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Marine-perruche

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Tout ce qui a été posté par Marine-perruche

  1. Comme le disent Mélanie et Cathy, les comportements de mise à mort sont souvent liés à des conditions anxiogènes de l'environnement. Un manque d'espace, d'enrichissement, et surtout un manque profond au respect des besoins essentiels de ces oiseaux instinctifs. Les comportements de mises à mort sont typiquement liés à la captivité, et aux conditions de détention. Dans la nature, les rares cas de mise à mort sont liés à un intrus ou prédateur qui s'introduit, en réaction de défense (c'est le mobbing = hourspillage, harcèlement en groupe du prédateur). Cela arrive aussi parfois lorsqu'un congénère est malade et remet en cause la santé et l'intégrité du groupe, il peut alors subir des agressions de rejet qui lui seront mortelles. Pour mieux favoriser l'intégration des nouveaux, je te conseille d'appliquer la quarantaine et la période d'acclimatation : La quarantaine et l'acclimatation dès l'arrivée de l'oiseau La quarantaine pas toujours, mais...
  2. Quarantaine et acclimatation QUARANTAINE La quarantaine, c'est le fait d'isoler un nouvel oiseau durant une période (généralement 40 jours) dans une pièce qui se ferme, dépourvu de tout autre oiseau dans la pièce. Le but n'étant pas de l'isoler de la compagnie humaine, mais de l'isoler de tout autre oiseau, auquel il pourrait potentiellement transmettre une pathologie. Un oiseau vif et visiblement sain peut tout de même être porteur d'une maladie pouvant se déclarer plusieurs jours ou plusieurs semaines après son arrivée, en fonction de la période d'incubation des pathologies. Les deux premières semaines sont très importantes pour les oiseaux isolés, pour déceler une maladie latente (une infection quelle qu'elle soit, parasitaire, bactérienne, virale ou fongique). Lavez-vous les mains pour les manipulations entre les différentes pièces où il y a des oiseaux. La quarantaine est aussi une façon d'entamer l'acclimatation : les oiseaux apprennent à se connaître et à se familiariser avec le nouvel environnement et les nouveaux habitants, afin de se faire leur place. Les présentations officielles n'en seront que moins stressantes. ACCLIMATATION Les deux à quatre autres semaines seront centrés sur l'acclimatation, le rapprochement des cages, l'accoutumance des bruits environnants, et des mouvements et des habitants (oiseaux, humains), etc. Les premières semaines de tranquillité sont également importantes car l'oiseau met 10 à 15 jours à s'habituer à son nouvel environnement, tant la cage (et ses accessoires) que la pièce environnante. L'oiseau va analyser les distances, les objets, et va permettre son sentiment de sécurité et de bien-être. C'est aussi ce qui va favoriser sa bonne intégration dans le groupe social. L'acclimatation est le fait d'intégrer un nouvel individu au groupe déjà existant sur place. Une fois la quarantaine effectuée, l'acclimatation peut commencer. On met la nouvelle cage avec l'oiseau dans la même pièce que les anciens habitants, à l'opposé de la pièce. Cela va permettre à chacun de se rendre compte qu'un nouveau congénère est là et restera, c'est une première façon de faire germer l'idée dans la tête du groupe qu'il y aura un nouvel individu qui fera parti de la famille. Ils vont échanger vocalement à travers les chants et cris, si ce n'est pas déjà fait en quarantaine (car même en pièce séparée les oiseaux s'entendent et s'appellent). Au bout de 4 à 5 jours, vous rapprocherez les cages chaque jour, et cela pendant 2 à 3 jours, jusqu'à ce que les cages soient cote à cote (sans se toucher). Vous les laisserez plusieurs jours ainsi, en sorties alternées. L'un rendra visite sur la cage de l'autre (veillez à ce qu'ils ne s'agressent pas à travers les barreaux) . Ce seront les premiers contacts indirects. Puis, quand vous sentirez que les échanges sont positifs, plusieurs jours après les premiers contacts, vous ferez une petite sortie d'une heure, ensemble. Il faut toujours considérer les réactions de vos oiseaux. Si celles-ci sont positives et progressives dans le temps, vous pourrez faire des sorties communes de plus en plus nombreuses et longues (vous pourrez finir par une journée complète s'ils s'acceptent). Puis chacun ira dormir dans sa cage. Et les prochaines sorties communes seront plus longues et appréciées, ainsi de suite, jusqu'à ce que d'eux-même, chez les espèces grégaires et élevées par leurs parents, ils rentrent ensemble dans une même cage. L'autre cage pourra doucement disparaitre. Chez les plus grandes espèces de perroquets, et surtout quand ils sont élevés à la main, les oiseaux préfèrent avoir chacun leur cage pour le repos ou l'isolement. Pour les oiseaux territoriaux ou agressifs, il est conseillé de déplacer les accessoires et jouets de la cage et du parc de l'oiseau durant cette période d'acclimatation. Cela permet une intégration plus aisé du nouvel arrivant. S'ils ne semblent pas réceptifs l'un l'autre, inutile de forcer, cela pourrait développer des comportements de territorialité ou d'agressivité. Vous réessayerai calmement demain, progressivement, quitte à revenir une étape en arrière pour renforcer les acquis.
  3. Dis toi Mélanie que les poumons de tes perruches sont des éponges et que tes bougies parfumées émettent des émanations toxiques (chimiques). Les poumons des oiseaux y sont sensibles et peuvent être endommagés.
  4. Je suis contente que Holly soit en forme Lucky, quand il s'est fait amputer, j'ai pleuré comme une madeleine, croyant que c'était lui retirer un usage indispensable et que c'était lui infliger un handicape réel. Cependant, après un temps d'adaptation, et où il a eu besoin de se re-muscler les ailes et la patte restante, il s'est mis à vivre pleinement comme Ladie, sa compagne qui elle avait ses deux pattes. Certes il était physiquement handicapé, mais cela ne se ressentait nullement dans son comportement, et il ne semblait jamais en souffrir. Cela ne l'empêchait pas de faire ce qu'il souhaitait. Son bec a complètement remplacé sa patte en cas de besoin, et il se servait également de son moignon. Le plus important, c'est que Holly n'ait pas fait de septicémie, qu'elle se remet de cette aventure et qu'elle retourne à une vie active et habituelle. Pleins de petits bisous à la belle Holly !!!
  5. Les crises d’épilepsie c'est hyper choquant pour en avoir observé chez mes rats, j'en restais à chaque fois traumatisé. Bon rétablissement à ta belle chachatte en lui souhaitant qu'elle n'en fasse pas d'autres ça elle doit être gâtée et heureuse !
  6. Oui c'est rare que les vet appellent d'eux même, c'est une bonne chose. J'espère qu'ils n'aura pas à amputer, bon courage pour la suite !!
  7. Une décoration sécuritaire pour vos oiseaux pour Noël Comme nous l'avons vu dans l'article Les décorations de noël et le sapin pour votre perroquet : vigilance, nos décorations traditionnelles de Noël ne sont pas du tout adaptées à nos perruches et perroquets, voir bon nombre d'entre elles sont dangereuses ou toxiques, y compris l'arbre de noël et ses agréments. Si vous avez envie que vos perruches et perroquets profitent pleinement de vos décorations de Noël sans risque, ainsi que du sapin, vous pouvez opter pour un décor moderne, naturel et sécuritaire Le choix de l'arbre de Noël Les sapins synthétiques en plastique ne sont pas un bon choix, ils ne sont pas écologiques (produit issu du pétrole, ressource non renouvelable, non biodégradable et polluante). Les sapins naturels sont un bon choix, mais vous ne devez pas acheter n'importe quelle espèce et pas n'importe où. Les cèdres (Cedrus libani, Cedrus atlantica, Cedrus brevifolia, Cedrus deodara) et les ifs (Taxus) sont hautement toxiques, donc à bannir. Les sapins et les pins ne sont pas toxiques pour vos oiseaux, cependant les pins peuvent blesser avec leur structure en pics vers le haut. Les espèces adaptées sont le Sapin (Abies Albla, Abies Amabilis, etc.), et l'Epicea (Picea Abies, etc.). Vous pouvez le prendre en pot, il va pouvoir être replanté rapidement après Noël dans votre jardin. Auquel cas, achetez le quelques jours avant Noël, car ils n'apprécient pas longuement la chaleur de nos maison. Une fois le choix de l'espèce faite, prenez soin d'acheter votre arbre auprès d'une ferme locale (comme http://www.noel-vert.com ) qui ne pratique pas de traitement ignifuge ou produits fixateurs (très toxique pour vos oiseaux). Sinon, ils doivent être labellisés AFSNN (association Française des sapins de Noël). Épicéa commun (Picea Abies) et Sapin blanc (Abies Alba) Les décorations naturelles et sécuritaires Vous pouvez créer vous-même vos décorations de noël grâce à des matériaux sécuritaires et adaptés pour vos oiseaux, qui pourront gruger et et jouer avec. Les matériaux utilisables sont : papier, carton sans colle, bois (balsa, pin, hêtre) papier de soie, liège, feuille de mais (non traitée), corde de coton, corde de chanvre (non traitée), corde de sisal (non traitée), perles de plastique, perle de bois non peinte non traitée, raphia, noix de coco, couronne de noisetier non traitée, boule de vigne non traitée, boule de noisetier ou de rafia non traitée, os de seiche, pailles, tiges de blé, colorants alimentaires, acier inoxydable, coton (liste non exhaustive). Petits cadeaux emballés Pour créer ces petits cadeaux il vous faut : - rafia naturel - feuilles de papier - colorants alimentaires (facultatif) Vous pouvez colorer le papier et/ou le rafia, afin d'obtenir différents colis et de les marier entre eux. Ensuite, il faut que vous appreniez à fabriquer les petits cadeaux, qui sont en réalité la fabrication de boites en origami. Fabriquer une boite de papier soi-même en à peine quelques minutes : http://creanoisetine.canalblog.com/archives/2007/01/26/3807931.html Créer des origamis de décoration pour votre arbre de Noël : http://www.teteamodeler.com/origami/index.asp Une fois les deux parties de la boite faits, et celle-ci refermée, vous pouvez l'enrouler de papier rafia, et l'accrocher au sapin (ou à leur parc) avec une boucle. Jouets à gruger : Colorez ou non des morceaux de papier, carton, rafia, bois, corde, paille, scoubidous, que vous coupez en longueur maximum 5 cm de long, faites en un paquet et attachez le tout au sapin ou au parc en jouet et décoration. Jouets à déguster Vous pouvez fabriquer des brochettes de légumes et fruits, ou des brochettes de ronds de millet (occasionnel), à mettre à disposition dans leur parc, ou sur le sapin de noël (attention pour les produits frais qui doivent être retirés après quelques heures).
  8. Marine-perruche

    Balade des rats

    Merci pour lui Un gros dodo avec môman : Et un beau regard :
  9. C'est gentil Nelly Cela date du début d'année, il avait une tumeur à l'oreille interne, je l'ai fait endormir.
  10. C'est dingue comme Chocolat ressemble à un de mes rats quand ils étaient bébés ! Ils sont adorables et craquants !!!
  11. Les décorations de noël et le sapin pour votre perroquet : vigilance En période de Fêtes et à Noël, nous décorons nos maisons et appartements d'un sapin agrémenté de milles décorations, et toute la maison est décorée du sol au plafond de guirlandes, bougies, lumières, odeurs et accessoires décoratifs. Cependant il faut être vigilant, certains de ces accessoires sont toxiques ou dangereux pour nos oiseaux : Les (vrais) arbres de noël en cèdres ou en ifs sont très toxiques pour vos oiseaux. En outre les arbres sont pour la plupart ignifugés par un traitement toxique pour les oiseaux contre le feu (système "anti-feu"). Favorisez les fermes locales et biologiques qui ne font pas subir de traitements chimiques aux arbres. Limitez l'accès à l'arbre vos oiseaux, et soyez vigilant à ce qu'ils ne le grignote pas. Pour tout ce qui est des végétaux de noël, type houx, amaryllis, chrysanthème, gui, lierre, c'est également toxique pour votre oiseau, il ne devra pas y accéder. - Les décorations de noël peuvent représenter un danger : > tout ce qui est petit, fragile et qui pourrait être déchiqueté et/ou ingurgité (papier cadeau, accessoires, avec risque d'obstruction du jabot) est à éviter, > tout ce qui est fils électriques pourrait soit blesser (l'oiseau qui s'y bloque) ou électrocuter (l'oiseau détériore la gaine de protection) votre perroquet, isolez-les, > tout ce qui est fils fins (risque de s’emmêler et se pendre) est à supprimer, > tout ce qui est aérosols de décoration (fausse neige, colorants d'arbres ou de cheveux) ou odoriférants (aérosols d'ambiance odorante de Noël, senteurs synthétique des bougies ou encens) est à supprimer, au profit d'odeurs naturelles comme la diffusion d'huiles essentielles ou de plantes, > tout ce qui est bougies et feu (de bois), où l'oiseau peut s'y brûler, ne le laisser pas à proximité, > et enfin tout ce qui est clochettes, papier métallisé et décorations en métaux lourds (plomb, cuivre) où l'oiseau peut s'intoxiquer fortement sera à supprimer. Pour plus d'informations et de détails sur ces risques, reportez-vous à l'article complet de Johanne Vaillancourt : Les risques de la période des fêtes pour votre perroquet
  12. Si c'est hormonal (je suis toujours dans l'hypothèse, parce que ça peut être ça, ou multifactoriel, ou autre chose) ça va être super dur à gérer, et je ne pense pas qu'une cage va résoudre son problème à lui. Mais au vu de la situation je comprend que tu veuille l'isoler, surtout si l'allopicage s'est intensifié. Les déficits d’hormones thyroïdiennes, corticosurrénales ou sexuelles sont parfois la cause de l'arrachage des plumes. Auquel cas, certains vétérinaires spécialisés des pathologies chez les perroquets sont aptes à prescrire des traitements qui régulent les variations hormonales responsable de ce comportement lié à l'état captif et l'incapacité de pleinement répondre à ce besoin instinctif. Cela donne des résultats efficaces sur la réduction du picage (de type hormonal).
  13. Le harnais est fait pour les oiseaux qui sont apprivoisés, confiants en leur milieu et en leurs humains, qui y sont complètement désensibilisés, à qui on a appris le port du harnais, et qui retire un grand bénéfice des sorties. Si le port du harnais est contraignant ou stressant pour l'oiseau, nous ne devrions jamais le lui faire porter. Cela demande un apprentissage spécifique et indispensable. En outre, tous les oiseaux ne sont pas des candidats potentiels, selon les espèces, ou les caractères et préférences.
  14. C'est superbe de les voir en liberté, à leur parc à jouer, et à venir auprès de toi pour déguster le millet, cela fait plaisir cet environnement, bravo !!
  15. Des solutions aux comportements agressifs ou déplaisants de votre perroquet Il est avant tout essentiel de comprendre que si votre oiseau opte pour un comportement, c'est qu'il a ses raisons. Toute action a une explication. On entend souvent dire à tord "il m'a mordu sans raison", alors que pour l'oiseau, la morsure à une signification, déclenchée par un ou plusieurs facteurs. C'est pour l'humain qu'elle n'a pas de signification, en dehors de la douleur, parce qu'il ne comprend pas le comportement agressif de son oiseau. Nous allons voir ensemble comment vous permettre de mieux comprendre votre oiseau, ses comportements déplaisants, afin de mettre en place des solutions, pour ne plus être confronté à ces comportements. Le premier réflexe que vous devrez apprendre à avoir, c'est observer objectivement votre oiseau et ses comportements, dans leur contexte. Vous allez ainsi pouvoir examiner et comprendre la communication non verbale de votre oiseau : celle de son corps, qui représente presque 78% de la communication globale de votre oiseau. Il communique ses besoins et états émotifs à hauteur de 7 ou 8% seulement par le mode verbal, et environ 15% par le mode para-verbal. La communication non verbale est donc prédominante, d'où la nécessité d'observer votre oiseau. Le second réflexe sera de considérer le contexte et les antécédents dans lequel se produit le comportement déplaisant, soit les circonstances qui encadrent l'acte d'agressivité. Regarder un comportement sans réfléchir sur les causes qui ont pu déclencher l'action n'a pas d'intérêt. Il faut impérativement que vous puissiez cerner les causes potentielles au comportement déplaisant. Puisqu'il y a toujours une raison pour l'oiseau, pour vous cela signifie qu'il a des causes possibles. Elles sont souvent multifactorielles : le cadre de vie captif et restrictif qui peut devenir anxiogène pour l'oiseau, la méthode d'élevage (la dyssocialisation primaire chez les oiseaux élevés à la main, en l'absence de congénères de son espèce), les contraintes néfastes de la captivité (comme la coupe des ailes, l'exclusion, les inhibitions des comportements naturels comme le comportement sexuel ou les cris, le non respect de ses besoins), la liste n'est pas exhaustive. En outre, comprendre les codes de communication para-verbale et non-verbale (Notre article sur Les comportements et codes de communication chez les perruches et perroquets) de votre perruche ou perroquet va vous permettre de mieux comprendre l'état d'esprit dans lequel se trouve votre oiseau et ce qu'il souhaite lui, dans une situation donnée, ou une situation que vous lui imposez. Par exemple, quand vous devez partir et vous souhaitez faire rentrer en cage votre oiseau, lui peut ne pas vouloir rentrer. Ainsi, à votre approche, quand vous approchez votre main pour le faire se percher et le transporter, il vous mord. Si vous aviez su interpréter son comportement verbal et non verbal, vous auriez surement pu éviter cette morsure, parce que son comportement vous l'indiquait : une dilatation des pupilles, des grognements, un plumage gonflé autour du cou, un amincissement du corps, le regard d'un seul œil, des claquements de bec, les pattes fixées au perchoir et le regard fixé sur vous ou votre main. Après avoir appris à observer votre oiseau, à faire le lien entre le contexte et ses réactions, et à comprendre ses codes de communication, vous êtes prêt pour modifier les comportements agressifs ou déplaisants de votre oiseau avec la méthodologie ABC et le le renforcement positif. Il va être indispensable, face aux comportements d'agression, de savoir exposer les antécédents du comportement, décrire le comportement lui-même dans sa globalité (non pas seulement la morsure, mais tous les signes avant-coureurs décrits ci-dessus), et analyser les conséquences. Pour cela, nous pouvons appliquer la méthode ABC (Antécédents, Behavior [comportement], et Conséquences) du comportement (par le Dr. Susan Friedman) en 6 étapes : Observer et décrire avec précision le comportement globale concerné Exposer les faits et conditions (le contexte) qui précèdent (proche ou loin dans le temps) ce comportement Décrire les conséquences immédiates de ce comportement Examiner les antécédents, le comportement et ses conséquences Essayer et mettre en place de nouveaux antécédents et/ou conséquences (modifiez et adaptez votre propre comportement à celui de l'oiseau) afin d'enseigner de nouveaux comportements et de permettre l'extinction des comportements néfastes Évaluer le résultat Nous allons utiliser un cas concret factice pour que vous compreniez pleinement la méthodologie. La situation : Fifi, ma perruche ondulée, perché sur son parc, m'a mordu quand j'ai voulu la transporter pour la ramener à sa cage 1. Décrire le comportement globale observé : Fifi à son plumage qui se gonfle, semble s'agripper fortement au perchoir, me regarde d'un œil, et fixe ma main. Si je continue d'approcher la main, je serai fortement pincé. 2. Exposer les antécédents (ils peuvent être immédiats, ou très loin dans le temps) : je m'approche du parc et de Fifi, je l'appelle doucement, je tend le bras, je met ma main devant elle et je lui dis "monte sur ma main". 3. Décrire les conséquences immédiates : je me fait pincer douloureusement, je retire aussi tôt la main et je m'en vais. Fifi reste libre sur son parc. 4. Examiner les antécédents, le comportement et ses conséquences : je m'approche du parc et de Fifi, je l'appelle doucement, je tend le bras, je met ma main devant elle et je lui dis "monte sur ma main". Fifi à son plumage qui se gonfle, semble s'agripper fortement au perchoir, me regarde d'un œil, et fixe ma main. Si j'insiste, je me fais pincer douloureusement, je retire aussi tôt la main et je m'en vais. Fifi reste libre sur son parc. Ce qu'il faut comprendre à ce stade, c'est que mon oiseau n'a pas été agressif gratuitement. Il a au préalable communiqué son désir de non-agression et son refus d'être pris contre son gré et transporté dans la cage. Sa communication non verbale aurait été claire et efficace si j'avais su la comprendre et m'y adapter dès la première fois. En forçant à m'avancer vers elle et à mettre ma main en face, malgré son comportement, je l'obligeais à opter pour un autre mode de communication plus efficace. En outre, après la morsure, en retirant ma main et en partant, je renforçais l'efficacité de ce mode de communication, et diminuait l'intérêt d'utiliser les signes corporels qui m'avertissaient de ce risque de morsure. 5. Essayer et mettre en place de nouveaux antécédents et/ou conséquences : finalement, plutôt que de la forcer à rentrer et risquer la morsure, je me retire quand j'observe que son comportement dénote un rejet, ou un risque de morsure. Je lui dis "monte sur la main", cependant si elle semble s'y refuser, il est inutile d'insister, je me retire doucement. En faisant cela, je renforce sa communication non-verbale et j'évite de l'obliger de mordre. Il est compréhensible qu'un oiseau libre, avec des jouets, des matériaux à détruire et la possibilité de voler, n'est pas envie de se faire enfermer dans sa cage. Il faudra songer à la rendre attractive et attrayante, et ne pas l'assimiler à une chose déplaisante ("emprisonnement", ennui). Ensuite, il va être indispensable de mettre en place le le renforcement positif pour faciliter l'entrée en cage. Comme nous avons des contraintes (travail, courses, visites) nous devons pouvoir partir rapidement et mettre ses oiseaux en sécurité efficacement. Il faudra apprendre à Fifi à rentrer systématiquement en cage quand c'est nécessaire, et songer à la récompenser pour renforcer son bon comportement (friandise, félicitations, affection). Ainsi, l'entrée de cage deviendra systématique, et la commande sera enfin efficace. Enfin, comme les oiseaux aiment pouvoir anticiper sur les actions qui leur sont imposés, il sera pertinent d'instaurer des notions de temps comme par exemple "je reviens de suite" (absence de quelques minutes), "je vais faire une course" (absence d'une une ou deux), je reviens ce soir" (absence de journée). Cela va lui permettre de comprendre votre départ, sans angoisser, et s'occuper à ses activités en attendant. 6. Évaluer le résultat : l'entrée en cage n'a plus été assimilé comme une contrainte (grâce au renforcement positif et aux récompenses gagnées) et comme une perte de possibilité d'exploration ou de jeux (parce que la cage comporte tout ce qu'il faut pour occuper l'oiseau la journée en mon absence). De plus, je ne la forçais jamais et j'acceptais de me retirer quand elle semblait refuser (signes corporels). Ainsi, avec le temps, quand je lui faisais la commande de rentrer en cage, elle s'est mise à accepter de plus en plus, pour finalement accepter systématiquement. Cela a été possible grâce au respect que j'ai porté à son mode de communication (et à ce qu'il signifiait), allié au renforcement positif pour que la commande soit efficace, ainsi, mon oiseau offre sa confiance. Sources : "The parrot problem solver : finding solutions to aggressive behavior", par Barbara Heidenreich Centre Aviaire de Johanne Vaillancourt, et sa conférence de Juin 2011 en France ABC du comportement par Susan Friedman
  16. Mais non Cathy je donne mon avis sur des conditions que je considère adaptées et idéales pour leur bien-être, après, il a plusieurs façons de faire et de faire vivre ses belles avec soi.
  17. La phrase que tu me cite Christiane est un constat général sur nos psittacidés, qui ont des aptitudes prononcées à camoufler leurs pathologies, leurs états émotifs (comme bien souvent la souffrance) et ne visait pas particulièrement la vidéo, mais prêtait au contexte. On peut prêter des émotions aux animaux puisqu'il est prouvé qu'ils en ont, ce sont les sentiments, qui sont encore à l'étude et qui donnent plus à controverse. De plus, j'ai bien précisé que "si on devait faire de l’anthropomorphisme, on dirait que". Je n'affirme rien, je suis seulement dans la supposition.
  18. Pour que les oiseaux passent l'hiver dehors, il faut une volière spacieuse équipée d'une partie cabane, de bois, qui protège complètement du vent, du gel, qui conserve bien la chaleur, avec une partie chauffée (perchoirs chauffants, lampe chauffante, radiateur). Les perruches ne sont pas faites pour subir des températures négatives, sans des installations adéquates.
  19. C'est une excellente nouvelle, plus de stress lié à la prise des médocs, c'est vraiment positif !!!
  20. Si on devait faire de l'anthropomorphisme, on dirait qu'il se sent épié. Les ailes tremblent, le plumage se gonfle, et il a de ces jetés de regard qui clament une issue. C'est dingue comme nos oiseaux camouflent leur état émotif... En dehors de cela, il est magnifique !
  21. De belles photos de perroquets à l'état naturel (de world parrot trust) Leur page FB : https://www.facebook.com/WorldParrotTrust
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