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Tout ce qui a été posté par Max|mum-leterrarium
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Lorenz Müller est un herpétologiste allemand, né le 18 février 1868 à Mayence et mort le 1er février 1953 à Munich. Il commence ses études dans le domaine de l’art et se rend à Paris, en Belgique et aux Pays-Bas. Il est passionné dès son jeune âge par la terrariophilie et élève de nombreux amphibiens et reptiles. Il entre en contact avec Oskar Boettger (1844-1910) et Willy Wolterstorff (1884-1943), les deux scientifiques l’encouragent. Il commence à travailler comme illustrateur au Zoologische Staatssammlung à Munich mais, comme les collections herpétologiques n’ont pas de conservateur, il occupe les fonctions de conservateur à partir de 1903. Ces collections sont anciennes et très riches, notamment constituées des spécimens de Johann Baptist von Spix (1781-1826) et de Johann Georg Wagler (1800-1832). Sous sa direction, la collection s’enrichit rapidement. Il participe en 1909 et 1910 à une expédition en Amazonie. Ce n’est qu’en 1912 que le muséum lui donne un véritable poste avant de devenir conservateur en chef du département de zoologie. Durant la Première Guerre mondiale, il sert dans les Balkans et passe l’essentiel de son temps à recherches des spécimens. Le professeur Lorenz Müller était connu pour ses études sur les espèces du genre Podarcis (lézards des murailles) pendant les années 1920 où il a décrit plusieurs sous-espèces pour la première fois, y compris le maintenant disparu Podarcis lilfordi rodriquezi. Avec son collègue, le professeur Robert Mertens il a fait plusieurs études sur les amphibiens et les reptiles européenne. Bien qu’en retraite, il est rappelé, au début de la Seconde Guerre mondiale, au Zoologische Staatssammlung pour y superviser l’emballage des collections avant de les mettre à l’abri. Mais les bombardements détruisent malgré tout une grande partie de celles-ci ainsi que la collection et la bibliothèque privées de Müller. Après la guerre, il reprend son travail afin de reconstituer les collections. Il publie plus de 100 articles sur l’herpétofaune. Il fait paraître également ses observations sur la terrariophilie. Lorenz Müller est mort à 85 à partir d'une bronchite .
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Decazeville. Un fossile exceptionnel donné par Patrick Roques
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
La passion pousse Patrick Roques à gratter les vieux crassiers de mine à la recherche de fossiles. Sa dernière découverte, dont il a fait don au musée Pierre-Vetter, apporte un éclairage nouveau sur l’évolution des insectes. Patrick Roques est originaire d’Auzits. Exerçant le métier d’infirmier, sa carrière professionnelle l’a conduit à Paris, tout en restant passionné par la recherche de fossiles d’animaux ou de végétaux. Aujourd’hui à la retraite, il parcourt les anciens sites miniers avec autant de vigueur, n’hésitant pas à «aller au charbon», c’est-à-dire remuer des tas de gravas pour trouver la pièce rare. Il s’agit là, peut-être, pour cet ancien habitant du Bassin une façon de garder un lien avec sa région d’origine. Déjà, en 1984, Patrick Roques avait fait un don très intéressant de fossiles au musée decazevillois, à Pierre Vetter en personne. Récemment, il a mis au jour sur le site d’Avion (Nord-Pas-de-Calais), centre minier qui a fermé en 1974, des spécimens des plus anciens représentants d’insectes modernes, qui vivaient tout de même il y a 320 millions d’années. Ces découvertes bouleversent la vision des écosystèmes de cette période ancienne, car elles représentent les ancêtres des cigales, punaises, scarabées, guêpes et fourmis. Ces insectes fossilisés ont la particularité d’être les plus petits jamais découverts se référant à cette époque. Et met à mal les idées reçues sur la taille des organismes durant le Carbonifère (- 360 millions d’années à - 300 MA). En exergue dans les journaux La revue spécialisée «Nature» a mis en relief la découverte de Patrick Roques et plusieurs journaux nationaux ont repris l’information. Matthieu Communeau, le responsable-animateur du musée Pierre-Vetter, est tout heureux du don de l’ancien habitant d’Auzits. Cela va enrichir la collection de l’espace muséal de pièces rarissimes. Matthieu ajoute : «La découverte de Patrick montre le rôle incontournable que tiennent les paléontologues amateurs, passant au peigne fin les terrils». Enfin, Patrick Roques précise que Pierre-Vetter est «l’un des plus petits musées qui restent labellisés «Musée de France». C’est important car on peut y déposer nos trouvailles et collections». Peut-être que le Bassin recèle une petite faune similaire et fossilisée. à vos pelles et pioches ! Du géant au tout petit Les insectes demeurent remarquables par leur diversité et leur importance dans les écosystèmes (pollinisation, recyclage de la matière organique dans les sols, etc.). Certains nous surprennent toujours quand ils effectuent des métamorphoses, passant du stade initial immature au stade adulte. Les insectes du Carbonifère ont longtemps été regardés comme exceptionnels du fait de leur gigantisme (le musée Pierre-Vetter abrite un mille-pattes géant). Les paléodictyoptères, par exemple, possédaient trois paires d’ailes (les insectes modernes en possèdent deux). La découverte de Patrick Roques permet de moduler la théorie qui jusqu’ici attribuait le gigantisme à l’augmentation du taux d’oxygène dans l’atmosphère durant cette période et à l’absence de prédateurs. Maintenant, les spécialistes peuvent avancer une explication écologique, quand «les tout petits vivaient aussi à l’ombre des géants du Carbonifère». Didier Latapie Source -
VISITE — A l’occasion de la Journée Oser tous les métiers, Léa, Colin, Valentin et Louise sont partis jeudi en reportage au Vivarium de Lausanne. Venus visiter «Le Matin Dimanche» à l'occasion de la journée «Oser tous les métiers», Léa, Colin, 12 ans, Valentin, 13 ans, et Louise, 9 ans, ont préparé une liste de questions avant de partir en reportage. Sébastien Anex Les «animaux phare» du vivarium, soit environ 120 bêtes sur 250, devraient déménager à Vennes en 2016, dans un centre prévu pour accueillir en outre quelque 10 000 poissons. Les autres seront confiés à différents zoos. «Est-ce que les bêtes vont voyager en camion?» demande Louise. «Sans doute, pour ne pas faire trop de trajets», répond Christelle Raimbault, gardienne d'animaux. Les quatre reporters en herbe en ont profité pour assister aux repas des pythons composés de rats et de cochons d'Inde importés morts et congelés de l'étranger. Louise, Colin, Valentin et Léa ont tâté du métier de journaliste en interrogeant le directeur du Vivarium, Michel Ansermet, lors de la journée «Oser tous les métiers». Les quatre journalistes en herbe se disent positifs: les bêtes quitteront un endroit vétuste pour de grands terrariums tout neufs. Elle sourit d’avance à l’idée de poser sa question, la plus importante de toutes, scrupuleusement notée sur son calepin: «Alors, c’est un grand jour pour vous?» demande Léa, 15 ans, à Michel Ansermet, ce jeudi. «Oui, je suis soulagé», répond le directeur du Vivarium, une tortue de 18 kilos dans les bras, quelques heures après la validation d’un accord évitant la faillite de l’institution. Pas question pourtant de se reposer: il faut à présent préparer le déménagement des bêtes, qui devrait avoir lieu en 2016 vers le futur centre Aquatis de Vennes, sur les hauts de Lausanne. Des groupes de travail planchent déjà sur le projet. Venus visiter «Le Matin Dimanche» à l’occasion de la journée «Oser tous les métiers», Léa, Colin, 12 ans, Valentin, 13 ans, et Louise, 9 ans, ont préparé une liste de questions avant de partir en reportage. 120 bêtes iront à Vennes Après avoir interviewé le directeur ainsi qu’une employée, Colin a ainsi relevé que quelque 120 bêtes sur les 250 que compte l’institution seront transférées dans le futur complexe à construire, qui abritera également quelque 10 000 poissons dans de grands aquariums. Seuls les «animaux phare» du Vivarium sont donc concernés. Il s’agit des bêtes attractives, comme les tortues («parce qu’elles sont adorables», selon Michel Ansermet), des animaux intéressants d’un point de vue scientifique, ainsi que ceux dont l’espèce est menacée. Les autres seront dispersés dans différents zoos, à l’image de «Billy», vénérable et placide (mais est-ce un leurre?) crocodile nain des forêts de 44 ans. Né avec le Vivarium ou presque, le plus vieux pensionnaire lausannois partira bientôt pour Sigean, dans l’Aude (F). «Est-ce que les bêtes vont voyager en camion?» demande Louise. «Sans doute, pour ne pas faire trop de trajets», répond Christelle Raimbault, gardienne d’animaux. «Et est-ce que vous allez porter des protections pendant le déménagement?» Non, assure-t-elle. Il faut se tenir à distance des bêtes, qui sont presque toutes venimeuses ou vénéneuses. Les serpents sont attrapés avec un crochet (elle sort l’objet pour le montrer), et enfilés dans un sac. «Dedans, il fait noir, ils ne se rendent pas compte de grand-chose.» Pour les crocodiles, des bêtes sensibles qui peuvent réagir à leur prénom (si, si) c’est plus stressant: il faut les attraper et les mettre dans une boîte remplie de Sagex et de bouteilles d’eau chaude, afin d’éviter les chocs thermiques. Pas question de les endormir pour autant: leur cœur aux battements très lents risquerait de ne pas le supporter, explique Christelle Raimbault. On aimerait savoir également si les animaux peuvent avoir des problèmes d’adaptation à leur nouvel environnement. Là encore, serpents et crocodiles ne sont pas logés à la même enseigne: les premiers vivent l’arrivée dans un terrarium inconnu comme un enrichissement, du fait de leur mémoire courte. Les seconds, eux, ont généralement plus de mal à s’adapter. «Ils risquent de se priver de nourriture pendant des mois», souligne la gardienne, avant de préciser qu’ils peuvent tenir un an sans manger. Pour Michel Ansermet, l’idéal serait de transférer les bêtes 4 à 6 mois avant l’ouverture au public, afin de leur permettre de se familiariser avec les lieux avant d’être sous les feux de la rampe. En fin de journée, à l’heure de la synthèse, après avoir assisté au repas des pythons (des rats et des cochons d’Inde importés congelés de l’étranger), les quatre journalistes en herbe se disent positifs: les bêtes quitteront un endroit vétuste pour de grands terrariums tout neufs. Ne reste plus qu’à rédiger tout ça. (Le Matin) Source
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Petit jeu d'araignée ou de serpent
Max|mum-leterrarium a répondu à un(e) sujet de Max|mum-leterrarium dans Général
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Un deuxième scorpion découvert dans les framboises à Rimouski
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Une semaine après la découverte d’un scorpion dans une barquette de framboise achetée à Rimouski, un deuxième spécimen est découvert dans un contenant du même distributeur. La semaine dernière, nous faisions état de la découverte d’un petit scorpion dans un contenant de framboise provenant du Mexique et acheté au supermarché Métro de Rimouski. Ce fait très rare en avait surpris plus d’un. Une semaine plus tard, une deuxième cliente vit la même expérience. Samedi dernier, le conjoint d’Annie L’Italien se rend au marché Super C de Rimouski pour y faire quelques achats et profite d’une promotion à 3 pour 5.00 $ sur trois contenant de framboises de la marque Driscoll’s, un produit provenant du Mexique. Arrivé à la maison, Mme L’Italien fait le tri des framboises pour retirer les quelques fruits de moins bonne qualité. « En faisant le tri samedi matin, à ma grande surprise j’ai trouvé un bébé scorpion mort. Mon conjoint a pris une loupe pour identifier la ‟ bibitte ” et c’est peut-être psychologique mais j’ai jeté le tout, on n’était pas capable de les manger après ça ! », de signaler la dame de Rimouski qui n’a pas fait d’autres démarches auprès de l’épicier ni du distributeur. Rappelons qu’une semaine plus tôt, après avoir fait l’achat d’un contenant de framboises Driscoll’s de la même provenance, une cliente du Super Marché Métro de Rimouski, qui s’apprêtait à préparer une salade de fruits, avait elle aussi, découvert un petit scorpion de deux centimètres mort dans son emballage de framboises. Geneviève Grégoire, porte-parole chez Métro nous avait alors précisé que cette situation est vraiment un cas d’exception. « On vérifie tous les produits qui entrent en entrepôt. C’est certain qu’on ne le fait pas pour chacun d’eux, on n’ouvre pas tous les casseaux de framboises, mais notre assurance qualité est assez stricte, il y a des procédures à respecter. On le fait selon un échantillonnage d’emballages ouverts au hasard et cela s’applique à tous les produits d’un distributeur », avait-elle précisé. Source -
Contre cette colonie de fourmis, ce serpent n'a aucune chance
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Dans le documentaire animalier Micropolis la citadelle assiégée, on découvrait l’impressionnante force des fourmis africaines. Dans un très bref combat, elles sont parvenues à maîtriser un énorme python. Contre cette colonie de fourmis, ce serpent n'a aucune chance par Gentside Dans le règne animalier, ce n’est pas toujours la grosse bête qui mange la plus petite. L'exemple de ces fourmis mangeuses de serpent en est la preuve ultime. En effet, ce serpent a le malheur de croiser cette tribu de fourmis sur son passage et va immédiatement être dévoré par les insectes. Une colonie de fourmis s'attaquent à un serpent Bernard Werber, l'auteur de la saga sur Les Fourmis, serait fier de ces insectes. En quelques minutes, ils ont envahi l'espace et réduit le serpent au statut de victime. Cette colonie de fourmis africaines s'est attaquée à un python de taille. Pourtant, ces insectes, bien que minuscules face au reptile, ont prouvé leur supériorité. Le point fort de ces fourmis, c'est sans aucun doute leur nombre. Elles sont des milliers à se lancer sur leur proie. Le reptile est rapidement paralysé. Il se retrouve à la merci de ces petites bêtes dont il espérait ne faire qu'une bouchée. Elles sont en supériorité numérique et leur grande cohésion leur permettent de dominer le reptile. Le serpent est mis K.O. Au départ, ce combat aurait pu paraître totalement inégal. Seulement, ces fourmis qui attaquent en groupe ont montré que leur unité et leur cohésion dans l'assaut pouvaient venir à bout de n'importe quel animal. Ce sont donc elles qui ont eu le dessus sur ce serpent. Face aux insectes, il est obligé d'obtempérer. Les fourmis le maîtrisent et s'apprêtent à le dévorer. Cette séquence déroutante est issue du documentaire Micropolis la citadelle assiégée du réalisateur Philippe Calderon en 2006. Ce serpent a eu tort de s'aventurer si près de cette fourmilière. L'énorme python, prisonnier des fourmis, ne s'attendait surement pas à ce qu'elles fassent de lui leur repas. Source -
par Joël Espi - Le Vivarium doit cesser ses activités de refuge pour garantir sa survie. Il n’existe pas d’alternative à ce service en Suisse romande. Le Vivarium est sauvé. D’ici à 2016, il emménagera dans les locaux d’Aquatis, le complexe d’aquariums géants en construction dans les hauts de la ville. La fondation a réussi à trouver les 185'000 fr. qui manquaient pour se sauver. Mais, afin d’assurer sa pérennité, le Vivarium devra abandonner dès 2014 son activité de refuge. «Ce service coûte 86'000 fr. par an», explique Michel Ansermet. Deux ans après avoir lancé l’idée de recueillir les toujours plus nombreux reptiles et autres arachnides abandonnés ou séquestrés, le directeur déchante. Il pensait bénéficier de soutiens privés, voire de subventions publiques, mais le Canton a refusé. Qui va donc se charger de récupérer les 350 animaux tropicaux passés en contrebande, abandonnés ou maltraités que prenait en charge chaque année l’établissement lausannois? Pour les tortues, il existe un centre à Chavornay (VD). Pour les autres bêtes, il faudra improviser. La SPA vaudoise dit ne s’occuper que des animaux de compagnie «classiques». Les autres vivariums romands acceptent parfois de prendre des bêtes en pension. «Nous accueillons des reptiles que nos moyens nous permettent de prendre en charge, explique le directeur du Tropiquarium de Servion (VD), Philippe Morel. Lorsque les douanes appellent après avoir saisi 200 mygales ou 20 cobras, je dois refuser.» Il incombera désormais aux pompiers de recueillir ces animaux de compagnie d’un nouveau genre. Depuis plusieurs années, «les corps romands sont formés pour cela», rassure Michel Gandillon, porte-parole des sapeurs lausannois. Source
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Carvin : l’insecte Chrysolina americana est arrivée
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Il ne s’agit pas d’une star hollywoodienne en visite incognito dans notre ville, mais d’un insecte, la Chrysomèle du romarin. Cet insecte n’a d’américain que le nom, et il est bel et bien européen. Il ne s’agit pas d’une star hollywoodienne en visite incognito dans notre ville, mais d’un insecte, la Chrysomèle du romarin. Cet insecte n’a d’américain que le nom, et il est bel et bien européen. Il affectionne particulièrement les plantes aromatiques de la famille des Labiées (sauge, romarin, lavande, thym…). Jusque récemment, son aire de répartition va de la Normandie au sud de la région parisienne. Puis il a été signalé à Versailles au seuil des années 2000, a continué sa progression vers le nord et arrivé dans notre région depuis peu. Il y est mentionné à partir de 2010 (Lys-lez-Lannoy, Villeneuve-d’Ascq). Cette année, il a été découvert dans un jardin carvinois (5 individus sur deux pieds de sauge). Et également rencontré récemment à Bruxelles. En général, les dégâts sur les plantes sont limités. Rencontre avec Jean-Patrice Matysiak, naturaliste à Carvin patrimoines. À quoi est due cette brusque progression vers le nord ? « On peut penser à une augmentation de la culture des plantes aromatiques, ce qui faciliterait son installation. On peut également avancer l’hypothèse d’une évolution dans le sens d’une meilleure adaptation à la période hivernale (c’est sa période de reproduction). On peut enfin invoquer le célèbre réchauffement climatique. Il faudrait alors s’attendre à l’arrivée d’autres espèces dont la répartition est proche de notre Chrysomèle ». Avez-vous un exemple ? « Oui, les termites dont la limite septentrionale va de la Normandie à la région parisienne. Pour l’instant. Et Jean-Patrice de revenir sur notre article du 23 septembre2010, consacré alors à l’ambroisie, une plante hautement allergène. Si la présence de l’ambroisie dans le Nord reste occasionnelle, une étude réalisée en Europe centrale montre qu’elle s’implante durablement dans les régions dont la température moyenne de juillet dépasse les 20ºC. Chez nous, cette température moyenne de juillet est de l’ordre de 18ºC sauf cette année où elle a nettement dépassé la barre des 20ºC. Contact : Jean-Patrice Matysiak, Carvin patrimoines. Mail : chrysolina62220@orange.fr sites : www.insectes.org/ http://insecterra.forumactif.com/ Source -
Le centre-ville chalonnais possède-t-il un microclimat propice aux scorpions ? Après un habitant de la rue au Change qui avait découvert un specimen au moins de juin, c’est une jeune femme vivant dans l’impasse de l’ancienne prison qui a eu la même surprise. Mardi, Julie a trouvé ce petit bébé scorpion sur sa terrasse. Mais il y a quelques mois, la Chalonnaise était déjà tombée nez à nez avec un scorpionde plusieurs centimètres au même endroit. Tout comme sa cousine, qui vit dans l’appartement situé juste au-dessus et en avait découvert un dans sa chambre. Julie a mené l’enquête, et s’est rendue dans une animalerie. « Un vendeur m’a expliqué que c’était une espèce inoffensive », raconte-t-elle. Le vendeur était injoignable jeudi soir, mais la petite bête a bien l’air d’un petit scorpion ! Source
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Les thérapsides ou reptiles mammaliens sont des reptiles qui ont prospéré au Permien, jusqu’à l’extinction de masse qui a touché la fin de cette ère géologique. Seules une ou deux familles ont survécu jusqu’au Trias, avant de disparaître elles aussi. Des reptiles avec des caractères de mammifère Bien qu’étant des reptiles, les thérapsides possédaient des caractères morphologiques actuellement affichés par les mammifères, les descendants de l’une de leurs lignées. Ces animaux avaient par exemple des dents différenciées en incisives, canines, prémolaires et molaires, chacune ayant une fonction bien précise. Par ailleurs, des représentants de ce groupe, comme le Cynognathus, possédaient des poils, ce qui laisse croire que la thermorégulation serait apparue vers la fin du Permien. De plus, ils possédaient des membres locomoteurs placés sous leur corps, et non sur les côtés comme les tortues, les lézards et les crocodiles. Les thérapsides et les mammifères forment, avec les pélycosaures (dont descendent les thérapsides), le groupe des synapsides. Ses membres sont caractérisés par la présence d’une seule et unique fosse temporale. Pour information, les dinosaures et les crocodiles en ont deux (diapside), tandis que les tortues n’en ont pas (anapside). Source
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Si l’Homme n’avait pas une peur panique des serpents
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Si l’Homme n’avait pas une peur panique des serpents, nous n’aurions peut-être jamais évolué de cette façon La peur panique des serpents est innée chez les humains. Selon une étude menée par des chercheurs brésiliens et japonais, cette peur aurait grandement contribué à l’évolution sensorielle de l’Homme et démontre que nous ne serions jamais devenus ce que nous sommes aujourd’hui sans eux. DGS vous présente cette étonnante étude.C’est en 2006 que l’anthropologue Lynne Isbell a relié pour la première fois la peur innée des serpents à l’évolution de l’Homme. Elle justifie cette théorie en expliquant que les mammifères modernes et les reptiles ont commencé à évoluer en même temps, il y a 100 millions d’années. Elle affirme aussi que nos ancêtres auraient dû acquérir une meilleure vision pour discerner plus facilement les serpents du reste du paysage et ainsi les éviter. Elle s’appuie sur le fait que les lémuriens, qui n’ont pas affaire aux reptiles rampants, disposent d’une très mauvaise vue contrairement à ceux qui sont amenés à croiser des serpents.Cette hypothèse vient de se confirmer davantage avec l’étude de chercheurs japonais et brésiliens qui ont prouvé que les primates étaient capables de reconnaître rapidement et de façon très marquée les images de serpents. Ce mécanisme serait très ancré chez les primates et donc chez les hommes. Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont pris deux macaques rhésus pour cobayes, nés en captivité dans une réserve japonaise et qui n’ont jamais été confrontés à un serpent de leur vie. Pour analyser leur activité cérébrale, des électrodes ont été branchées dans une structure profondément enfouie de leur cerveau : le thalamus. Plus précisément dans le « pulvinar » qui est la région associée à l’attention visuelle et au traitement des images menaçantes. Ce sont donc en tout 91 neurones qui ont été étudiés. Les deux cobayes devaient regarder au même moment 4 types d’images : des serpents, des visages de macaques (neutres ou en colère), des mains de macaques et des formes géométriques comme des cercles ou des étoiles. La vue d’un serpent a activé 40% des neurones observés et le temps de réaction était raccourci de 15ms par rapport à la vue d’un macaque agressif. Les spécimens semblent donc plus réactifs aux serpents, bien qu’ils n’en aient jamais rencontré un seul.Les chercheurs sont arrivés à la conclusion que les primates disposent de circuits neuronaux spécifiques à la reconnaissance des serpents et que ceux-ci sont carrément encodés dans l’ADN. Pourtant, il ne faut pas tirer de conclusions trop hâtives. Dans un premier temps, le développement de la vision des primates n’est pas lié à un seul facteur, mais à plusieurs. Ensuite, même si les êtres humains disposent de ce système de neurones et qu’il a contribué à notre bonne vision, ce sont aussi nos expériences qui nous mènent à un meilleur contrôle de nos comportements, pas seulement la vue d’un ou de plusieurs serpents au cours de notre évolution. Leurs dents acérées et leur langue fourchue ont de quoi donner des frissons… On comprend sans mal que cette peur soit devenue innée chez nous et qu’elle aurait conduit nos ancêtres à évoluer pour faire face au danger. Et vous, est-ce que les serpents vous inspirent de la peur ? Source -
l se fait arrêter à la douane avec 121 serpents dans sa valise
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Un trafiquant d'animaux s'est fait interpeller par les douaniers de l'aéroport de Shanghai en Chine. Il transportait 121 serpents rares dans sa valise. C'est une belle prise qui a été faite par les douaniers de l'aéroport international Pudong à Shanghai le 6 novembre, rapporte le Chinanews.com. Cette fois-ci ce n'est pas de la drogue, des armes ou des faux sacs à main Louis Vuitton mais bien des serpents qu'ils ont trouvé dans une valise. Une histoire qui s'est déroulée le 6 novembre dernier. 21 boîtes contenant 121 serpents Alors que la valise d'un passager en provenance de Hong Kong passe aux rayons X, son contenu attire l'attention des douaniers. De curieuses boîtes en plastique, recouverts par des chaussettes noires. Quand ils regardent de plus près, ils peuvent voir 21 boîtes contenant 121 serpents. Le passager propriétaire de la mallette prétend alors que ce sont des "jouets en caoutchouc". Mais quand un douanier ramasse une des boîtes, un des reptiles à l'intérieur sursaute, lui offrant la peur de sa vie. Le passager ne se démonte pas et enchaîne sur un nouveau mensonge. Il explique que ce sont ses propres animaux de compagnie et qu'ils appartiennent à une espèce inoffensive. Pas de chance pour lui, son nouveau mensonge n'a pas plus de succès que le premier. Une espèce protégée Les serpents contenus dans la valise sont en fait des pythons royaux. Le python royal est un serpent constricteur originaire d'Afrique. Il doit son nom à la reine d'Egypte Cléopâtre, qui aurait eu pour habitude de porter ces serpents autour de ses poignets. Sa petite taille et son comportement généralement non agressif en font un animal de compagnie relativement populaire. C'est le plus petit des pythons africains. Menacé d'extinction, il est protégé par la convention de Washington (ou CITES). Cela implique que toute importation de python royal doit être soumise à un contrôle très strict au niveau du pays exportateur et du pays importateur. Le trafiquant a donc été arrêté et placé en détention. L'enquête est toujours en cours, mais l'homme risque gros. Certains médias chinois évoquent même la peine de mort. Source -
À la recherche des crapauds accoucheurs et des tritons
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Tenue de combat, gants et pelle… L’opération “déplacement d’espèces” sur le plateau de Libouze, à Saint-Léger-les-Mélèzes, se termine aujourd’hui. Elle aura duré trois jours. Un travail titanesque et de fourmi pour le personnel de la commune et l’ensemble des bénévoles venus prêter main forte. L’objectif ? En vue des travaux d’extension de la réserve collinaire qui auront lieu au printemps, il s’agit de déplacer la population de crapauds accoucheurs et de tritons, pour s’assurer que le chantier ne perturbera pas ces espèces, ni leur reproduction. Pour cela, les équipes en place depuis le matin ont dû creuser le drain avec délicatesse, puis vérifier chaque pierre et interstice… à la recherche des fameux crapauds et tritons ! L’étape suivante consiste à installer une barrière à batraciens, afin d’éviter que ceux-ci ne reviennent au printemps pondre leurs œufs dans le lac. À quelques mètres de la réserve, un habitat répondant aux mêmes caractéristiques a été créé pour leur permettre d’hiberner et de se reproduire dans la marre prévue à cet effet. Rappelons que la commune compte l’une des plus grosses populations de tritons et de crapauds accoucheurs sur son territoire (lire ci-contre). L’histoire ne dit pas si ces crapauds accoucheurs peuvent se transformer en prince charmant, mais une chose est sûre : toutes les précautions ont été prises pour sauvegarder ces espèces. Petit et dodu, le crapaud accoucheur est également surnommé l’alyte accoucheur ou le crapaud cloche. On le reconnaît à sa large tête aplatie avec un museau rond. Aux mœurs terrestres et nocturnes, le crapaud accoucheur vit toujours près de points d’eau, caché sous les troncs abattus, les éboulis ou dans des terriers. Comme tous les batraciens, le crapaud accoucheur doit trouver de l’eau pour sa reproduction (marre, source, ruisseau…). Le mâle porte sur son dos, accroché aux pattes postérieures, le chapelet d’œufs pondus par la femelle. Le soir venu, il baigne les œufs, pour éviter leur dessiccation, puis retourne dans son abri. Les jeunes têtards profiteront de ces baignades pour s’échapper et poursuivre leur développement en milieu aquatique. Et, il leur faudra un an pour devenir de petits crapauds. L’alyte accoucheur est cité dans l’annexe II de la convention de Berne et dans l’annexe IV de la directive Habitats. En France, Belgique et au Luxembourg c’est une espèce protégée. À Saint-Léger-Les-Mélèzes, on en dénombre 500 environ, soit la plus grosse population des Hautes-Alpes. Source -
Le propriétaire est venu ce matin chez les pompiers reprendre son lézard qui s'était fait la belle. Un gros lézard frigorifié : c'est la drôle de découverte d'un habitant d'un lotissement de L'Isle-sur-la-Sorgue jeudi soir, sur la terrasse de son pavillon. Un iguane transi de froid, qui s'était visiblement enfui de son terrarium. Il a appelé les pompiers, qui n'ont eu aucun mal à s'en emparer. Mais qu'en faire ensuite ? Les pompiers ont dû lui faire passer la nuit dans la caserne. L'histoire se termine bien pour l'iguane... et son "papa" ! Le propriétaire est venu le récupérer ce vendredi matin. L'animal est inoffensif. Source
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A Cancún, au Mexique, une partie de golf a viré au drame pour un Écossais de 58 ans, qui s’est retrouvé subitement nez à nez avec un crocodile. L’animal a planté ses dents dans la jambe du pauvre homme puis a tenté de le traîner jusque dans l’eau. Le golfeur a dû la vie sauve à ses coéquipiers, qui ont frappé à plusieurs reprises le crocodile avec leurs clubs et ont même roulé sur l’animal avec leur voiturette de golf. L’animal a fini par lâcher prise. Quant à sa victime, elle s’en est sortie avec 200 points de suture et surtout une grosse frayeur. Source
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Un éléphant se fait mordre la trompe par un crocodile
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Dans la savane, tous les recoins, même insoupçonnés, peuvent cacher des dangers. ce jeune éléphant l'a appris à ses dépens en s'abreuvant à un point d'eau. Un éléphant qui se fait mordre la trompe par un crocodile? C'est le cliché assez cocasse et assez exceptionnel que le photographe Ian Salisbury a réussi à capturer dans un parc safari en Zambie. Il a confié ses impressions à la VRT. "Un peu plus tôt dans la journée, un de nos clients avait vu une attaque similaire vu sur un autre éléphant. J'ai attendu que la scène se reproduise avec mon appareil photo à la main [...] Tout s'est passé si vite. A peine quelques secondes. Heureusement, j'avais la caméra dans la bonne direction. Je travaille ici depuis maintenant 30 années et je comprends très bien que je peux tirer un bon prix pour cette image". L'éléphant, apeuré, a directement fui loin du point d'eau. Quant au crocodile, il semblerait qu'il ait bien vite compris que cette proie était trop grosse pour lui. Source -
La Clinique des tortues de Moorea lance un appel à témoins pour toute observation d’une tortue verte portant une balise satellite dans la zone de Mahaena à Hitia Actuellement, le sort d’une tortue verte Costa Luna, relâchée en mai 2012 et équipée d’une balise satellite, préoccupe l’équipe de la Clinique des tortues de Moorea. Depuis juin 2012, cette jeune tortue verte de 50 kilos semblait avoir élu domicile dans une zone lagonaire de la côte Est et sa balise n’avait plus émis de signal depuis novembre 2012. Ce fut une réelle surprise quand, début août dernier, la balise a recommencé à émettre, toujours à dans la même zone entre Mahaena et Hitia, mais la majorité des positions GPS se trouvent maintenant à l’intérieur des terres. L’équipe de te mana o te moana a informé la Direction de l’Environnement de cette situation, mais l‘hypothèse la plus probable serait le braconnage de la tortue et des déplacements de sa balise qui émet toujours. Cette tortue a bénéficié de 6 ans de soins prodigués par les soigneurs de la clinique de Moorea après avoir été fléchée par fusil harpon en 2006…. Un appel à témoins est lancé auprès de toute personne ayant des informations sur une tortue verte présentant une balise satellite ou sur la présence d’une balise seule dans les environs de Mahaena et Hitia (cf. carte correspondante). Appelez l’association te mana o te moana au 715.344 ou au 70 60 66 L’histoire de Costa En 2006, la Clinique des tortues de Moorea recevait une jeune tortue verte âgée d’à peine 2 ans, trouvée agonisante, une flèche de fusil sous-marin dans le cou et de multiples blessures à la carapace. Le 11 mai 2012, et grâce à 6 ans de soins intensifs, Costa Luna regagnait le large, relâchée par les astronautes Charlie Duke et Jean-François Clervoy, et équipée d’une balise satellite permettant de suivre ses déplacements. Un grand moment de fierté pour l’équipe de la Clinique puisque parmi les pensionnaires ayant regagné le milieu naturel, elle détenait le record du séjour le plus long. A l’époque, la prise en charge de Costa avait bénéficié du soutien de la Direction de l’Environnement, de l’association TUBA, de la Fondation Annenberg, de la Fondation Nicolas Hulot, de Tahiti Legends et de la NOAA. La Clinique des tortues est un centre de soins agréé par arrêté ministériel et qui travaille en étroite collaboration avec la Direction de l’Environnement. Gérée par l’association Te mana o te moana, elle fait face à un afflux de tortues blessées et malades important. Plus d’info sur www.temanaotemoana.org Intérêt scientifique de suivi satellitaire des tortues marines : Costa Luna est l’une des 10 tortues marines équipées d’émetteurs satellites par l’équipe de la Clinique des tortues de Moorea avant leur relâche. La pose d’émetteurs permet de donner aux scientifiques locaux et internationaux des informations précieuses sur les déplacements et migrations des tortues marines et permet ainsi aux différents Etats du Pacifique de travailler ensemble à la conservation de ces espèces menacées. Ariti, tortue caouanne relâchée à Teahupoo en mai dernier avec le partenariat de la DIREN et George Balazs de la NOAA, est la dernière tortue à avoir été équipée d’émetteurs satellites mais la toute première tortue caouanne dont le trajet est suivi. Elle se trouve actuellement bien au nord-ouest de Fidji et a parcouru 5649 km en 165 jours soit 36 km par 24 heures en moyenne Source
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Un l'Islois a fait une bien curieuse découverte cet après-midi sur son balcon. En ouvrant la porte-fenêtre, il a découvert un iguane, long de 70 cm ! Probème : le reptile ne lui appartenait pas. Personne ne sait d'où est arrivé l'animal dans ce quartier tranquille, proche du lycée Alphonse Benoît à l'Isle-sur-la-Sorgue. Les sapeurs-pompiers spécialisés dans les NAC, les nouveaux animaux de compagnie, sont intervenus. L'animal a été capturé sans difficulté et se trouve depuis au centre de secours. Source
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CORNWALL, Ont. – le 12 novembre 2013 – Dennis Day, de Cobden, en Ontario, a été condamné le 5 novembre devant la Cour de justice de l’Ontario après avoir plaidé coupable, le 23 juillet 2013, à deux chefs d’accusation d’infraction aux lois fédérales réglementant l’importation de reptiles. M. Day a écopé d’une peine d’emprisonnement de 90 jours, qu'il purgera les fins de semaine, et d’une amende de 50 000 dollars, qui devra être versée au Fonds pour dommages à l'environnement. La Cour a également imposé à M. Day une période de probation de trois ans au cours de laquelle il lui sera interdit de posséder toute espèce sauvage inscrite, sauf dans les conditions prescrites par la Loi sur la protection d'espèces animales ou végétales sauvages et la réglementation de leur commerce international et interprovincial (WAPPRIITA) et les règlements qui s’y rattachent. Le 4 août 2010, à l’issue d’une opération mixte d’Environnement Canada, de l’Agence des services frontaliers du Canada, de la Gendarmerie royale du Canada, ainsi que du Fish and Wildlife Service et du Customs Border Patrol des États-Unis, il a été établi que M. Day était en possession de trois conteneurs de reptiles qu’il faisait passer en contrebande au Canada, près de Cornwall, à bord d’un navire provenant des États‑Unis. L’inspection des conteneurs a révélé la présence d’un certain nombre de reptiles qui sont interdits au Canada pour des raisons de santé et de sécurité ainsi que d’autres espèces dont l’importation au Canada est illégale sans permis. Les agents ont saisi 205 animaux, dont 20 émydes à cou rayé communes, 20 tortues à cou caché de l’Afrique, 20 tortues charbonnières à pattes rouges de l’Amérique du Sud, 1 tortue d’Hermann, 1 Kynixis rongée, 8 tortues sillonnées, 25 Varans de Timor, 20 iguanes verts, 51 caméléons de Jackson et 39 caméléons à casque élevé. La valeur au détail de ces animaux est estimée à environ 50 000 dollars. M. Day a été condamné en vertu de la WAPPRIITA pour importation d'animaux sans permis et fausses déclarations ou déclarations trompeuses à un agent. M. Day a également été accusé par l'Agence des services frontaliers du Canada et reconnu coupable, le 14 mars 2013, de contrebande, de possession, d’acquisition et de cession de marchandises importées illégalement en vertu de la Loi sur les douanes. Il a été condamné à une peine d'emprisonnement additionnelle de 90 jours qu'il purgera les fins de semaine, et les reptiles ont été confisqués par la Couronne. En raison de la preuve obtenue au cours de l’enquête sur M. Day, un autre accusé, M. Ostroff a été condamné devant la Cour de justice de l’Ontario, à Cornwall, en Ontario, le 14 décembre 2012 après avoir plaidé coupable à un chef d’accusation d’avoir enfreint la WAPPRIITA en important illégalement des animaux. M. Ostroff a été condamné à verser une amende de 40 000 dollars et à une période de probation de trois ans. Des dix espèces saisies, neuf sont inscrites à la liste de contrôle de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). La CITES est un accord international visant à réglementer et, dans certains cas, à interdire le commerce d’espèces de faune et de flore spécifiques, ainsi que leurs parties et produits dérivés respectifs. Environnement Canada est l’organisation principale responsable de la mise en œuvre de la CITES au Canada. La WAPPRIITA est la loi qui permet d’assurer la mise en application de la CITES au Canada. Environnement Canada a créé un service d’abonnement pour permettre à la population canadienne d’être tenue informée des mesures que prend le gouvernement du Canada en vue de protéger notre environnement naturel. S’inscrire aux notifications d'application de la loi d’Environnement Canada, c’est simple et gratuit. Inscrivez-vousmaintenant. Pour obtenir plus de renseignements, communiquer avec : Relations avec les médias Environnement Canada 819-934-8008 Relations avec les médias Agence des services frontaliers du Canada 613-991-5197 Source
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Un avis de recherche a été lancé afin d’identifier la mystérieuse femme qui a lâché un petit reptile dans un terminal de Chicago O’Hare. La police de Chicago a mis en ligne une série de photos intriguantes prises par des caméras de surveillance du métro de la ville, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre dernier. On y voit une mystérieuse femme, tout de noir vêtue, manipuler un petit reptile. Animal en piètre état L'animal serait le bébé alligator de 60cm qui a été capturé quelques heures plus tard sous un escalator de l'aéroport international O'Hare. C'est un employé d'entretien qui était tombé nez à nez avec la bestiole aux dents acérées. La suspecte est passible, a priori, d'une amende pour mauvais traitement envers des animaux. En piètre condition physique, l'animal a été confié à une société d'herpétologie. Source
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Bassin de Thau : ces petites bestioles qui font la loi
Max|mum-leterrarium a posté un sujet dans Nouvelle
Le lézard ocellé de nos garrigues est une espèce protégée qui donne parfois du fil à retordre aux aménageurs. (CH.P.) Faucon crécerellette , pie grièche à poitrine rose, "magicienne dentelée", lézard ocellé, etc., le bassin de Thau recèle de nombreuses espèces protégées. Devant lesquelles l'homme s'incline, détourne ses routes, déplace ses ponts... "Il est difficile d’expliquer à des riverains que l’on rapproche une route de leur maison pour éviter de déranger une mante religieuse, une libellule… Ou à un agriculteur que la chaussée passe dans son champ parce que sur le platane d’à côté niche… une pie. Il vous rétorque généralement qu’il va s’en charger, personnellement, de la pie." Et pourtant la loi, parfois autant que le bon sens, s’impose quand la “bestiole” en question est protégée. Dominique Jaumard, le directeur des routes du Département, en sait quelque chose. Lui qui, des frontières gardoises au Cœur d’Hérault en passant par le bassin de Thau, se doit d’appliquer le “principe de protection des habitats des espèces protégées”. Une déclinaison de la réglementation européenne lourde de conséquences pour les chantiers, en terme de délais, et de coût. Montbazin "cerné" par les volatiles protégés Exemple : le projet de déviation de Montbazin. Entre ce village et Villeveyrac nichent 14 couples de pies grièches à poitrine rose (qui “nidifient” aussi entre Poussan et la Crique de l’Angle), l’essentiel de la population hexagonale de cet oiseau très menacé. À l’aube des études d’impact concernant ce chantier, le conseil général devra mandater des spécialistes en ingénierie environnementale, qui sillonneront le terrain, "en différentes saisons", histoire de bien cerner les mœurs des espèces vivant dans le secteur. Les spécialistes (partenaire de la LPO, le Département fait aussi appel aux Écologistes de l’Euzière, à la société Biotope, à Mèze…) rendront alors leur rapport, sur la faune comme sur la flore. Ensuite, seulement, le conseil général pourra décider de la procédure à suivre : "On essayera d’abord de contourner les zones où niche la pie grièche, où vit le lézard ocellé ou l’outarde canepetière, explique Dominique Jaumard. Si on ne peut techniquement “éviter” le secteur, on tentera de “réduire” au maximum l’impact sur leurs habitats, en aménageant l’espace. Enfin, si aucune de ces solutions n’est envisageable, on devra “compenser” en achetant des terrains où les “transférer”." Et cela concerne faune et flore. En prévision de la déviation de Montbazin, le conseil général sait déjà qu’il devra mettre la main à la poche et acheter des terrains pour compenser la destruction d’habitats. Ce qui n’est pas une mince affaire, "le ratio entre l’espace pris et l’espace compensé allant parfois d’un à dix" ! Pour exemple, le projet de ZAE dite de La Reille, à Montbazin, a capoté du fait de la présence de trois couples d’outardes canepetières (une sorte de grosse perdrix). Pour compenser la destruction de son habitat, il fallait en effet trouver 60 hectares vierges. Que la commune n’avait pas. A Villeveyrac, des "maisons" pour chauve-souris Voilà pour la compensation. Autre exemple de réduction d’impact, via des aménagements cette fois : les ouvrages d’art de la déviation de Villeveyrac (récemment livrée) ont été conçus de façon à permettre la nidification des chauves-souris (une histoire d’écartement de dalles de béton, paraît-il). Des contraintes que le “patron” des routes héraultaises accepte sans - trop - sourciller : "C’est important, la chauve-souris. Elles sont toutes protégées et à l’intérieur de cette espèce, il y a des familles encore plus rares sur le bassin de Thau. On leur offre de l’habitat, pas seulement parce qu’on y est obligés : elles mangent les moustiques, c’est intéressant." Difficile de trouver plus compréhensifs comme aménageurs. "Pour l’outarde canepetière, on a parfois acheté jusqu’à 15 hectares" "Une dérogation pour toucher à l’habitat d’une espèce protégée nécessite une dérogation du conseil national de protection de la nature. Et ça, ça ne se fait pas en 48 heures : il y a des experts pour chaque espèce !" Ensuite, pour un diagnostic faune-flore, il faut compter, outre le coût, un an de travail. Tout ceci (ajouté aux contraintes techniques et à la réalisation, bien sûr) fait que "mener à bout un gros projet, même rapide, c’est 10 ans !", assure Dominique Jaumard. Dix ans et de l’argent. Les seules préoccupations de protection des habitats des espèces peuvent représenter "jusqu’à 10 % du coût : pour la seule outarde, on a parfois acheté jusqu’à 15 hectares…", confie le spécialiste. Toutes préoccupations environnementales incluses (paysager, talus, ressources en eau, reconstitution des habitats), le conseil général estime l’enveloppe à 30 % de la facture finale ! Mais ne s’en plaint pas : "Détruire l’habitat d’une espèce, ça relève du pénal, rappelle le directeur des routes. Et puis l’intérêt objectif du conseil général, c’est bien de protéger le patrimoine héraultais : on ne va pas se tirer une balle dans le pied !" Source -
HONIARA, mardi 12 novembre 2013 (Flash d’Océanie) – Un Salomonais de 32 ans, Silas Posa, a été évacué d’urgence par hélicoptère vers a capitale Honiara e week-end dernier, après avoir été attaqué et sérieusement blessé par un crocodile, rapporte mardi le quotidien Solomon Star. Cet homme a été mordu au niveau des genoux par le saurien, alors qu’il se baignait dans une rivière en compagnie de quelques amis, dans la localité de Kolotubi (district d’Hograno, province d’Isabel). L’évacuation a été possible grâce à la mise à disposition d’un hélicoptère appartenant à la compagnie nippone Sumitomo, qui pilote sur place un projet minier. Au moins deux précédentes attaques ont eu lieu ces dernières années dans la même région. Sur l’île principale de Guadalcanal, ces dernières semaines, les moyens de la mission régionale d’assistance RAMSI, force militaro-policière chargée, depuis 2003, de stabiliser ce pays après des années de guerre civile, ont été régulièrement mis à contribution en rapport direct avec la menace des crocodiles. Récemment, au moins trois de ces reptiles ont ainsi pu être capturés à l’aide de pièges, non loin du village de Tasi, sur la côte Ouest de l’île. Les pièges, des boîtes d’aluminium contenant un appât, sont spécialement conçus pour la capture des sauriens. Outre les attaques sur les humains, ils s’en prennent aussi régulièrement au bétail et aux cochons des clans locaux. À la demande des populations excédées par la recrudescence de ces agressions, la force régionale a décidé d’apporter sa contribution et a même entrepris de former à cet effet une brigade spécialisée dans ce genre d’interventions. Les attaques de crocodiles ne sont pas rares dans toute la région mélanésienne, avec en tête des pays concernés la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon et même le Nord de l’Australie, tout proche. Fin juillet 2011, aux îles Salomon, dans la rivière Mbokokimbo (Nord-est de l’île de Guadalcanal, l’île principale des Salomon), un homme avait été emporté par l’un de ces reptiles alors qu’il venait de le détourner de sa proie initiale, l’épouse de la victime. La jeune femme se baignait alors dans la rivière toute proche. Son mari s’était alors jeté à l’eau et était parvenu à détourner l’attention de la bête, qui s’apprêtait à happer sa première cible. La jeune femme sauvée a depuis été hospitalisée, où son état est jugé stable, malgré de profondes morsures. Son mari aurait été entraîné sous l’eau par le crocodile. Les opérations de recherches menées depuis par la police n’ont jusqu’ici pas permis de retrouver la trace ni du crocodile, ni de la victime présumée. Quelques jours auparavant, le ministère salomonais des pêches s’inquiétait de la prolifération des crocodiles dans cette région et annonçait son intention d’en discuter avec le ministère de l’environnement. Les autorités attribuent cette recrudescence à deux facteurs : l’interdiction du commerce de peaux de reptiles, au cours des années 1980, puis la mission de pacification menée depuis 2003 par la force d’intervention régionale RAMSI (sous commandement australien), avec pour objectif initial de mettre un terme à la guerre civile entre communautés de Guadalcanal et de Malaïta, entre 1998 et 2003. Cette intervention a aussi permis de réduire de manière significative le nombre d’armes à feu en circulation. En Papouasie-Nouvelle-Guinée toute proche, en février 2012, une femme de la province de Madang n’avais jamais été retrouvée après qu’elle ait été attaquée et emportée par un crocodile alors qu’elle se baignait ans une rivière, non loin de son village d’Awar. Selon les témoins, la villageoise, épouse d’un des dirigeants des services provinciaux de santé, avait été aperçue pour la dernière alors qu’elle se dirigeait vers ce cours d’eau pour y prendre un bain, au petit matin. D’autres témoins déclarent avoir vu à peu près au même moment, sur les berges de la même rivière, un crocodile d’eau douce. Fin juillet 2011, dans la province de Morobé, non loin de la ville de Lae (seconde ville du pays), deux jeunes frères, Ericson et Jeremiah Kime, âgés respectivement de 10 et 16 ans, avaient fait sensation en décidant de se séparer de ce qu’il décrivaient alors comme leur animal de compagnie : un crocodile de quatre ans, qu’ils déclaraient avoir domestiqué après l’avoir recueilli tout jeune. La bête avait déjà atteint une taille plus que respectable et était donc devenu par trop encombrant. Les deux frères ont décidé de vendre l’animal à une ferme spécialisée dans l’élevage de ce genre de reptiles. Les crocos mélanésiens particulièrement actifs Dans la grande Mélanésie, on observe ces dernières années une apparente recrudescence des accidents liés à ces crocodiles marins. Fin 2010, les autorités de la province insulaire de Nouvelle-Bretagne (Papouasie-Nouvelle-Guinée, toute proche de l’Australie) ont noté une sensible augmentation du nombre de ces crocodiles d’eau de mer. Quelques mois auparavant, mi-juin 2010, sur l’île de Nouvelle-Bretagne, une jeune femme de 23 ans, enceinte, qui se baignait dans la rivière Tulup à la tombée de la nuit, avait été emportée par l’un de ces reptiles. Elle aurait été happée et emportée par le saurien, sous les yeux de son petit cousin de sept ans, qui a ensuite alerté le village de Garmate. Un groupe s’était alors rapidement mis à la recherche de la jeune femme et avait retrouvé son corps, puis le crocodile qui fut ensuite capturé et tué. Principale motivation des villageois : récupérer les restes de la victime ainsi que le fœtus, afin de leur donner une sépulture. La précédente victime d’une attaque de l’un de ces reptiles avait été signalée début mai 2010. Il s’agissait d’un villageois de la tribu Mungo, emporté par un crocodile alors qu’il se baignait dans la rivière Lark toute proche. Tout près du chef-lieu de cette province, la ville de Rabaul, au pied d’un des deux célèbres volcans qui flanquent la ville, le Vulcain, se trouve un lac, lui aussi infesté de crocodiles. Tout proche de ce lac : le village des Karavia, dans le district de la Gazelle. Selon cet agent, plusieurs personnes ont déjà signalé la perte d’animaux de taille très respectables, comme des chiens et des cochons, happés par des crocodiles. Encore plus proche de la ville, sur l’une de ses plages, un autre crocodile a été découvert peu avant, suscitant un avis des autorités appelant la population et surtout les enfants à la plus grande prudence, surtout lorsqu’ils s’adonnent à des activités de pêche, de collecte de coquillages et de baignade. « Tout comme sur l’île de Manus et celle de Nouvelle-Irlande, les crocodiles de mer de la Nouvelle-Bretagne orientale sont agressifs, surtout lorsqu’ils protègent leurs petits », avait alors rappelé l’agent gouvernemental, qui précisait toutefois que ces huit dernières années, non seulement de nombreux animaux mais aussi douze personnes avaient été attaquées dans cette même région et qu’au moins deux d’entre elles n’y avaient pas survécu. Les crocodiles de mer sont aussi aperçus à intervalles régulier plus au Sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans la partie Nord de l’Australie, aux îles Salomon et jusqu’au Nord de l’archipel voisin de Vanuatu où leur chasse a longtemps alimenté un commerce florissant de cuir désormais interdit. Nombre record de prises de crocodiles dans le Nord de l’Australie Dans toute la région, les crocodiles sont présents, jusqu’en Australie et ses régions les plus tropicales, comme le territoire du Nord (tout proche de la Papouasie-Nouvelle-Guinée). Les autorités de l’État australien du territoire du Nord ont ainsi enregistré en 2010 un nombre record de prises de crocodiles d’eau douce dans les rivières de la région : 305, dont le plus long mesurait quatre mètres soixante. Le chiffre de 2010 bat un précédent record établi six ans auparavant, avec 274 sauriens capturés dans les rivières de cet État, rapporte la radio nationale publique. Les des énormes inondations de décembre 2010, dans l’État voisin du Queensland, les autorités avaient là aussi lancé une alerte aux crocodiles, qui profitent de la montée du niveau des rivières pour pénétrer plus en avant vers l’intérieur des terres. Mi-septembre 2010, dans la région de Darwin, les passagères d’une pirogue participant à un concours local de pêche, dans la petite localité de Corroboree (une centaine de kilomètres à l’Est de Darwin, extrême Nord de l’Australie) ont eu la peur de leur vie lorsqu’elles ont été attaquées par un crocodile qui s’est littéralement jeté sur la barque dans le but apparent de la faire chavirer. L’une des rescapées, Toni Flouse, encore choquée, a ensuite déclaré que les femmes avaient eu la mauvaise idée de tenter de récupérer ce qui semblait être un vieux leurre, qui flottait au milieu du plan d’eau douce, au milieu d’une surface recouverte de nénuphars. « Moi j’ai dit tout de suite avant que ce n’était pas une bonne idée, il y a Monsieur le crocodile qui pourrait bien sortir d’un seul coup. Mais je pensais faire une plaisanterie », avait-elle déclaré. Quelques secondes après, les pêcheuses effarées ont ensuite vu surgir de l’eau un crocodile de trois mètres qui s’est rué sur l’une des extrémités du canot. Les passagères ont alors été suffisamment rapides pour se regrouper de l’autre côté de la barque, juste avant l’impact. Toutes accroupies, aucune d’entre elles n’a perdu l’équilibre et personne n’a donc été précipité dans l’eau. Entre-temps le saurien semblait avoir renoncé à l’idée d’un second assaut. Personne n’a été blessé. En Australie, les crocodiles sont les plus répandus dans les régions tropicales du pays, à commencer par le Nord. Le Nord infesté de crocodiles Mais ils sont également présents dans l’État australien du Queensland (Nord-est du pays), où leur population, ces dernières années, semble toutefois ne pas avoir augmenté de manière significative, selon une étude menée récemment publiée par le département de l’environnement de cet État. Cette étude, dont les résultats ont été publiés fin juin 2010, a été menée entre septembre 2009 et février 2010 sur une zone côtière s’étendant sur une bande de plus de sept cent kilomètres de cette région, et incluant quarante huit rivières et leurs estuaires. Pendant la durée de cette enquête, 293 reptiles marins ont été observés, dont la grande majorité (258) appartient à la famille des crocodiles d’estuaires (d’eau de mer), le reste (35) étant des crocodiles d’eau de rivières. La taille des spécimens trouvés variait de trente centimètres à près de quatre mètres de long. Cette étude a été menée dans le cadre d’un processus de surveillance des effets de l’interdiction de la chasse au crocodile, imposée dans cet État il y a plus de trente cinq ans pour empêcher une extinction annoncée de ces reptiles. Crocodiles surfeurs Un éventuel lien entre une montée du niveau des océans et donc des marées plus fortes, voire des inondations, autant de facteurs permettant une remontée plus facile à l’intérieur des estuaires, a tout récemment été appuyée par une enquête menée sur une vingtaine de ces crocodiles de mer, qui ont été appareillés de balises émettrices. Il est alors ressorti de cette étude, en substance, que les crocodiles d’eau de mer, pourtant réputés pour être de modestes nageurs, avaient la faculté de tirer le maximum de profit des courants et donc de « surfer », en économisant leur énergie et en pouvant de cette manière parcourir sans peine des milliers de kilomètres. Source
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Après l'art thérapie en mémoire de Max, les intervenantes de la Maison des jeunes de Saint-Honoré utilisent aussi les geckos pour agrémenter cet endroit propice aux confidences. L'intervenante Andréanne Lessard, et la coordonnatrice, Marie-Ève Tremblay, posent avec Mamba et Mambo. (Chicoutimi) Quand Maxime Simard, intervenant à la Maison des jeunes de Saint-Honoré, est décédé dans un accident d'auto en 2011, les jeunes ont utilisé l'art thérapie pour mettre un baume sur leur coeur. « Max adorait Yoda, alors nous en avons peint un sur le mur », explique la coordonnatrice Marie-Ève Tremblay. Depuis ce temps, partout dans le vaste local, on retrouve de petits symboles rappelant cet homme dévoué pour les jeunes. « Deux ans après son décès, Max est toujours dans notre coeur et tous les ans, le 22 janvier, on souligne ce triste départ », ajoute Marie-Ève. L'an passé, Andréanne Lessard se joignait à l'équipe de la Maison des jeunes de Saint-Honoré composée de Marie-Ève Tremblay, Valérie Dunn et Roxane Tremblay. Passionnée par les animaux, la nouvelle intervenante décida d'y mettre sa touche originale en débarquant avec Sushi, son poisson bêta. « Je n'ai jamais vu autant de personnes parler à un poisson », précise Andréanne en riant. Devant l'accueil de ce premier animal, les intervenantes souhaitaient intégrer d'autres animaux tout en se souciant des allergies. Roxane Tremblay amena donc sa femelle gecko prénommée Mamba. « Là, c'est vraiment devenu une passion. Tous les soirs, on s'installait autour du lézard et on fouillait sur internet pour en savoir plus », poursuit Andréanne. Comme Mamba s'ennuyait toute seule, on lui dénicha un amoureux... Mambo ! Par la suite, la coordonnatrice, Marie-Ève, qui trouvait son bureau vide, sauva un couple de gecko abandonné. Ces petites bêtes, en plus d'être devenues une véritable attraction, donnent aussi place à des scènes pleines de tendresse et de tranquillité. Source
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Son ancien nom scientifique (synonyme) était Tupinambis nigropunctatus mais il a depuis été renommé Tupinambis teguixin. Le Tégu doré, ou Tupinambis teguixin, est une espèce de sauriens de la famille des Teiidae. Le tégu doré est également connu sous le nom tégu commune, tégu noir et tégu colombien. Cette espèce a longtemps été confondue avec Tupinambis merianae. Certaines personnes gardent comme animaux de compagnie! D'autres espèces de tégus sont maintenus en captivité, les tégus argentins noir et blanc et le tégu rouge entre autre, mais de tous ces nombreux différents tégus, il est dit que le tégu doré est le plus agressif et méchant. Tégu vient du latin signifiant le tigre, qui est un bon terme pour ce lézard tigré. Il peut atteindre exceptionnellement une longueur totale de 120 cm, sa taille la plus fréquente étant entre 0,80 et un mètre de long. Les tégus dorés ont des écailles brillantes, des membres puissants et une queue épaisse. Ils ont de fortes griffes et long aussi, utilisé pour creuser des terriers. Les mâles peuvent être distingués des femelles par les petits éperons de chaque côté de la queue des mâles. Leur corps entier est couvert de rayures noires et or, d'où le nom: tégu doré. Ils ont beaucoup de rayures noires et or sur leur corps. La durée de vie moyenne de Tegus sont de 10 à 15 ans. Il existe deux sous-espèces décrites qui sont : Tupinambis teguixin teguixin (Linnaeus, 1758) Tupinambis teguixin sebastiani Müller, 1968 Cette espèce se rencontre en Amérique du Sud à l'exception du Chili et du Sud de l'Argentine. On le trouve surtout le long du bassin de l'Amazone, de l'Orénoque, dans des forêts et des savanes. Son aire de répartition couvre le Paraguay, l'Uruguay, la Bolivie, le Brésil. En Argentine on le trouve dans les provinces de Misiones, Corrientes, Entre Ríos, Formosa, Chaco, Santa Fe, Buenos Aires, le centre et l'est de Córdoba ainsi que l'est de La Pampa. Vous pouvez les trouver dans ou près d'une source d'eau, généralement dans les forêts tropicales. Ce sont des animaux terrestres, de sorte que cela veut dire qu'ils passent plus de temps sur le terrain plutôt que sur les arbres. Ils jouissent de creuser, ils ont des grandes griffes pour le faire. Parce qu'ils vivent souvent dans les montagnes, ils s'adaptent bien pour les climats très chauds et très froids. Les tégus doré ne sont certainement pas en souci pour l'extinction. Ils n'ont pas de véritables prédateurs à proprement parler. Quel genre d'animal voudrait faire face contre un long lézard de trois pieds avec des griffes mortelles et une morsure vicieux? En général, ils ne font pas un aussi bon animal de compagnie que ses grands cousins du sud, le tégu noir et blanc d’Argentine ou le tégu Rouge, mais s'ils sont manipulés fréquemment, peuvent faire un bon animal de compagnie. Il s’agit d’un animal terrestre à tendance fouisseur. Son cycle de vie se passera majoritairement de jour, ce qui en fait un animal diurne. Ces lézards peuvent être agressifs et doivent être manipulés avec précaution. Si vos gestes leur font croire que vous les menacez, ils peuvent mordre cruellement. En terrarium, prévoyez 2mx1mx1m pour un seul individu, car cet animal imposant a besoin de place ! Ce lézard est terricole, généralement très visible et assez actif, mais surtout quand il a faim. Notre recommandation pour la litière est l’écorce, la terre ou un certain type de paillis. Ces types de substrat retient l'humidité très bien, ce qui permet un taux d'humidité élevé. La litière doit être assez épaisse pour permettre à votre tégu à creuser et enterrer lui-même. Pour les conditions : 20°C la nuit, ce qui vous dispense généralement de chauffer, et 25 à 30°C le jour, mais avec un point très chaud à 35-40°C, au moins pendant quelques heures. L’hygrométrie quant à elle sera moyenne, à environ 50-60%. Il lui faudra un bon 12 heures d’éclairage avec un néon UVb qui est indispensables. En outre, il est très important de changer votre lumière UVB tous les 6-8 mois, après ce temps, la quantité de UV dégagé par la lumière a faibli considérablement. Il est très important de lui offrir un terrarium vaste, car il se déplace beaucoup et reste peu de temps immobile. C’est un lézard diurne, C’est vraiment un lézard intéressant, aussi docile qu’actif. N'ayant plus de photos d'adultes, j'ai emprunté la photo au site http://www.reptilis.org/ Dans la nature, le tégu doré se nourrit d'insectes, de petits mammifères, de poissons et de fruits doux. Comme dit précédemment, ils peuvent être gardés comme animaux de compagnie et peuvent manger une très grande variété d'aliments. Le tégu doré va manger des souris, des rats, des oiseaux, des œufs, des fruits et des légumes. La reproduction a lieu après la brumation d'hiver. La femelle dépose ses œufs amniotique, qui compte entre 4 et 32 œufs par ponte, dans son terrier, qui est bordée de feuilles et de paille. Elle entre alors dans le terrier et attend généralement là avec les oeufs jusqu'à leur éclosion. Quelle mère attentionnée! Après environ 170 jours, nous avons de nouveaux bébé tégus dans notre monde.