octave11

les poules font du bruit ? Ah ? mais que font les chiens, les oiseaux, les voitures, les motos et les scooters ??

Pour des naines : - blé, brisures de riz (rayon canin) et mais (cassé) ne posent généralement pas de problème d'acceptation (si le blé est délaissé toujours vérifier qu'il n'est pas "charençonné, c'est à dire vidé de son contenu via un minuscule petit trou rond fait par l'insecte parasite); - pour les granulés, indépendamment de la composition (à mon sens surtout éviter la présence de médicament(s) dits préventifs comme le coccidiostatiques), l'idéal dans mon expérience est de pouvoir trouver des granulés de 2mm de diamètre (souvent classés granulés "poulets" ou poulettes". Les granulés "chair" ou "pondeuses" ciblent des sujets adultes GR; les naines arrivent plus ou moins à les avaler mais avec beaucoup de gaspillage.

Oui, laisser si possible chaque parcours "vide" de volaille durant trois à quatre mois par an est idéal.

Tout à fait juste ! Tout est une question de dosage : à petite dose = potion, à trop forte dose = poison... Sur un sol de terre, la chaux est à mettre en fin nuage et à laisser agir quelques heures. L'arrosage en pluie fine permet ensuite d'arrêter l'action de la chaux et effectivement d'éviter ainsi de voir remonter de multiples cadavres de vers de terre

Au fait savez vous que la laine de lama et d'alpaga est un excellent rempart anti UV ? D'ailleurs au Pérou, où les Tee shirts made in USA remplacent progressivement les habits traditionnels, les cancers de la peau sont en net augmentation. Pour revenir à ma proposition de vestes club en alpaga, si le filage est un problème, je propose aussi que comme le mahatma Gandhi, à chaque expo, chaque membre du bureau vienne avec son rouet pour discuter tout en filant ! " />

Pour ma part, depuis le collège, je sais "filer en douce" mais guère plus S'agissant d'utiliser la laine, Yves GERIN, également éleveur d'alpagas en Limousin a je crois le même problème. Dommage quand on connaît le prix d'un costume...

Chic, on va pouvoir proposer des vêtements "club" encore plus chics

Question classique : la réponse est oui et non... Oui, des coqs ayant grandi ensembles et ayant de ce fait établi une hiérarchie stable entre eux peuvent souvent cohabiter sans trop de problème mais cela reste aussi lié aux caractères individuels. A l'inverse deux coqs totalement étrangers l'un a l'autre et qui plus est sans "préparation" adéquat au préalable auront le plus souvent un contact d'emblée sanglant sauf là aussi rares cas particuliers. Une préparation peut être tentée par exemple avec des poulaillers non accolés mais à proximité l'un de l'autre. Des coqs pouvant se voir régulièrement "à distance" finissent parfois par se tolérer. Enfin, il y aussi un effet saisonnier. A l'image du comportement sauvage, il y a parfois des phases de coexistence pacifique hivernales qui par contre tournent souvent vinaigre au printemps...

L'exemple de l'Hermione de mon compatriote La Fayette est tout à fait judicieux puisque comme tu le sais sans doute, un mariage trop audacieux entre acier et cuivre pour la structure du bateau a conduit à son auto dislocation au retour des Amériques... Indépendamment de ces considérations historiques, l'approche proposée par les différents intervenants à ce post, me semble effectivement la bonne : 1- te familiariser avec les termes de la science génétique ainsi qu'avec les différents gènes et allèles impliqués dans les coloris avicoles via la lecture de "les poules , diversité génétique visible" de G.COQUERELLE aux éditions de l'INRA; 2- Une fois le livre des "ingrédients" bien en tête, à toi ensuite de tester tes différentes combinaisons via le calculateur génétique; 3- application grandeur nature au poulailler...

Si tu veux t'initier à la génétique même et surtout pour les coloris simples, le Coquerelle* est une excellente référence. Après attention à l'attirance du grand large.... Cette attraction vers le Maelstrom du pays des mille et un gènes est en effet souvent présente chez tous les éleveurs novices comme confirmés mais en toute humilité après moult voyages en ce beau pays, je te conseille la prudence car si effectivement ce sont les moussaillons les plus téméraires qui font ensuite les grands capitaines ... beaucoup se perdent en mer... Je comprends donc (et partage) le souhait de tous d'avoir la carte des régions inexplorées mais je crois vraiment qu'il faut d'abord apprendre à connaître les grands axes des coloris simples (justement pas si simples et donc déjà fort didactiques) avant de hisser la grand'voile des mélanges exotiques :

Eh oui, rien de tel qu'une douce amie

L'automne semble être une période à risque canin. Peut-être du fait de la proximité de l'ouverture de la chasse ? Aujourd'hui cela vient d'être mon tour mais heureusement avec seulement beaucoup de plumes dans les airs. Un jeune setter irlandais en goguette a échappé à sa maîtresse en passant devant chez moi où les derniers jeunes de l'année avaient la permission de midi... J'étais heureusement "at home" et suis sorti assez vite en entendant les cris aviaires mêlés à ceux de la brave dame. J'ai ainsi pu secouer le brave "canis lupus" en question pour lui faire lâcher une Pékin fauve sans queue, dégoulinante de salive et totalement tétanisée mais encore au complet. J'ai eu de la chance car l'animal n'était visiblement pas méchant pour un sous, seulement du genre "tout fou". La poulette est ensuite restée "grogui" et prostrée dans un coin durant l'après midi mais dès le soir elle a repris ses habitudes. Le reste de ma fine équipe était par contre atomisé aux quatre coins du jardin et passablement énervé.

Petit clin d'oeuil étymologique : L'arène de combat des coqs se dit en anglais "cock pit" et était un espace toujours présent à l'avant des bateaux à voile (servait ausi d'ailleurs souvent d'infirmerie...). La TV et les e.phones n'existant pas, il faillait bienen effet occuper les marins sous peine de mutineries... Le monde aero "nautique" et notamment les avions ayant repris bon nombre de termes de marine, le local de commande à l'avant des avions a donc tout naturellement repris cette terminologie. le commandant de bord et son adjoint sont donc stricto sensu des coqs modernes...

J'aime beaucoup les chiens mais je suis toujours étonné que l'acquisition d'un ou plusieurs chiens semble poser moins de problèmes au voisinage "standard" que le projet d'établir un poulailler... Le classement "agricole" des poules en fait des animaux "qui font du bruit", "qui ne sentent pas bon", alors que curieusement le chien, noble animal de compagnie semble échapper à ces reproches...alors même que l'on a rarement vu un poulet dévorer le contenu d'un chenil ou même représenter un risque potentiel pour des enfants sans parler de la douce sonorité du chant du chien... Pour finir, je me permets de vous faire même part d'une perle récemment entendue "je ne veux pas de poule (alors que j'ai un rottwiller) car les poules attirent les rapaces et les renards et cela peut être dangeureux pour les enfants"

Oulà ! effectivement attention aux termes... Tout d'abord, s'agissant des membres inférieurs, il faut parler de palme et de genou. Le squelette des pattes d'un poulet n'est par ailleurs pas strictement superposable à celui d'un homme. En fait ce qui corrspond au pied du poulet n'est constitué que des phalanges. La speudo cheville n'est que l'articulation entre ces dernières et les métatarses eux même soudés à une partie du tarse pour former ce qu'en aviculture on appelle couramment mais de manière en partie erronée "les tarses". Ce que nous appelons pied + tarses correspond au plan anatomique et par analogie avec l'homme à un grand pied articulé et de ce fait ce qui apparait comme le genou n'est qu'une cheville haut placée. Le "vrai" genou est a rechercher encore plus haut entre le tibio tarse (fusion du tibia et d'une partie du vrai tarse) et le pilon (fémur). Bref pour retomber sur ta mesure, larsouille, il faut donc mesurer de la palme (des orteils) jusqu'à la "vraie" cheville (qui effectivement nousapparaît comme un pseudo coude). Ah ! c'est vraiment chouette, l'aviculture sportive, on commence en achetant une poulette que l'on trouve globalement jolie et on finit tel Darwin à faire de l'anatomie comparée en mesurant les axes planto métatarsiens

9ml, ça commence à faire un volume liquidien important en une seule fois. Je te conseille de fractionner en deux prises matin et soir.

Le problème de l'AB dans l'eau de boisson est aussi sa détérioration au bout de 24H donc nécessité de refaire une solution chaque jour.

Pour ceux qui ne sont pas encore malades j'imagine ? A titre préventif ? car pour ceux qui sont traités directement dans le bec, cela ferait "surdosage" et diarrhée au bout du compte...

Tu lis la notice... En pratique avec le Ronaxan PS 5 % en poudre, je te conseille de préparer tes doses quotidiennement et de les donner aux poules malades directement dans le bec avec une seringue de 5ml. Sur la base de 0,2g pour 1kg de poids vif (en gros le poids d'une Pékin adulte), tu mets la poudre dans un petit verre et du rajoutes 3ml d'eau du robinet. Tu mélanges bien et tu "injectes" ensuite dans le bec de ta poule en trois fois 1ml (pour éviter d'étouffer la poulette en injectant dans la trachée, il faut appuyer sur le piston de la seringue quand la poule "expire" c'est à dire vide ses poumons). A répéter 3 à 5 jours de suite. N'oublie pas également que les animaux malades doivent être isolés.

Pour ma part, je vais essayer d'emmener 8 sujets (fauve et blancs)

Quand on commence à s'assoir devant le poulailler, qui plus est en famille, alors on tient le bon bout

La norme est maintenant claire; parfait. Merci Anto d'avoir accepté de la rappeler même si tu as l'impression de rabâcher car comme tu le dis, la question ayant été évoquée et discutée à maintes reprises, lorsque l'on est pas comme toi en ligne avec la commission des stds, on hésite encore souvent... mais t'inquiète, on va tous finir par intégrer Et bon, au plan pratique, au vu de mes premières pesées, sauf boulimie ou méga croissance de dernières minutes, mes gallinettes 2014, devraient entrer dans le cadre.

Pas de panique Miss, comme dit ci-dessus tes noires sont en fait plutôt dans le lot commun. Ta seule contrainte est d'y rester, c'est à dire de ne les croiser qu'avec des noires du même tonneau à savoir eb avec exhausters (enhansers, extenders...) reconnaisables surtout par le fait que bien que très noirs (avec des reflets verts sans problème), ces sujets ont par contre des tarses et bec bien jaunes et souvent le défaut d'un sous plumage un peu blanc.

Hé, hé, voilà encore un cas qui semble confirmer que la couleur noire chez plusieurs souches de Pékin est basée sur eb (perdrix) associé à des exhausteurs du noir (Ml; cha...) et non sur E. Dans le cas évoqué, il semble que le coq n'ayant pas ces gènes exhausteurs ou du moins pas tous, les F1 révèle le patrimoine eb de leur mère...

Bonjour à toutes et tous; Je ne pourrai encore pas cette année être des votres Je suis cependant certain que ce sera des heures fortes intéressantes Ne pouvant être présent, je pose donc ma question via le forum : Mes jeunes commencent à être grands et je vais tous les passer à la pesée... A l'occasion des échanges de cette JT, est-il possible de bien repréciser les bornes (même temporaires...) actuellement à cadrer en termes de poids pour cibler au mieux les sujet pour Chambery ? Question subsidiaire : Pourra- ton espérer avoir à Chambery, des cartons (ou plastiques) de protection entre les cages de coqs comme nous l'avions évoqué il y a quelques temps, histoire d'éviter les crêtes sanguinilantes ?