en l'entourant de ses pattes avant. La femelle se plaque au sol, la queue légèrement soulevée. Le mâle l’enserre, lui mord la nuque et s’aide de ses pattes postérieures pour rendre son cloaque plus accessible à l’un de ces deux hémipénis. L'accouplement et l'insémination se font assez rapidement, environ 2 à 3 minutes. Entre 3 semaines et 1 mois plus tard, la femelle va s'activer, elle va chercher un endroit pour pondre, et va creuser un peu partout, c'est dans ce cas qu'il faut faire extrêmement attention du fait que les éléments du décor soient bien accrochés, sous peine d'écraser la femelle ou les oeufs. La ponte compte en général une quinzaine d'œufs, ovales et mous dans un nid peu profond creusé dans le sable, qu'il faudra transférer dans un incubateur qui aura une hygrométrie de 80% et une température entre 27 à 30°C. Les œufs mesurent de 23 à 28mm de long, 10 à 12mm de large. Après la ponte, les œufs sont enterrés et laissés sans surveillance. Ils écloront approximativement 60 à 80 jours plus tard, selon la température d'incubation. Les femelles peuvent produire plusieurs pontes au cours d’une année. Elle a la faculté se stocker les spermatozoïdes, et pourra donc pondre 2 à 5 fois dans l’année hors la présence du mâle. Les femelles sont capables de conserver le sperme de leur partenaire, et donc même après avoir été séparées d'un mâle, elles sont capables de produire des œufs fertiles pendant un certain temps. Le point fort de cet animal réside dans le fait qu’ils ont l’air de rechercher le contact avec les humains et qu’ils sont curieux et attentifs à l’environnement. Il ne faut bien sur pas prolonger les manipulations trop longtemps à cause des différences de température. Les dominants occupent la position la plus élevée sur les perchoirs et sont les premiers à s’alimenter. Ils sont en général plus gros et plus gras que les autres. La domination d’un des protagonistes peut engendrer un stress important et pernicieux qui entraînera l’anorexie du spécimen situé au bas de la hiérarchie. Ce problème est d’autant plus fréquent que l’espace est réduit donc il faudra veiller à un espace vital suffisant. La cohabitation de 2 mâles adultes est à proscrire et les femelles gravides peuvent aussi avoir des signes d’agressivités envers les autres animaux maintenues. Il faut donc toujours surveiller le bon déroulement de la cohabitation et isoler, si besoin est, les animaux dominés (attitude prostrée, manque d’appétit et manque d’exposition à la source de chaleur.
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Le dragon d'eau vert ou dragon d'eau chinois (Physignathus cocincinus) est une espèce de lézard de la famille des Agamidés qui se rencontre au sud-est de l'Asie. Physignathus cocincinus, est l’unique représentant du genre Physignathus depuis 2012. En français, elle est appelée Dragon d'eau vert ou Dragon d'eau chinois. Certaines animaleries le vendent sous le nom trompeur d'agame aquatique, qui désigne normalement Intellagama lesueurii, agame australien, anciennement Physignathus lesueurii. Ce lézard de couleur verte, souvent olivâtre, change sa coloration de claire à plus foncée, selon la température et sa santé, présentant des bandes transversales plus brunâtres, notamment visibles au niveau de la queue. Le ventre peut présenter des taches orangées. La base de la mandibule est plus claire, voire blanc rosé, et la gorge peut présenter une coloration blanche ou brune. Une ligne horizontale noirâtre, plus ou moins bien définie selon les individus, barre l'œil. Ils sont pourvus d'une crête prolongée par une rangée d'épines jusqu'au tiers antérieur de la queue. La queue est très longue, atteignant les 2/3 de la taille totale, et aplatie latéralement. Adulte, cet agame peut atteindre 1 mètre de longueur voire plus et fait partie des plus grandes espèces de cette famille. Mais les dragons d'eau sont, en règle générale, beaucoup plus petits, 65 à 75 cm environ. La femelle est de taille plus petite, et n'est pas pourvue de crête épineuse. Les mâles adultes de taille « standard » pèsent environ 600 g et sont beaucoup plus massifs que les femelles qui elles, pèsent environ 350 g. Les mâles ont sur la nuque et le dos une crête constituée d'écailles en forme de piquant, aussi présente chez la femelle bien que beaucoup moins développée. Cette espèce présente, comme de nombreux reptiles, les restes d'un œil pariétal sur le sommet du crâne. Les changements de peau arrivent lorsque le dragon grandit. Alors il devient un peu gris, comme s’il avait perdu son éclat. Certains endroits foncent, puis les peaux se détachent et tombent. En dessous, une nouvelle peau bien verte apparaît. Comme il va régulièrement dans l’eau, les petites peaux se détachent facilement ; mais il faut vérifier, car les petites peaux peuvent rester accrochées, et causer des problèmes. Au doigt par exemple, la peau résiduelle peut serrer le doigt comme un élastique et comme le sang ne circule plus, le dragon d’eau peut perdre son doigt. La mue peut durer deux semaines voire même trois. Cela dépend de leur âge. Un vieux dragon muera moins souvent qu’un jeune. Pensez à bien humidifier votre dragon et son terrarium pendant les mues. Cela aide à obtenir une belle peau sous celle qui tombe et puis la vielle peau tombe plus facilement. Ce lézard tropicale n'est pas à prendre a la légère. Dites vous bien qu'il peut vivre entre 10 et 15 ans, quelques spécimens ont atteint l'âge de 20 ans, donc réfléchissez-y bien avant d'en acheter un car il faudra que vous vous en chargiez jusqu'à la fin donc renseignez vous svp !! Cette espèce se rencontre en Malaisie, une partie du Cambodge, Laos, Thaïlande, Vietnam et dans le Sud de la Chine. Sa présence en Birmanie est incertaine. Ils sont sur terre depuis 180 millions d'années environ. C'est une espèce qui vit dans les forêts chaudes et humides, généralement à proximité d'un plan d'eau. Ils habitent généralement les régions proches de l’eau, dans des forêts tropicales où les températures sont relativement constantes toute l’année et où le niveau d’humidité est très élevé. Il est important de connaître les conditions climatiques de leur région d’origine afin d’essayer de reproduire au mieux celles-ci. Lézards arboricoles, on les trouve dans les arbres, en bordure des rivières ou petits cours d’eau, mais jamais très loin de l’eau. Ils aiment grimper aux arbres, aux branches et à tout en général. Le Physignathus vie près des rivières afin d'échapper aux prédateurs. Cet agame est diurne et arboricole. Il aime grimper, et se reposer au soleil durant une bonne partie de la journée. Le Physignathus vie près des rivières afin d'échapper aux prédateurs. L'agame aquatique peut vivre dans un terrarium de 180x60x90 cm minimum. Pour la maintenance d'un couple, il est recommandé d'avoir un terrarium de 200x100x150 cm (hauteur x largeur x longueur). Jusqu'à 18 mois un terrarium de 80 sur 40 sur 30cm sera suffisant. Il faut un terrarium en verre. Évitez des terra trop petits, même pour les sujets jeunes, car les Physignatus auront tendance à se frapper et se rafler le bout du nez contre les vitres, avec le risque d'infections. Le terrarium doit posséder une aération haute et une basse, pour le renouvellement de l'air. Comme c'est une espèce arboricole, le terrarium doit plus être en hauteur qu'en largeur. Les températures seront maintenues avec un point chaud de 33 °C et un point froid de 27 °C durant le jour, ainsi qu’une température de nuit de 24 °C environ. Un thermomètre dans le terrarium est indispensable. Une lampe UV et une lampe chauffante sont nécessaires. Il faudra équiper votre terra d'un néon à UVB de 10.0. Le tube doit être à l’intérieur du terrarium, car le verre arrêterait les UV. Il faut placer un morceau de bois de telle façon que les Physignathus puissent se mettre à 30 cm du néon, pour absorber assez d’UV. Ils ont besoin de ces UV pour grandir, renforcer leur ossature. Ils ont besoin de 12 à 14 heures de lumière. Il faut donc mettre une minuterie programmée de manière à bien respecter les périodes de jour et de nuit. La nuit, une lampe de nuit ou un coussin chauffant sont également essentiels pour éviter que la température ne s'abaisse trop. Une humidité de 70 à 80 % que l'on obtient, soit en vaporisant de l'eau, soit à l'aide de brumisateurs vendus dans le commerce. Il faut vaporiser régulièrement les Physignathus avec de l’eau à température ambiante. Vous pouvez contrôler le niveau d’humidité grâce à un hygromètre. Pour l'aménagement du terrarium, les dragons d'eau ne sont guère exigeants. Les deux éléments les plus importants sont les branches et le bac d'eau. Ce dernier doit être assez grand pour que le lézard puisse y entrer et s'immerger entièrement. Le bac peut occuper jusqu'aux 2/3 de la surface du sol. Ils nagent très bien et aiment beaucoup l’eau. Elle leur permet de se rafraîchir en plongeant dedans quand la température de leur corps est un peu trop élevée, mais aussi à l’occasion des mues pour retirer les petits bouts de peau résiduels. Il peut également rester sous l'eau pendant environs 15 minutes, donc ne vous inquiétez pas si votre lézard reste cacher sous l'eau. L’eau doit être changée régulièrement, au minimum tous les jours, car le dragon d‘eau fait ses besoins dedans et il faut éviter la prolifération des bactéries qui pourraient entraîner des maladies. Qu’y a -t-il de plus désagréable que de devoir se baigner dans une eau sale, de devoir se promener parmi toutes les saletés qui peuvent joncher leur habitat. N’oubliez pas de nettoyer et désinfecter toute branche que vous ramenez de l’extérieur car il pourrait y avoir des petites bêtes ou insectes à l’intérieur. Si vous placez du liège sur les parois, utilisez de la colle sans odeur. Il existe des colles sans odeur dans le commerce, car les émanations peuvent les tuer ! Pour garnir le sol, il existe de nombreux substrats. Le plus simple et le moins cher est le terreau, cependant, il s'assèche assez rapidement. Les copeaux de bois sont à éviter car il peut y avoir des problèmes d'ingestion, quand l'animal se nourrit. On peut également mettre dans son terrarium des plantes naturelles ou artificielles, même s'il ne faut pas s'attendre à un grand respect de celles-ci de la part de l'animal, ses griffes labourant rapidement les feuilles. On peut utiliser des fougères (qui résistent bien à l'humidité et à la chaleur du terrarium), des orchidées ou du lierre. Il faut toujours vérifier que les plantes ne soient pas toxiques, et les rincer avant de les mettre dans le terrarium, car elles sont souvent traitées aux insecticides en jardinerie. En plus de l'aspect esthétique, les plantes offrent des cachettes aux reptiles, nécessaires pour qu'ils se sentent en sécurité. Éventuellement, on peut ajouter des parois artificielles afin que le dragon d'eau puisse les escalader et accéder à tous les niveaux. De belles branches non toxiques sont nécessaires pour lui permettre de grimper, car dans son habitat naturel il passe la majeure partie de son temps dans les branches horizontales des arbres. Le Physignathus aime grimper, offrez lui un des branches, de la verdure, fixez les !!! Car à l'âge adulte les plantes ne supporterons plus leurs poids et risquent de tombées avec eux!!!!Autre chose, il faut surveiller que leurs selles ne soient pas liquides. La présence de sang, ou autres, peut être le signe d’un problème digestif ou pire d’un parasite. Là encore, il faut faire des prélèvements et demander à votre vétérinaire de les analyser. Certains d’entre eux souffrent de maladies respiratoires, souvent annoncées par une forte baisse d’appétit, le corps qui gonfle. Le dragon respire bouche ouverte et paraît à bout de souffle. Il faut soigner le dragon en élevant la température jusqu’à 30/31°C, surveiller son comportement, son regard. L’humidité doit être suffisante également et l’eau disponible, propre. Si au bout de quelques jours, il n’y a pas d’amélioration, il faut aller voir le vétérinaire qui prescrira des antibiotiques. Ce lézard n'est pas farouche, bien entendu tout dépend du caractère de celui ci. Cela dit, une fois acheté, ne le prenez pas tout de suite, laissez le se familiariser avec son nouvelle environnement, nourrissez le bien que plutôt robuste, faites attention a sa queue qui elle est fragile, NE JAMAIS le prendre par sa queue !!! C'est un lézard qui peut devenir assez familier, si on l'habitue jeune à se faire manipuler. Il peut cependant être très nerveux et stressé par la présence d'humains, s'il n'a pas été correctement conditionné en bas âge. Les mâles sont très territoriaux et ne doivent pas être élevés à plusieurs. Les dragons d’eau sont très sociables, que ce soit avec les humains, ou avec leurs compagnons. Ils adoptent plusieurs femelles dans le même terrarium sans aucun problème. Les dragons d’eau sont des animaux qui vivent dans une société bien hiérarchisée. Ils sont certes parfois agressifs, mais dans l’ensemble, ils sont adorables à regarder et à avoir chez soi ! La respiration saccadée : j’ai soit trop chaud, soit j’ai peur quand on me manipule et je stresse. Et oui, les Physignathus ont un gros problème : ils ont du mal à comprendre le verre. Vous pouvez les aider en évitant qu’ils soient mis en contact direct avec le verre. Mettez des obstacles ou organisez le terrarium autrement. Quand il ouvre la bouche : Soit il a très faim, soit il essaye de nous impressionner. C’est une sorte d’intimidation chez les dragons. Ils font aussi cela entre eux. Les jeunes bébés, mangent principalement des grillons, vers de farine (quelques vers par semaines !), blattes, vers de terre. Cependant en grandissant le Physignatus devient omnivore, c'est d'ailleurs pour cela qu'il faut dès petit l'apprendre à manger un peut de fruits. Les Physignatus sont des gros mangeurs. Proposez-leur un éventail d'insectes, comme des grillons, criquets migrateur ou des blattes. Mais n'oubliez pas non plus un souriceau de temps en temps et du coeur de boeuf si vous arrivez à l'habituer à manger à la pincette. Des fruits et végétaux devrons être proposés de temps en temps, mais pas tous les individus en prendront. Du treffle, pissenlit, pêches ou oranges sont appréciées par certains. Il est important de veiller à ne pas suralimenter le Physignatus. Lorsque les os des hanches sont trop visibles, et la queue molle et flétrie dessous, votre Physignatus est sous-alimenté. Lorsque, par contre, son ventre et beaucoup plus large vu d'en haut que haut vu du côté, il est suralimenté. La meilleure façon de vérifier son alimentation est de contrôler sa croissance qui doit être régulière (en diminuant progressivement) jusqu'à l'âge de 2 ans environ. Insectes 40% - 50% : privilégiez les criquets pour un physi adulte. (1 criquet au lieu de donner 4 ou 5 grillons....donc certainement moins de chitine au final....), morios, les vers à soie, vers goliath… Vers de terre 10% - 20%: tres bon rapport ca/ph mais attention aux parasites => plutôt si ton animal est en bonne forme physique Proies entières 40% - 20%: rosés ou plutôt blanchon, alevin fruits et légumes 10% : pomme, abricot, kiwi, orange, etc… Ce sont des proportions "idéales" et dans le cas ou tu as du mal a maintenir ces taux il faut augmenter la proportion de proies entieres ( donc les souriceaux, alevin...) Le mâle mature arbore de vives colorations sur la mandibule inférieure (plus développée) et sa crête -élégante- est elle aussi plus importante que celle de sa compagne. À la base de sa queue ses hémipénis forment un renflement, l'écaille sub-tympanique est plus large et la couleur de sa robe est souvent plus lumineuse. Ces différences ne sont pas très marquées chez les jeunes (il est alors possible de faire sexer l'animal par un vétérinaire spécialisé). La maturité sexuelle est aux cours de la deuxième année. À partir d'une longueur tête-tronc de 15 à 17 cm, les individus sont sexuellement matures. Une séparation d'une semaine est préconisée, mais on peut avoir de la reproduction sans cette séparation. La reproduction du Physignathus n'est pas très difficile, à partir du moment où vous avez un mâle et une à deux femelles, que l'hygrométrie est correcte, et que vous augmentez la température au printemps après une petite baisse pendant l'hiver. Normalement, la baisse de la température ambiante dans les maisons ou appartements en hiver est suffisante et se reflète dans le terrarium sans que vous changiez votre thermostat. L'objectif de cette séparation est d'augmenter les ardeurs du mâle. Les individus s'irisent de jolis tons orangés, plus marqués chez les mâles. Les individus se reconnaissent mutuellement par leur système olfactif (organe de Jacobson), le mâle hoche la tête verticalement, puis enserre vigoureusement la femelle réceptive (ou compatissante), lui mord la nuque (parfois le dos) et s'aide de ses pattes postérieures pour rendre son cloaque accessible à l'un de ces deux hémipénis. La durée du coït oscille entre 2 et 20 minutes pendant lesquelles les partenaires sont imperturbables. La femelle peut accepter plusieurs mâles différents, les mâles eux préfèrent les grosses, les coïts peuvent se répéter. La gravidité est de 60 à 75 jours. La future maman prend de l'embonpoint, puis on distingue aisément les œufs bombé. C’est un reptile ovipare. Le nombre d'œufs varie, en fonction de l'âge de la future mère (8 à 15, un record de 23 œufs en une seule ponte a été enregistré), tous ne sont pas forcément fécondés. La femelle creuse un terrier, pour y déposer ses œufs, puis les recouvrir de terre ou de sable meuble. L'expulsion de l'oeuf est très rapide et ne semble en elle même pas douloureuse. Elle a lieu après une série de contractions, puis ne dure que quelques secondes.... La durée totale de la ponte peut s'étaler sur une journée. Il est fréquent de voir l'animal souffrir d'anorexie, quelques jours avant la ponte. Notre Physignathus, devenue Maman et ainsi libérée peut perdre jusqu'à 30% de son poids. Retenez que si votre dragon femelle a atteint sa maturité, qu’elle soit ou non en contact avec un mâle, elle produira et pondra des œufs. C’est pourquoi, il faut prévoir dans le terrarium un endroit ou un récipient où la femelle pourra pondre ses oeufs. Car si elle n’a pas un endroit qu’elle considère comme approprié pour pondre, elle pourra décider de ne pas pondre. Cela peut lui être fatal. L'incubation optimale s'effectuera entre 28,5 et 31 °C pour un taux d'humidité égal à 100% et sa durée sera fonction de la température (constante) d'incubation, de 65 à 90 jours, qui pourrait se révéler déterminante sur le sexe des Physignathus. Les œufs (fertiles) éclosent généralement au cours de la même journée (ou nuit!), mais la naissance de plusieurs individus au sein d'une même ponte, peut différer de 2 ou 3 jours. Les nouveaux nés quittent 8 à 10 jours plus tard le lieu de nidification (chambre d'incubation), dés lors que leur poche vitelline sera épuisée. Il est possible d'inciser très délicatement la coquille d'un œuf tardant à éclore (matériel stérile), puis de le "rapiécer" à l'aide de la membrane souple d'un œuf de poule (chorion) avant de le déposer à nouveau délicatement dans l'incubateur. Si plusieurs œufs paraissent douteux, il est alors utile de repérer la position de chacun; les bébés adoptent une orientation similaire dans leur coquille, les uns par rapport aux autres. Les nouveaux nés portent une dent éphémère au bout de leur museau (dent de l'œuf), qu'ils perdent après avoir rompu l'enveloppe et la coquille de leur œuf. Ils s'extirpent à grand peine de leur matrice; leur vert éclatant s'assombrit très fortement tant le stress est important et l'effort durable (jusqu'à une journée). Les bébés mesurent de 12 à 18 cm. Ils ressemblent fortement aux adultes, sa petite frimousse est toutefois plus arrondie, sa crête dorsale se dessine à peine et sa robe étincelle d'un vert flamboyant, exempte des marbrures sombres qui l'agrémenteront plus tard. Les petits dragons ressemblent généralement tous à des femelles. Leurs caractéristiques sont les suivantes: petit, tête en triangle, avec une petite crête au niveau du cou. Le long de la colonne vertébrale, il y a des petites piques qui se prolongent jusqu’à la fin de la queue. Quand le dragon a à peu près un an, il ressemble toujours à un dragon-fille, mais vers un an et demi, cela commence à se préciser. C’est à ce moment que les caractéristiques propres aux dragon-garçon commencent à se développer. Le charmant bambin ne partira en quête de nourriture qu'après l'épuisement ou l'ablation accidentelle de sa poche vitelline. L'air chafouin, paré de ce nouveau nombril, bébé Physignathus deviendra grand...
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Bonne nouvelle en cette fin d'année pour les deux parcs animaliers de la Vienne : la reprise de l'Ile aux serpents (La Trimouille) et de La Planète des crocodiles (Civaux) est confirmée. Les repreneurs, deux associés, seront présentés le 2 janvier à Poitiers. Il s'agit de Luc Fougeirol et Fabrice Thête, qui ont signé avec le groupe Vert Marine, l'actuel propriétaire qui souhaitait se désengager des vivariums. Luc Fougeirol n'est pas un inconnu pour La Planète des crocodiles de Civaux dont il a été le conseiller du projet. Passionné de reptiles, autodidacte, il est reconnu pour son expertise notamment avec la création de «La Ferme aux crocodiles» à Pierrelatte dans la Drôme en 1994. Fabrice Thête a dirigé Touroparc, parc animalier et de loisirs situé à Romanèche-Thorins en Saône-et-Loire. Source
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Comme chaque année, le WWF a dressé la liste des gagnants et des perdants des espèces animales. Alors que la panthère de l’Amour fait partie des chanceux, le rhinocéros n'a jamais été autant menacé. La situation est dramatique, s'alarme le WWF: d’après l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), pas moins de 21'286 espèces animales et végétales sont désormais menacées de disparition en cette fin d'année 2013. En cause: les changements climatiques, l’agriculture ou le commerce illégal , qui représentent une menace pour d’innombrables espèces animales. Les plus concernés sont les vertébrés puisque 41% des amphibiens, 25% des mammifères et 13% des oiseaux sont sur la liste rouge! Le rhinocéros décimé L'animal le plus menacé cette année est le rhinocéros, estime le WWF, qui vient de publier, comme chaque année, sa liste des espèces gagnantes et perdantes. En effet, le braconnage de cet animal a augmenté de 50% en 2013 par rapport 2012, rien qu'en Afrique du Sud. Plus de 900 animaux y ont été massacrés pour leur corne aux vertus prétendument aphrodisiaques. Destination: les marchés asiatiques surtout. Parmi les perdants, on trouve également le papillon monarque, réputé pour ses spectaculaires migrations. Son nombre a diminué de moitié en raison des pesticides de l'agriculture. Mais le poisson-chat géant du Mékong, ou le manchot sont également toujours plus menacés. La panthère de l'Amour se reproduit Du côté des gagnants, on trouve en tête de la liste du WWF, la panthère de l'Amour, qui a vu sa population augmenter de 50% en 5 ans grâce à la création par la Russie d’un nouveau parc national dans l’Extrême-Orient. La tortue-luth, la plus grosse tortue du monde, passe d'espèce menacée à espèce vulnérable, tandis que la baleine grise connaît un répit près de l'île russe de Sakhaline. La Suisse n'est pas oubliée dans ce palmarès des perdants et des gagnants de l'année. Si la veloutée de Suisse centrale qui ne vit que dans la région d’Engelberg à près de 2500 mètres est toujours plus menacée en raison du réchauffement climatique, le WWF a bon espoir de voir le saumon nager dans les eaux du Rhin. Enfin, le gypaète barbu, réintroduit dans les Alpes après un centenaire de disparition, se porte bien. Au point que six couples ont fait des petits en 2013. Un record qui donne de l'espoir à toutes les organisations environnementales. Source
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La nouvelle route du littoral et la responsabilité du gouvernement
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
La Région Réunion défend le projet de construction d’une nouvelle route du littoral pharaonique, une véritable autoroute sur la mer à 2 X 3 voies estimée à 1,660 milliards. Pour lancer les travaux, la Région a demandé au gouvernement de pouvoir déroger aux interdictions protégeant un certain nombre d’espèces marines et terrestres qui pourraient être gravement impactées par un tel chantier. On pouvait espérer que la puissance publique prendrait en compte la protection de la biodiversité réunionnaise, l’une des plus riches mais aussi des plus fragiles de la planète. Il n’en est rien, les arrêtés viennent d’être publiés dans la plus grande discrétion. Désormais la Région Réunion est autorisée, selon les termes de l’arrêté, à détruire, altérer ou dégrader les sites de reproduction d’une vingtaine de mammifères marins dont la Baleine à Bosse, figurant sur la liste des espèces menacées d’extinction (Convention internationale CITES) et le Grand Dauphin de l’Indo-Pacifique espèce considérée comme en danger d’extinction par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). La Région est aussi autorisée à détruire, altérer, ou dégrader les sites de reproduction de deux espèces de tortues marines, dont la tortue verte, en danger d’extinction et la tortue Carette, en danger critique d’extinction selon l’UICN. La décision gouvernementale permet aussi à la Région « la capture ou l’enlèvement, la destruction, et le transport de spécimen » de huit espèces d’oiseaux protégés comme le Pétrel de Barau, espèce classée en danger d’extinction sur la liste rouge de l’UICN. Toutes les instances environnementales, réunionnaises et nationales, ont donné un avis défavorable au projet actuel de la Région, la décision gouvernementale qui va à l’encontre de l’avis du Conseil National de la Protection de la Nature du 24 juin 2013, est donc aujourd’hui lourde de conséquences, elle conforte le lobby du tout automobile qui règne sans partage sur notre île depuis plus de quarante ans. Mais il n’est pas sûr qu’il ait le dernier mot, les associations environnementales vont pouvoir attaquer devant le tribunal ces arrêtés scandaleux et, espérons-le, faire respecter le patrimoine naturel et la biodiversité de La Réunion dont ce gouvernement se montre si peu soucieux. Jean-Pierre Marchau Collectif Non à la NRL Source -
Un combat de tortues comme vous n'en avez jamais vu
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Alors qu'on imagine les tortues comme étant plutôt calmes, celles de la vidéo sont tout le contraire et se livrent un combat sans merci. Un combat de tortues comme vous n'en avez jamais vu par Ohmymag Voici une scène pour le moins insolite qui se déroule dans l'Artis zoo d'Amsterdam : un combat entre deux tortues géantes. Visiblement l'objectif est de mettre à terre son adversaire en premier pour gagner... Une bataille improbable ! Qui a dit que c'était forcément "peace and love", une tortue ? Source -
Par La Voix de la Russie | Un gardien d’un restaurant a été étranglé par un python près de l'hôtel de luxe Bali Hyatt en Indonésie dans la nuit de vendredi à samedi. Selon un responsable de la sécurité de l’hôtel, le reptile traversait la route, lorsque le gardien l’a attrapé par la tête et le queue pour le mettre sur le côté. Le python d’environ 5 mètres s’est enroulé autour de l'homme, lui a cassé le cou et l’a étranglé. Les clients de l’hôtel, qui se trouvaient à proximité, ont été tellement choqués par l’incident qu’ils n’ont pas pu apporter l’aide à la victime. Les policiers sont arrivés sur le lieu du drame, mais le python s’est caché dans la broussaille, et les tentatives de le retrouver n’ont pas abouti. Source
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Une tortue géante a été rejetée par la mer vendredi près de la plage Beaumarché à Jijel, a-t-on appris auprès de la Protection civile. Le reptile, pesant environ 50 kg, a échoué sur cette portion de plage rocheuse, alors que la mer était houleuse, ont indiqué des témoins sur place. Cette tortue a été transportée au parc national de Taza, où elle s’ajoutera à la collection animalière de cet établissement environnemental. En janvier 2007, une tortue similaire présentant des blessures avait échoué près de la centrale électrique d’El Achouet. Source
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Le python avait été trouvé dans un cabanon de jardin. Le mois dernier, un Loupianais avait découvert un python dans son cabanon de jardin (Midi Libre du 6 novembre). Après intervention des services compétents, l'animal avait été placé dans une clinique vétérinaire de Montpellier, son propriétaire pouvant en demander la restitution dans un délai de 8 jours. Ce qui n'a pas été fait. A noter que le python molure albinos, originaire d'Asie du sud-est, entre dans la catégorie des espèces dangereuses, extrêmement invasives et interdites à la détention sans certificat de capacité et autorisation préfectorale. La municipalité a donc pris un arrêté pour placer l'animal dans une structure agréée qui se trouve en Espagne, plus précisément en Catalogne. Source
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Une équipe de scientifiques s'est rendu en Amazonie pour résoudre le mystère des étranges structures qui ont tant fait parler d'elles l'été dernier. Selon les indices qu'ils ont trouvé, elles seraient fabriquées par des araignées encore non identifiées. Le mystère de l'étrange structure découverte en Amazonie enfin résolu (ou presque) par Gentside Découverte Le mystère est né il y a plus de 6 mois lorsque Troy Alexander, un étudiant diplômé de l'Université Georgia Tech, a publié sur le net les photos d'une étrange structure. Découverte en Amazonie péruvienne, elle présente une forme étonnante : une petite pointe entourée d'une sorte de clôture de quelques millimètres finement tissée. Lors de son voyage, l'étudiant en a rencontré plusieurs accrochées sur des troncs d'arbre. Mais qui avait bien pu réaliser des choses aussi étranges ? Jusqu'ici, le mystère restait entier pour les spécialistes qui n'avaient jamais rien vu de la sorte. Si l'on peut facilement deviner que la structure est fabriquée en soie, aucune preuve n'avait été découverte concernant l'identité du tisseur. Mais aujourd'hui, une équipe a trouvé un début de piste : ces sortes de cocon ont été réalisées par des araignées. Une hypothèse que certains avaient évoqué à la vue des photos. On ignore en revanche tout de l'identité des arachnides tisseurs. Une expédition en pleine forêt Pour en arriver là, l'entomologiste Phil Torres de la Rice University et ses collègues ont mené plusieurs jours d'enquête en pleine forêt amazonienne. Leur but : trouver les fameuses structures et observer leur auteur en pleine action. Mais la chose s'est révélée plus facile à dire qu'à faire. "Avec plein d'autres mystères étranges, une fois que vous avez fait des observations et passé assez de temps là, les pièces s'assemblent en quelque sorte", a expliqué Torres. "Je suis surpris de voir à quel point celui-ci est difficile à résoudre", a poursuivi le spécialiste cité par Wired qui a suivi l'équipe pendant son expédition. Plus précisément, les structures ont été découvertes sur une petite île à proximité du centre de recherche de Tambopata dans l'Amazonie péruvienne. C'est donc à cet endroit que s'est rendue l'équipe de Torres le 10 décembre et il leur a fallu à peine une demi-heure de recherche avant de repérer une petite tour. La structure se trouvait sur l'écorce d'un arbre tropical du genre Cecropia, au milieu de petites branches. Mais elle était bien plus petite que ce que s'était imaginé le chercheur. "C'est tellement étrange ! Bon sang, comment cela peut être aussi petit ?" a déclaré Phil Torres repris par Wired. En l'espace de 20 minutes, ils ont en découvert quatre semblables. Au cours des jours suivants, ils ont poursuivi les recherches, ce qui a permis d'en trouver environ 40. Des mites aux oeufs La moitié des structures se trouvaient sur des arbres Cecropia, d'autres étaient sur des bambous, quelques unes sur des feuilles. La plupart a semblé avoir été fabriquée en série avec des ensembles de deux à six structures proches. Autant dire donc que l'artiste devait être assez présent dans les alentours. Toutefois, plusieurs hypothèses ont dû être émises avant de confirmer l'une d'entre elles. En prenant des photos en gros plan et haute résolution des structures, l'équipe a remarqué que de minuscules mites grouillaient à l'intérieur et à proximité. Problème : les mites ne fabriquent pas de soie. Leur présence était donc soit un indice intriguant, soit une observation trompeuse. Les scientifiques ont poursuivi leur enquête et ont déniché un nouvel indice, avec des photos en plus haute résolution. A la base d'une des structures, se trouvait un minuscule oeuf rompu. La tour sert-elle de sac à oeufs pour celui qui l'a construite ? Pas certain, selon les spécialistes. "Pourquoi ne pas laisser plus d'un oeuf ?", demande Lary Reeves entomologiste à l'Université de Floride. Pour en savoir plus, Phil Torres et ce dernier ont collecté quelques structures et les ont ramenées au centre de recherches. Là, ils ont isolé les tours, réalisé des mesures et attendu que quelque chose éclose. L'éclosion de petites araignées Pendant ce temps, ils ont constaté qu'il y avait bien des mites qui se baladaient sur les structures et ont mis en évidence de petits sacs à la base des tours. Avec leurs observations, les chercheurs ont exclu les papillons, les papillons de nuit et les champignons de leurs hypothèses. Pendant six jours, ils ont scrupuleusement observé les petites tours mais rien ne s'est produit, les empêchant alors de confirmer l'une ou l'autre de leur théorie. A chaque fois que Phil Torres et son collègue trouvaient une hypothèse convaincante, une autre observation venait la contredire. Finalement, c'est le 16 décembre, alors qu'ils s'apprêtaient à renoncer que la preuve la plus importante s'est présentée : deux des oeufs ont éclos et ont libéré deux minuscules araignées immatures (en anglais "spiderlings", en vidéo ci-dessus à partir de 0'20). "Nous étions excités à ce sujet mais encore hésitants", a précisé Torres. Et puis le jour suivant, un troisième oeuf a éclos. "Cela a vraiment tout confirmé pour moi. Toute chose que nous voyions grouiller là-dedans, devait provenir de la structure", a t-il poursuivi. Aujourd'hui, ils estiment donc qu'il s'agit d'une sorte de nurserie pour araignées, toutefois, le fait qu'il n'y ait qu'un seul oeuf dans chaque continue de les intriguer. Chez les arachnides, c'est très rare. "Habituellement, la femelle laissera un amas d'oeufs, l'enveloppera bien, se posera et le protègera. Là, c'est un peu l'opposé", a commenté Torres. Une araignée inconnue ? L'identité exacte de l'araignée reste également totalement inconnue. Ni les trois minuscules créatures sorties des oeufs, ni les photos ou vidéos n'ont permis de mettre un nom sur l'arachnide. Et les scientifiques ont dû quitter le Pérou avant de voir grandir les araignées, explique Wired. A l'heure actuelle, il n'est pas exclu qu'il s'agisse d'une espèce encore inconnue mais il semblerait en tout cas qu'elle ne vive pas qu'en Amazonie péruvienne. Suite à l'expédition de Phil Torres, Wired a mené sa petite enquête auprès des spécialistes et a reçu des rapports faisant état de la découverte d'autres structures semblables en Guyane française et en Equateur. D'autres pourraient avoir également été observées au Brésil, aux Etats-Unis et même en Belgique mais n'ont pas pu être confirmées jusqu'ici. L'araignée responsable serait donc plus répandue qu'on ne pense. Tous les spécialistes interrogés se sont dits incapables de se prononcer avec certitude à partir des photos. Pour cela, ils ont besoin d'un spécimen adulte mature afin d'étudier ses yeux, ses pattes, ses chélicères et ses organes reproducteurs. En fonction des espèces, les "bébés" araignées peuvent mettre des semaines, des mois pour se développer. Certains éléments peuvent cependant permettre d'écarter plusieurs genres. Des pistes d'identification Au vu des yeux des petits, de leur taille et de leur position, l'araignée n'appartiendrait pas au genre Salticidae également appelé "araignée sauteuse", d'après William Eberhard du Smithsonian Tropical Research Institute. Leslie Brunetta, qui a étudié la soie d'araignée, estime elle qu'il pourrait s'agir d'un arachnide de la superfamille des Orbiculariae dont la soie est pelucheuse et frisée comme celle observée sur la structure. Reste que tous les arachnologues y vont un peu de leur hypothèse. La plus convaincante, estime Wired, est celle de John Kochalka du National Museum of Natural History du Paraguay. Selon ce spécialiste, l'araignée pourrait appartenir à un genre non décrit de la sous-famille Hadrotarsinae. "L'araignée adulte n'est pas beaucoup plus grosse que le nouveau-né, ce qui explique pourquoi la femelle ne peut pondre qu'un oeuf à la fois", a t-il expliqué. De plus, les Harsontarsinae fabriquent des sacs d'oeufs en forme de cône et la plupart d'entre elles se nourrissent de fourmis, ce qui expliquerait pourquoi les structures ont été dénichées sur des arbres Cecropia. Un lieu où une femelle pourrait être sure de trouver de petites fourmis pour nourrir ses bébés. Quant à la petite tour, elle pourrait elle aussi avoir plusieurs fonctions, d'après les spécialistes. Outre le rôle potentiel de sac à oeufs, la "clôture" pourrait servir à dissuader les prédateurs ou alors à attirer des proies comme les mites. Autant d'hypothèses qui ne peuvent pas encore être confirmées mais que les chercheurs entendent bien explorer au cours des prochains mois pour élucider complètement le mystère. Source
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LeParisien.fr/Julien Teiller - ILLUSTRATION. Une enquête est en cours pour tenter de comprendre comment l'animal exotique a échoué dans le Cantal C’est une opération de routine pour François Papon, employé communal dans le village d’Allanche (Cantal). Une fois par mois, il nettoie les déversoirs d’orage de la commune. Mais ce jour là, en soulevant une bouche d’égout, un frisson lui parcourt l’échine. « Quand on a ouvert le regard, on a vu un morceau de la bête… » Un serpent de cinq mètres de long et de 15,5 kg est enroulé, immobile, au fond de l’égout. « On ne s’attend pas à ça, et de mémoire d’Allanchois, on n’a jamais vu ça. » Le reptile géant est mort, en état de putréfaction avancée. Sur certaines portions, il n’en subsiste plus que la colonne vertébrale, et il s’agirait d’un spécimen particulièrement gros de boa ou de python. Une enquête est en cours pour tenter de comprendre comment cet animal exotique a échoué dans le Cantal, pas connu pour être une plaque tournante du trafic d’animaux sauvages. La piste d’un « nac » (nouvel animal de compagnie) échappé de son vivarium ne semble pas privilégiée. Pour posséder en toute légalité un serpent de ce genre, un certificat et une puce d’identification, sur l’animal, sont obligatoires. Le mastodonte d’Allanche n’en porte pas et un tel spécimen ne se trouve pas dans le commerce. Il s’agirait plutôt d’un animal de contrebande dont la revente se chiffre en milliers d’euros et dont un trafiquant aurait été contraint de se débarrasser. L’enquête a été confiée aux gendarmes d’Allanche, appuyés par les agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Source
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«Tom et Jerry», le serpent à deux têtes du vivarium d'Offenburg, Allemagne, le 8 mai 2008. J. LEGUERRE / AFP INSOLITE - Cette espèce originaire d'Amérique du Nord est non venimeuse... Elle a dû avoir la peur de sa vie. Une employée d'une société de recyclage en Suisse a découvert cinq serpents vivants dans un sac poubelle lors de sa tournée de collecte des déchets, a indiqué samedi la police du canton de Zurich. Les cinq serpents sont en bonne santé Les cinq reptiles, des serpents des blés de différentes couleurs, avaient été déposés sur l'aire de tri et d'élimination des déchets de l'entreprise basée à Affoltern-am-Albis, une commune située dans l'ouest du canton de Zurich, par un inconnu qui a manifestement cherché à s'en débarasser. Bien que non venimeuse, cette espèce originaire d'Amérique du Nord a causé quelques frayeurs à l'employée alors que celle-ci procédait à sa ronde habituelle vendredi après-midi, a précisé la police dans un communiqué. Les cinq serpents ont été examinés par un spécialiste qui les a jugés en bonne santé. Ils n'auraient toutefois pas survécu à la température hivernale une fois la nuit tombée, ont expliqué les forces de l'ordre zurichoise. Avec AFP Source
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Le 24 décembre, un internaute de Nanchang (province chinoise du Jiangxi) a publié un message sur internet pour « vendre son crocodile à bas prix », en joignant une photo de son animal de compagnie et lui. L'internaute porte le nom de Luo et est étudiant. Il élève le crocodile dans sa maison. Il a décidé de le vendre parce qu'il va aller dans une autre province pour passer le Nouvel An et ne pourra pas s'occuper de son animal. Selon Luo, il s'agit d'un petit crocodile du Siam âgé seulement de quelques mois. Il mesure actuellement 40 cm de long. Quand il aura grandi, il pourra faire 2-3 m de long. Au début, Luo n'avait pas l'intention d'élever un crocodile. Cependant, il y a un mois, il a vu un message de vente d'un petit crocodile sur internet, ce qui a suscité son attention. « C'est très ordinaire d'élever un chien et un chat. Cela ne m'intéresse pas. » Il a finalement acheté ce crocodile pour 500 yuans et veut également le vendre à ce prix. Le crocodile mange un poisson tous les deux jours. Source
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Maroc : Une tortue Luth s'échoue sur une plage près de Tetouan
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une tortue Luth s’est échouée le 22 décembre dernier dans les environs de Tetouan, sur la plage de Martil. Selon les sources locales, le reptile qui pèserait plus de 100 kg et mesurerait 2m 50 de longueur, avait avalé des sacs plastiques. Une fois repéré, la société locale d’assainissement, Tecmed, a procédé à l’enterrement de l’animal « sans essayer de faire des prélèvements ou conserver le squelette pour une exposition future dans un musée », confient les mêmes sources. Toutefois, une autre source a précisé que le président de l’Association de protection des tortues marines au Maroc (ATOMM) a indiqué que la photo de la tortue Luth échouée sur la plage de Martil est très « intéressante » car elle permet de déterminer l'espèce, le « Dermochelys coriacea » ainsi que « la taille et le sexe ». Mais d’après le président de l’ATOMM, l’animal était en état de putréfaction avancée et devait être enterré. Source -
ARAIGNÉE — Chez les Anglo-Saxons, la dernière mode est d’offrir une mygale à Noël. De plus en plus de Romands en élèvent chez eux. En faire cadeau? Non, disent nos spécialistes. Christophe Rotzetter est un arachnophile passionné qui possède une vingtaine de mygales. Image: Sébastien Anex Les mygales d’appartement débarquent en force dans les pays occidentaux. En Allemagne, l’araignée souvent velue porteuse d’un venin, parfois très dangereux, est un article de mode. La Suisse alémanique est aussi touchée et le phénomène a bien franchi la Sarine. «Je constate un engouement croissant, confirme Christophe Rotzetter, 37 ans, un passionné de Givisiez (FR) qui en dorlote lui-même une vingtaine. Lors de la bourse organisée par l’Aqua-Terra Club de Fribourg chaque dernier jeudi de septembre, ajoute l’amateur d’araignées, professeur de biologie le reste du temps, plusieurs dizaines d’exposants en proposent.» Et, selon Michel Ansermet, directeur du Vivarium de Lausanne, quelque 10 000 personnes possèdent des mygales en Suisse: «En partant du principe que chaque collectionneur en élève plus d’une, on peut estimer à 150 000 le nombre de spécimens vivant actuellement dans notre pays.» Mais offrir une mygale à Noël, comme c’est, d’après certains journaux, devenu une mode dans les pays anglo-saxons, est-ce bien raisonnable? «Il faut être inconscient si le destinataire n’est pas un connaisseur, poursuit Christophe Rotzetter. Une mygale en cadeau, pourquoi pas, mais le nouveau propriétaire doit connaître parfaitement les risques et les contraintes existantes.» «Nous faisons signer un protocole à tout acquéreur de mygales afin de nous assurer que le client est au clair avec ses responsabilités, explique de son côté Yves Morel, directeur marketing chez Qualipet, la chaîne qui propose toute sorte de bébêtes et leurs accessoires. Chez nous, la demande de mygales a aussi augmenté parallèlement à d’autres nouveaux animaux de compagnies comme les serpents et les lézards.» Mygales en vente libre Il est vrai, le fait que les mygales sont en vente libre permet toutes les dérives. «J’ai déjà vu des inconscients vouloir prendre possession d’une mygale avec un carton à chaussure tapissé d’une feuille de salade», remarque de son côté Pierre Krizan, responsable des expositions au Vivarium de Lausanne. Il faut savoir que ces petites bêtes sont à l’aise dans un climat qui frôle les 28 degrés et que chaque espèce a ses spécialités. Celles des déserts ont besoin de moins d’humidité que leurs consœurs originaires des forêts amazoniennes. Un terrarium adapté est donc indispensable et il ne faut pas rechigner à élever des blattes, des cafards et d’autres insectes pour les nourrir. Parmi les espèces les plus en vogue, celles en provenance d’Asie. «Nous assistons à une demande forte des mygales indiennes», remarque le responsable des expositions du Vivarium. «Elles ne peuvent être manipulées qu’avec une extrême précaution, ajoute Christophe Rotzetter, car elles sont extrêmement venimeuses. Cela peut être catastrophique en cas de morsure sur des enfants en bas âge.» Il n’existe pratiquement pas d’antidote. Seuls des soins symptomatiques sont proposés. «Il faudrait un vaccin par sorte de mygales, complète le professeur de Givisiez, c’est impossible.» Mais sa petite préférée, une matoutou falaise, originaire de Martinique, est modérément dangereuse. «Sa morsure équivaut à une piqûre de guêpe. De plus, elle est peu agressive. Regardez ses couleurs mauves, brunes, vertes, elle est magnifique!» Comment des êtres humains réussissent à éprouver une véritable passion pour des animaux qui révulsent la plupart d’entre nous? La réponse de Christophe Rotzetter: «Au départ, j’avais peur des araignées. C’est en me dominant que je me suis mis à les aimer.» Pour Pierre Krizan, la mygale est un animal sauvage, «bien plus passionnant qu’un chien, et que l’on peut observer dans un environnement proche de son milieu naturel». Si ces arguments vous touchent, renseignez-vous correctement avant d’en placer une sous le sapin. (Le Matin) Source
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Bientôt un médicament antidouleur issu du venin du scorpion
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Des scientifiques australiens ont étudié la composition chimique du venin de près de 1 500 scorpions et en ont déduit que celui-ci pourrait être utilisé comme un analgésique. Les scorpions, tout comme les serpents ou les araignées, secrètent normalement leur venin en cas d’attaque. Parfois, celui-ci est même mortel. C’est pourquoi la recherche médicale s’intéresse de près à la composition chimique de ces venins afin de pouvoir les réutiliser scientifiquement. C’est notamment le cas de scientifiques australiens de l’Université des sciences et de la biologie du Queensland. Ceux-ci ont prouvé que le venin du scorpion pouvait servir à la mise en place d’un médicament antidouleur. Pour en arriver à une telle conclusion, ils se sont penchés sur 1 500 scorpions australiens et ont étudié la composition chimique de leur venin, dont certains se sont révélés unique dans la structure et la séquence. ''Parce qu'ils sont sur le sol australien depuis longtemps leur venin est très différent de celui des autres scorpions du monde, ce qui les rend très caractéristiques '' a déclaré au Sydney Morning Herald le professeur Brian Fry. ''Si nous pouvons comprendre comment ce venin est à l'origine de la douleur alors nous pouvons l’utiliser pour traiter la douleur '' a conclu le professeur Fry. Il ne reste plus qu’à créer ce fameux médicament. Source -
Rajad Fenty : le petit frère de Rihanna se la joue mannequin !
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Pendant que Rihanna joue à la mère Noël ultra sexy avec sa BFF Melissa Forde, son petit frère Rajad Fenty se fait flasher. En effet, le jeune homme est passé sous l'objectif d'Alex Jackson, un photographe barbadien réputé. C'est la deuxième fois que le "little bro" de la chanteuse de 25 ans joue les mannequins. En juin dernier, il se la jouait décontracté mais cette-fois, le shooting était plus que jamais reptilien. Et oui, un serpent s'est invité dans la séance photo durant laquelle Rajad arborait un sweat peau de python Olivier Menswear, une des marques préférées de Jay-Z ainsi que des sneakers Giuseppe Zanotti à 850 dollars la paire. Il semblerait que l'adolescent se soit inspiré de sa grande soeur puisqu'elle avait, elle aussi, porter merveilleusement bien le serpent pour la cover de décembre du GQ British. Rihanna s'affichait alors (presque) nue ... Fort heureusement, son frère adoré n'a pas encore décidé d'être provoc'. En attendant, à l'heure où Rihanna est devenue le nouveau visage de Balmain, on peut dire que chez les Fenty, prendre la pose c'est de famille ... Mais quel mannequin préférez-vous : le frère ou la soeur ? IC Source -
Une « Miss Monde » sera choisie parmi les serpents au zoo d’Iaroslavl
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Par La Voix de la Russie | Le serpent le plus beau sera choisi samedi lors du concours international de beauté « Miss Monde » parmi les reptiles dans l’exotarium du zoo dans la ville russe d’Iaroslavl. Parmi les participants figurent les serpents verts, rouges, jaunes, oranges, irisés, noirs, bleus et même des serpents albinos. Les visiteurs du zoo seront les juges du concours, ils détermineront les gagnantes dans trois catégories. Le titre « Miss beauté naturelle » décerne au le plus beau serpent origine naturelle. Le titre « Miss beauté surnaturelle » sera remporté par une beauté parmi des serpents élevés par sélection. Une championne des championnes sera la « Miss Monde ». Source -
Les insectes font partie intégrante de l’équilibre naturel de notre planète. Un artiste américain a d’ailleurs cherché à les sublimer à travers un laboratoire d’insectes pas comme les autres, puisqu’ils sont faits de métal. DGS vous emmène à la découverte de ces petites bestioles revisitées de façon originale. Mike Libby est l’artiste pluridisciplinaire américain originaire du Maine à l’origine d’Insect Labs. Ce laboratoire pas comme les autres a vu le jour en 1999 quand Mike a découvert une coccinelle morte et intacte qu’il a ensuite combiné avec les mécanismes d’une montre. Cet assemblage étonnant a donné lieu à la première sculpture d’insecte-robot de l’artiste. Insect Labs se focalise donc sur la relation entre le monde des insectes et l’univers de la science-fiction qui s’inspire bien souvent de ces petites bêtes pour imaginer de nouvelles espèces de robots et d’extraterrestres. Ainsi, l’artiste explique que « les biologistes et les mécaniciens s’inspirent des mouvements, de la forme et des comportements sociaux des insectes pour développer de nouvelles technologies. » Enfin, Mike insiste bien sur le fait que ses créations ne prétendent aucunement être fonctionnelles mais insinuent malicieusement que cela pourrait marcher… Découvrez donc cette collection d’insectes bioniques en images. Scarabées Arachnides Source
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Stades embryonnaires de gauche à droite : 8 jours ; 12 jours ; 16 jours ; 20 jours ; 25 jours. À environ 16 jours, les embryons de tortue commencent à fabriquer leur carapace. Naoki Irie Tous les embryons de vertébrés se ressemblent, à tout le moins au début de la gestation. Mais une future tortue procède à des ajustements radicaux après seize jours de développement environ. Ses omoplates glissent à l’intérieur de sa cage thoracique pour permettre à la carapace de pousser. Puis les côtes s’écartent, remontent et enfin fusionnent, contribuant à former la moitié postérieure de cette armure qui fait partie de son exosquelette. La tortue figure parmi les rares vertébrés possédant un squelette externe. Et il est si gros que, chez nombre d’individus, il compte pour environ un tiers de la masse corporelle. L’équipe du biologiste Naoki Irie a mené le séquençage du génome de la trionyx de Chine et de la tortue verte. Elle a constaté qu’une partie du mécanisme qui sert à fabriquer les membres de la tortue contribue à élaborer la carapace. Naoki Irie veut désormais savoir pourquoi le développement des tortues n’a pas trouvé un raccourci au cours des derniers 250 millions d’années : « Pourquoi ne font-elles pas grandir leurs épaules à l’intérieur de leur cage thoracique dès le départ ? C’est une énigme. » Johnna Rizzo Source
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Mâle Python regius d'âge inconnu. Il mesure approximativement 3 pieds, je ne l'ai pas pesé. Il s'est ramassé ici suite à ce que la personne l'ayant acquis n'aimait pas ce genre de serpent finalement. Il mange relativement bien, mais il peut sauter un repas de temps à autre. Il a été sexé mâle par moi-même et je peux le resexer devant vous si c'est une nécessité. Je demande 50$
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Femelle Python regius d'âge inconnue. Elle mesure un peu plus de 3 pieds, je ne l'ai pas pesé. Elle s'est ramassée ici suite à une séparation. Elle mange très bien, n'a pas sauté un repas encore depuis qu'elle est ici. Elle est sexée femelle par moi-même et je peux resexer devant vous comme preuve si c'est une nécessité. Je demande 80$