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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
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Une nouvelle espèce de limace de mer nommée d’après Game Of Thrones
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Dans la série de HBO, Kalheesi est une belle jeune femme aux cheveux blancs, dure et ambitieuse. Sous le niveau de la mer, khaleesi désigne désormais une nouvelle espèce de limace de mer, tout juste découverte par trois scientifiques près des côtes du nord-est du Brésil. Felipe de Vasconcelos Silva, Victor Manuel De Azevedoa et Helena Matthews-Cascona ont vu dans leur découverte une ressemblance avec la prétendante au trône de Westeros, notamment par rapport à la chevelure de Daenerys « dans le dernier épisode de la première saison » de Game Of Thrones. De son véritable nom Tritonia khaleesi, l’invertébré fait partie de la famille des Tritoniidae. Peu de chance, toutefois, que cet invertébré prenne la tête d’une armée de dragons, comme son homologue fictionnelle. Par ailleurs, 146 petites bébés (humains, cette fois-ci) ont été baptisées Khaleesi en 2012. Source -
La plus grande araignée fossile a trouvé un mâle... et son nom
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Dorénavant, la plus grande araignée fossile connue porte un nouveau nom : Mongolarachne jurassica. Ce changement s’est imposé à la suite de la découverte d’un nouveau fossile de la même espèce, mais du sexe opposé. Problème : ce mâle a la même taille que la femelle et des chélicères plus primitifs que ceux des néphiles. Sur la droite de cette photographie se trouve la plus grande araignée fossile connue, celle qui a été décrite en 2011. Il s'agit d'une Mongolarachne jurassica de sexe féminin. À gauche se trouve le fossile de l'individu mâle décrit en 2013. Selden et al., 2013, Naturwissenschaften Les néphiles sont des araignées qui tissent de grandes toiles circulaires (jusqu’à 1,5 m de diamètre) aux nuances dorées. En avril 2011, ce groupe s’est enrichi d’une nouvelle espèce : Nephila jurassica qui, comme son nom l’indique, a vécu durant le Jurassique, voici environ 165 millions d’années. Avec ses 15 à 17 cm de long, il s’agit en réalité de la plus grande araignée fossile jamais découverte. Cet aranéomorphe (ses chélicères sont orientés vers le bas) a été mis au jour sur le site fossilifère de Daohugou, en Mongolie intérieure (Chine). Cette femelle ne doit sa conservation qu’à un seul facteur : son enfouissement sous des cendres volcaniques. Deux ans plus tard, l’équipe impliquée dans cette découverte vient d’annoncer la mise au jour d’un nouveau fossile similaire au premier, si ce n’est qu’il renferme un individu mâle. Tout concorde : la morphologie, la provenance et la taille. Sauf… que les deux partenaires ont des longueurs équivalentes. Or, chez les néphiles actuelles, les mâles sont bien moins longs que les femelles. En plus de l’absence de ce dimorphisme sexuel, les chélicères exposés sur le nouveau fossile sont en apparence plus primitifs que ceux des néphiles. Une conclusion s’est donc imposée : les deux plus grandes araignées fossiles connues n’appartiennent pas à ce groupe. Chercheur à l'université du Kansas, Paul Selden a présenté le nouvel animal et les implications liées à sa découverte dans la revue Naturwissenschaften. La question posée est donc la suivante : dans quel taxon les classer ? Les araignées du groupe des néphiles sont marquées par un fort dimorphisme sexuel. À l’image, un mâle de couleur rouge s’apprête à féconder une femelle. La différence de taille entre les deux est marquante. Spiderman (Frank), Flickr, cc by nc nd 2.0 Une nouvelle famille pour classer une araignée tisserande Le mâle affiche une longueur totale de 16,54 cm, pour une largeur de 5,05 cm. Pourtant son corps est relativement petit, soit 1,62 cm de long. L’animal doit donc sa taille à la longueur de sa première et de sa dernière paire de pattes. Elles mesurent respectivement 5,82 cm et 3,17 cm de long. D’après leurs caractéristiques morphologiques, ces arachnides seraient en réalité plus proches des Deinopoidea que des néphiles. Cependant, ils ne rentrent dans aucun groupe connu. Pour les classer correctement, une nouvelle famille d’araignées a donc été créée (Mongolarachnidae), ainsi qu’un nouveau genre (Mongolarachne). Par conséquent, l’espèce ne s’appelle plus Nephila jurassica, mais bien Mongolarachne jurassica. Dans la classification du vivant, ce nouveau groupe se positionnerait à la base de la lignée des orbiculaires. Elle rassemble les araignées qui tissent des toiles géométriques (elles sont dotées d’un cadre, de rayons et d’une spirale en soie). À la différence des néphiles dont les soies sont collantes, celles des Deinopoidea, les cousins les plus proches des mongolarachnes, agissent plutôt par effet « velcro ». Voilà donc comment les plus grandes araignées fossiles connues ont obtenu leur nouvelle identité. Source -
Le braconnage reste la première cause de mortalité des tortues marines à Mayotte. Le bilan dressé par le Remmat pour l'année 2012 reste alarmant. 84% des tortues marines retrouvées mortes ont été braconnées. Ni la prévention, ni les menaces ne parviennent à faire baisser le nombre de braconnages Jean Pierre des Comtes d’Estranges, Brigade nature de Mayotte Mayotte est encore un des rares endroits de la planète où les tortues marines peuvent vivre et se reproduire. Les nombreuses prairies qui recouvrent les platiers leur permettent de se nourrir et les plages de sable de s'y reproduire. Ces endroits sont connus à Mayotte et, malheureusement dispersés dans des endroits rarement très accessibles, ce qui rend leur surveillance difficile. Plusieurs espèces sont en danger d'extinction et toutes sont formellement protégées, mais rien n'y fait, ni les campagnes de prévention et d’information, ni les peines encourues. Pourtant, ces peines ne sont pas anodines puisqu'un braconnier risque jusqu'à 15.000 euros et un an de prison. Des peines qui peuvent encore s'alourdir en cas de récidive. En 2012, le nombre de tortues retrouvées mortes ou en détresse a doublé par rapport à l'année précédente, atteignant 170 cas. «Cette augmentation est certainement liée à la participation croissante du public dans le recensement des cas d’échouage», commente le Remmat (Réseau Echouage Mahorais de MAmmifères marins et de Tortues marines). Sur ces 170 cas, 114 tortues ont été retrouvées mortes dont la cause n’a pu être déterminée pour 13 cas. Pour les autres, trois catégories de cause de mortalité ont été mises en évidence. La première de ces causes est donc le braconnage, avéré dans 84% des cas. L’attaque par des chiens errants et la mort d’origine naturelle constituent les autres causes de décès. Le braconnage est défini comme le prélèvement illégal de l’animal, qu’il ait lieu à terre ou en mer. Ainsi la capture, la mutilation, le transport, le commerce, la détention et la consommation de tout ou partie d’une espèce protégée sont des pratiques illégales qui tombent sous le coup de la loi. En plus des peines d'amende et de détention, la viande est saisie pour destruction de la viande et les véhicules et bateaux utilisés sont également saisissables en application du Code de l’Environnement. Le Remmat rappelle en outre le risque sanitaire qu'il y a à consommer la viande de tortue marine qui «présente des risques d’intoxication sévères, voire mortelle». Ces résultats confirment les observations faites depuis dix ans par l'association qui veille sur les mammifères marins et les tortues de Mayotte. Il y a donc «nécessité de renforcer les moyens d’action pour une lutte plus efficace contre cette pratique illégale». Les actions de protection et de contrôle sur les sites de ponte restent donc «hautement prioritaires pour la conservation des tortues marines à Mayotte». Le braconnage n'est pas la seule menace qui pèse sur les tortues marines de Mayotte. La pêche accidentelle, que ce soit à la ligne ou au filet de pêche, est une menace réelle. En 2012, les tortues recueillies vivantes par le Remmat étaient toutes des juvéniles. Toutes les espèces de tortues marines sont omnivores au stade juvénile et peuvent donc être attirées par les appâts sur les lignes de pêche. Le réseau de surveillance engage donc les pêcheurs qui pêcheraient un animal accidentellement d'entrer en contact immédiatement avec lui pour que la tortue ait une chance de survie (06 39 69 41 41). Recenser et porter secours En plus de celles du grand public, une grande partie des observations proviennent d’inspections ciblées, en mer et sur les plages, nocturnes et diurnes, régulières et fréquentes réalisées par les membres du réseau. L’effort de surveillance assuré par les agents du Conseil Général reste aujourd’hui indispensable : plus de 60% des cas sont recensés par les agents de la Direction de l’Environnement et du Développement Durable (DEDD). Lorsqu’un animal mort ou en détresse est signalé au REMMAT, les membres qualifiés à la gestion des cadavres et animaux en détresse sont prêts à intervenir sur le terrain pour recueillir un maximum d’informations sur l’état de l’animal et les circonstances de son échouage. Pour chaque observation de tortue marine ou mammifère marin mort ou en détresse une fiche constat est complétée. Dans le cas d’un animal mort, les mairies sont compétentes pour la gestion des cadavres et le REMMAT peut leur apporter un soutien logistique pour le transport. Dans le cas d’un animal en détresse, les vétérinaires du réseau sont sollicités pour évaluer la gravité de son état et, le cas échéant, prodiguer les soins nécessaires. L’information de la population sur l’existence du réseau et la réactivité des équipes de terrain du REMMAT ont ainsi permis de soigner ou renflouer 24 animaux : 1 dauphin et 23 tortues. Même s’il est sporadique, le secours porté aux animaux marins échoués reste prioritaire. C’est pourquoi la création d’un véritable centre de soin pérenne pour les tortues marines et les mammifères marins à Mayotte fera l’objet d’une étude de faisabilité menée par le Parc naturel marin en 2014. Source
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Une tortue a été retrouvée avec un hameçon dans la gorge au large de Saint-Leu. Récupérée par un pêcheur et après plusieurs jours sur un bateau, elle sera opérée demain. Il y a près d’une semaine, une tortue a été retrouvée avec un hameçon dans la gorge au large de Saint-Leu. C’est un pêcheur qui l’a récupérée et elle a passé plusieurs jours sur un bateau. Ramenée sur terre, elle sera opérée dès demain par un vétérinaire. Source
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L'habitat de la couleuvre brune disparait à vue d'oeil
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
La couleuvre brune (Storeria dekayi) est une espèce adaptée aux milieux secs de la grande région de Montréal. Cette adaptation pourrait cependant lui couter sa survie dans plusieurs habitats qui ne font l'objet d'aucune protection. "Sur les 10 endroits où j'ai échantillonné des individus, 3 ont été altérés ou carrément détruits par des projets de construction. Et un site d'hibernation a complètement disparu", mentionne Philippe Lamarre, qui mène actuellement à l'Université de Montréal un projet de recherche sur cette espèce peu commune. Il indique que le territoire couvert par son étude comprend l'ile de Montréal, les rives nord, sud et ouest ainsi que plusieurs autres iles avoisinantes. "Mon projet de maitrise porte sur l'effet du développement urbain sur la diversité génétique de la couleuvre brune et de la couleuvre rayée dans la région métropolitaine. J'espère contribuer à la valorisation des habitats périurbains du territoire de manière à protéger les espèces qui y vivent", précise-t-il. Le chercheur a choisi de comparer l'espèce avec la couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis), qui est beaucoup plus commune et plus opportuniste. "La couleuvre brune est un petit serpent atteignant de 20 à 30 centimètres dont la répartition au Québec est restreinte à la région de Montréal, alors que la couleuvre rayée mesure jusqu'à 80 centimètres et se rencontre partout dans la province. Ces deux espèces présentent également des différences quant à leur habitat de prédilection et à leur capacité de se déplacer", explique le résumé de sa recherche. Face aux excavatrices de promoteurs immobiliers, les milieux humides font l'objet d'une protection particulière ainsi que certains boisés. Les champs en friche et les terrains vacants sont beaucoup moins ciblés par les environnementalistes. Or, c'est précisément ces endroits qu'affectionne la couleuvre brune. Évolution génétique Sous la direction de Bernard Angers, professeur au Département de sciences biologiques de l'UdeM, et de Denis Réale, de l'UQAM, la recherche de Philippe Lamarre comporte un volet fondamental qui consiste à reconstituer les étapes de l'établissement des populations de couleuvres de part et d'autre des rives du Saint-Laurent. La méthodologie prévoit l'analyse d'échantillons organiques afin d'en extraire l'ADN. Les résultats ne sont pas encore connus, mais le travail de laboratoire va bon train. "Nous nous attendons à ce que la diversité génétique soit plus faible sur l'ile de Montréal chez la couleuvre brune étant donné le petit nombre de géniteurs ayant réussi à franchir le fleuve. Ainsi, nous croyons que les populations montréalaises sont venues de l'ouest plutôt que de l'est." Bien qu'on puisse lire l'ADN à partir d'une simple écaille de reptile, il est plus sûr de posséder un échantillon osseux ou sanguin du vertébré. Le chercheur a donc choisi de prélever un morceau de queue d'environ deux millimètres. Après avoir capturé l'animal, le biologiste préserve l'échantillon dans l'alcool. La couleuvre est relâchée après que la plaie a été désinfectée. Plus de 400 individus ont été ainsi capturés et relâchés, sans séquelles observables lors de recaptures. L'idée de comparer les deux espèces pourrait aider à mieux mesurer les répercussions de l'étalement urbain sur des espèces aux moeurs différentes. "Sur les 10 sites d'échantillonnage que j'ai choisis, seulement 3 sont des aires protégées comme un parc municipal ou national. Cela implique que la situation des autres populations est particulièrement préoccupante." Son travail pourrait permettre de documenter le danger qui guette la couleuvre brune, une espèce susceptible d'être déclarée menacée au Québec. Initiation à la recherche ! Le projet de Philippe Lamarre est né d'un stage d'initiation à la recherche à l'UQAM, où le jeune homme a fait des études de premier cycle. C'était le professeur Denis Réale qui offrait le stage avec Bernard Angers, de l'UdeM. Celui-ci est devenu son directeur de recherche au deuxième cycle. Le projet a donné naissance à d'autres études de dynamique des populations et de comportement animal chez la couleuvre brune. "Les études lancées par notre petit groupe cernent donc désormais la problématique de cette espèce à statut précaire sur les plans génétique, démographique et comportemental", signale l'étudiant. Au cours de son projet, entamé en 2011, il a noué des partenariats avec des organismes comme Éco-Nature, Nature-Action Québec, Héritage laurentien, le réseau des parcs naturels de Montréal, le ministère québécois des Ressources naturelles et le parc national des Îles-de-Boucherville. Ces organismes ont participé à un colloque sur la conservation de la couleuvre brune au Québec en janvier 2012 Source -
Se retrouver nez à nez avec un iguane, un serpent ou un autre reptile, la situation ne sort plus de l’ordinaire. Abandons ou manque de surveillance des propriétaires obligent les secours à intervenir plus souvent. Qu’il s’agisse d’animaux abandonnés ou qui échappent à surveillance de leur propriétaire, il n’est pas forcément agréable de se retrouver face à un python royal ou tout autre reptile. La situation est pourtant de plus en plus fréquente. À La Réunion, six pompiers sont formés pour capturer les nouveaux animaux de compagnies, les Nacs. En 2012, plus de 200 captures ont eu lieu, tous animaux confondus. Un vétérinaire travaille avec les pompiers en charge de récupérer les animaux, les soigne si besoin et retrouve leur propriétaire. La vente de ces nouveaux animaux de compagnies, les NACs, est réglementée et chaque acquéreur fiché. Les magasins spécialisés conseillent les clients sur les équipements et les attentions particulières à apporter à ces nouveaux animaux de compagnie. L’objectif est d’éviter les achats impulsifs. Source
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OTTAWA – L’Agence d’inspection des aliments (ACIA) informe les citoyens concernés qu’il est interdit de déplacer les produits du frêne ainsi que les branches et copeaux, en raison de la présence de l’agrile du frêne, un insecte parasite, identifié récemment dans la région de Terrebonne au Québec et à Bradford, en Ontario. Cet insecte pouvant se propager rapidement, l’ACIA annonce que le déplacement de billes, branches, copeaux et du bois de chauffage de frêne sera interdit dans la région de Terrebonne, au Québec, ainsi que dans la ville ontarienne de Bradford. Les propriétaires fonciers seront avisés de ces mesures. L’enquête sur la présence de l’agrile du frêne se poursuivra au cours de l’année et l’ACIA déterminera ensuite si d’autres mesures sont nécessaires. Source
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Un baigneur a retrouvé ce qui semble être un serpent de mer dans le lagon de Saint-Pierre. Le reptile marin, retrouvé mort, pourrait être une anguille-serpent à bandes. Un baigneur aurait observé un serpent venimeux dans le lagon de Saint-Pierre. L’animal, mort au moment de la découverte, a ensuite été repêché par les MNS. L’animal n’a pas encore été identifié. Si le baigneur à l’origine de la découverte évoque la piste d’un serpent "tricot rayé", il pourrait, selon nos informations s’agir d’une serpentine à bandes, ou anguille-serpent à bandes, espèce totalement inoffensive. Source
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Une couleuvre américaine dans la forêt de l'Étang-Salé
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Rencontre insolite pour un usager de la route ce samedi 14 décembre 2013 en fin d'après-midi. Alors qu'il circulait près de la forêt de l'Étang-Salé, ce dernier a découvert un serpent au milieu de la chaussée. Le reptile a été confondu dans un premier temps avec un tricot rayé, serpent marin très venimeux. Il a finalement été identifié ce lundi 16 décembre par Roger Bour, herpétologue du Muséum de Paris, et Guillaume Holzapfel, vétérinaire dans l'Ouest, aidé par l'animalerie Mikiland de Saint-Paul. Il s'agit d'une inoffensive couleuvre américaine, appartenant à l'espèce lampropeltis getula californiae. Une couleuvre qui, selon le vétérinaire, "n'a rien à faire à La Réunion" et ne "présente aucun danger pour la population locale". "Le serpent était en train de bronzer en plein milieu de la route lorsque je l’ai aperçu. Il avait l’air très calme. Je l’ai ensuite relâché dans la nature", a relaté Jean à Imaz Press Réunion ce lundi, photos à l’appui. Selon lui, le reptile "ressemblait beaucoup à un tricot rayé", "hormis la queue", un serpent marin du genre Laticauda de Nouvelle-Calédonie, dont le venin est mortel, sa morsure équivalant à dix fois celle du cobra royal. Un doute qui a été aussitôt balayé par Roger Bour, herpétologue du Muséum de Paris, et Guillaume Holzapfel, vétérinaire dans l’Ouest. L'animal est, en effet, un serpent roi de Californie, de l'espèce Lampropeltis Getula californiae. "Il est inoffensif pour l'homme et s'attaque à ses congénères dans la nature", explique l'herpétologue. "C'est une espèce qui n’existe pas à La Réunion et qui a été vraisemblablement acheté dans une animalerie", commente, pour sa part, Guillaume Holzapfel. Pour ce dernier, l’animal, mesurant jusqu’à 1,50 mètre, s’est certainement "enfui" ou a été "jeté dans la nature". Si cette couleuvre américaine est "sans danger" pour la population, Guillaume Holzapfel souligne que cette dernière présente un "risque pour l’environnement". "Elle mange, en effet, de tout. Y compris des œufs d’oiseaux endémiques ou non", conclut le vétérinaire. Source -
L'Okapi - un symbole national de la République démocratique du Congo, également connu sous le nom de "girafe des forêts" - et le Râle à miroir - l'un des oiseaux les plus rares d'Afrique - sont maintenant proches de l'extinction, selon la dernière mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN. Deux espèces d'albatros, la Tortue luth et le Renard gris insulaire des Îles Channel de Californie montrent quant à eux des signes d'amélioration. La mise à jour de la Liste rouge de l'UICN met en évidence un sérieux déclin de la population de l'Okapi (Okapia johnstoni), un proche parent de la girafe, vivant uniquement dans les forêts tropicales de la République démocratique du Congo (RDC). L'espèce est aujourd'hui "En danger", proche de la catégorie la plus élevée de risque d'extinction, avec des effectifs en baisse dans son aire de répartition. Le braconnage et la perte des habitats naturels, ainsi que la présence de rebelles, de braconniers d'éléphants et de mineurs illégaux, sont les principales menaces à sa survie. "L'Okapi est vénéré au Congo comme un symbole national - il figure même sur les billets de banque en francs congolais," déclare le Dr Noëlle Kümpel, co-présidente du Groupe de spécialistes des Girafes et de l'Okapi de l'UICN, et gestionnaire du projet de conservation de l'Okapi de la Société Zoologique de Londres. "Malheureusement, la RDC a été prise dans la guerre civile et ravagée par la pauvreté pendant près de deux décennies, conduisant à une dégradation généralisée de l'habitat de l'Okapi et à l'augmentation de la chasse pour sa viande et sa peau. Soutenir les efforts du gouvernement pour lutter contre la guerre civile et l'extrême pauvreté dans la région est essentiel pour assurer sa survie". Selon la mise à jour de la Liste rouge, près de 200 espèces d'oiseaux sont maintenant "En danger critique", le risque le plus élevé d'extinction. Le Râle à miroir (Sarothrura ayresi), un petit oiseau discret qui se reproduit en Ethiopie, au Zimbabwe et en Afrique du Sud, est la dernière espèce à rejoindre cette catégorie. La destruction et la dégradation de son habitat, comprenant le drainage des zones humides, la conversion des terres pour l'agriculture, l'extraction d'eau, le surpâturage par le bétail et la coupe de végétation dans les marais, l'ont conduit à cet état précaire. Une action urgente est maintenant nécessaire pour mieux comprendre l'écologie de l'espèce et répondre à ces menaces. Bien que la situation de la population mondiale de la Tortue luth (Dermochelys coriacea) - la plus grande de toutes les tortues vivantes - se soit améliorée, passant de la catégorie "En danger critique" à "Vulnérable", l'espèce continue à faire face à de graves menaces au niveau de plusieurs de ses sous-populations. La Tortue luth est une espèce unique, comportant globalement sept sous-populations biologiquement et géographiquement distinctes. La sous-population de l'océan Atlantique Nord-Ouest est abondante et en augmentation grâce à des initiatives de conservation réussies dans la région. En revanche, la sous-population de l'océan Pacifique Est, qui pond le long de la côte Pacifique des Amériques, et la sous-population de l'océan Pacifique Ouest, présente en Malaisie, en Indonésie, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et dans les Îles Salomon, sont toutes deux en forte baisse en raison d'importantes récoltes des œufs et des captures accidentelles par les engins de pêche. Des efforts de conservation ciblés sont nécessaires pour éviter leur effondrement. Cette mise à jour de la Liste rouge de l'UICN apporte aussi de bonnes nouvelles pour certaines des espèces évaluées. Deux espèces d'albatros - l'une des familles d'oiseaux les plus menacées de la planète - sont maintenant à un plus faible risque d'extinction en raison de l'augmentation de leurs populations. L'Albatros à sourcils noirs (Thalassarche melanophrys) est passé de la catégorie "En danger" à "Quasi menacé" et l'Albatros à pieds noirs (Phoebastria nigripes) est passé de "Vulnérable" à "Quasi menacé". Les prises accessoires par les pêcheries sont la principale menace pour ces espèces. Le Renard gris insulaire (Urocyon littoralis), auparavant "En danger critique", a également vu son statut s'améliorer et est maintenant classé comme "Quasi menacé". Présent sur six des îles Channel de Californie, au large de la côte sud de la Californie, quatre sous-espèces de ce renard ont subi des baisses catastrophiques au milieu des années 1990, principalement en raison de maladies et de la prédation par des espèces non indigènes, comme l'Aigle royal. Les quatre sous-espèces ont maintenant récupéré ou approchent du seuil de récupération. Ceci est principalement dû à des actions de conservation réussies, engagées par le National Park Service des USA, membre de l'UICN, qui comprenaient l'élevage en captivité, la réintroduction, la vaccination contre les maladies canines et la relocalisation des aigles royaux. "Cette mise à jour de la Liste rouge de l'UICN montre quelques réussites de conservation fantastiques, dont nous devons nous inspirer pour les futurs efforts de conservation", indique Jane Smart, Directrice mondiale du groupe de Conservation de la Biodiversité de l'UICN. "Cependant, le message global reste sombre. Avec chaque mise à jour, tandis que nous voyons certaines espèces améliorer leur statut, un nombre beaucoup plus grand d'espèces apparaissent dans les catégories menacées. Le monde doit de manière urgente décupler ses efforts pour éviter cette dégradation". Un total de 71 576 espèces ont été évaluées, dont 21 286 sont menacées d'extinction. Source
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Un jeune zèbre attaqué par un crocodile dans une rivière du Kenya
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Le photographe Michael Olsen, basé au Ghana, a capturé une scène habituelle, mais de très près. Ses clichés montrent les détails terrifiants du combat, perdu d'avance, entre un crocodile et un zèbre dans la rivière Mara, au Kenya. Le saurien a attrapé le zèbre alors que celui-ci traversait la rivière. Un jeune zèbre attaqué par un crocodile dans une rivière du Kenya par Gentside Découverte Au Kenya, les eaux ne sont pas tendres avec les zèbres. Et de violents combats éclatent souvent lors de la traversée des rivières du Triangle de Mara, au nord-ouest de la réserve Maasai Mara. En effet, peuplées de crocodiles d'Afrique, les rivières recèlent de dangers pour les zèbres. Pourtant, ils n'ont pas d'autres choix que de les traverser. Le photographe Michael Olsen a réussi à saisir la rencontre mortelle entre un saurien et un équidé. Capturées de très près, les images révèlent les détails saisissants de ce combat à mort, fatal pour le zèbre, comme c'est souvent le cas. Mais le photographe n'est pas le seul à avoir assisté à ce drame, courant dans cette région. À l'attaque Chaque année, entre juillet et octobre, se déroule la Grande Migration dans la Réserve Maasai Mara. Y participent de très nombreux troupeaux de zèbres, de gazelles de Thomson et de gnous vers et en provenance de la plaine du Serengeti, abritant plusieurs parcs et réserves naturels. C'est ainsi la plus grande migration de mammifères terrestres au monde et la rivière Mara est l'un des obstacles traversés par les animaux, à la plus grande joie des crocodiles. Et ces derniers sont malheureusement sans pitié pour les pauvres jeunes animaux qui ne parviennent à traverser les eaux assez vite. Ainsi, chaque année, ce sont plusieurs spécimens et notamment zèbres qui finissent dans la gueule des reptiles. Lorsque les animaux perdent pied, les crocodiles n'hésitent pas. Ni une, ni deux, ils se dirigent droit vers leur future victime. Les prédateurs plantent alors rapidement planté leurs dents dans la proie, qui ne peut que se défendre comme elle peut. Et très souvent, c'est finalement le crocodile qui a le dernier mot, tandis que le reste du troupeau, parvient à traverser la rivière sans embûches. Une migration risquée Sur les photos de Michael Olsen, le poulain voyageait avec son troupeau dans la réserve de Maasai Mara. Avec un habitat très étendu en Afrique de l'Est, partant de l'Éthiopie du Sud jusque parfois au sud du Bostwana, les zèbres de Burchell, ou zèbres des plaines, effectuent souvent de longues migrations. Au cours de leur voyage, les équidés sont alors forcés d'effectuer des traversées dangereuses de fleuves et rivières, quitte à laisser quelques victimes derrières eux. Leur objectif ? Trouver des pâturages toujours plus verts et des sources d'eau, dont ils dépendent fortement. Évitant les déserts, les zèbres ne stationnent jamais à plus de 25 ou 30 kilomètres d'un point d'eau. Ils comptent majoritairement sur les pluies pour la nourriture et l'eau et suivent celles-ci lors de leurs voyages. Les zèbres peuvent ainsi parcourir plus d'un millier de kilomètres pour trouver de la nourriture. Résultat, ils se retrouvent régulièrement contraints à traverser les frontières mais aussi les rivières et fleuves. Au cours des migrations, les crocodiles sont donc une menace bien présente, qui vient compléter celle des hyènes, des lions, des lycaons, des léopards et des guépards. Pour renforcer leur protection lors des voyages, les troupeaux de zèbres se mélangent souvent avec des troupeaux de gnous, cohabitant pacifiquement et se prévenant en cas de danger. Pourtant, des centaines de milliers d'individus ne survivent pas à la faim, la soif, la fatigue ou les prédateurs du voyage. (Crédit photo : Michael Olsen) Source -
Bazoches-au-Houlme : un serpent mexicain se réfugie dans sa cuisine
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Drôle de frayeur pour une Ornaise qui a vu un serpent multicolore surgir dans sa cuisine. La drôle de surprise d'une habitante de Bazoches-au-Houlme qui a vu un serpent rouge, blanc et noir, sortir de sous son lave-vaisselle. Une couleuvre du Mexique, inoffensive, mais qui aime la chaleur. La bestiole avait sans doute été abandonnée dans les parages... Source -
Il tente d'échanger un alligator contre des bières
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un individu a provoqué la stupeur dans un petit magasin en tentant d'échanger un alligator contre un pack de bières. Les images de cet homme, visiblement très assoiffé, tentant d'échanger un petit alligator contre un pack de bières ont été filmées par les caméras de surveillance d'un magasin de Floride aux Etats-Unis. Sur cette vidéo, on aperçoit l'étrange individu pénétrer dans l'établissement avec le reptile et le déposer sur le comptoir pour procéder au troc. Mais sans surprise, la vendeuse a refusé la transaction et a immédiatement appelé la police, indique Sky News. Selon le porte-parole de la police de Floride, l'invidu avait volé l'alligator un petit peu plus tôt dans un parc. Il a été arrêté pour vol, détention illégale et tentative de vente d'animaux sauvages. L'animal, qui n'a pas été blessé au cours de son étrange escapade, a été relâché dans la nature. Source -
"On va vers une recrudescence des serpents retrouvés dans la nature"
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Quel suivi pour les animaux vendus sur le net. ici une capture du site de vente Le Bon coin C'est un message d'avertissement qui vaut aussi bien pour les autorités que les acheteurs peu sérieux. Eric Lengagne est membre de la commission départementale nature, paysages et sites (CDNPS) en charge de la faune sauvage. Avec cette commission, il instruit chaque année, entre autres, des demandes de capacités pour l'élevage de serpents. Si le nombre de capacitaires reste marginal, un phénomène plus en vogue menace l'éternel dilemme entre libre-commerce des serpents et préservation d'une île qui en est dépourvue dans sa nature primaire. Les cas de serpents échappés ces derniers mois à la Réunion sont rares mais ils marquent les consciences. Sur un ton mesuré, Eric Lengagne estime que l'"on va vers une recrudescence des serpents retrouvés dans la nature". Le phénomène des nouveaux animaux de compagnie a commencé "il y a 6 ou 7 ans à la Réunion". Ces incidents n'augurent rien de bon pour l'ensemble de la profession de gérant d'animalerie, ce qui est son cas. Dès qu'un serpent est retrouvé dans la nature et que ça fait le tour des médias, les animaleries sont montrées du doigt. Il défend sa corporation. "Les animaleries ne sont pas les seuls vecteurs d'entrée de tels animaux ici et le phénomène n'est pas que réunionnais", explique Eric Lengagne. Le gérant de Mikiland à Saint-Paul porte son regard sur ces nombreux vendeurs à la sauvette qui squattent le net. "Faites un tour sur le site de vente leboncoin…", lance-t-il, sûr du résultat. Pour lui, peu de doutes subsistent, "il y a certainement un réseau parallèle de revente". "Les serpents ne font pas plus de dégâts que les chats sauvages ou les rats" "En animalerie, on ne vend pas pour vendre. Lorsqu'une personne se montre intéressée, on essaye de capter le degré de responsabilité de l'acheteur. J'ai déjà eu des personnes qui, une semaine après l'achat, sont venues me demander si on pouvait récupérer le serpent. L'acheteur en lui-même était motivé mais c'est la réception de l'entourage qui a ensuite posé problème", explique-t-il. Eric Lengagne nous montre le registre dans lequel une traçabilité des ventes s'opère Lorsque la taille ou le nombre de reptiles dépassent un certain seuil, le passionné doit se munir d'un certificat de capacité. La Direction de l'Alimentation de l'Agriculture et de la Forêt (DAAF) réunit une commission pour que celle-ci statue sur la certification ou non du demandeur. La multiplication des serpents retrouvés en pleine nature a ainsi fait émerger il y a un an l'idée de la création d'un réseau de récupération des bêtes. Cela ne va-t-il pas créer les conditions d'un laisser-aller encore plus marqué ? Eric Lengagne défend ce projet en brossant l'historique des espèces faisant aujourd'hui partie du décor réunionnais alors qu'elles ont été elles aussi, il y a longtemps, des espèces invasives. Cela ne voulant pas dire qu'il faille en arriver à ce stade avec nos chers reptiles. Malgré sa double casquette institutionnelle, Eric Lengagne défend, quand il le faut, la cause de ce marché des NAC. "Les serpents ne font pas plus de dégâts que les chats sauvages ou les rats qui détruisent les nids des oiseaux menacés", déclare-t-il, en guise de comparaison. Militer pour une labellisation des animaleries Pour l'anecdote, dans l'un des vivariums de sa boutique de Saint-Paul, il expose un boa constrictor retrouvé en pleine nature il y a un an. Amené chez un vétérinaire par le particulier qui l'a ramassé, le reptile a été récupéré par le gérant de Mikiland, faute de traçabilité sur l'animal. "Aujourd'hui, tout est géré au cas par cas, entre le cabinet vétérinaire et nous les animaleries. Mais sans la connaissance de l'origine du serpent, je ne peux pas aujourd'hui le mettre à la vente". Il nous montre un registre des entrées et sorties des animaux non domestiques qui retrace ligne après ligne les ventes effectuées et donc le nom des futurs propriétaires. Preuve selon lui que la vente est quand même encadrée, a minima sommes-nous tentés de dire. Rien n'empêche un acheteur peu scrupuleux de s'en séparer "lorsqu'un déménagement ou une séparation intervient par exemple". Entre l'acte volontaire et le serpent échappé accidentellement, tout peut arriver. Le gérant concède qu'une fois vendu, ni les services de l'Etat ni le vendeur n'ont la maîtrise de ce qui pourrait advenir de l'animal. Aujourd'hui, le gérant de Mikiland milite pour l'instauration d'une labellisation accompagnant les animaleries sérieuses dans le domaine de cette vente à double tranchant. La levée des animaleries discount qui bradent n'y est pas étrangère. Le gérant de Mikiland ne le cache pas. Un label serait une garantie de plus. Car la profession a bien conscience que plus les cas de serpents échappés se vérifieront, plus la position commerciale des animaleries deviendra indéfendable. Le boa constricteur que l'animalerie de Saint-Paul a récupéré il y a un an. Il avait été retrouvé dans la nature, sans identification Source -
Des paléontologues colombiens ont découvert les restes d’un plésiosaure, un reptile marin géant qui a peuplé les océan il y a 130 millions d'années. Les restes d’une immense créature marine préhistorique découverts en Colombie par Gentside Découverte Les restes fossilisé d’une immense créature marine ont été retrouvés dans le département colombien de Boyacá, une zone située dans les Andes, au Centre-Est du pays. Selon les paléontologues, il s’agirait d’un plésiosaure, une espèce de reptile marin qui a proliféré durant le Jurassique avant de disparaître il y a 66 millions d'années, avec l'extinction de masse Crétacé-Tertiaire. Les ossements retrouvés ont été datés à environ 130 millions d’années mais ne sont pas les premiers de leur genre. En effet, de nombreux fossiles de spécimens marins préhistoriques ont été retrouvés dans cette région. Les chercheurs soupçonnent l’existence d’une vaste étendue d’eau qui recouvrait cette zone du globe durant le Crétacé. "A cette époque, près de la moitié de la Colombie était submergée par les eaux", indique dans un communiqué la paléontologue Maria Paramo. Le spécimen retrouvé mesure près de 8 mètres de long. Son corps large est doté d’un long cou et d’une queue relativement courte. Quatre membres ayant au cours du temps évolué en nageoire permettaient probablement à l’animal de se mouvoir facilement à travers les eaux, malgré un poids qui atteignait sans doute plusieurs tonnes. De nombreux ossements Les plésiosaures font partie des premiers vertébrés préhistoriques dont les restes ont été découverts par les paléontologues. Mais il ne s'agit pas à proprement parler de dinosaures. Les plésiosaures sont des reptiles diapsides (avec deux fosses temporales) carnivores qui occupaient la niche écologique des tortues marines et pinnipèdes actuels. La découverte du premier fossile appartenant à cette famille Plesiosaurus dolichodeirus remonte au 19e siècle. Depuis, une centaine d’autres ossements ont été découverts notamment en Australie, en Amérique du Nord, en Europe du Nord et en Antarctique. Le groupe des plésiosaures regroupe aujourd'hui de nombreuses espèces. Source
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Grâce à sa forme allongée et à sa coloration verte, brune ou grise, le phasme passe inaperçu parmi la végétation. La phyllie, qui ressemble drôlement à une feuille, est une proche parente du phasme. Tous les phasmes sont herbivores. Ils se nourrissent surtout de feuilles. Un as du camouflage Surnommé « insecte-bâton », le phasme imite parfaitement une petite branche. Cela lui permet de se cacher et d’échapper à ses prédateurs (oiseaux, autres insectes, rongeurs). Comme il se déplace lentement et par à-coups, on dirait une branche qui se balance au vent. De plus, le phasme peut rester immobile durant des heures. Bien malin qui le démasquera ! Où vivent-ils ? La plupart des phasmes vivent dans les pays chauds. Mais certains habitent des pays tempérés comme la France, les États-Unis et le Canada. De brindille à grosse branche La taille des phasmes varie beaucoup selon les espèces. Le phasme qu’on trouve au Canada mesure de six à dix centimètres de long. Mais les phasmes des pays chauds peuvent atteindre une longueur de 55 centimètres ! Texte : Marie-Claude Ouellet Adapté du magazine Les Explorateurs Pour en savoir plus sur les magazines Les Débrouillards et Les Explorateurs, consulte nos sites : lesdebrouillards.com & lesexplos.com Source
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Une étude récemment publiée indique que la respiration du lézard est unidirectionnelle, exactement comme chez les oiseaux. Cela pourrait remettre en cause l'évolution suivie par certaines espèces. Chez les humains, comme chez la plupart des autres animaux, la respiration se fait en deux temps : d'abord l'inspiration puis l'expiration. Ce n’est pourtant pas le cas chez les oiseaux qui disposent d’un système respiratoire jugé plus perfectionné et plus efficace. Chez eux, comme chez nous, l'air pénètre par la trachée et passe dans le poumon. Sauf que celui-ci est rigide et indéformable. De là, l’air se disperse dans une espèce de labyrinthe avant de ressortir par où il est venu. Cette circulation en boucle permet d'assurer un apport constant en oxygène. On estime que cela permet aux oiseaux de mieux supporter les efforts musculaires que le fait de voler exige. De plus, optimiser la respiration serait nécessaire avec la raréfaction de l'oxygène en altitude. Mais les oiseaux ne semblent pas être les seuls à disposer d'un tel système respiratoire. Des chercheurs américains ont découvert que c'était aussi le cas des varans des savanes, une variété de lézards scientifiquement connus sous le nom de Varanus exanthematicus. Une théorie remise en question Pour en arriver là, C.G. Farmer, une biologiste de l'université américaine d'Utah, et son équipe ont réalisé une série d’expériences (scanners 3D, mesures du débit d’air, injections d’air ou d’eau, etc.) qui ont démontré que le système respiratoire de ces varans était unidirectionnel, comme celui des oiseaux. Du coup, la théorie des efforts musculaires et de la raréfaction de l’air bat de l’aile. Pourquoi le lézard dispose t-il d'un tel système ? Pour le moment, on ne sait pas expliquer cette différence de respiration. Reprise par l'AFP, C.G Farmer estime "qu'il ne s'agit probablement pas d'une adaptation permettant à un animal d'être actif". Pour elle, "ce serait plutôt une adaptation destinée à lui permettre de rester tranquillement assis sur de longues périodes, sans bouger et sans respirer". On sait que les animaux à sang froid passent 80% de leur temps à retenir leur souffle. "Donc j'ai formulé l'hypothèse que cette respiration serait importante pour mélanger les gaz dans les poumons durant la rétention d'air", ajoute t-elle. Néanmoins, le lézard ne serait pas le seul reptile à bénéficier de ce système. Selon la spécialistes, "les alligators d'Amérique seraient dotés des mêmes facultés, ce qui les aiderait à retenir leur souffle, qu'ils soient en plongée ou non". Une caractéristique plus ancienne qu'on ne pense Les chercheurs pensent que ce système respiratoire un peu particulier pourrait être lié à l'extinction massive d'espèces qui a eu lieu il y a 250 millions d'années et qui s'est traduite par une chute sévère du taux d'oxygène dans l'atmosphère. Dès lors, les espèces possédant une respiration unilatérale auraient été avantagées au cours de cette période. Ainsi, les ancêtres des oiseaux et des crocodiliens "pourraient bien avoir déjà abordé la période du Trias avec un poumon unidirectionnel", estime Mme Farmer. Ce serait une centaine de millions d'années avant l'apparition des premiers oiseaux et vingt millions d'années plus tôt que ce que l'on pensait jusqu'ici. Ce phénomène "semble être bien plus répandu et ancien qu'on ne le pensait", souligne la chercheuse. Aujourd'hui, il est impossible de savoir si les animaux éteints comme les dinosaures possédaient aussi un tel système. Mais l'étude suggère que le caractère pourrait avoir existé chez un ancêtre commun aux reptiles, aux oiseaux et aux dinosaures. "Nous voulons regarder chez des lézards, des serpents, des tortues et des amphibiens. Nous avons beaucoup de travail devant nous", a ainsi conclu C.G Farmer. Source
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CHATEAU-THIERRY (02). Jean de La Fontaine en aurait certainement fait une fable : La protection d'un crapaud a perturbé l'exploitation des forêts à Château-Thierry pendant un mois. Le crapaud sonneur à ventre jaune appartient aux espèces protégées et même menacées. Il préoccupe bien des exploitants de forêt. Philippe Pinta, président de la chambre d'agriculture de l'Aisne, s'en est ému, en déplorant l'adoption d'un curieux arrêté communal. Il a interdit l'accès à un chemin onze mois sur douze "dans une commune du sud de l'Aisne".Il s'agit, en fait, de Château-Thierry. Une situation pas vraiment idéale pour exploiter des bois. L'arrêté, signé le 12 novembre, a finalement été rayé d'un trait de plume jeudi dernier. Etienne Longatte, animateur au syndicat des propriétaires forestiers privés de l'Aisne, représente huit cents exploitants sur 30.000 hectares. Selon lui, l'arrêté de Château-Thierry "est une erreur prise par mesure de précaution". La formulation du texte pouvait,selon lui, concerner l'ensemble des chemins de Château-Thierry. Mickaël Gomez,directeur de cabinet du député-maire, Jacques Krabal, reconnaît d'ailleurs " une mauvaise formulation". L'arrêté va donc être rédigé à nouveau « pour préserver les espaces et les espèces naturelles ». Dans les faits, le chemin dit des Henry, permettra le libre passage de promeneurs et de professionnels selon des autorisations. Mickaël Gomez pointe du doigt " des ornières profondes d'un mètre causées par des véhicules". Des abus existent donc. D'autres peuvent encore survenir dans le domaine de la réglementation. Robert Boitelle,secrétaire général de la chambre d'agriculture, reste vigilant. " Il peut y avoir d'autres décisions d'interdiction de circulation dans des communes". Etienne Longatte confirme l'existence de dérives. " Nous constatons de plus en plus d'arrêtés communaux limitant le transport de bois par des chemins ruraux. Notre activité est menacée si nous ne pouvons plus exploiter les forêts". Source
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Les caméléons intimident leurs adversaires en changeant de couleurs
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Chez les caméléons, l’intimidation passe par le changement rapide de couleurs et la vivacité de leur teinte. Cette particularité permet aux mâles d’écarter leurs rivaux potentiels et protéger leur territoire. Les caméléons intimident leurs adversaires en changeant de couleurs par Gentside Découverte Au sein du règne animal les stratégies d’intimidation sont nombreuses. Ce comportement intentionnel est destiné à déstabiliser un éventuel adversaire en causant psychologiquement la peur d’être blessé et éviter ainsi le conflit. Pour ce faire, certains montrent les crocs, d’autres plaquent leurs oreilles en arrière ou adoptent une certaine posture. Le caméléon lui se sert de ses couleurs. En effet, chez ce saurien, l’intimidation passe par le changement rapide de couleurs vives. Bien que cette attitude, plus psychédélique que menaçante, puisse paraître à nos yeux particulièrement dérisoire, elle s’avère particulièrement efficace chez les mâles pour écarter leurs rivaux et protéger leur territoire. Les caméléons sont communément réputés pour leurs capacités à changer de couleur de manière à se fondre dans leur environnement. Toutefois, de récentes études ont prouvé que ce changement de teintes a un rôle bien plus important en terme d’interactions sociales que de camouflage. Lors d’une confrontation entre deux mâles, par exemple, ceux-ci tentent de se rendre plus visibles en faisant changer les couleurs de leurs flancs et du dessus de leur tête. Selon les scientifiques, cette attitude véhicule un message et permet d’avertir l’adversaire sur celui à qui il a affaire. Des couleurs chatoyantes, synonymes de victoire Une équipe de l'Arizona State University s’est intéressé de près à ce comportement d’intimidation en confrontant la vitesse et l’étendue des changements de couleurs avec les résultats d’une confrontation. Pour ce faire, les chercheurs ont organisé des rencontres entre 10 mâles caméléons casqués, une espèce endémique des régions montagneuses du Moyen-Orient. Au total, 45 têtes à tête de 30 minutes chacun se sont déroulés sous le regard attentif du jury et derrière l’objectif d’un appareil photo numérique programmé pour capturer une image toute les 4 secondes. Les clichés ont ensuite été analysés pour étudier quantitativement les changements de couleurs. Les résultats, publiés dans la revue Biology Letters, mettent en évidence l’existence de deux facteurs déterminant pour la victoire : d’une part le changement rapide de couleur et d’autre part l’importance des teintes vives. En d’autres termes, les caméléons capables de changer rapidement et arborer des couleurs chatoyantes ont plus de chances de s’affirmer lors d’une confrontation avec un autre mâle. Deux options s’offrent alors. Le spécimen aux couleurs plus ternes peut choisir de s’éloigner et d’éviter le conflit ou alors la confrontation peut dégénérer en combat. Les chercheurs ont constaté que dans le cas d’une démonstration de force les mâles aux teintes plus lumineuses remportent généralement la victoire. Manipuler les couleurs Selon les chercheurs, les couleurs d’un caméléon véhiculent un certain nombre d’information sur son état, sa santé et sa force physiologique. L’équipe envisage désormais de manipuler les teintes d’un spécimen pour confirmer les résultats de leurs études et d’élargir leurs travaux de recherches à d’autres espèces de caméléons. (Crédit photo : Megan Best) Source -
La neige et la vipère, animal à sang froid, ne font traditionnellement pas bon ménage. Une habitante de Crenans, près de Moirans-en-Montagne, a donc été très surprise d'en découvrir une sur de la glace. Annie Bigueur a eu une sacrée frayeur jeudi en descendant de voiture, à son domicile de Crenans, près de Moirans-en-Montagne. Déjà mordue il y a quelques années, elle est tombée nez à nez avec une vipère qui était sur la glace. Une présence insolite pour cet animal à sang froid. Dénuée de mécanismes de régulation de température corporelle, la chaleur de son corps varie en fonction de la température ambiante. Son métabolisme s'accélère lorsqu'il fait chaud, et ralentit considérablement lorsqu'il fait froid. En-dessous de 10° C, les vipères sont en complète léthargie. Elles ne représentent donc aucun danger l'hiver, et pendant toute la saison froide. Source
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Le chanteur s'est trouvé un nouvel ami... dans une animalerie ! Il présente sur Twitter son iguane Arnie. S’il est un membre des One Direction qui est constamment bien entouré, c’est bien Zayn Malik ! Lorsqu’il n’est pas avec ses quatre collègues, le jeune homme de 20 ans est chouchouté par sa fiancée Perrie Edwards. Et si jamais celle-ci venait à déserter leur nid d’amour pour des obligations professionnelles, son remède contre la solitude est tout trouvé : il lui reste Arnie ! Le chanteur a en effet récemment craqué sur un iguane et pour accueillir le nouveau venu dans la famille, le selfie était bien évidemment de circonstance… « Je traîne avec Arnie !! (sic) », a-t-il tweeté en joignant une photo de lui et son agame barbu. Fans d'animaux On ne sait pas comment Perrie a réagi en découvrant le nouvel ami de son futur mari mais elle semble comme lui adorer les animaux. Le couple possède déjà deux chiens, Hatchi et Harley, et, au début du mois dernier, ils ont fait l’acquisition d’un petit chaton nommé Prada qu'ils n'avaient pas manqué de présenter à leurs fans sur les réseaux sociaux. Que manquerait-il donc pour compléter cette jolie famille ? Un NRJ Music Award peut-être ? Zayn Malik et les One Direction sont nommés dans deux catégories : le Meilleur Clip de l'Année et le Groupe/duo international de l’année. Les beaux gosses d’outre-Manche seront d’ailleurs sur la Croisette ce samedi 14 décembre dans l’espoir de ramener leurs trophées à la maison... Cover Media Source
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La police de Marche a interpellé un individu vivant à Gouvy et s'est retrouvée face à face avec deux caïmans dans le salon de Emmanuel C. Il y a quelques semaines la rédaction de meltyBuzz se demandait comment sortir un alligator d'une piscine. Si vous n'avez toujours pas trouvé la solution, adressez-vous à la PJ de Marche, elle devrait pouvoir vous expliquer comment faire ! En effet, lors de l'interpellation d'un habitant de Gouvy, ils sont tombés face à face avec deux caïmans faisant tous deux plus d'un mètre dans une piscine gonflable de deux mètres et de 60 cm de profondeur installée dans le salon du logement d'Emmanuelle C. La police, après avoir fait cette étrange découverte lors de la perquisition du domicile de Emmanuelle C dans le cadre d'une autre instruction, a contacté un centre qui leur prodigueraient des soins en attendant que les animaux ne soient placés dans un zoo. Selon Sud Presse, le duo est composé d'un mal et d'une femelle. "Quand il s'est mis en ménage avec ma mère, il les avait déjà" raconte le beau-fils d'Emmanuel C. Que pensez-vous de la trouvaille de la police ? Source
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Parce que son statut est jugé précaire, sa simple présence peut forcer l’arrêt d’un chantier de construction… comme celui du futur pont Champlain Au Québec, on ne trouve la couleuvre brune que dans la région de Montréal, où elle affectionne les terrains vacants et en friche. Elle a beau être discrète et inoffensive, sa seule présence peut obliger l’arrêt d’un chantier de construction. Elle a même réussi à faire parler d’elle à la commission Charbonneau plus tôt cette année. C’est parce que son statut est jugé précaire que la couleuvre brune doit faire l’objet de mesures de protection particulières lors de travaux de construction. Le chantier du futur pont Champlain n’y fera pas exception. En 2010, la sauvegarde d’une quarantaine de couleuvres brunes avait fait partie des conditions imposées par le ministère de l’Environnement pour la délivrance du certificat d’autorisation du chantier du complexe Turcot. Puis, en janvier dernier, l’ingénieur Michel Lalonde avait relaté devant la commission Charbonneau que le chantier du Faubourg Contrecoeur avait dû être retardé en raison de la découverte de couleuvres brunes sur le site. Après que trois couleuvres eurent été capturées et déplacées, les travaux avaient pu commencer, avait-il dit. Pourquoi tant d’émoi sur les chantiers ? C’est que la couleuvre brune a été placée sur la liste des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables au Québec en 1992. Elle est considérée comme rare parce qu’au Québec, on ne la trouve que dans la région de Montréal et qu’il s’agit de la limite nord de son aire de répartition en Amérique du Nord. Et pour son plus grand malheur, la couleuvre brune affectionne les terrains vacants et en friche qui, tôt ou tard, sont susceptibles d’accueillir des projets de construction. Les couleuvres du pont Champlain Les couleuvres sont aussi présentes aux abords du pont Champlain, principalement du côté de Montréal et sur l’île des Soeurs. Dans leur rapport d’évaluation environnementale sur le projet du nouveau pont, les firmes Dessau et Cima + préviennent déjà Transport Canada que des précautions devront être prises avant le début du chantier. Les couleuvres devront être déplacées dans des lieux plus propices et un suivi sur quatre ans devra être fait pour s’assurer que les reptiles se sont bien adaptés à leur nouvel habitat. Étudiant à la maîtrise en biologie à l’Université de Montréal, Philippe Lamarre connaît bien la couleuvre brune, car il en a fait l’objet de ses recherches. Si elle fait tant parler d’elle, ce n’est pas parce qu’il y en a beaucoup, mais parce qu’on utilise fréquemment son habitat, confirme-t-il : « Les habitats qu’elle préfère, ce sont des terres en friche, des terrains ouverts, des champs abandonnés. Ce sont souvent des endroits où il va y avoir des projets de construction ou des routes qui vont passer. Elle a fini par être souvent dans les jambes. » Dans le cadre de son projet de maîtrise, M. Lamarre a échantillonné des couleuvres brunes dans 10 habitats de la région de Montréal. Or, moins trois ans plus tard, trois de ces habitats avaient été détruits ou altérés en raison de travaux de construction, a-t-il constaté. Aux abords du pont Champlain, la couleuvre brune abonde, note M. Lamarre. « C’est un des endroits où j’en ai trouvé le plus. J’avais de la difficulté à trouver d’autres espèces que la couleuvre brune. » Il doute toutefois que le déplacement des couleuvres soit utile, car l’élément critique à leur survie, c’est leur site d’hibernation. « C’est très à la mode de les déplacer, mais on ne sait même pas si ça marche, dit-il. Beaucoup d’études qui ont été faites sur d’autres espèces qui ont été relocalisées, mais pour lesquelles ça n’a pas marché. À mon avis, il faudrait peut-être faire des concessions, détruire certains habitats mais en protéger d’autres pour faire de la conservation efficace. » Faucons pèlerins Les couleuvres brunes ne sont pas les seules bêtes dont il faudra se préoccuper dans le cadre du projet du nouveau pont Champlain. Dessau et Cima + consacrent une partie importante de leur rapport aux impacts que les travaux auront sur la faune et la flore. Les firmes indiquent que 67 espèces de poissons ont été répertoriées dans la zone visée, dont l’anguille d’Amérique, uneespèce préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en péril, et quatre espèces protégées par la législation québécoise, soit l’alose savoureuse, le brochet maillé, l’esturgeon jaune et la tête rose. Parmi la faune ailée, on cite deux espèces qui ont adopté l’actuel pont Champlain pour nicher : le faucon pèlerin, espèce désignée vulnérable au Québec, et les hirondelles à front blanc. Pendant les travaux, le faucon pèlerin pourra nicher sur d’autres structures comme le pont Jacques-Cartier, l’oratoire Saint-Joseph et l’Université de Montréal, croit-on. Mais le plus tôt possible avant le démantèlement du pont actuel, il faudra déplacer les nichoirs existants et les installer sous la nouvelle structure, soulignent-elles. La Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain confirme la présence d’un couple de faucons sur le pont Champlain. « Les faucons ont tendance à venir sur nos ponts, mais c’est souvent un seul couple par pont parce que c’est un animal très territorial », explique Jean-Vincent Lacroix, le directeur des communications. Les faucons ont aussi l’avantage d’éloigner les pigeons, signale M. Lacroix : « Les fientes de pigeons sont nocives pour la structure, ce qui n’est pas le cas des fientes de faucons. » Le rapport d’évaluation environnementale fait aussi état des petites îles qui abritent des oiseaux près du pont Champlain, dont l’île de la Couvée, un refuge d’oiseaux migrateurs protégé en vertu de la loi fédérale. L’étude évoque d’ailleurs la présence, sur la plus grande île, d’une colonie de goélands à bec cerclé qui, entre 1970 et 1990, comptait près de 30 000 couples. Les auteurs prennent soin de préciser que « depuis ce temps, la colonie n’a cessé de décliner en raison, entre autres, de la présence d’une famille de renards roux ». Source
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Le quotidien Le Parisien, dans son édition du 11 décembre dernier, nous apprend que la respiration du lézard est unidirectionnelle. Comme chez les oiseaux, l’air circule chez lui dans un seul sens à l’intérieur des poumons. Nous sommes à l’image de beaucoup d’animaux : notre respiration se fait en inspirant puis en expirant. Jusqu’ici, les chercheurs pensaient que seuls les oiseaux avaient cette originalité de faire rentrer l’air par la trachée puis dans le poumon, où il se disperse de façon diffuse avant de ressortir par où il est venu. Cette particularité qui permet un apport constant d’oxygène dans le sang serait due, pensait-on, à la faible teneur en oxygène en haute altitude, où évoluent nombre d’oiseaux. Or, il s’avère désormais que les varans respirent de la même façon que les volatiles. Ce constat a été fait par une équipe de biologistes de l’université américaine d’Utah. Colleen Farmer, professeur de biologie et principale responsable des travaux, indique que « le système respiratoire des varans est bien unidirectionnel, comme celui des oiseaux. Ce phénomène semble être bien plus répandu et ancien qu’on ne le pensait. Je serais d’avis que cette adaptation des lézards leur permet de rester tranquillement assis sur de longues périodes, sans bouger et sans respirer ». Source
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Il se fait mordre le pénis par un serpent aux toilettes
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un jeune homme s'est fait mordre le pénis par un serpent dans des toilettes publiques au Ghana. L'incident s'est produit mercredi dernier dans des toilettes publiques de la région d'Ashanti au Ghana. Pris d'un besoin pressant, Kwabena Nkrumah, un jeune homme de 34 ans s'y était rendu, rapporte le Ghanaweb.com. Mais il a fait une rencontre qu'il n'est pas près d'oublier. Selon lui, un grand serpent noir a surgi soudainement. Le reptile lui a alors mordu le pénis. Pris d'une horrible douleur, Kwabena Nkrumah s'est mis à hurler: "Serpent! Serpent! Serpent!" provoquant une véritable panique dans les toilettes. D'après plusieurs témoins, plusieurs hommes se sont mis à fuir les lieux en criant. Kwabena Nkrumah a été pris en charge dans un hôpital local qu'il a quitté depuis. Ses jours ne sont pas en danger. Source