octave11

Animaux en parfaite santé et apparemment cools. Bravo !

[quote="Mike"]Ta blanche à un bon volume mais est trop haute sur pattes ^^ [/quote Ah bon ? Tu trouves ? Tu es bien difficile

Même constat et même attitude. Alors que je l'avais oubliée, j'ai donc réappris la chansonnette "Alouette..."

Effectivement le "gros jabot" persistant n'est que la révélation "clinique" d'un jabot obstué... possiblement par des vers de type capillaires mais aussi par tout autre obstacle : bezoar (amas de matériaux divers non digestibles), tumeur externe au tube digestif ou interne (inflammation de la muqueuse digestive lors de certaines maladies virales ou d'une coccidiose) etc... voire plus rarement en lien avec une paralysie du péristaltisme digestif.

le cas est effectivement atypique. La progression du jaune à l'œuf constitué est un continuum du haut en bas de l'oviducte. Cela débute par une phase de sécrétion d'albumine autour du jaune (magnum) puis la formation de la membrane coquillère (isthme) et se termine par la calcification périphérique (utérus). Dans le cas évoqué, il semble que nous ayons d'abord eu un processus habituel ayant abouti à un œuf normal mais qu'au lieu d'une émission vers l'extérieur, l'œuf soit ensuite remonté à contre courant (inversion du péristaltisme de l'oviducte ?) et ait induit un nouveau cycle d'albumination et de formation des membranes périphériques pour tout de même ensuite être pondu. La ponte n'a par contre sans doute pas été si difficile que l'on peut l'imaginer car la membrane surnuméraire à du se rompre rapidement lors des efforts d'expulsion et l'albumine à sans doute même fait office de vaseline... En fait, l'expulsion la plus difficile est celle d'un œufs totalement mou qui ne permet pas à la musculature du cloaque d'être efficace lors de la poussée. La question reste en fait de savoir pourquoi il y a eu ce "retro chemin" d'un œuf normal au départ : impossibilité de ponte pour x raisons ? autres ? A l'inverse, la reprise du phénomène de formation à partir du corps étranger qu'est un œuf dans le haut oviducte (magnum) n'est pas surprenant. Cela fonctionne avec tout corps solide introduit dans l'oviducte. On peut à cette occasion rappeler l'histoire de cet aviculteur amoureux qui pour surprendre sa belle lui offrit le jour des fiançailles un œuf ! dans lequel après l'avoir cassé, sa douce amie trouva une bague ! Le jeune aviculteur, bon observateur du vivant avait introduit la bague au préalable dans l'oviducte de l'une de ses poules et la nature a fait le reste. A l'image du "manteau" des huitres perlières, l'oviducte entoure rapidement tout corps étranger tout d'abord d'albumine puis d'une membrane et le plus souvent d'une coquille.

Effectivement le constat d'œuf sans coquille signe un défaut de minéralisation de la membrane coquillère. la cause est soit ponctuelle (métabolisme mal rodé en début de ponte, défaut d'apport calcique) soit congénitale c'est à dire génétique et là il n'y a rien à faire.

le système des boîtes de conserve est ingénieux. Il est aussi utilisé pour les ruches. Sinon, à l'intérieur de ces boîtes, il suffit de ce soit de l'huile. Pas besoin d'aller chercher de l'huile de vidange ou de tronçonneuse. L'idéal est une huile neutre , pas toxique mais ne rancissant. L'huile de vaseline répond à ce cahier des charges. Ainsi tes poulettes auront "une vie d'ange"...

non pas de souci a priori...

Attention Zim, tu oublies quelle couve et tout corps gras risque de boucher les pores des œufs par contact. Une fois les poussins ou les canetons nés, il n'y aura effectivement par contre plus de problème.

Acarien ne sert de courir, il faut traiter à point

Voilà, attends donc la fin de ta couvée et enduits les pattes de ta poulette avec de la vaseline. Si les canetons en ont alors un peu sur le duvet, ils n'en flotteront que mieux

Au pire , un tout début de gale aux pattes peut être traité après la naissance des poussins.

des GP qui sont sublimes... Hum... attention, en ce moment c'est rare...

Pour Chambéry, nous avons déjà évoqué une possible avancée dans les us avec l'instauration (éventuelle) d'une pesée systématique des sujets à l'encagement; Nous pourrions peut-être aussi innover ou plutôt optimiser au niveau de la protection des animaux en prévoyant de pouvoir opacifier les parois des "cages à coq" autant que de besoin ? On pourrait par exemple au moins tout simplement prévoir un petit stock de découpes de cartons de récupération, des carrés de plastique ou de géotextile... positionnables dès qu'à l'encagement on voit que cela va tourner vinaigre ? Après si on veut être vraiment faire "pro" et "clean", pourquoi ne pas imaginer qu'au moins pour les Pékin (voire les Cochin mais ils sont généralement moins batailleurs ?), le club ne prévoit pour notre championnat annuel de commander à un artisan des "surparois" "propres" facilement positionnables. Travailler toute la sainte année, avoir enfin le superbe sujet et voir après l'encagement en une journée tout cela remis en cause avant le jugement ou même après pour un simple combat trans-grillage tout à fait prévisible, NON, c'est vraiment trop bête !!

C'est vraiment dommage... mais ce qui est encore plus irritant, c'est que ce problème n'est pas si rare. Alors que les expos sont organisées depuis quasiment la nuit des temps, je ne comprends pas que les cages appelées à recevoir des coqs ne soient pas à parois opalescentes ou du moins à mailles suffisamment fines pour éviter la casse !

Eh oui, qui va à l'expo, perd sa place...

Observation très judicieuse. Effectivement le "pacha" peut être vu comme un tyran mais c'est aussi un élément de stabilité. Le supprimer entraine toujours une destabilisation et une course au pouvoir parfois sanglante mais généralement réglée en 2 à 3 jours. Plus curieux encore est le constat que l'on peut faire par exemple à l'époque des expos, lorsque l'on est amené à enlever du groupe le leader pour l'exposer. Alors qu'une poule ainsi retirée du groupe sera généralement assez facilement acceptée lors de sa réintroduction quelques jours plus tard, pour un coq, la réintroduction même seulement trois/quatre jours plus tard sera souvent synonyme d'un rejet sanglant (et ce qui est étonnant, souvent de la part de l'ex n°2 qui pourtant filait doux... avant...). Comme le dit un vieux proverbe gallinacé "tape toujours ton n°2, si toi tu ne sais pas pourquoi, lui le sait..."

En fait les groupes avicoles étant très structurés, les premiers combats de printemps commencent le plus souvent entre le n°2 et le n°1 les seconds couteaux (ceux qui chantent peu et n'ont guère droit à la bagatelle) n'interviennent généralement pas dans ces combats sauf parfois à "tirer" sur l'ambulance en "terminant" le vaincu... Oui, il n'y a pas à dire ces coqs sont bien "humains"... à moins que ce ne soit l'inverse...

les articles de notre revue commencent à faire référence. L'article sur l'origine des Pékin européennes et US est repris dans le e.magazine www.aviculture-europe.nl en hollandais et en anglais. A noter aussi la prochaine sortie (le 19 avril 2014) d'un ouvrage de Hans RINGNALDA et al. édité sous l'égide du Dutch Cochin Club; faisant un point à la fois documenté et ludique sur l'histoire de la grande famille Cochin/Pékin/Brahma (mais a priori seulement en Hollandais...) avec même un petit focus par pays. Cochins en Cochinkrielen (Cochins and Pekins) 184 pages full color with the Real (!) History of Cochins and Pekins, with numerous anec¬dotes, the real facts and nearly 600 illustrations! Historical pictures, including several that have never been published before, and pictures of birds from Europe and abroad showing the state of the breeds in those times! This edition in Dutch language will cost € 44.95 / £ 37.00 / $ 62.00 + Shipping For info please contact Gerrit Homeijer at gerrithomeijer.1@kpnmail.nl

Une homologation des chocolats juste avant Pâques, Bravo !

Sincèrement, je pense que le plus simple est de demander au club de chacun des pays participants s'ils voient un inconvénient à une pesée systématique : Si tous sont OK, on le fait; Si un seul émet des réserves, on est diplomate et on ne le fait pas.

Mais alors comment font-ils pour savoir si les poids notés dans leur standard sont respectés ou non ?

Une telle pesée systématique en expo est une démarche objective. Elle n'a pas vocation a être plus favorable aux supporters des "petits poids" qu'aux tenants des "fortes masses". L'initier à Chambéry permettra de faire "une photo pondérale" du cheptel européen à un instant donné. Cela nous permettra de savoir exactement où nous en sommes pour les sujets "made in France" comme pour les sujets étrangers. Nous aurons les éléments pour savoir s'il y a décalage ou non par rapport aux poids actuellement demandés par les standards européens : - si pas de dérive constatée sur la majorité des sujets, alors seuls les éleveurs "hors poids" auront à recentrer leur sélection; - au contraire si la majorité des sujets sont plus (voire moins ?) lourds que les chiffres des standards, ce sera la prise de conscience nécessaire à une correction de groupe soit la base d'une révision des standards mais au moins les réflexions seront étayées sur une base objective et incontestable.

Même position que Marion. Je rajouterais juste le vermifugeage systématique de tout sujet importé d'un élevage extérieur (d'ailleurs chez moi; doublé d'une petite quarantaine).

Comme souvent , il y a l'art mais aussi la manière. A nous d'être transparents et diplomates... Lors d'un jugement, l'ensemble des caractéristiques notées sur les standards sont théoriquement systématiquement vérifiées, pourquoi pas le poids ? Ceci dit ne stessons pas trop. Nos voisins sont souvent plus portés au raisonnement objectif que nous. je pense qu'ils seront même probablement agréablement surpris par cette pointe de rigueur "germanique"... Ceci dit il n'est effectivement pas interdit de tâter le terrain avant...